Guide de Formation Des Éléveurs - FIL
Guide de Formation Des Éléveurs - FIL
Guide de Formation Des Éléveurs - FIL
Le présent guide a été élaboré dans le cadre du projet FIL « Formations Innovantes
dans la chaine de valeur du Lait » qui constitue une composante du programme
IAAA / GIZ (Innovation pour l’Agriculture et l’Agro-Alimentaire). Le projet FIL
renforce le volet de formation et traite notamment les bonnes pratiques de
l’élevage laitier par la production de matériel de formation et la formation continue
des formateurs et des producteurs.
1
0. Objectifs et rôles du guide
2
1. Approche et conseils techniques
Ce guide est structuré en tenant compte des étapes proposées par le cycle de
l’apprentissage par l'action (voir figure ci-dessous).
3
Cette section reflète pratiquement les premières trois étapes du cycle de
l'apprentissage par l’action :
- étape 1 – déroulement
- étape 2 – analyse
- étape 3 – synthèse
Au cours de chaque sujet, ces trois étapes sont parcourues simultanément
plusieurs fois.
3. Après que tous les sujets ont été discutés, on passe à la prochaine étape:
- étape 4 – généralisation
4. Finalement, on arrive à :
- étape 5 – appel à l'application.
4
1.3 Les pratiques du formateur andragogue
Bonnes Mauvaises
Pratiques
pratiques pratiques
Poser des questions surtout fermées X
Poser des questions d’exploration X
Poser des questions d’éclaircissement de sens X
Lire les pensées des participants afin de prévoir
X
leurs réactions/degré de compréhension
Entendre le participant et lui répondre
X
précipitamment
Assurer une présence qui dénote
X
d’une réelle écoute active
Se concentrer sur la communication verbale (poids
X
des mots)
Donner un feedback constructif et argumenté X
Être dans une posture de sympathie plutôt que
X
d’empathie
En cas de conflits entre deux/des participants,
prendre bien sûr la partie de celui/ceux qui a/ont X
raison
Veillez à ce que le contenu de la formation réponde
aux 3 niveaux de savoir : savoir, savoir-faire et X
savoir être
Servir le programme préparé quelles que soit les
conditions : c’est le professionnalisme du formateur X
qui est en jeu
Utiliser des phrases courtes et simples X
Imposer des règles générales à respecter par les
X
participants et le formateur
Synchroniser avec le groupe X
Moduler le ton de sa voix X
Dire au participant « Tu n’as pas compris », s’il n’a
X
pas vraiment compris, c’est aussi simple !
Adopter une attitude de respect et de non-jugement X
Désigner un participant pour vivre une expérience
X
devant le groupe
Utiliser différents matériel et outils didactiques X
Proposer des activités pour favoriser la participation X
Utiliser les métaphores et les analogies X
Témoigner par des exemples réels X
Se déplacer, circuler, bouger, approuver par un
X
hochement de tête
Lire les sentiments des participants afin de deviner
X
leurs avis par rapport au formateur
Ne pas utiliser différentes techniques dans la même
X
formation, ça risque de déconcentrer les participants
5
Utiliser assez de jargon technique afin que les
participants croient en votre compétence et vous X
respectent en conséquence
Eviter d’interpeler les silencieux X
Adopter une posture point levée X
Critiquer positivement un participant pour un
X
meilleur développement
Faire la différence entre son rôle et son identité X
Reformuler les propos des participants en cas de
X
besoin
Poser toujours et impérativement le cadre au
X
démarrage de la formation
Dépasser le cadre temporel convenu pour la
formation en cas de besoin, ce n’est pas grave. Le X
plus important c’est finir le contenu à dispenser
Reconnaitre et valoriser les participants X
Recueillir, niveler et valider les attentes des
participants avant la formation, si possible, sinon au X
début de la formation
Utiliser fréquemment les expressions : Problème,
X
non, mais, par contre, …
6
Comment sont accrochés les murs de présentation (tissus métaplan)?
Dans le meilleur des cas, nous utilisons du ruban adhésif double face pour la
fixation si le support est approprié et si le ruban adhésif peut être enlevé facilement
(et seulement si celui-ci est amovible). Alternativement, nous utilisons également
du ruban crêpé large (nous recommandons TESA et en attendant, évitons le ruban
adhésif de mauvaise qualité). Pour ce faire, nous torsadons ensemble une longue
bande en rouleau. Selon la taille du mur de présentation, deux ou trois de ces
bandes peuvent être collées ensemble pour fixer le mur. Cela peut très bien durer
plusieurs jours. Quand on accroche, on commence par le côté long en haut, suivi
des deux côtés étroits et enfin du côté long en bas. Il est important que le mur
soit bien suspendu, mais qu'il ne soit pas sous tension, sinon il risque de ne pas
rester coincé pendant plusieurs jours.
7
2. Mise en œuvre de la formation
8
Exp4: Quelles informations seront utiles pour vous?
Exp 5: Qu’est-ce que je peux vous apporter?
Exp 6: En quoi, puis-je vous aider?
Etc…
1. Commencer par La collecte des attentes des participants (sous forme de
brainstorming en les reformulant pour que ça soit orienté vers les différents
modules proposés dans la formation)
2. Présenter les modules de la formation
3. Discuter les attentes avec les participants et les valider comme attentes
possibles et légitimes de la formation.
4. Au cas où une ou plusieurs attentes se présentent mais qu’elles ne sont pas
prévues dans le programme, 3 cas sont possibles:
1er cas : Attente légitime mais pas possible d’être satisfaite lors de
cette formation. Il est très important dans ce cas de valider la
légitimité de cette attente et d’expliquer pour quelles raisons elle
ne pourra pas être satisfaite ;
2ème cas : Attente légitime et pourrait être satisfaite mais pas convenue
dans le programme : passer directement à la présentation du
programme préparé, le valider avec les participants et examiner
la possibilité de satisfaire cette attente en temps et en moyens/
techniques ;
3ème cas : Attente qui n’entre pas dans le cadre de la formation, la
reporter à une date ultérieure ou recommander un autre expert
ou organisme, etc…
9
2.2 Exemple de session de formation interactive
• Maîtrise de la reproduction
10
2.2.1 Module ″Maîtrise des systèmes fourragers
et alimentaires″
Sujets traités
11
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques
par sujet
12
Besoins journaliers et annuels en fourrages de la
vache
Objectifs pour ce sujet
13
MS/j) pour continuer à se comporter comme
ruminant.
- Expliquer la notion de MS pour les éleveurs. Il
s’agit de la partie sèche de l’aliment après extraction
de l'eau (par séchage à l’étuve).
- Avancer aux éleveurs quelques chiffres de
références par rapport à la teneur en MS des
F photo 2 - Balle de foin
différents fourrages (10 Kg de foin correspondent à
environ 8,5 kg de MS ; 10 Kg de verdure
correspondent à environ 1,5 kg de MS ; 10 Kg
d’ensilage correspondent à environ 3 à 3,5 kg de
MS).
- Expliquer aux éleveurs que les détails par rapport
à ce besoin minimum de MS/j seront expliqués dans
le module « alimentation » au cours de la deuxième F photo 3 - Ensilage de mais
journée.
- Demander si quelqu’un utilise de l’ensilage pour
l’alimentation de son troupeau. Si c’est le cas, cet
éleveur peut en parler aux autres sinon le formateur
le présente.
- Faire la pesée de la balle de foin et de la balle de
paille (Par les participants)
F photo 4 - Verdure
- Demander aux éleveurs d’estimer le besoin
journalier en matière brute de foin ou d’ensilage ou
de verdure pour avoir les 12 kg MS/vache/j;
- Déterminer le besoin journalier en fourrages d’une
vache (exposer des photos en support)
½ balle de foin/j
30-35 kg d’ensilage/j
50-60 kg de verdure/j associés à une quantité
d’aliments de lest.
14
- Expliquer aux éleveurs et insister sur le fait que
ces quantités devraient être calculées pour chaque
aliment s’il est distribué seul.
- Expliquer aux éleveurs que si on dispose de
verdure et/ou de l’ensilage dans la ration, le besoin
en foin sera réduit. Il peut être réduit au 1/3 environ
soit 60 balles de foin/vache/an si la verdure est
disponible toute l’année.
- Demander aux éleveurs si la vache aura besoin
d’autres aliments à part le foin et demander les
raisons ;
- Préciser le coût de chaque aliment/Kg (foin,
ensilage, verdure) ;
- Amener les éleveurs à conclure que la prévision
des quantités et l’achat d’un stock de foin pendant la
saison de production reviendra plus rentable.
- Amener les éleveurs à prioriser les cultures à
conduire en fonction de la disponibilité d’autres
ressources fourragères sur le marché (foin,
ensilage,…)
Généralisation :
Appel à l’application :
Demander aux éleveurs ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
15
Familles et conduite des principales cultures
fourragères
16
GRAMINEES: Orge, Ray-grass,
Triticale, Sorgho, Maïs,
Avoine,…
gousses) (formateur) ;
F Photo 10 - Avoine
F Photo 12 - Bersim
- Conclure qu’il faut cultiver les
deux et donner les proportions
approximatives (généralement,
environ 2/3 de graminées + 1/3
de légumineuses) ;
Afficher ces proportions sur
métaplan sur les photos
(exemple 2/3 sur l’avoine et 1/3
sur la photo du bersim)
2/3 1/3
- Citer des exemples de
combinaisons de CF issues des
deux familles :
• Avoine + Bersim
• Sorgho + Luzerne
17
Généralisation
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer l’approvisionnement en
fourrages ?
18
Les bonnes pratiques de conduite culturale des fourrages
respecter la profondeur de
semis (Photos 19, 20 et 21) ;
19
Généralisation
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer une bonne conduite culturale ?
20
Récolte, conservation et qualité des fourrages
21
Le fanage
22
➔ Lors du stockage du foin, il
faut isoler la 1ère couche du
sol, s’éloigner un peu du mur,
s’assurer d’une bonne
aération, traiter contre les
ravageurs F Photo 33 - Stockage sous F Photo 34 - Protection par
abris couche de plastique
Généralisation
23
La conservation en ensilage
mauvais ensilage :
➔ Les critères d’un bon ensilage sont :
couleur jaune à jaune verte, odeur
agréable légèrement acide et aromatique,
structure qui permet de
connaitre/distinguer des fractions de tiges F Photo 43 - Ensilage de bonne qualité
et de feuilles…
Eviter l’utilisation des ensilages de couleur
étrangère (noire, noire tachetée du blanc)
d’odeur désagréable et de structure molle
24
Généralisation
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer la bonne conservation des
fourrages ?
25
Ressources alimentaires alternatives (RA)
Objectifs pour ce sujet
26
Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'
F Photo 46 - Ensilage de
- Expliquer l’importance des sous-
pulpes de betterave
produits et des ressources
alimentaires alternatives (selon la F Photo 49 - Hachage
région): des raquettes de cactus
• Pulpes de tomate
• Pulpes de betterave
• Raquettes de cactus
F Photo 47 - Figues de
• Figues de Barbarie Barbarie
• Rebuts de dattes F Photo 50 - Ensilage de
pulpes de tomates
27
➔ Introduire les SP/RA dans la
ration des vaches avec des
précautions (introduire De 15 à 20 Kg / jour 25 millimes
progressivement avec les Quantité de pulpes de tomates Coût de production d’un
quantités recommandées) à distribuer par jour kg de raquettes de
- Demander aux éleveurs s’ils cactus
28
Généralisation
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont utiliser comme ressources alternatives, dans quelles
conditions et comment ?
29
2.2.2 Module "Maîtrise de l’alimentation"
Sujets traités
30
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques par sujet
31
Particularités digestives de la vache laitière et
conduite alimentaire adaptée
Objectifs pour ce sujet
32
Demander aux éleveurs que fait la vache
pendant le repos ?
Afficher photo d’une vache entrain de
ruminer
Demander aux éleveurs s’ils ont observé
auparavant des estomacs de vache ? (sinon Al photo 5 - Les estomacs de la vache
simuler avec celle des moutons)
-Expliquer aux éleveurs la composition de
l’estomac de vache (4 parties) et afficher
photos 5 et 6.
Expliquer aux éleveurs l’importance du Al photo 6 - Les 4 estomacs de la vache
rumen, l’armée de bactéries bénéfiques qui (réels)
33
Pour cette partie, partir des photos de bouse
pour les deux cas extrêmes (score1 et score
5). Procéder par questionnement pour
dégager des éleveurs quel serait le meilleur
format de bouse qui reflète une bonne
composition de la ration et une bonne
teneur en fourrages. Expliquer chacune des
situations et afficher le format idéal à la
suite de cette discussion. Al photo 13 - Bouse score 5
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
34
Les phases de production, les besoins des vaches
et la conduite alimentaire par phase
Objectifs pour ce sujet
35
Exercice de simulation de remplir une fiche
individuelle d’enregistrement (Photo 16)
Par brainstorming, identifier ensemble avec les
éleveurs les différentes phases de production :
Phase1 : Début de lactation
Durée : 1 à 1,5 mois
Production : 15 à 35 litres Al photo 17 - Vache en pleine
lactation
Phase 2 : Pleine lactation
Durée : 4-5 mois
Production : 20 à 30 litres
Phase3 : Fin de lactation
Durée : 3-4 mois
Al photo 18 - Vache en fin de
Production : 10 à 20 litres lactation
Phase 4 : Tarissement
Durée : 1,5 à 2 mois
Production : 0 litres
Une fois les phases ont été identifiées, on passe à Al photo 19 - Vache tarie
déterminer les caractéristiques de chaque phase
et la conduite alimentaire adaptée.
Pour la phase 1 :
1-1,5 Mois
La vache est encore traumatisée, la capacité
d’ingestion est limitée et le niveau de production 15 à 35 L
augmente rapidement : 1- Durée et production de phase
de début de lactation
- Il ne faut pas augmenter la pression par un
changement de ration. La vache devrait 4 à 5 mois
recevoir la ration de début de lactation 2 à 20 à 30 L
3 semaines avant le vêlage. 2- Durée et production de la
- On distribue les meilleurs fourrages phase pleine lactation
- Juste après le vêlage (les 4 premiers 3 à 4 Mois
jours), on doit garder la même quantité de
concentré et n’effectuer aucun changement 10 à 20 L
3- Durée et production de la
de régime phase de fin de lactation
- A partir du 5ème jour, on estime la quantité
au pic selon la formule pratique suivante : 2 Mois
PMax = P5j + X 0L
X = 5 L si P5j ≤15 L, 4- Durée et production de la
phase de tarissement
X = 6 L si 15< P5j ≤20 L ,
X =7 L si P5j > 20 L.
On peut aussi se baser sur l’historique de
production de la vache. On augmente la
quantité de concentré à raison de 1 Kg
chaque 2 jours et ce pour 3 fois c’est à dire
au 8ème jour on peut atteindre les 9 Kg.
Ensuite, on augmente à raison de 0,5 Kg
chaque 2 jours pour 5 fois, maximum, pour
atteindre les 12 Kg au maximum vers 21-
22 jours de lactation. Ou aussi une
36
moyenne de 200g/VL/j à partir du 5ème jour
jusqu’à atteindre les 12 Kg/ j au maximum
tout en tenant compte du niveau de
production permis par la ration et son
adéquation avec le potentiel de la vache.
- Au cours de cette phase, la vache ne doit Al photo 20 - NEC de 2
pas perdre plus d’un point en (Note d’état
corporel) NEC et ne pas descendre sous
une NEC de 2,5. Pour une note d’état
corporel de 2, il y aura des problèmes de
fertilité et de production (Afficher photo
20).
Pendant cette première phase, on nourrit la vache
selon son potentiel et non pas selon sa production Al photo 21 - Abreuvement à volonté
réelle. Il s’agit de la quantité maximale qu’elle
pourrait atteindre.
Les bonnes pratiques générales sont toujours
gardées en vue et rappelées aux éleveurs :
- Eau disponible, à volonté et de bonne
qualité Al photo 22 - Ordre de distribution
- Ration équilibrée des aliments
- Toujours servir une quantité conséquente
de fourrages grossiers lors de la
distribution de ration très riche en verdure
(MS< 20 %)
- Quantité et fréquence de distribution des
concentrés (Max 3 Kg/repas et 12 Kg/jour).
Ici il faut réafficher la photo 9.
- Distribuer les concentrés après des
fourrages grossiers (foin ou paille) et éviter
de les distribuer juste avant ou après des
fourrages verts (MS< 20 %)
- Eviter de mouiller les concentrés à l’eau et Al photo 23 - Etable adaptée (Propre
les donner secs avec bonne litière de sable)
Phase 2 + Phase 3 :
L’objectif au cours de ces phases est d’assurer
une bonne persistance de la production et un bon
état de la vache.
On nourrit la vache selon la quantité qu’elle
produit.
Amener les éleveurs à être conscients qu’on
enregistrant la quantité produite on peut ajuster
la ration distribuée ce qui permet d’éviter
d’éventuels gaspillages. Pour toute chute de 2
37
litres, on diminue la quantité de concentré d’un
Kg.
Insister que l’enregistrement corresponde à la
quantité d’une journée par mois (traite du matin
et du soir).
A défaut de fourrages de bonne qualité, on peut
aussi se permettre de distribuer des fourrages de
qualité inférieure à ce que nous avons distribué
en phase 1.
Continuez à appliquer les règles générales de
conduite alimentaire et surtout insister sur la
transition progressive lors des changements de
régimes.
A la fin de la phase 3 et en fonction de
l’avancement de la gestation, il faut abaisser la
quantité d’aliments concentrés et la qualité des
fourrages distribués pour assurer un tarissement
progressif et dans les délais.
L’objectif est d’avoir une vache à NEC de 3 à la fin
de la phase 3.
Pour la phase 4: Tarissement
- Assurer le confort de la vache
- Distribuer un bon fourrage + 2 Kg de
concentrés
- Ou aussi un fourrage de qualité moyenne +
3 à 4 Kg de concentrés
- Assurer les bonnes pratiques générales
- Ne pas engraisser la vache (Maximum de
NEC de 3,5)
- Assurer une préparation au prochain vêlage
2 à 3 semaines avant la date prévue.
Généralisation :
38
Au cours de cette généralisation le formateur
utilise les post-it ('happy cow’ / 'mad cow') pour
les coller respectivement sur les photos des
bonnes et mauvaises pratiques.
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages. Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport à:
• La gestion des différentes phases de production
• Aux conditions et aux procédures de conduite alimentaire
• L’enregistrement des données de production
39
Les rations types
Objectifs pour ce sujet
Rations types
Procéder par questionnement,
recueillir auprès de quelques
éleveurs quelques types de ration
qu’ils sont entrain d’utiliser.
(Utiliser les photos d’aliments
qu’ils utilisent)
Analyser ces rations par rapport à
la quantité de MS à partir des Al photo 24 - Bouse contenant des grains
fourrages (10 Kg de foin
correspondent à 8,5 Kg de MS ;
10 Kg de verdure correspondent à
1,5 Kg de MS et 10 Kg d’ensilage
correspondent à 3 à 3,5 Kg de
Photo 22 (repise) : Ordre de distribution des
MS). aliments
Analyser les rations par rapport à
l’ordre de distribution des aliments
(essayer d’avoir les concentrés
entre deux aliments grossiers, et
éviter de les avoir après les Photo 7 (reprise): Graminée (Avoine)
fourrages verts). Réafficher la
photo 21
Analyser les rations par rapport à
la variation entre source d’énergie
et source d’azote (protéines).
Photo 8 (reprise): Légumineuse (Bersim)
Réafficher les photos de
40
graminées et de légumineuses
(Photos 7 et 8)
Analyser les rations par rapport à
la quantité d’aliments concentrés
par repas. Ici demander aux
éleveurs s’ils ont remarqué des
diarrhées ou des bouses assez
Photo 9 (reprise): Aliments concentrés
liquides, s’ils ont observé des
grains ou des parties de grains
indigestes dans les bouses, …). Ici
réafficher la photo 9 et
reprendre la photo de diarrhée
et exposer photo (24) de
bouse contenant des particules
de concentrés.
Après cette analyse, présenter aux
éleveurs quelques rations types
(Afficher les photos 25,26 et Al photo 25 - Ration basé sur le foin et permettant 30 L de
lait
27)pour différents niveaux de
production et leur demander de
proposer pendant quelle phase de
production on devrait les
distribuer
Généralisation :
41
On distribue une quantité suffisante de MS à
partir des fourrages (12-13 Kg).
On varie les sources de fourrages pour
tendre vers l’équilibre.
Le concentré est un complément et non pas
un élément primordial. On distribue des
quantités raisonnables (Max 12 Kg/jour) sur
plusieurs portions ou repas (Max 3
Kg/repas).
On commence toujours par distribuer les
fourrages grossiers avant les aliments
concentrés.
Au cours de cette généralisation, le
formateur peut utiliser les post-it 'happy
cow’ / 'mad cow' pour les coller
Exemple d’affichage de l’exercice
respectivement sur les photos des bonnes et
mauvaises pratiques.
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• Au choix de rations et des cultures adaptées
• A la chronologie de distribution des aliments
• A la correction et l’amélioration des rations qu’ils sont entrain de distribuer
• Au pesage des quantités d’aliments
42
Relation alimentation-santé
Objectifs pour ce sujet
L’acidose
Les symptômes : Demander aux
éleveurs, en se basant sur leur
expérience, quelles sont les symptômes
de l’acidose clinique chez la vache ?
- Consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur le point suivant : Al photo 28 - Vache avec accumulation de gaz
(cas clinique d'acidose)
• L’accumulation des gaz au niveau du
rumen de la vache
43
• Rougeur au niveau des sabots
accompagnée d’éventuelles inflammations
Les causes : Demander aux éleveurs en
se basant sur leur expérience, quelles
sont les causes de l’acidose chez la vache?
- Consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur les points suivants : Al photo 31 - Chute de la production de lait
44
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• Au respect de l’ordre de distribution des aliments
• A la quantité de MS de la ration à partir des fourrages
• A la quantité journalière et par repas d’aliments concentrés
45
L’amaigrissement
a) les symptômes : Demander aux
éleveurs, en se basant sur leur
expérience, comment se manifeste
l’amaigrissement excessif chez la
vache laitière ?
Consolider et valoriser chaque réponse et Photo 20 (reprise): Vache maigre
insister sur les points suivants :
• La perte de poids (NEC faible et non
conforme au stade physiologique) ;
• Une chute de la production laitière ;
• Des problèmes de fertilité.
a) Les causes : Demander aux éleveurs en
se basant sur leur expérience, quelles
sont les causes de l’amaigrissement Al photo 34 - Vache amaigrie à cause
d'alimentation basée sur la verdure
excessif chez la vache laitière ?
Distinguer entre deux types
d’amaigrissement excessif :
i) L’amaigrissement causé par une sous-
alimentation pendant une période aussi
importante et ii) l’amaigrissement causé par
une ration qui manque de fibres (verdure Photo 12 (reprise): Bouse
très jeune < 20 % MS) diarrhéique
Consolider et valoriser chaque réponse et
insister sur les points suivants :
• Observation des Diarrhées chez la
vache ;
• Manque d’énergie et de protéine dans
la ration des vaches laitières ; Al photo 35 - Diarrhée chez vache
46
• Servir des fourrages de bonne qualité (une
bonne digestibilité) ;
• Fractionner la quantité d’aliments
concentrés ;
• Distribuer une quantité suffisante de
fourrages grossiers pour les rations basées sur Photo 9 (reprise): Aliments
la verdure ; concentrés
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• A la chronologie de distribution des aliments
• Aux quantités d’aliments à distribuer
• A la distribution de quantité suffisante d’aliments grossiers
47
L’hypocalcémie
a) Les symptômes : Demander
aux éleveurs, en se basant sur
leur expérience, comment se
manifeste l’hypocalcémie
chez la vache laitière ?
Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points Al photo 36 - Vache en état d'hypocalcémie
(incapable de se relever)
suivants :
• Vache incapable de se lever ;
• Vache ne rumine pas;
• Chute de la production laitière.
b) Les causes : Demander aux
éleveurs en se basant sur leur
expérience, quelles sont les
causes de l’hypocalcémie chez
Photo 31 (reprise): Chute de la production de
la vache laitière ? lait
- Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points
suivants :
• Apport excessif de calcium dans
la ration avant vêlage des
vaches ;
Al photo 37 - Traitement médical d'un cas
• Alimentation riche en phosphore d'hypocalcémie
avant vêlage.
c) Les remèdes : Demander aux
éleveurs en se basant sur leur
expérience, quelles sont les
actions à effectuer pour éviter
de l’hypocalcémie des vaches
laitières ?
Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points
suivants : Al photo 38 - Seau de CMV
48
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• A la préparation au vêlage ;
• A la distribution d’un CMV adapté à la phase de fin de gestation ;
• Aux soins à apporter à la vache aussitôt après vêlage ;
• A l’intervention rapide par appel du vétérinaire.
49
2.2.3 Module "Maîtrise de l'hygiène et de la
qualité du lait "
Sujets traités
50
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques par sujet
1. Importance 20 min 11
de la qualité
dans la chaîne
de valeur du
lait
2. Effet de 30 min 9
l’alimentation
de la vache
laitière sur la
qualité du lait
5. Relation 20 min 5
santé-qualité
du lait
Total 150 43
(n’inclus pas les min
photos répétées)
51
Importance de la qualité dans la chaîne de valeur du
lait
52
depuis l’éleveur jusqu’au
consommateur final en passant par
le colporteur, le CCL et l’industriel.
53
Les déterminants de la qualité
Demander aux éleveurs selon leur expérience qu’est-
ce qu’un lait de qualité ? Comment obtenir un lait de
qualité apprécié par l’acheteur initial et le
consommateur final ? (Brainstorming)
L’animateur/formateur amène les éleveurs à conclure
qu’un lait de qualité est : H photo 9 - La densité
- Un lait qui a une densité acceptable (Afficher
photo de mesure de la densité du lait) ;
- Un lait riche en matières utiles (MG et
protéines) = matières nutritives essentielles ;
- Un lait propre (recueilli et conservé
H photo 10 - Filtration du lait
proprement). Afficher la photo de filtration du
lait ;
- Un lait qui ne contient pas d’antibiotiques vu
leurs effets négatifs sur la santé (Afficher photo
analyse de résidus d’antibiotiques) ;
- Un lait non mammiteux (effet négatif sur la H photo 11 - Traitement aux
transformation). antibiotiques
Généralisation :
Appel à l’application :
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
54
Effet de l’alimentation sur la qualité du lait
55
rumen à travers des quantités raisonnables
d’aliments concentrés (Afficher photo 15 des
concentrés et rajouter sur des cartons métaplan
la quantité de 3 Kg/repas et 12 Kg/jour).
• L’importance de l’abreuvement :
L’eau est un constituant principal du
lait et joue un rôle primordial dans la
digestion des aliments. Pour produire
un litre de lait, la vache a besoin de
3 à 5 L d’eau.
H photo 19 -
Abreuvement
• Impact des odeurs des aliments
et de l’étable sur la qualité du
lait : Si l’opération de la traite est
effectuée dans l’étable, le lait peut
être affecté par les odeurs de l’étable
(les gaz CO2, H2S, NH3 …) et les
produits (odeurs) apportés par les
aliments sous formes volatiles.
56
Généralisation :
Appel à l’application:
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
57
Hygiène de la traite et des équipements
58
connaitre ? Quels sont les rôles de ces
pièces ? Comment assurer le réglage
et l’entretien de ces pièces ? Comment
assurer un nettoyage adéquat de la
machine ?
A consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur les points suivants :
H photo 21 - Machine à traire
- La traite mécanique a été inspirée
de la nature (comment le veau tète
sa mère) ;
- Le rôle des composantes maitresses
de la machine à traire (pulsateur,
manomètre, griffe à lait, …) ;
H photo 22 - Bouton du réglage du vide
- Le réglage du vide et du nombre de
pulsation ;
- La distinction entre un pulsateur
alterné et un pulsateur simultané ;
- Les ratios de pulsation 60/40 ou
aussi 50/50 et enfin 65/35 ; H photo 23 - Gobelets trayeurs
59
Généralisation :
Appel à l’application:
➔ Il s’agit de l’opération de nettoyage (partie pratique) qui sera effectuée
après la traite.
60
La traite
61
• S’assurer que le rythme de pulsation est
régulier et correspond aux
recommandations. Le formateur insiste sur
les normes de pulsation et du niveau de
vide.
62
L’APRES TRAITE
- Filtrer le lait (Utiliser le filtre prévu lors
de la formation). Mettre l’accent sur
l’importance de la filtration pour limiter
le taux germes et améliorer la stabilité
du lait
- Utiliser des bidons ou du matériel
approprié pour le stockage du lait et/ou
refroidissement (bidon à lait, tank à lait)
- Nettoyer la machine à traire
- Nettoyer et ranger les accessoires
utilisés durant la traite et les laisser se
ressuyer pour la prochaine traite.
(Réafficher la photo filtration de lait
Hyg_photo 10)
Généralisation :
Appel à l’application :
Passer à la pratique avec une opération réelle de traite d’une vache prévue à
cette fin ou aussi avec mamelle artificielle sur support respectant les
mensurations des vaches (Hauteur moyenne de la mamelle/sol). Au fur et à
mesure de la traite, tout le groupe analyse les pratiques et mettra l’accent sur
les bonnes et mauvaises pratiques sous la supervision du formateur.
A la fin de la traite, la deuxième partie d’application correspond au nettoyage
de la machine à traire.
63
Impact de l’hygiène de l’étable sur la qualité du lait
64
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
65
Relation santé de la vache-qualité du lait
La santé de la vache
66
qui provoque une chute du taux de la
matière grasse dans le lait.
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
67
2.2.4 Module "Maîtrise de la reproduction"
Sujets traités
• Relation alimentation-fertilité
• Détection des chaleurs et insémination artificielle
• Enregistrement des données de reproduction
• Le diagnostic de gestation
• Le vêlage
• Choix et élevage des génisses de remplacement
68
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques
par sujet
69
Relation alimentation-fertilité
Objectifs pour ce sujet
70
Les troubles de fertilité causées par un amaigrissement
excessif :
R photo 5 - Avorton
71
L'état idéal de la vache:
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Par rapport à :
• La conduite alimentaire des vaches ;
• La gestion des phases critiques et du tarissement ;
• La préparation au vêlage et aussitôt après-vêlage.
72
Détection des chaleurs et insémination artificielle
73
photos pré-préparées
(Brainstorming)
Rajouter les signes qui n’ont
pas été cités par les
participants ;
Demander de classer les signes
R photo 16 - Chevauchement
par ordre d’apparition (les
assister dans la classification R photo 14 - Chute de la
par les photos en support). production
R photo 17 - Écoulement
sanguinolent
74
Généralisation- détection des chaleurs :
75
Généralisation- IA :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages par rapport à la détection des chaleurs et à l’insémination
artificielle.
76
Enregistrement des données de reproduction
77
Planning rotatif et enregistrement
Généralisation :
Appel à l’application
➔ Il s’agit de l’exercice d’application de l’enregistrement
➔ Pour améliorer davantage, on peut aussi demander aux participants ce qu’ils
vont changer dans leurs pratiques après ces apprentissages par rapport à
la tenue d’une fiche d’enregistrement.
78
Le diagnostic de gestation
79
Généralisation :
Appel à l’application
En demandant aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après
ces apprentissages par rapport à la tenue d’une fiche d’enregistrement.
80
Le vêlage
81
Le vêlage avec assistance
Le vêlage problématique
82
Les soins à apporter à la vache et au veau après le vêlage
83
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages par rapport à la détection des signes de vêlage, s’il est nécessaire
d’intervenir et les soins à apporter à la vache et au veau après le vêlage.
84
Choix et élevage des génisses de remplacement
85
Alimentation des veaux (<6 mois) :
- Concentré Starter à volonté ;
- Distribuer du foin de bonne qualité (luzerne,
ray-grass) + éviter l’ensilage et la verdure ;
- Assurer l’abreuvement à volonté ;
- Assurer l’hygiène et les soins nécessaires R photo 45 - Suivi de courbe de
croissance
(confort, logement, …) aux veaux ;
- Procéder à un sevrage progressif.
Poids types aux âges types :
TP (tour de poitrine) ; HG (hauteur au garrot)
3 mois : 90 – 120 kg ;
- TP : 100 à 110 cm ;
- HG : 90 à 96 cm.
6 mois : 180 – 210 kg ;
- TP : 127 à 137 cm ;
- HG : 103 à 107 cm.
1ère IA (15 -18 mois) : 380 - 400 kg ;
TP : 167 à 175 cm ;
HG : 124 à 130 cm.
1er vêlage (24 – 27 mois) : 540 kg ;
TP : 193 cm ;
HG : 135 à 140 cm.
• Capacité corporelle +
profondeur de poitrine ;
• Bonne implantation de la
mamelle et absence de
trayons excédentaires ;
• Bonne conformation des R photo 47 - Les
pattes ; aplombs
• Absence de tares et de R photo 49 - Bonne conformation
malformations.
86
Généralisation :
Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
87
3. Formulaires standards pour la
planification et l'exécution de la
formation
3.1 Check-list pour la préparation d’une session de
formation
Check-list Formation des producteurs (FdP) Date:……/………/………
Gouvernorat:…………………………………….Zone d’intervention………………………………………………….
Période : Du ………/…………/……………………… Au: ……………/…………/………………………………………..
Actions Réalisations
Choisir la zone d’intervention
Choisir les éleveurs et établir une liste
Fixer les dates de déroulement de la formation
Prévoir et réserver le lieu de formation (s’accorder avec
l’organisme accueillant)
Louer des tables et des chaises si nécessaires
Vérifier la disponibilité d'équipements/sinon les prévoir
Réserver la pause-café + eau
Réserver le déjeuner (avec eau) pour la journée de clôture
Choisir les formateurs et déterminer l’ordre de passage par
module :
Préparatifs à - Jour 1 Fourrages :
long-terme - Jour 2 Alimentation :
- Jour 3 Hygiène et qualité du lait :
- Jour 4 Reproduction :
Inviter les éleveurs 10 jours avant la formation par écrit
Etablir un arrangement pour avoir une vache + machine à
traire pour la partie pratique en jour3 :‘’Hygiène et qualité
du lait’’
Réserver le logement pour les MT + formateurs (en cas de
besoin)
Préparer les photos (en A3) plastifiées de chaque module et
les classer dans l’ordre
- Fourrages
- Alimentation
- Hygiène et qualité du lait
- Reproduction
Préparer les outils à distribuer aux éleveurs:
- Poster rations type
Préparatifs à - Poster Hygiène de la traite
court-terme - Plan d’allaitement des veaux
- Planning rotatif
88
- Cahier d’enregistrement (fiche individuelle de la
vache + planning linéaire de suivi de reproduction)
Préparer le tissu métaplan + colle repositionnable
Prévoir la fiche individuelle + planning linéaire + plan
d’allaitement en grand format (A1)
Préparer Cartes métaplan/sticky notes
Préparer Patafix
Prévoir les attestations de participation pour les éleveurs
Prévoir les listes de présence
Prévoir les fiches de supervision (à remplir par les
formateurs maitres)
Prévoir la fiche d’évaluation pour les éleveurs (format A1)
Prévoir le scotch
Prévoir des Stylos marqueurs (Taille L)
Prévoir un appareil photo
Remplir et vérifier les listes de présence
Au cours de la Prendre des photos de différentes angles + une photo de
formation groupe
Faire l’évaluation de la formation par les éleveurs à la fin de
la session
Délivrer les attestations de participation
Vérifier et récupérer les factures
Payer les prestataires
Après la Saisir les données
formation Classer les documents
Faire le bilan de la session
Préparer le rapport de la session de formation
Nom du responsable :
Signature du responsable :
89
3.2 Modèle de liste de présence
Liste des participants
Nom de la composante : Formations Innovantes dans la chaîne de valeur du lait (FIL) ن في نظ ة أل ن جد د في
Intitulé de l’évènement :
Lieu :
92
ع م م ث ث م ث ني م أل ل جنس عدد
عن ن قم ه ف ع لب إلسم
J4 J3 J2 J1
Adresse N° de téléphone Age (ذ /أنثى) Prénom & Nom
N°
)Sexe (f/m
□ 16-35 أنثى □ f 8.
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 9.
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 10. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 11. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 12. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 13. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 14. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 15. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 16. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 17. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 18. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 19. .
□ 36-99 ذكر □ m
□ 16-35 أنثى □ f 20. .
□ 36-99 ذكر □ m
93
ع م م ث ث م ث ني م أل ل جنس عدد
عن ن قم ه ف ع لب إلسم
J4 J3 J2 J1
Adresse N° de téléphone Age )أنثى/ (ذ Prénom & Nom
N°
Sexe (f/m)
□ 16-35 □ f أنثى 21. .
□ 36-99 □ m ذكر
□ 16-35 □ f أنثى 22. .
□ 36-99 □ m ذكر
□ 16-35 □ f أنثى 23. .
□ 36-99 □ m ذكر
□ 16-35 □ f أنثى 24. .
□ 36-99 □ m ذكر
□ 16-35 □ f أنثى 25. .
□ 36-99 □ m ذكر
Nombre total Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage
de participants des jeunes femmes (16-35) des jeunes hommes (16-35) des femmes (36-99) des hommes (36-99)
% % % %
94
3.3 Modèle d’attestation de participation
السيد(ة)_____________________________:
95
3.4 Modèle de fiche d’évaluation
Fiche d’évaluation
96