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Guide de Formation Des Éléveurs - FIL

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Guide de formation des éleveurs

PROGRAMME « INNOVATIONS POUR L’AGRICULTURE ET


L’AGROALIMENTAIRE » (IAAA/GIZ)
Avant-propos

Le présent guide a été élaboré dans le cadre du projet FIL « Formations Innovantes
dans la chaine de valeur du Lait » qui constitue une composante du programme
IAAA / GIZ (Innovation pour l’Agriculture et l’Agro-Alimentaire). Le projet FIL
renforce le volet de formation et traite notamment les bonnes pratiques de
l’élevage laitier par la production de matériel de formation et la formation continue
des formateurs et des producteurs.

Ce guide est le fruit du travail collectif des formateurs maitres et de l’équipe


technique de GFA consulting group. Il a été élaboré après des discussions intenses
entre des professionnels nationaux et internationaux, connaissant le domaine
académique, le secteur commercial et la réalité des petits et moyens éleveurs en
Tunisie.

- M. Joachim Schroeder : Coordinateur du projet FIL


- M. Nejib Ajili : Expert principal du projet FIL / Expert en production animale
- Mme Yosr Bayar : Master trainer en andragogie
- M. Mohamed Romdhani : Master trainer en fourrages
- M. Adel Loueti : Master trainer en fourrages
- M. Imed Werghi : Master trainer en hygiène et qualité du lait
- M. Walid Maaoui : Master trainer en reproduction
- M. Ulrich Roth : Expert en communication / visualisation
- Mme Waâd Nasri : Experte technique junior du projet FIL.
Table des matières
0. Objectifs et rôles du guide .......................................................................................... 2
1. Approche et conseils techniques ............................................................................. 3
1.1 Intégration du cycle de l'apprentissage par l'action .................................. 3
1.2 Quelques règles et principes généraux pour conduire les
formations .................................................................................................................................... 4
1.3 Les pratiques du formateur andragogue ........................................................... 5
1.4 Quelques conseils techniques .................................................................................. 6
2. Mise en œuvre de la formation ................................................................................. 8
2.1 Structure du Cadrage et de la Prise en main dans une formation ..... 8
2.2 Exemple de session de formation interactive ................................................... 10
2.2.1 Module ″Maîtrise des systèmes fourragers et alimentaires......... 11
2.2.2 Module "Maîtrise de l’alimentation" ........................................................... 30
2.2.3 Module "Maîtrise de l'hygiène et de la qualité du lait " .................. 50
2.2.4 Module "Maîtrise de la reproduction"........................................................ 68
3. Formulaires standards pour la planification et l'exécution de la
formation ......................................................................................................................................... 88
3.1 Check-list pour la préparation d’une session de formation ................. 88
3.2 Modèle de liste de présence .................................................................................... 92
3.3 Modèle d’attestation de participation ................................................................ 95
3.4 Modèle de fiche d’évaluation .................................................................................. 96

1
0. Objectifs et rôles du guide

La finalité et l'objectif global des différentes activités de formation, des


documents techniques et du présent guide est de doter les petits et moyens
éleveurs bovins laitiers en Tunisie des connaissances et compétences
nécessaires leur permettant d'améliorer leurs systèmes de production, de
réduire les coûts et d'augmenter les revenus générés.

Ce guide est un document d'accompagnement pour les formateurs des


producteurs de lait. Il s'agit d'un soutien méthodologique pour le transfert des
bonnes pratiques de l’élevage laitier. Il sert à aider le formateur à
communiquer efficacement le contenu des différents documents techniques
relatifs fournis par le projet FIL. Ces documents résument les processus et
paramètres techniques les plus importants pour une production laitière
réussie. Méthodiquement, le guide s’appuie sur les principes de base de
l’andragogie (l'apprentissage des adultes).

Le guide est composé de 3 grandes parties. La première partie relate de


l’approche de communication adoptée pour rendre les séances de formation
plus interactives et très attractives aux éleveurs. La deuxième partie traite de
la mise en pratique de cette approche appliquée aux données techniques
relatives (i) à la planification, la production et la conservation des fourrages,
(ii) à la conduite de l’alimentation de la vache laitière, (iii) à l’hygiène et la
qualité du lait et enfin (iv) à la maitrise de la reproduction. Alors que la
troisième partie présente des modèles de fiches, attestations et check-list
standards à utiliser pour assurer une bonne organisation du cycle de formation.

2
1. Approche et conseils techniques

1.1 Intégration du cycle de l'apprentissage par l'action

Ce guide est structuré en tenant compte des étapes proposées par le cycle de
l’apprentissage par l'action (voir figure ci-dessous).

Cycle de l'apprentissage par l'action

Le guide du formateur correspondant à un module structuré en plusieurs


exercices qui traitent les sujets les plus importants à maîtriser par
l’éleveur. Ces exercices sont conçus en conformité avec le cycle de
l'apprentissage par l’action, à savoir :

1. La première section d'un exercice définie les connaissances à acquérir, les


leçons à retenir et les bonnes pratiques à appliquer par l’éleveur.

2. La deuxième section est dénommée 'Déroulement – analyse et synthèse


conjointes des aspects clés'. Elle présente les sujets, les étapes et les
méthodes (par exemple jeu de rôle) ainsi que les matériel (photos) à
utiliser.

3
Cette section reflète pratiquement les premières trois étapes du cycle de
l'apprentissage par l’action :

- étape 1 – déroulement
- étape 2 – analyse
- étape 3 – synthèse
Au cours de chaque sujet, ces trois étapes sont parcourues simultanément
plusieurs fois.

3. Après que tous les sujets ont été discutés, on passe à la prochaine étape:
- étape 4 – généralisation

4. Finalement, on arrive à :
- étape 5 – appel à l'application.

Pour de plus amples détails, il est fortement recommandé de consulter le


document de support didactique " Andragogie" qui fait partie des
documents techniques élaborés par le projet FIL.

1.2 Quelques règles et principes généraux pour conduire


les formations

• Toutes les sessions avec les éleveurs seront organisées en plénière.

• L'interactivité et le dialogue sont à la base de ces formations.

• Il est important que le formateur procède par questionnement pour dégager


les apprentissages afin de pouvoir les ancrer dans les pratiques
quotidiennes des éleveurs.

• Il est indispensable d’utiliser le jargon utilisé par les participants pour


véhiculer le contenu et les informations.

• Veiller au bon choix des mots à utiliser et respecter les habitudes


et traditions locales surtout en présence de la femme.

• Il est envisageable que l’appel à l’application à la fin d'une séquence ou d’un


exercice puisse être ouvert et fasse la liaison avec l’exercice suivant.

4
1.3 Les pratiques du formateur andragogue

Bonnes Mauvaises
Pratiques
pratiques pratiques
Poser des questions surtout fermées X
Poser des questions d’exploration X
Poser des questions d’éclaircissement de sens X
Lire les pensées des participants afin de prévoir
X
leurs réactions/degré de compréhension
Entendre le participant et lui répondre
X
précipitamment
Assurer une présence qui dénote
X
d’une réelle écoute active
Se concentrer sur la communication verbale (poids
X
des mots)
Donner un feedback constructif et argumenté X
Être dans une posture de sympathie plutôt que
X
d’empathie
En cas de conflits entre deux/des participants,
prendre bien sûr la partie de celui/ceux qui a/ont X
raison
Veillez à ce que le contenu de la formation réponde
aux 3 niveaux de savoir : savoir, savoir-faire et X
savoir être
Servir le programme préparé quelles que soit les
conditions : c’est le professionnalisme du formateur X
qui est en jeu
Utiliser des phrases courtes et simples X
Imposer des règles générales à respecter par les
X
participants et le formateur
Synchroniser avec le groupe X
Moduler le ton de sa voix X
Dire au participant « Tu n’as pas compris », s’il n’a
X
pas vraiment compris, c’est aussi simple !
Adopter une attitude de respect et de non-jugement X
Désigner un participant pour vivre une expérience
X
devant le groupe
Utiliser différents matériel et outils didactiques X
Proposer des activités pour favoriser la participation X
Utiliser les métaphores et les analogies X
Témoigner par des exemples réels X
Se déplacer, circuler, bouger, approuver par un
X
hochement de tête
Lire les sentiments des participants afin de deviner
X
leurs avis par rapport au formateur
Ne pas utiliser différentes techniques dans la même
X
formation, ça risque de déconcentrer les participants

5
Utiliser assez de jargon technique afin que les
participants croient en votre compétence et vous X
respectent en conséquence
Eviter d’interpeler les silencieux X
Adopter une posture point levée X
Critiquer positivement un participant pour un
X
meilleur développement
Faire la différence entre son rôle et son identité X
Reformuler les propos des participants en cas de
X
besoin
Poser toujours et impérativement le cadre au
X
démarrage de la formation
Dépasser le cadre temporel convenu pour la
formation en cas de besoin, ce n’est pas grave. Le X
plus important c’est finir le contenu à dispenser
Reconnaitre et valoriser les participants X
Recueillir, niveler et valider les attentes des
participants avant la formation, si possible, sinon au X
début de la formation
Utiliser fréquemment les expressions : Problème,
X
non, mais, par contre, …

1.4 Quelques conseils techniques


Besoins de matériel pour tous les sujets

• Les photos supports pour chaque séquence/exercice en taille réelle


• Stickers 'Bonne pratique' et 'Mauvaise pratique' (au moins 30 et 30)
• Tissu métaplan
• Bombe/spray de colle repositionnable (3M)
• Ruban adhésif large pour fixer le tissu métaplan
• Marqueurs

Indications pour utiliser le tissu Métaplan

De quel type de colle en spray ai-je besoin ?


L'adhésif en aérosol nécessaire à l'utilisation est disponible chez les
détaillants de bureau bien approvisionnés. Nous avons eu la meilleure
expérience avec la marque "3M Spray Mount". Il est important que
l'adhésif en spray soit amovible (non permanent) ou
repositionnable.
De quoi dois-je tenir compte lors du transport des tissus de présentation
?
Une fois le tissu pulvérisé, nous veillons à ce que le côté pulvérisé soit toujours
placé vers l'intérieur lors du pliage. L'intérieur ne doit pas entrer en contact avec
le sol, car la saleté colle comme de la charpie. Les murs plus grands sont mieux
pliés par paires.

6
Comment sont accrochés les murs de présentation (tissus métaplan)?
Dans le meilleur des cas, nous utilisons du ruban adhésif double face pour la
fixation si le support est approprié et si le ruban adhésif peut être enlevé facilement
(et seulement si celui-ci est amovible). Alternativement, nous utilisons également
du ruban crêpé large (nous recommandons TESA et en attendant, évitons le ruban
adhésif de mauvaise qualité). Pour ce faire, nous torsadons ensemble une longue
bande en rouleau. Selon la taille du mur de présentation, deux ou trois de ces
bandes peuvent être collées ensemble pour fixer le mur. Cela peut très bien durer
plusieurs jours. Quand on accroche, on commence par le côté long en haut, suivi
des deux côtés étroits et enfin du côté long en bas. Il est important que le mur
soit bien suspendu, mais qu'il ne soit pas sous tension, sinon il risque de ne pas
rester coincé pendant plusieurs jours.

Les tissus de présentation peuvent-ils être lavés ?


Nous utilisons nous-mêmes les murs depuis plusieurs années sans les avoir lavés
une seule fois. Un client a involontairement fait le test et a signalé qu'un mur a été
laissé en suspension à l'extérieur pendant la nuit. Après qu'il ait plu et que le mur
soit à nouveau sec, toutes les feuilles sont collées de façon inséparable au mur.
L'adhésif en aérosol et l'eau ne doivent donc pas s'assembler - ce qui
répond également à la question par rapport au lavage : un non clair !

7
2. Mise en œuvre de la formation

2.1 Structure du Cadrage et de la Prise en main dans une


formation

I. Se présenter, se positionner et poser le cadre spacio- temporel de


la formation
Exp : Je suis “Nom & Prénom”, je suis “fonction”, …. et je suis aussi
…. (Là il est recommandé de vous présenter suivant vos
compétences en relation avec la thématique traitée dans la
formation) et je suis heureux d’être parmi vous dans le cadre de
cette formation qui porte sur “Objet de la formation” et qui a pour
objectif de “Objectifs de la formation”.
Cette formation se tiendra ici même dans cette salle du “date de
début” au “date de fin”.

II. Dégeler les participants et créer une relation


Exp : Lancer un tour de table (présentation des participants) avec
ou sans structure, etc...

III. Collecter et niveler les attentes des participants


Il est très important de niveler les attentes des participants surtout
s’ils sont des adultes.
Pour ce faire, il y a des questions à poser pour expliquer ce que
ça veut dire
«Une attente»
Exemple de questions à
poser :
Exp1: A l’issue de cette formation, avec quoi
voulez-vous sortir ?
Exp 2: Qu’est-ce que je pourrais éventuellement vous
apporter pour que vous puissiez dire que cette formation
était bénéfique pour vous ?
Exp3: Qu’est-ce que vous voulez savoir par rapport à l’objet
de la formation?

8
Exp4: Quelles informations seront utiles pour vous?
Exp 5: Qu’est-ce que je peux vous apporter?
Exp 6: En quoi, puis-je vous aider?
Etc…
1. Commencer par La collecte des attentes des participants (sous forme de
brainstorming en les reformulant pour que ça soit orienté vers les différents
modules proposés dans la formation)
2. Présenter les modules de la formation
3. Discuter les attentes avec les participants et les valider comme attentes
possibles et légitimes de la formation.
4. Au cas où une ou plusieurs attentes se présentent mais qu’elles ne sont pas
prévues dans le programme, 3 cas sont possibles:
1er cas : Attente légitime mais pas possible d’être satisfaite lors de
cette formation. Il est très important dans ce cas de valider la
légitimité de cette attente et d’expliquer pour quelles raisons elle
ne pourra pas être satisfaite ;
2ème cas : Attente légitime et pourrait être satisfaite mais pas convenue
dans le programme : passer directement à la présentation du
programme préparé, le valider avec les participants et examiner
la possibilité de satisfaire cette attente en temps et en moyens/
techniques ;
3ème cas : Attente qui n’entre pas dans le cadre de la formation, la
reporter à une date ultérieure ou recommander un autre expert
ou organisme, etc…

5. Elaborer d’une manière participative un protocole d’accord (très simple avec


les éleveurs) à respecter par le formateur et par les participants tout au long
de la formation.
Au cas où un formateur souhaite rajouter d’autres règles, il est impératif que ces
règles soient approuvées par les participants, sinon, ne pas les considérer.

NB: il est impératif que l’introduction ci-dessus se fasse en langue et jargon


adaptés à la population présente dans la formation.

9
2.2 Exemple de session de formation interactive

Les modules et sujets sélectionnés pour la démonstration pratique des unités de


formation interactives :

• Maîtrise des systèmes fourragers et alimentaires

• Maîtrise de l’alimentation des bovins laitiers

• Maîtrise de l’hygiène et de la qualité du lait

• Maîtrise de la reproduction

10
2.2.1 Module ″Maîtrise des systèmes fourragers
et alimentaires″

Sujets traités

• Besoins journaliers et annuels en fourrages de la vache


• Familles et conduite des principales cultures fourragères
• Récolte, conservation et qualité des fourrages
• Ressources alimentaires alternatives (RA)

11
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques
par sujet

Sujet Durée Photos Métaplan Handout Autres


(min) (pour écrire
les
quantités,
prix, …)
1. Besoins 30 min 4 6 -/- Pesée d’une
journaliers et balle de foin et
annuels en d’une balle de
fourrages de la paille
vache
2. Familles et 45 min 19 2 -/- Kit de
conduite des semences
cultures fourragères+
fourragères Calibrage
semoir en
fonction des
disponibilités
3. Récolte, 45 min 21 0 -/- Jeu de rôle
conservation et +vérification
qualité des qualité foin
fourrages (foin de
conservés référence en
sachet
transparent)
4. Ressources 30 min 11 8 -/- Utilisation
alimentaires hachoir à
alternatives cactus en
fonction des
disponibilités
Total 55 16
(n’inclus pas les
photos répétées)

12
Besoins journaliers et annuels en fourrages de la
vache
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances • Les besoins journaliers en aliments et fourrages d’une VL
• Le calcul des besoins annuels du troupeau
• Les superficies à cultiver et la quantité à acheter de fourrages
• Les coûts des fourrages

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques:
• Les besoins journaliers d’une VL correspondent à : ½ balle de
foin ou 50 à 60 kg de verdure ou 30 à 35 kg d’ensilage. La
verdure devrait être toujours accompagnée d’un aliment de lest
(foin ou paille)
Compétences
• La superficie de CF nécessaire pour couvrir les besoins annuels
et capacités d’une vache est de 1 ha en sec ou ½ ha en irrigué (c’est une
moyenne variable selon les régions et les rendements).
• Utiliser le fourrage le moins coûteux et le plus bénéfique
• A défaut de superficie, prioriser la production de verdure et
acheter le foin sur le marché
• Acheter les fourrages grossiers et prévoir le stock au cours de la
saison de production quand les prix sont encore battus

Le besoin journalier d'une vache en fourrages et la superficie


nécessaire par vache

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

- Afficher la photo de la vache. Il s’agit du thème


principal de la session. Toute la session s’articule
autour de la conduite de la vache laitière
- Demander aux éleveurs s’ils connaissent le
besoin journalier minimal d’une vache en
fourrages ;
- Demander aux éleveurs, à combien de foin,
F photo 1 - Vache laitière – sujet
d’ensilage et/ou de verdure correspond ce besoin; central
- Donner aux éleveurs l’information des besoins
de la vache en fourrages (minimum de 12 kg de

13
MS/j) pour continuer à se comporter comme
ruminant.
- Expliquer la notion de MS pour les éleveurs. Il
s’agit de la partie sèche de l’aliment après extraction
de l'eau (par séchage à l’étuve).
- Avancer aux éleveurs quelques chiffres de
références par rapport à la teneur en MS des
F photo 2 - Balle de foin
différents fourrages (10 Kg de foin correspondent à
environ 8,5 kg de MS ; 10 Kg de verdure
correspondent à environ 1,5 kg de MS ; 10 Kg
d’ensilage correspondent à environ 3 à 3,5 kg de
MS).
- Expliquer aux éleveurs que les détails par rapport
à ce besoin minimum de MS/j seront expliqués dans
le module « alimentation » au cours de la deuxième F photo 3 - Ensilage de mais
journée.
- Demander si quelqu’un utilise de l’ensilage pour
l’alimentation de son troupeau. Si c’est le cas, cet
éleveur peut en parler aux autres sinon le formateur
le présente.
- Faire la pesée de la balle de foin et de la balle de
paille (Par les participants)
F photo 4 - Verdure
- Demander aux éleveurs d’estimer le besoin
journalier en matière brute de foin ou d’ensilage ou
de verdure pour avoir les 12 kg MS/vache/j;
- Déterminer le besoin journalier en fourrages d’une
vache (exposer des photos en support)

½ balle de foin/j
30-35 kg d’ensilage/j
50-60 kg de verdure/j associés à une quantité
d’aliments de lest.

Déterminer le besoin annuel d’une vache (par


multiplication) :
-180 balles de foin
-12 t d’ensilage
-22 t de verdure +45 balles de foin
(Afficher les chiffres des quantités sur métaplan sur
chaque photo correspondante)
- En déduire la superficie nécessaire par vache selon
les rendements de la région (En moyenne 1 ha en
sec et 0,5 ha en irrigué).

14
- Expliquer aux éleveurs et insister sur le fait que
ces quantités devraient être calculées pour chaque
aliment s’il est distribué seul.
- Expliquer aux éleveurs que si on dispose de
verdure et/ou de l’ensilage dans la ration, le besoin
en foin sera réduit. Il peut être réduit au 1/3 environ
soit 60 balles de foin/vache/an si la verdure est
disponible toute l’année.
- Demander aux éleveurs si la vache aura besoin
d’autres aliments à part le foin et demander les
raisons ;
- Préciser le coût de chaque aliment/Kg (foin,
ensilage, verdure) ;
- Amener les éleveurs à conclure que la prévision
des quantités et l’achat d’un stock de foin pendant la
saison de production reviendra plus rentable.
- Amener les éleveurs à prioriser les cultures à
conduire en fonction de la disponibilité d’autres
ressources fourragères sur le marché (foin,
ensilage,…)

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les participants :


Alors qu’est-ce que nous avons appris ensemble ? Les
participants assistés par le formateur récitent que :
- La vache a besoin d’une quantité suffisante de
fourrages qui correspond à :
½ balle de foin/j ou aussi 50 à 60 Kg/j de verdure
(tout en prévoyant un minimum de foin/paille) ou
aussi 30 à 35 Kg/j d’ensilage.
- Les fourrages verts sont les moins coûteux. En
fonction de la disponibilité de l’eau (irrigation ou
pluviométrie), prévoir une production de verdure.
- En cas de possibilité de conduire seulement des
cultures d’hiver, essayer de produire de l’ensilage Exemple d’affichage de
(association formelle ou informelle des l’exercice
producteurs pour prévoir les équipements et
organiser les chantiers d’ensilage).
- Acheter le stock de foin pendant la saison de
production.

Appel à l’application :
Demander aux éleveurs ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

15
Familles et conduite des principales cultures
fourragères

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances • La différence entre légumineuses et graminées (espèces et
valeurs nutritives).
• La nécessité de cultiver les deux familles (légumineuses ;
graminées) pour la rotation des cultures.
• La nécessité du mélange légumineuse-graminée pour répondre
aux besoins de la vache en énergie et protéines.
• Les bonnes pratiques de conduite des principales cultures
fourragères de la région.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques :
• Les graminées sont riches en énergie.
• Les légumineuses enrichissent le sol en azote et sont une
source plus riche en protéines.
Compétences • Effectuer un bon choix entre graminées et légumineuses
et Capacités adaptées à la région.
• Les bonnes techniques de conduite des cultures :
– Régler le semoir et respecter la dose de semis
– Semer à une date appropriée et bien choisir les
variétés
– Irriguer juste après le semis (cas de disponibilité de
l’eau d’irrigation)
– Effectuer un roulage avant et après le semis pour les
semences de petit calibre et seulement après semis
pour les autres semences de taille plus grande
– Fractionner la fertilisation

Les graminées et les légumineuses : Principales familles des


fourrages

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

- Demander aux éleveurs de


citer les différentes cultures
fourragères (CF) qu’ils cultivent
(brainstorming) et exposer les
CF de la région (les assister par
des photos des CF en support) ; F Photo 5 - Orge F Photo 6 - Ray-grass

16
GRAMINEES: Orge, Ray-grass,
Triticale, Sorgho, Maïs,
Avoine,…

LEGUMINEUSES: Luzerne, Sulla,


F Photo 9 – Maïs
Bersim,… F Photo 7 - Triticale

- Indiquer que l’énergie est


fournie essentiellement par les
graminées (fruits en épis) et
que les protéines sont fournies
par les légumineuses (plantes à
fleurs et généralement fruits en F Photo 8 - Sorgho

gousses) (formateur) ;
F Photo 10 - Avoine

- Rappeler les éleveurs que la


vache a besoin d’énergie et de
protéines et leur demander de
proposer comment les avoir ;
- Demander aux éleveurs de
proposer des proportions pour
cultiver des graminées et des F Photo11 – Luzerne F Photo 13 - Sulla
légumineuses ;

- Leurs expliquer la différence


de valeur nutritive et rendement
entre les deux familles ;

F Photo 12 - Bersim
- Conclure qu’il faut cultiver les
deux et donner les proportions
approximatives (généralement,
environ 2/3 de graminées + 1/3
de légumineuses) ;
Afficher ces proportions sur
métaplan sur les photos
(exemple 2/3 sur l’avoine et 1/3
sur la photo du bersim)

2/3 1/3
- Citer des exemples de
combinaisons de CF issues des
deux familles :
• Avoine + Bersim
• Sorgho + Luzerne

17
Généralisation

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent :
• Les graminées sont une source riche d’énergie
• Les légumineuses enrichissent le sol en azote
(N). Elles constituent une source de protéines.
• Effectuer un bon choix entre graminées (2/3) et
légumineuses (1/3), adaptées à la région, à
cultiver
Au cours de cette généralisation, le formateur
utilise les post-it (Bravo vs Sens interdit ou aussi Exemple d’affichage de
'happy cow’ / 'mad cow') pour les coller l’exercice
respectivement sur les photos des bonnes
pratiques et des mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer l’approvisionnement en
fourrages ?

18
Les bonnes pratiques de conduite culturale des fourrages

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

- Demander aux éleveurs


comment produire des CF de
bonne qualité tout en ayant de
bons rendements (étapes de la
conduite culturale :
brainstorming) ; F Photo 14 – Epandage F Photo 19 – Irrigation
de fumier
Préparation du sol et semis -
exposer des photos de chaque
étape.
• Fumure de fond
• Labour + 2 à 3
recroisements (en moyenne) F Photo 20 - Importance de la
F Photo 15 – Labour
• Traitement des adventices profondeur de semis
• Réglage du semoir + semis
(dose + date + choix de
variété + qualité des
semences)
• Roulage 25

• Irrigation F Photo 16 - Engrais /


Fertilisant F Photo 21 - Bonne
• Fertilisation germination (profondeur de
semis respectée)
- Dégager les bonnes
pratiques de conduite des
cultures à chaque étape ;

- Insister sur le gain


F Photo 17 - Réglage du
économique lorsqu’on respecte semoir F Photo 22 - Mauvaise
les techniques de production ; germination (Profondeur de
- Insister sur l’importance de semis non respectée)

respecter la profondeur de
semis (Photos 19, 20 et 21) ;

- Montrer les photos de 2


champs : avec une mauvaise et F Photo 18 - Roulage
bonne germination et demander F Photo 23 - Fractionner les
aux éleveurs d’identifier les apports d’engrais
causes selon leur expérience ;
Expliquer l’effet de l’irrégularité
de la profondeur du semis sur
l’homogénéité de la levée .

19
Généralisation

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent:
– Régler le semoir et respecter la dose de
semis
– Semer à une date appropriée
– Irriguer juste après le semis (selon
disponibilité)
– Effectuer un roulage avant et après le semis
pour les semences de petit calibre
(essentiellement les légumineuses) et après
semis pour les semences de taille plus grande.
– Irriguer pendant la phase d’installation
– Fractionner la fertilisation
Exemple d’affichage de
Au cours de cette généralisation, le formateur
l’exercice
utilise les post-it ('happy cow’ / 'mad cow')
pour les coller respectivement sur les photos
des bonnes et des mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer une bonne conduite culturale ?

20
Récolte, conservation et qualité des fourrages

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les techniques de fanage et d’ensilage (différences ; avantages
et inconvénients)
• Le stade de récolte des fourrages destinés à la conservation
• Les facteurs clés pour produire et conserver un foin et un
ensilage de bonne qualité

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques:
Fanage et foin
• La coupe des graminées se fait au stade épiaison (maximum
stade laiteux pâteux) et celui des légumineuses se fait au stade
bourgeonnement ;
• Toujours vérifier la météo afin de fixer une date de fauchage
(beau temps) ;
Compétences • La hauteur de coupe devrait être de 6 à 7 cm afin de
et Capacités permettre la circulation de l’air libre sous les balles de foin ;
• Mise en balles du foin tôt le matin pour les légumineuses et
après la levée de la rosée pour les graminées ;
• Lors du stockage du foin, il faut isoler la 1ère couche du sol,
s’éloigner un peu du mur, s’assurer d’une bonne aération,
traiter contre les ravageurs…
• Eviter l’utilisation des foins lignifiés, pauvres en feuilles, de
couleur brun foncé ou blanchie, d’odeur désagréable et qui
présentent beaucoup de poussières.
Ensilage
• La coupe des graminées se fait au stade épiaison (maximum
stade laiteux pâteux) et celui des légumineuses se fait au stade
bourgeonnement ;
• Toujours vérifier la météo afin de fixer une date de coupe et
organiser le chantier ;
• La longueur des brins doit être inférieure à 5 cm
• La fermeture du silo doit se faire dans les 48 heures
• Eviter l’utilisation des ensilages de couleur étrange (noire,
noire tachetée de blanc), d’odeur désagréable et de structure
molle.

21
Le fanage

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

Commencer par faire la liaison


avec le sujet précédent (après
avoir saisi comment produire les
fourrages, il faut savoir comment
les récolter et les conserver) ;
- Commencer l’exercice par un F Photo 24 - Fauchage de
graminées
jeu de rôle : un éleveur qui
F Photo 28 - Respecter la
maîtrise la production de hauteur de coupe (6 à 7 cm)
fourrages vs. un autre qui ne le
fait pas
→A partir du jeu de rôle,
dégager les bonnes et les
F Photo 25 - Graminée au
mauvaises pratiques de récolte stade épiaison
de conservation et de stockage
F Photo 29 - Andainage
(exposer des photos)
(légumineuses tôt le matin,
➔ Le fauchage des graminées se graminées au milieu de la
fait au stade épiaison journée)
(maximum stade laiteux
pâteux) et celui des F Photo 26 - Légumineuses
légumineuses se fait au stade au stade bourgeonnement
bourgeonnement ;
➔ Toujours vérifier la météo afin
de fixer une date de fauchage
(beau temps) ; 46

F Photo 30 - Mise en balles


➔ La hauteur de coupe devrait
F Photo 27 - Vérifier la
être de 6 à 7 cm afin de météo
permettre la circulation de
l’air libre sous les balles de
foin ;
➔ Ramasser le foin tôt le matin
pour les légumineuses et au
milieu de la journée après la
levée de la rosée pour les
graminées ;
- Insister sur les pertes de
conservation (stockage dans un
hangar vs. stockage à l’air libre)
et sur le gain économique en
appliquant les bonnes F Photo 31 - Pierres pour
isoler les balles de foin du
pratiques (exposer des photos) ; sol F Photo 32 - Palettes pour
- Identifier les bonnes et isoler le foin du sol
mauvaises pratiques

22
➔ Lors du stockage du foin, il
faut isoler la 1ère couche du
sol, s’éloigner un peu du mur,
s’assurer d’une bonne
aération, traiter contre les
ravageurs F Photo 33 - Stockage sous F Photo 34 - Protection par
abris couche de plastique

- Demander aux éleveurs quels


sont les critères pour évaluer un
bon foin et un bon ensilage
(couleur, odeur, compositions…)
F Photo 35 - Traiter contre
➔ Les critères d’un bon foin les ravageurs
F Photo 36 - Bonne
sont : couleur verte foncée, composition de foin de
odeur agréable, structure graminée
souple, riche en feuilles et
dépourvu des poussières…
Eviter l’utilisation des foins
lignifiés, pauvres en feuilles de
couleur brun foncé ou blanchi, F Photo 38 - Manque de
d’odeur désagréable et qui F Photo 37 - Bonne feuille
composition de foin de
présente beaucoup de poussières légumineuse

F Photo 39 - Foin moisi

Généralisation

Généraliser les apprentissages avec les participants :


Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
les participants assistés par le formateur récitent les
bonnes pratiques pour :
i) La production et conservation du foin
par rapport à :
• La coupe
• La période (Vérifier la météo)
• La hauteur de coupe
• Le ramassage et,
• Le stockage et conservation
Ainsi que par rapport aux critères d’évaluation de la
qualité du foin

23
La conservation en ensilage

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

-Essayer de dégager les bonnes pratiques de


récolte, d’organisation des chantiers et de
stockage en silos.

➔ La coupe des graminées se fait au stade


épiaison (maximum stade laiteux pâteux)
52

F Photo 40 - Coupe de graminées pour


et celui des légumineuses se fait au stade l'ensilage
bourgeonnement ;
➔ Vérifier la disponibilité d’ensileuse et de
matériel de transport (louer ou s’associer
avec les voisins)
➔ Toujours vérifier la météo afin de fixer une
date de coupe et organiser le chantier ; 53

➔ La longueur des brins doit être inférieure à F Photo 41 - Compacter l'ensilage


5 cm

La fermeture du silo doit se faire dans 48


heures maximum

F Photo 42 - Couverture et fermeture du


- Dégager les caractéristiques d’un bon et d’un silo

mauvais ensilage :
➔ Les critères d’un bon ensilage sont :
couleur jaune à jaune verte, odeur
agréable légèrement acide et aromatique,
structure qui permet de
connaitre/distinguer des fractions de tiges F Photo 43 - Ensilage de bonne qualité
et de feuilles…
Eviter l’utilisation des ensilages de couleur
étrangère (noire, noire tachetée du blanc)
d’odeur désagréable et de structure molle

F Photo 44 - Ensilage de mauvaise qualité

24
Généralisation

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent les bonnes pratiques pour :
La production d’ensilage par rapport à :
• La coupe
• La période (vérifier la météo)
• La longueur des brins doit être inférieure à 5
cm
• La fermeture du silo doit se faire dans 48
heures
• Les critères de qualité d’un ensilage : éviter
l’utilisation des ensilages de couleur étrangère Exemple d’affichage pour tout
(noire, noire tachetée du blanc) d’odeur l’exercice
désagréable et de structure molle

Au cours de cette généralisation le formateur


utilise les post-it ('happy cow' / 'mad cow') pour
les coller respectivement sur les photos des bonnes
et mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement pour assurer la bonne conservation des
fourrages ?

25
Ressources alimentaires alternatives (RA)
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les sous-produits de la région et comment les exploiter.
• Les valeurs alimentaires des différents produits et les coûts
respectifs en comparaison avec les cultures produites sur la
ferme
• Les techniques de conservation des différents produits
(ensilage, conservation sèche)

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques:
• Chercher les sous-produits et les ressources alimentaires
alternatives disponibles dans la région :
– Pulpes de tomate
– Pulpes de betterave
– Raquettes de cactus
– Figues de barbarie
– Rebuts de dattes
• Grâce aux valeurs alimentaires considérables et aux coûts
Compétences raisonnables, l’introduction des ressources alternatives peut
et capacités permettre de minimiser les charges d’alimentation.
• Il faut introduire et distribuer les ressources alternatives avec
des précautions: progressivement avec les quantités
recommandées. Il faut observer comment les animaux
acceptent et digèrent les ressources alternatives distribuées.
• La conservation des sous-produits et ressources alimentaires
alternatives est possible :
– Par voie humide : dans des sacs ou silos
hermétiquement fermés (le cas des pulpes de tomate
et de betterave)
– Par voie sèche : dans des locaux aérés (le cas des
fruits de cactus et les rebuts de dattes après séchage).

26
Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

Les principaux sous-produits agro-industriels et ressources


alimentaires alternatives dans la région

- Demander aux éleveurs s’ils


connaissent ou utilisent d’autres
ressources alimentaires à part le
concentré, foin, verdure et
ensilage ;
F Photo 45 - Pulpes de 68

tomate F Photo 48 - Rebuts de


- Afficher les photos de chaque dattes
ressource alternative proposée par
les éleveurs et qui est disponible
dans leur région.

F Photo 46 - Ensilage de
- Expliquer l’importance des sous-
pulpes de betterave
produits et des ressources
alimentaires alternatives (selon la F Photo 49 - Hachage
région): des raquettes de cactus

• Pulpes de tomate
• Pulpes de betterave
• Raquettes de cactus
F Photo 47 - Figues de
• Figues de Barbarie Barbarie
• Rebuts de dattes F Photo 50 - Ensilage de
pulpes de tomates

V Les valeurs alimentaires et l’utilisation des sous-produits


agro-industriels et des ressources alimentaires alternatives

- Demander aux éleveurs s’ils ont


une idée sur les valeurs
70 millimes
alimentaires des SP/RA ;
- Donner des valeurs
1
= 1
Prix d’achat d’un kg de
approximatives en comparants pulpes de tomates
avec les valeurs alimentaires des
fourrages courants (bersim, F Photo 51 - Comparaison de la
valeur alimentaire des rebuts
orge) ; de dattes avec l’orge
➔ Grâce aux valeurs alimentaires
considérables et aux coûts
raisonnables, l’introduction des De 5 à 10 Kg / jour
SP/RA permet de minimiser les
charges d’alimentation. Quantité de pulpes de
Betterave à distribuer par jour

27
➔ Introduire les SP/RA dans la
ration des vaches avec des
précautions (introduire De 15 à 20 Kg / jour 25 millimes
progressivement avec les Quantité de pulpes de tomates Coût de production d’un
quantités recommandées) à distribuer par jour kg de raquettes de
- Demander aux éleveurs s’ils cactus

connaissent les quantités à


distribuer par vache et par jour ;
- Fournir les quantités et les 270 millimes
De 20 à 40 Kg / jour
limites d’utilisation ; Prix d’achat d’un kg de
Quantité de raquettes de rebuts de dattes
cactus à distribuer par jour
- Insister sur l’importance
économique des SP/RA dans
l’alimentation des vaches : 40 millimes
comparer les prix de production
Coût de production
d’un litre de lait chez deux d’un kg de fruits de
éleveurs en hors sol (l’un a cactus
introduit les pulpes de tomate et
les raquettes de cactus dans la
ration et l’autre utilise uniquement Entre 10 et 30 %
le foin et le concentré). dans le concentré
Taux d’incorporation
des rebuts de dattes
dans le concentré

La conservation des sous-produits agro-industriels et des


ressources alternatives

- Expliquer les techniques de


conservation des SP/RA (par voie
humide et par voie sèche)

➔ La conservation des SP/RA est


F Photo 52 - Pulpes de
possible : tomate ensilés en sac de F Photo 54 - Préparation
* Par voie humide : dans des plastique de silo taupinière
d'ensilage de pulpes de
sacs ou silos hermétiquement
tomates
fermés (le cas des pulpes de
tomate et de betterave)
*Par voie sèche : dans des
locaux aérés (le cas des
fruits de cactus et les rebuts
de dattes après séchage). F Photo 53 - Ensilage de
* Les pulpes de betterave pulpes de tomates
F Photo 55 - Ensilage de
sont séchées au niveau de pulpes de betteraves
l’usine et se vendent dans
des sacs de 50 Kg.

28
Généralisation

Récapituler les différentes parties


traitées et demander aux éleveurs de
citer les bonnes pratiques qu’ils ont
appris.

Exemple d’affichage de l’exercice

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont utiliser comme ressources alternatives, dans quelles
conditions et comment ?

29
2.2.2 Module "Maîtrise de l’alimentation"

Sujets traités

• Particularités digestives de la vache laitière et conduite alimentaire


adaptée
• Les phases de production, les besoins des vaches et la conduite
alimentaire par phase
• Les rations types
• Relation alimentation-santé

30
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques par sujet

Sujet/Exercice Durée Photos Handout Autres


(min)

1. Particularités 45 min 14 -/- Pesée des


digestives de la aliments
vache laitière et concentrés,
conduite Démonstration
alimentaire utilisation
adaptée abreuvoir
automatique.
2. Les phases de 45 min 9 Fiche individuelle -/-
production, les de vache
besoins des
vaches et la
conduite
alimentaire par
phase
3. Les rations 45 min 8 Poster de rations -/-
types types

4. Relation 45 min 20 -/-


alimentation-
santé

Total 180 38 2 produits


(n’inclus pas les min
photos répétées)

31
Particularités digestives de la vache laitière et
conduite alimentaire adaptée
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les particularités digestives de la vache
• Le fonctionnement de la digestion chez la vache d’une manière
grossière

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


Compétences
bonnes pratiques:
et Capacités
• Les éleveurs offrent suffisamment de MS à partir des fourrages;
• Les éleveurs distribuent de l’eau à volonté
• Éviter les changements brusques des rations
• Distribuer des quantités raisonnables de concentré

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects clés'

Vache ruminant-vache polygastrique

- Commencer par faire le lien avec le module


des fourrages : « Alors on a vu ensemble
que nous devons tenir compte des besoins
en fourrages des vaches pour la planification
des cultures. Alors quels sont les fourrages
Al photo 1 - Les vaches consomment de
que vous utilisez ? (ici à titre de rappel) l’herbe
On peut demander aussi aux éleveurs de
faire le rappel par rapport à ce qu’ils ont
retenu concernant les types de fourrages et
les quantités à prévoir par vache et par jour
Quelles sont les quantités qu’on doit Al photo 2 - Des vaches consomment du foin
distribuer ?
Quelles sont les types de fourrages et les
proportions à prévoir dans les rations ?
Afficher les photos des fourrages (foin,
verdure, ensilage) et les quantités à offrir Al photo 3 - Ensilage
aux vaches de chaque aliment (afficher sur
cartes métaplan).

Demander aux éleveurs, selon leur


expérience, est-ce que la vache peut Al photo 4 - Vache entrain de ruminer
consommer des aliments concentrés sans
limite ?

32
Demander aux éleveurs que fait la vache
pendant le repos ?
Afficher photo d’une vache entrain de
ruminer
Demander aux éleveurs s’ils ont observé
auparavant des estomacs de vache ? (sinon Al photo 5 - Les estomacs de la vache
simuler avec celle des moutons)
-Expliquer aux éleveurs la composition de
l’estomac de vache (4 parties) et afficher
photos 5 et 6.
Expliquer aux éleveurs l’importance du Al photo 6 - Les 4 estomacs de la vache
rumen, l’armée de bactéries bénéfiques qui (réels)

assurent la digestion des aliments dans le


rumen.

Amener les éleveurs à dégager l’importance Al photo 7 - Graminée (Avoine)


d’assurer le développement de cette
population de microorganismes (plus de
fourrages grossiers, pH stable donc plus de
salivation à travers une ration équilibrée,
riche en aliments grossiers et des quantités
limitées d’aliments concentrés). Al photo 8 - Légumineuse (Bersim)

Ici il faut afficher les photos ou revenir sur la


composition des fourrages (graminées et
légumineuses). Il faut aussi identifier les
limites d’utilisation des aliments concentrés Al photo 9 - Aliment concentré

dans la ration soit un maximum de 3 Kg par


repas et de 12 Kg par jour (afficher ces
valeurs sur des cartes métaplans et les
coller sur la photo 9 de l’aliment concentré).
-Faire le pesage de concentré selon les
récipients de référence utilisés par les
Al photo 10 - Importance de l'eau
éleveurs.
Insister sur l’importance de distribuer une
ration équilibrée pour assurer le bon
développement de la population du rumen.
- Demander aux éleveurs s’ils connaissent le
Al photo 11 - besoin en eau pour produire 1
besoin en eau de la vache pour produire 1 L L de lait
de lait. Fixer l’idée sur 3 à 5 L.
- Insister sur l’importance de l’eau pour la
survie, pour former la suspension au niveau
du rumen, pour la production et pour que la
vache mange des quantités plus grandes
(afficher photos 10 et 11).
Al photo 12 - Bouse score 1
-Montrer et expliquer le modèle démonstratif
d’abreuvoir automatique.

33
Pour cette partie, partir des photos de bouse
pour les deux cas extrêmes (score1 et score
5). Procéder par questionnement pour
dégager des éleveurs quel serait le meilleur
format de bouse qui reflète une bonne
composition de la ration et une bonne
teneur en fourrages. Expliquer chacune des
situations et afficher le format idéal à la
suite de cette discussion. Al photo 13 - Bouse score 5

Passer aussi l’information aux producteurs


par rapport au nombre de mastication (50 à
60 fois par bol alimentaire en cas de ration Al photo 14 - Bouse idéale (Score 3)

bien adaptée en teneur en fibres).

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les participants :


Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur récitent :
La vache est un ruminant, elle doit consommer
essentiellement des fourrages.
La vache doit avoir un accès libre à l’eau.
La vache ne doit pas consommer de grandes quantités
d’aliments concentrés en une seule fois. On distribue
au maximum 3 kg par repas et 12 Kg par jour.
La vache rumine en position couchée donc il faut
prévoir une bonne étable assurant le confort et Exemple d’affichage de
l’hygiène. l’exercice
Toujours assurer un changement de régime progressif
pour garder une bonne activité de la population
microbienne du rumen.
Au cours de cette généralisation, le formateur utilise
les post-it ('happy cow’ / 'mad cow') pour les coller
respectivement sur les photos des bonnes et
mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?

34
Les phases de production, les besoins des vaches
et la conduite alimentaire par phase
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les différents besoins des vaches
• Les phases de production des vaches laitières
• La conduite alimentaire en fonction des besoins et des phases de
production

Compétences Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


et capacités bonnes pratiques:
• Les éleveurs assurent une alimentation adaptée aux besoins de
la vache en fonction de la phase de production
• Les éleveurs appliquent les bonnes pratiques spécifiques à
chaque phase

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Les besoins de la vache


- Commencer par faire le lien avec l’exercice
précédent : « Alors on a vu ensemble que la
vache est un ruminant polygastrique et que la
conduite alimentaire doit en tenir compte. Mais à
votre avis est-ce que la vache produit toujours,
incessamment la même quantité sans interruption
et sans changement ?
- Demander aux éleveurs comment ils sont Outil à utiliser : Fiche individuelle
entrain de nourrir leurs vaches dans la pratique. d’enregistrement

Est-ce qu’ils distribuent des quantités différentes


ou c’est la même ration ? Procéder par
questionnement pour amener les éleveurs à
identifier les différents besoins de la vache
(besoins d’entretien, de croissance, de production
et de gestation)
Al photo 15 - Vache qui vient de
Les amener à conclure que si les besoins diffèrent vêler
alors la conduite alimentaire devrait être
différente.
Mais comment peut-on bien suivre l’évolution des
phases de production ? Quelles sont ces phases ?
Ici on doit amener les éleveurs à l’importance de Al photo 16 - Vache en début de
lactation
tenir un cahier d’enregistrement.

35
Exercice de simulation de remplir une fiche
individuelle d’enregistrement (Photo 16)
Par brainstorming, identifier ensemble avec les
éleveurs les différentes phases de production :
Phase1 : Début de lactation
Durée : 1 à 1,5 mois
Production : 15 à 35 litres Al photo 17 - Vache en pleine
lactation
Phase 2 : Pleine lactation
Durée : 4-5 mois
Production : 20 à 30 litres
Phase3 : Fin de lactation
Durée : 3-4 mois
Al photo 18 - Vache en fin de
Production : 10 à 20 litres lactation
Phase 4 : Tarissement
Durée : 1,5 à 2 mois
Production : 0 litres
Une fois les phases ont été identifiées, on passe à Al photo 19 - Vache tarie
déterminer les caractéristiques de chaque phase
et la conduite alimentaire adaptée.
Pour la phase 1 :
1-1,5 Mois
La vache est encore traumatisée, la capacité
d’ingestion est limitée et le niveau de production 15 à 35 L
augmente rapidement : 1- Durée et production de phase
de début de lactation
- Il ne faut pas augmenter la pression par un
changement de ration. La vache devrait 4 à 5 mois
recevoir la ration de début de lactation 2 à 20 à 30 L
3 semaines avant le vêlage. 2- Durée et production de la
- On distribue les meilleurs fourrages phase pleine lactation
- Juste après le vêlage (les 4 premiers 3 à 4 Mois
jours), on doit garder la même quantité de
concentré et n’effectuer aucun changement 10 à 20 L
3- Durée et production de la
de régime phase de fin de lactation
- A partir du 5ème jour, on estime la quantité
au pic selon la formule pratique suivante : 2 Mois
PMax = P5j + X 0L
X = 5 L si P5j ≤15 L, 4- Durée et production de la
phase de tarissement
X = 6 L si 15< P5j ≤20 L ,
X =7 L si P5j > 20 L.
On peut aussi se baser sur l’historique de
production de la vache. On augmente la
quantité de concentré à raison de 1 Kg
chaque 2 jours et ce pour 3 fois c’est à dire
au 8ème jour on peut atteindre les 9 Kg.
Ensuite, on augmente à raison de 0,5 Kg
chaque 2 jours pour 5 fois, maximum, pour
atteindre les 12 Kg au maximum vers 21-
22 jours de lactation. Ou aussi une

36
moyenne de 200g/VL/j à partir du 5ème jour
jusqu’à atteindre les 12 Kg/ j au maximum
tout en tenant compte du niveau de
production permis par la ration et son
adéquation avec le potentiel de la vache.
- Au cours de cette phase, la vache ne doit Al photo 20 - NEC de 2
pas perdre plus d’un point en (Note d’état
corporel) NEC et ne pas descendre sous
une NEC de 2,5. Pour une note d’état
corporel de 2, il y aura des problèmes de
fertilité et de production (Afficher photo
20).
Pendant cette première phase, on nourrit la vache
selon son potentiel et non pas selon sa production Al photo 21 - Abreuvement à volonté
réelle. Il s’agit de la quantité maximale qu’elle
pourrait atteindre.
Les bonnes pratiques générales sont toujours
gardées en vue et rappelées aux éleveurs :
- Eau disponible, à volonté et de bonne
qualité Al photo 22 - Ordre de distribution
- Ration équilibrée des aliments
- Toujours servir une quantité conséquente
de fourrages grossiers lors de la
distribution de ration très riche en verdure
(MS< 20 %)
- Quantité et fréquence de distribution des
concentrés (Max 3 Kg/repas et 12 Kg/jour).
Ici il faut réafficher la photo 9.
- Distribuer les concentrés après des
fourrages grossiers (foin ou paille) et éviter
de les distribuer juste avant ou après des
fourrages verts (MS< 20 %)
- Eviter de mouiller les concentrés à l’eau et Al photo 23 - Etable adaptée (Propre
les donner secs avec bonne litière de sable)

- Assurer une bonne hygiène de l’étable et


des mangeoires
- Abriter les vaches dans une étable
conforme

Phase 2 + Phase 3 :
L’objectif au cours de ces phases est d’assurer
une bonne persistance de la production et un bon
état de la vache.
On nourrit la vache selon la quantité qu’elle
produit.
Amener les éleveurs à être conscients qu’on
enregistrant la quantité produite on peut ajuster
la ration distribuée ce qui permet d’éviter
d’éventuels gaspillages. Pour toute chute de 2

37
litres, on diminue la quantité de concentré d’un
Kg.
Insister que l’enregistrement corresponde à la
quantité d’une journée par mois (traite du matin
et du soir).
A défaut de fourrages de bonne qualité, on peut
aussi se permettre de distribuer des fourrages de
qualité inférieure à ce que nous avons distribué
en phase 1.
Continuez à appliquer les règles générales de
conduite alimentaire et surtout insister sur la
transition progressive lors des changements de
régimes.
A la fin de la phase 3 et en fonction de
l’avancement de la gestation, il faut abaisser la
quantité d’aliments concentrés et la qualité des
fourrages distribués pour assurer un tarissement
progressif et dans les délais.
L’objectif est d’avoir une vache à NEC de 3 à la fin
de la phase 3.
Pour la phase 4: Tarissement
- Assurer le confort de la vache
- Distribuer un bon fourrage + 2 Kg de
concentrés
- Ou aussi un fourrage de qualité moyenne +
3 à 4 Kg de concentrés
- Assurer les bonnes pratiques générales
- Ne pas engraisser la vache (Maximum de
NEC de 3,5)
- Assurer une préparation au prochain vêlage
2 à 3 semaines avant la date prévue.

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent :
La vache a différents besoins
La vache passe par quatre principales phases de
production
Les bonnes pratiques de conduite alimentaire
générales et spécifiques à chaque phase

38
Au cours de cette généralisation le formateur
utilise les post-it ('happy cow’ / 'mad cow') pour
les coller respectivement sur les photos des
bonnes et mauvaises pratiques.

Exemple d’affichage de l’exercice

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages. Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport à:
• La gestion des différentes phases de production
• Aux conditions et aux procédures de conduite alimentaire
• L’enregistrement des données de production

39
Les rations types
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances
• Quelques rations types pour vaches laitières

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques:
• Les éleveurs sont capables de choisir la ration adaptée à leurs
Compétences conditions et celles de leurs vaches
et capacités • Les éleveurs distribuent des rations suffisamment riches en
fourrages
• Les éleveurs distribuent des quantités raisonnables d’aliments
concentrés

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Rations types
Procéder par questionnement,
recueillir auprès de quelques
éleveurs quelques types de ration
qu’ils sont entrain d’utiliser.
(Utiliser les photos d’aliments
qu’ils utilisent)
Analyser ces rations par rapport à
la quantité de MS à partir des Al photo 24 - Bouse contenant des grains
fourrages (10 Kg de foin
correspondent à 8,5 Kg de MS ;
10 Kg de verdure correspondent à
1,5 Kg de MS et 10 Kg d’ensilage
correspondent à 3 à 3,5 Kg de
Photo 22 (repise) : Ordre de distribution des
MS). aliments
Analyser les rations par rapport à
l’ordre de distribution des aliments
(essayer d’avoir les concentrés
entre deux aliments grossiers, et
éviter de les avoir après les Photo 7 (reprise): Graminée (Avoine)
fourrages verts). Réafficher la
photo 21
Analyser les rations par rapport à
la variation entre source d’énergie
et source d’azote (protéines).
Photo 8 (reprise): Légumineuse (Bersim)
Réafficher les photos de

40
graminées et de légumineuses
(Photos 7 et 8)
Analyser les rations par rapport à
la quantité d’aliments concentrés
par repas. Ici demander aux
éleveurs s’ils ont remarqué des
diarrhées ou des bouses assez
Photo 9 (reprise): Aliments concentrés
liquides, s’ils ont observé des
grains ou des parties de grains
indigestes dans les bouses, …). Ici
réafficher la photo 9 et
reprendre la photo de diarrhée
et exposer photo (24) de
bouse contenant des particules
de concentrés.
Après cette analyse, présenter aux
éleveurs quelques rations types
(Afficher les photos 25,26 et Al photo 25 - Ration basé sur le foin et permettant 30 L de
lait
27)pour différents niveaux de
production et leur demander de
proposer pendant quelle phase de
production on devrait les
distribuer

Exercice pratique : Afficher le


poster des rations types et
l’expliquer aux producteurs.
Al photo 26 - Ration pour 35 litres
Distribuer les posters aux éleveurs
et demander à des bénévoles de
choisir parmi les rations celles qui
sont adaptées à leur région et
quelles quantités distribuer selon
les différents niveaux de
production. L’objectif est que les
éleveurs soient capables
d’identifier des rations et de savoir
les utiliser. Al photo 27 - Ration pour 20 litres

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent :

41
On distribue une quantité suffisante de MS à
partir des fourrages (12-13 Kg).
On varie les sources de fourrages pour
tendre vers l’équilibre.
Le concentré est un complément et non pas
un élément primordial. On distribue des
quantités raisonnables (Max 12 Kg/jour) sur
plusieurs portions ou repas (Max 3
Kg/repas).
On commence toujours par distribuer les
fourrages grossiers avant les aliments
concentrés.
Au cours de cette généralisation, le
formateur peut utiliser les post-it 'happy
cow’ / 'mad cow' pour les coller
Exemple d’affichage de l’exercice
respectivement sur les photos des bonnes et
mauvaises pratiques.

Appel à l’application

Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• Au choix de rations et des cultures adaptées
• A la chronologie de distribution des aliments
• A la correction et l’amélioration des rations qu’ils sont entrain de distribuer
• Au pesage des quantités d’aliments

42
Relation alimentation-santé
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les principales maladies causées par des défauts de conduite
alimentaire des vaches

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques:
- Donner suffisamment de fourrage dans la ration
- Veiller sur la qualité des fourrages distribués
Compétences - Ne pas dépasser 40 % de concentré dans la ration
et capacités - Fractionner l’aliment concentré (max 3 Kg /vache/repas)
- Assurer une bonne préparation au vêlage et servir un CMV adapté
au moins 15 jours avant le vêlage

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

L’acidose
Les symptômes : Demander aux
éleveurs, en se basant sur leur
expérience, quelles sont les symptômes
de l’acidose clinique chez la vache ?
- Consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur le point suivant : Al photo 28 - Vache avec accumulation de gaz
(cas clinique d'acidose)
• L’accumulation des gaz au niveau du
rumen de la vache

Demander aux éleveurs est-ce qu’ils


réalisent qu’il y a un autre type d’acidose.
Les amener à connaitre l’acidose
Al photo 29 - Fourbure
chronique en se basant sur quelques
symptômes visuels :
• La fourbure
• Fragilité des onglons par défaillance
d’irrigation sanguine au niveau basal des
pieds de la vache (d’où l’augmentation
des problèmes de santé au niveau des
pieds) Al photo 30 - Fourbure + problème de
locomotion

43
• Rougeur au niveau des sabots
accompagnée d’éventuelles inflammations
Les causes : Demander aux éleveurs en
se basant sur leur expérience, quelles
sont les causes de l’acidose chez la vache?
- Consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur les points suivants : Al photo 31 - Chute de la production de lait

• L’excès d’aliment concentré dans la


ration des vaches
• Le fractionnement du concentré n’est
pas respecté. Les quantités de concentré
distribuées par repas dépassent les 3
Kg/vache (Réafficher photo 9) Al photo 32 - Rumen de vache qui ne souffre
• Ordre de distribution des aliments non pas d'ARC

respecté (Réafficher photo 22)


• Le manque de fibres dans la ration (ou
manque de fourrage provoquant une
diminution des quantités de salive
produite).
• L’excès de verdure (une diminution de la Al photo 33 - Rumen de vache souffrant d'ARC
rumination et par la suite diminution des
quantités de salive produite)
• Le hachage trop fin des aliments
(fourrage).
Les remèdes : Demander aux éleveurs
en se basant sur leur expérience, quelles Photo24 (reprise): Bouse contenant des grains
sont les actions à effectuer pour éviter
l’acidose chez la vache ?
- Consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur les points suivants :
• Servir un minimum de quantité de MS à
partir des fourrages (12-13
Photo 22 (reprise): Ordre de distribution des
Kg/vache/jour). aliments
• Servir des fourrages de bonne qualité
(Une bonne digestibilité).
• Fractionner la quantité d’aliments
concentrés.
• Distribuer une quantité suffisante de
fourrages grossiers pour les rations Photo 9 (reprise): Aliment concentré
basées sur la verdure.
• Eviter le hachage trop fin des aliments.
• Respecter l’ordre de distribution des
aliments

44
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec


les participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons
retenu ensemble?
les participants assistés par le
formateur récitent :
-Il y a deux types d’acidose :
• Acidose clinique accidentelle
résultant de la consommation
rapide d’une grande quantité de
concentré.
• L’ARC (acidose ruminale
chronique) résultant d’un excès
de concentré dans la ration
associé à un manque de fibres.
On commence toujours par distribuer
les fourrages grossiers avant les
aliments concentrés.
On fractionne les concentrés et on
respecte les quantités.
Au cours de cette généralisation le
formateur peut utiliser les post-it
('happy cow’ / 'mad cow') pour les Exemple d’affichage de l’exercice
coller respectivement sur les photos
des bonnes et mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• Au respect de l’ordre de distribution des aliments
• A la quantité de MS de la ration à partir des fourrages
• A la quantité journalière et par repas d’aliments concentrés

45
L’amaigrissement
a) les symptômes : Demander aux
éleveurs, en se basant sur leur
expérience, comment se manifeste
l’amaigrissement excessif chez la
vache laitière ?
Consolider et valoriser chaque réponse et Photo 20 (reprise): Vache maigre
insister sur les points suivants :
• La perte de poids (NEC faible et non
conforme au stade physiologique) ;
• Une chute de la production laitière ;
• Des problèmes de fertilité.
a) Les causes : Demander aux éleveurs en
se basant sur leur expérience, quelles
sont les causes de l’amaigrissement Al photo 34 - Vache amaigrie à cause
d'alimentation basée sur la verdure
excessif chez la vache laitière ?
Distinguer entre deux types
d’amaigrissement excessif :
i) L’amaigrissement causé par une sous-
alimentation pendant une période aussi
importante et ii) l’amaigrissement causé par
une ration qui manque de fibres (verdure Photo 12 (reprise): Bouse
très jeune < 20 % MS) diarrhéique
Consolider et valoriser chaque réponse et
insister sur les points suivants :
• Observation des Diarrhées chez la
vache ;
• Manque d’énergie et de protéine dans
la ration des vaches laitières ; Al photo 35 - Diarrhée chez vache

• Trop de verdure causant un transit


rapide et une diarrhée ;
• Faible apport de la MS par la ration de
base ;
• Faible apport de la matière sèche par la Photo 31(reprise) : Chute de la
ration de base avec excès d’aliments production de lait
concentrés dans la ration totale
(causant une diarrhée).
b) Les remèdes : Demander aux
éleveurs en se basant sur leur
expérience, quelles sont les actions
à effectuer pour éviter
l’amaigrissement des vaches
Photo 22 (reprise) : Ordre de
laitières ? distribution des aliments
Consolider et valoriser chaque réponse et
insister sur les points suivants :
Servir un minimum de quantité de MS à partir
des fourrages (12-13 Kg/vache/jour) ;

46
• Servir des fourrages de bonne qualité (une
bonne digestibilité) ;
• Fractionner la quantité d’aliments
concentrés ;
• Distribuer une quantité suffisante de
fourrages grossiers pour les rations basées sur Photo 9 (reprise): Aliments
la verdure ; concentrés

• Eviter le hachage trop fin des aliments ;


• Respect de l’ordre de distribution des
aliments.

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent :
- L’amaigrissement a deux principales origines :
1. Une alimentation très riche en verdure et
un transit très rapide ;
2. Une sous-alimentation, un manque
d’énergie et une ration insuffisante et
déséquilibrée.
Pour éviter l’amaigrissement, il faut suivre les
bonnes pratiques de conduite alimentaire.
Au cours de cette généralisation, le formateur
peut utiliser les post-it ('happy cow’ / 'mad cow')
pour les coller respectivement sur les photos des
bonnes et mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• A la chronologie de distribution des aliments
• Aux quantités d’aliments à distribuer
• A la distribution de quantité suffisante d’aliments grossiers

47
L’hypocalcémie
a) Les symptômes : Demander
aux éleveurs, en se basant sur
leur expérience, comment se
manifeste l’hypocalcémie
chez la vache laitière ?
Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points Al photo 36 - Vache en état d'hypocalcémie
(incapable de se relever)
suivants :
• Vache incapable de se lever ;
• Vache ne rumine pas;
• Chute de la production laitière.
b) Les causes : Demander aux
éleveurs en se basant sur leur
expérience, quelles sont les
causes de l’hypocalcémie chez
Photo 31 (reprise): Chute de la production de
la vache laitière ? lait
- Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points
suivants :
• Apport excessif de calcium dans
la ration avant vêlage des
vaches ;
Al photo 37 - Traitement médical d'un cas
• Alimentation riche en phosphore d'hypocalcémie
avant vêlage.
c) Les remèdes : Demander aux
éleveurs en se basant sur leur
expérience, quelles sont les
actions à effectuer pour éviter
de l’hypocalcémie des vaches
laitières ?
Consolider et valoriser chaque
réponse et insister sur les points
suivants : Al photo 38 - Seau de CMV

• Eviter l’excès de calcium pendant


les quatre semaines avant
vêlage ;
• Apporter de la vitamine D en fin
de gestation ;
• Assurer une bonne préparation
au vêlage

48
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec


les participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons
retenu ensemble ?
Les participants assistés par le
formateur récitent :
- Il faut assurer une bonne
préparation au vêlage ;
- Il faut éviter l’engraissement de la
vache pendant le tarissement ;
- Il faut distribuer un CMV adapté et
éviter l’excès de calcium en fin de
gestation ;
- Appeler le vétérinaire
immédiatement si le cas se présente.
Au cours de cette généralisation, le
Exemple d’affichage pour tout l’exercice
formateur peut utiliser les post-it
('happy cow’ / 'mad cow') pour les
coller respectivement sur les photos
des bonnes et mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Qu’est-ce qu’ils vont faire autrement ?
Par rapport:
• A la préparation au vêlage ;
• A la distribution d’un CMV adapté à la phase de fin de gestation ;
• Aux soins à apporter à la vache aussitôt après vêlage ;
• A l’intervention rapide par appel du vétérinaire.

49
2.2.3 Module "Maîtrise de l'hygiène et de la
qualité du lait "

Sujets traités

• Importance de la qualité dans la chaîne de valeur du lait


• Effet de l’alimentation sur la qualité du lait
• Hygiène de la traite et des équipements
• Hygiène de l’étable
• Relation santé - qualité du lait

50
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques par sujet

Sujet Durée Photos Handout Autres


(min)

1. Importance 20 min 11
de la qualité
dans la chaîne
de valeur du
lait

2. Effet de 30 min 9
l’alimentation
de la vache
laitière sur la
qualité du lait

3. L’hygiène de 60 min 18 Affiche hygiène Simulation


la traite et de la traite pratique : traite
des + nettoyage de
équipements la machine à
traire
Filtration du lait
4. Effet de 20 min 3
l’hygiène de
l’étable

5. Relation 20 min 5
santé-qualité
du lait
Total 150 43
(n’inclus pas les min
photos répétées)

51
Importance de la qualité dans la chaîne de valeur du
lait

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances • Les relations entre les différents maillons de la chaîne de
valeur du lait et les exigences qualité à chaque niveau.
• Comprendre l’impact de la maîtrise de la qualité par le
producteur sur la rentabilité de son exploitation et sur la
totalité de la chaîne.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques :
• L’éleveur doit être à l’écoute de son acheteur du lait
(colporteur, centre de collecte, usine de transformation...). Il
Compétences partage avec lui les données de son système de production
et capacités et l’informe de tout incident.
• Répondre aux exigences de qualité de lait pour satisfaire les
exigences de chaque maillon et notamment celles du
consommateur final.
• Fixer toujours un objectif de qualité supérieur ou égale à
celui exigé par l’acheteur.
• La stabilité de la filière est tributaire de celle de chaque
maillon.
• Un lait produit selon les normes de qualité est toujours plus
rentable et moins risqué.

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Importance de la qualité dans la chaîne de valeur du lait


Faire la liaison avec les modules
précédents : demander aux éleveurs
pourquoi planifier les productions de
bons fourrages, pourquoi doit-on
nourrir les vaches selon leurs
besoins ? Enfin, en tant qu’éleveur
H photo 1 - éleveur laitier H photo 2 - Colporteur
pourquoi on produit du lait ?

Amener les éleveurs à conclure qu’ils


produisent pour vendre et gagner de
l’argent.
Demander aux éleveurs à qui ils
vendent leur lait ? Les amener à H photo 3 - centre de H photo 4 - l’industriel
identifier toute la chaîne de valeur collecte du lait

52
depuis l’éleveur jusqu’au
consommateur final en passant par
le colporteur, le CCL et l’industriel.

Après cette étape, il faut faire le


chemin inverse. Si le consommateur
n’apprécie pas la qualité du lait donc
H photo 5 - consommateur
il ne va plus acheter. Cette situation final
affecte négativement l’industriel qui
va être plus sévère en matière de
qualité et réduire ses achats. Cette
situation va amener le CCL à
sélectionner le lait à acheter et
refuser tout lait qui ne répond pas
aux exigences de qualité demandées
par l’industriel et le consommateur H photo 6 - Analyses
et ainsi de suite jusqu’à atteindre préliminaires au niveau
l’étage éleveur. du CCL

Lors de cette phase, l’animateur


amène les éleveurs à comprendre
que ce n’est pas seulement
l’acheteur initial qui leur intéresse
mais qu’ils devraient aussi tenir en
considération la demande du
consommateur final. H photo 7 - Perte de lait
Au cours de ces discussions afficher
horizontalement les photos des
principaux maillons de la CV lait. H photo 8 -
Qualité=rentabilité
Rappeler les principales analyses
préliminaires qui sont exigées à la
réception du lait au niveau de
chaque intervenant.
Demander aux éleveurs selon leur
expérience pourquoi il est important
de maîtriser la qualité du lait au
niveau de leurs exploitations ?
(Brainstorming)

Amener les éleveurs à conclure que


le lait de qualité permet au
producteur de :
• Garantir la commercialisation de
son produit ;
• Possibilité de vendre à bon prix ;
• Possibilité d’avoir une prime de
qualité.

53
Les déterminants de la qualité
Demander aux éleveurs selon leur expérience qu’est-
ce qu’un lait de qualité ? Comment obtenir un lait de
qualité apprécié par l’acheteur initial et le
consommateur final ? (Brainstorming)
L’animateur/formateur amène les éleveurs à conclure
qu’un lait de qualité est : H photo 9 - La densité
- Un lait qui a une densité acceptable (Afficher
photo de mesure de la densité du lait) ;
- Un lait riche en matières utiles (MG et
protéines) = matières nutritives essentielles ;
- Un lait propre (recueilli et conservé
H photo 10 - Filtration du lait
proprement). Afficher la photo de filtration du
lait ;
- Un lait qui ne contient pas d’antibiotiques vu
leurs effets négatifs sur la santé (Afficher photo
analyse de résidus d’antibiotiques) ;
- Un lait non mammiteux (effet négatif sur la H photo 11 - Traitement aux
transformation). antibiotiques

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants : Alors qu’est-ce que nous avons
appris ensemble ?
Les participants assistés par le formateur (utiliser
l’identification des photos au fur et à mesure en y
posant la main) récitent que :
• L’éleveur constitue le premier maillon de la
chaîne de qualité ;
• L’éleveur produit du lait pour le vendre. Il doit
répondre non seulement aux exigences qualité
de son acheteur direct mais aussi à celles du
consommateur final ;
• La production d’un lait de qualité garantit la
commercialisation et améliore les conditions de
négociation des prix en faveur de l’éleveur ;
• La stabilité de la filière est tributaire de celle Exemple d’affichage de l’exercice
de chaque maillon.
Au cours de cette généralisation, le formateur
utilise les post-it (happy cow et angry cow) pour
les coller sur les photos des bonnes et mauvaises
pratiques.

Appel à l’application :
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

54
Effet de l’alimentation sur la qualité du lait

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances • L’effet de l’alimentation sur la qualité du lait.
• L’amélioration de la qualité du lait en maîtrisant la conduite de
l’alimentation des vaches

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques :
Compétences • Apporter du fourrage grossier (foin, paille, …) dans la ration des
vaches ;
et capacités • Distribuer une ration équilibrée (énergie/protéines) ;
• Eviter l’excès d’aliments concentrés (ne pas dépasser 12
Kg /vache/jour) ;
• Fractionner l’aliment concentré (maximum 3kg /repas).

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Effets de l’alimentation de la vache sur la qualité du lait

Demander aux éleveurs selon leur expérience


comment l’alimentation permet la production d’un
lait de qualité ? (Brainstorming)
Demander aux éleveurs quand obtiennent-ils plus de
beurre en préparant du lait fermenté (Lben).
Les amener à conclure que lorsque la ration est
riche en fourrages, elle permet la production d’un
lait plus riche en matières grasses.

• L’impact de l’alimentation sur les matières


grasses du lait : Un bon taux de matière grasse
est assuré par l’apport d’un fourrage grossier
dans les normes. Il s’agit d’assurer une bonne H photo 12 - Beurre (Matières
rumination. grasses)

• Pour les protéines, lier avec le module


alimentation. On doit assurer le développement
de la flore bactérienne du rumen en apportant
une ration équilibrée (afficher photos de
graminée et légumineuse), riche en fourrages
H photo 13 - Fromage (Matières
grossiers et en assurant la stabilité du pH du protéiques)

55
rumen à travers des quantités raisonnables
d’aliments concentrés (Afficher photo 15 des
concentrés et rajouter sur des cartons métaplan
la quantité de 3 Kg/repas et 12 Kg/jour).

Dans la pratique, un lait riche en


protéines est un lait qui permet des
meilleurs rendements en fromage ou un
yaourt de meilleure consistance.
Eau augmente

• L’impact de l’alimentation sur la


Consommation fourrage

H photo 14 - Aliments H photo 15 - aliment


densité du lait : une alimentation concentré
grossiers / MG
équilibrée, qui satisfait les besoins
de la vache en MS, UFL et PDI
permettra de produire un lait avec
une densité dans les normes
(supérieure à 1,028). Une
alimentation qui permet de bonnes
teneurs en protéines assure des H photo 16 - Graminée
densités dans les normes. Réafficher Photo 9 (reprise) :
la photo 9 de mesure de densité. Mesure de La densité

• L’impact de l’alimentation sur la


qualité organoleptique du lait :
Quelques aliments comme le
H photo 17 -
fenugrec engendrent un goût Légumineuse
indésirable dans le lait. H photo 18 - Aliment
/odeur

• L’importance de l’abreuvement :
L’eau est un constituant principal du
lait et joue un rôle primordial dans la
digestion des aliments. Pour produire
un litre de lait, la vache a besoin de
3 à 5 L d’eau.
H photo 19 -
Abreuvement
• Impact des odeurs des aliments
et de l’étable sur la qualité du
lait : Si l’opération de la traite est
effectuée dans l’étable, le lait peut
être affecté par les odeurs de l’étable
(les gaz CO2, H2S, NH3 …) et les
produits (odeurs) apportés par les
aliments sous formes volatiles.

56
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les participants : Alors


qu’est-ce que nous avons appris ensemble ?
Les participants assistés par le formateur (utiliser
l’identification des photos au fur et à mesure en y posant la
main) récitent que :
• Apporter suffisamment de fourrage grossier (foin,
paille,) dans la ration des vaches (minimum de 12-13
Kg de MS) ;
• Apporter une ration équilibrée (énergie/protéines) ;
• Eviter l’excès d’aliment concentré (ne pas dépasser
12 kg /vache/jour) ;
• Fractionner l’aliment concentré (maximum 3 Kg
/repas) ;
• Eviter les aliments laissant des goûts et des odeurs
spécifiques dans le lait ;
• Apporter de l’eau propre et à volonté. Exemple d’affichage
Au cours de cette généralisation, le formateur utilise les de l’exercice
post-it (happy cow et angry cow) pour les coller sur les
photos des bonnes et mauvaises pratiques.

Appel à l’application:
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

57
Hygiène de la traite et des équipements

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


• Le déroulement de la traite
Connaissances
• Le nettoyage et l’entretien des équipements de traite et des
ustensiles de stockage du lait.
Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les
bonnes pratiques :
• Respecter les mêmes horaires de traite ;
• Commencer par traire les vaches saines et laisser les vaches
malades et traitées en dernier ;
• Laver les mains avant de commencer la traite ;
• Faire le contrôle « visuel » du vide (aiguille du manomètre)
et de pulsation « auditif » (rythme de pulsation tic-tac)
avant chaque opération de traite ;
• Essuyer et faire un massage des mamelles ;
• Eliminer les premiers jets ;
• Poser correctement la griffe à lait et suivre le débit du lait ;
Compétences • Eviter de faire l’égouttage et la sur-traite ;
et capacités • Couper le vide avant de décrocher la griffe à lait ;
• Tromper les trayons dans un produit de trempage
homologué ;
• Filtrer le lait ;
• Nettoyer la machine à traire aussitôt après la fin de la traite
en utilisant des produits adaptés (acide et alcalin) ;
• Nettoyer les ustensiles de collecte et de stockage du lait
après chaque vidange ;
• Changer les manchons trayeurs par des pièces d’origine et
de qualité alimentaire à temps (6 mois ou 2500 passages) et
les tuyaux à lait (1 fois/an).

La machine à traire : Utilisation et pièces maitresses

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

En présentant une machine à traire,


demander aux éleveurs à leurs avis d’où a
été inspirée cette machine ? Quelles sont
les pièces et les parties les plus
importantes que l’éleveur devrait
H photo 20 - Allaitement naturel

58
connaitre ? Quels sont les rôles de ces
pièces ? Comment assurer le réglage
et l’entretien de ces pièces ? Comment
assurer un nettoyage adéquat de la
machine ?
A consolider et valoriser chaque réponse
et insister sur les points suivants :
H photo 21 - Machine à traire
- La traite mécanique a été inspirée
de la nature (comment le veau tète
sa mère) ;
- Le rôle des composantes maitresses
de la machine à traire (pulsateur,
manomètre, griffe à lait, …) ;
H photo 22 - Bouton du réglage du vide
- Le réglage du vide et du nombre de
pulsation ;
- La distinction entre un pulsateur
alterné et un pulsateur simultané ;
- Les ratios de pulsation 60/40 ou
aussi 50/50 et enfin 65/35 ; H photo 23 - Gobelets trayeurs

- La fréquence de changement des


manchons (chaque 6 mois ou 2500
passages) et de la tuyauterie (1
fois/an) ;
- La qualité des pièces de rechange
H photo 24 - Manchons trayeurs
(qualité alimentaire) ;
- La technique de nettoyage du pot
trayeur et du matériel de stockage
du lait selon les normes (TACT) ;
- Connaitre l’importance de
H photo 25 - Pulsateur
l’utilisation des produits nettoyants
détergents (PND), de l’eau chaude
et l’alternance rationnelle entre les
deux types de produits (exemple 1
j/3 : On introduit l’acide dans le
cycle de nettoyage) ; H photo 26 - Contrôle du vide
- Insister sur le fait de ne jamais
mélanger les deux types de
produits (alcalin + acide). C’est
extrêmement dangereux.
H photo 27 - Bidon à lait

H photo 28 - Produits détergents

59
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants. Alors qu’est-ce que nous
avons appris ensemble ?
Les participants assistés par le formateur :

- Renseignent sur les parties maitresses de


la machine à traire ;
- Décrivent comment régler le niveau de
vide et la fréquence de pulsation ;
- Renseignent sur la fréquence de
changement des manchons et des tuyaux
à lait ;
- Reconnaissent les PND spécifiques à
utiliser pour le nettoyage de la machine à
traire et comment les utiliser.

Au cours de cette généralisation, le formateur Exemple d’affichage pour tout


utilise les post-it (happy cow et angry cow) l’exercice
pour les coller sur les photos des bonnes et
mauvaises pratiques.

Appel à l’application:
➔ Il s’agit de l’opération de nettoyage (partie pratique) qui sera effectuée
après la traite.

60
La traite

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Lier avec l’exercice précédent notamment en


matière de réglage du vide et de la fréquence de
nettoyage et demander aux éleveurs d’essayer
d’identifier les 3 phases essentielles de l’opération
de traite. Reformuler selon les réponses des
éleveurs :
1/ Les préparatifs à la traite
« AVANT TRAITE »
2/ Le déroulement de la traite effective
« LA TRAITE »
3/ Le nettoyage de la machine à traire et
les accessoires utilisés
« APRES TRAITE »

Avec le éleveurs, le formateur détaille les


différentes phases et insiste sur les points
suivants :
• L’AVANT TRAITE
Etape 01 : Ordre de la traite
• L’importance de l’ordre de traite H photo 29 - Ordre de traite
• L’importance de détecter les vaches
fraiches vêlées, les vaches traitées par
antibiotique et les vaches atteintes de
mammites.
L’ordre de traite est le suivant :
• Les vaches saines
• Les vaches au statut de santé suspect H photo 30 - Lavage des mains

(achat récent, fraiche vêlée, post-


traitement)
• Les vaches atteintes de mammites
chroniques
• Les vaches ayant une infection causée par
un agent pathogène contagieux.
Photo 26 (Reprise) : Contrôle du
niveau de vide
Etape 02 : Importance de nettoyage des mains
• Nettoyage et désinfection des mains
• Enfiler des gants propres
Etape 03 : Vérifier le vide et la pulsation
• Mettre la machine en marche et attendre
jusqu’à voir le niveau de vide recommandé
s’établir

61
• S’assurer que le rythme de pulsation est
régulier et correspond aux
recommandations. Le formateur insiste sur
les normes de pulsation et du niveau de
vide.

• LA TRAITE H photo 31 - Nettoyage massage

Etape 04 : Nettoyage des trayons et élimination


des premiers jets
• Nettoyage de trayons avec de l’eau tiède et
un désinfectant homologué. Seuls les
trayons devraient être mouillés pour éviter
le passage de l’eau souillée dans les
manchons lors de la traite. H photo 32 - Elimination des 1ers
jets
• Essuyer avec une serviette sèche
individuelle.

Elimination des premiers jets


Utilisez un bol de contrôle à fond noir pour :
• Percevoir plus facilement les grumeaux, les
H photo 33 - Position du faisceau
filaments et l’apparence aqueuse du lait trayeur
pour détecter les premiers signes de
mammite et des lésions (par palpation et
observation de la mamelle)
• Vider les bactéries du canal
• Stimuler l’écoulement du lait
Etape 05 : Pose du faisceau trayeur
Vérification de la position du faisceau trayeur :
• Les manchons devraient être alignés H photo 34 - Surtraite
verticalement
• Corriger rapidement une position trop
haute sur le trayon ou un manchon qui a
glissé
Etape 06 : La fin de la traite
• La traite complète peut durer entre 5 et 10
minutes par vache H photo 35- Décrochage
• Bien observer l’écoulement du lait pour
déterminer le moment idéal d’arrêt de la
traite
• Eviter la surtraite.
Etape 7 : Le décrochage de l’unité de la
traite
• Couper le vide avant le décrochage de H photo 36 - Désinfection
l’unité de traite
Etape 8 : La désinfection
• Désinfecter les trayons avec un
désinfectant approuvé

62
L’APRES TRAITE
- Filtrer le lait (Utiliser le filtre prévu lors
de la formation). Mettre l’accent sur
l’importance de la filtration pour limiter
le taux germes et améliorer la stabilité
du lait
- Utiliser des bidons ou du matériel
approprié pour le stockage du lait et/ou
refroidissement (bidon à lait, tank à lait)
- Nettoyer la machine à traire
- Nettoyer et ranger les accessoires
utilisés durant la traite et les laisser se
ressuyer pour la prochaine traite.
(Réafficher la photo filtration de lait
Hyg_photo 10)

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants : Alors qu’est-ce que nous avons
appris ensemble ?
Les participants assistés par le formateur (utiliser
l’identification des photos au fur et à mesure en y
posant la main) récitent :
• Les étapes de la traite et les conditions d’hygiène
à respecter ;
• Il est important de respecter l’ordre des trois
phases de traite ;
• Le temps optimal entre la préparation du pis et
la pose des griffes à lait est compris entre 60 à
90 secondes ;
• Il faut observer et suivre le déroulement de la
traite et ne pas aller se balader entretemps.

Au cours de cette généralisation, le formateur utilise


les post-it (Happy cow et angry cow) pour les coller
sur les photos des bonnes et mauvaises pratiques.

Appel à l’application :
Passer à la pratique avec une opération réelle de traite d’une vache prévue à
cette fin ou aussi avec mamelle artificielle sur support respectant les
mensurations des vaches (Hauteur moyenne de la mamelle/sol). Au fur et à
mesure de la traite, tout le groupe analyse les pratiques et mettra l’accent sur
les bonnes et mauvaises pratiques sous la supervision du formateur.
A la fin de la traite, la deuxième partie d’application correspond au nettoyage
de la machine à traire.

63
Impact de l’hygiène de l’étable sur la qualité du lait

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances
• L’impact de l’hygiène de l’étable sur la qualité du lait
Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les
bonnes pratiques :
• Réserver des aires de couchages pour les vaches ;
Compétences • Faire le curage et le nettoyage de l’étable (aire de couchage,
et capacités couloir de service) ;
• Faire le paillage des aires de couchage ;
• Assurer une aération adéquate ;
• Réserver un coin spécifique pour la traite.

Impact de l’hygiène de l’étable sur la qualité du lait

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Demander aux éleveurs selon leur


expérience quels sont les impacts de la
maîtrise de l’hygiène de l’étable sur la
qualité du lait ? (Brainstorming) ?

A consolider et valoriser chaque réponse


et insister sur les points suivants
H photo 37 - Vaches propres
• La vache doit être propre pour avoir un
lait propre (taux de germes dans les
normes) ;

• L’importance du raclage de l’étable sur


la santé podale et mamelle de la
vache ; H photol38 - Litière sale

• Importance du paillage des aires de


couchage : amélioration de l’ingestion
des aliments et de la santé de la
mamelle ;

• L’importance d’assurer une aire de


couchage la plus propre possible. H photo 39 - Lieu de traite

64
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
les participants assistés par le formateur
récitent :
• Les vaches devraient être logées dans une
étable confortable et propre ;
• L’aire de couchage devraient être
maintenue sèche et propre.

Au cours de cette généralisation, le


formateur utilise les post-it ('happy cow’ /
'mad cow') pour les coller respectivement sur
les photos des bonnes et mauvaises
pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

65
Relation santé de la vache-qualité du lait

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur :


Connaissances • L’impact de la santé sur la qualité du lait
• L’impact de l’hygiène de l’étable sur la qualité du lait
Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les
bonnes pratiques :
• Assurer une alimentation équilibrée et qui satisfait les
besoins de la vache ;
• Eviter l’excès d’aliment concentré (ne pas dépasser 12
Kg /vache/jour) ;
• Fractionner l’aliment concentré (max 3 Kg /repas) ;
• Détecter, contrôler et traiter les vaches atteintes de
Compétences
mammite ;
et capacités
• Faire le parage préventif ;
• Faire le paillage des aires de couchage ;
• Réserver des aires de couchage propres et sèches pour les
vaches ;
• Faire le curage et le nettoyage de l’étable.

La santé de la vache

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

Demander aux éleveurs selon leur


expérience comment la santé de la vache
peut impacter la qualité du lait ?
(Brainstorming)
Consolider et valoriser chaque réponse et
insister sur les points suivants : H photo 40 - Maladie podale
• La santé podale : une bonne santé
podale affecte positivement la prise
alimentaire et donc la production d’un
lait riche en matière utile et en quantité
plus élevée.

• La santé du rumen : une vache


consommant beaucoup de concentré se
trouve en état d’acidose chronique ce H photo 41 - Problème du rumen

66
qui provoque une chute du taux de la
matière grasse dans le lait.

• La santé de la mamelle : une vache


atteinte de mammite produit un lait non
apte ni à la consommation humaine, ni
H photo 42 – Mammite
à la transformation.

• L’état général de la vache : une


vache dans un état corporel conforme à
son stade de lactation produit un lait
riche qui répond aux exigences en
matière de teneurs en protéines et en H photo 43 - Etat général de la vache
matières grasses.

• Santé générale du troupeau : un


troupeau sain et en bonne santé
nécessite moins d’interventions
médicales : la contamination du lait par
les antibiotiques est faible et par la suite Photo 11 : Les traitements
curatifs/vétérinaires
la diminution des pertes de lait.
(Réafficher la photo 11)

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons retenu
ensemble?
Les participants assistés par le formateur
récitent :
• La santé de la mamelle, du rumen, des
pattes ainsi que l’état corporel de la
vache affectent la qualité du lait produit
• Les mammites, les maladies podales,
l’acidose ou aussi l’amaigrissement
affectent négativement la qualité du lait
produit.
Au cours de cette généralisation, le
formateur utilise les post-it ('happy cow’ /
'mad cow') pour les coller respectivement sur
les photos des bonnes et mauvaises
pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

67
2.2.4 Module "Maîtrise de la reproduction"

Sujets traités

• Relation alimentation-fertilité
• Détection des chaleurs et insémination artificielle
• Enregistrement des données de reproduction
• Le diagnostic de gestation
• Le vêlage
• Choix et élevage des génisses de remplacement

68
Sujets choisis et besoins en temps et matériel spécifiques
par sujet

Sujet Durée Photos Handout Autres


(min)

1. Relation 30 min 13 -/- -/-


alimentation-
fertilité

2. Détection des 30 min 14 -/- -/-


chaleurs et
insémination
artificielle

3. Enregistrement 30 min 0 Planning rotatif Jeu de rôle


des données simple
de Fiche de suivi de
reproduction reproduction

4. Le diagnostic 20 min 4 -/-


de gestation

5. Le vêlage 20 min 15 -/- -/-

6. Choix et 20 min 6 Plan Biberon à veau


élevage des d'allaitement des Seau à boire à
génisses de veaux tétine
remplacement
Total 150 49 3 produits
(n’inclus pas les min
photos répétées)

69
Relation alimentation-fertilité
Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • L’effet d’un déséquilibre alimentaire sur la reproduction.
• L’effet d’un amaigrissement sur la fertilité des vaches.
• L’effet d’un excès de poids sur la fertilité de la vache.
• Les bonnes pratiques d’alimentation pour une meilleure
fertilité.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques:
• Éviter la suralimentation et la sous-alimentation;
• Viser une note d’état corporel de 3,5 lors du vêlage;
Compétences • Éviter les changements brusques des rations au début du
et capacités vêlage, les rations distribuées devraient être adaptées et
équilibrées en énergie/azote;
• Effectuer des préparations aux vêlages au moins deux à trois
semaines avant le vêlage;
• Éviter l’augmentation rapide des quantités d’aliments
concentré et veiller à fractionner les portions;
• Distribuer un CMV adapté à la phase de préparation au
vêlage (moins riche en calcium…).

: Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés'

La vache maigre et la vache grasse

- Présenter une photo d’une vache maigre


(NEC = 1) et d'une vache grasse (NEC
=5).
- Demander aux éleveurs ce qui attire leur R photo 1 - La vache maigre
attention.
- Demander aux éleveurs « quels sont les
effets d’un amaigrissement excessif ? » et
afficher à chaque fois l’effet de cet état à
travers les photos suivantes.

R photo 2 - La vache grasse

70
Les troubles de fertilité causées par un amaigrissement
excessif :

R photo 3 - Non-retour en chaleur

- Affichez les photos à droite pour illustrer


et expliquer les effets négatifs d’un
amaigrissement excessif.

R photo 4 - Retard de l'insémination

R photo 5 - Avorton

Les troubles de fertilité causées par un engraissement


excessif :

- Demander si l’un ou un groupe R photo 6 - Non délivrance


d’éleveurs ont eu ces problèmes dans
leurs troupeaux et leur demander de
décrire leurs conduites d’élevage ;
- Capitaliser sur les mauvaises pratiques
d’alimentation en phase de tarissement et
pendant la préparation au vêlage et leurs
effets sur la fertilité. R photo 7 - Infection utérine

R photo 8 - Retard de l’involution utérine

71
L'état idéal de la vache:

- NEC = 3 : Etat idéal de


vache

Dégager les causes des R photo 11 -


troubles et aider les Augmentation graduelle
des quantités d’aliments
éleveurs à identifier les R photo 9 - La vache idéale (NEC = 3)
concentrés
solutions (comment
maîtriser la conduite
alimentaire durant le
tarissement et la phase pré
et post-vêlage)
R photo 12 - Complément
R photo 10 - Evolution de la ration Minéral- Vitaminé
pour préparer la vache au vêlage

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons appris
ensemble ?
Les participants assistés par le formateur
récitent l’effet d’un surpoids ou d’un
amaigrissement sur la fertilité et décrivent
l’effet d’une sous-alimentation sur la
reproduction de la vache en général. Ils
reconnaissent les bonnes pratiques de
conduite alimentaire des vaches pour une
meilleure fertilité.
Au cours de cette généralisation, le formateur
utilise les post-it ('happy cow' / 'angry cow')
pour les coller sur les photos des bonnes et
mauvaises pratiques.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.
Par rapport à :
• La conduite alimentaire des vaches ;
• La gestion des phases critiques et du tarissement ;
• La préparation au vêlage et aussitôt après-vêlage.

72
Détection des chaleurs et insémination artificielle

Objectifs pour ce sujet:

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • La durée moyenne du cycle de chaleur chez la vache ;
• Les signes de chaleur chez la vache et leur ordre
d’observation ;
• Les bonnes pratiques pour une meilleure observation des
signes de chaleur ;
• Les bonnes pratiques d’insémination artificielle.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques:
• Observer les vaches systématiquement et les mettre à
l’état libre pour une bonne détection des chaleurs :
l'identification du point de l'acceptation du
chevauchement ;
Compétences • Enregistrer les données pour planifier le suivi des
et capacités chaleurs ;
• Appliquer la règle du matin/ soir pour l’insémination.
• S’assurer que l’inséminateur vérifie l’état de la vache avant
l’IA (pas de métrites : massage de la matrice par voie
rectale, non gestante) ;
• Éviter / refuser l'IA si on observe un écoulement
sanguinolent ou si trop de temps a passé (au-delà de 24 h
en chaleurs).

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés:

Durée du cycle et signes des chaleurs

Demander aux participants


quelle est la durée du cycle de
chaleur d’une vache ? (entre
18 et 24 jours avec une
moyenne de 21 jours) ;
Demander aux participants
« comment ils reconnaissent R photo 15 – Flairage
R photo 13 - Mucus clair
une vache en chaleur » et filant
supporter les signes cités par
les participants par des

73
photos pré-préparées
(Brainstorming)
Rajouter les signes qui n’ont
pas été cités par les
participants ;
Demander de classer les signes
R photo 16 - Chevauchement
par ordre d’apparition (les
assister dans la classification R photo 14 - Chute de la
par les photos en support). production

R photo 17 - Écoulement
sanguinolent

Les bonnes pratiques pour une meilleure observation des


signes de chaleur

Demander aux participants quel est le


signe le plus important parmi les signes
cités : l’acceptation du chevauchement : Photo16 (reprise) : Chevauchement
dans ce cadre, insister sur et réafficher
la photo 16.
L’importance de la stabulation libre pour
une bonne détection des signes de
chaleur (Afficher la photo 18 et coller
le post-it mad cow)
La nécessité de l’observation régulière du
troupeau (matin et soir durant au R photo 18 - Vaches attachées
moins 15 à 30 minutes à chaque fois)
(Afficher sur carte métaplan la durée
d’observation en la collant sur la photo
19)
Développer avec les participants la durée
de la période de chaleur chez la
vache : entre 6 et 24 heures avec une
moyenne de 18 heures
L’importance d’appeler l’inséminateur R photo 19 - Observation des vaches
dès l’observation de l’acceptation du
chevauchement chez la vache ;

R photo 20 - Durée des chaleurs chez la vache

74
Généralisation- détection des chaleurs :

Généraliser les apprentissages avec les


participants :
Alors, qu’est-ce que nous avons appris ensemble?
Les participants assistés par le formateur récitent:
• La période moyenne du cycle de chaleur ;
• Les signes de chaleur avec leur ordre ;
• Le signe le plus important avec les bonnes
pratiques pour une meilleure observation des
signes

Au cours de cette généralisation, le formateur utilise


les post-it ('happy cow' / 'angry cow') pour les coller
sur les photos des bonnes et des mauvaises
pratiques.

Les bonnes pratiques de l’IA

Après cette généralisation, le formateur


pose la question :
On a vu comment détecter les chaleurs et
découvert ensemble les bonnes
pratiques pour ça, alors qu’est-ce qu’on R photo 24 -
R photo 21 - Intervalle horaire
fait pour les vaches en chaleur ? Intervalles à éviter idéale pour l'IA
Quand on les insémine ? pour l’IA

Est-ce que vous connaissiez comment doit


procéder l’inséminateur ?
A quel moment doit-on inséminer ?

Étapes + moment + bonnes pratiques de


l’IA (cités par le formateur d’une manière R photo 22 - Schéma
de l'IA
très simplifiée).

Sensibiliser les éleveurs au fait qu’il faut


R photo 25 -
inséminer avec la même race. Conteneur de
Sensibiliser les éleveurs au fait qu’il faut stockage des
inséminer les génisses avec des paillettes d’IA

taureaux qui sont réputés pour la facilité R photo 23 - Gaines


de vêlage. d’IA et gant de fouille

75
Généralisation- IA :

Généraliser les apprentissages avec les


participants : alors, qu’est-ce que nous
avons appris ensemble ?
Les participants assistés par le formateur
récitent :
• L’insémination artificielle se fait 12
heures en moyenne après l’observation
de l’acceptation de chevauchement chez
la vache ;
• Appliquer la règle du matin/soir ;
Exemple d’affichage de l’exercice
• Préparer un peu d’eau tiède pour la
décongélation des paillettes ;
• L’inséminateur utilise les gaines et les
gants une seule fois (pour éviter la
contagion) ;
• Refuser d’inséminer des vaches au-delà
de 24 h en chaleurs.

Appel à l’application

Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages par rapport à la détection des chaleurs et à l’insémination
artificielle.

76
Enregistrement des données de reproduction

Remarques spécifiques pour ce sujet :


a) Handouts: Planning rotatif simple et Fiche de suivi de reproduction
b) Jeu de rôle par rapport à l’enregistrement des données

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • La succession des différents évènements (phases)
importantes au cours du vêlage ;
• Les mesures respectives qu'il faut prendre par rapport à
l’enregistrement des différents évènements (phases).

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques:
Compétences • Utiliser le planning rotatif ;
• Remplir la fiche de suivi de reproduction ;
et capacités
• Prévoir les périodes d’observation, de diagnostic de
gestation, les dates de tarissement, de préparation au
vêlage et de vêlage.

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés':

Jeu de rôle : différence entre un éleveur qui enregistre les


données et un autre qui ne le fait pas

Objectif : Dégager l’importance de l’enregistrement (faciliter l’observation, la


détection des chaleurs et la vérification de la gestation…) ;
Idée : Mise en situation avec un aspect caricatural : un éleveur qui insémine à
chaque fois que la vache retourne en chaleur. Il détecte tardivement les
chaleurs, ne maîtrise pas le moment d’insémination et ne maîtrise pas le
tarissement. Il arrive que la vache mette bas sans pour autant être tarie (ici il
faut insister sur les pertes économiques : quantité de lait à vendre, nombre de
veaux/an, charges alimentaires pour une vache vide). Alors que le deuxième
éleveur enregistre tous les évènements, maîtrise la période d’observation,
prévoit la date du tarissement et assure une bonne préparation au vêlage (même
il dort mieux en allégeant la période d’observation). Ce dernier est moins stressé
et gagne mieux.

77
Planning rotatif et enregistrement

- En se basant sur le jeu de rôle, procéder


par questionnement pour dégager des
éleveurs ce qu’ils ont retenu ou ce qu’ils ont
pu comprendre.
- Expliquer l’utilisation du planning rotatif, Outil à utiliser - 'Planning rotatif'
et remplir une fiche d’enregistrement
- Un exercice d’explication en plénière +
des simulations à faire par groupes
d’éleveurs.

Outil à utiliser - Fiche d'enregistrement

Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants : alors, qu’est-ce que nous
avons appris ensemble. Les participants
assistés par le formateur récitent :
➢ Si j’enregistre les différentes dates
cela me permettra un meilleur
suivi, une meilleure planification
du tarissement et de la
préparation au vêlage.

Appel à l’application
➔ Il s’agit de l’exercice d’application de l’enregistrement
➔ Pour améliorer davantage, on peut aussi demander aux participants ce qu’ils
vont changer dans leurs pratiques après ces apprentissages par rapport à
la tenue d’une fiche d’enregistrement.

78
Le diagnostic de gestation

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les techniques de diagnostic de gestation les plus
courantes ;
• Les délais du diagnostic de gestation.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


Compétences
bonnes pratiques:
• Enregistrer les dates et utiliser l'enregistrement des dates
et capacités
comme outil pratique d’aide à la décision ;
• Planifier la date du tarissement et de préparation au vêlage.

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés':

- Commencer par faire le lien entre


l’exercice précédent et le diagnostic de
gestation.
En effet, si on enregistre la date
d’insémination, on peut planifier une
Photo 3 (reprise): Chevauchement
période d’observation au tour de 21
jours après. Si la vache n’est pas
revenue en chaleur c’est qu’il y a une
probabilité intéressante qu’elle soit
gestante.
R photo 26 - DG : palpation transrectale

- Demander aux éleveurs comment


reconnaître une vache gestante
(brainstorming) et rajouter les signes
non cités + quelles sont les méthodes
R photo 27 - DG : échographie
de DG et à quel moment les effectuer
- Palpation transrectale
- Echographie
- Dosage de progestérone

R photo 28 - DG : dosage de progestérone

79
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants : Alors, qu’est-ce que nous
avons appris ensemble ? Les participants
assistés par le formateur récitent :
• J’enregistre la date de l’insémination et
je prévois la date du prochain cycle. Si
ma vache n’est pas revenue en chaleur,
c’est qu’il y a une probabilité qu’elle est
gestante.
• S’il y a un laboratoire dans la région, je
procède à l’analyse du lait comme
moyen de DG.
• J’appelle le vétérinaire ou le spécialiste
pour confirmer la gestation par
palpation transrectale

Appel à l’application
En demandant aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après
ces apprentissages par rapport à la tenue d’une fiche d’enregistrement.

80
Le vêlage

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les signes du vêlage ;
• Les signes qui indiquent que la vache a des problèmes
avec le vêlage ;
• Les soins à apporter à la vache et au veau nouveau-né.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent les


bonnes pratiques:
• Donner suffisamment du temps à la vache pour vêler
seule!
Compétences
• Ne l’assister que lorsqu’on remarque qu’il y a des
et capacités difficultés!
• Être capable de décider quand est ce qu’il est nécessaire
d'appeler un spécialiste si le veau n’apparait pas toujours
malgré un temps suffisant après l’éjection de la poche
d’eau ;
• Donner de l’eau tiède à boire à la vache aussitôt après le
vêlage et du colostrum au veau.

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés':

Le vêlage sans assistance


L’exercice commence par une photo propre
d’une salle de vêlage ;

R photo 29 - Salle de vêlage


Procéder par questionnement pour dégager
les apprentissages à partir de cette photo
Dégager les bonnes et les mauvaises
pratiques (propreté, nouvelle litière)
R photo 30 - Vêlage sans assistance -1
Demander aux éleveurs s’il y a des
préparatifs avant le vêlage et les citer ;

Présenter des photos d’une vache qui vêle


sans assistance : R photo 31 - Vêlage sans assistance -2

Leur demander : est-il possible de laisser la


vache vêler sans assistance ?
R photo 32 - Vêlage sans assistance -3

81
Le vêlage avec assistance

Présenter des photos d’une vache qui vêle


avec assistance : R photo 33 - Vêlage avec assistance – 1

Leur demander quand faut-il intervenir ?


Comment faut-il tirer ?
R photo 34 - Vêlage avec assistance – 2
(Mauvaise pratique)

R photo 35 - Vêlage avec assistance - 3

Le vêlage problématique

R photo 36 - Vêlage - Positions anormales


Présenter quelques positions
anormales et les délais à ne pas
dépasser pour chaque stade du
vêlage.
Affichage carte métaplan - Délai d’attente 1ère étape

Affichage carte métaplan - Délai d’attente 2ème étape

Affichage carte métaplan - Délai d’attente 3ème étape

82
Les soins à apporter à la vache et au veau après le vêlage

Demander aux éleveurs quoi faire


juste après le vêlage → dégager les
actions à faire après le vêlage ;

R photo 37 - Après le vêlage – endroit propre et


Insister sur le fait que cette phase est
paillé
très critique. On peut perdre la
vache et le veau, il faut donc
doubler la vigilance ;

R photo 38 - Eau tiède pour la vache après le vêlage

Insister sur le fait de donner de l’eau


tiède à boire à la vache aussitôt
après le vêlage et du colostrum au
veau. R photo 39 - Vache et veau morte après le vêlage à
cause d’un manque de soin

Dégager les soins à apporter à la


vache et au veau tout en affichant des
photos pour ancrer les apprentissages. R photo 40 - Veau mort

→ Désinfection du cordon ombilical ;


→ Distribution du colostrum au veau à
raison de 3 fois pendant les 6
premières heures. L’intestin permet R photo 41 - Désinfection du cordon ombilical
encore le passage des anticorps de la
mère au veau. Ce n’est plus valable
après 24 h d’âge.

R photo 42 - Infection du cordon ombilical

R photo 43 - Assurer suffisamment du colostrum


après le vêlage

83
Généralisation :

Généraliser les apprentissages avec les


participants. Les participants assistés par le
formateur récitent:

Bonnes pratiques avant et au cours du


vêlage:
• Assurer le contact visuel de la vache avec
le reste du troupeau ;
• Mettre la vache dans un endroit propre et
paillé ;
• Donner du temps à la vache pour vêler
seule ;
• Se laver et se désinfecter les mains avant
d’intervenir ;
• Utiliser une corde en coton désinfectée ;
• Eviter d’attacher la corde sur les
articulations ;
• Tirer lorsque la deuxième poche
apparait ;
• Tirer vers le sens de la mamelle ; Exemple d’affichage de l’exercice
• Tirer simultanément avec les
contractions.

Actions à effectuer après le vêlage :


• Vérifier que le veau respire sinon le
suspendre par les pattes postérieures ;
• Distribuer de l’eau tiède à la vache ;
• Désinfecter le cordon ombilical avec la
teinture d’iode et éviter de faire des
ligatures ;
• Donner du colostrum au veau nouveau-
né (3 prises pendant les six premières
heures) ;
• Séparer le veau de sa mère.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages par rapport à la détection des signes de vêlage, s’il est nécessaire
d’intervenir et les soins à apporter à la vache et au veau après le vêlage.

84
Choix et élevage des génisses de remplacement

Objectifs pour ce sujet

Les éleveurs acquièrent des connaissances sur:


Connaissances • Les critères de choix des génisses de remplacement ;
• Les facteurs décisifs de l’élevage des génisses de
remplacement.

Les éleveurs retiennent les leçons et appliquent


les bonnes pratiques:
Compétences • Appliquer les normes et critères de choix des
et capacités génisses de remplacement ;
• Veiller à l’élevage des velles pour assurer l’avenir et
la durabilité de l’exploitation ;
• Assurer une conduite adéquate d’élevage des velles
de remplacement.

Déroulement – analyse et synthèse conjointes des aspects


clés':

Les bonne pratiques de l'élevage des velles de remplacement

L’exercice commence par établir le lien avec


l’exercice précédent correspondant au vêlage et
notamment aux soins à apporter au veau après
vêlage.
Demander aux éleveurs:
S’ils connaissent comment élever des velles de Outil à utiliser - Plan d'allaitement
remplacement ?
Comment les nourrir et les entretenir ?
Comment les choisir ?
Quels sont les critères à considérer et quels sont
les objectifs à atteindre ?

→ Expliquer le plan d’allaitement + l’alimentation


jusqu’à 6 mois + les objectifs de croissance à
atteindre. R photo 44 - Mesure de tour de
poitrine
Insister sur le fait que toute restriction
alimentaire au début de la vie du veau (mâle ou
femelle) va affecter négativement toute sa
carrière.

85
Alimentation des veaux (<6 mois) :
- Concentré Starter à volonté ;
- Distribuer du foin de bonne qualité (luzerne,
ray-grass) + éviter l’ensilage et la verdure ;
- Assurer l’abreuvement à volonté ;
- Assurer l’hygiène et les soins nécessaires R photo 45 - Suivi de courbe de
croissance
(confort, logement, …) aux veaux ;
- Procéder à un sevrage progressif.
Poids types aux âges types :
TP (tour de poitrine) ; HG (hauteur au garrot)
3 mois : 90 – 120 kg ;
- TP : 100 à 110 cm ;
- HG : 90 à 96 cm.
6 mois : 180 – 210 kg ;
- TP : 127 à 137 cm ;
- HG : 103 à 107 cm.
1ère IA (15 -18 mois) : 380 - 400 kg ;
TP : 167 à 175 cm ;
HG : 124 à 130 cm.
1er vêlage (24 – 27 mois) : 540 kg ;
TP : 193 cm ;
HG : 135 à 140 cm.

Les critères de choix des génisses de remplacement

Choix des génisses de


remplacement :

Dégager, en demandant aux


éleveurs, les critères de
conformation des velles et R photo 46 - Capacité
génisses de remplacement. corporelle
R photo 48 - La mamelle

• Capacité corporelle +
profondeur de poitrine ;
• Bonne implantation de la
mamelle et absence de
trayons excédentaires ;
• Bonne conformation des R photo 47 - Les
pattes ; aplombs
• Absence de tares et de R photo 49 - Bonne conformation
malformations.

86
Généralisation :

Les participants assistés par le formateur


récitent :

• L’importance de suivre un plan


d’allaitement adéquat ;
• Les techniques d’allaitement, de sevrage
et d’alimentation des veaux ;
• Les objectifs de croissance et la conduite
alimentaire correspondante ;
• Les critères de choix des velles et
génisses de remplacement selon la
conformation.

Appel à l’application
Demander aux participants ce qu’ils vont changer dans leurs pratiques après ces
apprentissages.

87
3. Formulaires standards pour la
planification et l'exécution de la
formation
3.1 Check-list pour la préparation d’une session de
formation
Check-list Formation des producteurs (FdP) Date:……/………/………

Gouvernorat:…………………………………….Zone d’intervention………………………………………………….
Période : Du ………/…………/……………………… Au: ……………/…………/………………………………………..

Actions Réalisations
Choisir la zone d’intervention
Choisir les éleveurs et établir une liste
Fixer les dates de déroulement de la formation
Prévoir et réserver le lieu de formation (s’accorder avec
l’organisme accueillant)
Louer des tables et des chaises si nécessaires
Vérifier la disponibilité d'équipements/sinon les prévoir
Réserver la pause-café + eau
Réserver le déjeuner (avec eau) pour la journée de clôture
Choisir les formateurs et déterminer l’ordre de passage par
module :
Préparatifs à - Jour 1 Fourrages :
long-terme - Jour 2 Alimentation :
- Jour 3 Hygiène et qualité du lait :
- Jour 4 Reproduction :
Inviter les éleveurs 10 jours avant la formation par écrit
Etablir un arrangement pour avoir une vache + machine à
traire pour la partie pratique en jour3 :‘’Hygiène et qualité
du lait’’
Réserver le logement pour les MT + formateurs (en cas de
besoin)
Préparer les photos (en A3) plastifiées de chaque module et
les classer dans l’ordre
- Fourrages
- Alimentation
- Hygiène et qualité du lait
- Reproduction
Préparer les outils à distribuer aux éleveurs:
- Poster rations type
Préparatifs à - Poster Hygiène de la traite
court-terme - Plan d’allaitement des veaux
- Planning rotatif

88
- Cahier d’enregistrement (fiche individuelle de la
vache + planning linéaire de suivi de reproduction)
Préparer le tissu métaplan + colle repositionnable
Prévoir la fiche individuelle + planning linéaire + plan
d’allaitement en grand format (A1)
Préparer Cartes métaplan/sticky notes
Préparer Patafix
Prévoir les attestations de participation pour les éleveurs
Prévoir les listes de présence
Prévoir les fiches de supervision (à remplir par les
formateurs maitres)
Prévoir la fiche d’évaluation pour les éleveurs (format A1)
Prévoir le scotch
Prévoir des Stylos marqueurs (Taille L)
Prévoir un appareil photo
Remplir et vérifier les listes de présence
Au cours de la Prendre des photos de différentes angles + une photo de
formation groupe
Faire l’évaluation de la formation par les éleveurs à la fin de
la session
Délivrer les attestations de participation
Vérifier et récupérer les factures
Payer les prestataires
Après la Saisir les données
formation Classer les documents
Faire le bilan de la session
Préparer le rapport de la session de formation

Nom du responsable :
Signature du responsable :

89
3.2 Modèle de liste de présence
Liste des participants

Nom de la composante : Formations Innovantes dans la chaîne de valeur du lait (FIL) ‫ن في نظ ة أل ن‬ ‫جد د في‬
Intitulé de l’évènement :

Date : du ……/……/………… au ……/ ……/ …………

Lieu :

‫ع‬ ‫م‬ ‫م ث ث‬ ‫م ث ني‬ ‫م أل ل‬ ‫جنس‬ ‫عدد‬


‫عن ن‬ ‫قم ه ف‬ ‫ع‬ ‫لب‬ ‫إلسم‬
J4 J3 J2 J1
Adresse N° de téléphone Age )‫أنثى‬/ ‫(ذ‬ Prénom & Nom

Sexe (f/m)
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 1.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 2.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 3.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 4.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 5.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 6.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 7.
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬

92
‫ع‬ ‫م‬ ‫م ث ث‬ ‫م ث ني‬ ‫م أل ل‬ ‫جنس‬ ‫عدد‬
‫عن ن‬ ‫قم ه ف‬ ‫ع‬ ‫لب‬ ‫إلسم‬
‫‪J4‬‬ ‫‪J3‬‬ ‫‪J2‬‬ ‫‪J1‬‬
‫‪Adresse‬‬ ‫‪N° de téléphone‬‬ ‫‪Age‬‬ ‫(ذ ‪/‬أنثى)‬ ‫‪Prénom & Nom‬‬
‫‪N°‬‬
‫)‪Sexe (f/m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪8.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪9.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪10.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪11.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪12.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪13.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪14.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪15.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪16.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪17.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪18.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪19.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬
‫‪□ 16-35‬‬ ‫أنثى ‪□ f‬‬ ‫‪20.‬‬ ‫‪.‬‬
‫‪□ 36-99‬‬ ‫ذكر ‪□ m‬‬

‫‪93‬‬
‫ع‬ ‫م‬ ‫م ث ث‬ ‫م ث ني‬ ‫م أل ل‬ ‫جنس‬ ‫عدد‬
‫عن ن‬ ‫قم ه ف‬ ‫ع‬ ‫لب‬ ‫إلسم‬
J4 J3 J2 J1
Adresse N° de téléphone Age )‫أنثى‬/ ‫(ذ‬ Prénom & Nom

Sexe (f/m)
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 21. .
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 22. .
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 23. .
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 24. .
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬
□ 16-35 □ f ‫أنثى‬ 25. .
□ 36-99 □ m ‫ذكر‬

Nombre total Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage Nombre et pourcentage

de participants des jeunes femmes (16-35) des jeunes hommes (16-35) des femmes (36-99) des hommes (36-99)

% % % %

Date Nom, Signature

94
‫‪3.3 Modèle d’attestation de participation‬‬

‫يشهد مكتب الدراسات ‪ GFA Consulting Group‬المكلف من طرف‬


‫التعاون األلماني )‪ (GIZ‬أن‪:‬‬

‫السيد(ة)‪_____________________________:‬‬

‫قد شارك(ت) في التكوين في تربية األبقار الحلوب في إطار مشروع‬


‫'' التجديد في التكوين في منظومة األلبان'' و ذلك لمدة أربعة أيام‬
‫خالل الفترة الممتدة من‪:‬‬
‫إلى‪:‬‬

‫ب د ست‬ ‫ثل‬ ‫ّن‬


‫________________________________‬ ‫________________________________‬

‫‪95‬‬
3.4 Modèle de fiche d’évaluation

Fiche d’évaluation

96

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