BELKHIRI
BELKHIRI
BELKHIRI
THÈME :
Etude bibliographique sur le procédé de
coagulation-floculation ,les coagulants et
floculants d’origine naturelle
Préparé par :
- Mme BELKHIRI Maroua
- Mme BOUTAGIA Amani
MAROUA
DEDICACE
volonté :
mon cœur ceux dont les noms ne figurent pas sur cette
liste.
AMANI
Table des matières
FigureII.3.chaine de traitement......................................................................................................................... 25
Figure II.7. Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation ................. 37
Tableau II.3 : les zones de prédominance des hydeoxydes de fer et d’aluminuim ................................. 42
I
Chapitre 1
Revue Bibliographique sur
L’eau
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.1. Introduction
L’eau est un élément essentiel à la vie, nécessaire à l’homme d’abord pour ses besoins
alimentaires, ensuite pour ses activités agricoles et industrielles. Il en résulte que de tout temps,
l’installation des populations humaines sur la terre s’est faite en fonction des ressources en eau
douces.
1
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
Eau brute, eau potable, eau minérale, eau de source, eau de mer, eau douce, eau de
pluie, eau du robinet, eau gazeuse….
L'eau a des propriétés physiques assez particulières par rapport aux autres liquides. Elle
apparaît comme un liquide "structurée", et non désordonné comme les autres liquides, par le fait
que ses constituants élémentaires sont associés [5].
Parmi les propriétés physiques les plus intéressants pour le traitement de l’eau sont les
suivants :
Pour l’eau pure sous pression normale, elle passe par un maximum à environ 4°C (1 Kg/l)
et sa variation en fonction de la température [6].
2
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.3.1.3. La viscosité :C’est la propriété que présent un fluide d’opposer une résistance aux divers
mouvements soit internes (ex : turbulence), soit globaux (ex : écoulement).
Cette résistance est due aux frottements réciproques des molécules en mouvement elle
est à la base des pertes d’énergie cinétique (pertes de charge) et joue donc un rôle important en
traitement d’eau [6]. Elle diminue lorsque la température croit. Par contre, elle augmente avec
la teneur en sels dissous; l'eau de mer est donc nettement plus visqueuse que l'eau de rivière [7].
Elle est définie comme une force de traction qui s’exerce à la surface du liquide en tendant
toujours à réduire le plus possible l’étendue de cette surface. Elle est extrêmement élevée; égale
à 73erg/cm à 18°C [8].
3
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
température [6].
I.3.2. Les propriétés chimiques de l’eau :
L'eau est un excellent solvant qui dissous un très grand nombre de sels, de gaz, de
molécules organiques [5] ; donc facilement polluée.
Elle est comme un agent chimique très agressif qui risque d'attaquer les parois du
récipient qui la contient.
Les réactions chimiques de la vie se passent en milieu aqueux; les organismes sont très
riches en eau (jusqu'à plus de 90%) [5].
Le processus de dissolution d’une substance est une destruction de sa cohésion interne,
cohésion qui due à des forces :
De faibles forces attractives (Van der Waals) qui assurent la liaison générale de
l’ensemble [9].
4
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.4.1.Les eaux de pluies :
Les eaux de pluie sont saturées d’oxygène et d’azote et ne contient aucun sel dissous,
comme les sels de magnésium et de calcium ; elles sont donc très douce. Elles peuvent être
contaminées par des poussières
atmosphériques dans les régions industrialisées [12].
Les eaux de précipitation non collectées serrant divisées en deux parties : une partie
ruissellent à la surface des continents pour former les cours d'eau, alors que l’autre partie
s'infiltre dans le sol pour donner ce qu'on appelle les eaux souterraines [13].
I.4.2..Les eaux de surface :
Ce type des eaux englobe toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des
continents (rivières, lacs, étangs, barrages,…). La composition chimique des eaux de surface
dépend de la nature des terrains traversés par ces eaux durant leurs parcours dans l’ensemble des
bassins versants. Ces eaux sont le siège, dans la plupart des cas, d’un développement d’une vie
microbienne à cause des déchets rejetés dedans et de l’importante surface de contact avec le
milieu extérieur. C’est à cause de ça que ces eaux sont rarement potables sans aucun traitement
[8].
5
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
continentales (eaux souterraine et superficielles). Les eaux de mers sont caractérisées par une
grande salinité, elles sont dénommées aussi «eaux saumâtres», ce qui rend leur utilisation
difficile, notamment leur coût très élevé pour leur traitement [18].
Les agriculteurs utilisent l’eau pour abreuver le bétail et irriguer les terres cultivables.
Les déjections animales (lisier, fumier) sont source de pollution. Lorsque les animaux sont
concentrés de façon importante sur un même site (élevage hors-sol), il y a concentration de la
pollution.
Les agriculteurs utilisent des engrais minéraux et des pesticides pour améliorer le
rendement de leur culture. La mauvaise utilisation d’engrais, de façon non adaptée aux besoins
des sols et des cultures, est source de pollution diffuse. Les produits épandus en surplus ne sont
pas absorbés par les plantes. Ils ruissellent à la surface du sol ou s’infiltrent dans le sol en
direction des rivières ou des nappes souterraines [19].
6
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
ou pour nettoyer l’usine (eaux de lavage). Tous les ateliers de production ne génèrent pas une
pollution de même type ni de même importance.
On distingue différents types d’activités industrielles. Par exemple, les industries lourdes,
les industries chimiques et certaines industries de transformation des métaux peuvent être la
source d’une pollution toxique et persistante. Certains produits rejetés ont une durée de vie
longue avant de pouvoir être biodégradés. Les industries de fabrication des produits alimentaires
rejettent principalement de la matière organique et des fertilisants [20].Les rejets d’eau polluée
des industries sont appelés les effluents industriels.
I.5.2.3. La pollution domestique :
Ce sont les eaux qui proviennent généralement des habitations «eaux ménagères et eaux
vannes» qui sont présentées comme un mélange de matières non dissoutes dans une solution
aqueuse de matières organiques et minérales [21].
Ce sont des eaux de pluies et de lavage des chaussées. Ces eaux sont caractérisées par la
présence des matières en suspension en grande majorité ainsi que des hydrocarbures provenant
de la circulation automobile
7
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
a) Pollution mécanique :Elle provient essentiellement du lessivage des sols lors de pluies
abondantes et des travaux réalisés par l’homme qui rendent le sol imperméable,
provoquant des flux polluants importants entraînant avec eux des boues.
b) Pollution thermique : Les eaux rejetées par les usines utilisant un circuit de
d) Pollution radioactive : C’est celle qui est occasionnée par une éventuelle radioactivité
artificielle des rejets, qui trouve sa source dans l’utilisation de l’énergie nucléaire sous
toutes ses formes (installations et centrales nucléaires, exploitation de mines d’uranium,
traitement des déchets radioactifs...) [25].
I.7.B.Pollution chimique :
Elle résulte des rejets chimiques, essentiellement d'origine industrielle. Elle génère des
nuisances souvent dramatiques pour les écosystèmes à cause de leur concentration dans le
milieu naturel [26]. La pollution chimique des eaux résiduaires est repartie en deux
catégories :
e) Pollution organique : C’est la matière qui est principalement issue de la matière vivante
(végétaux, animaux…etc.) et de l’industrie chimique parfois. Sa composition est
structurée autour du carbone «Hydrocarbures, pesticides, détergents, phénols…etc.».
f) Pollution minérale : C’est la matière qui n’est pas organique c’est à dire qu’elle ne
contient généralement pas de carbone. Cette matière minérale sont les sels, toutes les
matières
structurées autour du silicium, «métaux lourds, cyanure, azote, phosphore…etc.».
8
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.8.1.1.Turbidité
La turbidité est la mesure de l’aspect trouble de l’eau. C’est la réduction de la
transparence d’un liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est causée, dans les
eaux, par la présence de matières en suspension (MES), comme les argiles, les limons est les
micro-organismes. Une faible part de la turbidité peut être due également à la présence de
9
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.8.1.2.La couleur
Les eaux naturelles sont toujours plus ou moins colorées. Leur couleur varie du jaune
paille à peine perceptible au brun rougeâtre, selon la nature et la concentration des matières
colorantes. Ces matières sont le plus souvent d’origine naturelle et proviennent de la dégradation
de matières végétales. Le degré de couleur dépend non seulement de la concentration en matières
colorantes, mais aussi du pH et de la turbidité [31].
10
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
La mesure de la couleur d’une eau naturelle se fait par comparaison avec une échelle
artificielle de couleur. La substance de référence choisie est le chloroplatine de potassium (K2
PtCl6) dans une solution de chlorure de Cobalt (CoCl2).L’unité de couleur est le Hazen
correspondant à un mg/l de platine sous forme de (K 2 PtCl6). On l’appelle aussi unité platino-
cobalt ou unité de couleur vraie (uCV). Pour une eau potable, le degré de couleur maximale est
de 15 Ucv [29] [32].
I.9.2.1. La température :
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision. En effet,
celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels
dissous donc sur la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la connaissance de
11
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
l’origine de l’eau et des mélanges éventuels,…etc. [10] Pour l’eau potable, la température
maximale acceptable est de 15°C. Dans les eaux naturelles et au dessus de 15°C, il y a risque de
croissance accélérée de microorganismes, d’algues, entraînant des goûts et des odeurs
désagréables ainsi qu’une augmentation de la couleur et de la turbidité
I.9.2.2. Le pH
Le pH correspond, pour une solution diluée, à la concentration d’ions d’hydrogène .Il
mesure l’acidité ou la basicité d’une eau. Le pH d’une eau naturelle dépend de l’origine de
celleci et de la nature des terrains traversés.
Dans le domaine de l’eau, le pH joue un rôle primordial à la fois dans :
Les processus biologiques dont certains exigent des limites très étroites des pH ;
L’efficacité de certains traitements (coagulation, adoucissement, contrôle de la corrosion,
chloration).
La détermination du pH est donc la mesure que l’on doit effectuer le plus fréquemment. Pour
mesurer le pH, on utilise un pH mètre [29][33].
I.9.2.3. La conductivité
La conductivité, caractéristique physico-chimique de l’eau liée à la concentration des
substances dissoutes et à leur nature. Les matières organiques et colloïdes ne présentent qu’une
faible conductivité. Elle varie avec la température.
La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau comprise entre
deux électrodes métalliques de 1 cm² de surface et séparées l’une de l’autre de 1 cm.
La conductivité électrique s’exprime en micro siemens/cm.
La mesure de la conductivité permet d’avoir très rapidement une idée sur la
concentration
des sels dissous dans l’eau. Une conductivité élevée traduit soit des pH anormaux, soit le plus
souvent une salinité élevée [29][28].
12
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
I.9.2.4. La dureté
La dureté ou titre hydrotimétrique correspond essentiellement à la présence de sels de
calcium et de magnésium. Elle est directement liée à la nature des terrains traversés. Ils
proviennent des roches calcaires ou dolomitiques.
Dans une eau naturelle, on peut distinguer différents types de dureté:
Dureté permanente ou non carbonatée : dureté qui persiste après ébullition de l’eau et
qui correspond uniquement aux sels de calcium et de magnésium solubles à chaud, sous
forme de chlorures et de sulfates, car les hydrogénocarbonates sont décomposés et
précipitent sous forme de carbonate de calcium ;
Dureté carbonatée ou temporaire : dureté qui correspond aux sels de calcium sous
forme d’hydrogénocarbonates, et qui est la différence entre la dureté totale et la dureté
permanente [28][34].
La pollution peut aussi, dans une certaine mesure augmenter la dureté de l’eau; c’est le cas dans
certaines régions ou le chlorure de calcium CaCl2 est utilisé massivement pour faire fondre la
neige. La dureté calcique et la dureté magnésienne peuvent s’exprimer en mg/l de Ca et en mg/l
de Mg.
Ces diverses teneurs ne peuvent évidemment pas être additionnées et pour calculer la dureté
totale, on doit exprimer la concentration de chaque ion participant dans une unité commune.
La dureté s’exprime généralement en degré Français ou en milliéquivalents/l :
1°F= 5 meq/l
13
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
La mesure de la dureté se fait par une réaction de complexation entre les ions Ca²+
et Mg²+ et une substance d’acide éthylène diamine tétracétique (EDTA) en présence d’un
indicateur coloré (noir Eriochrome T)[29][35].
I.9.2.5. L’alcalinité
L’alcalinité d’une eau correspond à sa capacité à réagir avec les ions hydrogène (H) qui
est due à la présence des ions hydrogénocarbonate (HCO3-), carbonate (CO3−2) et hydroxyde
(OH −).
Autrement dit, on est amené à considérer deux types d’alcalinité qui correspondent, encore une
fois à deux bornes de pH :
14
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
C’est la déférence entre les matières en suspension et les matières volatiles. Elles
représentent donc le résidu de la calcination à 550oC, et correspondent à la présence de sel[37].
Sont dites indésirables certaines substances qui peuvent créer soit un désagrément pour
le consommateur : goût et odeur (matières organiques, phénols, fer...), couleur (fer,
manganèse...), soit causer des effets gênants pour la santé (nitrates, fluor…). On surveille donc
prioritairement la contamination des eaux par des matières organiques (mesurée par l'oxydabilité
au permanganate de potassium), la concentration en ammonium, la présence de nitrites et de
nitrates et la concentration en fer
15
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
l’échantillon d’eau à 950°C sous l’action de l’oxygène gazeux et de mesurer le CO2 dégagé, et
par suite de mesurer le carbone total (organique et minéral). Le COT est une méthode rapide et
présente plusieurs avantages tels que: on peut analyser l’eau quelle que soit sa qualité (de forte
salinité, acide, basique, ou contient des composés toxiques). Mais malgré ses avantages, il exige
un appareillage coûteux [8][39].
Si on fait le bilan de toutes les formes du carbone contenu dans une eau naturelle, on a donc le
schéma suivant :
La détermination du carbone organique total (COT) ou dissous (COD) passera donc par
l’élimination du carbone minéral avant la mesure, ou par sa soustraction du carbone total. Le
principe de la mesure du carbone organique dans les eaux consiste en une minéralisation par
oxydation des matières organiques (M.O), suivi de la mesure de CO2 libéré
I.9.3.1.d. La demande chimique en oxygène (DCO)
16
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
DCO correspond à une estimation des matières oxydables présentes dans l’eau, quelque soit leur
origine organique ou minérale (fer ferreux, nitrites, ammonium, sulfures et chlorures) [40].
DCO permet donc d’apprécier la concentration en matières organiques ou minérales
dissoutes ou en suspension dans l’eau, au travers de la quantité d’oxygène nécessaire à leur
oxydation chimique totale. Ainsi, par la mesure de la DCO, on pourra évaluer la charge polluante
d’une eau usée en matières organiques avant et après un traitement physique, chimique ou
biologique afin de contrôler le fonctionnement d’une STEP et l’activité des micro-
organismes[41].
I .9.3.2. Azote :
Dans les effluents, l’azote est présent sous forme organique principalement
ammoniacale ou plus rarement sous forme oxydée en nitrite ou nitrate. L’azote totale kjedhal
(NTK), ou azote réduit (NR), regroupe les deux premières formes, et l’azote global (NGL)
regroupe l’ensemble des formes de l’azote. Ces grandeurs sont exprimées en mg d’azote
élémentaire par l’effluent [43][38].
I .9.3.3. Phosphore :
Le phosphore est présent sous forme de phosphate inorganique ou organique. Il est
exprimé en mg de phosphore élémentaire par litre d’effluent [43][38].
I .9.3.4. L’azote ammoniacal :
17
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
1) Le manganèse est généralement associé au fer mais en quantité plus faible. C’est le
Mn²+ qui est soluble dans les eaux naturelles bien que le manganèse présente de
nombreux autres états d’oxydation.
La teneur en Mn est limitée à 0,05 mg/l dans les eaux potables pour le goût qu’il peut
communiquer, pour les taches et les dépôts qu’il peut occasionner et aussi parce qu’il
favorise la croissance de certains micro-organismes. (La teneur souhaitable est inférieure
ou égale à 0,01mg/l [29][45].
3) Le fer est, lui aussi, un élément essentiel à la santé de l’homme; certaines eaux
souterraines en contiennent une forte proportion. Le fer ferreux est soluble dans l’eau
alors que le fer ferrique l’est très peu et tend à précipiter sous forme d’hydroxyde. Sous
l’action de l’oxygène, le fer ferreux s’oxyde en fer ferrique et il est difficile de les doser
séparément. Il est tout aussi difficile de distinguer nettement entre fer en solution, en
suspension, à l’état colloïdal, sous forme de complexes minéraux ou organiques. Le fer
contenu dans l’eau provient des roches et des sols mais aussi, bien souvent, des
tuyauteries lors de l’échantillonnage; ce qui peut fausser considérablement les résultats de
18
chapitr1 …………...revue BiBliographique sur l’eau
l’analyse. Dans l’eau potable, la teneur maximale acceptable est de 0,3 mg/l et l’objectif
est inférieur à 0,05 mg/l [31] [46].
Les coliformes :
Sous le terme de « coliformes » est regroupé un certain nombre d’espèces bactériennes
appartenant en fait à la famille des Enterobacteriaceae.
19
CHAPITRE II
Revue bibliographique sur
la Coagulation floculation
CHAPITRE ii……… Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
25
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
La santé publique, qui implique que l’eau distribuée ne doit apporter aux
consommateurs ni substances toxiques (organiques ou minérales), ni organismes
pathogènes. Elle doit donc répondre aux normes physico-chimiques et
bactériologiques ;
L’agrément du consommateur, qui est différent du premier point car une eau peut
être agréable à boire toute en étant dangereuse (source polluée…) il s’agit des
qualités organoleptiques, c’est-à-dire ce qui est perçu par les sens olfactifs de
l’homme à savoir la couleur, l’odeur et le goût ;
II.1.3. Le prétraitement :
Une eau, avant d’être traitée, doit être débarrassée de la plus grande quantité possible
d’éléments dont la nature et la dimension constitueraient une gêne pour les traitements
ultérieurs. Pour cela, on effectue des prétraitements de l’eau de surface [49]. Dans le cas
le dégrillage,
le tamisage.
Le dégrillage : Au cours du dégrillage, Les eaux passent au travers d'une grille dont les
barreaux, plus ou moins espacés, retiennent les matières les plus volumineuses [20].
Le dégrillage permet d'évacuer, aussi bien des eaux de surfaces que des eaux résiduaires, les gros
objets du type tronc d'arbre, bidon et des matières de taille plus faible (branches, feuilles, objets
métalliques ...). Tous ces rejets peuvent être mis dans la classe : "matières grossières". Il permet
de protéger les ouvrages aval contre l'arrivée de gros objets susceptibles de provoquer des
bouchages dans les différentes unités de l'installation
26
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Le tamisage :Cette opération constitue un dégrillage fin ; elle est mise en œuvre dans le cas
d’eaux résiduaires chargées de matières en suspension de petites taille [1].
Le tamisage est une filtration sur toile utilisable dans de nombreux domaines du traitement de
l’eau. Suivant la dimension des mailles de la toile, on distingue :
Le microtamisage qui est destiné à tenir les matières en suspension de très petites
dimensions contenues dans les eaux de consommation (plancton), les dimensions des
mailles comprises entre 30 µm et 150 µm [9].
II.1.4. Peroxydation
L’oxydation est une opération essentielle à tout traitement des eaux. Elle est toujours
incluse en fin de filière au niveau de la désinfection.
A l’issue du prétraitement, on a une eau relativement propre mais qui contient encore
des particules colloïdales en suspension. Celles-ci n’ont en elles-mêmes rien de dangereux. Il
nous arrive souvent de consommer de l’eau en contenant : le thé, le café, le vin ou le lait qui sont
chargés en matières organiques. Celle-ci peut être faite de trois façons différentes
27
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
inconvénients de l’oxydation par le chlore cités ci-dessus. Ce type de traitement est cependant
réservé à des cas spécifiques. En effet, l’utilisation du dioxyde de chlore présente, lui aussi, des
inconvénients non négligeables comme sa décomposition à la lumière, ce qui entraîne une
augmentation du taux de traitement à appliquer en période d’ensoleillement.
Enfin, au cours des dernières décennies, on utilise comme oxydant l’ozone, qui non
seulement à l’avantage de détruire les matières organiques en cassant les chaînes moléculaires
existantes, mais également à une propriété virulicide très intéressante, propriété que n’a pas le
chlore. Généralement utilisée en désinfection finale, cette technique peut être mise en œuvre
en oxydation. Elle peut aussi être employée pour l’amélioration de la clarification. L’un des
avantages d’une pré-ozonation est l’oxydation des matières organiques, et une éliminationplus
importante de la couleur. Un autre avantage est la diminution du taux de traitement (taux de
coagulant) dans le procédé de clarification [50].
II.1.5. Clarification
La clarification est l’ensemble des opérations permettant d’éliminer les matières en
suspension MES (minérales et organiques) d’une eau brute ainsi que des matières organiques
dissoutes [51]. Suivant les concentrations de l’un et de l’autre des différents polluants, on peut
être amené à pratiquer des opérations de plus en plus complexes qui vont de la simple filtration
avec ou sans réactif jusqu’à la coagulation – floculation – décantation ou flottation –
filtration.
La clarification comprend les opérations suivantes :
Coagulation – Floculation
Filtration
II.1.5.1. Décantation:
La décantation est la méthode de séparation la plus fréquente des MES et des colloïdes
(rassemblés sous forme de floc après une étape de coagulation floculation) .Il est bien connu que
les particules en suspension sédimentent en fonction de leur taille, donc pour obtenir une bonne
décantation, il est nécessaire d’augmenter le diamètre des particules d’ où l’utilité impérieuse du
phénomène de coagulation- floculation [52].
II.1.5.1.1. Type de décantation:
28
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Les particules grenues décantent indépendamment les unes des autres avec chacune
une vitesse de chute constante.
Les particules plus ou moins floculées ont des tailles et des vitesses de décantation
variables. Lorsque la concentration est faible, la vitesse de chute augmente au fur et à mesure
que les dimensions du floc s'accroissent par suite de rencontres avec d'autres particules, c'est la
décantation diffuse [52].
II.1.5.1.2. Type de décanteur :
La décantation est mise on œuvre on plusieurs type de décanteur on distingue :
A. teur statique décane : Il est constitué d’un bassin rectangulaire ou circulaire où les
boues se déposent. Les petits décanteurs sont munis de fonds inclinés de 45° à 60° pour
permettre l’évacuation continue ou intermittente des boues au point le plus bas [53].
B. Décanteur lamellaire : L'eau à clarifier circule de bas en haut dans le sens inverse de la
boue à l'intérieur detubes formés par des plaques empilées les unes sur les autres [54].
L'angle d'inclination des tubes formés par l'empilement des plaques doit être compris
entre 45° et 60°. En effet, le courant descendant des boues, crée dans les tubes, entraîne
avec lui les flocs les plus fins (qui auraient été entraînés par le courant d’eau ascendant)
[52] [54].
Un angle d'inclination trop faible empêche l'auto curage des tubes car les boues on
tendance à rester accrochées sur les parois [52] [54].
II.1.5.2. La filtration
La filtration est un procédé physique destiné à clarifier un liquide qui contient des MES
en le faisant passer à travers un milieu poreux constitué d’un matériau granulaire [55].
Si ces matières à retenir sont de dimensions supérieures à celle des pores de filtre, elles sont
retenues à la surface et la filtration est dite « en surface », ou en « gâteau » ou encore «sur
support ».Dans le cas contraire, les matières en suspension sont retenues à l’intérieur de la masse
poreuse, et la filtration est dite « en volume » ou « en profondeur » ou encore « sur lit filtrant ».
Les solides en suspensions ainsi retenus par le milieu poreux s’y accumulent ; il faut donc
nettoyer ce milieu de façon continue ou de façon intermittente.
29
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
La filtration lente qui a l’avantage d’être une opération facile mais présentant plusieurs
inconvénients tels que la nécessité d’une grande surface et l’exigence d’une eau dont la
turbidité est faible.
La filtration rapide qui en revanche est une opération relativement complexe mais
palliant aux inconvénients de la première.
II.1.5.3. Désinfection
Divers agents désinfectants peuvent être utilisés tels que le chlore et ses dérivées, l’ozone, les
rayons ultra-violets. Mais le chlore est l’agent le plus utilisé comme désinfectant final, avant
refoulement de l’eau dans le réseau; il permet d’achever la désinfection de l’eau et de protéger le
réseau contre les développements bactériens vu son effet rémanent [58] [56].
II.1.5.4. Affinage
Pour un perfectionnement de la qualité de l’eau traitée, on procède à l’affinage visant à
éliminer les micropolluants qui existent déjà dans l’eau ou qui se sont formés au cours du
traitement et qui n’ont pas été totalement abattus par la coagulation-floculation.
Cet affinage est réalisé par le phénomène d’adsorption, généralement sur du charbon actif.
Celui-ci est mis en œuvre, soit en poudre au cours de la floculation et sera par la suite évacué
avec la boue, soit sous forme de grains, habituellement utilisé après filtration sur sable [8] [26].
30
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
II.2. COAGULATION-FLOCULATION
II.2.1. INTRODUCTION :
En tant que processus unitaire du traitement de l’eau, la coagulation résulte de
l’addition de réactifs chimiques dans des dispersions aqueuses, afin d’assembler en flocs plus
gros les fines particules dispersées. Ces nouveaux agrégats (flocs) peuvent être éliminés, après
floculation, par des procédés tels la décantation ou la filtration. La floculation est considérée ici
comme processus distinct qui a lieu en fin de coagulation. Elle consiste à favoriser la croissance
de flocs macroscopiques, avec ou sans utilisation d’additifs tels les adjuvants de floculation. Bien
que la floculation soit la conséquence naturelle de la coagulation, les deux procédés
correspondent à des technologies spécifiques qui doivent être mises en ouvre selon des règles
spécifiques de conception; ceci signifie que la floculation doit être envisagée comme un
processus à part entière [59].
La coagulation floculation est un traitement de clarification très efficace dont l’objectif
primordial est l’élimination de la portion non décantable des matières en suspension. Cette
catégorie de substances est représentée essentiellement par les colloïdes, caractérisés par leur
grande stabilité [60] [61].
La coagulation est certes une opération simple à réaliser mais les mécanismes mis en jeu
sont très complexes et ne cessent d’occuper une large place dans les recherches récentes [60]
[61].
La compréhension de ce phénomène nécessite une connaissance approfondie de l’état
colloïdal, de la structure chimique des coagulants utilisés ainsi que leur mode d’action [60][61].
31
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Les matières en suspension qui regroupent les plus grosses particules, ces matières sont
d’origine minérale ou organique et possèdent un diamètre supérieur à 1μm. Leurs temps
requis pour décanter d’un mètre varient de quelques dixièmes de secondes à plusieurs
jours selon leur diamètre et leur densité [62].
Les matières colloïdales sont des MES de même origine mais de diamètre inférieur à 1
micron. Leur vitesse de décantation est pratiquement nulle. Les matières colloïdales
d’origine minérale ont une densité relative de l’ordre 2,65 alors que celles d’origine
organique ont une densité relative beaucoup plus faible, soit de l’ordre de 1,1. Les
particules colloïdales de faible densité peuvent nécessiter théoriquement jusqu'à 66600
années pour décanter de un mètre [62].
Les matières dissoutes, sont généralement des cations ou anions de quelques
nanomètres de diamètre [62].
II.2.3. Colloïdes:
Les systèmes colloïdaux sont définis comme étant des dispersions dont les particules
possèdent des dimensions moyennes comprises entre 0.001 et 1μm et des vitesses de
sédimentation si faibles que leur chute est rendue impossible par l’agitation thermique du milieu
[63] [64].
Ces produits peuvent être d’origine minérale (sables, limons, argiles, ...) ou organique
(produits de la décomposition des matières végétales ou animales, acides humiques ou fulviques
par exemple). A ces composés s'ajoutent les microorganismes tels que les virus. Ces substances
sont responsables, en particulier, de la turbidité et de la couleur [63] [64].
II.2.3.1. Types de colloïdes:
Les particules colloïdales sont classées en deux catégories suivant leur comportement vis-
à vis de l’eau. Il s’agit des particules hydrophobes et hydrophiles [65].
32
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
B. Les colloïdes hydrophobes: Généralement plus gros et n'ont pas de couche protectrice.
Ils proviennent de substances peu ou pas soluble tels que les métaux, leurs oxydes et/ou
leurs hydroxydes. Plus généralement, ce sont des produits minéraux.
L’existence des systèmes colloïdaux dépend de l’interaction entre deux particules. Elle
met en jeux deux forces contraires:
Une force de répulsion électrostatique qui tend à écarter les particules les unes des autres.
Cette force dépend de la charge des particules qui sont de même signe.
Une force d’attraction (type de Vander Waals) liée à la structure et à la forme des
colloïdes ainsi qu'à la nature du milieu [66].
II.2.4. Décantation des suspensions colloïdales
Le temps de décantation des particules coagulées dépend du type de
particules, du diamètre des particules et de leur surface spécifique. Ce temps va d’une seconde
pour du gravier coagulé ayant un diamètre de10mm et une surface spécifique de 6.10²m2.m-3 à
20 ans pour des colloïdes de10-2 μm ayant une surface spécifique de 6.108 m2.m-3 [68]. Il est
donc impossible que certaines particules notamment les colloïdes et les particules à surface
spécifique très élevée décantent naturellement. Pour obtenir la décantation de ces particules, il
faudrait assembler un très grand nombre de colloïdes en agrégats d’au moins10 à 100 μm.
Malheureusement, ces particules exercent entre elles des forces de répulsion de nature
électrostatique empêchant leur assemblage. La déstabilisation des entités en suspension passe par
des phénomènes d’adsorption, expliqués par la théorie de la double couche. Elle explique
comment les colloïdes sont traités par coagulation [68].
II.2.5. Théorie de la double couche
Les colloïdes présents dans l'eau brute sont très généralement chargés négativement
(imperfections du réseau cristallin, ionisation des groupements chimiques périphériques,...). Afin
de neutraliser cette charge négative de surface, des ions positifs, présents dans l'eau brute ou
ajoutés, viennent former une couche autour du colloïde [66].
II.2.6. Coagulation-floculation
II.2.6.1. Définition :
La coagulation et floculation sont des processus souvent indissociables. En effet, la
coagulation, en diminuant les forces de répulsion entre les particules, favorise les collisions et la
33
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
34
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
35
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
36
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Figure II.7. Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation [66].
37
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
38
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
39
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
d'hydrolyse des sels d'aluminium et de fer sont des coagulants plus efficaces que les ions
euxmêmes[12].
Lorsqu'on additionne à l'eau les sels d'aluminium ou de fer, ces derniers réagissent
avec l'alcalinité de l'eau et produisent des hydroxydes, Al(OH)3 ou Fe(OH)3,insolubles et
formant un précipité [12].
II.2.10. Choix du coagulant
Les critères de choix d'un coagulant sont nombreux. Son efficacité à réduire la couleur,
la turbidité et les matières organiques d'une eau est essentielle. On ne peut, néanmoins, négliger
les effets secondaires comme les fuites en Fe3+ et Al3+. Il faut savoir que le sulfate ferrique
contient du manganèse sou forme de Mn2+ à raison de 0,057g pour 100g de coagulant. Le
traitement d'eau chargée en matières organiques exige du sulfate ferrique [71].Les coagulants à
base de sels d'aluminium permettent d'obtenir une eau traitée très faible en turbidité [71]. La
vérification de la dose de coagulant à mettre en oeuvre passe par le JAR-TEST.
Les sels d'alum
inium sont très largement utilisés dans le domaine de l'eau potable. Les sels de fers ont plutôt
destinés aux eaux résiduaires et en particulier pour l'élimination physicochimique du phosphore.
Le chlorure ferrique a sa place dans les filières de traitement des boues hydroxydes ou
organiques [71].
40
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
41
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Une coagulation réalisée à un pH non optimal peut entraîner une augmentation significative du
temps de coagulation. En général, le temps de coagulation est compris entre 15 secondes et 3
minutes [57].
42
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
43
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
44
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
et s’enveloppent de liquide inter micellaire. Cette mono couche d’eau absorbée chimiquement
sur les surfaces des particules (exemple: les oxydes métalliques, les argiles et
le quartz) produit l'effet d'une gaine isolante protectrice, s'opposant à l'agrégation des particules,
par réduction de la tension superficielle à l'interface particule liquide, par conséquent, la stabilité
des colloïdes se trouver en forcée. Aussi, les interactions colloïdes-eau peuvent retarder
l’agrégation des systèmes colloïdaux. Ce phénomène peut être contrarié par l’augmentation de la
quantité de coagulant et le prolongement de l’opération [78].
II.2.12. La floculation :
II.2.12.1. Le principe de phénomènes :
Après avoir été déstabilisées, les particules colloïdales ont tendance à s’agglomérer
lorsqu’elles entrent en contact les unes avec les autres. Le taux d’agglomération des particules
dépend de la probabilité des contacts et de l’efficacité de ces derniers.La floculation a justement
pour but d’augmenter la probabilité des contacts entre les particules, lesquelles sont provoquées
par la différence de vitesse entre ces particules [12].
Ce phénomène est pour la formation de flocs de taille plus importante. On utilise, pour
ce faire, des floculants.
La floculation physique ;
La floculation chimique [1].
45
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
Il faut associer dans un temps assez court, deux phases distinctes et incompatibles. En
effet, les conditions de mise en œuvre de la coagulation sont différentes de celles de la
floculation.
Dans un premier temps, un mélange rapide est nécessaire pour disperser les additifs
dans la totalité du volume d’eau à traiter. L’injection se fait dans une zone de turbulence crée par
des chicanes ou par mélange mécanique avec des pâles ou hélices. La deuxième phase favorise
les contacts entre les particules de flocs sans les léser. Le mélange doit être néanmoins assez
46
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
énergétique pour engendrer des différents de vitesse dans le bassin nécessaire à la rencontre des
particules [55].
II.2.14.1. Avantages :
II.2.14.2. Inconvénients :
47
CHAPITRE ii…. Revue bibliographique sur la Coagulation floculation
laboratoire sont donc nécessaires pour trouver un traitement optimal. Une surdose de
coagulant chimique peut diminuer l’efficacité du système.
o Les coagulants utilisés sont souvent corrosifs, des normes de sécurité doivent être
respectées afin que les travailleurs manipulent ces substances avec précaution;
o La présence d’aluminium résiduel peut entraîner des problèmes importants pour la
santé comme l’Alzheimer et autres pathologies de ce genre. Il est donc toxique pour les
écosystèmes. Le fer aussi est toxique pour la faune. Cette toxicité génère plusieurs
inquiétudes au niveau du grand public;
o En eau froide, le processus est peu efficace;
o Pour les pays en voie de développement, les coagulants chimiques peuvent être trop
coûteux [79].
48
CHAPItre iii
LES COAGULANTS ET
FLOCULANTS
NATURELS
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
III.1. INTRODUCTION
Coagulant : C’est une substance chimique comme l’alun qui cause l’agglomération des
particules fines et permet de former un précipité gélatineux dans l’eau usée pouvant ensuite
être retiré.
Floculant : C’est un polymère qui emprisonne les matières colloïdales agglomérées et
forme ainsi des flocons volumineux qui se déposent par gravité. Il est ajouté après la coagulation
pour augmenter davantage la taille et la cohésion des flocs.
50
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
Le présent chapitre englobe une bibliographie sur les différents coagulants et floculants
naturels utilisée dans les traitement des eaux cités dans la littérature a titre d'exemples on à :
51
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
✔ Plantago ovata
✔ Argile de bentonite
1. Technologiquement, l'utilisation de l'extrait de graines de Moringa oleifera est plus facile que
les processus traditionnels de coagulation et de floculation, du fait que le pH n'a pas besoin d'être
varié et que les concentrations d'espèces telles que Cl− et SO4 2− ne sont pas significativement
augmentées. Par conséquent, la valeur de conductivité n'augmente pas. La production de boues
est plus petite, ainsi que le volume de boues . Le processus n'est pas complexe et ne nécessite pas
de maintenance particulière [81].
2. Sur le plan environnemental, l'origine de l'extrait de Moringa oleifera est tout à fait naturelle,
de sorte que plusieurs inconvénients liés à l'utilisation d'Al2 (SO4)3 sont a éviter, notamment
ceux liés à l'apport d'aluminium [81].
3. Moringa oleifera est une substance largement répandue, disponible et produit facile à stocker,
en particulier dans les pays en développement. Cela peut être un facteur de changement social,
car il permet le traitement de l'eau sans dépendance [81].
plusieurs travaux de recherches ont été focalisés sur l'exploitation des graines de moringa dans
les processus de traitement des eaux .
Des tests de coagulation-filtration ont réalisé par Raveendra Babu and Malay.
Chaudhuri [82] pour examiner l'amélioration de la qualité d'une eau de surface par filtration avec
des graines M. oleifera comme coagulant. Les graines de M. oleifera contiennent des matières
52
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
qui sont efficaces comme coagulant et la filtration directe de l'eau avec ces graines apporte une
amélioration substantielle de son esthétique et de sa qualité microbiologique. La méthode semble
appropriée pour traitement de l'eau à domicile dans les zones rurales . Il peut ne pas produire
d'eau sans coliformes fécaux, mais produire une eau à «faible risque» selon le système de
classification microbiologique de la qualité de l'eau de l'Organisation mondiale de la santé, basée
sur la thermotolérancecoliformes (fécaux) (OMS 1997).
Franciele Pereira Camacho et all [83], ont démontré que la poudre des graines de moringa
est un coagulant efficace à 85 % pour éliminer la turbidité et les cyanobacterie dans le traitement
de clarification des eaux de surface de forte turbidité allant de 30 a 60 NTU. pour les eaux de
faible turbidité, il a été mentionné que l'extraction de l'huile de grain de moringa de la poudre est
nécessaire pour clarifier des eaux de faible turbidité allant de 5 - 10 NTU . le moringa oliefera est
capable aussi d'éliminer des matières organique et aromatique avec une efficacité de 40 a 50 %
L' extrait aqueux de graines de M. oleifera a été aussi appliqué dans un processus de
traitement des eaux usées réelles comprenant, coagulation – floculation , sédimentation et
filtration sur sable. un pourentage de 50% d'élimination de la DCO a été obtenues pour des
doses de 50 et 100 mg / l de M. oleifera .
Lors de l'association de ces doses avec 10 mg / l de sel d'Alum., l'élimination de la
DCO a augmenté à 58 et 64%,respectivement. Ces résultats de traitement encourageants
indiquent qu'il s'agit peut-être de la première application de traitement qui peut passer à une
adoption à grande échelle. L'extrait aqueux simple peut être obtenu à un coût minime à partir du
résidu de tourteau restant après extraction de l'huile de la graine [84].
53
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
III.3.3. Le Chitosane:
Le chitosane est un polysaccharide provenant de la désacétylation de la chitine, un
composé grandement similaire à la cellulose (figure 2). On retrouve la chitine dans plusieurs
écosystèmes puisqu’elle est une composante fondamentale de l’exosquelette des invertébré
s marins (crabe, crevette, homard, etc.) et des insectes, en plus d’être une molécule structurante
chez les champignons et les levures [84]. Après la cellulose, la chitine est le composé organique
le plus abondant dans la nature. Au niveau de sa disponibilité, on estime à plus 150 millions de
tonne. la quantité de chitine pouvant être recyclée annuellement, une chitine qui provient
essentiellement des usines de transformation des produits de la mer [85].
54
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
✔ Réduction importante des MES et de la DCO (cette réduction peut varier selon
le type d’effluent à traiter);
✔ Il permet de réduire de manière importante les quantités de sels d’alumin
ium (réduction de 2/3) lorsqu’il est utilisé comme floculant dans le traitem
ent des eaux usées municipales;
✔ En aquaculture, il permet une réduction substantielle du
phosphore lorsqu’il est utilisé avec le chlorure ferrique. Près de 80 % de
réduction du phosphore dissous lorsque le chitosane est utilisé à raison de 0.1
ppm avec diverses concentrations de chlorure ferrique [89].
Le chitosane peut aussi avoir des répercussions sur les écosystèmes aquatiques. En effet,
Ccomme Bullock et al le rapportent [90]., le chitosane serait hautement toxique pour la truite
arcenciel. La mort survient après 24 h, 6 et 14 jours d’exposition pour des concentrations
respectivement de 0.75 mg/l, 0.075 mg/l et 0.019 mg/l de chitosane acidifié.
Des études indiquent qu’en milieu terrestre, le chitosane ne semble pas toxique [91].
Il peut même être utilisé comme fertilisant agricole, vu qu’il est grandement biodégradable [89].
L’efficacité du procédé de coagulation-floculation avec chitosane est mentionnée dans la
littérature scientifique et confirmée par les expériences. En étant conservateur, ce procédé
permet d’enlever environ 70 % du phosphore total une fois appliqué à un effluent piscicole.
55
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
56
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
Plusieurs équipes de recherche ont étudié l’efficacité de plantago ovata dans le traitement
des eaux. L’extraction des agents coagulants à partir des graines de plantago ovata dans
différents solvants effectuée par Dyvia et all [101] a montré que l’extrait de plantago ovata dans
du chlorure de sodium a pu supprimer 98,2 ; 94,9 et 80,2% de turbidité de l'eau ayant des
valeurs de turbidités initiales de 500, 150 et 50 NTU, respectivement.
57
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
58
CHAPITRE III les coagulants floculants naturel
L'acide Polyacrylique greffé d'amidon a été utilisé pour le traitement des eaux uses à
montré une efficacité d’élimination de la turbidité (jusqu'à 97%) [105].
Quand le système d'injection double de PAM et d'amidon a été appliqué, Cette condition
a montré des réductions significatives de dosage de PAM et influence la taille du floc, la densité
du floc et la cinétique de floculation [106].
III.3.8. Le Durio :
le Durio est connu sous le nom de durian, en Asie du Sud-Est appelé King of Fruits. Il
peut grandir plus de 30 centimètres de long et 15 centimètres diamètre et pèse de 1 à 3
kilogrammes. La couleur de la coque du durio est verte à brune avec une chaise de couleur pâle
jaune à rouge dépendant de son espèce [107].
Une analyse de la farine de graines de durian (entier) a montré qu’il contenait de l'eau, des
protéines, des cendres, des graisses, des fibres brutes le cabohydrate et les fibres alimentaires
totales [108].
Les grains de Durio; utilisées comme floculant naturel dans le traitement des lixiviats de
décharge ont permet une élimination de l’ordre de 34% et 36,9% de la couleur et la turbidité
respectivement [109]. La modification de la graine de Durio par reticulation a montré une
amélioration significative de l'efficacité d’élimination de la tubidité[110].
59
CONCLUSION
Parmi les procédés de traitement traditionnel connus, la coagulation–
floculation qui s’effectue par l’ajout des réactifs chimiques appelés : coagulants et
floculants, constitue la principale étape dans le processus de clarification des eaux.
[3]. MicrosoftEncarta2007.
[7]. LakhdariB., 2011 : Effet de la coagulation floculation sur la qualité des eaux
épurées de la STEP de Ain El Houtz .Mémoire de magister en Chimie Inorganique
etEnvironnement ;Département de Chimie ; Faculté des Sciences, Université
AbouBekrBelkaïd, Tlemcen, Décembre 2011.
[10]. RodierJ. et coll., 2005 : L’analyse de l’eau ; eaux naturelles, eaux résiduaires,
eau de mer. 8éme édition. Dunod, Paris.
[11]. Saïd Ouali M., 2001 : Cours de procédés unitaire biologique et traitement des
eaux ;Office des publications universitaires ; 1 place centrale de Ben-Aknoun(Alger).
[13]. http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/eaux.souterraines.html
.Consulté le 19/03/2012.
[14]. BantonO. et Bangoy L.M., 1997 : Multi science environnementale des eaux
[16] Bordet J., 2007 :L’eau dans son environnement rural ; édition Johanet.
[17] http://membres.multimania.fr/valerian88/aqua01.htm; Consulté le 19/03/2012.
[19] Lallemand B., 1995 : Méthodes de dépollution des eaux souterraines. Édition
BRGM.
[20] http://www.actu
environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/degrillage.php4
consulté le7/04/2012.
[26]. A.R GARCIA., 2004, Étude de la congélation comme technique de traitement des
eaux: applications spécifiques. Thèse de doctorat, Institut national des sciences appliquées
de Toulouse.
[28]. F REJSEK. Analyse des eaux aspects réglementaires et techniques, lycée de borda
[29]. J RODIER. L’analyse de l’eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer, 7ème
édition1996.
[30]. M TARDAT-HENRY, J.P BEAURY. Chimie des eaux, Ed. Le Griffon d’argile
INC,Canada, 1984.
[32]. A KETTAB. Traitement des eaux "les eaux potable", O.P.U, Alger, 1992.
[33]. J.P BEAUDRY. Traitement des eaux, Ed. Le Griffon d’argile INC, Canada, 1984.
[34]. M.F EDELINEB. Epuration physico-chimique des eaux, 2ème édition, Ed.
CEBEDOC,1992
[37].G. Abdelkader, « Epuration biologique des eaux usées urbaines » Office des
publications universitaires, Alger 1984.
[39]. D MARCEL. Chimie des oxydants et traitement des eaux. L’université de Poitiers
(E.S.I.P), p : 2,3
[41] . OMS. 2012 : l’utilisation sans risque des eaux usées, des excrétas et des eaux
ménagères ; p254.
[45]. J.L POTELON, K ZYMAN. Le guide des analyses d’eau potable, la lettre du cadre
territorial, 1998
[50]. CIDF Centre International De Formation. Principes généraux de traitement des eaux,
[53]. Science Directe, un serveur mondial de base de données texte intégral des
articlesscientifiques offrant des revues et de chapitres de livres de plus de 2500 revues
et près de 20.000 livres. www.siencedirect.com,
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0001868602000672 (consulté le
22/03/2013).
[54]. HYDRANET, Société des solutions clés en main pour répondre à votre demande
en matière d'équipements de traitements des eaux,
[55]. Cardot G., 2005 : Génie de l’environnement ; Les traitements de l’eau Procédés
[56]. R DESJARDINS. Le traitement des eaux, 2ème édition, Ed. de l’école polytechnique
de Montréal, 1997.
[58]. P MOUCHET, Les modalités de traitement des eaux brute. STP. Pratiques, 1991, p :
136,148
[60]. Barrer R. M., 1978, .Zeolites and clay minerals as sorbents and moléculaire
sieves. édition Academic Press.
[61]. Mazet M, 1990, et al. Adsorption de substances humiques sur flocs d’hydroxyde
d’aluminium préformés, Wat. Res. http://larhyss.net/pdf/journal/4/13.S.Achour.pdf
(Consulté le (02/05/2013).
[64]. Vigouret J, 1985, Le potentiel Zêta et son application dans le domaine de l’eau
potable. (TECHNIQUES ET SCIENCES MUNICIPALES 75(1980) NR 3)
[65]. Ezziane S., 2007, Traitement des eaux de rejets de l’unité CERAMIT « TENES
»,Mémoire de Magister, Département de génie des procédés, Faculté des sciences et
sciences de l’ingénieur ; Université Hassiba Ben Bouali, Chlef.
[68]. L BESRA, K SENGUPTA, S.K ROY and P AY. Polymer adsorption: its correlation
with flocculation and dewatering of kaolin suspension in the presence and absence of
surfactants, International Journal of Mineral Processing. 66 (2002) 183-202
[69]. P.Mouchet, "traitement des eaux avant utilisation (matière particulaire)", janvier
2010
[75]. EzzianeS., 2007 : Traitement des eaux de rejets de l’unité CERAMIT « TENES
»,Mémoire de Magister, Département de génie des procédés, Faculté des sciences et
sciences de l’ingénieur ; Université Hassiba Ben Bouali, Chlef. http://www.ing-
dz.com.
[80]. Parotta, John A. (1993). Moringa oleifera Lam. Reseda, horseradish tree.
Moringaceae. Horseradish tree family. USDA Forest Service, International
Institute of Tropical Forestry. Retrieved .11-20.(2013).
[82]. [Raveendra Babu and Malay. Chaudhuri. Home water treatment by direct
filtration with natural coagulant. Journal of Water and Health | 03.1 | 2005]
[85].Chavasit et Torres,1990.
[86].Huang et al,2000.
[88].Jourdin ,2001.
[90].Bullock et al,2000.
[91].Wibowo et al,2005.
[95].Sa’id, S., Mohammed, K., Adie, D. B., Okuofu, C. A. Turbidity Removal From
Surface Water Using Tamarindus indica Crude Pulp Extract. Bayero Journal of Pure
and Applied Sciences, 9(1): 236 – 240. (2016).
[96]. Rahman, M.,M., Sarker, P., Saha, B., Jakarin, N., Shammi, M., Uddin, M.,K.,
Sikder, Md., T.Removal of Turbidity from the River Water using Tamarindus indica
and Litchi chinensis Seeds as Natural Coagulant. Intern. J. of Env. Prot. and
Policy 2015; 3(2-1): 19-26. (2015). www.science publishinggroup.com/j/ijepp
[98].BSBI List . Botanical Society of Britain and Ireland. Archived from the original
(xls) on 2015-01-25.Retrieved .10-17. (2014) .
[108]. Amin, A., M., Arshad, R. Proximate composition and pasting properties of
durian (Durio zibethinus) seed flour. Int. J. of Postharvest Tech. and Innov.
1(4) (2009). doi: 10.1504/IJPTI.2009.030685
[109]. Zamri, M., F., M., A., Suja, F., Yusoff, M., S., Aziz, H., A., Bahru, R. The
comparison of Durio Zibethinus seed starch extraction for landfill leachate treatment.
Mat.Research Exp.5(7).(2018)
[110]. Yusoff, M., S., Aziz, H., A., Zamri, M., F., M., A., Abdullah, A., Z., Basri, N.,
E., A., Suja, F. 2018. Floc behavior and removal mechanisms of crosslinked Durio
zibethinus seed starch as a natural flocculant for landfill
leachatecoagulationflocculation treatment. Waste Management. 74. 362–372. (2018)
www.elsevier.com/ locate/wasman .
Résumé
Abstract
ملخص
الهدف الرئي سي من هذا العمل هو تطوير دراسة ببليوغرافية حول عملية الت خثر والتكتل في
معالجة المياه والمخثرات والمواد الندفية الواعدة ذات األصل الطبيعي المستخدمة في هذه
.العملية