Niveau
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Activité 3 :
1- Classez les expressions suivantes selon ce à qui
elles se rapportent : création d’un second front
armé /// sabotages et attaques /// réaction
brutale /// mobilisation de dizaines de milliers
d’hommes /// élargissement du front de la lutte
armée /// instauration d’un couvre-feu.
Activité 4 :
1) « La France est obligée d’immobiliser des dizaines
de milliers d’hommes du contingent pour garder les
nombreux points stratégiques qui parsèment son Dépanne+ 10mn
propre territoire ». Corrige
- Quel est le rapport logique exprimé dans le
passage ci-dessus ?
- Réécrivez-le en remplaçant l’articulateur
employé par un autre de même sens.
R : le but // afin de
2) A qui renvoient les mots soulignés dans le texte ?
Activité5 : Explique+
Intégration 1- A partir de votre lecture du texte, relevez l’idée Guide+ 45mn
+ principale de chaque paragraphe. Oriente+
Synthèse - La multiplication des forces armées corrige
françaises en Algérie ce qui a induit à
l'ouverture d’un second front armé algérien
sur le territoire français.
- La mise en application des objectifs de
l’organisation spéciale par la fédération de
France du FLN.
- L’objectif des attaques menées par l’OS sur
le territoire est de fixer les troupes françaises
ainsi permettre aux maquis de l’intérieur de
souffler.
- La réaction brutale des français suite aux
attaques de l’OS.
-
2- A partir le plan que vous avez élaboré, faites
le compte rendu Objectif du texte.
L’élargissement du front de la lutte armée à tout le territoire et à toutes les catégories de la population a fait
qu’en France, on est entré de plain-pied dans la guerre (…). Entre 1956 et 1958, les unités de l’armée française sont
passées de quelques milliers d’éléments à plusieurs centaines de milliers pour atteindre 400 000 hommes en 1959. Les
maquis commencent à subir un véritable rouleau compresseur à partir de fin 1957 (…). Ce rouleau compresseur va
atteindre plus de 60% des effectifs de l’ALN qui vont être éliminés. A ce moment-là, le CCE va décider d’ouvrir un
second front armé en France, mais cette fois pour souffler, pas pour négocier.
Ainsi la Fédération de France du FLN a décidé de mettre en application les objectifs de l’Organisation
spéciale (OS) créée en 1957 (en France), et constituée de fidayîn volontaires et de commandos formés en Allemagne
et au Maroc pour des opérations paramilitaires sur tout le territoire français (...) Selon un document de l’ONM, un
recensement des opérations menées entre le 25 août et le 27 septembre 1958 fait état de «56 sabotages et 242 attaques
contre 181 objectifs ».
Mohamed Ghafir convoque ces mots du général Giap : « C’est la première fois dans l’histoire des peuples qui
luttent pour leur indépendance que le colonisé porte la guerre sur le sol du colonisateur. » Ces attaques ont surtout
permis de « fixer » les troupes qui devaient renforcer le contingent français en Algérie, ce qui a contribué à desserrer
l’étau sur les maquis de l’intérieur. « La France est obligée d’immobiliser des dizaines de milliers d’hommes du
contingent pour garder les nombreux points stratégiques qui parsèment son propre territoire » (…)
La réaction de la police française est brutale : « Comme il fallait s’y attendre, la répression se durcit. Un
couvre-feu pour les Nord-Africains est instauré dès le 27 août dans le département de la Seine, le 3 septembre dans le
Rhône et le 4 en Seine-et-Oise. Les ‘‘chasses au faciès’’ se multiplient à Paris, Marseille, Lyon, Belfort et les
‘‘transferts’’ en Algérie redoublent (…) Mohamed Ghafir nous a laissé une copie, le CCE déclare : « Comme le
1er Novembre, la nuit du 24 août ouvre un chapitre nouveau de la lutte du peuple algérien pour son indépendance. »
ALN : armé de libration nationale /// CCE : Comité de coordination et d'exécution/// ONM : organisation nationale des Moudjahidine
Questions