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Réalisé par :
Mr. DJAMEL EL HADI qui mon bien orienté et m’aider pour avoir ce succès.
Enfin, je remercie toutes les personnes qui ont contribué, de prés ou de loin, à la
réalisation de ce travail.
Résumé
Dans le raffinage en veut déterminer les caractérisations du pétrole brut et des fractions
pétrolières (sont obtenus par distillation de pétrole brut ).
La détermination de ces caractérisations c’est que en veut sa valorisations optimale à pour
certains but
Ces caractérisations elle consiste de mesurer les propriétés physico-chimiques (mesure
expérimentale) au laboratoire sur des équipements spécifiques.
La détermination certains propriétés de mesurer quelque les paramètres physico-chimiques
c’est-à-dire on peut pas utiliser les appareils dans ce cas là on utilise les corrélations
directement.
Nous avons calculé les propriétés moyennes des coupes naphta à partir de la composition des
ces dernières, déterminés au laboratoire par la technique de la chromatographie.
Abstract
In refining wants characterizations determine crude oil and petroleum fractions (obtained by
distillation of crude oil).
The determination of these characterizations is that we want the optimal valuations for some
purpose.
These characterizations it is to measure the physical and chemical properties (experimental
measurement) to the laboratory on specific equipment.
Determining certain properties to measure some physic-chemical parameters that is to say we
can’t use the devices in this case correlations are used directly.
We calculated the average properties of naphtha cuts from the composition of the latter, the
laboratory determined by the technique of chromatography.
SOMMAIRE
Introduction Générale……………………………………....................…….....1
I.1. Introduction……………………………………..………….……………..………..3
a- Emplacement du Forage………………………………………..........................5
I.4.1.1. Principe…………………………………………………………………...11
II.1. Introduction……………………………………………………………………...16
II.4. Appareillage…………………………………………………………………..…17
II.4.1. Injecteurs……………………………………………………………………..18
II.4.2. Colonne………………………………………………………………………19
III.1. Introduction……………………………………………………………………..24
III.2.1.1. Définition………………………………………………………………..24
III.2.1.2. Détermination…………………………………………………………...25
III.2.2.1. Définition………………………………………………………………...26
III.2.3.1. Définition………………………………………………………………..28
IV.1. Introduction………………………………………………………….………….33
IV.3. Calcul des Propriétés Physiques des Fractions Pétrolières de type Naphta...….34
Conclusion Générale……….…………………………………………….... 44
Références et Bibliographies
Annexes
Nomenclature
M : masse molaire.
L’industrie du raffinage du pétrole brut, demeure le critère de base le plus important dans
l’économie de nombreux pays du monde, en raison de sa contribution majeure à
l’élargissement et au développement d’autre industrie.
La caractérisation du pétrole brut et des fractions pétrolières est le début de toute étude
de mise en œuvre de ces produits et leur valorisation. Cette caractérisation vise à
déterminer leurs propriétés physico-chimiques et les compositions en différentes familles
d’hydrocarbures présentes dans ces derniers.
A cet effet, des techniques expérimentales basées sur des fondements physiques ou
chimiques, dont la plupart sont régit par des normes, sont élaborées pour la mesure de
ces propriétés ainsi que pour la détermination de la composition globale en chacune des
familles d’hydrocarbures, dans le but d’avoir des résultats aisément reproductibles et
comparable.
Toutefois, en raison que ces techniques expérimentales présentent des limites telles que
la complexité de leur mise en œuvre, le coût et le temps long de manipulation,ont fait
que des méthodes de calcul ont été élaborées pour estimer de façon plus ou moins
précis ces propriétés et ce à partir de corrélation empiriques.
Les fractions pétrolières traitées dans le cadre de ce travail sont des coupes de type
naphta distillant jusqu’à une température maximale de 200°C, récupérées au laboratoire
par fractionnement du pétrole et du condensat algériens stabilisés.
Au cours de la première partie, ces mêmes coupes ont été analysées par la technique
chromatographie afin de fournir leurs compositions détaillées (qualitative et quantitative),
ce qui a permis d’estimer leurs compositions en différentes familles d’hydrocarbures.
1
CHAPITRE I
Généralité sur le Pétrole Brut
2
I.1. Introduction
Le Pétrole (L. Petroleum, du mot grec petra, et du latin oléum, huile) est une huile
minérale composée d'hydrocarbures plus ou moins légers et de divers composés
organiques piégés dans des formations géologiques particulières.
Mêlés aux sédiments, progressivement enterrés par le dépôt de nouvelles couches, sous
les effets combinés de l’augmentation de la température et de la pression, ces déchets
subissent des remaniements moléculaires. Ils deviennent alors des liquides ou des pâtes
essentiellement composés d’hydrocarbures, molécules à base d’hydrogène et de
carbone assemblées en chaînes plus ou moins complexes. À ces hydrocarbures
s’ajoutent des proportions variables de souffre, d’azote, d’oxygène et des traces de
multiples métaux.
Chaque pétrole brut est un mélange unique de milliers d’hydrocarbures, variable non
seulement d’un gisement à l’autre, mais aussi au sein d’un même gisement. Les
hydrocarbures sont, pour la plupart, des liquides plus légers que l’eau, à pression
atmosphérique et aux températures habituelles de la vie humaine.
L'exploitation de cette énergie fossile est l'un des piliers de l'économie industrielle
contemporaine, car le pétrole fournit la quasi-totalité des carburants liquides tels que
l’essence, le kérosène, le gazoil et le fuel. Les fractions les plus lourdes du pétrole
conduisent aux bitumes, aux paraffines et aux lubrifiants.
Le pétrole fait l'objet d'une exploitation et d'une utilisation industrielle. Il est exploité en
1857 en Roumanie, et en 1859 aux États-Unis, dans l'état de Pennsylvanie.
A partir de 1910, il est considéré comme une matière première stratégique, à l'origine de
la géopolitique du pétrole.
La période 1920-1970 est marquée par une série de grandes découvertes de gisements,
particulièrement au Moyen-Orient, qui fait l'objet de toutes les couvertures.
3
I.2.Prospection, Forage et Production du Pétrole Brut
I.2.1. Prospection
Les impacts de la prospection sur le milieu environnant sont nombreux. On peut citer la
perte d’audition ou le changement de comportement notamment chez les poissons.
4
I.2.2. Forage :
a) Emplacement du forage
Dans cette partie, nous nous intéresserons uniquement au forage vertical terrestre,
conscients que d'autres types de forages existent tels que le forage horizontal sur terre,
ainsi que diverses autres techniques d'extraction en mer.
Avant d'implanter les installations de forage très coûteuses, il faut d'abord déterminer
l'endroit idéal où s'effectuera le forage. Pour ce faire, les installations sont implantées en
fonction de la topographie du terrain et des précieuses informations recueillies lors de
l'exploration.
Dans le cas du forage vertical terrestre que nous étudierons, les installations se
situent directement au-dessus du gisement, à la verticale de l'épaisseur maximale de la
poche supposée contenir des hydrocarbures.
Afin d'accéder directement à la poche contenant les hydrocarbures, les foreurs vont
devoir réaliser un trou de forage.
En 430 avant JC, les Chinois foraient déjà les premiers puits à l'aide d'une tige de
bambou : la pointe cognait la terre et perçait le sol. Cette technique fut utilisée pendant
des siècles avec quelques variations sur les outils. Actuellement, la méthode de forage
généralement utilisée est celle du Rotary, bien plus rapide et efficace.
5
Cette méthode consiste tout d'abord à mettre en place un appareil de forage (voir
schéma plus bas). Celui-ci est très cher, coûtant 3 millions d'euros en moyenne.
La première étape est la mise en place du Derrick de forage, une tour métallique de 30m
de haut en moyenne, servant à introduire verticalement les tiges de forage (4).
Ces tiges correspondent à une chaîne de tubes vissés les uns aux autres au bout
desquelles se trouve un outil de forage (5), le trépan muni de dents ou de pastilles en
acier très dur. À la manière d'une perceuse électrique, le trépan attaque la roche en
appuyant mais surtout en tournant à grande vitesse : il casse la roche, la broie en petits
morceaux, et s'enfonce petit à petit dans le sol. A mesure que l'on s'enfonce dans le
sous-sol, on rajoute une tige de forage en la vissant à la précédente et ainsi de suite.
L’ensemble des tiges avec son trépan qui creuse au bout s’appelle le train de tiges (1). Pour les
roches très dures, les dents du trépan ne sont pas assez solides, on le remplace alors par d'autres
outils de forage de différentes formes et constitués de différents matériaux. Un outil monobloc
incrusté de diamants est par exemple utilisés pour forer les roches les plus résistantes.
Pour éviter l’effondrement du trou, des cylindres creux en acier sont posés en même temps que les
tiges sur toute la longueur du trou pour constituer un tube, ces tubes sont vissés les uns aux autres
au fur et à mesure de la progression du forage : c'est le tubage (3). Ce tubage n'est pas directement
réalisée dans la roche nue, mais est retenu par du ciment (2).
Plus on pose de tubes, plus le diamètre du trou de forage devient petit : le tubage posé occupe de
l’espace et réduit le diamètre initial du trou. Ainsi, un trou de forage d’un diamètre de 50 cm au
départ, peut être réduit à 20 cm après la pose de plusieurs tubages.
6
Pour éviter que le trou se rebouche au fur et à mesure du forage, il faut enlever les débris de roche
et nettoyer le fond du puits. Pour cela, on utilise un fluide de forage aussi appelé boue de
forage par son aspect. Ce fluide indispensable au forage a une composition spéciale déterminée
par un Ingénieur spécialisé, adaptée aux terrains traversés lors du forage.
Un circuit fermé permet de recycler la majeure partie de boue utilisée. Elle est mélangée et
conservée dans un bassin, acheminée par la colonne d'injection de boue, vers la tête d'injection qui
la propulse dans le train de tiges. Elle descend alors jusqu'au fond du puits et "traverse" le trépan
grâce à des trous percés dans celui-ci et se retrouve dans les débris. Sous l'effet de la pression, la
boue remonte entre les parois du puits et le train de tiges, emportant avec elle les débris arrachés.
Une fois à la surface, une conduite d'aspiration attire la boue jusqu'à un tamis vibrant qui sépare
les débris de la boue, ensuite renvoyée dans le bassin de décantation. Et ainsi de suite.
Le fluide de forage sert également à stabiliser la pression sur les bords du puits pour leur éviter de
s'écrouler, elle lubrifie et refroidit les outils et permet surtout de prévenir des éruptions.
Le trou de forage aura généralement une profondeur comprise entre 2000 et 4000 mètres.
Exceptionnellement, certains forages dépassent les 6000 mètres, et l'un d'eux a dépassé les 11 000
mètres de profondeur. Cela nous amène à dire que certains gisements peuvent être enfouis à une
profondeur équivalente à la hauteur de 12 tours Eiffel !
7
LEGENDE :
8
I.2.3. Production
Le gisement que l'on va exploiter aura une durée de vie variable : en général, les gisements ont
une durée de vie de 15 à 30 ans, 50 ans pour les gisements super géants.
De plus, tout le pétrole et gaz contenu dans le sous-sol
sous sol ne pourra pas être exploité, suivant les
réservoirss la récupération varie de 10 à un peu plus de 50% au maximum.
maximum
Figure I.22
Comme nous l'avons vu précédemment, le pétrole est naturellement emprisonné dans la roche
réservoir, et se situe entre le gaz et l'eau : il est donc sous pression. Si la roche couverture ne le
retenait pas, il n'aurait pas stoppé sa migration (secondaire) et serait remonté à la surface de la
terre. Le gaz situé au-dessus
dessus du pétrole exerce une pression sur ce dernier, c'est pour cela que
lorsque le forage atteint la couche de pétrole, celui-ci
ci est expulsé à travers le tubage vers la surface
lorsque la pression est suffisante, c'est un "puits éruptif". Le pétrole est ainsi recueilli à la surface.
9
Cependant, dans beaucoup des cas, au fur et à mesure de l'extraction du pétrole, la pression
diminue, ce qui entraîne une diminution de sa vitesse de remontée. Lorsque cette vitesse devient
trop faible, il est nécessaire d'installer une pompe pour poursuivre la production.
Afin de faire remonter pétrole et gaz de façon plus contrôlée, sans utiliser directement le tubage
mis en place, les techniciens mettent en place dans le tubage un nouveau tube, le tube de
production. Lorsque ce tube se dégrade à cause de la corrosion ou de dépôts d'hydrocarbures, il
peut donc être remplacé.
En arrivant à la surface, le pétrole brut extrait va commencer son circuit dans les installations
mises en place à la surface. En particulier, il va être traité et stocké provisoirement puis exporté.
Dans la prochaine partie, nous ouvrirons sur le traitement et le transport du pétrole brut sans trop
de détails. [4].
La densité et la fluidité du pétrole sont liées à la présence de molécules organiques plus ou moins
longues et complexes, En particulier, de longues chaînes de carbone et d’hydrogène, des
molécules naphténiques et des molécules aromatiques le composant.
D’une manière générale, le pétrole contenu dans le gisement contient aussi de l’eau salée, du gaz
carbonique, du soufre et des traces de métaux en quantité plus en moins grande.
10
La classification par qualité se base essentiellement sur la densité et la teneur en soufre, depuis le
plus léger et le moins sulfureux…environ 90% de bitumes.
Cette classification a une grande importance dans la détermination des schémas de traitement de
pétrole.
On distingue les Pétroles en fonction de leur origine et donc de leur composition chimique. Le
mélange d'hydrocarbures issu de ce long processus comprend des chaînes carbonées linéaires plus
ou moins longues ainsi que des chaînes carbonés cycliques, naphténiques ou aromatiques. Selon
les propriétés en ces différentes classes d'hydrocarbures,
· A prédominance paraffinique : les hydrocarbures linéaires sont les plus abondants : ces bruts sont
les plus recherchés car ils donnent directement une grande proportion de produits légers comme
l'essence et le gazoil.
Il est aussi possible de distinguer les différents types de Pétrole selon leur densité, leur fluidité,
leur teneur en soufre et autres impuretés (vanadium, mercure et sels).[6].
I.4.1.1.Principe
Par condensation de ces vapeurs, un liquide appelé distillat peut être récupérer avec une
concentration élevée du composé le plus volatil.
Le distillat n’est pas un produit pur, il contient encore une petite qualité des autres
composés du mélange initiale. Il faut dès lors répéter l’opération d’évaporation
condensation avec le distillat afin de concentrer d’avantage le composé le plus volatil,
ceci est effectué dans une colonne de distillation et se nomme la distillation ou
rectification.
Les carburants et les combustibles constituent environ 80% des produits issus de
traitement du pétrole dans les raffineries, le reste est constitué par des produits
spécifiques tels que les lubrifiants, solvants matières première pour la pétrochimie…etc.
11
Les carburants et les combustibles peuvent être classés en fonction de leur masse
moléculaire où leur point d’ébullition, en allant des faibles aux fortes valeurs.
La distillation se fait le plus souvent pour une charge liquide mais, elle peut être utilisé
pour fonctionner un mélange gazeux ; c’est la distillation réfrigérée.
La deuxième phase est générée au fond de colonne par chauffage (reflux vapeur) et en
tête par refroidissement (reflux liquide).
Pour assurer les transferts de matière et de chaleur entre ces deux reflux, des éléments
de contact sont placés à l’intérieur d’une virole, ils sont constitués soit par des plateaux,
dont le principe est de faire barboter la vapeur dans une rétention liquide provoquée par
un barrage coupant la phase liquide, soit par un garnissage, constitué le plus souvent par
un treillis métallique dispersant les deux phases, assurant une bonne surface d’échange
entre les fluides circulant à contre-courant.
12
I.4.3.2. Distillation TBP
Définition
Nous avons alors recours à une distillation sous vide. Si le résidu obtenu est relativement
important, on procède à une autre distillation sous vide plus poussé.
Intérêt
La courbe de distillation, elle-même est d’une grande importance, elle donne les
rendements en différentes coupes en poids et en volume.
Méthode d’analyse
La distillation TBP du pétrole brut, est réalisée en deux étapes, dans un appareil de
distillation sont :
Distillation atmosphérique
En première lieu, l’opération débute par un dégazage du brut, du fait qu’il contient une
quantité de produits gazeux présents en dissolution. Les gaz obtenus seront analysés
par chromatographie en phase gazeuse, que nous allons définir plus loin.
Pour éviter l’échappement de ces gaz combustible, ils sont entraînés vers un piège
refroidi, ce qui provoque une fluctuation de la température en tête de colonne. Dès que
cette température se stabilise, on arrête l’opération et on passe à la deuxième étape.
13
On continue cette distillation jusqu’à une température de 220°C en tête de colonne
(environ 320°C dans le bouilleur). Cette température permet le dégagement d’une fumée
pouvant provoquer le cracking des molécules relativement légères.
A partir de ce moment-là, la distillation est mené sous un vide plus poussé de 10mmHg
jusqu’à une température de 450°C dans le ballon, au-delà de laquelle, il n’est plus
possible de continuer la distillation sans craquer les molécules lourdes. (La température
en tête de colonne est de 380°C). [8].
14
CHAPITRE II
La Technique de la Chromatographie en
Phase Gazeuse
15
II.1.Introduction
La chromatographie en phase gazeuse (CPG) est une technique très répandue, dont les
premières applications sont maintenant vieilles de plus de 60 ans.
Son développement qui n’a cessé depuis, est dû à son extrême sensibilité, à sa
polyvalence, à la rapidité de mise au point des analyses nouvelles et aux possibilités
d’automatisation, qui augmentent encore plus son intérêt.
La séparation sur la colonne se faisant sur des composés qui doivent être à l’état
gazeux, l’analyse des liquides ou solides impose de pouvoir les transformer à l’état de
vapeur par chauffage. C’est sans doute la principale contrainte à laquelle il faut penser
avant de choisir cette technique, puisqu’elle limite son emploi à l’étude des composés
moléculaires thermostables et suffisamment volatils. La très grande sensibilité des
détecteurs permet de déceler des quantités de l’ordre du pico gramme pour certains
composés.
Les applications sont très nombreuses dans tous les domaines et les développements de
la chromatographie gazeuse à grande vitesse ou multidimensionnelle rendent cette
technique toujours plus attractive.
L'échantillon à séparer (un liquide volatile) est d'abord introduit en tête de colonne par
l'intermédiaire d'une micro seringue qui va traverser une pastille souple, appelée septum,
pour se retrouver dans une petite chambre en amont de la colonne appelée injecteur.
L'injecteur est traversé par le gaz porteur et porté à une température appropriée à la
volatilité de l'échantillon. Les quantités injectées peuvent varier de 0.2 à 5.0 µl.
Ensuite, une fois rendus volatils, les différents composés de l'échantillon vont être
emportés par le gaz porteur (ou gaz vecteur) à travers la colonne et se séparer les uns
des autres en fonction de leur affinité avec la phase stationnaire,ce qui va provoquer un
phénomène de rétention chromatographique avec les différents composés (appelés
solutés). Plus le composé a d'affinité avec la phase stationnaire, plus il mettra de temps à
sortir de la colonne. La grandeur expérimentale brute est appelée temps de rétention.
C'est le temps qui s'écoule entre l'injection de l'échantillon et l'apparition du signal
maximum du soluté au détecteur. Pour favoriser le transport de tous les composés à
travers la colonne (élution), il faut déterminer la bonne température du four. En général,
la température doit être légèrement supérieure à la température d'ébullition des
composés c’est-à-dire avec une température fixe durant toute l'analyse ou avec un
programme de température qui varie.
16
À la sortie de la colonne, les composés rencontrent un élément essentiel qui est appelé
détecteur. Cet élément évalue en continu la quantité de chacun des constituants
séparés au sein du gaz porteur grâce à la mesure de différentes propriétés physiques du
mélange gazeux. Le détecteur envoie un signal électronique vers un enregistreur (sorte
d'imprimante) qui dessinera les courbes de chaque pic en fonction de leur intensité
(courbe de type Gaussienne). L'ensemble des pics est appelé chromatogramme.
Le gaz porteur (ou gaz vecteur), est la phase mobile, dynamique de la chromatographie
en phase gazeuse. C'est dans son flux que l'on injecte le mélange à analyser, et c'est lui
qui le véhicule jusqu'au détecteur à travers toute la colonne.
Dans la plupart des cas, il doit être inerte (Gaz noble) vis-à-vis des solutés et de la phase
stationnaire. Il y a donc trois types de gaz utilisés : l’hélium, le diazote ou le dihydrogène.
Ils peuvent être fournis soit par des cylindres de gaz ou produits par des générateurs
(cas de l'Hydrogène et de l'Azote). Ces gaz vecteurs se doivent d'être purs, exempts
d'eau, d'oxygène et d'hydrocarbures légers pour éviter toutes réactions avec les solutés
et la phase stationnaire. C'est pourquoi des filtres spécifiques sont apposés à l'entrée du
chromatographe.
La principale propriété des gaz vecteurs est leur insolubilité dans les liquides. Leur signal
électrique n'apparaîtra pas sur le chromatogramme.
II.4. Appareillage
17
Il existe des chromatographes de différentes tailles. Cela va du portable (env. 10 kg)
conçu pour les analyses sur le terrain, à ceux utilisés au niveau des laboratoires.
II.4.1.Injecteurs
Il existe deux types d'injecteurs. Ceux pour les colonnes remplies et ceux pour les
colonnes capillaires. Le principe reste le même, c'est juste une question de conception
de la chambre de vaporisation ainsi que le raccordement à la colonne qui changent.
Pour les colonnes remplies, des vannes d’échantillonnage sont utilisées pour
l’introduction des échantillons gazeux.
Injection avec division (Split): L'injection en Split est utilisée pour les échantillons
concentrés. L'échantillon est vaporisé et mélangé dans le gaz porteur, puis le
mélange est divisé en deux parties. La plus petite partie arrive sur la colonne alors
que la plus importante est évacuée. On l'appelle la fuite. Le ratio de la division se
règle sur la machine. Ce mode d'injection permet d'injecter de petites quantités
d'échantillons concentrés sans devoir les diluer au préalable. Dilution qui est parfois
impossible pour certains produits (huiles essentielles, produits pétroliers...) car le
solvant masquerait la détection des composés les plus volatils. Par contre, il est
souvent nécessaire d'utiliser des températures d'injections élevées qui pourraient
conduire à la dégradation de certains solutés.
Injection sans division : l'échantillon est vaporisé et mélangé dans le gaz porteur,
mais le mélange n'est pas divisé en deux parties. Il reste quelques secondes dans le
liner avant d'être transféré sur la colonne (environ 95 % du produit). Le 5 % restant
est évacué par l'ouverture de la vanne de fuite. Cette méthode est utilisée quand
l'échantillon à analyser est très dilué et éventuellement très sale (contenant des
résidus non volatils). Elle permet également d'analyser les composés très volatils
(plus volatils que le solvant de dilution) en les concentrant sur la tête de la colonne
qui sera plus froide que l'injecteur.
18
II.4.2. Colonne
La colonne est placée dans un four pour maintenir une température suffisante afin de
garder les solutés en phase gazeuse pendant l'analyse.
Il existe deux types de colonne : remplie (maximum 2 mètres) et capillaire (de 15 à 100
mètres). La différence entre celles-ci
celles ci est due au type de phase stationnaire qui y est
contenu : pour les colonnes remplies, ce sont des grains de silice sur lesquels repose un
film liquide alors que pour les colonnes capillaires le film est directement déposé sur les
parois de la colonne. Le film peut être simplement déposé ou greffé. S'il est nécessaire
néc
d'atteindre des températures élevées, on optera pour la greffe, question de stabilité.
La colonne est constituée d'un tube plus ou moins long (qui peut être en silice, acier
inoxydable...)
...) garni d'un support solide inerte (comme par exemple un zéolite) et en
particules assez fines (Figure N°II.1).
N°II.1). Ce support est imprégné chimiquement d'un
produit appelé phase stationnaire dont l'affinité avec les composants du produit à
analyser est la plus grande.. En injectant un échantillon à l'entrée de la colonne, le produit
est vaporisé par chauffage et la différence d'affinité des composants envers la phase
stationnaire permet de retenir plus ou moins longtemps certains composants vis-à-vis vis
des autres. Le gaz porteur va véhiculer ces composants vers la sortie.
En général, la perte de charge est assez grande entre l'entrée et la sortie de la colonne,
aussi une certaine pression est appliquée pour que le gaz porteur puisse acheminer les
différents composants verss la sortie.
19
II.4.3.Détecteur et enregistreur
Le signale que délivre le détecteur est reçu, le plus souvent après amplification, par un
enregistreur, qui trace le chromatogramme ; généralement un intégrateur associé donne
les valeurs de rétention et des mesures des aires des pics. L’ensemble peut être
complété par un système informatique d’acquisition de donnée, avec couplage dans
certains cas une autre méthode d’analyse physico-chimique.
À la sortie de cette colonne, un détecteur très sensible est placé, par exemple :
Les indices de rétention ont été définis par Kovats en 1958. A chaque produit (i) est
associé un indice de rétention I(i), cet indice déduit des formules (eq5-1 et eq5-2) est
basé sur un système d'étalonnage par des hydrocarbures linéaires.
20
A cet effet une méthode d’identification basée sur les indices de rétention est utilisée.
Si un soluté est élué entre les deux alcanes (n) et (n+1), son indice de rétention Ii est
donné par la formule suivante:
(eq.5-1)
Dans la formule (éq.5-1), on peut employer indifféremment des logarithmes népériens ou des
logarithmes décimaux.
En mode programmation de température la formule est différente et utilise des temps de rétention
"normaux" tr(i)
(eq.5-2)
21
Il résulte des formules eq5-1 et eq5-2 que les alcanes linéaires on des indices multiples
de 100, I(pentane) = 500, I(hexane) =600.
Pour une phase stationnaire donnée, quelque soit le % d’imprégnation pour les colonnes
remplis ou l’épaisseur du film pour les colonnes capillaires, ils sont relativement
indépendants de la température.
Cette bonne reproductibilité a été évaluée à plus ou moins 0,5%, ceci permet de
comparer et d'utiliser des résultats venant de laboratoires différents. Ils existent donc des
tables répertoriant les indices de rétention de nombreux produits chimiques.
"La bonne pratique du laboratoire de chromatographie" dit qu’un produit inconnu peut
être identifié si l'on obtient une bonne coïncidence pour deux phases stationnaires
différentes entre les indices de rétention de la littérature et les indices expérimentaux du
produit.
Ce type d’analyse repose sur la reproductibilité des séparations et sur la relation entre la masse
injectée du composé dans la colonne du chromatographe et l’air du pic correspondant sur le
chromatogramme. L’emploi d’un enregistreur intégrateur ou d’un micro-ordinateur avec un
logiciel de traitement de données permet d’automatiser les taches de calcul associées à ces
analyses. Des programmes automatiques permettent l’établissement des résultats et leur édition
sous forme de rapports. Les dosages de traces et d’ultra trace par chromatographie sont reconnus
en particulier dans le domaine de l’environnement, bien que leur prix de revient soit assez élevé.
Les trois méthodes les plus utilisées sont décrites ci-après dans leur configuration la plus simple.
Pour calculer la concentration massique d’un composé responsable d’un pic sur le
chromatogramme il faut réunir deux conditions : disposer d’un composé que l’on veut
doser, à l’état de référence, pour déterminer la sensibilité du détecteur à son égard, et
disposer d’un appareil donnant les aires des différentes pics d’élution. Toutes les
méthodes de quantification en chromatographie partent de ces deux principales.
Pour évaluer les aires des pics, on utilise soit un simple enregistreur intégrateur, soit un
logiciel spécialisé de traitement de données installé sur un micro-ordinateur muni d’une
carte électronique reliée à la sortie du détecteur. [9].
22
CHAPITRE III
Propriétés Physico-Chimiques
23
III.1. Introduction
III.2.1 La Densité :
III.2.1.1. Définition
La densité est définie comme étant le rapport de la masse volumique d’un certain volume
d’échantillon à une température T°, à la masse du même volume d’eau à une
température standard qui est généralement prise égale à 4°C.
à °
20
d4 =
ê à °
De plus, dans l’industrie pétrolière la densité est souvent mesurée en degré API, défini
par l’Americana Pétroleur Institue comme fonction une hyperbolique de la spécific gravit.
.
°API = ! "-131.5
24
Cette unité correspond à l’ancien degré baumé : les coefficients 141.5 et 131.5 de la
formule degré API ont été introduits pour compenser l’erreur d’étalonnage des premiers
hydromètres mis en service et gradués en échelle baumé.
III.2.1.2. Détermination
Le calcul de la densité d420à partir de la densité à n’importe quelle température se fait
selon la formule :
d420=d4t± K(t-20).
d420 0,6 –0,7 0 ,7-0,76 0,76 -0,8 0,8 -0,85 0,85-0,88 0,88 -0,9
Il faut souligner l’inversion du sens des mots, spécifique gravity et densité qui signifient
respectivement densité et masse volumique.
La connaissance de la densité est très utile pour effectuer des bilans massiques et pour
le calcul de la puissance de pompe, mais cette caractéristique ne permet pas de définir à
elle seule un produit pétrolier, néanmoins c’est un critère très simple pour suivre la
marche des unités.
La densité du brut se situe généralement entre 0,8 et 1 On classe les pétroles bruts en
fonction de la densité en quatre grandes catégories : [10,11].
25
III.2.2. Température d’ébullition
III.2.2.1. Définition
III.2.2.2. Détermination :
La température d’ébullition n’a pas de sens pour un mélange, puisque celui-ci passe de
l’état liquide à l’état vapeur dans un intervalle de température plus ou moins large, Selon
la diversité des constituants. Pour obtenir rapidement une image de la composition,
Cette température moyenne est d’ailleurs reliée aux trois autres températures moyennes
pour des mélanges complexes d’hydrocarbure ayant une distribution statistique normale
des constituants ; c’est-à-dire la détermination des températures d’ébullition à partir de la
connaissance de la courbe de distillation A.S.T.M. et s’adresse plus spécialement aux
fractions pétrolières. Alors que la seconde s’applique aux pétroles bruts définir par leur
courbe de distillation T.B.P. [12].
1-Correlationde COLL-YARBOROUGH:
Teb= 1, 06.I+282, 82
Avec :
26
2-Corrélation de RIAZI-DAUBERT :
RIAZI et DAUBERT proposent une équation globale donnant plusieurs propriétés pour la
température d’ébullition
Les valeurs de a, b, c, d, e, f, qui varient selon les expressions de 1өet 2ө.[11], sont
regroupées dans le tableau suivant:
Notation ө1 ө2 A B C D E f
M II1 M SpGr -1,58262 3,77.10-3 2,98 -4,25.10-3 6,078 0,42
M II2 M I 0,4283 0 0 0 136,39 0,475
M II3 M C/H 0,472372 -1,57.10-4 -1,57.10-2 9,23.10-6 36,46 0,513
Tableau III.2.: valeurs des constantes de a, b, c, d, e, f, ө1, ө2, de l’équation.
27
III.2.3. Masse Molaire
III.2.3.1. Définition
La masse molaire est une caractéristique physique essentielle, elle se définit comme
étant la masse d’une mole de molécule de cette substance
III.2.3.2. Détermination
La masse molaire des produits pétroliers peut être déterminée par différentes méthodes
telles que : Osmonetrie, Cryoscopie, abaque, méthode ASTM.
a- Osmonetrie :Cette analyse n'est valable que pour des poids moléculaire,
PM>200 g/mole.
b- Cryoscopie: Cette méthode est applicable pour les fractions légères, cas de
PM<200 g/mole.
Les valeurs obtenues (S) et (Tv) sont reportées sur l'abaque de la moyenne
pondérée, d'ou on détermine la valeur moyenne pondérée.
Ayant la Tmav, la densité est le facteur de caractérisation Kuop, on lit sur l'abaque
la valeur de la masse moléculaire.
Tv = t 10 - 2 t 50 + t 90 /4
S = t 70 - t 10 / 60
28
Une lecture sur abaque permet la détermination de la température moyenne
d'ébullition.
1- Corrélation d’ASPEN :
Modèle 1 :
Cette corrélation ne fait intervenir que la température d’ébullition
Modèle2 :
2- Corrélation de l’API :
Cette équation donne une erreur faible pour des températures d’ébullition inférieures à
800°F
M=204,38.Teb0,118.SpGr1,88 .exp(0,000218.Teb).exp(-3,07.SpGr)
3- Corrélation de RIAZI-DAUBERT :
Modèle1 :
29
Modèle2 :
e f
M=a.exp (b.ө1+c ө2+d ө1 .ө2) ө1 .ө2
70g/mole<M<300g/mole et 80°F<Teb<650°F
30
III.3. Les propriétés spécifiques :
Nelson, Watson, et Murphy de la société UOP (universal oil produits ) ont remarqué que
pour différentes familles d’hydrocarbures , ils se superposent régulièrement sur des
courbes différent selon la famille considérée paraffinique, naphténique ou aromatique ,
pour cela ils ont défini un facteur de caractérisation Kuop comme étant :
Ou :
C’est un caractère chimique d’une fraction pétrolière, il délimite assez bien chacune des
familles d’hydrocarbures, l’une des corrélations qui permet d’estimer ce rapport est de la
forme :
31
Chapitre IV
Calcule Des Propriétés Des Fractions
Pétrolières De Type Naphta à Partir De La
Composition
32
IV.1. Introduction
Nous avons calculé les propriétés moyennes des coupes naphta à partir de la
composition des ces dernières, déterminés au laboratoire par la technique de la
chromatographie.
Par la suite nous avons procédé à l’estimation de leurs principales propriétés physico-
chimiques en appliquant la règle d’additivité suivants :
P= (∑ Xi Pi /∑ Xi)
Avec :
Ces propriétés moyennes ont été utilisées pour déterminer les propriétés spécifiques des
différentes coupes.
Les coupes naphta traité dans le cadre de cette étude sont obtenue par la distillation
TBP de différentes pétroles bruts algériens
Avec :
La composition des différents fractions pétrolières, prises dans le cadre de cette étude,
était déterminée au laboratoire par la technique de chromatographie en phase gazeuse.
La méthode d’analyse utilisé est basée sur la norme Américaine ASTM D5134, cette
norme permet une analyse détaillée DHA (Detaille d’Hydrocarbon Analyses) des
hydrocarbures présents dans ce type de fraction.
Ces analyses ont été réalisées sur un chromatographe de marque AGILENT
THECNOLOGIES modèle 6890N, dans les conditions opératoires suivantes :
33
Injecteur automatique de type diviseur P.T.V (programmable température vaporiser)
réglé à la température de 225° C.
Colonne capillaire de type HP-1 de 50m de long et 0.2mm de diamètre interne
imprégnée sur ses parois internes d’une phase stationnaire de type 100% méthyle
silicone avec une épaisseur de film de 0.5 µl.
Détecteur à ionisation de flammes (FID) maintenu à une température de 250° C.
La température de la colonne est maintenu constante à 35°C pendant 30min.
Ensuite une augmentation de la température est programmée a raison de 2°C /mn
jusqu'à 200°C .l’isotherme finale est de 5mn.
Le gaz vecteur utilisé est l’hélium avec un débit de 0.9 ml/mn a l’entrée de la colonne.
Volume injecté est de 0,1µl.
La programmation des analyses et leurs acquisitions sont réalisés au moyen de deux
logiciels la Chemstation et le DHA plus.[21].
Xi : % mole
Wi :% massique
Vi : % volume
Teb : la température d’ébullition normale du constituant i en [K]
Les données relatives aux propriétés propriété moyenne de ces Fractions Pétrolières
sont représentés dans le tableau IV.1 suivant :
34
Fractions Teb (°C) Mm Densité SpGr API Indice de
pétrolières (g/mol) (20°C) réfraction
D(15°C) (nd20)
1*25 128,02 114,92 0,7456 0,7413 0,7463 57,5746 1,4132
1*26 117,86 128,89 0,7467 0,7424 0,7474 57,2960 1,4153
2*25 39,06 73,77 0,6399 0,6356 0,6405 88,8087 1,3617
2*26 113,89 106,69 0,7300 0,7257 0,7307 61,6153 1,4056
3*13 74,89 87,98 0,7017 0,6974 0,7023 69,4044 1,4737
4*14 60,86 82,4 0,7749 0,7706 0,7756 50,4249 1,4183
4*15 132,27 96,05 0,6925 0,6880 0,6932 72,0589 1,3883
4*16 66,59 84,91 0,6813 0,6768 0,6820 75,4052 1,3814
4*17 68,62 85,66 0,6868 0,6823 0,6875 73,7483 1,3838
4*21 100,71 100,34 0,7194 0,7151 0,7200 64,4610 1,4002
4*22 99,46 99,54 0,7143 0,7100 0,7149 65,8602 1,3979
4*23 91,83 106,55 0,7076 0,7033 0,7082 67,7291 1,3945
4*24 96,33 95,67 0,7122 0,7079 0,7128 66,4422 1,3969
5*1 98,66 100,24 0,7060 0,7017 0,7066 68,1806 1,3947
5*2 100,54 101,27 0,7067 0,7024 0,7073 67,9828 1,3951
5*3 98,34 100,12 0,7048 0,7005 0,7054 68,5206 1,3941
5*4 95,42 98,11 0,7098 0,7055 0,7104 67,1115 1,3958
5*5 91,93 99,82 0,7098 0,7096 0,7145 65,9708 1,3978
5*6 99,35 100,05 0,7142 0,7099 0,7148 65,8879 1,3980
5*7 99,05 99,81 0,7140 0,7097 0,7146 65,9432 1,3979
5*8 95,29 101,23 0,7093 0,7050 0,7099 67,2516 1,3962
5*9 102,11 101,24 0,7161 0,7118 0,7167 65,3641 1,3990
5*10 97,80 99,37 0,7101 0,7058 0,7107 67,0276 1,3962
5*11 96,76 98,79 0,7123 0,7080 0,7129 66,4144 1,3970
5*12 98,86 99,81 0,7115 0,7072 0,7121 66,6370 1,3968
5*18 99,53 100,22 0,7050 0,7007 0,7056 68,4639 1,3942
5*19 101,06 101,27 0,7162 0,7119 0,7168 65,3366 1,3990
5*20 99,31 100,12 0,7146 0,7103 0,7152 65,7774 1,3982
6*14 101,58 98,28 0,7216 0,7173 0,7222 63,8635 1,4026
6*15 98,67 110,01 0,7176 0,7133 0,7182 64,9526 1,3993
6*16 108,61 99,61 0,7269 0,7226 0,7275 62,4390 1,4040
6*17 108,9 104,92 0,7280 0,7237 0,7286 62,1459 1,4045
6*21 108,99 104,88 0,7322 0,7279 0,7329 61,0351 1,4062
6*22 112,06 104,8 0,7365 0,7322 0,7372 59,9109 1,4082
6*23 111,69 106,73 0,7345 0,7302 0,7352 60,4321 1,4074
6*24 112,92 107,33 0,7334 0,7291 0,7341 60,7200 1,4071
7*14 113,93 107,79 0,7338 0,7295 0,7345 60,6152 1,4073
7*15 107,24 104,09 0,7280 0,7237 0,7286 62,1459 1,4043
7*16 113,32 107,63 0,7312 0,7269 0,7319 61,2984 1,4062
35
7*17 121,95 111,66 0,7384 0,7341 0,7391 59,4183 1,4098
7*21 126,60 113,83 0,7439 0,7396 0,7446 58,0067 1,4124
7*22 126,54 113,83 0,7452 0,7409 0,7459 57,6761 1,4129
7*23 126,68 113,77 0,7459 0,7416 0,7466 57,4985 1,4132
7*24 126,59 114,26 0,7439 0,7396 0,7446 58,0067 1,4124
8*13 114,96 109,21 0,7258 0,7215 0,7264 62,7329 1,4042
9*1 121,05 111,68 0,7403 0,7360 0,7410 58,9283 1,4106
9*2 119,02 110,95 0,7354 0,7311 0,7361 60,1972 1,4084
9*3 120,36 111,59 0,7367 0,7324 0,7374 59,8589 1,4091
9*4 119,64 110,98 0,7360 0,7317 0,7367 60,0409 1,4087
9*5 120,75 111,57 0,7371 0,7328 0,7378 59,7551 1,4092
9*6 122,21 112,26 0,7379 0,7336 0,7386 59,5477 1,4097
9*7 121,46 112,01 0,7379 0,7336 0,7386 59,5477 1,4096
9*8 118,29 110,21 0,7356 0,7313 0,7363 60,1451 1,4084
9*9 119,22 110,81 0,7358 0,7315 0,7365 60,0930 1,4086
9*10 118,94 110,78 0,7318 0,7275 0,7325 61,1403 1,4069
9*11 119,62 110,9 0,7370 0,7327 0,7377 59,7810 1,4091
9*12 114,66 108,32 0,7311 0,7268 0,7318 61,3248 1,4063
9*18 121,05 111,86 0,7393 0,7350 0,7400 59,1859 1,4102
9*19 119,28 110,96 0,7352 0,7309 0,7359 60,2494 1,4084
9*20 120,16 111,32 0,7373 0,7330 0,7380 59,7032 1,4093
10*25 136,75 119,35 0,7521 0,7478 0,7528 55,9404 1,4165
10*26 73,55 87,87 0,6962 0,6917 0,6969 70,9771 1,3881
11*14 125,35 113,64 0,7427 0,7384 0,7434 58,3129 1,4118
11*15 120,77 110,85 0,7389 0,7346 0,7396 59,2891 1,4099
11*16 123,62 112,59 0,7397 0,7354 0,7404 59,0828 1,4105
11*17 121,72 110,6 0,7391 0,7348 0,7398 59,2375 1,4099
11*21 161,94 135,03 0,7718 0,7675 0,7725 51,1557 1,4264
11*22 162,37 135,26 0,7703 0,7660 0,7710 51,5114 1,4258
11*23 165,05 137,22 0,7677 0,7634 0,7684 52,1313 1,4249
11*24 163,78 136,4 0,7680 0,7637 0,7687 52,0595 1,4249
12*17 124,18 113,73 0,7414 0,7371 0,7421 58,6457 1,4113
13*25 70,69 86,62 0,6901 0,6858 0,6907 72,7816 1,3854
13*26 136,75 119,51 0,7526 0,7483 0,7533 55,8159 1,4167
14*25 136,47 119,4 0,7533 0,7490 0,7540 55,6418 1,4170
14*26 40,68 74,63 0,6410 0,6365 0,6416 88,4135 1,3623
36
Les propriétés spécifiques caractérisant la nature chimique des fractions pétrolières de
type naphta ont été calculées par différentes formules
formules précitées dans la partie théorique.
théorique
37
IV.5. Propriétés spécifiques liées à la nature chimique
Dans le but de caractériser les produits pétroliers du point de vue composition, plusieurs facteurs
empiriques ont été proposé par différents laboratoire.
Parmi ces derniers, nous distinguons les grandeurs caractéristiques présentées ci-après, de plus, les
trois familles d’hydrocarbures sont correctement séparées par ces grandeurs spécifiques.
A partir ces paramètre on peut définir se composé quelle famille chimique appartenir.
38
Tableau IV-6 :Composition massiques par famille chimique des coupes naphtas.
Les aromatiques sont présents dans les coupes naphtas algériennes en très faible proportion.
Vu cette distribution en différentes familles d’hydrocarbures, les coupes naphtas lourdes subissent
des opérations de transformation telles le Reforming catalytique, avant de les utiliser comme
carburant auto.
39
Ce procédé permet de convertir les paraffines en iso paraffines et les naphtènes en aromatiques.
Ces produits de conversion ont des indices d’octanes élevés.
Les propriétés auxquelles on s’est intéressé dans cette partie sont la Température
d’ébullition et la masse molaire.
Différentes corrélations ont été utilisés pour estimer cette propriété afin de pouvoir choisir celles
qui se rapprochent le plus des résultats fournis par la technique de la chromatographie en phase
gazeuse. Ces corrélation ainsi que les résultats obtenus pour les coupes pétrolières de type naphta
issues du fractionnement de différentes huiles algériennes sont en annexe n°1.
Sur les graphes des figures (IV.7), (IV.8) nous avons représenté la comparaison entre
la Température d’ébullition corrélé et celle fournie par la technique
chromatographique pris comme référence ainsi que les écarts moyen enregistrés pour
chaque corrélation utilisée.
900,00
800,00
700,00
600,00 T1
500,00
T2
400,00
300,00 T3
200,00 T4
100,00
0,00
500,00 550,00 600,00 650,00 700,00 750,00 800,00 850,00
Figure IV.7: Comparaison entre la Température d’ébullition calculée à partir des corrélations et
celle fournie par la CPG
40
Avec : T1,T2,T3,T4 sont respectivements des corrélations de Coll-yarborough Riazi-Daubert (1),
Riazi-Daubert (2), Riazi-Daubert (3).
E moy (%)
80,00
70,00
60,00
50,00
40,00
E moy (%)
30,00
20,00
10,00
0,00
1 2 3 4
1 2 3 4
Écarts moyens (%) 3.95 66.70 5.93 8.62
Interprétation:
Au vue des différents résultats ci-dessus ,nous remarquons que les meilleures corrélation
qui prédisent cette propriété sont celle de Coll-yarborough Riazi-Daubert 2, et Riazi-Daubert 3,
avec des écarts qui ne dépassent pas les 9% . tout fois, nous recommandons celle qui ont donné
les plus faible écarts à savoir que s'est corrélation avec des écarts moyens respectivement de
l'ordre, 3.95; 5,93; 8,62.
Les corrélations qui s'écartent le plus de l'expérience son loin de convenir à l'évaluation de
la Température d’ébullition sont celle de et Riazi-Daubert 1 avec d’écart moyen de 66,70.
Différentes corrélations ont été utilisés pour estimer cette propriété afin de pouvoir
choisir celles qui se rapprochent le plus des résultats fournis par la technique de la
41
chromatographie en phase gazeuse. Ces corrélation ainsi que les résultats obtenus pour
les coupes pétrolières de type naphta issues du fractionnement de différentes huiles
algériennes sont en annexe n°2.
Sur les graphes des figures (IV.9), (IV.10) nous avons représenté la comparaison entre
la masse molaire corrélé et celle fournie par la technique chromatographique pris
comme référence ainsi que les écarts moyen enregistrés pour chaque corrélation
utilisée.
M1
Masse molaire fournie par la CPG
240,00
220,00
200,00
180,00 M2
160,00
140,00
120,00
M3
100,00
80,00
60,00
40,00 M4
20,00
0,00
0,00 50,00 100,00 150,00 200,00 M5
250,00
Masse molaire calculée à partir des corrélations
Figure IV.9: Comparaison entre la masse molaire calculée à partir des corrélations et celle fournie
par la CPG
Avec :
42
45,00
40,00
35,00
Ecarts moyens(%)
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
1 2 3 4 5
Série1 4,31 38,37 9,81 4,93 4,03
Figure IV.10: Représentation graphique des écarts moyens des corrélations de la masse molaire
Interprétation:
Au vue des différents résultats ci-dessus ,nous remarquons que les meilleures corrélation
qui prédisent cette propriété sont celle de Riazi-Debert 2(M5), et Aspen1 (M1), Riazi-Debert1
(M4), avec des écarts qui ne dépassent pas les 6% . tout fois, nous recommandons celle qui ont
donné les plus faible écarts à savoir que s'est corrélation avec des écarts moyens respectivement
de l'ordre , 4.03, 4.31, 4.93.
Les corrélations qui s'écartent le plus de l'expérience son loin de convenir à l'évaluation de la
masse molaire sont celle de API(M3), Aspen2 (M2), avec des écarts moyens de 9.81, 38.37.
43
Conclusion Générale :
Au terme de ce travail, différents résultats ont été obtenus :
L’estimation des propriétés traitées par les corrélations proposées dans la littératures, a permis
d’une part de comparer les résultats à ceux fournis par la CPG et d’autre part de recommander
pour chaque propriété la méthode qui a donné la plus faible écart .
Dans le cas de Température d’ébullition les méthodes de corrélation recommandées par Riazi-
Daubert (1), n’est pas été en concordance avec les résultats obtenus par la CPG, et même pour
ASPEN (2) dans le cas de la masse molaire.
En effet leur application aux fractions pétrolières issues de pétroles et condensas algériens, a
présenté des écarts élevés notamment pour les naphtènes et les paraffines.
Même l’utilisation des propriétés spécifiques qui permettent de discriminer entre les différentes
familles, n’a pas amélioré la précision. Ceci est du au fait que ces propriétés sont pratiquement du
même ordre de grandeur et ont révélé de plus une tendance paraffinique de ces coupes.
L’analyse chromatographique détaillée des différentes fractions pétrolières de type naphta a révélé
une tendance paraffinique de ces dernières. Cette analyse a montré l’apport de la technique de la
chromatographique en phase gazeuse dans la caractérisation de ce type de coupes.
Outre les avantages que présente cette technique tels que l’analyse fine et la faible précision à la
totalité des propriétés physico-chimiques, permettant ainsi un gain de temps et une réduction des
coûts.
Les nouvelles méthodes de calcul des propriétés à partir des données chromatographique
élaborées dans un but de réduire le nombre de termes dans l’équation d’additivité ont données des
écarts satisfaisants surtout dans le cas ou la fraction pétrolière est considéré constituée d’une
quarantaine de pseudo composé. Au faite ces méthodes établies constituent un premier essai qui a
permis d’établir la méthodologie à suivre pour l’élaboration de ce type de corrélations.
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• Étendre cette procédure sur l’autre coupe naphta issues de la distillation des pétroles bruts
et condensat de densités diverses, notamment aux coupes issues des opérations de
transformations moléculaires (reforming cracking, isomérisation etc.).
• Tester les nouvelles corrélations proposées sur d’autres coupes naphta.
• Traiter d’autres propriétés présentant un intérêt primordial pour ce type de coupes telles
que la tension de vapeur, le point d’aniline etc.…
45
Références
et
Bibliographies
46
ANNEXES
47
Références et Bibliographies
[1] http://www.cnrtl.fr/lexicographie/prospection
[2] https://www.google.fr/#q=prospection+p%C3%A9troli%C3%A8re.
[3] http://fr.wikipedia.org/wiki/Industrie_p%C3%A9troli%C3%A8re#Forage
[4] http://tpe-petrole.lo.gs/c-forage-et-exploitation-p29087
[ 5] X.Normand et A.TeilWIKIPEDIA,(http://fr.wikipedia.org/wiki/p%C%A9Trole)
[6] http://fr.wikipedia.org/wiki/pétrole
[8] P. Withier « le pétrole : raffinage et génie chimique », tome 1ed. Technip, 1972
[15] American petroleum institute « technical data book »: procedure 2B113rd edition,
1980
[17] M.R. RIAZI et T.E. DAUBERT: molecular weight of heavy oil fractions
estimated from viscosity, oil and gas journal, 110-112
[21] valorisation d’un condenseur , rapport de stage , option raffinage ,INHC, 1998
[24](http://www.masterchimie1. u-psud.fr/Chromatoweb/AnalyseGC.html).