2 1 Etude Impact
2 1 Etude Impact
2 1 Etude Impact
ETUDE D’IMPACT
3/ EFFETS CUMULATIFS.................................................................................................................82
4/ ESQUISSES DES SOLUTIONS ETUDIEES ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE
RETENU ...........................................................................................................................................88
PLAN D’EPANDAGE
1/ Origine des matières à épandre ............................................................................................1
2/ Quantité des matières à épandre..........................................................................................1
3/ Qualité des matières à épandre ............................................................................................2
4/ Périmètre d’épandage ...........................................................................................................5
5/ Gestion des épandages et fertilisation des cultures ............................................................7
6/ Evolution du tonnage des matières issues de l’abattoir......................................................8
7/ Convention d’épandage .........................................................................................................8
ANNEXES
Annexe 1A – Plan du réseau électrique
Annexe 1B – Plan des réseaux air comprimé, eau chaude et froide sanitaire, eau
mitigée
Annexe 1C – Implantation des équipements frigorifiques
Annexe 1D – Plan des réseaux humides et enterrés
EIFFAGE TP – Travaux d’amélioration de l’abattoir – Plan de recolement
Pré-traitement – Plans
Carte des captages Die – ARS
Carte des périmètres de protection du puits de Chamarges
Carte des branchements EU et AEP – Ville de Die
Sites archéologiques recensés (état mars 2014)
Liste des entités archéologiques connues – Mars 2014
Rapport d’essai n°14-02927-001 (analyse EU 24/03/2014)
Rapport d’essai n°17-00863-001 (analyse EU 16/01/2017)
Rapport d’essai n°15-07231-001 (analyse EU 27/04/2015)
Rapport d’essai n°18-01211-002 (Bilan 24h EU 23/01/2018)
Convention de déversement des eaux usées et industrielles de l’abattoir du Diois
Campagne de mesures de bruit 2013-2014 – Environnement et Paysage
Plan d’ensemble du site au 1/80
Dossier ICPE
• Création d’un vestiaire spécifique à la zone découpe avec une zone femme et une
zone homme pour permettre, à terme, le fonctionnement simultané de l’abattage et
de la découpe
• Agrandissement de la chambre froide générale (+ 49 m²)
• Liaison directe de la chambre froide conservation à la salle de découpe : marche en
avant améliorée
PARTIE DECOUPE
− 1 salle de découpe et de conditionnement
− 1 chambre froide pour les produits finis
− 1 salle de lavage
− 1 salle de stockage (emballage, …)
− 1 salle de pesée, étiquetage et expédition
Le bâtiment secondaire comporte :
− 1 local pour le personnel (cuisine, salle à manger et sanitaires),
− 1 local de stockage des peaux,
− 1 local débarras,
− 1 chambre froide déchets
− 1 fumière couverte
Les groupes froids et la cuve de Gaz sont situés en extérieur.
Le reste du site se compose de zones de circulation en partie revêtues et de zones de stationnement.
L’ensemble du site est clôturé.
Documents en annexes :
Plan d’ensemble du site au 1/80
Annexe 1A – Plan du réseau électrique : il s’agit du plan du réseau électrique actuel. Le plan
du réseau électrique du projet d’extension n’a pas encore été étudié.
Annexe 1B – Plan des réseaux air comprimé, eau chaude et froide sanitaire, eau mitigée : il
s’agit du plan du réseau air comprimé actuel qui intègre les travaux réalisés en 2016. Le
projet d’extension ne prévoit pas une modification de l’installation (pas d’appareils
fonctionnant à l’air comprimé en plus).
Annexe 1 C – Implantation des équipements frigorifiques : il s’agit du plan des équipements
frigorifiques actuels qui intègre les travaux réalisés en 2016. Le plan des équipements
frigorifiques du projet d’extension n’a pas encore été étudié.
→ Espèces abattues
Les espèces abattues sont des bovins, des ovins, des caprins, des porcins et des autruches. Les
tableaux et graphiques suivants indiquent la progression du poids abattu par espèce de 2005 à 2017.
2005
200000
2006
2007
2008
150000
2009
2010
2011
100000 2012
2013
2014
50000 2015
2016
2017
0
BOVINS OVINS CAPRINS PORCS AUTRUCHES
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
BOVINS 43918 48816 61152 65753 67088 69966 75458 72392 65164 75272 84627 81414 83809
OVINS 37513 46922 49449 47931 62332 69388 73144 78810 82863 97245 101653 100760 100496
CAPRINS 673 1429 3153 3491 4107 4914 5681 4853 5202 11137 9317 7949 8826
PORCS 78188 88029 104413 102582 111630 116075 116137 151616 166629 205025 204156 222788 224153
AUTRUCHES 4637 4797 7268 9068 6638 5519 7169 4323 3345 3108 5378 6602 4816
→ Fonctionnement de l’abattoir
L’abattage est réalisé par une quizaine de personnes (tâcherons/éleveurs, bouchers, pesée fiscale,
préposé sanitaire).
L’activité d’abattage connaît deux modes de fonctionnement : un fonctionnement normal et un
fonctionnement exceptionnel pour les périodes de forte affluence.
Horaire Si autruches : 2 h 5h 5h
début Si que bovins : 4 h
Horaire fin
approximatif 12 h 12 h 12 h
LUNDI
Horaire début / 5h 5h
Horaire fin approximatif / 14 h 15 h
MERCREDI OU JEUDI
Horaire début Si autruches : 2 h / /
Si que bovins : 4 h
Horaire fin approximatif 12 h / /
2017 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL MOYENNE
POIDS CARCASSES ABATTUES EN KG
AUTRUCHE 176 105 564 661 359 181 278 205 392 459 615 821 4816 401.3
BŒUF 529 1806 241 1396 432 468 796 459 0 1471 1032 476 9106 758.8
GENISSE 2839 3757 3845 4580 3044 1974 1279 576 2211 5542 3336 1627 34610 2884.2
TAURILLON 2157 1204 3525 714 2646 794 1427 409 1580 1932 1016 805 18209 1517.4
VEAU 1920 831 897 657 1197 840 1257 297 937 1611 1739 267 12450 1037.5
VACHE 509 142 0 941 1091 939 2088 988 517 1584 635 0 9434 786.2
CHEVREAU 152 233 396 1556 448 473 291 270 106 71 72 358 4426 368.8
CHEVRE 256 0 732 447 613 634 358 104 137 353 638 128 4400 366.7
AGNEAUX 4097 4657 6488 11234 9849 9115 12326 8179 10497 7041 4620 5495 93598 7799.8
BREBIS 175 179 130 698 1024 1247 1198 1072 471 246 366 92 6898 574.8
PORC 24874 18767 16458 19629 21941 16386 24311 16390 13009 19166 16229 13191 220351 18362.6
PORCELET 74 53 60 124 386 512 767 778 555 180 221 92 3802 316.8
TOTAL 37758 31734 33336 42637 43030 33563 46376 29727 30412 39656 30519 23352 422100 35175.0
TONNAGE PAR JOUR MOYENNE
Nbre jours 5 4 4 5 5 4 5 4 4 5 4 4 53
Moyenne 7.6 7.9 8.3 8.5 8.6 8.4 9.3 7.4 7.6 7.9 7.6 5.8 7.9
TABLEAU REPARTITION ABATTAGE MENSUEL – 2017
Source : SARL ABATTOIR DU DIOIS
En 2017, le tonnage annuel de carcasses est de 422,1 T et le tonnage moyen mensuel abattu est de
35,17 T.
Le tonnage abattu en 2017 représente une augmentation de 0,6 % par rapport à 2016.
Le tonnage mensuel moyen par jour a été transcrit sous forme de graphique.
10.0
9.0
8.0
7.0
6.0
5.0
4.0 SEUIL AUTORISATION 5T/j
3.0
2.0
1.0
0.0
En 2016, le tonnage par jour a été supérieur à 5 toute l’année avec une pointe à 9,4 T/j en juillet. Le
poids moyen d’abattage est de 7,8 T/j.
En 2017, le tonnage par jour a été supérieur à 5 toute l’année (seuil de l’autorisation ICPE) avec une
pointe à 9,3 T/j en juillet. Le poids moyen d’abattage est de 7,9 T/j en 2017.
10.0
9.0
8.0
7.0
6.0
5.0
4.0 SEUIL AUTORISATION 5T/j
3.0
2.0
1.0
0.0
L’activité d’abattage connaît un pic de mars à juin. En 2015 et 2016, les mois de juillet et d’août
faisaient aussi partie de ce pic. Les mois de décembre et janvier sont les plus creux, toutes espèces
confondues
L’analyse de l’évolution du poids moyen mensuel abattu par espèces de 2013 à 2016 met de nouveau
en évidence la prédominance des porcs, puis viennent les bovins et les ovins et enfin les caprins et
les autruches.
25000
Poids moyen abattu en kg
20000
15000 PORCS
BOVINS
10000
OVINS
CAPRINS
5000
AUTRUCHES
0
Septembre
Novembre
Décembre
Octobre
Janvier
Février
Mars
Juillet
Août
Juin
Avril
Mai
En 2017, le poids total découpé a été de 76 966 kg. Ce volume représentait 377,3 kg/j en moyenne
avec un pic à 597,7 kg/j en octobre et un creux à 266,7 kg/j en juin.
2017 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL MOYENNE
POIDS EN KG
PORCS 1129 421 928 1219 1516 549 1970 869 949 1431 1191 1053 13225 1102
BOVINS 4012 3262 3254 2560 3150 1746 2536 591 2103 5671 3904 1316 34105 2842
OVINS 1384 1372 2243 3547 2968 1977 2244 873 983 2580 1541 1598 23310 1943
CAPRINS 35 95 39 359 233 81 43 106 380 20 35 114 1540 128
AUTRUCHES 176 105 564 660 359 181 278 205 363 459 615 821 4786 399
TOTAL 6736 5255 7028 8345 8226 4534 7071 2644 4778 10161 7286 4902 76966 6414
POIDS PAR JOUR (17 jours d'activité par mois) MOYENNE
396.2 309.1 413.4 490.9 483.9 266.7 415.9 155.5 281.1 597.7 428.6 288.4 377.28
TABLEAU REPARTITION ABATTAGE MENSUEL – 2017
Source : SARL ABATTOIR DU DIOIS
Ces chiffres montrent une régression de 5,8% du poids total découpé entre 2016 et 2017. A titre
informatif, le poids total découpé a été de 67 252 kg en 2011 soit une augmentation de 9 714 kg/an
découpé sur les 6 dernières années (14,4 % d’augmentation entre 2011 et 2017). L’activité de
découpe progresse.
Ce sont des bovins qui sont principalement découpés. Les ovins viennent ensuite puis les porcs, les
autruches et les caprins.
6000
5000
4000
POIDS EN KG
PORCS
3000 BOVINS
2000 OVINS
CAPRINS
1000
AUTRUCHES
0
Août
Avril
Mai
Juin
Janvier
Février
Septembre
Novembre
Décembre
Octobre
Mars
Juillet
En 2011, 24% du poids abattu a été découpé à l’abattoir contre 18% en 2017. Le poids découpé
annuel progresse mais le pourcentage du poids abattu découpé à l’abattoir diminue.
2011 ABATTAGE DECOUPE % découpé 2017 ABATTAGE DECOUPE % découpé
PORCS 116137 2494 2 PORCS 224153 13225 6
BOVINS 75458 40190 53 BOVINS 83809 34105 41
OVINS 73144 16626 23 OVINS 100496 23310 23
CAPRINS 5681 1990 35 CAPRINS 8826 1540 17
AUTRUCHES 7169 5952 83 AUTRUCHES 4816 4786 99
TOTAL 277589 67252 24 TOTAL 422100 76966 18
TABLEAUX COMPARATIFS ABATTAGE ET DECOUPE – 2011 et 2017
Source : SARL ABATTOIR DU DIOIS
Les autruches ont le meilleur ratio poids abattu/poids découpé avant les bovins.
→ Destination de la viande
La destination de la viande est la suivante :
− Boucheries,
− Grandes surfaces,
− Vente directe aux particuliers,
− Consommation familiale.
→ Milieu physique
• CLIMATOLOGIE
Le Diois fait partie des Préalpes méridionales. La moyenne des précipitations annuelles est de
954,8 mm. La moyenne annuelle des températures est de 11,5 °C. Les vents dominants sont de
direction Nord-Ouest.
• GEOLOGIE
La commune de Die intéresse un territoire essentiellement montagneux dont la structure résulte de
la superposition de couches géologiques d’âges et de directions différentes. La dépression de Die
correspond à un anticlinal de “terres noires”.
• HYDROLOGIE – HYDROGEOLOGIE
L’axe majeur du réseau hydrographique de la commune concerne la rivière Drôme. Elle traverse la
commune d’Est en Ouest et afflue dans le Rhône à une cinquantaine de kilomètres en aval. La rivière
s’écoule à 245 m au Sud de l’abattoir. Les alluvions de la Drôme renferment la seule nappe aquifère
présente au droit de la zone d’étude. De par leur très faible épaisseur et de leur alimentation directe
par la Drôme, les basses et très basses terrasses de la vallée de la Drôme ne constituent pas des
réservoirs intéressants. La nappe présente une forte pente liée à la faible perméabilité et à la
topographie, avec une faible épaisseur des alluvions.
• RESSOURCE EN EAU POTABLE
Le puits de Chamarges (dit aussi du Pont des Chaînes), qui sert à l’alimentation en eau potable, se
situe en aval hydraulique de l’abattoir. L’abattoir n’est pas situé dans les périmètres de protection
immédiate et rapprochée de la ressource mais il est compris dans le périmètre de protection
éloignée, comme toute la ville de Die.
• QUALITE DE L’AIR
Il n’existe pas de surveillance de la qualité de l’air à proximité du site. Une étude de la qualité de l’air
réalisée dans le cadre du projet de contournement de Die a mis en évidence une bonne qualité de
l'air sur l'ensemble de la ville.
• MILIEUX NATURELS
L’abattoir est inclus dans la ZNIEFF n°2609 de grand ensemble de la Drôme et de ses affluents,
comme la majeure partie de la ville de Die. Il ne se situe ni dans le périmètre d’une ZNIEFF de type 1
ni en zone Natura 2000.
La commune de Die fait partie du Parc Naturel Régional du Vercors.
La commune de Die est concernée par le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux
du bassin Rhône Méditerranée Corse (SDAGE RMC). Elle est également concernée par le SAGE Drôme
qui vise également à une gestion équilibrée de la ressource en eau mais de manière plus locale
(bassin versant de la Drôme).
• PAYSAGE
La commune de Die est située dans la vallée de la Drôme. Le territoire est marqué par les massifs de
Justin et la montagne de Glandasse. Les fondements du paysage de Die sont liés aux reliefs, aux
grands massifs boisés, à la vallée de la Drôme et ses affluents, au centre historique et à son
étalement périphérique. L’abattoir se situe à l’entrée Ouest de Die qui est fortement marquée par la
zone d’activités qui ne reflète pas la qualité patrimoniale du centre historique. Les bâtiments
d’activités d’architecture assez hétéroclites, le manque de traitement des espaces collectifs et des
parcelles privatives, la pauvreté des plantations, la multiplication des enseignes et l’implantation des
stationnements ou des stockages en face de la voie, tendent à fortement banaliser l’entrée de la
commune. Cette zone ne présente aucune qualité paysagère et la transition avec les espaces
agricoles périphériques est très brutale, sans espace de transition.
• EMISSIONS LUMINEUSES
Les jours d’abattage, l’activité peut débuter vers 3 h du matin. L’abattoir ne comporte pas de
lampadaires en extérieur côté RD (lampadaires sous auvent côté stabulation). La salle de découpe est
utilisée en période diurne.
L’exploitation de l’abattoir de Die est nécessaire et indispensable au maintien des activités d’élevage
dans le Diois et au maintien des circuits courts de commercialisation de viande.
• TRAFIC ROUTIER
La majorité de l’année, l’incidence du trafic routier de l’abattoir ne dépasse pas 1% du trafic de la RD
93 et moins de 2% en jour de pointe comme pour l’Aïd.
L’accès au site bénéficie d’une entrée large permettant le dégagement rapide d’un véhicule en
approche. La sortie bénéficie d’une très bonne visibilité sur le trafic de la RD 93. En entrée
d’agglomération, côté Valence, deux ronds-points réduisent efficacement les vitesses des véhicules.
Côté Die, la vitesse est aussi limitée à 50 km/h. De ce fait, l’insertion dans le trafic n’entraîne pas de
ralentissement.
• NUISANCES SONORES
Le bureau d’études ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE a réalisé deux campagnes de mesures de bruit.
Les niveaux d’émergence pour les deux mesures en ZER (Zones à Emergence Réglementée) sont
assez nettement inférieurs aux valeurs d’émergence limites et l’installation est donc, à ce titre,
conforme.
3/ EFFETS CUMULATIFS
Dans le périmètre des communes concernées par le rayon d’affichage, il n’est pas recensé de projets
ou dossiers ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale. Mais on peut recenser 3
dossiers antérieurs à 2012 (début d’émissions d’avis de l’autorité environnementale) : Dossier
Autorisation Loi sur l’Eau du giratoire de Chamarges, Dossier Autorisation Loi sur l’Eau de la
rectification du tracé de la RD 93 au niveau du Pont des Chaînes (construction d’un nouveau pont sur
la Drôme) et Dossier ICPE Autorisation de la Cave Jaillance.
dans le lit mineur de la Drôme et la mise en œuvre de remblais dans le lit majeur soumettent le
dossier à autorisation. Les impacts identifiés du projet sont principalement liés à la qualité des eaux
et à la phase chantier.
4/ ESQUISSE DES SOLUTIONS ETUDIEES ET RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU
Les solutions étudiées ne concernent pas un projet de création d’un abattoir car il existe déjà mais la
manière d’exploiter l’établissement sur 1 ou 2 jours d’abattage par semaine.
La règle générale est 1 jour d’abattage par semaine et, exceptionnellement, 2 jours par semaine. Il en
sera encore ainsi suite au projet d’extension.
→ SDAGE RMC
L’exploitation de l’abattoir est compatible avec les 8 orientations fondamentales du SDAGE RMC. Il
n’est pas concerné par les mesures à mettre en œuvre dans le bassin de la Drôme.
→ SAGE Drôme
L’exploitation de l’abattoir est compatible avec les 8 enjeux du plan d’aménagement et de gestion
durable. L’objet des prescriptions réglementaires du SAGE ne concernent pas l’abattoir.
• TRAFIC ROUTIER
L’abattoir n’a pas d’impact significatif sur le trafic routier : pas de mesures prises.
• NUISANCES SONORES
L’abattoir n’a pas d’impact significatif sur l’environnement sonore : pas de mesures prises.
8/ PRESENTATION DES AUTEURS DE L’ETUDE ET DES METHODES UTILISEES POUR ETABLIR L’ETAT
INITIAL
→ Auteurs de l’étude d’impact
L’étude d’impact a été réalisée par le bureau d’études Anne LÉGAUT. L’étude acoustique a été
réalisée par le bureau d’étude ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE.
→ Méthodologie
La méthodologie appliquée comprend une recherche bibliographique, un recueil de données auprès
des organismes compétents dans les différents domaines, des visites de l’établissement et une
recherche et des prises de contact avec des établissements similaires notamment en ce qui concerne
la mise en place d’un bassin de rétention des eaux d’extinction d’incendie (recherche et prises de
contact réalisées par la CCD).
1/ SITUATION GEOGRAPHIQUE
L’abattoir se situe à 1,3 km au Nord-Ouest du centre ancien de la ville de Die, dans une zone
artisanale et commerciale. Il est cloisonné entre la RD 93, la voie ferrée, la Cave JAILLANCE et un
garage PEUGEOT.
Coordonnées Lambert 93 du centre de l’établissement :
X = 886267
Y =6409653
Localisation cadastrale de l’établissement : Parcelle BD 146 d’une surface de 33 a 84 ca.
Centre-ville
DIE
2/ MILIEU PHYSIQUE
2.1/ Climatologie
Les éléments suivants sont extraits du rapport de présentation du PLU de Die et des données de la
station Météo France de Die.
Le Vercors, massif des Préalpes du Nord, est un pays froid et neigeux. Il s’oppose au Diois et aux
Baronnies qui font parties des Préalpes méridionales. La limite climatique passe au niveau des cols
de Lus-la-Croix-Haute et du Rousset, au Nord de Die.
120
Hauteur moyenne des précipitations en mm
100
80
60
40
20
0
Avril
Février
Mars
Juillet
Août
Décembre
Octobre
Juin
Mai
Septembre
Novembre
Janvier
25
Température moyenne mensuelle en °C
20
15
10
T° moyenne Die
5
0
Juin
Janvier
Août
Juillet
Septembre
Novembre
Décembre
Octobre
Avril
Mai
Février
Mars
pas 22°C en été. La moyenne annuelle des températures est de 11,5°C (station Météo
France de Die 1973-2002). L’ensoleillement est important et supérieur à 2 000 heures par
an,
− des vents dominants de secteur Nord-Ouest. La particularité géomorphologique du site,
notamment les reliefs au Nord et au Sud, protège la plaine de Die du vent,
− des brouillards assez fréquents entre septembre et février. Les chutes de neige, peu
abondantes, sont de l’ordre de 9 jours en moyenne par an.
→ Hydrogéologie
Les alluvions de la Drôme renferment la seule nappe aquifère présente au droit de la zone d’étude.
De par leur très faible épaisseur et de leur alimentation directe par la Drôme, les basses et très
basses terrasses de la vallée de la Drôme ne constituent pas des réservoirs intéressants. La nappe
présente une pente forte liée à la faible perméabilité et à la topographie, avec une faible épaisseur
des alluvions aquifères comprise entre 2 et 5 m.
Les plateaux calcaires du Vercors présentent de nombreux puits absorbant les eaux pluviales et
alimentant, par réseau karstique, de nombreuses sources.
2.3/ Hydrologie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de l’axe majeur de la Drôme et de ses
différents affluents :
− sur la rive gauche, ce sont de petits ruisseaux aux bassins versants réduits : ruisseaux des
Abattoir
DIE
La Drôme
HYDROLOGIE
Source : Géoportail - IGN
La rivière s’écoule à 245 m au Sud de l’abattoir et se trouve plus basse dans la topographie.
L’atlas cartographique du SAGE Drôme (données 2009) indique que la Drôme présente un bon état
physico-chimique. La rivière présente une qualité d’eau excellente pour la baignade en amont de Die
et une qualité suffisante au centre et en aval de Die.
On peut aussi noter l’existence d’un réseau d’irrigation des jardins du quartier du Perrier, de l’Aube
et de l’Hommet.
La commune est classée en ZRE (Zone de répartition des Eaux) depuis l’arrêté du 17 août 2010.
Elle ne se situe pas en zone vulnérable aux nitrates.
Voie ferrée
ABATTOIR
La Drôme
Documents en annexes :
Carte des captages DIE – ARS
Carte des périmètres de protection du puits de Chamarges
→ Contexte général
La pollution de l’air résulte :
− des foyers de combustion et des habitations avec émission de dioxyde de carbone (CO2),
monoxydes de carbone (CO), dioxyde de soufre (SO2), oxydes d’azote (NO, NO2) et de
poussières.
L’importance de cette nuisance dépend :
− du trafic automobile (émission de CO2, NOx, hydrocarbures, particules plombées),
Distance de l’abattoir au
Communes Nombre d’habitants
centre-ville en km
DIE 4 358 1,3
PONET ET SAINT AUBAN 130 4,1
MARIGNAC EN DIOIS 186 4,8
CHAMALOC 123 4,8
ROMEYER 214 4,8
MOLIERES-GLANDAZ 125 4,9
LAVAL D’AIX 114 8,1
AIX EN DIOIS 351 6,6
BARSAC 163 6,0
→ Notions générales
Le dioxyde de soufre (SO2) : c'est le gaz polluant le plus caractéristique des agglomérations
industrialisées. Une faible part (15 %) est imputable aux moteurs diesels, mais il provient
essentiellement de certains processus industriels et de la combustion du charbon et des fuel-oils. En
brûlant, ces derniers libèrent le soufre qu'ils contiennent et celui-ci se combine avec l'oxygène de
l'air pour former le dioxyde de soufre.
Les oxydes d'azote (NOx) : les émissions d'oxydes d'azote sont, pour l'essentiel, imputables à la
circulation automobile et notamment aux poids lourds. Une part de ces émissions est également
émise par le chauffage urbain, par les entreprises productrices d'énergie et par certaines activités
agricoles (élevage, épandage d'engrais).
L'ozone (O3) : ce polluant est produit, dans l'atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire, par
des réactions photo-chimiques complexes à partir des oxydes d'azote et des hydrocarbures. Ainsi les
concentrations maximales de ce polluant secondaire se rencontrent assez loin des sources de
pollution.
Le monoxyde de carbone (CO) : ce gaz, issu d’une combustion incomplète de produits carbonés, est
essentiellement produit par la circulation automobile.
Les poussières (PS) : ce sont des particules en suspension dans l'air émises par la circulation
automobile (les moteurs diesels en particulier), l'industrie et le chauffage urbain.
Les composés organiques volatiles (COV) et hydrocarbures (HC) : ils trouvent leur origine dans les
foyers de combustion domestiques ou industriels ainsi que par les véhicules à essence au niveau des
évaporations et des imbrûlés dans les gaz d'échappement des automobiles.
Le plomb (Pb) : Ce polluant est d’origine automobile (additifs des carburants) et industriel.
En ce qui concerne le dioxyde de carbone (CO2), ce gaz, naturellement présent dans l’atmosphère à
de fortes concentrations, diffère des polluants précédemment analysés par le type d’incidence qu’il
engendre vis-à-vis de l’environnement. En effet, ce gaz, qui est produit lors des processus de
respiration des organismes vivants et lors de tout processus de combustion (notamment celles des
combustibles fossiles, tels que le fuel, le charbon et le gaz), intervient dans des phénomènes à plus
long terme et induit des perturbations à une échelle plus vaste (échelle planétaire : “effet de serre”).
En outre, la nocivité biologique du dioxyde de carbone (CO2) n’apparaît qu’à de très fortes
concentrations et par conséquent dans des conditions particulières (lieu confiné,…).
Une étude de la qualité de l’air, réalisée en 2005 dans le cadre du projet de contournement de Die, a
montré que :
Pour l’oxyde d'azote (bon révélateur de la pollution d’origine automobile) :
− les concentrations en dioxyde d’azote mesurées varient de 6,4 à 29,2 µg/m3. Ces valeurs
sont modérées et toutes inférieures à la limite de 40 µg/m3 qu’il est recommandé de ne pas
dépasser en moyenne sur l’année,
− la valeur la plus forte correspond au point T6 situé en bordure immédiate de la RD 93 en face
de l'école, avec 29,2 µg/m3. Elle reste cependant modérée,
− la valeur la plus faible correspond au point T4, situé dans le camping municipal, à l'écart des
voies de circulation automobile, avec 6,4 µg/m3. Cette valeur indique une très bonne qualité
de l'air et correspond à la pollution de fond,
− en centre ville de Die, en bordure de la voie semi-piétonne, au point T2, la teneur mesurée
est de 26,7 µg/m3,
− à proximité de l'école maternelle, aux point T3 et T5, la qualité de l'air est bonne avec 9,6
µg/m3,
− à l'entrée de Die, au point T1, on retrouve l'influence de la RD 93 avec 20,4 µg/m3.
3/ MILIEU NATUREL
La parcelle de l’abattoir est déjà construite et les voies de circulation sont goudronnées. Il existe une
bande enherbée côté RD93 qui comporte un pin et quelques arbustes. La parcelle n’a pas d’intérêt
d’un point de vue écologique.
La localisation de l’abattoir a été examinée vis-à-vis des ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt
Faunistiques et Floristiques), des zones humides et des sites Natura 2000.
Abattoir
→ ZNIEFF de type 1
Trois ZNIEFF de type 1 se situent à proximité de la ville de Die :
− ZNIEFF 2609 0010 Lit de la Drôme et cultures à Ponet-et-Saint-Auban,
− ZNIEFF 2609 0012 Plateau de Die et ruisseau de Meyrosse,
− ZNIEFF 2613 0005 Massif de Justin, Solaure, Serre-Chauvière et montagne de Rimon et Savel.
L’abattoir ne se situe pas dans le périmètre d’une ZNIEFF de type 1.
Abattoir
ZNIEFF Lit de la
Drôme
ZNIEFF Plateau
de Die
ZNIEFF Massif
de Justin
Abattoir
SIC Pelouses et
habitats rocheux
SIC et ZPS
Vercors
Abattoir
SIC Milieux
aquatiques
Zone d’intérêt
écologique prioritaire
et important
Urbanisation à
contenir et à
maîtriser
Site
patrimonial
Principal corridor
écologique inter-
massif
4.2/ Agriculture
L’agriculture dans le Diois est une activité économique majeure et un outil de gestion de l’espace.
→ Généralités
La filière viticole est la plus pourvoyeuse d’emplois. Elle joue un rôle moteur dans l’agriculture et
l’économie dioise et elle contribue à l’image du territoire à travers la Clairette. Le territoire de la
Communauté des Communes du Diois représente 40 % de la surface comprise en AOC Clairette de
Die. La cave coopérative Jaillance, à Die, produit plus de 29 000 hl.
Les plantes à parfum aromatiques et médicinales (PPAM) constituent une autre particularité de ce
territoire, avec la culture de la lavande et du lavandin principalement. Cette filière a connu un fort
développement ces dernières années, avec de nombreuses entreprises de transformation privées
implantées sur le territoire. Ces cultures permettent des installations sur de petites surfaces. Plus de
50 % de cette production est en bio.
Les grandes cultures et l’arboriculture sont également présentes (noyers, poiriers, pommiers).
En matière de gestion de l’espace, l’agriculture peu intensive pratiquée dans le Diois maintient des
milieux ouverts, diversifiés, sans engendrer de pollution majeure. Avec des activités peu intensives,
une diversité des productions, la multiplication des modes de gestion, l’agriculture du diois est assez
respectueuse de l’environnement.
Les élevages ont aussi une part importante dans l’agriculture dioise. Ils intéressent particulièrement
l’abattoir.
→ Aires d’appellation
La commune de Die est comprise dans son intégralité dans le périmètre :
− des IGP viticoles (Collines Rhodaniennes, Comtés Rhodaniens, Méditerranée, Drôme),
− des IGP Agneau de Sisteron, Pintadeau de la Drôme, Volailles de la Drôme,
− des AOP Picodon, Huile essentielle de lavande de Haute-Provence ou Essence de lavande de
Haute-Provence,
− des AOC/AOP viticoles : Clairette de Die, Coteaux de Die, Crémant de Die.
Une partie du territoire de la commune de Die fait l’objet d’une délimitation parcellaire pour l’aire de
production du raisin concernant les AOP viticoles citées ci-avant. De la même manière, l’aire de
production pour l’AOP Huile essentielle de lavande de Haute-Provence concerne les plantations de
lavande fine éventuellement située à une altitude minimale de 600 m pour la commune de Die qui
peut donc exceptionnellement bénéficier d’une dérogation à l’altitude minimum fixée à 800 m.
La parcelle de l’abattoir n’est pas comprise dans les délimitations parcellaires des aires de production
des AOP viticoles et de l’AOP Huile essentielle de lavande de Haute-Provence.
Localisation
de l’abattoir
Parcelle
abattoir
4.4/ Habitat
L’abattoir est entouré d’autres bâtiments d’activités. La carte suivante indique les habitations
proches du site (cercles jaunes).
ENVIRONNEMENT DE L’ABATTOIR
Source : Géoportail
Habitation la
Abattoir plus proche
La voie ferrée Valence - Die -Veyne - Briançon (ligne TER non électrifiée) assure à la fois le transport
de marchandises et de voyageurs (vitesse limite autorisée : 80 km/h). Cette voie a été remise en
service pour des trajets quotidiens entre Luc et Valence dans le cadre d’une politique régionale des
transports.
→ Accès à l’abattoir
Dans le secteur de l’abattoir, les activités sont en majorité implantées linéairement le long de la
route départementale. Cette zone s’est peu développée en épaisseur et présente de ce fait une
absence de structuration. La distribution des parcelles s’effectue par l’avenue de la Clairette. Chaque
activité a un accès direct sur la RD 93, comme à l’abattoir.
Le second réseau collecte les eaux usées du local du personnel (assimilées à des eaux usées
domestiques) et les eaux en sortie du pré-traitement. Ce réseau se rejette dans le réseau communal
d’assainissement de la ville de Die.
La mise en place de cette rétention a été contrainte par la faible superficie disponible. Plusieurs
scénarios ont été étudiés :
− un groupement avec la Cave Jaillance située à proximité immédiate du site. La Cave est déjà
dotée de cette rétention qui ne peut pas être agrandie,
− la réalisation d’un ouvrage collectif pour la zone d’activités mais l’abattoir est la seule activité
classée ICPE, outre la Cave Jaillance. Les autres activités n’ont pas l’obligation réglementaire
de mettre en place cet ouvrage,
− la réalisation de la rétention hors du site de l’abattoir en utilisant les fossés de la RD pour
acheminer les eaux souillées. Cette solution se heurte à la difficulté technique du
franchissement du ruisseau de Chamarges avec un ouvrage de répartition des eaux pluviales
dans le ruisseau et les eaux souillées dans la rétention située au-delà du ruisseau
difficilement envisageable,
− le stockage des eaux souillées dans les réseaux actuels d’eaux pluviales et d’eaux usées. Le
volume pouvant être stocké dans les canalisations est faible (10 à 15 m3) par rapport à la
capacité à atteindre (138 m3).
Une solution de stockage enterré a été étudiée sur le site. Il s’agissait de la création de cuves béton
par éléments préfabriqués. Cette solution présente un coût d’investissement trop important pour la
CCD (110 000 € HT) et une partie de l’ouvrage se trouve sous la zone d’extension du bâtiment ce qui
signifie un renforcement de l’ouvrage afin que les véhicules puissent rouler dessus.
Face à ces difficultés, la CCD a organisée une réunion sur site avec le SDIS et les pompiers. La solution
qui en a résulté était d’utiliser les surfaces imperméables existantes (bâtiment et voirie) pour stocker
les eaux d’extinction.
Documents en annexe :
Annexe 1D – Plan des réseaux humides et enterrés
Carte des branchements EU et AEP – Ville de Die
5/ PATRIMOINE
5.1/ ZPPAUP
Le patrimoine bâti du bourg occupe une place très prégnante dans le paysage urbain. Il présente une
grande richesse architecturale et historique qui a justifié la mise en place d’une Zone de Protection
de Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (ZPPAUP). Ce dispositif vise à préserver le centre
bourg de Die et le quartier Saint-Laurent en instaurant un périmètre raisonné et en rédigeant un
règlement et des prescriptions spécifiques à cette zone.
L’abattoir n’est pas inclus dans le périmètre de la ZPPAUP.
6/ ENVIRONNEMENT SONORE
L’abattoir est positionné entre la RD 93 et la voie ferrée. Les éléments suivants sont extraits du
rapport de présentation du PLU.
La RD 93 est classée comme voie bruyante de catégorie 3 (largeur de 100 m de part et d’autre de
l’infrastructure à partir du bord de voie) au titre de la loi 92-144 du 31 décembre 1992 relative à la
lutte contre le bruit.
D’après l’étude d’impact acoustique réalisée par Acouphen en octobre 2001, les niveaux sonores
rencontrés au droit de la plaine sont principalement générés par les voiries routières principales
traversant l’agglomération de Die (RD 93 et RD 238), les passages de trains étant trop épisodiques
pour contribuer au niveau global.
En se rapprochant de la Drôme, le bruit du cours d’eau tend à devenir prédominant et les niveaux
inférieurs restent à 50 dB(A), en particulier au niveau des campings et des jardins du Perrier. En
saison estivale les mesures font apparaître des niveaux sonores de l’ordre de 2,5 dB(A) supérieurs à
la basse saison (augmentation moyenne de 80 % du trafic).
Cette étude a également permis de mettre en évidence un secteur plus calme situé dans la zone
centrale des jardins du Perrier, et ce d’autant que l’on se rapproche de la Drôme.
Dans ce secteur, les niveaux sonores en période diurne sont relativement faibles puisqu’ils
n’excèdent pas 55 dB(A) et 45 dB(A) en période nocturne. Au droit des terrains de campings (Pinède
et camping municipal), les niveaux sonores sont inférieurs à 45 dB(A) en période diurne en prenant
en compte la contribution des circulations principales. On peut considérer, compte tenu de
l’environnement rural, que l’ensemble de la plaine se situe en “zone d’ambiance modérée” au sens
de la réglementation :
− niveaux diurnes < 65 dB(A),
− niveaux nocturnes < 55 dB(A).
En revanche, le long des RD 93 et 238, les niveaux sonores calculés en période diurne dépassent
70 dB(A) en bordure immédiate des voies. L’ambiance sonore y est de type “urbain circulé”.
Toutefois, on précisera que sur les façades arrière des habitations, les niveaux chutent de façon
importante grâce au rôle protecteur du bâti.
7/ LE PAYSAGE
Les éléments suivants sont extraits du rapport de présentation du PLU et de visites de terrain.
7.1/ Le paysage de la commune de Die
La commune de Die est située dans la vallée de la Drôme, en amont de l’étroit passage de Pontaix
(verrou paysager) qui l’isole de la vallée aval. Le territoire est formé d’une vallée principale orientée
Nord-Ouest/Sud-Est et bordé de deux versants montagneux. Le territoire est marqué par les massifs
de Justin et la montagne de Glandasse. Quelques vallées et collines boisées, d’orientation Nord/Sud,
recoupent l’espace ouvert de la rive droite de la Drôme.
Ce paysage est à la fois grandiose et confidentiel, avec le massif du Vercors en arrière plan et des
vallons aux ambiances plus intimes.
Les fondements du paysage de Die sont liés aux reliefs (montagnes et collines), aux grands massifs
boisés, à la vallée de la Drôme et ses affluents, au centre historique et à son étalement périphérique.
Le territoire communal se caractérise par un relief complexe, qui conditionne la présence de
différentes séquences paysagères contrastées :
− les montagnes boisées qui forment un véritable amphithéâtre boisé et offrent de nombreux
points de vues panoramiques. Ce paysage est resté très naturel,
− les collines, plus ou moins boisées, où certaines urbanisations se sont développées,
− la vallée de la Drôme, marquée par la coulée verte des boisements rivulaires et par les zones
agricoles. Cette vallée est également marquée par un secteur particulier : le secteur des
jardins, au Sud de la ville, qui est toutefois assez peu perceptible quand on traverse la
commune,
− la zone urbaine, occupée par le bourg de Die qui présente une grande qualité patrimoniale et
historique en son centre, avec des extensions urbaines de moindre valeur (zone d’activités, ...).
Le secteur de l’abattoir se situe dans la zone urbaine.
Cette zone ne présente aucune qualité paysagère et la transition avec les espaces agricoles
périphériques est très brutale, sans espace de transition. De même, les arrières de la zone ne sont
pas traités et l’habitat se mélange alors avec les bâtiments d’activités.
Abattoir
« La DBO5, Demande Biochimique en Oxygène sur 5 jours, n’est pas prise en compte car elle n’est pas
caractéristiques de ce type de pollution très peu biodégradable. »
Pour des trafics globaux inférieurs à 10 000 véhicules jour, la charge polluante annuelle se calcule
avec la formule suivante :
Ca =Cux T xS
1000
où Ca = charge polluante annuelle en kg, de 0 à 10 000 v/j,
T = trafic global en v/j, quelque soit le pourcentage de poids lourds (45 véhicules/j)
S = surface imperméabilisée en ha (chaussée ~ 0,1515 ha)
Cu = charge unitaire annuelle en kg/ha pour 1000 v/j (Attention, les paramètres exprimés
en gramme doivent être convertis en kilogramme)
Pour caractériser l’impact, une pluie mensuelle d’une durée de 30 minutes a été prise en compte.
Elle correspond à une occurrence plus fréquente et plus pénalisante que des débits de crue de
fréquence supérieure qui dilueront fortement les charges polluantes.
Le débit et le volume d’eau ont été estimés par la formule rationnelle (coefficient de ruissellement
pris égal à 0,95) :
Q = 4,8 l/s
V = 8,67 m3
Le tableau indique les charges polluantes et les concentrations des eaux pluviales :
L’arrêté du 30 avril 2004 relatif aux prescriptions applicables aux installations classées pour la
protection de l’environnement soumises à autorisation sous la rubrique n°2210 « abattage
d’animaux » indique les concentrations à respecter en cas de rejet dans le milieu naturel. Ces
concentrations sont comparées aux concentrations des eaux pluviales dans le tableau suivant :
2.4/ Le bruit
Le bruit est traité au paragraphe « 7.3/ Impact lié aux nuisances sonores ».
l’intérieur du bâtiment principal et acheminées vers un pré-traitement. Les jours d’abattage, ces
eaux sont fortement chargées en matières. Les jours de nettoyage, les eaux usées sont nettement
moins chargées et s’apparentent à des eaux usées domestiques.
Le local de stockage des peaux n’est pas raccordé au réseau d’eaux usées. Le stockage des peaux ne
génère pas de lixiviat. L’humidité des peaux est absorbée par le sel.
Les eaux usées issues du local du personnel, assimilables à des eaux usées domestiques, ne transitent
pas par le pré-traitement. Elles rejoignent les autres eaux usées dans un regard en sortie du pré-
traitement puis se dirigent vers la canalisation communale.
→ Description du pré-traitement
Le pré-traitement est constitué par un poste de relevage dans lequel les eaux usées arrivent. Elles
sont ensuite injectées sous pression dans un tambour dégrilleur 3 mm ROTEC 50-100, marque SPF et
n° de série 598-03-06, dont le but est de retenir les matières solides présentes dans les eaux (poils,
petits morceaux, …).
Ces matières tombent dans une poubelle percée, les égouttures rejoignent le réseau d’eaux usées.
Les résidus de pré-traitement sont collectés et traités comme déchets de classe 1.
Suite au passage dans le ROTEC, les eaux pré-traitées traversent un canal Venturi avant de rejoindre
la canalisation communale. Le canal Venturi permet de mesurer le débit et d’effectuer des
prélèvements.
Tambour-
Canal Poste de dégrilleur ROTEC
Venturi relevage
devant la CF Déchets est connecté au pré-traitement car les bacs à déchets de viande y sont lavés. Si
le dernier déclenchement s’est fait en fin de tuerie, le prochain remplissage peut durer 3 à 5 jours
suivant l’importance de l’activité de découpe et la pluviométrie. Le temps de séjour varie de
quelques heures les jours d’abattage à quelques jours le reste de la semaine.
→ ConvenEon de déversement
Une convention de déversement a été passée entre la commune de Die et la SARL Abattoir du Diois
en janvier 2014. Elle est établie pour une durée de 13 ans. La ville de Die autorise la SARL à rejeter
des eaux usées domestiques et des eaux usées industrielles dans le réseau communal
d’assainissement. Après pré-traitement, les eaux résiduelles doivent répondre aux prescriptions
suivantes :
− Débits maxima autorisés : 50 m3/j et 6 m3/h de débit instantané,
− pH compris entre 5,5 et 8,5,
− Température maximum autorisée : 30°C,
− DBO5 : 15 kg/j maximum,
− DCO : 45 kg/j maximum,
− MES : 15 kg/j maximum,
− Si un de ces 3 paramètres est dépassé, il faut respecter les concentrations suivantes : 600
mg/l de MEST, 2000 mg/l de DCO, 800 mg/l de DBO5, 150 mg/l d’azote total, 50 mg/l de
Phosphore total.
L’effluent ne doit ni nuire à la conservation des ouvrages, ni nuire aux conditions d’exploitation du
réseau. Il ne doit contenir aucune substance susceptible de dégager en égout, directement ou
indirectement, après mélange avec d’autres effluents, des gaz, des liquides ou des vapeurs toxiques
ou inflammables.
La commune admet que les valeurs demandées, même supérieures aux normes en vigueur,
n’altèrent pas la capacité de la station d’épuration pour laquelle les effluents de l’abattoir
représentent environ 2% de la capacité nominale de traitement.
1403
853 802
En 2016, l’abattoir a consommé en moyenne 22,5 m3 par semaine et 2,7 l/kg de carcasses. Ce dernier
ratio doit être moindre en réalité car la consommation comptabilise aussi les eaux de nettoyage de la
salle de découpe. La consommation d’eau a été la plus importante en 2014. L’abattoir a consommé
en moyenne 27 m3 par semaine et 3,6 l/kg de carcasses.
Les débits et volumes consommés sont inférieurs à ceux mentionnés dans la convention.
→ Résultat analyses
La SARL a réalisée 3 analyses des eaux pré-traitées :
− le 24/03/2014
Prélèvement réalisé vers 9h30
Eaux de rinçage de l’abattage, eaux de nettoyage de la salle de découpe, eaux de nettoyage
des chambres froides et couloirs
1 l prélevé toutes les 2 minutes pendant les 8 minutes de pompage
3 l envoyés pour analyse
Consommation eau 24/03/2014 : 9,5 m3
Quantité abattue 24/03/2014 : 6 700 kg
− le 27/04/2015
Eaux de rinçage de l’abattage, eaux de nettoyage de la salle de découpe, eaux de nettoyage
des chambres froides et couloirs
1 l prélevé toutes les 2 minutes pendant les 8 minutes de pompage
3 l envoyés pour analyse
Consommation eau 27/04/2015 : 10 m3
Quantité abattue 27/04/2015 : 7 804 kg
− le 16/01/2017
Eaux de rinçage de l’abattage, eaux de nettoyage de la salle de découpe, eaux de nettoyage
des chambres froides et couloirs
1 l prélevé toutes les 2 minutes pendant les 8 minutes de pompage
3 l envoyés pour analyse
Consommation eau 16/01/2017 : 11 m3
Quantité abattue 16/01/2017 : 9 091 kg
Il faut bien noter la méthode de calcul de la convention. Elle indique premièrement des charges
polluantes (15 kg/j pour la DBO5, DCO et MES). S’il s’avère que la charge polluante est supérieure
pour ces 3 paramètres alors on regarde les concentrations maximums.
Le tableau suivant indique les résultats et les compare aux valeurs seuils de la convention.
Capacité EH MES 64 74 86 EH
Débit 63 67 73 EH
24/03/2014
Le pH est limite mais correct. Les charges polluantes en kg/j sont inférieures à celles autorisées (la
convention indique que si les charges polluantes étaient supérieures à celles autorisées, elles
devraient respecter les concentrations maximum. Ces dernières sont dépassées mais les charges
polluantes en kg/j sont inférieures).
La concentration en azote est supérieure au seuil autorisé dans la convention.
Les effluents représentent 177 EH ce qui est inférieur à la capacité autorisée de 2% (=640 EH).
27/04/2015
Le pH est limite mais correct. Les charges polluantes en kg/j sont supérieures à celles autorisées pour
les paramètres DBO5 et DCO et les concentrations maximum prévues dans la convention sont aussi
dépassées.
La concentration en azote est supérieure au seuil autorisé dans la convention.
Les effluents représentent 453 EH ce qui est inférieur à la capacité autorisée de 2% (=640 EH).
16/01/2017
Le pH est correct. Les charges polluantes en kg/j sont inférieures à celles autorisées.
La concentration en azote est supérieure au seuil autorisé dans la convention.
Les effluents représentent 272 EH ce qui est inférieur à la capacité autorisée de 2% (=640 EH).
→ Conclusion
La convention est respectée en matière de débit rejeté, consommation d’eau, pH, T°, MES,
Phosphore et capacité EH. La concentration en azote est supérieure au seuil autorisé dans la
convention. Les charges polluantes et concentrations en DBO5 et DCO ont été supérieures le
27/04/2015.
La méthode de prélèvement ne correspond à pas à un bilan 24h et il est possible que les
concentrations indiquées sur l’analyse du 27/04/2015 correspondent aux pics de pollution alors
qu’un prélèvement 24 h lisse ces pics.
Par extrapolation de la situation du 16/01/2017 (9,09 T/j – 11 m3), la consommation journalière suite
au projet d’extension est estimée à 16 m3 pour une capacité maximale de 13 T/j. D’après la
documentation technique de SPF (Société Poitevine de Filtration), le ROTEC 50/100 admet un débit
maximum de 50 m3/j. Le pré-traitement reste bien dimensionné pour la capacité maximum future.
Documents en annexe :
Pré-traitement – Plans
Convention de déversement des eaux usées et industrielles de l’abattoir du Diois
Rapport d’essai n°14-02927-001 (analyse eaux usées)
Rapport d’essai n°15-07231-001 (analyse eaux usées)
Rapport d’essai n°14-02927-001 (analyse eaux usées)
→ Bilan 24h
Un bilan 24h a été réalisé le 23/01/2018 par le Laboratoire Départemental d’Analyses.
Consommation eau 23/01/2018 : 11 m3
Quantité abattue 23/01/2018 : 8 176 kg de carcasses
Les résultats sont indiqués dans le tableau suivant :
Document en annexe :
Rapport d’essai n°18-01211-002 (Bilan 24h EU 23/01/2018)
Il n’y a pas d’indication de fréquence pour une charge inférieure à 120 kg/j.
Le programme de surveillance de la SARL Abattoir du Diois consistera en la réalisation d’un bilan 24h
à Pâques qui correspond à la période de pointe. Elle fera appel au Laboratoire Départemental
d’Analyses pour réaliser ce bilan. Lors de ce bilan, les mesures porteront sur les paramètres suivants :
− Mesure du débit : relevé du compteur d’eau en début et en fin d’abattage,
− Poids total de carcasses,
− Mesures sur site : pH, température,
− Analyses : MES, DCO, DBO5, Azote, Phosphore.
LOCALISATION DES SURFACES UTILISEES POUR LA RETENTION DES EAUX D’EXTINCTION D’INCENDIE
Merlon à réaliser
EXTRAIT DU PLAN DE RECOLEMENT – LOCALISATION DES ZONES AVEC UNE HAUTEUR D’EAU DE 33 cm
Source : E26
La CCD matérialisera les deux zones où la hauteur d’eau est supérieure à 10 cm pour éviter le
positionnement des véhicules de secours à ces endroits.
GROS OVINS
BOVINS VEAUX PORCS CAPRINS AUTRUCHES T0TAL KG
EFFECTIF ANNUEL 256 73 2091 6548 103 9071
TETES ET CORNES POIDS MOYEN 22 14 3 1.5
TONNAGE ANNUEL 5632 1022 0 19644 154.5 26452.5
PATTES POIDS MOYEN 22 8 0.8 8
TONNAGE ANNUEL 5632 584 0 5238.4 824 12278.4
INTESTINS POIDS MOYEN 50 13 13 8 10
TONNAGE ANNUEL 12800 949 27183 52384 1030 94346
PANSES + FEUILLET POIDS MOYEN 40 12 2 2
TONNAGE ANNUEL 10240 876 4182 13096 0 28394
SUIF ET GRAS POIDS MOYEN 4
TONNAGE ANNUEL 1024 0 0 0 0 1024
SOIE ONGLONS POIDS MOYEN 1.5
TONNAGE ANNUEL 0 0 3136.5 0 0 3136.5
SANG POIDS MOYEN 12 4 3 2.5 2
TONNAGE ANNUEL 3072 292 6273 16370 206 26213
TOTAL DECHETS COLLECTE 191844.4
ABATS BLANC POIDS MOYEN / / / / / /
TONNAGE ANNUEL / / / / / /
ABATS ROUGE POIDS MOYEN 8 4 2 1.3
TONNAGE ANNUEL 2048 292 4182 8512.4 0 15034.4
MATIERES STERCORAIRES POIDS MOYEN 45 15 0 4 0 64
TONNAGE ANNUEL 11520 1095 0 26192 0 38807
CUIRS ET PEAUX NOMBRE 256 73 6548 103 6980
QUANTITE ANNUELLE DES DECHETS D’ABATTAGE EN 2015
Source : SARL Abattoir du Diois
Le tableau suivant indique les quantités annuelles produites suite au projet d’extension en KG.
GROS OVINS
BOVINS VEAUX PORCS CAPRINS AUTRUCHES TOTAL KG
EFFECTIF ANNUEL NBRE D'ANIMAUX 840 240 6600 21000 309
POIDS MOYEN 300 140 105 17 50
POIDS TOTAL/ESPECE 252000 33600 693000 357000 15450 1351050
Le tableau suivant indique la destination des déchets et des produits d’abattage (données 2015).
→ Incidence générale
Les émissions de CO2 du trafic sur le site et du circuit gaz représentent 3,66 T/an.
En France, les émissions totales annuelles de CO2 sont voisines de 110 millions de tonnes soit 1,8 T
par habitant. L’empreinte écologique de l’abattoir est égale à 2 équivalents-habitants. Les émissions
de CO2 de l’abattoir sont moins importantes que celles d’une famille.
L’exploitation de l’abattoir participe faiblement à l’augmentation de la teneur en CO2 dans
l’atmosphère.
chiroptères. Le zonage traduit l’exigence, de la part de certaines de ces espèces, de vastes territoires
vitaux (Cerf élaphe, Aigle royal).
Les zones de type II représentent de grands ensembles naturels (massif forestier, vallée, plateau,
estuaire,…) riches et peu modifiés, ou qui offrent des potentialités biologiques importantes. Les
secteurs de ces grands ensembles abritant les habitats ou les espèces les plus remarquables sont
précisés par des ZNIEFF de type I. Le site de l’abattoir n’est pas concerné par une ZNIEFF de type 1.
L’exploitation de l’abattoir ne porte pas atteinte aux domaines vitaux de la faune sédentaire ou
migratrice et aux grands équilibres écologiques de la ZNIEFF de grand ensemble de la Drôme.
montagneux. Il s'agit en fait d'une vaste roselière et d'un marais à Cladium mariscus bordé de
coteaux rocheux et boisés.
La qualité et l’importance du site sont liées à la mosaïque de milieux tels que bancs de galets, rivières
torentielles, forêts alluviales, habitats du Castor et de la Loutre.
Vulnérabilité du site :
Rivière très sensible aux aménagements. Sa structure actuelle en tresse est nécessaire aux espèces
animales et végétales et aux milieux annexes du cours d'eau.
Site FR8201682
Sites FR8201744
et FR8210017
Site FR8201684
Incidence sur les sites « Hauts Plateaux et contreforts du Vercors oriental » et « Hauts
Plateaux du Vercors »
Les sites se trouvent à 7 km à l’Est de l’abattoir.
La vulnérabilité des sites est liée à la récession pastorale, la déprise agricole, l’accroissement de la
fréquentation touristique et le développement de stations de sport d’hiver à la périphérie.
L’activité de l’abattoir permet de maintenir et de valoriser les élevages diois ce qui va à l’encontre de
la récession pastorale et de la déprise agricole. L’établissement n’a pas d’incidences sur la
fréquentation touristique et le développement de stations de sport d’hiver.
Au vu de ces éléments, le projet n’a pas d’incidence sur les sites Natura 2000.
4 214 45 1%
4 214 55 1,3 %
4 214 80 1,9 %
Ronds-points
50 km/h
ABATTOIR
50 km/h
Document en annexe :
Campagne de mesures de bruit 2013-2014 et 2016 – Environnement et Paysage
→ Impact cumulatif avec d’autres activités
Dans le périmètre proche de l’abattoir, plusieurs activités sont présentes :
− la Cave vinicole JAILLANCE,
− un garage motos,
− PHILIBERT,
− COMBET,
− DEA,
− un garage PEUGEOT,
− une entreprise de nettoyage HYGE PRO,
− un multiservice VIGNE (qui remplace la papeterie CAYOL).
Les mesures de bruit effectuées par le bureau d’études « ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE » prennent
en compte les activités voisines. Le tableau suivant est extrait du rapport du BE Environnement et
Paysage présent en annexes.
Le rapport indique que l’activité du site est clairement audible côté Sud en relation avec les
installations. Par contre, côté Nord, l’élément sonore principal est lié à la circulation sur la RD et les
activités périphériques.
De plus, la voie ferrée doit provoquer un impact relativement fort lors du passage d’un train.
VUE D’ENSEMBLE
En sortant de Die côté Ouest, l’abattoir est longtemps occulté par les aménagements paysagers de la
Cave Jaillance et notamment par la haie de lauriers située en limite de parcelle. Un usager attentif
peut ensuite apercevoir l’établissement en vision brève.
3/ EFFETS CUMULATIFS
Cette analyse concerne l’effet cumulatif de l’exploitation de l’abattoir avec d’autres projets connus.
La notion de projet connu au moment du dépôt de l’étude d’impact concerne :
− des projets ayant fait l’objet d’un document d’incidence au titre de l’article R214-6 du Code
de l’Environnement et d’une enquête publique,
− des projets qui ont fait l’objet d’une étude d’impact et pour lesquels un avis de l’autorité
environnementale a été rendu public.
Dans le périmètre des communes concernées par le rayon d’affichage de 3 km, il n’est pas recensé
d’ICPE, de projets de développement des énergies renouvelables, de IOTA ou de projets
Infrastructures ayant fait l’objet d’un avis de l’autorité environnementale. Mais on peut recenser 3
dossiers antérieurs à 2012 (début d’émissions d’avis de l’autorité environnementale) :
− Autorisation Loi sur l’Eau (enquête publique) : Giratoire de Chamarges – Liaison RD93-RD543
(Décembre 2006),
− Autorisation Loi sur l’Eau (enquête publique) : RD 93 – Rectification du tracé au niveau du
Pont des Chaînes (construction d’un nouveau pont sur la Drôme) – Aménagement jusqu’au
futur giratoire (Juin 2005),
− ICPE Autorisation : Cave Jaillance.
Giratoire Chamarges
Abattoir
Cave JAILLANCE
→ Dossier Autorisation Loi sur l’Eau – Nouveau pont sur la Drôme (Date du dossier : Juin 2005)
La rectification de la RD 93 au droit du Pont des Chaînes s’inscrit dans un schéma d’aménagement
progressif et à long terme de l’itinéraire de la vallée de la Drôme. Ce schéma vise à adapter les
caractéristiques géométriques de la route au trafic qu’elle supporte déjà. La RD 93 est classée
itinéraire structurant. Elle assure la liaison vallée du Rhône-Diois puis Gap via le col de Cabre, en
ayant une vocation touristique et économique.
En décembre 2003, des crues exceptionnelles ont gravement endommagé la culée du pont des
Chaînes, nécessitant l’interdiction à la circulation et la mise en place d’un pont provisoire à une voie.
L’opération consiste à créer un nouveau pont sur la Drôme qui permettra de supprimer 2 passages à
niveau et à élargir la chaussée existante.
La réalisation d’une protection de berge de 580 m, la création d’une pile du pont dans le lit mineur
de la Drôme et la mise en œuvre de remblais dans le lit majeur soumettent le dossier à autorisation.
Les impacts identifiés du projet sont principalement liés à la qualité des eaux et à la phase chantier.
− Impact sur la qualité des eaux souterraines et superficielles
La vulnérabilité des eaux superficielles constituées par la Drôme exutoire des eaux pluviales
du projet est considérée comme forte. Concernant les eaux souterraines, à l’amont du
ruisseau de Comane, la vulnérabilité est forte du fait de la présence d’un captage AEP.
Les mesures compensatoires concernent la réalisation de fossés enherbés étanches
(traitement de la pollution chronique et limitation de l’infiltration des eaux), la mise en place
d’un bief de confinement (stockage d’une pollution accidentelle de 50 m3), le rétablissement
des ouvrages hydrauliques existants pour le transit de la crue centennale des écoulements
naturels.
− Impact en période de chantier
Les mesures réductrices d’impact concernent la réalisation des travaux en basses eaux
estivales et de mi-juillet à septembre (prise en compte des populations piscicoles), la
réalisation d’une pêche de sauvetage en début de chantier, l’aménagement d’une aire de
stationnement imperméabilisée pour les engins et le matériel, la mise en place d’un plan
d’intervention en cas de pollution accidentelle, la mise hors eau de l’emprise à décaisser et à
remanier dans le lit mineur, maintien d’un passage suffisant pour la pratique du kayak.
→ Dossier Autorisation Loi sur l’Eau – Giratoire de Chamarges (Date du dossier : Décembre 2006)
Le Département envisage le raccordement de la RD 93 à la RD 543 depuis le giratoire de Chamarges.
Ce raccordement longe le ruisseau de Chamarges dont le lit sera déplacé afin que le cours d’eau
longe la nouvelle voie côté est. Le projet routier consiste à aménager une nouvelle voie de 560 m en
créant une voirie de 2 voies de 3 m de large, un accotement revêtu de 1m de large, un fossé enherbé
pour la collecte des eaux de l’ensemble de la chaussée et à créer le giratoire de Chamarges.
Le rejet d’eaux pluviales et la modification du profil en long et en travers d’un cours d’eau
soumettent les travaux à autorisation Loi sur l’Eau.
Les impacts identifiés du projet sont principalement liés à la phase chantier, à la qualité des eaux et
au ruissellement.
− Impact en période de chantier
La nappe souterraine au niveau du captage AEP est vulnérable. Une aire de stationnement
imperméabilisée pour les engins et le matériel sera mise en place.
− Impact sur la qualité des eaux et la nappe de la Drôme
Les impacts possibles concernent essentiellement la pollution par infiltration des eaux
pluviales et de voirie qui pourraient atteindre le captage AEP. La totalité du projet se trouve
dans le périmètre de protection éloignée du captage AEP. Il est prévu la mise en place d’un
bassin de rétention-décantation étanche. Le débit de fuite est évacué via une buse béton
équipée d’une vanne manuelle pouvant être fermée afin de confiner une pollution
accidentelle.
Le bassin de rétention sert aussi de bassin de décantation/déshuilage. Il traite une partie de
la pollution chronique.
− Impact sur l’hydraulique et l’inondabilité
Les incidences du projet sur le plan hydraulique du projet concernent l’augmentation des
débits de ruissellement par augmentation des surfaces imperméabilisées et la mise en place
de remblais en lit majeur.
Un bassin de rétention de 220 m3 est mis en place avec un débit de fuite calibré.
Le remblai en lit majeur empêche les eaux des champs de s’écouler gravitairement vers le
ruisseau de Chamarges. Un fossé est créé le long de la nouvelle voie afin de collecter les eaux
des champs et les eaux de ruissellement de la route. Ces eaux transitent dans le bassin de
rétention.
− Impact sur le ruisseau de Chamarges
Le ruisseau de Chamarges garde le même comportement morphodynamique même s’il est
déplacé.
Compte tenu de son assec marqué, les travaux n’ont pas d’incidences sur la vie piscicole ou la
qualité de ses eaux.
Suite à une analyse accidentologique, l’étude de dangers indique que l’incendie reste un des
évènements les plus probables dans une cave coopérative.
La défense incendie de la Cave est constituée par 2 poteaux incendie situés sur la RD 93, un troisième
à proximité du stockage extérieur de caisse bois et un quatrième sur le site du nouveau bâtiment.
La Cave Jaillance comporte 3 sites :
− site 1 : bâtiment de production,
− site 2 : bâtiment administratif, caveau et bâtiment de production,
− site 3 : bâtiment logistique.
Une partie de l’activité de production (stockage prise de mousse) a été transférée dans le bâtiment
du nouveau site (qui n’apparaît pas sur la carte suivante).
Les solutions étudiées ne concernent pas un projet de création d’un abattoir car il existe déjà mais la
manière d’exploiter l’établissement sur 1 ou 2 jours d’abattage par semaine.
L’hypothèse d’un fonctionnement de 2 jours par semaine a été étudiée, notamment pour rester en
dessous du seuil de 5 T/j. L’activité restait sous le régime de la déclaration. Mais elle entraînait un
surcoût d’un point de vue de la consommation de l’eau (2 nettoyages au lieu d’un), de la
rémunération du préposé sanitaire (2 jours au lieu d’un) et de la consommation électrique. De plus,
les équipes d’abattage ne se croisaient plus d’où une complication dans la transmission des
informations.
La solution d’un fonctionnement de 1 jour par semaine est plus lourde en démarche administrative
(dossier d’autorisation ICPE avec enquête publique, analyses à réaliser, …) mais elle permet une
gestion plus souple du tonnage abattu par jour et permet à l’activité de continuer à se développer.
Abattre un seul jour par semaine optimise le fonctionnement de l’abattoir (un seul nettoyage, coût
moindre pour le préposé sanitaire, coût moindre de la facture d’eau et d’électricité).
En règle générale, l’abattoir du Diois fonctionne 1 jour par semaine le lundi pour les raisons
suivantes :
− l’abattoir et la salle de découpe ne peuvent pas fonctionner simultanément actuellement du
fait de vestiaires communs ainsi que le hall vers la chambre froide. Le projet d’extension
permettra de lever cette contrainte avec la création de vestiaires différenciés et un accès
direct à la chambre froide conservation depuis la salle de découpe. La répartition actuelle du
fonctionnement est le lundi pour l’abattage, les autres jours pour la découpe,
− les opérateurs des chaînes d’abattage sont des éleveurs qui travaillent à façon. Ces derniers
ne peuvent pas se rendre disponible pour l’abattage plus d’un jour par semaine.
La CCD a réalisé une étude qui indique que, même si une espèce était déplacée à une autre journée
d’abattage, il subsisterait des jours qui dépasseraient 5 T d’abattage. Que l’abattage se déroule sur
une ou deux journées, l’activité dépasse le seuil des 5 T/j.
Exceptionnellement, en cas de fort besoin d’abattage comme à Pâques notamment, la SARL peut
abattre deux jours par semaine pour faire face à la demande. Le deuxième jour est consacré à
l’abattage des bovins. Ce fonctionnement à 2 jours d’abattage est très exceptionnel et peut varier
d’une année sur l’autre. En 2016, l’abattage a fonctionné deux jours par semaine pour Pâques alors
que cela n’a pas été nécessaire cette année, en 2017.
En matière de fonctionnement, nous pouvons retenir que la règle générale est 1 jour d’abattage par
semaine et, exceptionnellement, 2 jours par semaine. Il en sera encore ainsi suite au projet
d’extension.
1/ DOCUMENT D’URBANISME
La commune de DIE est dotée d’un PLU approuvé le 28/10/2009, révisé depuis. L’abattoir est classé
en zone Ui qui correspond à une zone équipée à vocation d’activités économiques.
Il se trouve hors du périmètre de la ZPPAUP.
Localisation
de l’abattoir
La localisation de l’abattoir ne génère pas d’impact sur les réservoirs de biodiversité et les corridors
écologiques aquatiques.
3/ SDAGE RMC
Le SDAGE RMC est le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhône
Méditerranée Corse.
Le SDAGE comporte 8 orientations fondamentales qui sont reprises ci-après en indiquant si le projet
y satisfait (la mention « Néant » indique que le projet n’est pas concerné par l’orientation en
question).
L’abattoir est implanté dans le sous-bassin ID_10_01 de la Drôme. Le tableau suivant indique les
mesures à mettre en œuvre dans ce territoire.
4/ SAGE Drôme
Le SAGE Drôme, validé en 1997, est entré en révision en juillet 2008 et a été approuvé fin 2011. Il est
constitué de 4 documents distincts et complémentaires :
− le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) de la ressource en eau et des
milieux aquatiques. Il expose la stratégie retenue pour le territoire suite à un important
travail de concertation au sein des groupes de travail du SAGE. Pour chaque enjeu du
SAGE, une liste d’objectifs est définie. Ces objectifs sont eux-mêmes déclinés en une
série de dispositions référencées,
− le Règlement : il isole, dans un document bien identifié, les prescriptions réglementaires
du SAGE. Il est illustré par des documents cartographiques associés,
− le Rapport environnemental : il permet d’identifier les incidences notables négatives sur
l’environnement puis de les réduire, le cas échéant, en proposant des mesures
correctrices,
− un Atlas cartographique.
→ Enjeu n°4 : Pour préserver et valoriser les milieux aquatiques, restaurer la continuité écologique
et conserver la biodiversité
Compatibilité : Le projet ne concerne pas un milieu aquatique. Il n’est pas concerné par cet enjeu.
→ Enjeu n°5 : Pour un bon fonctionnement et une dynamique naturelle des cours d’eau
Compatibilité : Le projet ne concerne pas un cours d’eau. Il n’est pas concerné par cet enjeu.
→ Enjeu n°6 : Pour gérer les risques d’inondation en tenant compte du fonctionnement naturel des
cours d’eau
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet enjeu.
→ Enjeu n°7 : Pour un territoire « vivant » et en harmonie autour de la rivière
Compatibilité : Le projet n’a pas d’impact sur les zones naturelles et les paysages situés autour de
la Drôme. Il n’est pas concerné par cet enjeu.
→ Enjeu n°8 : Pour un suivi du SAGE à travers la mise en place d’un observatoire
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet enjeu.
→ Axe n°2 : S’impliquer pour un développement économique durable fondé sur la valorisation des
ressources spécifiques du Vercors
Compatibilité : L’abattoir permet de maintenir une agriculture de montagne basée sur l’élevage.
Son exploitation participe à un développement économique durable.
→ Axe n°3 : Inventer et préparer les territoires de demain
Compatibilité : L’abattoir participe au maintien des paysages de montagne au travers des
élevages.
→ Axe n°4 : Anticiper et accompagner les mutations économiques et les changements sociaux
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet axe.
→ Axe n°5 : Mettre la connaissance et la recherche au service de la dynamique du territoire
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet axe.
→ Axe n°6 : Impulser les démarches participatives et renforcer l’implication des territoires et
collectivités du Vercors
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet axe.
→ Axe n°7 : Consolider les partenariats, l’ouverture et les coopérations
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet axe.
→ Axe n°8 : Suivre et évaluer la Charte
Compatibilité : Le projet n’est pas concerné par cet axe.
Merlon à réaliser
− écrira une procédure d’urgence en cas d’incendie pour la fermeture des vannes situées dans
les regards EU et EP qu’elle affichera sur le portail d’entrée avec un panneau permanent et
bien lisible,
− matérialisera les deux zones où la hauteur d’eau est supérieure à 10 cm pour éviter le
positionnement des véhicules de secours à ces endroits.
La SARL mettra en place :
− un programme de surveillance des effluents qui devra comporter (article 33 de l’arrêté du 30
avril 2004) :
• une mesure journalière du débit (365 fois par an),
• une mesure mensuelle des paramètres MEST, DCO, azote total et phosphore total
(12 fois par an),
• une mesure trimestrielle de la DBO5 (4 fois par an).
Pour les paramètres MEST, DCO, DBO5, azote total, et phosphore total, ces mesures sont effectuées
à partir d’un échantillon prélevé sur une durée de 24 h proportionnellement au débit.
La charge brute de pollution organique est calculée en DBO5 sur la base de la charge journalière
moyenne de la semaine au cours de laquelle est produite le plus forte charge de substances
polluantes dans l’année.
rétention dont les caractéristiques sont indiquées à l’article 17 de l’arrêté du 30/04/04 (cf.
étude de dangers).
→ A charge de la CCD
− élaboration d’un plan de sécurité incendie.
En cas d’arrêt définitif de l’exploitation de l’abattoir, l’exploitant devra notifier au préfet la date de
cet arrêta au moins 3 mois avant celui-ci.
Les mesures prises pour assurer, dès l’arrêt de l’exploitation, la mise en sécurité du site, sont les
suivantes :
− Enlèvement de toutes les carcasses, de toutes les peaux et de tous les déchets présents dans
les chambres froides, la fumière et de toutes les poubelles du site,
− Enlèvement de tous les produits inflammables ou dangereux,
− Enlèvement de tout le matériel appartenant à l’exploitant,
− Mise à l’arrêt de toutes les installations (groupes froid, compresseur, pré-traitement, circuit
gaz …),
− Nettoyage de toutes les installations et de toutes les pièces,
− Fermeture de la vanne générale d’eau potable,
− Fermeture de l’électricité,
− Enlèvement de la citerne gaz,
− Fermeture du portail d’accès et de toutes les portes des bâtiments.
La réalisation de l’étude d’impact s’appuie sur une méthodologie conforme à la circulaire du 26 mars
1993. L’objet de ce chapitre est d’analyser les méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur
l’environnement en mentionnant les difficultés éventuelles de nature technique ou scientifique
rencontrées pour établir cette évaluation.
1/ AUTEURS DE L’ETUDE
L’étude d’impact a été réalisée par le bureau d’études Anne LÉGAUT.
L’étude acoustique a été réalisée par le bureau d’étude ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE.
Il faut rappeler que l’abattoir de Die, objet du présent dossier, est déjà construit et fonctionne depuis
plusieurs années. De plus, il est implanté dans une zone commerciale et artisanale. Ce dossier
présente moins d’enjeux que la création d’un nouvel établissement.
2/ METHODOLOGIE
Afin d’établir l’état initial du site, les impacts du projet et les mesures préconisées pour réduire, voire
supprimer ces impacts, la méthodologie appliquée comprend une recherche bibliographique, un
recueil de données auprès des organismes compétents dans les différents domaines, des visites de
l’établissement et une recherche et des prises de contact avec des établissements similaires
notamment en ce qui concerne la mise en place d’une rétention des eaux d’extinction d’incendie
(recherche et prises de contact réalisées par la CCD).
En fonction de la nature des informations requises et des données effectivement disponibles,
l’analyse s’effectue à deux niveaux :
− une approche « globale » portant sur un secteur élargi,
− une approche plus ponctuelle où les données portent sur une zone d’étude plus restreinte.
→ Méthodologie générale
Ce chapitre, prescrit par l’arrêté du 25 janvier 1993 relatif aux études d’impact et complété par la
circulaire du 27 septembre 1993, porte sur l’analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets
du projet sur l’environnement.
La présente étude d’impact résulte d’une démarche qui commence par une analyse de l’état initial
de la zone d’étude. Cet état initial a été caractérisé à partir des éléments suivants :
− visites de l’établissement en fonctionnement et hors période de fonctionnement sur les
aspects description des installations, activités, paysagers, sécurité, …
− le recueil des informations via la consultation des services, organismes consulaires et
administratifs :
• Milieu physique : commune de Die, CCD, BRGM, SAGE Drôme, ARS, arrêté du
17/08/2010 (ZRE), INSEE, Banque HYDRO, Météo France
• Milieu naturel : DREAL Rhône-Alpes, Charte Plan du Parc Naturel Régional du
• Etude de trafic réalisée en mars et juillet 2000 par le CETE de Lyon complétée par
l’étude « Circulation/Trafic » de Transitec en mars 2006
• Etude acoustique réalisée par Acouphen en octobre 2001
• Etude paysagère
Bien que ces études n’aient pas été effectuées dans le cadre strict du dossier ICPE de l’abattoir, les
données contenues dans ces documents sont représentatives du site de l’abattoir.
Climatologie
L’analyse climatique a été réalisée à partir des données de la station Météo France de Die (1973-
2002).
Milieu naturel faune et flore
Le contexte urbanisé du site limite très fortement son intérêt naturaliste. Il n’a pas été mené
d’investigations spécifiques excepté des visites de terrain.
Paysage
La perception du paysage repose sur des critères subjectifs intégrant une approche personnelle et
culturelle qui fait appel à notre relation au territoire.
Le rapport de présentation du PLU de la commune de Die fait état d’une analyse paysagère globale
et par quartier qui a été reprise dans le dossier. L’analyse paysagère au droit du bâtiment a été
réalisée par visites de terrain.
Milieu humain et socio-économique
L’analyse des principales caractéristiques socio-économiques a été étudiée à partir des données de
l’INSEE et des données présentes dans le PLU de la commune de Die.
Réseaux
Les réseaux d’eau potable, d’eaux usées et pluviales ont été identifiées par contact avec la ville de
Die qui les gère en régie. Les plans des réseaux électriques, air comprimé, circuit froid et gaz ont été
trouvés dans le dossier des ouvrages exécutés lors de la rénovation de l’abattoir en mais 2006.
Qualité de l’air
L’analyse de l’état initial s’appuie sur des données statistiques en l’absence de dispositifs de mesures
de la qualité mais aussi sur l’étude réalisée dans le cadre du contournement de la vile de Die.
Bruit
Le bureau d’études ENVIRONNEMENT ET PAYSAGE a réalisé une campagne locale de mesures de
bruit sur le site de l’abattoir en 2013-2014 et 2016.
Effets cumulatifs
L’analyse des effets cumulatifs s’appuie sur :
− le dossier d’autorisation Loi sur l’Eau relatif au giratoire de Chamarges – Liaison RD93-RD543
réalisé en décembre 2006 par la Société GEO+,
− le dossier d’autorisation Loi sur l’Eau relatif à la rectification du tracé de la RD 93 au niveau
du Pont des Chaînes (construction d’un nouveau pont sur la Drôme) et de l’aménagement
jusqu’au futur giratoire. Le dossier a été réalisé en juin 2005 par la Société SIEE,
− le dossier d’autorisation ICPE de la Cave Jaillance.
de surface et les eaux souterraines en assurant une bonne séparation de la collecte des eaux usées
et des eaux pluviales et en empêchant l’infiltration de jus souillés qui pourraient à terme être à
l’origine d’une pollution chronique de la nappe.
Mesures de réduction
Elles ont pour but d’atténuer les retombées négatives générées directement ou indirectement par
l’exploitation de l’établissement.
Mesures de compensation
Elles peuvent revêtir différentes formes et se caractérise par leur décalage :
− dans l’espace : ce qui est détruit est reconstitué ailleurs,
− dans le temps : on détruit maintenant et on reconstitue plus tard,
− dans la nature : on dégrade une composante de l’environnement ce qui est compensé en
améliorant une autre composante, l’objectif étant de conserver la valeur écologique du
milieu.
ETUDE
D’IMPACT
ANNEXES
SARL Abattoir du Diois – DIE (26)