2 - CCTP Lot Genie Civil
2 - CCTP Lot Genie Civil
2 - CCTP Lot Genie Civil
SOCIETE DE TRADING ET
EXPLOITATION DE PETROLE BRUT
ET DE PRODUITS PETROLIERS
BP 1468 DOUALA - CAMEROUN
PROJET DE CONSTRUCTION DE L'IMMEUBLE SIEGE
A DOUALA
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mai 2011
Sommaire
ARTICLE 0.00 - PREAMBULES ............................................................................................................. 10
0.01 GENERALITES ......................................................................................................................... 10
0.01.01 OBJET ............................................................................................................................. 10
0.01.02 DESIGNATION DES INTERVENANTS ............................................................................... 10
0.01.03 DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET ........................................................................... 10
0.01.04 DECOMPOSITION EN LOTS............................................................................................. 10
0.01.05 ETENDUE DES TRAVAUX DU PRESENT LOT .................................................................... 11
0.01.06 PHASAGE DES TRAVAUX ................................................................................................ 11
0.01.07 COMPOSITION DU DOSSIER DCE ................................................................................... 11
0.01.08 CAHIER DE CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES ....................................................... 11
0.01.09 REGLEMENTATION ........................................................................................................ 12
0.01.10 SECURITE INCENDIE ....................................................................................................... 12
0.01.11 PRISE EN COMPTE DE L’ACTION SISMIQUE ................................................................... 13
0.01.12 PLANS DES OUVRAGES ................................................................................................. 13
0.01.13 ERREURS OU OMISSIONS ............................................................................................... 13
0.02 PRESCRIPTIONS GENERALES .................................................................................................. 14
0.02.01 PRESTATIONS A LA CHARGE DE L’ENTREPRISE .............................................................. 14
0.02.02 REGLES D’EXECUTION GENERALES ................................................................................ 14
0.02.03 OBLIGATIONS DES ENTEPRENEURS ...................................................................................... 14
0.02.04 CONNAISSANCE DES LIEUX ............................................................................................ 15
0.02.05 RELEVE TOPOGRAPHIQUE ............................................................................................. 15
0.02.06 NATURE DU SOL EN PROFONDEUR ............................................................................... 15
0.02.07 IMPLANTATIONS / PIQUETAGE ..................................................................................... 15
0.02.08 DEMARCHES ET AUTORISATIONS .................................................................................. 16
0.02.09 LIAISONS ENTE LES CORPS D’ETAT ................................................................................ 16
0.02.10 TRAIT DE NIVEAU ........................................................................................................... 16
0.02.11 ECHANTILLONS .............................................................................................................. 16
0.02.12 ELEMENTS MODELES ..................................................................................................... 17
0.02.13 PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX FOURNITURES ET MATERIAUX................................... 17
0.02.14 TRAVAUX SPECIAUX....................................................................................................... 18
0.02.15 CONFORMITE A LA REGLEMENTATION SECURITE INCENDIE ........................................ 18
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
0.00 PREAMBULES
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mai 2011
0.01 GENERALITES
0.01.01 OBJET
Le présent cahier de clauses techniques a pour objet, de définir les travaux d’installations de
chantier, gros-œuvre, étanchéité et VRD à entreprendre dans le cadre du projet de construction de
l’immeuble siège de TRADEX SA à Bonanjo-Douala
Maitrise d’œuvre :
BET structures gros-œuvre : Groupement EDJO’O INGENIERIE SARL/ECOPE
Architecte : Groupement TOGNIA / MACHIA
Ce CCTP a pour objet de faire connaître le programme général de l'opération et de définir les travaux
des différents lots et leur mode d'exécution. Il n'a aucun caractère limitatif.
Chacun des entrepreneurs participant à l'opération est contractuellement réputé avoir parfaite
connaissance de l'ensemble des documents constituant le CCTP contractuel tels qu'ils sont énumérés
ci-avant, et notamment les CCTP de tous les lots.
À ce sujet, il est formellement stipulé qu'en aucun cas un entrepreneur ne pourra opposer entre eux
les différents documents constituant le CCTP contractuel.
En tout état de cause, il est précisé que dans le cas éventuel de divergences implicites ou explicites
entre ces documents, la décision sera du ressort du maître d'œuvre.
0.01.09 REGLEMENTATION
L’Entrepreneur chargé de l’exécution des travaux est tenu de respecter l’ensemble des documents
législatifs et réglementaires applicables au Cameroun et nécessaires à la réalisation du projet ainsi
que les documents qui régissent techniquement les travaux de son corps d’état et de ceux qui y sont
directement liés
Le CCTP rappelle les documents relatifs à certains ouvrages de manière à attirer l’attention de
l’Entrepreneur sr quelques points particuliers, sans que ceux-ci soient limitatifs, l’Entrepreneur étant
réputé connaitre l’ensemble des textes concourant à l’établissement et à l’exécution du projet dans
les règles de l’art.
En conséquence, l’Entrepreneur doit inclure dans son offre toutes prestations et sujétions conformes
aux règlements en vigueur à la date de remise de son offre
Par documents de référence contractuels applicables au présent marché, il faut entendre tous les
fascicules, normes, DTU, additifs, mémentos modificatifs, errata, etc., connus à la date de remise de
l’offre.
Ordre de préséance
Dans le cas éventuel de divergence ou de discordance implicite ou explicite entre les spécifications
du CCTP et les clauses et prescriptions des DTU et des normes, il est précisé ce qui suit.
En ce qui concerne les DTU ou normes :
pour toutes les prescriptions ayant trait aux matériaux, aux techniques de construction, aux
règles de mise en œuvre, à la coordination des travaux, aux règles de sécurité, etc., ce sont
les prescriptions des DTU et des normes qui prévaudront ;
pour toutes les clauses à caractère administratif et financier et autres dispositions qui
pourraient avoir une influence sur le caractère forfaitaire du marché, ce sont les clauses du
CCTP qui prévaudront.
Pour ce qui est des textes « Consistance des travaux » ou autres textes ayant le même objet figurant
dans les DTU, ce sont toujours les spécifications du CCTP qui prévaudront.
Zone sismique : 1b
Sol de type b
Site S2
Les plans et pièces écrites constituent un tout, une prestation décrite dans une seule pièce et omise
dans les autres est réputée comprise dans l’offre.
En cas de prestations contradictoires entre 2 lots ou dans un même lot, quel que soit l’ordre de
préséance des pièces en cause, c’est le maître d’œuvre qui décidera des travaux à exécuter, toutes
les adaptations à la réglementation en vigueur étant réputées incluses dans le forfait.
Dans le cas où une prestation est décrite 2 fois dans 2 lots différents, c’est le maître d’œuvre qui
décidera qui exécutera la prestation et à qui il appliquera une moins-value.
Dans ce cas précis, une entreprise n’a pas le droit d’arguer d’un doublon pour ne pas chiffrer une
prestation.
Dans le cas où une prestation entre deux entreprises n’a pas été détaillée, la prestation est réputée
due par les 2 lots et c’est le Maître d’œuvre qui décidera qui exécutera la prestation et à qui il
appliquera une moins-value
Ils supporteront toutes les conséquences des règlements administratifs, notamment celles qui
résultent des règlements de police en vigueur ou à intervenir, qui se rapportent plus
particulièrement à la barrière sur rue, aux clôtures sur chantier, au gardiennage du chantier et à la
sécurité de la circulation.
Ils poseront tous les panneaux de signalisation nécessaires, ainsi que tous éclairages de nuit, et
prendront toutes les mesures utiles en vue de prévenir les usagers du danger qu’ils peuvent encourir
aux abords du chantier.
Toutes mesures devront être prises par les entrepreneurs pour garantir dans tous les cas la sécurité
des tiers.
La remise en état des voiries, des trottoirs et des ouvrages du domaine public sera à la charge de
l’entreprise.
0.02.11 ECHANTILLONS
Chaque entrepreneur est tenu de fournir, dans les délais fixés, tous les échantillons d’appareillage,
de matériels, de matériaux qui lui seront demandés par le maître d’œuvre. Ceux-ci doivent être
montés en panoplie, disposés sur un chevalement et soigneusement fixés, plombés le cas échéant,
pour éviter toute substitution.
Ils seront entreposés par les entrepreneurs dans un local spécial annexé au bureau du maître
d’œuvre. Les échantillons seront inscrits sur un registre et seront numérotés.
Le registre comportera une case réservée à la signature du maître d’œuvre qui sera seul juge de la
conformité de ces échantillons avec les spécifications des pièces du dossier, et une case réservée
pour la signature du maître de l’ouvrage qui manifestera ainsi son acceptation.
Aucune commande de matériel ne pourra être passée par l’entrepreneur, sinon à ses risques et
périls, tant que l’acceptation de l’échantillon correspondant n’aura pas été matérialisée par les
signatures visées ci-dessus
Cet élément pourra être, en fonction de l’avancement des travaux, soit mis en place à son
emplacement définitif, soit posé au sol sur un support adéquat. Ce modèle servira à la mise au point
définitive de l’ouvrage considéré, et l’entrepreneur devra y apporter toutes les modifications jugées
utiles par le maître d’œuvre.
Dans le cas de modifications trop importantes, le modèle devra être repris par l’entrepreneur et
remplacé par un modèle conforme.
La présentation de ce modèle devra se faire dans le délai fixé par le maître d’œuvre lors de la
demande.
Les matériaux quels qu’ils soient, ne devront en aucun cas présenter des défauts susceptibles
d’altérer l’aspect des ouvrages ou de compromettre l’usage de la construction.
Dans le cadre des prescriptions du CCTP, le maître d’œuvre aura toujours la possibilité de désigner la
nature et la provenance des matériaux qu’il désire voir employer et d’accepter ou de refuser ceux qui
lui sont proposés.
Pour tous les matériaux et articles fabriqués soumis à l’avis technique, l’entrepreneur ne pourra
mettre en œuvre que des matériaux et produits fabriqués titulaires d’un avis technique.
Pour les produits ayant fait l’objet d’une certification par un organisme certificateur, l’entrepreneur
ne pourra mettre en œuvre que des produits titulaires d’un certificat de qualification.
Produits de marque
Pour certains matériels et produits, le choix du concepteur ne peut être défini d’une manière précise
sans faire référence à un matériel ou produit d’un modèle d’une marque. Les marques et modèles
indiqués ci-après, dans le CCTP ne sont donc donnés qu’à titre de référence.
Les entrepreneurs auront toujours toute latitude pour proposer des matériels et produits d’autres
marques et modèles, sous réserve qu’ils soient au moins techniquement et architecturalement
équivalents.
Responsabilités de l’entrepreneur
L’entrepreneur étant responsable de la fourniture des matériaux et de leur mise en œuvre, il
conserve le droit de refuser l’emploi de matériaux ou composants préconisés par le maître d’œuvre,
s’il juge ne pas pouvoir en prendre la responsabilité. Il devra alors justifier son refus par écrit avec
toutes justifications à l’appui.
Seul le Maître d'Œuvre et le bureau de contrôle sont habilités à juger du bien fondé de
"l'équivalence" proposée par l'entreprise, sans avoir à justifier leur décision.
En outre, pour chaque produit ou matériau proposé comme "équivalent", l'entrepreneur devra
joindre l'échantillon correspondant ainsi que tous procès-verbaux, documents techniques et avis
techniques, si nécessaire.
Dans tous les ouvrages verticaux et horizontaux en béton et en béton armé, ainsi que dans tous les
éléments préfabriqués, le cas échéant, tous les percements, passages, trous, gaines, etc., devront
être réservés au coulage par l’entrepreneur de gros-œuvre, les refouillements, percements et autres
dans ces ouvrages, étant formellement interdits.
En conséquence, tous les entrepreneurs des corps d’état concernés devront en temps utile prendre
toutes dispositions afin de faire prévoir au coulage ou à la préfabrication, toutes les réservations ou
autres nécessaires à la bonne exécution de leurs ouvrages.
Dans les autres maçonneries, tous les trous, percements, saignées, etc., seront exécutés par les
entrepreneurs des corps d’état concernés.
Les scellements, rebouchages, etc., seront toujours à effectuer par l’entrepreneur du corps d’état
concerné.
Ces plans de réservation devront être transmis à l’entrepreneur de gros-œuvre, dans le délai fixé,
avec copie au maître d’œuvre.
L’entrepreneur de gros-œuvre sera tenu de prévoir toutes les réservations conformément aux plans
qui lui auront été remis.
La fourniture des caissons de coffrage, tasseaux, boîtes de scellement, négatifs, etc., nécessaires pour
les réservations, sera à la charge de l’entrepreneur de gros-œuvre.
Chaque entrepreneur sera tenu de s’assurer que les réservations demandées ont été prévues par le
gros-œuvre conformément aux plans remis, et il devra le cas échéant, signaler immédiatement au
maître d’œuvre toute inexactitude ou omission qu’il aurait constatée.
Toutes les réservations qui n’auraient pas été réservées au coulage ou à la préfabrication, seront
obligatoirement exécutées par le gros œuvre, et les frais en seront supportés :
- par l’entrepreneur du corps d’état concerné dans le cas où son plan de réservation serait
incomplet ou inexact ;
- par l’entrepreneur de gros œuvre dans le cas d’une omission ou erreur de sa part.
Mêmes spécifications pour ce qui est des réservations mal positionnées, le cas échéant.
Ces pièces seront fournies en temps utile au gros-œuvre par le corps d’état concerné.
Les entrepreneurs concernés fourniront au gros-œuvre tous plans et dessins cotés concernant ces
incorporations et ils en contrôleront la mise en œuvre en temps voulu, comme il est dit ci-dessus
pour les réservations.
En cas de désordres constatés lors du décoffrage, les entrepreneurs en question feront leur affaire de
tous travaux de reprises nécessaires. Les frais de ces reprises seront à la charge de l’entreprise
responsable des désordres.
Dans le cas de percements dans les éléments porteurs soumis à des contraintes importantes,
l’entrepreneur devra obtenir l’accord du maître d’œuvre avant d’exécuter ces percements.
Dans le cas de cloisons en matériaux creux, les saignées et tranchées ne devront jamais pénétrer
dans la paroi opposée du matériau creux.
Raccords
Les raccords seront exécutés par les corps d’état assurant les travaux d’enduits et de
revêtements (maçonnerie, plâtrerie, carrelage, revêtements minces, peinture, etc.).
Les raccords seront toujours réalisés en matériau strictement de même nature que le
parement concerné. La finition des raccords devra être parfaite, leur arasement strictement
au même nu, aucune marque de reprise ne devra être visible, etc.
En cas de non-respect de cette obligation, l’entrepreneur en cause sera seul responsable des
conséquences.
Dès localisation d’un de ces ouvrages, l’entrepreneur devra immédiatement en avertir le maître de
l’ouvrage et le service concessionnaire concerné.
Cette prescription s’applique plus particulièrement aux appareils sanitaires, aux quincailleries, aux
ouvrages en bois apparent, aux appareillages électriques, aux revêtements en carrelage, etc., qui ne
devront subir aucun dommage, si minime soit-il.
Mêmes spécifications en ce qui concerne les marches des escaliers où le nez de marche devra être
protégé plus particulièrement. Les appareils sanitaires devront également être protégés notamment
en rives et sur les arêtes, par une bande de papier fort collé.
En ce qui concerne les ouvrages de menuiserie en bois, toutes les arêtes, qui, du fait de leur position
risquent d’être épaufrées, notamment les huisseries, bâtis et autres montants, devront être
protégées au droit des arêtes par des petits liteaux fixés par pointes.
Pour les ouvrages soignés prévus pour rester apparents, ces protections sont absolument
indispensables pour toutes les parties exposées aux chocs en cours de travaux.
En ce qui concerne les menuiseries en alliage léger ou en autres métaux à parement fini, elles
devront obligatoirement être protégées par un film plastique collé.
Pour la réception, toutes ces protections devront avoir été enlevées par les entrepreneurs respectifs.
Ces dispositions seraient, le cas échéant, implicitement comprises dans les prix du marché.
Chaque entrepreneur intervenant sur le chantier devra toujours, immédiatement après exécution de
ses travaux dans un local, ou groupe de locaux donnés, procéder à l’enlèvement des gravois de ses
travaux et au balayage des sols.
Chaque entrepreneur aura à sa charge la sortie et à l’enlèvement de ses gravois après nettoyage. Il
sera formellement interdit de jeter les gravois par les ouvertures en façades, mais ils devront
toujours être sortis soit par goulotte, soit en sacs ou par seaux.
En résumé, le chantier devra toujours être maintenu en parfait état de propreté, et chaque
entrepreneur devra prendre ses dispositions à ce sujet.
Seront également à la charge du gros-œuvre, le nettoyage et le maintien en bon état de propreté des
abords du chantier.
L’entrepreneur de Gros-Œuvre devra mettre en place une ou plusieurs bennes selon besoins, pour
recevoir les gravois, emballages et tous autres déchets provenant des travaux de tous les corps
d’états.
Cette ou ces bennes devront être remplacées au fur et à mesure de leur remplissage.
Il aura également à sa charge la gestion des bennes nécessaire à l’enlèvement à la décharge publique
des gravois de tous les corps d’état.
Tous les frais consécutifs à cette ou ces bennes resteront à la charge de chaque entreprise.
Dans le cas de non respect des prescriptions ci-dessus, le maître d’œuvre ou le maître d’ouvrage
pourra à tout moment faire procéder par l’un des entrepreneurs de l’opération, ou par une
entreprise extérieure de son choix, aux nettoyages et sorties de gravois ; les frais en seront supportés
par l’entrepreneur en cause, ou dans le cas où le responsable ne pourra être défini, ils seront portés
au compte prorata.
L’ensemble des emplacements remis en état et le chantier totalement nettoyé devront être remis au
maître de l’ouvrage, au plus tard : le jour de la réception des travaux.
Cette remise en état des lieux se fera dans les conditions suivantes :
- chaque entrepreneur enlèvera ses propres installations et matériels et matériaux en
excédent et remettra les emplacements correspondants en état à ses frais ;
- l’entrepreneur de gros-œuvre aura, en plus, à enlever, à ses frais, tous les ouvrages
provisoires et installations réalisés par ses soins en début de chantier ;
- cet entrepreneur aura également à enlever toutes les installations de chantier
communes, bureaux de chantier, etc., réalisés par ses soins en début de chantier.
Il est, d’autre part, stipulé, que tant que les installations de chantier établies sur l’emplacement mis à
la disposition des entrepreneurs ne seront pas démontées et les lieux remis en état, les
entrepreneurs resteront seuls responsables de tous les dommages causés aux tiers sur le chantier.
0.02.27 ESSAIS
Les entreprises sont réputées fait tous les essais et contrôles nécessaires à la bonne exécution des
ouvrages suivant les règles de l’art. Le Maître d’œuvre et le bureau de contrôle ont toutefois la
possibilité de fait exécuter tous essais ou contrôle qu’ils jugeraient nécessaires et ce au frais de
l’entreprise. Cette décision devra être motivée par lettre recommandée à l’entreprise concernée. . En
cas de résultat négatif, les ouvrages concernés seront démolis et reconstruits aux frais de
l’entrepreneur sans préjudice des responsabilités encourues des réfections ou renforcements
pourront être tolérés dans certains cas.
FIN DU LOT
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
1.00 INSTALLATIONS DE CHANTIER
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mai 2011
L’entreprise aura la charge de la totalité des fournitures, les transports et la mise en œuvre
des produits, la libération des emprises et la préparation du terrain, l’installation des
baraquements, la mobilisation des moyens nécessaire aux travaux, la démolition des
ouvrages ou parties d’ouvrages existants situés sur l’emprise des travaux, l’aménagement
des accès au chantier, les ouvrages provisoires et les travaux préparatoires, le repliement et
la remise en état des lieux après exécution des ouvrages.
LABORATOIRE DE L'ENTREPRISE
Des essais complémentaires pourront être exigés et réalisés par un laboratoire spécialisé au
frais de l’entrepreneur pour valider les hypothèses effectuées en phase d’études.
L'Entrepreneur devra les installations provisoires d’eau et d’électricité ainsi que son entretien
et les règlements des consommations sur le chantier afin d'assurer :
Dans ce cadre, l'entreprise est tenue de fournir avant exécution de ses ouvrages, tous les
plans d'exécution, notes de calculs, fiches techniques et échantillons nécessaires à la bonne
réalisation des différents ouvrages, notamment de béton. En particulier, l'Entreprise est
tenue de fournir avant tous travaux une étude complète pour l'assainissement E.U. et E.P.
L’Entrepreneur fera réaliser, par un géomètre agréé pour une meilleure validation de l’état
du site avant travaux, des levés topographiques et des plans de levé de terrain
L’ensemble panneau / signalisation devra être maintenu en bon état pendant toute la
durée du chantier.
- La clôture du chantier
- Les voies
- Les aires de fabrication ou préfabrication
- Les emplacements possibles pour les bâtiments de stockage
- L’équipement des bureaux de chantier existant ou la construction de bureaux
complémentaires ;
- Le positionnement des installations sanitaires ;
- Le tracé des réserves d'amenée de fluides nécessaires au chantier (eau, électricité)
Il tiendra compte non seulement des installations existantes et leurs utilisations, afin de ne
créer aucun encombrement à l'exécution éventuelle de ces chantiers et à la fluidité du
trafic.
S'il est nécessaire d'établir à partir des voies existantes, des accès complémentaires, la
demande d'autorisation devra être faite au Maître d'œuvre.
- Quatre postes de travail avec mobiliers et meubles de rangement. Des panneaux de contre
plaqué permettront d’afficher au mur les plans de l’ouvrage.
- Du mobilier pour une salle de réunion de 20 personnes au moins
- Des emplacements de parking à proximité.
FIN DU LOT
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
2.00 TERRASSEMENTS GENERAUX
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mars 2011
2.01 GENERALITES
Au sujet des DTU / CCTG et normes le cas échéant visés ci-dessus, il est ici bien précisé qu'en cas de
discordance entre les spécifications, prescriptions et descriptions ci-après du présent document, et
celles des DTU / CCTG et normes, l'ordre de préséance sera celui énoncé aux "prescriptions
communes".
Il incombe à l'Entrepreneur de faire à ses frais toutes les études géotechniques sur les sols en
place et sur les lieux d'emprunt dont il aura recherché les sites.
En ce qui concerne les sols dont la teneur en eau, au moment de la mise en œuvre, est trop
élevée pour permettre l'obtention de la compacité minimum admissible indiquée au présent
CCTP, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour aérer et réduire la teneur en
eau à une valeur voisine de l'optimum.
En outre, dans les zones inondables, la base des remblais sera exécutée jusqu'à la hauteur
des plus hautes eaux avec du sable ou avec tout autre matériau équivalent afin d'accélérer la
consolidation des sols en place et de constituer une couche drainante permettant la
circulation des eaux. Le matériau drainant ne devra pas contenir plus de 10 % d'éléments
fins.
Matériaux pour corps de remblais
Les corps de remblais seront réalisés avec les matériaux provenant des déblais, terre végétale
exclue. En cas de mauvaise qualité ou d'insuffisance, il sera utilisé des matériaux provenant
des meilleurs emprunts agréés par le Maître d’œuvre.
Fond de forme
Le fond de forme est défini comme la partie de l'ouvrage sur laquelle la chaussée est placée.
Les divers types de forme sont les suivantes :
- forme résultant des déblais,
- niveau supérieur des remblais compactés,
- surface de la route existante.
Dans le cas où le terrain naturel n'aurait pas ces caractéristiques, l'Entrepreneur sera tenu de
réaliser une couche de forme répondant à ces normes. Des purges ou des améliorations des
sols de classes S1 sont à envisager.
Article 64
"Avant tout travaux de terrassement à ciel ouvert, s'assurer auprès des services de voirie et des
propriétaires de terrains de la présence de canalisations, vieilles fondations, terres rapportées, etc.
Dans le cas de présence de canalisations, l'article 178 du décret du 8 janvier 1965 obligent la
signalisation de ceux-ci et la présence d'un surveillant afin que la pelle mécanique ne s'approche
pas à moins de 1,50 m de ceux-ci."
Article 66
"Les fouilles de plus de 1,30 m. de profondeur de largeur inférieure aux 2 / 3 de la hauteur doivent
être blindées. Ces blindages doivent suivre l'avancement des travaux."
Article 73
"Il faut aménager une berme de 40 cm, dégagée en permanence de tout dépôt"
Article 75
"Les fouilles en tranchées ou en excavation doivent comporter les moyens nécessaires à une
évacuation rapide des personnes, par exemple une échelle à proximité de la zone de travaux."
Article 76
"Lorsque les travailleurs sont appelés à franchir une tranchée de plus de 40 cm de largeur, des
moyens de passage doivent être mis à leur disposition".
Sauf spécifications contraires explicites ci-après, toutes les fouilles à exécuter dans le cadre
des travaux à la charge du présent lot s'entendent en terrain de toute nature, et quelles que
soient les difficultés d'extraction.
Les travaux comprendront toutes sujétions d'exécution quelles qu'elles soient, nécessaires en
fonction de la nature des terrains rencontrés, y compris la démolition par tous moyens de
bancs de pierres, ou de roches, ou d'ouvrages de toute nature en maçonnerie, ou autres
éventuellement rencontrés, ainsi que l'arrachage de toutes anciennes souches ou racines.
Dans le cas de fouilles au droit de constructions existantes, il pourra s'avérer nécessaire de
réserver des talus de sécurité contre existants.
Au sujet de l'exécution des fouilles par engins mécaniques, il est rappelé les limites d'emploi
fixées par l'article 1.214 du DTU 12 prescrivant la finition de la fouille à la main.
L'exécution comprendra implicitement toutes sujétions nécessaires, emploi de pic, de la
masse et pointerolle, du marteau-piqueur, etc.
Les prestations du présent lot comprendront tous mouvements de terre et manutentions,
notamment tous jets de pelle, montages, roulages, façon de banquettes ou rampes, etc.,
nécessaires dans le cadre de l'exécution des travaux du présent lot et suivant le cas :
• pour mise en dépôt des terres devant être réutilisées
• pour chargement des terres devant être enlevées.
Les fonds de fouilles seront dressés horizontalement suivant un plan, ou des plans successifs
aux cotes du projet.
Pour assurer la stabilité des parois, celles-ci seront taillées avec fruit, degré d'inclinaison à
définir en fonction de la nature du, ou des différents terrains rencontrés. Dans le cas où
l'entrepreneur ne prendrait pas toutes les dispositions voulues à ce sujet, tous les frais
entraînés par des éboulements éventuels lui seraient imputés.
Pendant l'exécution des déblais, l'entrepreneur devra préserver la bonne tenue de ses
ouvrages en assurant l'évacuation le plus vite possible des eaux de ruissellement. Pour ce
faire, l'entrepreneur prévoira en temps utile tous petits ouvrages provisoires, tels que
saignées, rigoles, fossés, nécessaires pour permettre l'écoulement gravitaire des eaux.
En cas d'impossibilité d'écoulement gravitaire, il sera tenu d'assurer le pompage de ces eaux.
Blindage et etaiment
L'entrepreneur aura à sa charge sans supplément de prix, tous les blindages et étaiements
qui s'avéreraient éventuellement nécessaires, ceci par dérogation aux clauses de l'article 5 du
CCS DTU 12.
Remblai
Tous les remblais à réaliser seront, sauf spécifications contraires expresses ci-après, à exécuter avec
des terres en provenance des fouilles. Dans le cas où la nature des terres provenant des fouilles ne
permettrait pas l'exécution des remblais dans les conditions fixées par le DTU, il appartiendra à
l'entrepreneur d'amener des matériaux de remblais conformes.
Ces remblais ne devront contenir ni mottes, ni gazon, ni débris végétaux.
Ils seront exécutés par couches successives de 0,20 ou 0,30 m maximum, selon le cas. La densité
sèche après compactage sera au moins égale à 95 % de la densité sèche pour chaque couche.
Préalablement à l'exécution de tous remblais, l'emprise devant être remblayée devra être
soigneusement nettoyée et débarrassée de tous gravois, déchets, matières végétales, etc.
Le maître d'oeuvre pourra demander à l'entrepreneur des essais de compactage qui seront
entièrement à la charge de ce dernier.
Les prix des remblais comprendront implicitement tous mouvements et manutentions nécessaires,
notamment le piochage pour reprise, tous jets de pelle, roulages, tous transports, etc., nécessaires
en fonction des conditions de chantier.
Protection du voisinage
L'entreprise devra toutes protections pendant la durée des travaux, tant sur le domaine public que
sur les différentes propriétés privées voisines ou concernées par les démolitions. Les parties de
bâtiments ou de constructions annexes restant après démolitions devront immédiatement recevoir
tous ouvrages de protections nécessaires à leur parfaite sauvegarde en attente des reprises d'enduit,
de couverture, conservation des conduits de cheminée noyés dans les murs, souches et saillies de
toitures des mitoyens, etc.
Il est bien entendu que l'entreprise devra toutes réparations sur tous ouvrages endommagés lors des
démolitions.
Précaution anti-pollution
Lors des travaux de démolitions proprement dits, ainsi que pendant les chargements des gravois,
l'entreprise devra prévoir un arrosage régulier afin d'éviter les émanations de poussière tant sur le
chantier que les propriétés voisines et la voie publique.
Sont à comprendre tous travaux de démolition y compris transport des gravats aux
décharges publiques, des bâtiments repérés sur le plan de démolition ainsi que tous anciens
éléments d'aménagement extérieur comme rigoles, regards, bordures, couches de
revêtement, caniveaux, murs de clôture, canalisations, fosses septiques etc., qui sont
concernés par le projet de construction. Le bon fonctionnement des réseaux existants à
conserver ne doit pas être influencé par les mesures de démolition.
Tous les matériaux récupérables, déterminés en accord avec le Maître d'Oeuvre et le Maître
d'Ouvrage seront stockés dans un dépôt gardé, sous la responsabilité de l'Entrepreneur
jusqu'à leur remise au Maître d'Ouvrage.
Le montant des prestations est évalué au forfait, pour l'ensemble des travaux.
Les travaux incluent l’enlèvement avec racines principales et le comblement des fosses (en
couches régulières de 20cm, bien compactées avec de la terre de même qualité que pour les
remblais).
Aucun abattage d'arbre ne pourra être effectué sans l'accord du Maître d'Oeuvre.
Les arbres conservés, menacés par le fonctionnement du chantier, seront protégés sur 2 m
de hauteur.
Au forfait pour l’ensemble des arbres
2.03.03 DEBROUSSAILLAGE
Le débroussaillage devra faire disparaître toutes les broussailles, haies, etc., par coupement
et arrachage des racines.
Dans le cas de défrichage par engins mécaniques, toutes les dispositions devront être prises
pour ne pas descendre trop en profondeur afin de ne pas polluer la terre arable en
remontant des couches inférieures calcaires ou marneuses
Le prix s'applique au mètre carré de terre décapée.
L'entrepreneur devra le décapage des terres sur toute l’emprise des plates formes de
bâtiment et VRD sur une épaisseur de 20 cm.
Les terres issues de ces terrassements seront mises en dépôt à proximité du site pour leur
réemploi ultérieur. Les quantités non réutilisées devront être enlevées et transportées à la
décharge.
Ce prix rémunère l'exécution des corps de remblais réalisés à l’aide des matériaux
provenant des déblais :
il comprend : le compactage de l'assise des remblais. le répandage et le compactage du
remblai par couche de 20 cm, les surlargeurs provisoires, les redans, le réglage et le talutage,
l'arrosage ou l'aération éventuels.
Il s'applique au mètre cube de remblais en place après compactage, mesuré par différence de
côte entre les profils levés avant et après exécution.
Ce prix s'applique à la mise en remblais des matériaux d'emprunts non rocheux pour
constitution de corps de remblais :
Les terres non utilisées en remblai seront transportées aux décharges publiques ou tout
autre endroit indiqué par l'Ingénieur.
L'Entreprise devra faire procéder par les services concernés aux détournements des réseaux
traversant le projet (eau, électricité, téléphone, …) après l'accord du concessionnaire ou, le
cas échéant le Service Chargé de l'Exploitation du réseau.
L'entreprise devra également prendre toute disposition pour canaliser les eaux naturelles
amenées à traverser le projet.
Métré au forfait
FIN DU LOT
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
3.00 GROS-OEUVRE
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mars 2011
3.01 GENERALITES
Charges
Charges permanentes G.
Suivant la norme NF P 06.004.
Charges variables/Exploitation :
Suivant la norme NF P 06.001 et programme
Actions sismiques
Suivant PS 92
Zone sismique : 1b
Sol de type b
Site S2
Ouvrage de classe B (dit à risque normal) pour les bâtiments.
Accélération nominale : 1.5m/s2
3.02.03.01 DEBLAIS
L’Entreprise devra dans les limites de quantités prévues à l’article 5.12 du DTU N° 12 Utiliser les
matériaux des déblais pour la réalisation des remblais.
Les déblais en excédent seront évacués à la décharge publique.
3.02.03.02 REMBLAIS
Les remblais au voisinage des fondations et les massifs rapportés contre celles-ci sont
constitués, soit avec les déblais ordinaires provenant des fouilles, soit partiellement ou en
totalité avec des matériaux assurant le drainage du sol au voisinage des fondations.
Les remblais des fouilles seront effectués par couches successives de 20 cm et le compactage
sera fait à la dame sauteuse.
Les remblais extérieurs et ceux de la voirie seront effectués par couches de 20cm et le
compactage sera fait au rouleau vibrant à lisse, type BOMAG.
Les travaux sont à exécuter à l’aide de petits engins ou à la main et avec le maximum de
précautions. On peut énumérer les phases suivantes :
Les agrégats pour béton, béton armé devront être obligatoirement lavés et parfaitement
propres. Ils ne devront pas contenir de détritus d’animaux ou de végétaux. Ils auront une couche
granulométrique continue, soumise au Maître d’Œuvre travaux.
Le stockage des divers agrégats s’effectuera sur une aire bétonnée parfaitement propre, prévue
à cet effet par l’Entrepreneur dans ses installations de chantier. Le gravier sera stocké au moins
suivant deux granulométries : 5/15 et 15/25, afin de permettre un dosage de la courbe
granulométrique.
3.02.03.04 CIMENTS
Les liants utilisés auront préalablement reçu l’accord du maître d’œuvre. Les ciments entrant
dans la composition des bétons et mortiers seront de classe CEM I 32.5 au moins.
3.02.03.05 ADJUVANTS
Les adjuvants éventuellement utilisés ne sont acceptés que sous les conditions décrites ci-
après :
Tous les aciers utilisés devront répondre aux spécifications du règlement BAEL et aux
normes et fiches d'identification en vigueur à la date du présent document. Les fiches
d'identification devront être produites en temps utiles par l'Entrepreneur.
Il sera exigé à la réception de chaque livraison de fer à béton les essais de traction prévus aux
normes et D.T.U. qui seront à la charge de l'Entrepreneur.
3.02.03.08 COFFRAGE
Avant tout commencement des travaux de coffrage l’entrepreneur du présent lot devra
obtenir l’accord du Maître d’Œuvre sur les types de coffrages à employer.
Les parois de ces coffrages seront, soit en bois de premier emploi raboté intérieurement, soit
métalliques, soit contreplaqué.
La planéité doit rester parfaite après humidification et dessiccation successives dues au
bétonnage.
L’entrepreneur de gros œuvre devra fournir toutes les caractéristiques des produits de
décoffrage qu’il compte employer sur le chantier à l’entrepreneur de peinture pour
agrément. En aucun cas, il ne pourra être fait usage d’huile minérale.
Mortiers
Les sables employés pour la confection des mortiers ne contiendront pas de matière
gypseuse, d'oxyde de pyrite, de vase, de matières organiques végétales ou animales. Les
grains seront durs et dépourvus d'éléments plats ou effilés.
Eaux de gâchage
Les eaux employées pour le gâchage des mortiers ne contiendront pas plus de 2 à 5 grammes
de matières en suspension par litre et de 15 à 30 grammes de sels dissous.
Liants
Les liants employés seront des CPJ 32,5, ils ne devront ni être éventés, ni comporter de
grumeaux ne pouvant s'écraser sous les doigts.
Parpaings
Les parpaings suivant leurs destinations seront de classe B40 contrainte de rupture minimale
égale à 40kg/cm² pour les blocs creux, et B80 pour les blocs pleins suivant la norme P14.301.
Les parpaings ne seront utilisés qu'après avoir effectués totalement leur retrait, à cet effet ils
seront stockés sur le chantier pendant une durée minimale de 30 jours après leur fabrication,
à l’abri de la pluie et avant mise en œuvre
Dans le cas de maçonneries chainées, les raidisseurs et poteaux seront coulés entre les
éléments de maçonnerie préalablement montés de manière à assurer un harpage entre les
deux matériaux.
La maçonnerie en agglomérés de béton sera parfaitement alignée, les blocs seront posés en
assises régulières. Tous les joints verticaux seront remplis.
Les trumeaux porteurs en maçonnerie doivent avoir une largeur au moins égale à 2 fois la
longueur du bloc constitutif.
Le béton sera fabriqué mécaniquement. Il sera utilisé aussitôt après sa fabrication. Les
parties non mises en service dans la dernière heure qui suivra sa confection seront rebutées.
Le béton peut être fabriqué dans une centrale extérieure qui doit être agréée par le Maître
d'œuvre pour les classes de béton demandées. Le transport doit alors être obligatoirement
effectué dans des camions malaxeurs (toupie), ceux-ci sont équipés d'un tambour à deux
vitesses, l'une pour l'agitation, l'autre pour le malaxage. Tous les bétons seront élaborés
conformément aux prescriptions de la norme P 18 305. Il sera établi un bordereau de
livraison qui sera remis au maître d'œuvre et qui indiquera entre autre l'heure limite
d'utilisation, le type et la résistance du béton, la plasticité.
Après fabrication, la mise en œuvre du béton doit être faite dans un délai de deux heures
sauf dispositions particulières approuvées par le maître d'œuvre.
Aucun ajout d'eau ou d'autres ingrédients ne peut intervenir sur le chantier sans l'accord
exprès du producteur du béton et du maître d’œuvre.
LIANT SABLE
UTILISATION
Désignation DOSAGE Désignation DOSAGE
par m²
N° de Dosage
Adjuvants
classifi- indicatifs en FC 28
Symbole du proposés si
cation du TYPE D'OUVRAGES ciment (Mpa) Contrôle
ciment nécessaire
béton kg/m3
CPA
B1 Béton de propreté et blocage 150 Néant
C.E.M.I 32,5
Béton armé en contact avec la
terre (voiles, cuvelages, semelles,
B2 400-350 25 CPA Hydro. Et
dallages; fosses, puisards), Strict
C.E.M.I 32,5 plast
extérieur humide
Béton armé en élévation
CPJ
(parement brut de décoffrage),
C.E.M.II/B Plastifiant et
B3 intérieur sec (voiles, poteaux, 350-300 25 Strict
(L) 32,5 entr. D'air
poutres, dalle)
CPJ
Béton armé ou non armé pour C.E.M.II/B Plastifiant et
B4 425-350 25 Strict
élément très sollicité (L) 32,5 entr. D'air
CPA
B5 Béton pour forme et recharge 300 20 Atténué
C.E.M.I 32,5
Examen des constituants du béton : analyse granulométrique et alcali - réactif des granulats
(Normes P 18.011) ;
Recherche d'une composition optimale du béton ;
Analyse des eaux de gâchage du béton ( P.H. et sels dissous) ;
Apport des adjuvants et des fibres.
Tous les matériaux pris en compte dans les études (granulats, eau, ciment, éventuellement
adjuvant) sont ceux qui doivent être utilisés sur le chantier.
Contrôle du béton : les prélèvements de contrôle sont effectués par l'Entreprise suivant la
cadence ci-dessus ou à la demande de la Mission de contrôle. Les essais sont réalisés par un
bon Laboratoire de l'entreprise mais supervisé par le maître d'œuvre. Un prélèvement est
composé de trois éprouvettes au moins.
3.02.04.02 IMPLANTATION
L'entrepreneur fait établir à ses frais par un géomètre agréé le piquetage de base.
Les piquets sont rattachés en plan et en altitude à des repères fixes.
L'Entrepreneur est tenu de veiller à leur conservation, ainsi qu'à leur déplacement si les
besoins des travaux l'exigent.
Le fond des tranchées doit être mis en forme à l'aide d'un remplissage en sable de 0.10 m
d'épaisseur minimum, pour que les tuyaux reposent sur au moins ¼ de leur circonférence et
sur toute leur longueur. Avant mise en place du remblai, il doit être procédé à des essais
d'écoulement et d'étanchéité.
Les regards de visite, du type "sec" sont disposés tous les 15 m et à tous les changements de
direction, ils comprennent le regard en béton proprement dit, un tampon fonte posé en
feuillure, des échelons si la profondeur est supérieure à 1 m, un tampon hermétique sur la
canalisation.
Les siphons de sol sont du type à panier, avec la partie supérieure amovible, réglable en
hauteur. Dans les planchers, la fourniture, le raccordement au réseau de canalisation,
incombent au CORPS D'ETAT Plomberie et la pose incombe au présent corps d'état. Le
réglage définitif s'il y a lieu, est assuré par les travaux de Revêtements scellés.
ESSAIS
Les essais d'étanchéité et de fonctionnement doivent être réalisés avant que les canalisations
ne soient rendues inaccessibles.
Ils sont à la charge de l'Entrepreneur du lot concerné et doivent être exécutés suivant les
recommandations figurant dans le DTU 60-1, article 4.312.3 (Essais à la pression d'eau).
Les coffrages des éléments de planchers, en particulier les poutres et poutrelles devront tenir
compte des déformations de la construction sous l'application des charges et des surcharges
et, à cet effet, on devra prévoir les contre -flèches suffisantes, légèrement supérieures ou
égales aux déformations.
Les coffrages devront être assez étanches pour que le "serrage" du béton par vibration ne
soit pas une cause de perte de laitance de ciment.
Les trous de scellement ou des passages de canalisations seront obtenus par la mise en place
de fourreaux ou de coffrage appropriés dont tous les éléments devront être dans ce dernier
cas, soigneusement retirés avant l'exécution des scellements ou des revêtements.
D'une façon générale, les bois de coffrage seront propres sans défaut, de manière à obtenir
un bon aspect de "fini" du béton brut.
Lorsque le béton est demandé brut de décoffrage, toutes dispositions doivent être prises
pour que les faces après décoffrage ne comportent aucune pièce de bois apparente.
ECHAFFAUDAGE ET ETAIS
Les échafaudages et étais doivent être calculés pour résister sans déformation aux charges
qui leur sont transmises par les coffrages et leur contenant, ainsi qu'aux effets du vent. Ils
doivent pouvoir être réglables à tout moment pour conserver aux coffrages supportés leur
attitude et leur rectitude.
Ils doivent être disposés de telle sorte qu'ils ne donnent sur les surfaces d'appui inférieures
que des efforts compatibles avec leur résistance, et qu'ils ne provoquent aucun tassement du
sol ou déformation du plancher qui entraînerait, par voie de conséquence, la déformation
des coffrages.
Le système de réglage doit permettre la dépose des étais sans provoquer d'efforts sur les
ouvrages réalisés.
La mise en œuvre des armatures répondra aux conditions du BAEL et, en particulier :
- les écarts dans la position des étriers ne dépasseront pas leur diamètre, ces pièces
étant ligaturées assez solidement pour éviter tout déplacement au cours de
bétonnage.
- les armatures à haute nuance et adhérence améliorée ne devront, en aucun cas, être
dépliées après avoir été pliées.
- Les barres d'un diamètre égal ou supérieur à 32 mm ne devront être pliées en aucun
cas (arc d'un rayon nominal supérieur ou égal à 30 fois le diamètre nominal).
- les armatures seront maintenues à leur place exacte par rapport aux coffrages au
moyen de cales en béton de dimensions aussi petites que possible (environ 2 cales
au m2 au minimum). Ces cales seront exécutées à l'aide d'une table vibrante et
comporteront à leur partie supérieure un fil de fer enrobé pour l'attache des barres.
Le Maître d'œuvre pourra demander d'en augmenter le nombre s'il le juge utile. Le béton
des cales sera de même nature que celui des ouvrages où elles seront incorporées.
Des cales en matière plastique pourront être employées après accord du Maître d'œuvre.
Les armatures seront protégées de la corrosion extérieure, conformément aux règles BAEL.
Les armatures en attente doivent être positionnées avec soin et conservées rectilignes avec
les longueurs nécessaires pour assurer le recouvrement avec les armatures posées
ultérieurement. Dans le cas où les armatures en attente nécessiteraient un pliage et un
dépliage, la nuance de l'acier utilisée est obligatoirement celle de l'acier Fe E 235. Les
armatures qui présenteraient une forme en baïonnette entraîneraient le refus de l'ouvrage
qui les comporterait, donc sa démolition sur ordre du Maître d'œuvre.
Les recouvrements, liaisons et assemblages par soudure sont admis pour les aciers dont la
soudabilité est garantie par leur fiche d'identification, en conformité avec la norme A 35.018.
Partout où une stabilité ou un degré coupe-feu est prévu, il sera demandé à l'Entreprise des
justifications par un calcul au feu.
- 3 cm pour les parements soumis à des actions agressives ou en contact avec la terre.
L'enrobage des armatures est obtenu en utilisant des cales en béton ou en plastique.
Toute partie bétonnée laissant apparaître les armatures sera, soit repiquée et reconstituée
avec du béton sur ordre du Maître d'œuvre.
Ces valeurs d'enrobage peuvent être aggravées pour tenir compte des distances minimales
aux parements pour ancrage des barres, pour la tenue au feu de la structure ou pour autre
cause qui exigerait des valeurs supérieures à celles indiquées ci-dessus.
Vibration
Les bétons seront vibrés ou pervibrés dans la masse, suivant une disposition qui sera soumise
à l'accord du Maître d'œuvre.
Toute la masse de béton frais mis en œuvre devra subir une vibration suffisante et
homogène.
La mise en place du béton et sa vibration ne doivent pas provoquer de déplacement des
armatures. Le serrage du béton devra être parfaitement réalisé.
Joints de reprise
Des dispositions seront prises pour que les joints de reprise des bétons apparents, soient
aussi peu apparents que possible, régulièrement disposés et soigneusement réglés. La
position de ces joints sera soumise à l'agrément du Maître d'œuvre.
Lors des reprises, les parties de bétons laissées en attente seront nettoyées à vif et arrosées
abondamment avant coulage des parties en reprise, ou si nécessaire, la surface sera repiquée
pour assurer une bonne adhésion entre le béton durci et le béton frais.
Dans les poutres, l'arrêt de bétonnage, éventuellement nécessaire, doit être généralement
incliné à 30° et coffré comme indiqué ci-avant, le plan de reprise étant perpendiculaire aux
bielles de béton comprimé. Tout ouvrage présentant un plan de reprise contraire à cette
prescription sera refusé, démoli et reconstruit aux frais de l'Entreprise sur l'ordre du Maître
d'œuvre.
DECOFFRAGE
L'enlèvement des coffrages sera fait progressivement sans choc et par efforts purement
statiques.
Cet enlèvement commencera lorsque le béton aura acquis un durcissement suffisant pour
pouvoir supporter les efforts auxquels il sera soumis aussitôt après le décoffrage, sans
déformation et dans les conditions de sécurité suffisantes en laissant au besoin en place les
étais principaux nécessaires à raison d'un ou plusieurs étais au milieu de la portée des dalles.
A titre indicatif et sauf justification des dispositions autres, le décoffrage ne pourra avoir lieu
avant:
- 2 (deux) jours pour les poteaux, les joues de poutres et les parois verticales ;
- 15 (quinze) jours pour les hourdis de portée courante ;
- 28 (vingt huit) jours pour les hourdis, planchers et les poutres de grande portée ou
s'ils sont appelés à recevoir leurs charges de service dès le décoffrage.
Ces délais pourront d'ailleurs être prolongés suivant la température.
Produits de démoulage
Tous les moules et coffrages doivent recevoir sur leur parement au contact du béton, un
produit destiné à éviter toute adhérence du béton au coffrage. Ce produit ne doit pas tâcher
ni être incompatible avec les revêtements scellés, peints ou teintés, ni attaquer le béton. Ce
produit doit faire l'objet d'essais aux frais de l'Entreprise et requérir l'avis du Maître d'œuvre.
ELEMENTS PREFABRIQUES
La conception des moules jouant un rôle déterminant, l'Entrepreneur prendra toutes
précautions pour que le produit fini corresponde rigoureusement à l'aspect demandé. En ce
qui concerne les moules, leur réalisation et leur nature seront préalablement soumises à
l’avis de la Mission de contrôle.
Les moules seront étanches, indéformables et rigides, de même type pour les éléments
semblables. Ils seront maintenus propres pendant leur utilisation. Les coffrages bois
pourront être rendus non absorbants.
Afin de permettre une bonne qualité de démoulage et d'éviter les épaufrures, des dépouilles
seront prévues dans les moules en accord avec l'Architecte et la Mission de contrôle.
Les moules pour bétons traités seront à l'appréciation de l'Entreprise dans le cadre des
définitions des pièces.
Avant emploi, les blocs de béton seront humidifiés à refus et non par simple trempage.
Les blocs seront hourdés au mortier ciment (n° 1) et comporteront tous les potelets,
chaînages, linteaux nécessaires à leur tenue, les joints refoulés en montant.
Il est rappelé que l'exécution correcte de tels ouvrages comporte l'exécution de harpage aux
retours d'angles et de linteaux aux passages des portes.
Les cloisons ne seront bloquées en tête qu'après exécution du niveau supérieur (structures et
cloisons).
Les joints entre cloisons maçonnées et béton seront réalisés par interposition d'un papier
kraft ou d'un grillage.
Lorsque la cloison comporte un joint, il sera prévu, dans l'enduit un joint creux d'une largeur
de 1 cm au droit de ces joints.
D'une façon générale, ces chapes présenteront une finition lissée, sauf dans les locaux où elle
constituera revêtement de sol fini et où elle sera bouchardée.
Les chapes sous revêtements souples seront à la charge des travaux du corps d'état
concernés
TRAVAUX D'IMPLANTATION
OBSERVATION
OUVRAGES ELEMENTS TOLERANCE REFERENCES
S
Construction
Topo des points importants Ecarts Voir V.R.D NFP 01 101
d'une construction ponctuels
D : par b : exemple
Dimension linéaire principale d(cm) b DTU 23-1
portée de plancher
Murs et béton épaisseur A.4.42
longueur ou
banché Ecart maximal entre deux murs qui A.3.43
hauteur de mur
doivent se superposer :
Verticalité Voir A.3.43
Défaut de verticalité sur la hauteur d'un
étage cumul des tolérances sur la
hauteur d'un mur Voir A.3.43
Parements de béton
BETON
Ordinaire 5 mm 6 mm 15 mm
Très soigné 2 mm 1 mm 5 mm
Parements courbes
Idem parements plans en changement l'initiale suivant le bordereau
Aspect
Uniforme et homogène, nids de cailloux ragréés. Bulles moins de 3 cm² (surface) et 5 mm
profondeur. Etendue de nuages de bulles moins de 25 %.
Les joints de coffrage devront être poncés pour ne pas rester visibles.
Les surfaces et arêtes seront parfaitement dressées et les tolérances ne devront pas être
supérieures à 1 mm.
Aspect
Idem coffrage ordinaire ; étendue nuages de bulles moins de 10 % ; enduit de ragréage moins
de 0,6 kg/m².
TERRASSEMENTS
Nivellement à 3 cm pour forme de terrain de fondation
Planéité sous règle de 2 m :
- 3 cm pour forme du terrain, de fondation
CLOISONS
Implantation : cote à 5 mm près
Equerrage à 10° près
Verticalité : 3 mm sur 1
Planéité : 1 cm sous la règle de 2 m
ENDUITS CIMENT
Planéité : 1 mm sous la règle de 1 m
3 mm sous la règle de 3 m
Dressement des arêtes : 1 mm sous la règle de 3 m
CHAPES
Niveau général respecté à 3 mm près pour une même pièce.
Planéité :
- 1 mm sous la règle de 2 m
- 3 mm sous la règle de 20 m
Caractéristiques
Parements qualité Planéité sous Planéité
épid. Tolérance aspect
2m sous 20 cm
Nota
Les défauts de surface pourront être repris à la demande de l'Architecte, par ponçage ou par
ragréage avec un produit adapté.
Fouilles en excavation exécutées par des moyens mécaniques ou manuels sur terrain de
toute nature, comprenant :
Les remblais des fondations ou derrière les ouvrages en BA (voiles) seront effectués avec un
matériau provenant des déblais ou un matériau agréé par l'Ingénieur, par couches
successives ne dépassant pas 20 cm et compactage conformément au présent CCTP Le
remblai sous dallage sera une grave latéritique d’épaisseur 30 cm.
Les terres non utilisées en remblai seront transportées aux décharges publiques ou tout
autre endroit indiqué par l'Ingénieur.
Tous les ouvrages en béton armé (semelles, longrines…) reposeront sur le sol par
l'intermédiaire d'une forme de propreté en béton dosé à 150 kilogramme par mètre cube
et 0,05 d'épaisseur minimum.
Dans le cas d'une fouille trop profonde (tolérance de terrassement), le fond de fouille sera
mis à niveau par une surépaisseur de béton de propreté ou d'un gros béton de blocage.
3.03.02.2 RADIER
Les fondations par radier en béton armé de résistance 25 Mpa sur béton de propreté
dimensionnées selon l’étude de sol du projet,. Y compris coffrage et ferraillage
3.03.02.3 SEMELLES
Les fondations par semelles filantes ou semelles isolées en béton armé de résistance 25
Mpa sur béton de propreté dimensionnées selon l’étude de sol du projet, coffrages types. Y
compris coffrage et ferraillage
3.03.02.4 LONGRINES
Afin de garantir le raidissement du bâtiment ou des dallages extérieurs, les semelles seront
reliées par un quadrillage de longrines et chaînages. Y compris coffrage et ferraillage
Les poteaux en fondation, de forme et dimensions suivant plans, seront exécutés en béton
armé de résistance caractéristique de 25 Mpa avec un coffrage soigné. Y compris coffrage
et ferraillage
Les Voiles en fondation, de forme et dimensions suivant plans, seront exécutés en béton B2
armé de résistance caractéristique de 25 Mpa avec un coffrage ordinaire. Y compris
coffrage et ferraillage
Fourniture et pose de couvre joint Parasismique dans l’épaisseur des murs enterrées au
droit des joints de construction.
Les dallages sur terre-plein sont constitués par une forme de béton armé de 12, 13 cm
d'épaisseur suivant indications ci-après ; avec un ferraillage T8 e = 20 et posé sur un lit de
sable épaisseur 5 cm.
La dalle sera coulée sur un film de polyéthylène type polyane de 2/10e (200 µ) de m/m afin
d'éviter les remontées capillaires. La dalle est isolée de l'ossature et des longrines par des
joints secs. Elle ne doit pas passer sur celles-ci.
Sont compris en outre les sujétions ci-dessous :
Purge des éventuelles poches médiocres et des sols détériorés par les engins ou par les
eaux de pluie et leur remplissage en sablon ou en gros béton.
Nivellement et compactage du fond de forme
Couche de fondation suivant en remblai provenant d'apport ou de grave latéritique
compacté. Elle sera réceptionnée par le Laboratoire géotechnique.
Film anti-contaminant (200 microns ép. Minimum) y compris recouvrement de 50 cm mini
entre lés et relevés au droit des porteurs verticaux.
Dallage proprement dit comprenant :
- Béton B2, épaisseur 12 ou 13 cm suivant destination
- Armatures ;
- Lissage soigné de la surface recevant une chape ou un revêtement rapporté ;
- Façon de pente vers les avaloirs et siphons de sols ;
- Incorporation des canalisations et des siphons de sol ;
- Toutes sujétions de réalisation et d'incorporation des fosses et regards prévus et
chiffrés par ailleurs,
- Traitement des joints de dilatation et de fractionnement
- Renforcement du dallage et son armature sous cloisons en maçonnerie
Métré au mètre cube de béton
Concerne : Locaux annexes
3.03.03 SUPERSTRUCTURE
OUVRAGES DE STRUCTURES
Le type de béton utilisé dans chacun des ouvrages ainsi que les éventuels adjuvants seront
déterminés en fonction des études et des essais menés.
3.03.03.1 POTEAUX
Poteaux en béton armé, chaînages verticaux en B3, compris coffrage soigné et armatures,
destinés à recevoir un enduit, sections et épaisseurs suivant plans gros œuvres
3.03.03.2 VOILE
Voiles en béton armé, en béton B3, compris coffrage soigné et armatures, destinés à
recevoir un enduit, sections et épaisseurs suivant plans gros œuvres
3.03.03.4 POUTRES
- Béton B3
- Coffrage soigné pour parement P4 pour tous les ouvrages "Bruts" vus, destiné à être
peints, P3, pour les autres ouvrages.
- Armatures
- Sujétions diverses :
- Ponçage des balèvres, ragréage des désafleurs et nids de gravillons et reprise des
arêtes et cueillies sur faces vues
- Lissage de tous les planchers (surface D2)
3.03.03.6 PLANCHERS-CAISSONS
- Béton B3
- Coffrage soigné pour parement P4 pour tous les ouvrages "Bruts" vus, destiné à être
peints, P3, pour les autres ouvrages.
- Armatures
- Sujétions diverses :
- Ponçage des balèvres, ragréage des désafleurs et nids de gravillons et reprise des
arêtes et cueillies sur faces vues
3.03.03.7 ESCALIERS
Forme des pentes en terrasse réalisée en béton B5 livrée surfacée pour recevoir une
étanchéité, y compris toutes sujétions des trous pour canalisation des EP vers les points bas
et gargouilles joints suivant DTU. Cette forme de pente aura au minimum 3 cm d’épaisseur
avec point bas.
Acrotères et relevés en acrotères en béton armé y compris réservations pour travaux suivant
les indications des plans du Maître d'œuvre, des travaux des corps d’état technique, des
travaux de ETANCHEITE et du DTU (y compris toutes sujétions d'exécution suivant DTU,
calfeutrement de joints etc.…)
Béton B3
Coffrage pour parement P2
Armatures
Sujétions diverses :
Coulé au sol et posé sur un polystirène H.D. de 1 cm, lui-même posé sur un
"feutre Jardin", non tissé faisant office de drain
Engravures et becquets et réaliser par réservation dans les ouvrages en BA y compris reprise
soignée des arêtes décoffrage (les engravures pourront être réalisées par des profils spéciaux
"Couvraneuf" mis en œuvre en fond de coffrage).
Bandeaux à larmier à réaliser en béton moulé légèrement armé y compris façon de glacis lissé
sur le dessus.
Seuils et appuis en béton moulé compris glacis sur le dessus, rejingot, enduit sur
contremarche, nez tiré au fer et de bord à larmier éventuel suivant détails de l'Architecte.
Réservation des trémies dans tous les ouvrages en béton armé (verticaux et horizontaux) y
compris rebouchage après passage des corps d'état.
Ouvrages divers
La pose dans les bétons de tous les taquets, tasseaux et fourreaux qui lui seront remis
par les Entrepreneurs avec leurs plans correspondants.
L'exécution de tous les larmiers, joints en creux, joints tirés au fer demandé par
l'Architecte dans les bétons et enduits.
Assistance aux CORPS D'ETATS techniques pour incorporation des canalisations dans
les ouvrages B.A. et notamment dans les dalles
3.03.05.4 FOURREAUX
Fourniture et pose dans les murs de tous les fourreaux nécessaires à la pénétration des
fluides (eau, électricité, téléphone, télédistribution …) dans le bâtiment.
Trémies
Fourniture et pose de couvre joint Parasismique de type couleur au choix du maitre d’œuvre.
3.03.06 MACONNERIES
Elles seront réalisées en blocs de béton armé creux, d'épaisseur appropriée au respect des
cotes portées sur les plans Architecte, hourdés au mortier d ciment.
La prestation comprendra :
- Chape d'arase étanche en mortier hydrofuge, sous premier rang dans les locaux avec
dallage sur terre-plein.
- Raidisseurs B.A. nécessaires (linteaux, chaînages, poteaux …) à la bonne teneur de
l’ouvrage
- La prestation comprendra le scellement et le calfeutrement des précadres et des
huisseries en montant la maçonnerie, ainsi que les sujétions de liaisonnement avec la
structure B.A, toutes les sujétions de réservation de trou pour passage des gaines de
ventilation, trappe de visite et autres suivant plans.
- Tous les murs en infrastructure et en superstructure, les murs sur extérieurs et murs
séparant les locaux des circulations.
Nota
- Les fourreaux électriques seront mis en place avant les travaux d'enduit
3.03.07 ENDUITS
Dans tous les locaux, enduit en mortier de ciment n° 3, soigneusement lissé sur maçonnerie
ou éventuellement sur béton armé, après repiquage du support. Les enduits extérieurs et
intérieurs décoratifs recevront un enduit d’imperméabilisation livré prêt à l’emploi avant
réalisation des peintures.
Concerne
Tous les murs de 0.20 sur extérieur, les murs coupe feu.
Reprise des tableaux de fenêtres et des portes comprenant mise à niveau, nettoyage du
support, piquetage, gobetis d’accrochage, crépi préparatoire et un enduit de finition au
mortier n° 3.
Chape ciment talochée et lissée de 5 cm d'épaisseur, dosé à 500 kg, (au préalable
l'entreprise devra le nettoyage du support et l'incorporation dans le béton d'un fixateur).
Métré au mètre carré
Concerne : locaux annexes
FIN DU LOT
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
4.00 ETANCHEITE
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mai 2011
4.00 - ETANCHEITE
4.01 GENERALITES
- Règles techniques
Règles concernant les travaux d'étanchéité des toitures – terrasses plates (pentes 2 à 5 %) et
toitures rampantes ou inclinées (pentes ≥ 5 %) avec éléments porteurs en maçonnerie ou en bois
en climats tropicaux ou équatoriaux humides et tropicaux secs (document de mai 1990 édité par
la Chambre Syndicale Nationale de l'Etanchéité).
- Autres documents
Feutres bitumineux
Ils doivent être conformes aux normes suivantes :
- NFP 84 302, 84 307, 84 309 et 84 313
Forme de pente de 2 % minimum, épaisseur minimum 3 cm au point bas, pente simple vers
les extrémités des descentes
Des décaissés seront aménagés pour l'encastrement des platines des ouvrages d'évacuation
des eaux pluviales afin d'assurer la planéité du revêtement d'étanchéité.
4.03.01.2 ETANCHEITE
Etanchéité type TERANAP JS, posée en indépendance sur VERECRAN 100 ou revêtement
bitume élastomère monocouche réalisé en feuilles à base d’élastomères vulcanisés ou de
plastomères similaire avec avis technique en vigueur, sur isolant thermique y compris
accessoires de seuils (caillebotis).
4.03.01.3 RELEVES
- 1 E.I.F.
- 1 VERINOX S ou SUPRADIAL AS/GS sur Paradiene 35 S R4 de SIPLAST ou similaire.
La hauteur minimale et exécution seront conformes à l’avis technique CSTB des produits ci-
dessus évoqués.
4.03.01.4 PROTECTION
- Une platine en plomb de 2,5 mm ép. A insérer dans le revêtement étanché (en cas de
pose angle ou au droit d'un relief, il sera prévu le dosseret ou relevé nécessaire),
compris protection EIF aux 2 faces.
- Un moignon à départ tronconique en plomb de 2,5 mm, protégé par EIF soudé sur la
platine et dépassant de 15 cm la sous-face de l'élément porteur.
- Une grille d'entrée d'eau, crapaudines ou Galerie Garde Grève en inox avec sections
d'ouverture totale, de 50 cm supérieure à celle de l'entrée d'eau.
Métré à l’unité
Les sorties directes sur terrasses des colonnes de chutes des eaux vannes et eaux usées,
amont une hauteur de + 0.20 m environ hors plancher, pour servir de trop-plein éventuel. A
cet effet, il sera fourni et posé à la charge du présent corps d’état.
Métré à l’unité
Relevé d'étanchéité sur dé, bétons exécutés par le corps d’état gros œuvre.
Habillage du dessus des dés par collerette métalliques avec remontée contre le conduit
Masticage entre collerette et conduit
Le cas échéant, les joints plats doivent être réalisés conformément aux dispositions du DTU
n°20.12 et le revêtement d’étanchéité sera conforme aux dispositions de l’article 6.763 ou
10-203 paragraphe 7.43.
Des décaissés seront aménagés pour l'encastrement des platines des ouvrages d'évacuation
des eaux pluviales afin d'assurer la planéité du revêtement d'étanchéité.
Métré au mètre carré
Leurs caractéristiques et la mise en œuvre doivent être conformes aux spécifications des
Avis techniques du CSTB et aux prescriptions du fabricant
- Une platine en plomb à insérer dans le revêtement étanché, y compris dosserets ou relevés
nécessaires à raccorder sur les tuyaux de descentes ;
- Une crapaudine ou une galerie garde grève en acier INOX ou un autre ouvrage équivalent
évitant l'obstruction de l'entrée d'eau, y compris ses fixations ;
Métré à l’unité
Les sols seront livrés bruts par l'entrepreneur du corps d’état gros- œuvre à –0,10 du niveau
fini des locaux concernés.
L'entrepreneur du présent corps d’état aura à sa charge la réalisation d'une forme de pente
par chape en ciment dosé à 200 kg de CPA 125, épaisseur minimum 2 cm au point bas et
pente de 1 cm/m environ. Dessus finement lissé.
4.03.04.3 RELEVES
Ces relevés seront réalisés contre tous les murs, cloisons et poteaux des locaux concernés sur
une hauteur de 0,5 mètre ou suivant prescriptions du fabricant.
L'entreprise du présent corps d’état fournira au corps d’état gros-œuvre les fourreaux
nécessaires à la traversée des planchers.
Métré à l’unité
Concerne : Les sanitaires et cuisines
4.03.05 CUVELAGE
Conformément au DTU 14.1
Le revêtement intérieur d’imperméabilisation ne sera appliqué que sur un béton âgé de 28
jours au moins. Le béton sera à fissuration préjudiciable. Le revêtement d’imperméabilisation
comprend : un primaire d’imprégnation, le film d’imperméabilisation proprement dit et une
protection.
Ce produit sera un primaire époxy à deux composants sans solvants du type CEGEPRIM BH
de CEGECOL SNC
Le cuvelage sera soumis à l’agrément du maître d’œuvre et du bureau de contrôle avant mise
en œuvre.
Métré au mètre carré
Concerne : Sous-sol et bâche à eau
PHASE PRO/DCE
2. CCTP
LOT 1: GENIE CIVIL
5.00 VRD
MAITRE D’OUVRAGE
TRADEX SA
ECOPE
0 Mai 2011
5.00 - VRD
5.01 GENERALITES
Cette liste n’est pas limitative et ne saurait dispenser de l’application des Règlements en
vigueur, à la date des travaux.
Les échantillons de matériaux et équipements qui auront été retenus par le Maître d’œuvre seront
conservés dans les locaux prévus à cet effet sur le chantier.
Les granulats seront d'une qualité uniforme et sans excès de morceaux plats ou allongés, poussières
ou impuretés.
Les agrégats pour béton, béton armé devront être obligatoirement levés et parfaitement propres.
En outre, il est précisé que la dimension des gravillons pour béton sera au plus égale à 20 mm
(mesuré à la passoire). Cette grosseur maximale sera réduite à 10 mm dans les zones frettées.
Toutefois dans les ouvrages massifs et sur accord express du Maître d’œuvre la grosseur maximale
pourra être portée à 40 mm.
Le Béton 0/20 sera constitué d'au moins trois classes de granulats, les courbes granulométriques
étant prises dans les séries suivantes de dimensions de passoires, exprimées en millimètres : 2 - 4 -
6,3 - 10 - 20.
Les sables seront de bonne qualité, crissants, stables, propres et exempts de poussière, de débris
schisteux, gypseux, argileux ou organiques.
Ils ne devront pas contenir des composés de souffre ni des matières susceptibles d'altérer le ciment
ou les armatures métalliques.
Ils ne devront pas contenir plus de 5 % d'éléments fins passant au tamis de 80 microns.
Aucun grain ne devra être de dimension supérieure à 5 mm. L'équivalent de sable sera
obligatoirement supérieur à 70.
Le stockage des granulats se fera de façon à ce que les différentes classes ne puissent se mélanger. La
contamination par boue et poussière devra être évitée. Un bon drainage des stocks devra être
assuré.
La qualité et la granulométrie des granulats devront être soumises à l'agrément du Maître d’œuvre.
Cet agrément ne sera acquis qu'après que des essais de résistance sur des éprouvettes de béton
réalisés avec les granulats proposés se seront révélés satisfaisants.
Le ciment entrant dans la composition des bétons ordinaires et armés et des mortiers sera de la
classe CPA 32,5.
L'utilisation de ciment d'aluminium ne sera pas autorisée de même que le mélange de ciments.
Les liants proviendront directement et exclusivement d'usines ayant été soumises à l'agrément du
Maître d’œuvre. Le ciment devra être approvisionne sous emballages étanches.
Tous les transports de ciment destiné aux travaux seront accompagnés de certificats montrant que le
ciment présenté a subi des essais et indiquant la date et les résultats des dits essais. Le nom de
l'usine, le type, la qualité et la date de fabrication devront être indiqués sur chaque emballage.
A la demande du Maître d’œuvre, des essais de contrôle pourront être exécutés sur les ciments
livrés.
Ces essais seront réalisés par un Laboratoire agréé par le Maître d’œuvre et aux frais de
l'Entrepreneur, conformément aux dispositions ci-après :
- Résistance mécanique
o conformément aux prescriptions des normes françaises citées dans le fascicule 65 du
C.C.T.G.
Le ciment devra être emmagasiné dans les locaux abrités de l'humidité, bien aérés et efficacement
protégés contre les intempéries. Le radier des locaux (en bois) se trouvera à au moins 20 cm au
niveau du terrain pour éviter toute remontée d'humidité.
Chaque transport devra être stocké séparément pour qu'il puisse être identifié et contrôlé
facilement. Le ciment devra être utilisé dans l'ordre de livraison ou suivant les indications du Maître
d’œuvre. L'entassement du ciment en sac se fera sur une hauteur maximale de 2 mètres.
Le tonnage de ciment stocké devra être suffisant pour assurer une consommation d'au moins un
mois en période d'activité du chantier. Tout ciment présentant des traces d'humidité ou de prise sera
obligatoirement évacué du chantier.
5.02.02.03 ADJUVANTS
L'emploi des adjuvants pour la confection des bétons sera soumis à l'approbation du Maître d’œuvre.
Les adjuvants devront être utilisés conformément aux prescriptions du fascicule 65 du C.C.T.G.
notamment en ce qui concerne le dosage maximal, les précautions à prendre et les contre-
indications.
Les adjuvants au chlore sont interdits, les entraîneurs d'air devront être agréés par le Maître
d’œuvre.
La mise en œuvre de l'adjuvant devra être telle que l'on soit garanti contre toute concentration
anormale, à cet effet le mélange de l'adjuvant et de l'eau de gâchage aura lieu dans le réservoir ou
dans un réservoir auxiliaire qui sera muni d'un dispositif autonome de brassage suffisamment
puissant et en mouvement permanent.
Les bétons utilisés pour la construction des ouvrages répondront aux spécifications
suivantes :
RESISTANCE A 28
RAPPORT
jours
DOSAGE EN E/C
DESIGNATION DESIGNATION COMPRESSION MINI
CIMENT MAXIMAL
TRACTION MINI
Le rapport E/C (eau/ciment) indiqué dans le tableau est le maximum admissible pour la mise
en œuvre du type de béton correspondant.
La dose de ciment indiquée dans le tableau ne peut être diminuée même si les résistances
des essais dépassent les valeurs prescrites.
a) Consistance :
La consistance des bétons de qualité BQ2 et BQ3 sera mesurée au cône A.S.T. M., les
affaissements seront inférieurs à 6 cm. L'Entrepreneur devra, dans tous les cas, disposer du
matériel nécessaire de sorte à assurer une vibration satisfaisante du béton.
b) Composition :
- L'Entrepreneur dispose d'un délai de 30 jours ouvrables avant le début des travaux pour
présenter la composition des bétons.
- Le Maître d’œuvre formulera ses observations ou donnera son agrément dans un délai
de 15 jours ouvrables à compter de la date de la réception des propositions de
l'Entrepreneur.
Mortiers
M300 : Mortier à 300 kg de ciment par mètre cube de sable. Il sera employé à la réalisation
des enduits des parements vus des ouvrages (dallettes de couverture des regards,
ouvrages en superstructure).
M400 : Mortier à 400 kg de ciment par mètre cube de sable. Il sera employé à la réalisation
des enduits des parements vus des ouvrages (dallettes de couverture des regards,
ouvrages en superstructure).
M500 : Mortier à 500 kg de ciment par mètre cube de sable additionné de produit SIKA n°1
suivant dosage prescrit par le fabricant et soumis à l'agrément du Maître d’Oeuvre.
Ce mortier sera utilisé pour enduits intérieurs étanches des ouvrages.
M600 : Mortier dosé à 600 kg de ciment par mètre cube de sable. Il sera employé pour tous
les scellements (échelons de descente, profilés métalliques, etc.. ) et pour le
rejointoiement des perrés maçonnés.
Tout mortier qui aurait commencé à faire prise ou qui serait desséché, sera rejeté et ne devra
jamais être mélangé avec du mortier frais.
Les éprouvettes seront réalisées dans des moules agréés. Le transport au laboratoire de
contrôle des éprouvettes de contrôle de convenance et d'information sera effectué par le
soin de l'Entrepreneur.
BQ2 par journée de bétonnage 2 essais à 7 jours 2 essais à 7 jours 1 par journée de
300 Kg 6 cylindres 4 essais à 28 jours 4 essais à 28 jours bétonnage
6 prismes
3 essais à 3 jours 3 essais à 3 jours
BQ3 par journée de bétonnage 1 par journée de
2 essais à 7 jours 2 essais à 7 jours
350 Kg 10 cylindres bétonnage
5 essais à 28 jours 5 essais à 28 jours
10 prismes
Les ouvrages ou parties d'ouvrages, pour lesquels les essais ainsi effectués feraient apparaître des
résistances intérieures de 7 % ou plus aux résistances exigées, seront refusés.
L'eau utilisée tant pour le malaxage que pour le compactage devra avoir les propriétés physiques et
chimiques fixées par la norme définie dans les prescriptions du fascicule 65 du C.C.T.G. Elle ne devra
pas dépasser une température de 30°C et ne devra pas contenir plus de 2 g de sel dissous par litre.
Les eaux douteuses seront soumises à l'analyse chimique par les soins et aux frais de l'Entrepreneur.
La teneur en matières organiques ne devra pas dépasser 0, 1 %.
- Aciers à haute adhérence Fe 400 ou Fe 500 conformes aux normes citées dans le
Fascicule 4 Titre 1 du C.C.T.G.
- Limite d'élasticité minimum : 400 MPa
Pour chaque transport d'aciers destinés aux travaux, l'Entrepreneur fournira des certificats indiquant
les résultats d'essais subis par les matériaux. Si des résultats d'essais ne sont pas disponibles, le
Maître d’œuvre pourra refuser son acceptation.
Les aciers seront délivrés solidement attachés en faisceaux. Sur les faisceaux devront être clairement
marqués le fournisseur, la qualité, la date de livraison et la longueur, le diamètre et le nombre de
barres.
Les aciers pour béton armé seront stockés sur des supports au dessus du sol et seront protégés
contre la rouille, l'huile et autres influences nuisibles.
5.02.02.08 COFFRAGES
Les coffrages seront constitués par des éléments métalliques, en bois ou par tout autre matériau
équivalent. Ils seront soumis à l'agrément du Maître d’œuvre.
Les coffrages de dalles, radiers et parois qui resteront en vue seront lisses, assurant des surfaces
lisses et régulières.
5.02.02.09 PARPAINGS
Les agglomérés creux seront de la classe B40, contrainte de rupture minimale égale à 40 kg/cm2
Les agglomérés pleins seront de la classe B80, contrainte de rupture minimale égale à 80 kg/cm2
Les parpaings ne seront utilisés qu'après avoir effectué la majeure partie de leur retrait. À cet effet,
un séchage de 15 jours, à l'abri du soleil, sera imposé avant leur emploi.
- Lorsqu'il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les joints sont répartis sur
une certaine longueur de telle sorte que, dans une section, il y ait au moins 2/'3 des barres
continues étant admis que le recouvrement des armatures à adhérence améliorée sera
conforme aux prescriptions des règles de béton armé en vigueur.
Immédiatement avant la mise en place, les aciers seront propres et sans rouille. Les armatures
seront bien fixées de façon à ce qu'il n'y ait pas de risque de déplacement pendant le coulage du
béton.
Sont interdits :
Il incombe à l'Entrepreneur de faire à ses frais toutes les études géotechniques sur les sols en
place et sur les lieux d'emprunt dont il aura recherché les sites.
En ce qui concerne les sols dont la teneur en eau, au moment de la mise en œuvre, est trop
élevée pour permettre l'obtention de la compacité minimum admissible indiquée au présent
CCTP, l'Entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour aérer et réduire la teneur en
eau à une valeur voisine de l'optimum.
En outre, dans les zones inondables, la base des remblais sera exécutée jusqu'à la hauteur
des plus hautes eaux avec du sable ou avec tout autre matériau équivalent afin d'accélérer la
consolidation des sols en place et de constituer une couche drainante permettant la
circulation des eaux. Le matériau drainant ne devra pas contenir plus de 10 % d'éléments
fins.
Matériaux pour corps de remblais
Les corps de remblais seront réalisés avec les matériaux provenant des déblais, terre végétale
exclue. En cas de mauvaise qualité ou d'insuffisance, il sera utilisé des matériaux provenant
des meilleurs emprunts agréés par le Maître d’œuvre.
Fond de forme
Le fond de forme est défini comme la partie de l'ouvrage sur laquelle la chaussée est placée.
Les divers types de forme sont les suivantes :
- forme résultant des déblais,
- niveau supérieur des remblais compactés,
- surface de la route existante.
Dans le cas où le terrain naturel n'aurait pas ces caractéristiques, l'Entrepreneur sera tenu de
réaliser une couche de forme répondant à ces normes. Des purges ou des améliorations des
sols de classes S1 sont à envisager.
80 µ 2-10 80 µ 4-20
0,2 mm 8-20 0,5 mm 7-35
0,5 mm 17-32 1mm 10-40
2 mm 30-50 2 mm 12-50
Voir rapport
Granulométrie 6,3 mm 45-70 5 mm 20-75 1/1000
géotechnique
Tamis - % passant 10 mm 55-82 10 mm 35-90 m2
20mm 75-100 20mm 60-100
31,5mm 95-100 31,5mm 85-100
40mm 95-100
50mm 100
Forme - Angularité : % éléments tels que G/E 1/2000
/ 30 /
<1,58 m2
30 : T1 et T2 1/1000
Equivalent de sable /
40 : T3 et T4 m2
T3,T4 > 40 %
Indice de concassage T2 > 25%
T1 à la rigueur entièrement roulé
Indice de plasticité (IP) non mesurable
Equivalent de sable du 0/2 E.S. > 35 à 45 suivant la teneur en filler
Tamisat à 80 3à7%
Los Angeles < 40
Bitume 60 /70 pour couches < 1 5 cm
40/50 pour couches > 15 cm
Module de richesse 1,5 à 2,2
Les liants utilisés seront conformes aux prescriptions du Fascicule n°24 des C.C.T.G. : "Fournitures de
liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des chaussées".
Les granulats utilisés seront conformes aux prescriptions du Fascicule n° 23 des C.C.T.G. : " Granulats
routiers".
Matériaux pour corps de remblais
Les corps de remblais seront réalisés avec les matériaux provenant des déblais, terre végétale
exclue. En cas de mauvaise qualité ou d'insuffisance, il sera utilisé des matériaux provenant
des meilleurs emprunts agréés par le Maître d’œuvre.
Couche d'accrochage :
cut-back 400/600.
Revêtements de chaussées.
Ils seront constitués d'enduits superficiels, d'enrobés denses ou de béton bitumineux, de
pavé de béton autobloquant.
Enduits superficiels :
Concerne :
Les caractéristiques auxquelles devront répondre les enduits superficielles seront définies ci-
dessous :
Granulats
1ère couche 10 / 14
10 / 14
2ème couche 6 / 10 6 / 10
4/6
4/6
3ème couche
Liants :
On utilisera soit :
un bitume fluidifié 150 / 250
un bitume 400 / 600 fluidifié ou émulsion cationique à 65-70 % de bitume 80 / 100
ou 60 / 70 : classe T2, T3, T4.
Pavés autobloquants
Les pavés et la mise en œuvre seront conformes aux normes françaises P 98-335 et P 98-
303. La structure sous les pavées et la couche de sable sera composée d’une couche de
forme et d’une couche de fondation conforme aux prescriptions du tableau de l’article
5.02.02.12.
Les filtres verticaux pourront être constitués de matériaux filtrants type ENKADRAIN SK 20 ou
similaire.
Sable
Les sables constituant le filtre devront être propres, sains et durables et ne contenir en
quantité notable ni plaquettes, ni aiguilles. Leur courbe granulométrique devra correspondre
au tableau suivant :
Maxi Mini
4,000 8 0
2,000 10 0
1,000 20 3
0,500 50 10
0,250 90 50
0,125 100 85
0,063 100 96
Gravier :
Le gravier utilisé dans les filtres devra être propre, sain et durable. La granulométrie dépend
du sable utilisé pour le filtre et devra être conforme aux caractéristiques suivantes :
Géotextile
Barbacanes
Les barbacanes sont en P.V.C. de diamètre 25,4 mm. Elles seront appliquées pour le drainage
des filtres (canaux rectangulaires et murs de soutènement). La longueur des tuyaux est égale
à l'épaisseur de la paroi majorée de la moitié de l'épaisseur de la couche filtrante.
Ces tuyaux devront répondre aux normes françaises spécifiées dans le Fascicule 70 du C.C.T.G..
Les canalisations d'eau potable en PVC devront répondre aux normes françaises spécifiées dans le
Fascicule 71 du C.C.T.G. notamment aux Normes AFNOR T54-002, T54-003, T54-016, T54-020, T54-
029 et T54-030.
D'une manière générale, les tampons prévus au projet sont constitués de dallettes en béton armé,
munies d'un cadre en cornières.
Toutefois, l'Entrepreneur est libre de proposer des tampons en fonte ductile type "Pont à Mousson"
ou similaire.
Les tampons des regards, grilles d'avaloirs, etc.. situés dans l'emprise de la chaussée seront en fonte
à graphite sphéroïdal non allié, classe 400.
5.02.02.20 HYDROFUGES
Les parements enterrés des bétons seront recouverts soit d'un goudron désacidifié, soit d'un bitume
à chaud.
5020301-1 GENERALITES
Généralités
L'Entrepreneur prendra toutes dispositions nécessaires pour éviter les accidents de toute
nature qui pourraient survenir du fait des travaux.
L'accès au chantier devra formellement être interdit au public ou à toute personne étrangère
au chantier.
Des panneaux indicateurs avec inscriptions en gros caractères seront placés aux entrées
principales du chantier.
Toutes les précautions seront prises par l'Entrepreneur et à ses frais pour maintenir sans
danger la circulation sur l'itinéraire objet des travaux. Il soumettra à l'agrément du Maître
d’œuvre les dispositions qu'il envisage de prendre pour l'établissement des déviations et de
l'entretien de tous les itinéraires utilisés pour assurer la circulation pendant la durée des
travaux.
L'Entrepreneur est tenu d'avoir sur le chantier des pompes d'épuisement en nombre et de
puissance suffisantes.
Le Maître de l'Ouvrage pourra limiter ou interdire les épuisements s'ils sont de nature à
entraîner des désordres à des installations voisines ou existantes.
Le Maître de l'Ouvrage fournira tous les renseignements en sa possession mais ne sera pas
tenu pour responsable des erreurs, omissions, modifications, concernant la présence et
l'implantation des réseaux existants. Les études d'exécution et les frais de déplacement des
réseaux sont à la charge de l'Entrepreneur.
Le tracé des réseaux et ouvrages existants Sera reconnu par l'Entrepreneur avant le
démarrage des travaux. Pendant la durée de ceux-ci, l'Entrepreneur prendra toutes
dispositions pour assurer la protection de ces ouvrages et assurer le raccordement des
riverains.
Balisage
Avant tout commencement des travaux, l'Entrepreneur procédera au balisage des axes de
voies et délimitera les emprises afin de procéder aux démolitions des ouvrages existants
après accord du Maître d’œuvre.
Piquetage de base
Après préparation de la plate-forme et avant tout commencement des travaux de
terrassements, l'Entrepreneur implantera les points de base du piquetage principal
(implantation des axes) à partir des données du plan d'implantation du dossier d'appel
d'offres et de la polygonale qu'il aura préalablement vérifiées.
Les points du piquetage principal seront alors matérialisés par des bornes en béton
solidement fondées en forme de pyramide tronquée à base carrée de 0,50 m de hauteur,
portant en leur axe une tige de fer à béton scellée. Chaque borne portera le numéro
caractéristique du point qu’elle matérialise.
L'Entrepreneur reste responsable de cette implantation et fera son affaire de tous les travaux
inutiles qui résulteraient d'une mauvaise implantation, avant comme après vérification de
celle-ci.
Le piquetage principal sera alors complété par le piquetage des profils en travers, espacés au
plus de quinze (15) m.
En outre le piquetage de l'axe des voies devra être déplacé et repéré par des bornes solides
sur une ligne parallèle à l'axe d'un seul côté, sur une distance fixe et hors de l'emprise des
terrassements.
L'Entrepreneur devra se prêter à toute vérification que déciderait de faire effectuer le Maître
d’œuvre. Il tiendra à la disposition du Maître d’œuvre le matériel, les appareils et le
personnel habilité pour effectuer ces opérations de contrôle. Le levé du dossier d’appel
d’offres a un caractère indicatif.
Conservation du piquetage.
L'Entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des points de piquetage et de
nivellement de les rétablir ou de les remplacer en cas de besoin soit à leur emplacement
initial, soit en les déplaçant si l'avancement des travaux l'exige, mais en donnant toutes
références sur les modifications ainsi apportées.
5020301-3 TERRASSEMENTS
Ce projet devra indiquer particulièrement les zones de dépôt, les distances de transport, les
volumes de terre transportés et la qualité des matériaux définie par des essais géotechniques
à la charge de l'Entrepreneur.
Les zones et la profondeur seront établies sur place contradictoirement entre l'Entrepreneur
et le Maître d’œuvre. Les terres seront évacuées du chantier dans les mêmes conditions que
les produits de démolition.
Indications générales
Les déblais seront exécutés conformément aux plans d'exécution établis par
l'Entrepreneur et approuvés par le Maître d’œuvre pour la réalisation des plates-
formes et encaissements.
Le profil définitif sera réalisé en une seule opération continue jusqu'au niveau de
l'arase des terrassements. Les talus seront réglés à leur profil définitif.
Les eaux de pluies ou de ruissellement seront dirigées hors du chantier par des
dispositions ne provoquant aucun trouble chez les riverains ou installations
existantes.
Les déblais non réutilisés en remblai du fait de leur mauvaise qualité, seront évacués
à la décharge publique ou en des lieux agréés par le Maître d’œuvre,
Remarque :
L'Entrepreneur ne pourra effectuer de déblais en terrain rocheux qu'avec l'accord
préalable du Maître d’œuvre. Les terrains meubles avoisinants seront alors
suffisamment dégagés pour permettre une évaluation précise des volumes de déblais
rocheux à prendre en compte. Un attachement contradictoire devra être dressé
avant tout commencement d'exécution.
La cote profil théorique sera rattrapée par apport de déblais rocheux fins.
Carrière et emprunts
Dans le cas où l'Entrepreneur serait dans l'obligation de recourir à des emprunts de
matériaux du fait d'un manque de déblais réutilisable en remblais, l'exploitation des carrières
et lieux d'emprunts ne pourra commencer qu'après autorisation écrite du Maître d’œuvre.
Cette autorisation pourra être retirée à tout moment si le Maître d’œuvre estime que le
gisement exploité ne donne plus de matériaux de qualité satisfaisante. L'Entrepreneur ne
pourra de ce chef réclamer aucune indemnité.
Il est précisé que, si les carrières et emprunts s’avéraient insuffisant ou si la qualité des
matériaux était telle que le Maître d’œuvre soit amené à les refuser, l'Entrepreneur fera son
affaire de la recherche de nouvelles carrières.
Les matériaux de ces nouvelles carrières seront soumis à l'agrément du Maître d’œuvre : en
cas de non acceptation, l'Entrepreneur sera tenu de reprendre à ses frais la recherche de
carrières ou gîtes de matériaux répondant aux prescriptions fixées et aux quantités
nécessaires.
Le compactage sera, conduit de façon à obtenir une densité sèche du sol compacté
au moins égale à 95 % de la densité sèche de l'Optimum Proctor Modifié sur une
épaisseur de 20 cm au moins.
Compactage
Sauf dérogation accordée ou prescrite par le Maître d’œuvre, les remblais seront
méthodiquement compactés par couches d'épaisseur maximale, mesurée après compactage,
de 20 cm d'épaisseur. Chaque couche sera réceptionnée avant l'exécution de la suivante.
Tous les engins que l'Entrepreneur se propose d'utiliser figureront sur la liste du matériel qui
sera jointe à l'offre. Cette liste fera mention des caractéristiques techniques des engins.
Avant tout commencement d'exécution, l’Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son
matériel de compactage, le Maître d’œuvre contrôlera les résultats de cette opération.
La teneur en eau des sols avant mise en œuvre sur le chantier devra pouvoir être reconnue
de façon régulière, continue et sûre.
La compacité sera contrôlée tous les jours et à toutes demandes du Maître d’œuvre.
Les matériaux agrées qui constituent les couches régalées au déchargement devront être
homogènes et scarifiés s'il y a lieu, à la niveleuse et à la herse. Les matériaux seront ramenés
dans la fourchette de teneur en eau nécessaire à l'obtention de la densité sèche prescrite
compte tenu de l'énergie de compactage nécessaire(diagramme d'essai chantier) ; s'ils sont
trop secs, les couches seront arrosées de façon régulière avant et pendant les opérations de
compactage ;au contraire, si ces matériaux se révélaient trop humides, l'Entrepreneur pourra
les ramener à une teneur en eau acceptable par dessiccation préalable activée par une
aération mécanique, hersage ou passage de charrue à défaut de quoi, le chantier sera arrêté
faute à l'Entreprise d'accepter la sujétion d'ouvrir un nouvel emprunt réputé satisfaisant.
En tout état de cause, ces sols ne seront mis en œuvre qu'avec l'accord du Maître d’œuvre
qui pourra prescrire leur évacuation hors du chantier et qui demeure seul juge de la durée
d'arrêt du chantier. Celle-ci sera prolongée jusqu'à ce que les soins à mettre en œuvre soient
dans les conditions nécessaires à l'obtention d'un compactage satisfaisant sans que
l'Entrepreneur puisse s'estimer fondé à réclamer quelque indemnité que ce soit pour
immobilisations.
Il est expressément spécifié que les travaux de terrassements seront interrompus chaque fois
que le degré de compactage exigé au présent article ne pourra être assuré. Les matériaux
seront mis en œuvre à une teneur en eau voisine de la teneur en eau optimale à plus ou
moins 1 % près. Il devra être tenu compte de l'évaporation qui, en saison sèche, est
importante.
L'Entrepreneur devra vérifier soigneusement toutes les cotes et indications des plans qui lui
seront fournis et s'assurer de leur concordance sur les différents plans et dessins.
Avant l'ouverture des tranchées, l'Entrepreneur matérialisera par tous piquets et chaises, les
axes d’implantation; cette implantation fera l'objet d'un procès verbal de réception.
5020302-2 TERRASSEMENTS
Exécution des tranchées et fouilles
Les tranchées sont établies en chaque point à la profondeur indiquée sur le profil en long,
augmentée de la hauteur du lit de pose pour les canalisations circulaires et de l'épaisseur du
radier pour les caniveaux et dalots; le fond de fouille, constitué d'un matériau conforme à
l'article 5.02.02.11 sur 0,30 m d'épaisseur, sera réglé aux cotes du projet après compactage à
95 % de l'OPM.
Lorsqu'une tranchée est ouverte sous route ou sous trottoir existants, l'Entrepreneur
commence par découper soigneusement sur l'emprise de la tranchée les matériaux qui
constituent le revêtement ainsi que ceux de la base et de la fondation, sans ébranler ni
dégrader les parties avoisinantes.
Les matériaux seront triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon qu'ils ne puissent
se mélanger ou que l'on puisse les transporter aux lieux de dépôts.
Au fur et à mesure de leur extraction, les déblais seront mis en attente avant leur
réutilisation en remblais.
Lorsque des bancs rocheux sont rencontrés dans les tranchées, ils doivent être arasés à 20
cm au moins au dessous du fond de fouille et remplacés sur cette épaisseur par de la terre
fine damée ou du sable.
La largeur de la tranchée devra être en tous points, suffisante pour qu'il soit aisé soit d'y
placer les tubes, soit d'y confectionner les ouvrages et les joints et d'y effectuer
convenablement les remblais.
La largeur de la tranchée sera au moins égale à celle de l'ouvrage ou au diamètre extérieur de
la canalisation majorée de 30 cm de part et d'autre.
Sauf si le terrain est sableux, le fond des tranchées sera arasé à 15 cm au moins au dessous
de la cote prévue pour la génératrice extérieure inférieure de la buse. Cette épaisseur sera
remplacée par un lit de pose constitué de sable contenant moins de 12 % de particules
inférieures à 1/10 ème de mm. Le lit de pose sera nivelé suivant la pente du projet. La
surface sera bien dressée pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible. Si la
nature des joints les rend nécessaires, des niches pour faciliter la confection des joints seront
ménagées dans les parois et le fond des tranchées.
En terrain inondable, la longueur maximale des fouilles qui peuvent rester ouvertes avant
remblaiement est fixée à 100 m; en terrain ordinaire cette longueur est de 200 m.
Toute surprofondeur du fond de fouille due à l'Entreprise sera soigneusement remblayée et
damée par couches successives avec des matériaux conformes aux articles 5.02.02.11 et
5.02.02.14, à la charge de l’Entrepreneur.
Lors de l'exécution des terrassements, l'Entrepreneur devra prendre toutes dispositions
nécessaires et conformes aux règles de l'art, pour assurer un bon achèvement des travaux.
Notamment, il fera son affaire :
du déroctage ou de toute autre disposition permettant de fragmenter ou d'ameublir les
terrains rocheux ou très durs,
des épuisements, étaiements, blindages, travaux confortatifs de toute nature pour assurer
tant la sécurité du personnel que la possibilité d’exécuter correctement les ouvrages prévus,
des dispositifs permettant la bonne conservation des ouvrages et canalisations.
Toutes les sujétions sont à la charge de l'Entrepreneur, même si elles ne sont pas
explicitement mentionnées dans les pièces du marché.
Les moyens à mettre en œuvre et les modes d'exécution sont laissés à l'initiative de
l'Entrepreneur, mais Le Maître d’œuvre se réserve le droit de refuser son agrément à toute
disposition qu'il jugera inapte ou dangereuse.
Etaiements et blindages
L'Entrepreneur doit, si nécessaire, étayer les fouilles par tous moyens, en vue d'éviter tous
les risques d'éboulement et d'assurer la sécurité du personnel conformément aux règles en
vigueur.
Dans le cas de sols fluents ou susceptibles de le devenir au cours des travaux, le soutènement
doit être jointif. Dans les autres cas, des intervalles peuvent être laissés entre les éléments de
soutènement en contact avec le terrain. Toutefois, ces intervalles ne peuvent pas excéder le
double de la largeur moyenne de ces éléments.
Généralités
Manutention et stockage des tuyaux
La manutention des tuyaux de toutes espèces doit se faire avec les plus grandes
précautions. Les tuyaux sont déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond de la
tranchée et il convient d'éviter de les rouler sur des pierres ou sur le sol rocheux sans
avoir au préalable constitué des chemins de roulement à l'aide de madriers.
Tout tuyau qu'une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce
fut doit être considéré comme suspect et ne peut être posé qu'après une nouvelle
vérification.
Les tuyaux devront être provisoirement stockés sur le chantier sur une aire plane.
Des cales en bois seront déposées sous le lit inférieur au moins tous les mètres de
manière à ce que les emboîtures ne soient pas en contact direct avec le soi. La
hauteur de stockage ne devra pas être supérieure à 1,5 m, des piquets ou ridelles
latérales de maintien seront prévus.
En ce qui concerne les tuyaux PVC, toutes précautions devront être prises pour les
tenir à l'abri de l'action directe du soleil.
Examen des tuyaux avant pose
Au moment de leur mise en place, les tuyaux seront examinés à l'intérieur et
soigneusement débarrassés de tous corps étrangers qui pourraient y avoir été
introduits. L'Entrepreneur a entière responsabilité de cette vérification.
Coupe des tuyaux
Selon les exigences de la pose, l'Entrepreneur a la faculté de procéder à la coupe des
tuyaux.
Toutes les précautions doivent être prises pour que l'opération ne soit faite qu'en cas
de nécessité absolue et aussi peu fréquemment que possible.
La coupe doit être faite avec des outils bien affûtés ou avec des tronçonneuses ou
scies, de façon à obtenir des coupes nettes. La chute portera toujours du côté mâle
et l'Entrepreneur veillera avec le plus grand soin à ce que le nouveau bout mâle
produit par la coupe soit lisse et qu'il fournisse avec l’emboîtement au tuyau voisin
un joint aussi solide qu'avec un bout ordinaire.
Pose des tuyaux en tranchées
Après réception des fonds de fouille par le Maître d’œuvre , les tuyaux seront
soigneusement descendus dans la tranchée et bien présentés dans le prolongement
les uns des autres, en facilitant leur alignement au moyen de cales provisoires
constituées de terre tassée ou de coins en bois. Le calage provisoire au moyen de
pierres est interdit.
Les tuyaux seront posés en file bien alignés et avec une pente régulière entre deux
regards consécutifs.
Les tuyaux seront posés à partir de l'aval, et sauf prescriptions contraires du Maître
d’œuvre, l'emboîture, lorsqu'elle existe, sera toujours dirigée vers l'amont.
Chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront obturées
pour éviter l'introduction de corps étrangers. Il est interdit de profiter du jeu des
assemblages pour déporter les éléments de tuyaux successifs d'une valeur angulaire
supérieure à celle qui est admise par le fabricant.
Sauf dispositions particulières agréées par le Maître d’œuvre, la pose des conduits en
tranchées sera effectuée de manière à assurer, après remblaiement une couverture
de terre d'une hauteur minimale de 70 cm au dessus de la génératrice supérieure
extérieure de la canalisation lorsqu'elle est posée sous trottoir et sous chaussée.
Façon - Assemblage - Pose des jointe
Avant la mise en place, les bouts mâles et femelles seront nettoyés. Avant
l'emboîtement, les joints et les embouts mâles seront lubrifiés, si nécessaire, avec
une pate spéciale.
Après confection du joint il devra subsister entre les extrémités mâles et femelles, à
l'intérieur de l’emboîture, un jeu longitudinal permettant les dilatations et les retraits
des tuyaux.
Tolérances de pose des tuyaux
Les collecteurs devront être réalisés conformément aux cotes "fil d'eau" du projet
d'exécution, avec comme tolérance sur les cotes mesurées à chaque regard de visite
consécutif :
Pour les pentes supérieures à 0,003 m/m la tolérance d'exécution par rapport à la
cote du projet est de ± 1 cm.
Pour les pentes intérieures ou égales à 0,003 m/m, la tolérance d'exécution par
rapport aux cotes du projet est de ± 0,5 cm.
La régularité de la pente du collecteur entre deux regards consécutifs sera contrôlée
avec les mêmes tolérances que ci dessus.
Les cotes tampons seront calées par rapport à la chaussée ou le terrain naturel avec
une tolérance de + 0,5 cm.
Prescriptions particulières relatives à la pose des canalisations en béton
Dans le cas où des canalisations en béton seraient prévues pour l'assainissement
pluvial, elles seront posées selon les prescriptions ci-après.
Pour les tuyaux à collet, le bout est placé dans l’emboîture du tuyau voisin de
manière qu'ils soient concentriques. Le joint est confectionné à l'aide d'un bourrage
au mortier de ciment jusqu'au fond de la gorge et devra être protégé extérieurement
pendant la prise par une légère couche de sable. Toutes les bavures de ciment se
présentant à l'intérieur des canalisations seront soigneusement éliminées.
En outre, ils devront assurer une excellente étanchéité. A cet effet, un enduit étanche au
mortier M 500 additionné de produit SIKA ou similaire sera appliqué à l'intérieur des regards
sur les parois et radier. De plus sur le radier sera coulé un béton anti-usure, dont la
composition et l'épaisseur seront soumis à l'agrément du Maître d’œuvre, en particulier dans
les regards où il existe des chutes.
Les ouvrages seront réalisés en béton armé ou en béton banché très soigneusement vibré.
Les épaisseurs ne seront en aucun point inférieure à 10 cm. L'Entrepreneur pourra cependant
proposer toute autre technique de construction dont il justifiera les garanties de stabilité et
d'étanchéité.
Les faces intérieures seront lisses et étanches. Le raccordement des tuyaux aux ouvrages en
béton sera réalisé de façon à permettre l'adhérence aux parois.
Les bétons de fondation qui sont coulés sur enrochements devront être soigneusement
vibrés afin que la pénétration soit bonne et assure une parfaite liaison. Les regards de visite
situés sous chaussées seront exécutés entièrement en béton armé.
Les regards de visite situés sous trottoir ou hors chaussée, et d'une profondeur inférieure ou
égale à 2,00 m seront réalisés en béton BQ 2 à 300 kg.
Les regards de visite comportent une cunette de hauteur égale au rayon de la canalisation
sur laquelle ils sont construits, et deux plages inclinées à 10 % se raccordant aux parois du
regard.
Le collecteur PVC traversera entièrement le regard. La cunette sera obtenue par découpe de
la demi-partie supérieure du tuyau sur toute la largeur du regard. Cette disposition assure la
continuité parfaite du "fil d'eau".
Dans le cas où des regards de visite seraient prévus au réseau pluvial, cette cunette sera
obtenue par une forme en béton soigneusement lissée à laquelle viennent se raccorder les
canalisations d'entrée et de sortie.
Les cadres de tampons de fermeture des regards seront scellés au mortier de ciment M 600,
dans la feuillure du couronnement du regard, de manière à permettre le raccordement
soigné au niveau de la chaussée ou du trottoir.
Les alvéoles des tampons en fonte recevront un remplissage en béton de liant asphaltique ou
hydraulique, arasé au niveau des nervures. Les surfaces des alvéoles seront parfaitement
nettoyées avant remplissage.
Les avaloirs seront équipés de grilles avec cadre en fonte type PAM RE 30 H 6F D ou similaire
d'une résistance à la rupture supérieure à 30 000 daN.
L'Entrepreneur est tenu d'informer le Maître d’œuvre, des tronçons de collecteur en état
d'être essayés.
Le Maître d’œuvre fixera immédiatement la date des essais à l'un des jours ouvrables qui
suivent la demande de l'Entrepreneur.
Les essais qui feront l'objet de procès-verbaux dressés contradictoirement entre le Maître
d’œuvre et l'Entrepreneur seront réalisés dans les conditions ci-après :
Les essais seront effectués de regard en regard. Chaque tronçon de canalisation soumis à
l'essai est fermé à son extrémité aval par un tampon étanche. Le regard amont est rempli
d'eau, aucune fuite ne doit se produire dans la canalisation ni à ses joints. Les tolérances de
perte en eau seront conformes aux prescriptions du Fascicule n° 70 du CCTG.
L'Entrepreneur est tenu de réparer les défectuosités constatées. Il sera ensuite procédé à
une nouvelle épreuve.
Le bon écoulement sera vérifié en versant dans un regard de l'eau en quantité limitée, à
intervalles réguliers et en vérifiant le passage de l'eau dans les regards de l'aval.
L'Entrepreneur fournira à ses frais le personnel, le matériel et l'eau nécessaires aux essais.
Les parements intérieurs des ouvrages, radiers et parois recevront un enduit étanche
(addition d'hydrofuge) parfaitement dressé et lissé. Il ne sera toléré aucun défaut nuisible au
bon écoulement de l'eau.
L'Entrepreneur est tenu de procéder aux remplacements et réparations précitées sur ordre
de service et dans le délai prévu par cette notification.
S'il ne se conforme pas à ces prescriptions, il sera pourvu d'office aux remplacements et
réparations par le Maître d'Ouvrage, aux frais de l'Entrepreneur après mise en demeure
restée sans effet à l'expiration du délai prévu dans la notification. Les obligations ainsi
imposées se prolongeront s'il est nécessaire, jusqu'à ce que les ouvrages aient été mis en
état de réception définitive.
5020303-1 TERRASSEMENTS
Fouilles
Sont considérées comme fouilles les déblais exécutés au droit des ouvrages conformément à
l'article 5020301-3 Prescriptions applicables aux terrassements en déblais.
Les fouilles seront exécutées, soit mécaniquement, soit manuellement, et pourront
nécessiter des opérations d'épuisement, pompage, blindage, drainage et l'évacuation des
déblais en un lieu agréé par le Maître d’œuvre.
Le fond de fouille devra avoir les mêmes caractéristiques que le fond de forme défini à
l'article 5.02.02.11.
Epuisements
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément du Maître d’œuvre les marques, types,
caractéristiques, âge et nombre des matériels qu'il se propose d'utiliser et les dispositions
qu'il compte prendre pour assurer la vidange des fouilles, l'étanchement de leurs parois et le
complet épuisement des eaux souterraines, ainsi que leur évacuation jusqu'aux exutoires où
elles pourront être reçues.
Il n'est pas fixé de débit permanent maximal contractuel d'épuisement.
L'épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne devra pas excéder, après
tassement, 20 cm. La densité sèche des remblais devra atteindre 90 % de la densité sèche de
l'Optimum Proctor Normal.
Le béton sera fabriqué mécaniquement par mélange simultané de tous ses constituants qui
devront être introduits dans l'appareil mécanique dans l'ordre suivant :
- granulats moyens et gros.
- ciment.
- sable.
- eau
L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une
meilleure homogénéité des composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication de
gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est interdite.
La proportion d'eau introduite dans le mélange sera mesurée soit à l'aide de dispositifs
spéciaux que comportent les bétonnières ou les malaxeurs, soit à l'aide de récipients de
capacité définies. Sauf prescriptions contraires du Maître d’œuvre, les appareils de
fabrication devront permettre de doser respectivement les granulats, le liant et l'eau à 5 %
près.
Les doseurs volumétriques seront interdits pour les éléments solides dont la proportion est
fixée en poids. Les proportions devront être modifiables en cours d'exécution par réglage des
appareils. Les méthodes et matériels employés pour la fabrication des bétons seront soumis
à l'agrément du Maître d’œuvre. La fabrication manuelle des bétons pourra être autorisée
que pour de petites quantités et après approbation du Maître d’œuvre.
Transport
Le béton devra être transporté dans des conditions qui ne donnent pas lieu ni à la
ségrégation des éléments, ni à un commencement de prise avant mise en œuvre. Toutes
précautions devront être observées pour éviter, en cours de transport, une évaporation
excessive ainsi que l'intrusion de corps étrangers. Lorsque la descente du béton sera
supérieure à 1,50 m, il sera utilisé des goulottes métalliques.
Les bétons seront mis en œuvre aussitôt que possible après la fabrication après accord du
Maître d’œuvre. Les bétons qui ne seraient pas mis en place dans le délai de 60 minutes
après l'introduction de l'eau dans la bétonnière, qui seraient desséchés ou auraient
commencé à faire prise, seront rejetés.
Les bétons seront mis en place dans des enceintes épuisées d'où tout danger de lavage aura
été écarté. La mise en place du béton de propreté sera parachevée par damage. Les bétons
de qualité seront vibrés dans la masse.
Reprise de bétonnage
Les reprises de bétonnage ne seront tolérées qu'à la condition qu'elles se confondent
rigoureusement avec les joints de coffrage. Avant reprise, les parements devront être
repiqués, nettoyés et lavés sous pression.
Cure du béton
Le béton sera tenu à l'abri du soleil à partir du moment où il aura commencé à faire prise. Sa
cure par humidification doit commencer dès qu'ayant complètement fait prise, il n'est plus
susceptible d'être altéré par les eaux ruisselant à sa surface.
La cure des bétons courants sera conduite de manière à maintenir les parements des bétons
en état d'humidité permanente.
Les surfaces libres des bétons de qualité seront protégées par des paillasses, des nattes ou
des toiles. Les protections et les coffrages seront maintenus ruisselants jour et nuit par
arrosage mécanique permanent. La cure des bétons consistera à les maintenir sous un fil
d'eau et sans lacune ou bien sous une atmosphère permanente de brouillard.
La cure sera maintenue pendent sept jours ou jusqu'à obtenir une résistance à la
compression de 13 MPa.
5020303-4 PAREMENTS
Les parements extérieurs non vus seront conservés bruts de décoffrage. Ils devront être de
teinte uniforme, aucun nid de cailloux ne devra être apparent.
Les parements extérieurs visibles devront être parfaitement lisses ce qui sera réalisé par
l'utilisation de coffrage de bonne qualité.
Descriptions générales
L'Entrepreneur est tenu d'exécuter les travaux complètement à sec.
Là où le béton est directement posé sur le fond de fouille en terre, celui-ci sera
préalablement nivelé, compacté, nettoyé et protégé contre l'eau ou la détérioration et sera
réceptionné par le Maître d’œuvre.
Jusqu'à la prise suffisante du béton, les surfaces seront protégées contre l'eau stagnante ou
courante. Par temps de pluie, le coulage du béton est strictement interdit sauf sous abri.
Coffrages
Les coffrages devront être suffisamment solides pour résister à toute déformation après la
mise en place du béton, étanches et devront être conformes aux spécifications du Fascicule
n° 65 du C. C. T. G.
L'utilisation de fils de fer à travers du béton est interdite. Seuls seront admis des boulons
spécialement conçus avec des cônes facilement détachables.
Toutes les pièces à introduire dans le béton devront être fixées de façon solide. Des espaces
pourront être réservés pour le scellement ultérieur de boulons à l'agrément du Maître
d’œuvre.
Juste avant la mise en œuvre du béton, les coffrages seront soigneusement nettoyés et
complètement mouillés à l'intérieur (coffrages bois) ou revêtus d'huile de décoffrage.
Les coffrages seront construits de telle façon à ce qu'ils puissent être enlevés en partie sans
toucher les supports, ceux-ci devant rester sur place plus longtemps. L'enlèvement des
coffrages ne sera admis que quand la résistance caractéristique et quand le béton sera en
mesure de supporter son propre poids.
Les bords des surfaces exposées du béton seront pourvus de chanfreins. Les chanfreins
seront de 20 mm ou selon les indications du Maître d’œuvre.
Les surfaces libres des bétons de qualité seront protégées par des paillassons, des nattes ou
des toiles. Les protections et les coffrages seront maintenus ruisselants jour et nuit par
arrosage mécanique permanent. La cure des bétons consistera à les maintenir sous un fil
d'eau et sans lacune ou bien sous une atmosphère permanente de brouillard.
La cure du béton sera maintenue pendant 7 jours consécutifs ou jusqu'à une résistance de
compression de 13 MPa.
Des produits chimiques ne seront appliqués pour la cure qu'après approbation du Maître
d’œuvre.
Le passage de moyens de transport sur le béton frais ne sera autorisé qu'après la prise
suffisante du béton.
Les surfaces de béton qui resteront exposées devront être parfaitement lisses, ce qui sera
réalisé par l'utilisation de coffrages de bonne qualité en métal ou en bois ne laissant guère de
traces sur le béton.
Les tolérances
Les tolérances pour les constructions en béton seront les suivantes :
- Déviation de l'implantation 10 mm
- Déviation de la cote prescrite 10 mm
Les ouvrages ne répondant pas aux tolérances admises seront refusés, démolis et les débris
évacués en décharge.
Dispositifs d'étanchéité
Des dispositifs d'étanchéité conformes aux prescriptions de l'article 5.02.02.15 du présent
CCTP seront appliqués pour joints de dilatation tous les 10 mètres.
L'Entrepreneur remettra les données nécessaires pour approbation au Maître d’œuvre.
Les dispositifs seront bien fixés et maintenus dans la bonne position pendant le coulage du
béton.
5020303-1 TERRASSEMENTS
Fouilles
Sont considérées comme fouilles les déblais exécutés au droit des ouvrages conformément à
l'article 5020301-3 Prescriptions applicables aux terrassements en déblais .
Les fouilles seront exécutées, soit mécaniquement, soit manuellement, et pourront
nécessiter des opérations d'épuisement, pompage, blindage, drainage et l'évacuation des
déblais en un lieu agréé par le Maître d’œuvre.
Le fond de fouille devra avoir les mêmes caractéristiques que le fond de forme défini à
l'article 5.02.02.11.
5.02.03.04 SIGNALISATION
A- Bandes pleines
Avant toute opération de peinture, les surfaces à marquer devront être soigneusement
nettoyées, dépoussiérées pour permettre un bon accrochage de la peinture.
Le pré-marquage sera effectué manuellement à l'aide d'un cordeau, tendu le long duquel
on exécute un piquetage au pinceau par point ou avec un pot de peinture à jet continu.
Ce pré-marquage représentera soit l'axe de la bande, soit l'un des bords. L'Entrepreneur
ne devra en aucun cas changer l'axe de référence en cours de travaux.
L'application sera réalisée par un moyen mécanique agréé par le maître d'œuvre. Le
matériel utilisé pourra être en engin à conducteur non porté, il devra avoir les
caractéristiques suivantes :
Contrôle d’exécution
Le dosage des produits devra être celui figurant sur la fiche d'homologation.
Le poids de produit répandu sera contrôlé, en cours d'application par pesée, avant et
immédiatement après application du produit, de plaques de tôles, contreplaqué ou isorel de
1,50 m de long sur 0,30 m de large.
Le nombre de pesées ne pourra excéder deux par demi-journée de travail.
L'Entrepreneur aura à sa charge la continuité du marquage. Si le dosage est inférieur de plus
de dix (10) pour cent au dosage prévu, l'Entrepreneur sera tenu de procéder à ses frais à
l'application d'une couche supplémentaire de produit, dans un délai qui ne devra pas excéder
une (1) journée après que lui aient été notifiés les résultats défectueux.
Produits employés
Délai de garantie
L'entrepreneur est responsable des travaux de réfection qui se révéleraient nécessaires
pendant le délai de garantie et résulteraient des qualités propres des matériaux et
fournitures et de leur mise en œuvre. Il est tenu d'entreprendre ces réparations, dont la
nécessité lui sera notifiée par le Maître d’œuvre ou par son représentant dans le délai prévu
par cette notification.
S’il ne se conforme pas à ces prescriptions, il est pourvu d'office aux remplacements aux frais
de l'Entrepreneur, après mise en demeure par lettre recommandée restée sans effet à la fin
du délai fixé dans la notification.
Les obligations ainsi imposées se prolongent s'il est nécessaire, au delà du terme fixé jusqu'à
ce que les ouvrages aient été mis en état de réception définitive. Il est également
responsable des dégâts que dans les mêmes conditions pourraient occasionner les
installations.
Le linéaire pris en compte dans le quantitatif est le linéaire total, y compris les vides.
Travaux de nettoyage
Pendant les travaux, l'Entrepreneur sera tenu de nettoyer les parties de chaussée devant
recevoir les produits de marquage. A cette fin, ce dernier procédera à un lavage à l'eau par
pompe à haute pression (comprise entre 50 et 1 00 bars) afin d'éliminer toutes traces
d'anciens produits d'étanchéité ou de laitance.
5.03.02 VOIRIE
5.03.02.1 COUCHES DE CHAUSSEES ET TROTTOIRS
Sont inclus la fourniture et la mise en œuvre des graveleux latéritiques naturels sur une
épaisseur de 20 cm pour constitution des couches de fondations pour chaussées,
accotements et parkings
il comprend :
La finition des plates formes de chaussées et trottoirs, La recherche et la préparation des
lieux d'emprunts, Les essais, L'extraction, le transport, la mise en place, le réglage, l'arrosage,
le compactage à 97% de l'O.P.M et toutes sujétions,
il s'applique au mètre carré des matériaux mis en place et pour une épaisseur conforme aux
profils en travers types mesurée après compactage.
5.03.02.2.1 IMPREGNATION
Le liant sera une émulsion de bitume dite émulsion cationique rapide à 65% de bitume (
ECR65)
Il s'applique au mètre carré de surface traitée toutes sujétions comprises on appliquera
800g/m²
Ce prix rémunère la fourniture, le transport et la mise en œuvre d'enrobés suivant les règles
de l'art et comprend :
Les études de formulation et planches d'essais
toutes les fournitures ( granulats, bitume60/70, fines d'apport et adjuvants)
la fabrication en centrale, les essais et contrôles de fabrications et de mise en œuvre, le
transport à pied d'œuvre, le répandage, le réglage au finisseur et le compactage
5.03.04 SIGNALISATION
Comprend la signalisation horizontale et verticale
Métré au forfait
Ce prix rémunère les travaux d'exécution des voies piétonnes en Béton armé et le ferraillage
5.03.05.2 Pavés autobloquants en béton 8cm sur forme sable 2 à 4 cm pour circulation
piétonne
FIN DU LOT