Recensement

REPU BLIQ UE DU TCH AD
MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES
RECENSEMENT GENERAL DE L’ELEVAGE

(RGE)
PRINCIPAUX RESULTATS DEFINITIFS
RGE – 2012/2015
Tchad-Recensement Général de l’Elevage Résultats définitifs
CARTE ADMINISTRATIVE DU TCHAD
2
SOMMAIRE
CARTE ADMINISTRATIVE DU TCHAD ________________________________________ 2
SIGLES ET ABREVIATIONS _________________________________________________ 5
AVANT-PROPOS ____________________________________________________________ 6
INTRODUCTION ___________________________________________________________ 9
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SECTEUR DE L’ELEVAGE _______________ 10
1.1. Présentation physique du Tchad____________________________________ 10

1.2. Contexte du Recensement Général de l’Elevage _____________________ 10
1.3. Principales caractéristiques du secteur de l’élevage _________________ 11
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DU RECENSEMENT _________________________ 16
2.1. Champ du recensement ____________________________________________ 17

2.2. Objectifs du recensement __________________________________________ 18
2.2.1. Objectifs généraux________________________________________________ 18
2.2.2. Objectifs spécifiques ______________________________________________ 18
2.3. Méthodes d’observation ___________________________________________ 18
2.3.1. Univers et base de sondage _________________________________________ 18
2.3.2. Répartition des échantillons ________________________________________ 19
2.3.3. Modes de tirage __________________________________________________ 20
CHAPITRE III : PRINCIPAUX RESULTATS DU RECENSEMENT DE L’ELEVAGE _ 21
3.1. Structure et taille des ménages pastoraux ___________________________ 21

3.1.1. Effectif et taille des ménages pastoraux _______________________________ 21
3.1.2. Pratiques et difficultés liées à l’activité d’élevage dans les ménages pastoraux 23
3.2. Population des ménages pastoraux _________________________________ 25
3.2.1. Répartition géographique de la population pastorale ____________________ 26
3.2.2. Structure par sexe et par âge _______________________________________ 27
3.2.3. Niveau d’instruction et d’alphabétisation de la population pastorale ________ 28
3.2.4. Activités de la population des ménages pastoraux _______________________ 28
3.3. Caractéristiques et répartition du cheptel ___________________________ 29
3.3.1. Répartition par espèces ____________________________________________ 30
3.3.2. Répartition géographique __________________________________________ 30
3.3.3. Répartition par système d’élevage ___________________________________ 33
3
3.4. Place des femmes et des jeunes dans l’activité d’élevage ____________ 34
3.5. Structure des mouvements des troupeaux transhumants _____________ 38
3.5.1. La transhumance intérieure (inter-régionale) __________________________ 38
3.5.2. La transhumance internationale _____________________________________ 39
3.6. Dynamique du cheptel tchadien ____________________________________ 40
LES LIMITES DE L’ÉTUDE _________________________________________________ 42
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ___________________________________ 43
ANNEXES ________________________________________________________________ 44
A. LISTE DU PERSONNEL TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF _____________ 44

B. QUESTIONNAIRES DU RGE __________________________________________ 47
4
SIGLES ET ABREVIATIONS
FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
INSEED Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques
ODD Objectifs de Développement Durable
PIB Produit Intérieur Brut
PND Plan National de Développement
RGE Recensement Général de l’Elevage
RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat
ZD Zone de Dénombrement
BAD Banque Africaine de Développement
UE Union Européenne
MEPA Ministère de l’Elevage et des Productions Animales
5
AVANT-PROPOS
Depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960, le Tchad n’avait réalisé qu’une
seule opération de dénombrement général de son cheptel. Cette investigation menée en 1976,
avait fourni des informations diverses et détaillées sur la composition et la répartition
géographique des effectifs du cheptel. Elle avait aussi permis d’établir un certain nombre de
paramètres, notamment ceux relatifs à la croissance des effectifs, qui avaient fait l’objet d’une
estimation. Cependant, ce premier recensement de l’élevage avait été limité, tant du point de
vue de la couverture géographique, que des espèces animales observées.
Or, depuis cette époque, aucune opération statistique à couverture nationale n’a été conduite sur
le cheptel. De ce fait, la plupart des taux encore utilisés pour mesurer l’évolution des effectifs
des différentes espèces datent de plus de 40 ans, et ne permettent plus d’apprécier correctement
toutes les transformations et mutations survenues dans le sous-secteur.
En outre, l’insuffisance et l’irrégularité des informations statistiques sur l’élevage constituent

un handicap important dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de projets et
programmes de développement dans le secteur rural. De même, a prise en compte insuffisante
des données relatives aux activités des femmes rurales dans les opérations statistiques ne
permet pas, non plus de mesurer leur contribution au développement économique et social du
pays. Enfin, des bases de sondage actualisées sont devenues nécessaires pour une nouvelle série
d’enquêtes sur le secteur rural et agricole réalisées sur des échantillons représentatifs.
Dès lors, il a semblé nécessaire de réaliser une nouvelle photographie des structures et des
principales caractéristiques du cheptel national. Une telle opération permettra à terme, de
disposer de données statistiques plus fiables et des bases de sondage actualisées pour la
conduite d’études et d’enquêtes, pour mieux apprécier l’impact des politiques et des
programmes définis et mis en œuvre pour favoriser la croissance du sous-secteur de l’élevage.
C'est donc avec l’objectif d’apporter des solutions durables aux questions soulevées, que le
Gouvernement de la République du Tchad, dans le cadre du Programme Mondial du
Recensement de l’Agriculture 2010, a décidé en 2012 de réaliser un Recensement Général de
l’Elevage (RGE) avec l’appui technique de l’Organisation des Nations Unies pour
l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le concours financier de l’Union Européenne (UE) et
la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’objectif principal visé à travers la réalisation du RGE, est l’amélioration de l’efficacité des
programmes de développement agropastoral et rural pour lesquels, il est nécessaire de disposer
d’un système d’information statistique rénové, performant et capable :
- de fournir des données pertinentes permettant de mieux analyser les contraintes et de mieux
cibler les interventions, et ;
- d’évaluer l’impact et de mesurer les performances des actions réalisées pour l’atteinte des
engagements nationaux et internationaux dans le secteur rural, notamment ceux inscrits
dans le Plan National de Développement (PND) et les Objectifs de Développement Durable
(ODD) des Nations Unies.
Ainsi, l’opération de Recensement Général de l’Elevage a été décidée, conçue et réalisée par le
Ministère de l’Elevage et des Productions Animales (MEPA), avec la collaboration de l’Institut
National de la Statistique et des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) et
l’assistance technique de la FAO. Il fut lancé le 17 novembre 2012, lors de la fête nationale de
la transhumance organisée à Wadi-Djedid (Sous-préfecture de Assinet, Région de Batha) par
Son Excellence Monsieur Idriss Deby ITNO, Président de la République.
6
L’opération a couvert l’ensemble du territoire national dans la totalité de ses 23 régions (Ville
de N’Djaména comprise) et de ses 66 départements. La technique statistique appliquée au RGE
se réfère donc à l’intégralité de ce champ géographique et permet de consolider l’édition des
résultats aux trois échelons administratifs (national, régional et départemental).
Les travaux du RGE, se sont déroulés entre mars 2012 et mai 2015, avec quatre principales
étapes :
- La préparation technique et administrative du RGE, de mars à décembre 2012 ;

- Le recensement et la publication des résultats sur les zones de concentration et points de
passage frontaliers des troupeaux, de février à mars 2013.
- Le dénombrement des troupeaux transhumants et nomades, d’avril à août 2014 ;
- Le recensement du cheptel sédentaire des ménages pastoraux et des fermes, de février à mai
2015.
La phase d’exploitation, d’analyse et de publication des résultats du recensement s’est déroulée

entre le mois d’août 2015 et de décembre 2016.
L’opération a concerné les trois différents modes d’élevage pratiqués au Tchad : l’élevage
sédentaire des ménages et des fermes, l’élevage nomade et l’élevage transhumant. Le RGE a
aussi intégré la dimension genre dans le processus de production et d’analyse des données
statistiques. L’information ainsi recueillie permet une description complète et détaillée de
l’élevage tchadien dans toutes ses diversités locales et constitue ainsi, une banque de données
pour répondre dans les années à venir, aux principales demandes sur les structures de l’élevage
et sur son potentiel. Les utilisateurs pourront ainsi bénéficier de résultats comparables pour
l’ensemble des régions et départements du pays.
Le Recensement Général de l’Elevage a donné lieu à la production de cinq (5) publications. Ce

sont :
- le Volume-I du RGE intitulé ‘‘Recensement Général de l’Elevage : Rapport sur les résultats
préliminaires du pré-recensement des zones de concentration en saison sèche et des points
de passage frontaliers des troupeaux’’, publié en mai 2013 ;
- le ‘‘Rapport technique du RGE’’, février 2016 ;
- le ‘‘Dépliant de Présentation des principaux résultats du Cheptel RGE’’ juillet 2016 ;
- le Volume-II ‘‘Recensement Général de l’Elevage : Principaux résultats Définitifs’’

décembre 2016 ;
- le Volume-III, Tableaux Détaillés des Principaux Résultats, décembre 2016.
7
Ce présent Volume II du Recensement Général de l’Elevage est le fruit d’un travail de synthèse
des données issues de cette importante investigation statistique sur le secteur pastoral.
Un CD-Rom du RGE 2012/2015, regroupant toutes les données (fichiers) et les publications du
RGE a été édité au courant de l’année 2017, et demeure en instance de publication et de
diffusion. D’autres études générales ou spécifiques et plusieurs autres rapports sur le
Recensement Général de l’Elevage seront réalisés par les services compétents du Ministère de
l’Elevage et des Productions Animales. Ces analyses pourraient porter sur des thèmes liés aux
caractéristiques des cheptels sédentaire, nomade, et transhumant, aux données régionales ou à
d’autres thèmes comme la productivité du cheptel ou l’étude de la filière lait.
Le recensement de l’élevage a permis de produire un large éventail de données sur

l’environnement rural, les potentialités, les techniques de production et les performances du
sous-secteur. Ces données constituent, pour le Gouvernement et l’ensemble des utilisateurs, un
élément référence pour toute investigation sur le secteur et pour la définition des principaux
indicateurs pour le suivi, l’évaluation et l’analyse des programmes sectoriels sur la pauvreté et
l’insécurité alimentaire en milieu rural et agropastoral, sur le développement des filières
d’exportation, sur l’amélioration de la productivité du cheptel, sur les aménagements
agropastoraux et sur les capacités du secteur à couvrir les besoins du marché local et à pénétrer
le marché international. Elles représentent également un instrument privilégié pour orienter les
stratégies de développement rural en général et du secteur agropastoral en particulier.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont collaboré à la réalisation de cette grande
œuvre, notamment les autorités administratives et coutumières, les cadres et techniciens des
différentes structures nationales concernées, qui se sont investis pour que cette importante
opération soit menée à bon port. Je remercie également les partenaires techniques et financiers,
notamment l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO),
l’Union Européenne (UE) et la Banque Africaine de Développement (BAD), qui ont
accompagné la réalisation de ce projet, depuis sa conception jusqu’à la diffusion des résultats.
Je voudrais aussi et surtout adresser mes remerciements aux éleveurs qui ont répondu avec
objectivité aux questions des enquêteurs, et sans lesquels, l’opération n’aurait pas pu être
menée à son terme.
Aujourd’hui, l’Etat, la profession, les décideurs et les chercheurs à tous les niveaux dans le
domaine agropastoral, possèdent, avec les résultats définitifs du Recensement Général de
l’Elevage (RGE), un excellent outil de travail. Je souhaite, au nom du gouvernement, qu’il en
soit fait le meilleur usage.
8
INTRODUCTION
Décidé en 2005, le projet de recensement du cheptel avait, à l’époque, bénéficié de l’appui de

la FAO qui avait financé une phase préparatoire, dans le cadre du projet TCP/CHD/3004
« Assistance préparatoire au Recensement général de l’élevage et de l’agriculture (RGEA) ».
Malheureusement, le projet ne connut pas de suite. En 2010, un nouveau projet de
« Recensement Général de l’Elevage » vit le jour. Mais c’est seulement en 2012 qu’il connut
véritablement un début de réalisation, avec la mise en place du projet GCP/CHD/036/EC qui
bénéficia du concours financier de l’Union européenne et de la BAD et de l’assistance
technique de la FAO.
Les principales activités réalisées dans le cadre de la phase préparatoire du projet ont permis
d’actualiser la méthodologie et les documents techniques (supports de collecte et manuels
d’instructions pour tous les ordres de personnel), de lancer les opérations de communication et
de sensibilisation en direction des cibles, de mettre en œuvre les activités de renforcement des
capacités techniques du personnel national, de recruter et de former des agents de contrôle, de
collecte et de saisie, d’acquérir les équipements et le matériel de mise en œuvre des activités
(véhicules, ordinateurs, matériels d’enquête, groupes électrogènes, etc.) et de procéder à la mise
en place du dispositif de collecte et de traitement des données.
Ce deuxième volume des publications est consacré essentiellement à l’analyse des principaux
résultats définitifs du Recensement Général de l’Elevage. Il contient des indications
importantes :
 sur la structure population et des ménages pastoraux : taille, composition, répartition,

niveau d’instruction, activités, etc. ;
 sur les caractéristiques du cheptel national : effectif et composition du cheptel national,

localisation géographique des principales espèces animales, répartition suivant les différents
modes et systèmes d’élevage existants ;
 sur les activités et les pratiques liées à l’élevage ;
 et sur la place des femmes et des jeunes dans l’activité d’élevage.
Le volume 2 présente également une description succincte du dispositif opérationnel du RGE,

de l’organisation et du déroulement des différentes activités ainsi que de la méthodologie
générale de mise en œuvre.
9
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SECTEUR DE L’ELEVAGE
1.1. Présentation physique du Tchad
La République du Tchad est un vaste territoire de l’Afrique centrale, situé entre les 7° et 24° de
latitude Nord, 13° et 24° de longitude Est. Elle couvre une superficie de 1.284.000 km² pour
une population d’environ 11.175.915 habitants (RGPH2). La nouvelle division administrative
qui date de 2013, comprend 23 régions, dont la ville de N’Djaména qui jouit d’un statut
particulier, 65 Départements et 265 Sous-Préfectures
Le pays est limité au Nord par la Libye, à l'Est par le Soudan, à l'Ouest par le Niger, au Sud par
la République Centrafricaine, au Sud-ouest par le Cameroun et le Nigeria. Le climat continental
chaud et sec peut être divisé du nord au sud en 4 grandes zones écologiques distinctes :
- la zone saharienne désertique, caractérisée par une pluviosité de moins de 50 mm par an.
L’agriculture y est pratiquée dans les oasis et l’élevage se limite aux camelins, aux caprins
et aux asins ;
- la zone sahélienne pastorale d’une pluviosité variant de 200 à 400 mm par an avec une
agriculture d’irrigation traditionnelle de subsistance et un cheptel important (on considère
qu’elle abrite 75% du cheptel bovin national) 1; c’est une zone de transhumance Nord-sud ;
- la zone sahélienne agropastorale caractérisée par une pluviosité de 400 à 600 mm par an,
essentiellement domaine de cultures pluviales ;
- la zone soudanienne d’une pluviosité de 600 à 1400 mm, de culture vivrière et industrielle
et d’élevage (toutes espèces confondues).
Cette photographie montre un pays essentiellement rural et agropastoral, où la pratique de

l’élevage est une activité importante, tant du point de vue économique, que social.
1.2. Contexte du Recensement Général de l’Elevage
Les statistiques officielles indiquent que le PIB par habitant qui était de 790 $ US par an, avait
progressé de 3,5% entre 1999 et 2012. Aussi, la vocation agropastorale du pays fait de
l’élevage un des secteurs importants de l’économie nationale. En effet, selon les prévisions
macroéconomiques de 2012, l’élevage représente 7,8% du PIB total et 20,2% du PIB du secteur
primaire. Bien qu’insuffisamment développé, l’élevage occupe plus de 40% de la population
totale du pays, 80% de la population rurale et près des deux tiers de la population active.
Cette place de l’élevage dans l’économie nationale, fait que les décideurs politiques et tous les
autres utilisateurs de statistiques agropastorales, ont besoin d’informations pertinentes, fiables
et exploitables sur le secteur, pour mieux apprécier l’impact des politiques, des programmes et
des projets mis en œuvre sur les conditions de vie des populations.
Le premier recensement de l’élevage (enquête par sondage qui avait couvert une partie du pays)
a été réalisé en 1975/76. Depuis lors, aucune autre opération statistique d’envergure nationale
n’a été menée sur le cheptel. Des travaux de recensement sur base zonale ont été conduits dans
le cadre du Programme Écologie Pastorale (1991-1994) du Projet National Élevage, et dans le
cadre du Projet Almy Bahaïm (1999) ; les zones étudiées couvrent respectivement 7 et 4
régions administratives. Ainsi, les données qui sont utilisées aujourd’hui sont issues de
1
Réflexion prospective sur l’élevage au Tchad, rapport principal, Ministère de l’Elevage du Tchad, octobre 1998
10
projections des résultats de l’enquête de 1976. Or l'élevage tchadien a subi de profondes

mutations au cours des dernières décennies, dues essentiellement aux conditions climatiques
difficiles et au contexte géopolitique du pays, mais aussi du fait des politiques de soutien au
secteur et d’amélioration des conditions d’exercice de l’activité, mises en place par l’Etat
tchadien (campagnes de vaccinations, conditions de meilleur accès à l’eau et aux aliments de
bétail, etc.).
Aussi, il n’existait pas de véritables bases de sondage, capables de fournir des échantillons
représentatifs, pour conduire des séries d'enquêtes annuelles sur le secteur de l'élevage. En outre,
dans la société tchadienne, les femmes et les enfants jouent un rôle très important dans l’activité
d'élevage. Malheureusement, cette implication demeure peu connue du fait de l’absence ou
l'insuffisance de données désagrégées, que l’état actuel des statistiques disponibles sur le sous-
secteur ne permet pas de satisfaire. C’est ce qui explique la réalisation d’une série d’enquêtes
sur les conditions de vie des ménages.
Dès lors, il s’avérait nécessaire de mener une nouvelle investigation statistique d'envergure
nationale, capable de fournir une photographie précise des principales caractéristiques de
structure de l’élevage, en vue de permettre la production de données de base, pour toutes les
actions futures en matière de politique pastorale. La réalisation d’un recensement général du
cheptel s’imposait donc, pour pouvoir disposer d’une cartographie actualisée du monde
pastoral. Mais, un recensement à lui seul ne suffit pas. Il doit être accompagné d’une refonte
complète du système de collecte des données et de diffusion d’informations agropastorales sur
le pays.
1.3. Principales caractéristiques du secteur de l’élevage
L’élevage pratiqué au Tchad se décline selon trois modes très différents : un élevage sédentaire,
un élevage nomade et un élevage transhumant. Ces trois modes se retrouvent à travers les
systèmes pastoraux suivants2 :
En zone saharienne.
Deux systèmes pastoraux ont été reconnus en zone saharienne. Ce sont le système pastoral de
type piémont lié aux ressources en eau qui se concentrent au voisinage des reliefs, en général
aux abords immédiats des piémonts, et le système pastoral du Kanem Occidental où les
éleveurs ont des déplacements très courts, limités aux ouaddis qu’ils exploitent et où ils
cultivent des céréales pluviales et parfois entretiennent des jardins.
En zone sahélienne.
Il s’agit de systèmes pastoraux qui prennent de l'ampleur au fur et à mesure que l'on s'approche
de la frontière avec le Soudan. Les mouvements vont ainsi de quelques kilomètres parcourus
annuellement par les troupeaux des grands ouaddis du Sud Kanem, à plusieurs centaines de
kilomètres dans la partie orientale du Tchad. Six systèmes pastoraux cohabitent au Sahel et se
différencient suivant les particularités régionales des écoulements et la distribution annuelle des
ressources pastorales. Ce sont :
 Le système pastoral du secteur lacustre: au lac Tchad, les éleveurs exploitent avec des
troupeaux de taurins, les centaines de pâturages de décrue des îles, des archipels qui se
découvrent au fur et à mesure que le niveau du lac Tchad baisse.
2
Source : Schéma Directeur de l’Eau et de l’Assainissement 2003-2020, Document principal
11
 Le système pastoral du Kanem oriental, où les déplacements des éleveurs peuvent

s’assimiler à des oscillations annuelles faites par rapport à l’axe du Bahr El Ghazal. A la fin
des mois secs, ils partent vers le Sud, jusqu’au niveau de la route de Massakory à Ati, pour
attendre que le front de pluies les dépasse. Dès qu’ils estiment que les prairies sahariennes
ont suffisamment de mares, ils "remontent" jusqu’à elles, en passant par les eaux de surface
que concentre la vallée du Bahr-El-Ghazal.
 Le système pastoral du Batha occidental: les éleveurs passent au moins neuf mois de
l’année au lac Fitri, où leurs troupeaux pâturent les bourgoutières respectant les règles
coutumières passées avec les sédentaires.
 Le système pastoral du Batha oriental: les pasteurs passent, suivant les années, neuf à dix
mois hors de leur chef-lieu administratif, Oum-Hadjer, allant vers le Sud pour ne pas avoir
à puiser sur les puits très profonds de leur sous-préfecture, car ils possèdent des troupeaux
très importants. Suivant leurs positions de départ, ils gagnent les lacs et les grandes mares
du Salamat en contournant le massif du Guéra par l’Est ou par l’Ouest. Leur remontée est
rapide au début de l’hivernage, afin de ne pas se faire couper des stationnements
septentrionaux de saison des pluies par les oueds en crue.
 Le système pastoral du Tchad oriental a des amplitudes de nomadisation aussi grandes que
celles des éleveurs précédents. Quand les éleveurs commencent leur descente vers le sud,
ils abandonnent bien souvent des pâturages à peine exploités, parce que les puits de ces
régions foncés dans des terrains durs fortement faillés s’assèchent vite.
 Enfin le système pastoral remue et transhumance: dans tous les villages sédentaires il y a
des éleveurs qui possèdent souvent d’importants troupeaux de zébus et de petits ruminants.
En saison sèche, ils s’écartent plus ou moins des villages à la recherche de pâturages. En
hivernage, les propriétaires confient leur bétail aux éleveurs transhumants, le temps des
migrations estivales, pour se consacrer à leurs activités agraires.
En zone soudanienne.
Cette partie du pays est surtout vouée à la culture cotonnière dans toutes les régions situées à
l’ouest du fleuve Chari. On y rencontre toutefois, la superposition de quatre systèmes
pastoraux :
 Un système généralisé d’élevages villageois et d’élevages de culture attelée, (remues et

transhumance) qui, au fur et à mesure que l’on se rapproche des grands centres provinciaux,
cristallise de plus en plus de petits troupeaux spéculatifs. Ces situations agro-pastorales sont
limitées par les ressources en eau disponibles localement.
 Le système pastoral fluvial développé le long des grands cours d'eau et constitué par des
troupeaux de zébus importants, puisque les animaux ont la possibilité de s’abreuver toute
l’année au niveau des cours d’eau permanents. Très souvent lors des pluies, ils effectuent de
courtes transhumances destinées plutôt à éloigner les troupeaux des cultures, qu’à effectuer
une véritable transhumance d’hivernage.
 Un système pastoral Peul, spécifique au Chari-Baguirmi, qui en épousant les mobilités

régionales durant les mois secs, amorce avant les pluies une transhumance, d’autant plus
précoce que la saison sèche s’étire en longueur, vers les bourgoutières du Lac Tchad.
12
 Les systèmes pastoraux étrangers, originaires du Cameroun et de RCA, comprenant des

moutonniers et des éleveurs de bovins peuls, qui passent par les sous-préfectures
méridionales. Ils pénètrent au Tchad avec les premières pluies et vont jusqu’en zone
sahélienne, et même jusqu’aux marges de la zone saharienne pendant les années pluvieuses.
Cette transhumance «étrangère», évaluée en 1988, à un tiers des animaux du Tchad
occidental, n’utilise pas les infrastructures hydrauliques puisqu’elle fonde sa progression
sur les mares d’hivernage.
13
Les systèmes pastoraux présentés synthétisent, par grandes régions, les types majeurs des
mobilités pastorales. Ils n’épuisent pas la complexité des mouvements saisonniers au niveau
des sous-préfectures ou des cantons, mais donnent plutôt la physionomie régionale des
mobilités.
A titre indicatif, dans chacun des systèmes pastoraux sahéliens décrits, il serait possible de
créer un sous-groupe chamelier, présentant des mouvements particuliers en temps et en
direction même si, dans la majorité des cas, il garde un axe de déplacement proche de celui des
éleveurs de bovins. Il suffit d’admettre que les déplacements sont moins étendus vers le sud, et
plus précoces pour la remontée des troupeaux.
Par ailleurs, avant la première sécheresse de 1969-1974, il était exceptionnel que les éleveurs
dépassent dans leurs transhumances d’hivernage le sud du 13ème parallèle. Seuls ceux du Batha
oriental et des préfectures du Ouaddaï et du Biltine partaient plus au sud, du fait de
l’assèchement au mois de novembre, des ouvrages au niveau desquels ils abreuvaient leurs
animaux. Après l’épisode sec, la modification des flores décalait en latitude tous les trajets,
alors qu’auparavant la majorité des campements déplaçaient leurs troupeaux afin d’exploiter
trois écosystèmes –marges sahariennes, Sahel et régions sahélo-soudaniennes.
A partir de 1975, la plupart des campements en l’absence de pâturages, se contentaient du

Sahel et de la zone soudanienne, préférant rentabiliser leur transhumance méridionale en
nouant divers types de contrats avec les villageois qu’ils côtoyaient en fin de saison sèche.
A l’heure actuelle, le parallèle de Dourbali paraît être la limite Sud des déplacements
saisonniers "normaux". Une translation d’égale importance affecte les mouvements de la zone
saharienne, dont les effectifs de dromadaires passent à leur tour, plus de temps en zone
sahélienne.
14
15
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DU RECENSEMENT
Le Recensement Général de l'Elevage a porté sur les trois principaux types d'élevage pratiqués
au Tchad : l’élevage sédentaire, l’élevage transhumant et l’élevage nomade.
L’élevage sédentaire
C’est celui pratiqué au sein d’une exploitation agricole, et donc en conjugaison avec
l’agriculture pluviale et irriguée, ou bien au sein d’une exploitation d’élevage, uniquement
attachée aux productions animales. Ce type d’élevage est localisé en zone agricole et s’applique
à une grande diversité d’espèces d’animaux. Lors de la saison des pluies, pour éviter que les
animaux ne dévastent les cultures, une transhumance de faible amplitude est pratiquée dans des
zones de concentration, à l’écart des terres cultivées. Cependant ces zones peuvent se situer à
des dizaines de km des lieux d’habitation. En saison sèche par contre, les animaux reviennent
aux abords de ces localités où ils sont abreuvés. C’est le moment propice pour les compter.
L’élevage nomade
Il est pratiqué par des éleveurs pour lesquels il constitue l’activité principale et quasiment
unique. Les déplacements des animaux dépendent de la disponibilité en pâturage et en eau. Les
espèces concernées sont généralement les camelins et les ovins/caprins. La période
recommandée pour les recenser est la saison sèche chaude autour des points d’eau.
L’élevage transhumant
C’est un élevage pratiqué par des bergers qui déplacent des troupeaux de nombreux animaux de
plusieurs d’espèces, vers des zones de pâturage. Ces déplacements sont saisonniers et
s’effectuent dans des directions bien déterminées et généralement du Nord vers le Sud. Pour
éviter de dévaster les cultures, cette transhumance utilise des couloirs de passage lors des
descentes vers le Sud en fin d’hivernage pour s’arrêter dans des zones de concentration
terminales. Ces mouvements se déroulent au début de la saison sèche. C’est le bon moment
pour les dénombrer.
Les transhumances extraterritoriales, principalement vers la Centrafrique et le Nigeria, voire le

Cameroun et le Soudan, sont aussi pratiquées. Elles suivent aussi des couloirs et franchissent
les frontières en des passages obligés et exclusifs. Le retour de ces animaux se fait en début de
saison des pluies. C’est le moment favorable pour les recenser en territoire tchadien. Ce
recensement se fera après celui des transhumants de l’intérieur du pays.
A côté des trois types d’élevage traditionnel, il se développe un système d’élevage intensif dit
«moderne» ou «semi-moderne», localisé généralement dans des fermes en périphérie des
grandes agglomérations urbaines. Même s’il reste encore très embryonnaire, ce système
d’élevage qui a aussi fait l’objet d’une observation, mérite d’être davantage considéré.
Cependant, pour appréhender les techniques appropriées de collecte de données des différents
systèmes existants, il a été procédé à la revue documentaire des principales investigations
statistiques menées et des techniques de collecte utilisées dans le secteur de l’élevage depuis
l’indépendance du pays. On peut citer, entre autres :
16
- le recensement du cheptel du Tchad de 1975/76 ;

- effectifs du cheptel et systèmes de production animale de la Zone d’Organisation Pastorale,
Projet National d’Élevage, Programme Ecologie Pastorale, Mai 1994 ;
- l’estimation des effectifs du cheptel au Tchad Oriental, Projet Almy Bahaïm, ASETO,
Vétérinaires Sans Frontières ;
- le recensement aérien de la grande faune du parc national de Zakouma de 2002, et ;
- le comptage aérien total de la grande faune du Parc National de Zakouma de 2005.
Les leçons tirées de ces expériences ont conduit à opter pour la démarche suivante :
1) réalisation d’une enquête extensive par sondage (sur un gros échantillon), pour estimer le
cheptel des ménages sédentaires ;
2) dénombrement exhaustif des animaux des troupeaux transhumants et nomades, et ceux des
fermes modernes ou semi-modernes.
Cette approche a été déjà expérimentée avec des résultats probants dans d’autres pays qui
présentent des caractéristiques analogues à ceux du Tchad. Par ailleurs, au-delà du niveau de
technologie qui est requis et du coût attendu pour un territoire aussi grand que le Tchad, le
comptage aérien ne permet pas de rattacher le cheptel observé aux circonscriptions
administratives, ni ne permet d’estimer convenablement le petit bétail et le gros bétail jeune.
Les marges d’erreurs observées (intervalles de confiance trop grands) dans le cas du parc
national de Zakouma en sont une bonne illustration.
Il faut toutefois préciser, que les données statistiques collectées au cours du recensement
portent dans un premier temps, sur les effectifs du cheptel par espèce élevée. Celles concernant
les paramètres zootechniques et économiques du cheptel feront l’objet d’enquêtes spécifiques,
dans le cadre du système permanent de statistiques pastorales à mettre en place après le
recensement.
2.1. Champ du recensement
Le champ du recensement définit les limites dans lesquelles s’inscrit le recensement. Elles
concernent tout à la fois la géographie, les périodes de référence et de réalisation de l’opération,
mais également la nature des unités économiques à observer et le statut des hommes et des
femmes qui les dirigent.
Le champ géographique du RGE couvre la République du Tchad dans la totalité des 23

régions3 et des 65 départements (y compris la ville de N'Djaména). La technique statistique
appliquée au RGE se réfère donc à l’intégralité de ce champ géographique et permettra de
consolider l’édition des résultats aux niveaux national, régional et départemental.
Le champ en termes d’unités d’observation du RGE comprend l’ensemble des exploitations

pratiquant l’élevage quel que soit son mode, sédentaire, nomade ou transhumant. Ce champ
embrasse en conséquence l’ensemble des exploitations agro-pastorales du territoire national:
zones rurales, urbaines, oasiennes et insulaires comprises. La délimitation de ce champ assure
donc à la base de sondage retenue une couverture très large permettant de réaliser le RGE selon
plusieurs modules.
Le champ de référence temporel ou période de référence sera généralement et selon les

rubriques collectées, le jour de passage de l’enquêteur. La période de référence sera précisée
pour chacun des différents modules du RGE.
3
Au moment de la constitution de la base de sondage et du tirage de l’échantillon, le pays comptait 22 région et 62 départements.
17
2.2. Objectifs du recensement
2.2.1. Objectifs généraux
L’objectif principal du Recensement Général de l’Elevage (RGE) est d’actualiser les données
structurelles sur le monde pastoral, en liaison étroite avec les questions de pauvreté, de sécurité
alimentaire et de gestion durable des ressources naturelles. Aussi, le RGE devra permettre :
- d'établir les référentiels susceptibles de contribuer à mesurer la dynamique du monde

pastoral ;
- de fournir des informations de base aux parties prenantes des différentes stratégies
nationales de développement de l’élevage et de réduction de la pauvreté, et des initiatives
qui en découlent ;
- d'élaborer des instruments de suivi et d'évaluation des projets et programmes ;
- de procéder au calage statistique des enquêtes saisonnières et enquêtes ad hoc;
- de fournir les fondements aux révisions méthodologiques des futures enquêtes.
2.2.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs visés par le RGE s’appliquent dans leur ensemble, à la connaissance des différents
types d'élevage (nomade, transhumant et sédentaire), assez différenciés par leur nature, les
sujets auxquels ils se rapportent, les résultats et les perspectives de collecte de données qu’ils
offrent et la nature statistique des opérations qui permettent de les atteindre.
2.3. Méthodes d’observation
Le Recensement Général de l'Elevage a concerné les quatre types d'élevage pratiqués au

Tchad : l’élevage sédentaire des ménages, l’élevage transhumant, l’élevage nomade et
l’élevage pratiqué dans les fermes du secteur moderne. Pour ce qui concerne le recensement du
cheptel sédentaire des ménages, il a été réalisé à travers une enquête par sondage. Par contre,
pour les élevages des autres ordres (transhumant, nomade et celui des fermes), ils ont été
observés par dénombrement exhaustif des effectifs sur tous les lieux d’observation de ces
catégories d’animaux.
2.3.1. Univers et base de sondage
a) Domaines d’étude ou strates

Au moment des préparatifs techniques du RGE, le Tchad comptait 22 régions, 62 départements
et 240 Sous-préfectures. Pour une bonne stratification du champ du recensement, le département,
deuxième échelon dans l’organisation administrative du pays, a été défini comme le domaine
d’étude (ou strate), c’est-à-dire le plus fin niveau de représentativité des résultats significatifs,
où on a des estimations séparées et une précision suffisante.
b) Unités d’observation
Le recensement de l’élevage sédentaire a utilisé deux types d’unités d’observation :
- l’unité primaire est la Zone de Dénombrement (ZD), telle que définie lors du RGPH2 de
2009 ;
18
- l’unité secondaire est le ménage pastoral. Le ménage pastoral est un ménage dans lequel au
moins un membre possède un animal d’élevage (bétail, volaille).
Pour le cas spécifique de l’observation des variables relatives aux cheptels transhumant et
nomade :
- l’unité primaire : C’est la zone de concentration (qui abrite des points d’eau et des
pâturages) ou zone de regroupement des animaux transhumants et nomades pendant la
saison sèche et le point de passage transfrontalier des animaux. Les zones de concentration
et les points de passage des troupeaux ont été identifiés et recensés sur tout le territoire
national.
- l’unité secondaire est le troupeau identifié par son berger qui en est le responsable, même
s’il n’est pas toujours le propriétaire.
c) Base de sondage du sous-secteur de l’élevage sédentaire
A l’occasion de la réalisation du Deuxième Recensement Général de la Population et de

l’Habitat (RGPH2), l’Institut National de la Statistique et des Etudes Démographiques
(INSEED) avait subdivisé le territoire national en zones de dénombrement (ZD), pour
structurer la collecte et organiser les opérations sur le terrain. Une zone de dénombrement est
une partie du territoire, parfaitement délimitée, comportant un nombre d’habitants, proche du
millier de personnes. C‘est l’ensemble des 12150 ZD issues du RGPH2 qui constituent la base
de sondage pour le volet élevage sédentaire.
Il faut cependant adjoindre à ce type d’élevage les fermes moderne et semi-moderne autour des
villes. Aussi, lors du pré-recensement des zones de concentration et les points de passage
frontaliers des troupeaux, il a été procédé à l’identification et au dénombrement de toutes les
fermes sur l’ensemble du territoire national. Enfin, le cheptel des parcs d’animaux en milieu
urbain et des marchés urbains et ruraux sont aussi recensés dans ces lieux.
d) Base de sondage du sous-secteur de l’élevage transhumant et nomade
Pour les enquêtes destinées à observer les cheptels nomade et transhumant, il est apparu
nécessaire de constituer, à l’échelon du pays, une base des points d’eau. Cette base devra être
régulièrement actualisée de façon à fournir un outil toujours utilisable pour réaliser des
enquêtes spécifiques sur ces types d’élevage. Un pré-recensement de l’ensemble des zones de
concentration, des points d’eau pastoraux et des points de passage pour les transhumants
« étrangers », a été entrepris. Il a permis de constituer une base de sondage exhaustive de tous
ces lieux et de déterminer avec précision les périodes d’occupation (ou de passage) des
animaux et les périodes optimales d’enquête. Ainsi, l’observation du cheptel transhumant ou
nomade, a été faite à partir de la liste exhaustive des zones de concentration des troupeaux
(points d’eau pastoraux, pâturages) et des points de passage des pistes de transhumance
transfrontalière. Au moment des préparatifs techniques, aucun répertoire complet et fiable dans
ce domaine n’était disponible. Par conséquent, il a été établi un répertoire à cette fin lors de
l’opération de pré-recensement.
2.3.2. Répartition des échantillons
a) Échantillon des ménages pastoraux sédentaires
Le plan de sondage a permis de sélectionner un échantillon de 1216 ZD dans les milieux rural
et urbain et un échantillon global de 18240 ménages pour observer l’élevage sédentaire.
19
b) Troupeaux transhumants et nomades
Les troupeaux transhumants et nomades ont fait l'objet d'un recensement à l'intérieur des zones
de concentration et aux points de passage transfrontaliers. Ainsi, 3062 zones de regroupement
des troupeaux en saison sèche (abritant 28936 points d’eau non aménagés et 782 points d’eau
aménagés) et 40 points de passage des troupeaux sur les frontières du Cameroun, de
Centrafrique, du Nigéria et du Soudan, ont été identifiés.
2.3.3. Modes de tirage
a) Ménages pastoraux
En l’absence d’une liste exhaustive des ménages pastoraux permettant une sélection directe de
l’échantillon, il a fallu d'abord tirer au premier degré un certain nombre d’unités primaires sur
la liste des ZD issue du RGPH2, avant de procéder au niveau des unités sélectionnées, au
dénombrement de l’ensemble des ménages (pastoraux ou non). Par la suite, on a identifié les
ménages pastoraux au niveau de chaque ZD tirée, en vue d’établir la base de sondage au second
degré qui va servir au tirage des ménages pastoraux. Le module 1 du RGE est consacré à cette
opération de pré-recensement des ménages dans les ZD tirées au premier degré. Il en résulte
pour chaque ZD observée, une liste nominative des chefs de ménages pastoraux, qui constitue
la base de sondage du 2e degré pour le tirage des ménages pastoraux de la ZD.
Les tirages des échantillons sont organisés de façon indépendante dans chaque domaine d’étude
(département).
Les unités primaires (ZD) sont tirées avec des probabilités inégales et avec remise. La
probabilité de sortie d’une ZD est donc proportionnelle à sa taille exprimée en nombre de
ménages. Au deuxième degré, les ménages pastoraux sont tirés avec des probabilités égales et
sans remise. Un nombre constant d’unités secondaires est prélevé dans chacune des 1216 ZD
de l’échantillon du premier degré. Ce nombre est choisi égal à 15, ce qui a conduit à un
échantillon global de 18240 ménages pour l’élevage sédentaire.
b) Troupeaux transhumants et nomades et animaux des fermes
Comme énoncé précédemment, ces troupeaux ont fait l’objet d’un dénombrement exhaustif au
niveau de tous les sites de regroupement ou points de passage frontaliers identifiés. De la même
manière, les fermes sont répertoriées et dénombrés de façon exhaustive.
20
CHAPITRE III : PRINCIPAUX RESULTATS DU RECENSEMENT DE L’ELEVAGE
Selon les résultats du Recensement Général de l’Elevage (RGE), le cheptel tchadien est
caractérisé par :
- des effectifs numériquement très importants : environ 94 millions de têtes de bétail et près
36 millions de têtes de volaille, pour les deux catégories d’animaux les plus
représentatives ;
- une composition très diversifiée des élevages : sept (7) différentes espèces de bétail élevées
(bovins, ovins, caprins, camelins, porcins, équins et asins) et cinq (5) types de volaille
(poulets, pintades, oies, pigeons et canards), sans compter les autres animaux, comme les
lapins ;
- une répartition très inégale des effectifs : entre les différentes zones géographiques du
pays, et aussi, entre les systèmes ou modes d’élevage existants.
Ces élevages sont généralement observés sur toute l’étendue du territoire national, dans des
fermes modernes et semi-modernes, à la périphérie des grandes agglomérations urbaines, dans
des troupeaux au niveau des zones de concentration en saison sèche et des points de passage
frontaliers en direction des pays limitrophes (principalement le Cameroun, la Centrafrique, le
Nigéria et le Soudan), et auprès des ménages pastoraux, pour le cheptel sédentaire.
Le recensement de l’élevage a également permis d’identifier et de dénombrer plusieurs dizaines

de milliers de points d’eau pastoraux non aménagés (puits traditionnels, mares, piézomètres,
etc.) et aménagés (forages, puits modernes, AEP, PMH, mares ou berges aménagées, barrages,
etc.). Ces sites, aménagements et infrastructures qui sont localisés au niveau de 378 cantons,
principalement dans les régions de l’Ouest, de l’Est et du Sud, sont géo-référencés et
répertoriés dans la base de données du RGE.
Les principaux résultats du RGE sont exposés ci-dessous.
3.1. Structure et taille des ménages pastoraux
3.1.1. Effectif et taille des ménages pastoraux
D’après les résultats du RGE, le Tchad compte 1.406.704 ménages pastoraux, dont 18% sont
dirigés par des personnes de sexe féminin. L’examen de la répartition de ces ménages entre les
différentes régions fait ressortir une grande disparité, notamment entre les zones Est et
méridionales du pays comme le Ouaddaï (9,3%), le Mayo-Kebbi Est (8,2%), le Logone
Oriental (7,0%) et la Tandjilé (6,5%) qui concentrent les plus importants effectifs, et les régions
Nord de Borkou (1,4%), de Ennedi Ouest (0,9%), de Ennedi Est (0,6%), de Tibesti (0,3%) et la
ville de N’Djaména (0,9%) où l’on observe les plus faibles concentration de ménages
pastoraux.
21
Tableau-1 : Effectif et taille moyenne des ménages pastoraux selon la région et le sexe du chef de ménage
Effectif des ménages Taille moyenne des ménages
REGION Sexe Sexe
Total Total
Masculin Féminin Masculin Féminin
BATHA 50 837 16 731 67 568 5,9 4,8 5,6
BORKOU 13 719 6 494 20 213 5,0 4,3 4,8
CHARI-BAGUIRMI 66 401 7 695 74 096 5,5 3,9 5,3
GUERA 69 956 13 051 83 008 6,5 3,9 6,1
HADJER-LAMIS 56 794 6 932 63 727 5,6 4,3 5,5
KANEM 52 582 11 558 64 140 5,2 3,9 4,9
LAC 66 058 12 648 78 705 5,2 3,9 5,0
LOGONE OCCIDENTAL 72 258 8 234 80 492 5,0 3,5 4,8
LOGONE ORIENTAL 87 946 10 976 98 922 6,1 5,0 6,0
MANDOUL 49 699 7 038 56 737 5,3 4,1 5,2
MAYO-KEBBI EST 101 902 13 771 115 673 7,3 3,9 6,9
MAYO-KEBBI OUEST 71 465 7 717 79 183 6,4 3,9 6,2
MOYEN-CHARI 45 738 5 527 51 265 5,6 4,8 5,5
OUADDAI 88 923 42 316 131 239 5,2 3,7 4,7
SALAMAT 49 844 12 040 61 883 5,5 3,9 5,2
TANDJILÉ 80 401 11 263 91 664 5,5 4,2 5,3
WADI FIRA 31 385 21 133 52 518 4,8 3,7 4,4
VILLE DE N'DJAMENA 10 613 1 645 12 258 5,0 4,6 5,0
BARH-EL-GAZEL 22 029 6 214 28 243 5,8 4,5 5,5
ENNEDI EST 4 811 4 294 9 105 2,8 2,6 2,7
ENNEDI OUEST 10 156 1 999 12 154 4,4 2,9 4,2
SILA 47 084 22 784 69 868 5,3 4,1 4,9
TIBESTI 2 987 1 055 4 043 3,5 2,9 3,3
ENSEMBLE TCHAD 1 153 589 253 115 1 406 704 5,7 4,0 5,4
Source : Tchad, Recensement Général de l'Elevage - RGE 2012/2015
Avec une population pastorale totale estimée à 7.588.789 individus, la taille moyenne des
ménages pastoraux tchadiens s’établit à 5,4 personnes par ménage. Ce chiffre est équivalent à
la taille moyenne de l’ensemble des ménages, issue du RGPH2 de 2009 (soit 5,3 personnes par
ménage). Toutefois, on note d’importantes différences de taille de ménage, d’une région à
l’autre (de 2,7 personnes, à près de 7 personnes par ménage). Ainsi, si dans les régions du
Nord, la taille des ménages est davantage inférieure à la moyenne nationale (entre 2,7 à 4,8
personnes par ménage), dans d’autres régions4, on relève une taille de ménages pastoraux bien
au dessus de la moyenne globale (entre 6 et 6,9 personnes par ménage).
L’examen de la taille des ménages selon le sexe du chef de ménage, montre que les ménages
pastoraux dirigés par des hommes (5,7 personnes/ménage) présentent une taille moyenne plus
élevée que celle des ménages dirigés par des femmes (4 personnes/par ménage). Ce constat est
le même dans toutes les régions, avec toutefois des disparités, allant de 7,3 personnes et 3,9
personnes en moyenne dans la région de Mayo Kebbi Est, pour respectivement les ménages
dirigés par des hommes et ceux dirigés par des femmes, à 2,8 personnes et 2,6 personnes par
ménage dans la région de Ennedi Est.
4
Mayo-Kebbi Est (6,9) ; Mayo-Kebbi Ouest (6,2) ; Guéra (6,1) ; Logone Oriental (6,0).
22
Graphique 1 : Proportion (%) de ménages pastoraux selon la région et le sexe du chef de ménage
Masculin Féminin Total
18,0
16,7
16,0
14,0
12,0
10,0 8,3 9,0
8,0 6,6
5,4
6,0 4,6 4,3
4,0 2,6
5,2 5,0 4,8
4,4 2,5
1,7
2,0 3,0 2,7 3,3 2,8 3,0
2,2 0,6 0,4
- 0,8
KANEM
BATHA
VILLE DE N'DJAMENA
MANDOUL
CHARI-BAGUIRMI
MOYEN-CHARI
OUADDAI
TANDJILÉ
TIBESTI
MAYO-KEBBI EST
MAYO-KEBBI OUEST
SALAMAT
ENNEDI EST
ENNEDI OUEST
BORKOU
HADJER-LAMIS
GUERA
WADI FIRA
SILA
LOGONE OCCIDENTAL
LOGONE ORIENTAL
BARH-EL-GAZEL
LAC
3.1.2. Pratiques et difficultés liées à l’activité d’élevage dans les ménages pastoraux
Les pratiques liées à l’activité d’élevage prennent en compte le niveau de difficultés que
rencontrent les ménages pastoraux dans l’exercice de l’activité de l’élevage. Il s’agit
notamment de l’accès des animaux à l’eau en saison sèche, de l’accès aux soins vétérinaires et
des principales contraintes rencontrées dans l’exercice de l’activité d’élevage.
Tableau-2. Répartition (en effectifs et en %) des ménages par milieu de résidence selon l’accès des
animaux à l’eau en saison sèche et aux soins vétérinaires
Urbain Rural Total

Masculin féminin Masculin féminin Masculin Féminin
Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs % Effectifs %
Accès des animaux à l'eau en saison sèche
Facile 80 114 46,8 26 872 51,8 245 796 25,0 49 208 24,5 325 910 28,3 76 080 30,1
Difficile 66 842 39,1 19 472 37,5 510 941 52,0 101 781 50,6 577 783 50,1 121 253 47,9
Très difficile 24 067 14,1 5 556 10,7 225 829 23,0 50 227 25,0 249 896 21,7 55 783 22,0
Total 171 022 100,0 51 900 100,0 982 566 100,0 201 215 100,0 1 153 589 100,0 253 115 100,0
Accès du ménage aux soins vétérinaires
Facile 77 066 45,1 24 574 47,3 171 113 17,4 26 491 13,2 248 179 21,5 51 065 20,2
Difficile 74 008 43,3 21 607 41,6 592 890 60,3 121 752 60,5 666 898 57,8 143 358 56,6
Très difficile 19 948 11,7 5 719 11,0 218 564 22,2 52 972 26,3 238 512 20,7 58 691 23,2
Total 171 022 100,0 51 900 100,0 982 566 100,0 201 215 100,0 1 153 589 100,0 253 115 100,0
L’analyse du tableau-2 ci-dessus révèle que la plupart des ménages pastoraux éprouvent des
difficultés pour abreuver leur bétail en saison sèche. En effet, près de 72 % des ménages dirigés
par des hommes éprouvent des difficultés pour abreuver leur bétail, contre 69,9% des ménages
pastoraux dirigés par les femmes. Cette situation est plus préoccupante en milieu rural où, plus
de 75% des ménages pastoraux dirigés par des hommes et 75,6% de ceux dirigés par des
femmes, abreuvent difficilement leur bétail en saison sèche. Par contre en milieu urbain, seuls
53,2% des ménages pastoraux dirigés par les hommes et 48,2% des ménages pastoraux dirigés
par des femmes déclarent rencontrer des obstacles pour accéder à l’eau pour l’abreuvement des
animaux.
23
Pour ce qui concerne l’accès des ménages aux soins vétérinaires, 78,5% des ménages pastoraux
gérés par des hommes et 79,8% des ménages dirigés par des femmes, affirment avoir des
difficultés pour accéder aux soins vétérinaires. La plupart de ces ménages pastoraux se trouvent
dans le milieu rural, où 82,5% des ménages dirigés par les hommes et 86,8% des ménages
dirigés par les femmes déclarent rencontrer ce type de difficultés, contre 55% des ménages
dirigés par des hommes et 52,6% de ceux dirigés par les femmes en milieu urbain.
Pour les raisons évoquées (tableau-3 ci-dessous) pour expliquer les difficultés d’accès aux soins
vétérinaires, plus de 9 ménages pastoraux sur 10 avancent des difficultés financières. Ils sont 8
sur 10 qui mettent en cause l’éloignement des officines de pharmacie et dépôts vétérinaires, et 7
ménages sur 10 qui pointent l’absence de personnel vétérinaire et/ou qui soulignent le manque
de médicaments.
Tableau-3. Répartition des ménages selon le milieu de résidence et les contraintes liées à l’activité d’élevage
Urbain Rural Total
Masculin féminin Masculin féminin Masculin féminin
Les raisons de la difficulté d'accès aux soins vétérinaires
1. Manque de moyens financiers 86 631 92,2 26 061 95,4 732 285 90,2 164 296 94,0 818 917 90,4 190 357 94,2
2. Absence de personnel vétérinaire 58 099 61,8 15 658 57,3 669 870 82,6 136 939 78,4 727 969 80,4 152 597 75,5
3. Eloignement pharmacie/ dépôt vétérinaire 62 763 66,8 18 415 67,4 729 689 89,9 156 496 89,6 792 452 87,5 174 911 86,6
4. Manque /rupture de médicaments 58 404 62,2 18 198 66,6 618 977 76,3 136 607 78,2 677 381 74,8 154 805 76,6
5. Autre 1 945 2,1 485 1,8 20 473 2,5 5 244 3,0 22 417 2,5 5 729 2,8
Les principales contraintes rencontrées dans l'activité d'élevage
1. Problèmes d'eau 94 337 55,2 25 886 49,9 742 047 75,5 153 398 76,2 836 383 72,5 179 283 70,8
2. Problèmes de santé animale 107 487 62,8 30 242 58,3 844 122 85,9 173 624 86,3 951 610 82,5 203 866 80,5
3. Problèmes d'alimentation des animaux 111 260 65,1 35 201 67,8 751 202 76,5 160 696 79,9 862 462 74,8 195 898 77,4
4. Manque de financements 132 779 77,6 42 089 81,1 855 423 87,1 178 114 88,5 988 202 85,7 220 203 87,0
5. Vols de bétail 87 176 51,0 27 002 52,0 667 215 67,9 135 880 67,5 754 391 65,4 162 882 64,4
6. Autre 13 857 8,1 4 268 8,2 93 037 9,5 18 595 9,2 106 894 9,3 22 864 9,0
Enfin, les ménages pastoraux tchadiens éprouvent des contraintes qui entravent le bon
déroulement de leurs activités liées à l’élevage. Les principales contraintes citées sont les
problèmes d’eau, les problèmes de santé animale ou d’alimentation des animaux, le vol de
bétail, mais surtout le manque de moyens financiers.
24
Graphique-2 : Raisons des difficultés d’accès aux soins vétérinaires selon le sexe du chef de ménage
Hommes Femmes
100 94,2
90,4 87,5 86,6
80,4 76,6
80 75,5 74,8
60
40
20
2,8
2,5
0
1. Manque de moyens 2. Absence de personnel 3. Eloignement pharmacie/ 4. Manque /rupture de 5. Autre
financiers vétérinaire dépôt vétérinaire médicaments
Graphique-3 : Contraintes rencontrées dans l’exercice de l’activité d’élevage selon le sexe du chef de ménage
Hommes Femmes
100 82,5 85,7 87

80,5
72,5 70,8 74,8 77,4
80 65,4 64,4
60
40
9,3 9
20
0
1. Problèmes 2. Problèmes de 3. Problèmes 4. Manque de 5. Vols de bétail 6. Autre
d'eau santé animale d'alimentation financements
des animaux
Dans l’ensemble :
- plus de 72% des ménages pastoraux dirigés par des hommes et 70,8% des ménages dirigés
par des femmes, rencontrent des problèmes liées à l’accès à l’eau ;
- environ 75% des ménages d’hommes et 77,4% des ménages de femmes, évoquent des
contraintes d’accès à l’alimentation des animaux ;
- près de 83% (pour les hommes) et 80,5% (pour les femmes), font face à des difficultés pour
assurer la bonne santé de leurs animaux ;
- près de 65% (pour les hommes) et 64% (pour les femmes), évoquent le vol de bétail ;
- un peu plus de 85% des ménages dirigés par des hommes et 87% de ceux dirigés par des
femmes, manquent de moyens financiers pour exercer leurs activités liées à l’élevage.
Les deux graphiques ci-dessus montrent que la proportion des ménages dirigés par des femmes
est plus importante pour toutes les questions liées aux difficultés financières et d’alimentation,
et, dans une moindre mesure, aux problèmes d’accès à l’eau ou aux soins des animaux.
3.2. Population des ménages pastoraux
D’après les résultats du RGE 2012/2015, le Tchad compte 1.406.704 ménages pastoraux (qui
s’adonnent à l’activité d’élevage), abritant une population globale qui s’élève à 7.588.789
habitants.
25
3.2.1. Répartition géographique de la population pastorale
La population pastorale tchadienne recensée est concentrée dans les régions du Mayo Kebbi Est
(10,6%), du Ouaddaï (8,2%), du Logone Oriental (7,8%) et du Guéra (6,6%). Dans ces 4
régions, le nombre de personnes vivant dans les ménages pastoraux est supérieur à 500 000
habitants. Par contre, la région de Borkou (1,3%), la ville de N’Djaména (0,8%), Ennedi Ouest
(0,7%), Ennedi Est (0,3%) et le Tibesti (0,2%) présentent une population pastorale
numériquement faible (inférieure à 100 000 habitants).
Cette population est caractérisée par une prédominance des personnes de sexe masculin,
estimées à 3.983.784 individus, soit 52,5% de l’effectif total. On note également, que les
personnes de sexe masculin sont majoritaires dans toutes les régions du pays, à l’exception de
celles du Wadi Fira (49,4%) et du Sila (47,8%). Cette structure diffère de celle de la population
totale observée lors du RGPH2 de 2009, où les femmes représentaient 50,7% de l’effectif total
et, étaient également majoritaires dans la quasi-totalité des régions.
Tableau-4 : Répartition des chefs de ménage pastoraux et de la population pastorale selon la région et le sexe
Chefs de ménage pastoraux Population pastorale
Région Masculin Féminin Total Masculin Féminin Total
Effectif % Effectif % Effectif Effectif % Effectif % Effectif
Batha 50 837 75,2 16 731 24,8 67 568 196 876 52,0 181 488 48,0 378 364
Borkou 13 719 67,9 6 494 32,1 20 213 55 938 57,6 41 215 42,4 97 152
Chari-Baguirmi 66 401 89,6 7 695 10,4 74 096 207 100 52,4 188 340 47,6 395 440
Guera 69 956 84,3 13 051 15,7 83 008 259 618 51,5 244 752 48,5 504 370
Hadjer-Lamis 56 794 89,1 6 932 10,9 63 727 194 124 55,8 154 049 44,2 348 173
Kanem 52 582 82,0 11 558 18,0 64 140 178 224 56,2 138 903 43,8 317 127
Lac 66 058 83,9 12 648 16,1 78 705 219 573 56,1 171 927 43,9 391 501
Logone Occidental 72 258 89,8 8 234 10,2 80 492 197 734 50,7 192 446 49,3 390 180
Logone Oriental 87 946 88,9 10 976 11,1 98 922 304 785 51,5 286 874 48,5 591 659
Mandoul 49 699 87,6 7 038 12,4 56 737 160 083 54,7 132 725 45,3 292 808
Mayo-Kebbi EST 101 902 88,1 13 771 11,9 115 673 404 086 50,5 396 735 49,5 800 821
Mayo-Kebbi OUEST 71 465 90,3 7 717 9,7 79 183 259 291 52,9 230 565 47,1 489 857
Moyen-Chari 45 738 89,2 5 527 10,8 51 265 151 042 53,3 132 091 46,7 283 134
Ouaddai 88 923 67,8 42 316 32,2 131 239 317 672 51,3 301 355 48,7 619 027
Salamat 49 844 80,5 12 040 19,5 61 883 171 311 53,4 149 315 46,6 320 626
Tandjilé 80 401 87,7 11 263 12,3 91 664 258 733 52,8 231 108 47,2 489 841
Wadi Fira 31 385 59,8 21 133 40,2 52 518 113 705 49,4 116 324 50,6 230 029
N'Djaména 10 613 86,6 1 645 13,4 12 258 34 836 57,0 26 248 43,0 61 084
Barh-El-Gazel 22 029 78,0 6 214 22,0 28 243 87 972 56,4 67 920 43,6 155 892
Ennedi Est 10 156 83,6 1 999 16,4 12 154 12 389 50,3 12 264 49,7 24 653
Ennedi Ouest 4 811 52,8 4 294 47,2 9 105 27 214 53,8 23 401 46,2 50 615
Sila 47 084 67,4 22 784 32,6 69 868 163 995 47,8 179 036 52,2 343 030
Tibesti 2 987 73,9 1 055 26,1 4 043 7 482 55,8 5 923 44,2 13 405
Ensemble 1 153 589 82,0 253 115 18,0 1 406 704 3 983 784 52,5 3 605 005 47,5 7 588 789
La différence de structure ainsi constatée, pourrait s’expliquer par le fait qu’en ces milieux
traditionnels, les chefs des ménages hommes ont plutôt tendance à omettre de déclarer les
personnes de sexe féminin, surtout lorsqu’il s’agit d’évoquer le patrimoine du ménage. Une
autre hypothèse est la réticence des femmes à se prêter aux questions des agents recenseurs
(surtout hommes), en l’absence de leurs conjoints. Ces hypothèses présument des biais
potentiels pouvant affecter l’enquête en milieu pastoral.
26
3.2.2. Structure par sexe et par âge
La population des ménages pastoraux est à majorité jeune. Elle est caractérisée par une pyramide des
âges présentant une base très large. Il y a pratiquement autant de jeunes de moins de 15 ans (48,7%) que
de personnes de la classe d’âge 15-64 ans (49,2%). Les personnes âgées de moins de 20 ans représentent
environ 60% de la population vivant dans les ménages pastoraux, celles âgées de moins de 35 ans,
environ 80% et les personnes âgées de 60 ans et plus, 3,2%. Ainsi, la pyramide des âges de la
population se rétrécie au fur et à mesure que l’âge augmente.
La structure par groupe d’âges de cette population (cf. tableau-5) montre une prédominance des femmes
dans les classes d’âges situées entre 15 et 39 ans, matérialisée par un rapport de masculinité (nombre
d’hommes pour 100 femmes) inférieur à 100 (71,6 dans le groupe quinquennal 25-29 ans et 97,7 dans
celui des 15-19 ans). Par contre, en dehors de cette tranche d’âge, le rapport de masculinité est assez
élevé, l’effectif des hommes atteignant presque le double de celui des femmes dans les âges avancés,
notamment au-delà de 60 ans.
D’une manière générale, la population d’âge élevé est faiblement représentée en milieu pastoral.
Tableau-5 : Répartition de la population des ménages pastoraux selon l’âge et le sexe

Sexe
Tranche Total Rapport de
Masculin Féminin
d'âges masculinité
Effectif % Effectif % Effectif %
< 5 ans 745 343 18,7 622 282 17,3 1 367 625 18,0 119,8
5 - 9 ans 767 632 19,3 597 105 16,6 1 364 737 18,0 128,6
10 - 14 ans 545 651 13,7 421 028 11,7 966 679 12,7 129,6
15 - 19 ans 418 561 10,5 428 617 11,9 847 178 11,2 97,7
20 - 24 ans 244 973 6,1 341 934 9,5 586 907 7,7 71,6
25 - 29 ans 262 011 6,6 348 671 9,7 610 682 8,0 75,1
30 - 34 ans 185 971 4,7 224 704 6,2 410 675 5,4 82,8
35 - 39 ans 207 793 5,2 215 409 6,0 423 202 5,6 96,5
40 - 44 ans 146 321 3,7 112 853 3,1 259 174 3,4 129,7
45 - 49 ans 134 920 3,4 105 184 2,9 240 104 3,2 128,3
50 - 54 ans 81 579 2,0 50 318 1,4 131 896 1,7 162,1
55 - 59 ans 85 355 2,1 54 422 1,5 139 777 1,8 156,8
60 - 64 ans 52 547 1,3 28 873 0,8 81 420 1,1 182,0
65 ans et + 105 127 2,6 53 605 1,5 158 732 2,1 196,1
Ensemble Tchad 3 983 784 100,0 3 605 005 100,0 7 588 789 100,0 110,5
Graphique-4 : Pyramide des âges de la population des ménages pastoraux
60 - 64 ans
50 - 54 ans
40 - 44 ans
Femme
30 - 34 ans
Homme
20 - 24 ans
10 - 14 ans
< 5 ans
-800000 -400000 0 400000 800000
27
3.2.3. Niveau d’instruction et d’alphabétisation de la population pastorale
Une proportion importante de la population des ménages pastoraux âgée de 5 ans et plus n’a
pas été à l’école. Ce constat est plus particulièrement noté chez les personnes de sexe féminin
(68,9%, contre 52,1% pour les personnes de sexe masculin). Par ailleurs, plus d’un quart des
hommes (27,6%) et moins d’un quart des femmes (21,4%) ont fréquenté uniquement le cycle
primaire. Par contre, la proportion des hommes ayant atteint au moins le niveau secondaire est
de 20,4% (17,6% niveau secondaire et 2,8% niveau supérieur), contre seulement 9,7% pour les
femmes.
L’observation des mêmes résultats selon le milieu de résidence, met en évidence des écarts plus
importants dans le niveau d’instruction atteint. En milieu urbain, 34,8% des hommes et 53,4%
des femmes n’ont pas fréquenté l’école. Ils sont respectivement 55,5% et 72% en milieu rural.
Par ailleurs, on note qu’environ 36% des hommes et 20% des femmes qui ont fréquenté l’école
en milieu urbain, ont au moins atteint le niveau secondaire, contre respectivement 17,2% des
hommes et 7,6% des femmes en milieu rural. Aussi, on note que dans l’ensemble, le niveau
d’instruction de la population pastorale reste relativement très bas.
Tableau-6 : Répartition de la population des ménages pastoraux (de 5 ans et plus) par milieu de résidence et selon le niveau
d’instruction et l’aptitude à lire et écrire
Urbain Rural Total
Masculin Féminin Masculin féminin Masculin féminin

Niveau d'instruction
Pas été à l’école 197 130 34,8 269 476 53,4 1 569 232 55,5 1 872 813 72,0 1 766 361 52,1 2 142 288 68,9
Primaire 165 466 29,2 132 528 26,3 771 079 27,3 532 661 20,5 936 545 27,6 665 189 21,4
Secondaire 160 359 28,3 88 282 17,5 435 647 15,4 188 055 7,2 596 006 17,6 276 337 8,9
Supérieur 44 179 7,8 14 442 2,9 49 784 1,8 9 202 0,4 93 963 2,8 23 643 0,8
Aptitude à lire et à écrire
Aucune 194 868 34,4 273 021 54,1 1 619 691 57,3 1 953 947 75,1 1 814 559 53,5 2 226 968 71,7
Français 267 057 47,1 163 720 32,4 835 809 29,6 454 537 17,5 1 102 866 32,5 618 258 19,9
Arabe 66 360 11,7 45 778 9,1 275 847 9,8 111 855 4,3 342 207 10,1 157 633 5,1
Français + Arabe 32 245 5,7 14 113 2,8 39 634 1,4 12 771 0,5 71 879 2,1 26 884 0,9
Autre 6 604 1,2 8 095 1,6 54 760 1,9 69 620 2,7 61 364 1,8 77 715 2,5
Ensemble Tchad 567 134 100,0 504 727 100,0 2 825 741 100,0 2 602 730 100,0 3 392 875 100,0 3 107 457 100,0
Le tableau ci-dessus montre qu’environ 53,5% des hommes et 71,7% des femmes de la
population des ménages pastoraux âgée de 5 ans et plus, ne savent ni lire, ni écrire en français
et en arabe. Par contre, la proportion de ceux qui parlent la langue française est nettement plus
élevée chez les hommes que chez les femmes (32,5% contre 19,9%). Le même constat est fait
pour la langue arabe (10,1% contre 5,1%). Cette opposition persiste encore entre le milieu
urbain et le milieu rural. En effet, 34,4% des hommes et 54,1% des femmes ne savent pas lire et
écrire en français et en arabe, en zone urbaine, contre respectivement 57,3% et 75,1% en milieu
rural.
3.2.4. Activités de la population des ménages pastoraux
Les principales activités exercées par la population des ménages pastoraux sont essentiellement
l’agriculture et l’élevage. Chez les personnes de sexe masculin, l’agriculture (hors maraichage)
représente 70,8% des activités exercées, contre 11,3% pour l’élevage. De même, Chez les
femmes, l’agriculture représente 71,8% et l’élevage 10,4%.
28
Tableau-7. Répartition (effectifs et %) des chefs de ménages pastoraux selon le milieu de résidence
et l’activité principale
Urbain Rural Total
Activité principale
Masculin féminin Masculin féminin Masculin féminin
du chef de ménage
Agriculture 289 455 45,1 260 342 45,6 2 530 787 75,7 2 328 903 76,7 2 820 241 70,8 2 589 246 71,8
Maraîchage 12 148 1,9 11 962 2,1 80 578 2,4 65 464 2,2 92 726 2,3 77 425 2,1
Elevage 67 174 10,5 57 724 10,1 384 550 11,5 317 719 10,5 451 724 11,3 375 443 10,4
Pêche 5 917 0,9 6 261 1,1 20 800 0,6 18 324 0,6 26 717 0,7 24 584 0,7
Chasse 80 0,0 80 0,0 394 0,0 342 0,0 474 0,0 423 0,0
Foresterie 1 518 0,2 1 538 0,3 951 0,0 1 222 0,0 2 469 0,1 2 760 0,1
Apiculture 19 0,0 19 0,0 1 830 0,1 1 755 0,1 1 849 0,0 1 773 0,0
Floriculture 1 819 0,3 713 0,1 2 020 0,1 984 0,0 3 839 0,1 1 697 0,0
Commerce 107 367 16,7 98 433 17,3 121 684 3,6 112 091 3,7 229 051 5,7 210 524 5,8
Artisanat 10 734 1,7 9 324 1,6 25 782 0,8 22 607 0,7 36 516 0,9 31 931 0,9
Fonctionnaire 70 400 11,0 57 058 10,0 32 659 1,0 29 903 1,0 103 059 2,6 86 962 2,4
Elève / Etudiant 10 773 1,7 8 367 1,5 21 828 0,7 19 829 0,7 32 601 0,8 28 197 0,8
Aucune activité 27 623 4,3 26 186 4,6 73 072 2,2 70 581 2,3 100 695 2,5 96 767 2,7
Autre activité 37 351 5,8 32 403 5,7 44 473 1,3 44 869 1,5 81 824 2,1 77 272 2,1
Ensemble Tchad 642 376 100,0 570 410 100,0 3 341 409 100,0 3 034 594 100,0 3 983 784 100,0 3 605 005 100,0
Cette tendance est plus accentuée en milieu rural où la proportion des hommes ayant
l’agriculture comme activité principale est de 75,7%, contre 76,7% pour les femmes. En milieu
urbain par contre, la proportion des personnes pratiquant l’agriculture est de 45,1% pour les
hommes et 45,6% pour les femmes.
Toutefois, l’agriculture demeure l’activité principale la plus pratiquée par la population

pastorale, suivi de l’élevage (11,3% des hommes et 10,4% des femmes) et du commerce (5,7%
des hommes et 5,8% des femmes). On note également, qu’en milieu urbain, il y a autant de
membres de ménages fonctionnaires pratiquant l’élevage que de membres de ménages exerçant
l’élevage comme activité principale (respectivement 11% et 10,5% chez les hommes contre
10% et 10,1% chez les femmes).
3.3. Caractéristiques et répartition du cheptel
Ce paragraphe donne un aperçu de la composition du cheptel et de sa répartition suivant les

catégories ou espèces animales élevées, la localisation géographique des animaux et les types
d’élevage pratiqués dans le pays.
Comme indiqué dans le tableau 8 ci-dessous, les effectifs du cheptel tchadien s’établissent à
93.803.192 d’unités de bétail et 34.638.609 de têtes de volaille, selon les résultats issus du
recensement général de l’élevage. Ces effectifs, quoiqu’importants, sont cependant inégalement
répartis entre les espèces élevées, entre les zones géographiques du pays et entre les modes
d’élevage pratiqués.
29
3.3.1. Répartition par espèces
Tableau-8 : Effectif et proportion des différentes espèces animales élevées

Espèces animales élevées Effectif des principales espèces Effectif du bétail (en %)
ELEVAGE DE BETAIL
BOVINS 24 892 098 26,5
OVINS 26 436 170 28,2
CAPRINS 30 519 349 32,5
CAMELINS 6 413 521 6,8
EQUINS 1 073 498 1,1
ASINS 2 804 210 3,0
PORCINS 1 664 346 1,8
TOTAL BETAIL 93 803 192 100,0
ELEVAGE DE VOLAILLE
POULES 26 554 643 76,7
TOTAL VOLAILLE 34 638 609 100,0
Le «groupe bétail», essentiellement constitué de ruminants est dominé par les caprins (32,5%
des effectifs), les ovins, (28,2%), les bovins (26,5%) et les camelins (6,8%). Les autres espèces
de bétail, comme les asins, les équins et les porcins sont peu représentées.
Pour ce qui concerne la volaille, les effectifs sont estimés à 34,6 millions de têtes, dont 26,6
millions de poulets (76,7% des effectifs). Les canards, les oies, les pintades et les pigeons
constituent les autres volailles.
Cette répartition selon l’espèce, cache cependant une grande disparité dans la distribution
spatiale des différentes catégories d’animaux.
3.3.2. Répartition géographique
Les effectifs du cheptel bétail sont estimés à 93.803.192 têtes. L’étude de la localisation
géographique des différentes espèces qui composent ce groupe, montre que les régions du
Batha avec 12,6% des effectifs, du Wadi Fira et du Ouaddaï (9%) et du Kanem et du Lac (7%)
abritent les effectifs les plus importants.
La même distribution est observée pour l’espèce bovine et le groupe «petits ruminants», avec
respectivement 17,1% et 11% des effectifs recensés pour la région du Batha, 8,5% et 9,4% pour
le Ouaddaï, 5,1% et 10,2% pour le Wadi Fira, 8,4% et 7,1% pour le Kanem et, enfin, 7% et
7,2% pour le Lac.
30
Tableau-9 : Répartition des effectifs du cheptel selon la région et l’espèce élevée

REGION Bovins Ovins Caprins Camelins Equins Asins Porcins Volaille *
Batha 4 269 086 3 273 951 3 000 143 912 951 113 549 227 842 - 2 072 316
Borkou 338 073 1 670 439 1 506 359 1 243 247 101 712 209 616 - 539 435
Chari-Baguirmi 1 645 654 1 131 051 1 091 804 31 924 65 660 107 486 59 923 2 221 386
Guéra 1 308 618 766 481 1 390 785 66 333 57 865 147 668 449 1 238 830
Hadjer-Lamis 1 841 028 1 177 558 1 543 302 56 834 72 891 133 445 2 719 1 271 511
Kanem 1 745 311 1 987 703 2 107 955 467 663 100 228 245 239 - 696 781
Lac 2 080 248 980 306 3 039 149 102 100 60 247 242 777 - 1 031 998
Logone Occidental 332 165 322 336 364 022 3 717 2 532 2 325 98 234 1 573 383
Logone Oriental 1 194 985 1 248 839 1 722 018 6 138 12 606 30 120 789 309 5 755 978
Mandoul 665 156 413 889 597 397 3 636 9 789 20 543 138 775 1 668 937
Mayo-Kebbi Est 1 248 136 1 197 749 1 841 877 20 907 29 202 55 882 135 296 5 121 074
Mayo-Kebbi Ouest 783 534 530 985 689 950 7 321 2 582 28 090 158 246 2 174 030
Moyen-Chari 465 538 148 552 346 404 8 137 4 152 9 679 46 126 734 853
Ouaddaï 2 119 020 2 569 953 2 791 917 100 067 131 247 413 589 - 1 885 932
Salamat 1 503 291 925 103 877 852 90 927 70 397 133 173 - 1 296 731
Tandjilé 398 470 323 069 631 178 1 304 17 915 17 017 224 740 2 198 864
Wadi Fira 1 258 654 3 537 754 2 255 374 898 478 83 277 221 109 - 854 662
N'Djaména 99 386 120 056 120 591 650 1 607 1 637 10 529 418 463
Barh-El-Gazal 746 865 720 033 814 986 290 296 46 980 126 084 - 351 250
Ennedi Est 46 979 1 088 869 1 069 943 496 346 15 399 82 638 - 31 095
Ennedi Ouest 82 214 1 104 297 804 736 1 299 612 21 777 66 431 - 346 618
Sila 719 689 1 033 371 1 439 026 117 759 48 944 216 930 - 1 033 363
Tibesti - 163 826 472 583 187 175 2 942 64 891 - 121 118
Total 24 892 098 26 436 170 30 519 349 6 413 521 1 073 498 2 804 210 1 664 346 34 638 609
(*) Dont 26 554 643 poulets, effectifs des transhumants non comptabilisés
31
Graphique-5 : Distribution des effectifs globaux du bétail selon la région (en %)
Figure-1
Les résultats du RGE montrent que les principales zones d’élevage de la volaille sont situées
dans le Sud et l'Ouest du pays, au Logone Oriental (16,7%), dans le Mayo-Kebbi Est (14,8%)
et dans les régions de la Tandjilé, du Mayo-Kebbi Ouest et du Chari Baguirmi (un peu plus de
6%). Par contre, dans la ville de N’Djaména (1,2% des effectifs) et dans les régions de Borkou
(1,6%), de Barh El Gazal et Ennedi Est (1%), de Tibesti (0,3%) et Ennedi Ouest (0,1%) dans le
Nord et le Centre Nord du pays, l’élevage de la volaille reste très marginal.
32
Graphique-6 : Proportion des effectifs totaux de la volaille par région (en %)
Pour les camelins, ce sont plutôt les régions du Nord, du Centre et de l'Est qui constituent les
grands foyers d’élevage. Ainsi, l’Ennedi Ouest avec 20,3% des effectifs, le Borkou avec 19,4%
et, le Batha et le Wadi Fira avec 14% chacune, concentrent les plus importants effectifs. Enfin,
les porcins sont essentiellement élevés dans les régions méridionales du Logone Oriental avec
47,6% des effectifs, dans la Tandjilé (13,5%), dans le Mayo-Kebbi Ouest (9,5%) et dans le
Mayo-Kebbi Est et le Mandoul (8%).
3.3.3. Répartition par système d’élevage
Trois systèmes d’élevage cohabitent au Tchad : le système sédentaire pratiqué dans les
ménages, les systèmes nomade et transhumant caractérisés par des déplacements plus ou moins
longs de troupeaux, à la recherche de l’eau et des pâturages.
La répartition du cheptel suivant les différents types d’élevage (tableau-10 et graphique-7, ci-
dessous) montre une nette prédominance du système sédentaire (y compris la transhumance de
faible amplitude), quelle que soit l’espèce ou la région considérée, avec 74% des effectifs pour
le bétail et 78% pour la volaille. Par contre, les systèmes nomade et transhumant à long rayon
d’action rassemblent 26,3% des effectifs du cheptel bétail, et 2,3% de la volaille. L’élevage
semi-intensif dans les fermes reste encore embryonnaire.
Tableau-10 : Répartition des effectifs du cheptel selon l’espèce et le système d’élevage pratiqué
Ensemble
ESPECES Sédentaire Transhumant Nomade Ferme
Effectif %
Bovins 16 900 896 5 227 760 2 760 013 3 429 24 892 098 26,5
Ovins 18 700 944 3 211 190 4 522 387 1 649 26 436 170 28,2
Caprins 25 798 311 2 071 239 2 649 389 410 30 519 349 32,5
Camelins 2 797 027 1 176 591 2 439 703 200 6 413 521 6,8
Equins 902 795 86 296 84 319 88 1 073 498 1,1
Asins 2 348 092 212 022 244 084 12 2 804 210 3,0
Porcins 1 664 346 - - - 1 664 346 1,8
TOTAL Bétail 69 112 411 11 985 098 12 699 895 5 788 93 803 192 100,0
% bétail 73,7 12,8 13,5 0,0 100,0
TOTAL Volaille 33 765 271 495 257 318 180 59 901 34 638 609
% volaille 97,5 1,4 0,9 0,2 100,0
33
Les mêmes constats sont établis pour la plupart des espèces enquêtées. En effet, si pour les
camelins, la proportion de sédentaires représente à peu près la moitié des unités recensées
(44%), dans toutes les autres catégories animales, elle se situe entre 70% et 100% des effectifs
inventoriés.
Graphique-7 : Répartition du cheptel par espèce selon le système d’élevage
sédentaire transhumant nomade

120,0
100,0 97,7
100,0
84,5 84,1 83,7
67,9 70,7 80,0
60,0
43,6
38,0
40,0
21,0 18,3
11,1 12,1 17,1 8,7 7,6 20,0
6,8 8,0 7,9 8,7 - - 1,4
0,9
-
Bovins Ovins Caprins Camelins Equins Asins Porcins Volaille
3.4. Place des femmes et des jeunes dans l’activité d’élevage
L’analyse des résultats du système sédentaire, montre que la population de sexe féminin détient
une part non négligeable du cheptel des ménages pastoraux, avec 30% des effectifs du bétail et
40% de ceux de la volaille.
Tableau-11 & 12 : Effectif des animaux des ménages pastoraux selon l’âge et le sexe des propriétaires
Masculin
BOVINS OVINS CAPRINS CAMELINS EQUINS ASINS PORCINS VOLAILLE
< 15 ans 306851 587404 815788 52444 13449 39618 78932 1911586
15 - 19 ans 302448 514576 747091 69321 21690 47341 97308 1506731
20 - 24 ans 557208 624596 871701 75193 32358 57756 122031 1686293
25 - 29 ans 1138612 1234351 1592187 133594 65935 126400 153988 2335697
30 - 34 ans 1618910 1374054 1913863 184938 89380 138632 143274 2231033
35 - 39 ans 1615857 1671632 2031174 280982 96154 151824 112372 2128669
40 - 44 ans 1900150 1745488 2267989 325171 104788 193685 91541 2332275
45 - 49 ans 1197363 1147995 1552651 186516 71037 124387 88530 1632982
50 - 54 ans 1382424 1294146 1639387 293028 83256 137052 88808 1544558
55 - 59 ans 832623 801544 945546 146760 47018 79318 35718 851246
60 - 64 ans 968755 751192 1064079 126069 53984 84759 41279 742607
65 - 69 ans 475864 457358 533016 58238 29929 54861 16318 469024
70 -74 ans 592617 386398 537852 37772 36004 54662 12772 457472
75 ans et + 418359 312516 407369 35983 23068 37302 8718 410892
TOTAL 13308040 12903250 16919694 2006008 768052 1327596 1091589 20241065
34
Feminin
BOVINS OVINS CAPRINS CAMELINS EQUINS ASINS PORCINS VOLAILLE
< 15 ans 168325 350369 526632 16119 7526 24763 40277 1185465
15 - 19 ans 158232 356701 550670 24577 6696 78896 59331 1323318
20 - 24 ans 319389 586242 862869 60853 11417 90736 74700 1666228
25 - 29 ans 477804 905295 1354498 111980 19096 156345 85732 2034354
30 - 34 ans 551319 802518 1180878 98927 17474 155158 78235 1828090
35 - 39 ans 383572 632465 1049057 105021 17099 130252 63083 1546317
40 - 44 ans 431539 710055 984006 175490 19110 114236 58130 1194936
45 - 49 ans 226618 405892 554747 57210 6913 66875 28429 780688
50 - 54 ans 318609 388517 741557 74993 12762 71807 30980 819714
55 - 59 ans 122482 178020 305417 11199 4506 27842 19885 326221
60 - 64 ans 224846 221642 363781 13785 5741 47101 11586 402095
65 - 69 ans 77693 96808 143344 9851 1804 23347 16392 166387
70 -74 ans 57984 80041 159279 24622 2161 15720 4863 142157
75 ans et + 74445 83129 101883 6392 2438 17416 1137 108237
TOTAL 3592855 5797694 8878617 791019 134743 1020496 572757 13524207
Cette part des femmes dans le cheptel en élevage sédentaire est cependant assez variable d’une
catégorie animale à une autre. Au plan national, elle est de 21% pour les bovins, 33% pour les
petits ruminants et 40% pour la volaille.
Néanmoins, en considérant l’âge des propriétaires d’animaux, on constate (cf. pyramides des
effectifs d’animaux détenus par tranches d’âge, graphiques 8, 9, 10 ci-dessous), que la part des
personnes de sexe féminin est plus significative pour les classes d’âges les plus jeunes, quel que
soit l’espèce élevée :
- pour les bovins, de 25% à 36% du cheptel pour les moins de 35 ans, contre 9% à 19% pour
les autres catégories d’âge ;
- pour les petits ruminants, de 38% à 49% pour les moins de 35 ans, contre 20% à 31% pour
les autres catégories d’âge ;
- pour la volaille, de 38 à 46% pour les moins de 40 ans, contre 21 à 35% pour les autres
catégories d’âge.
Les mêmes constats sont faits pour les personnes de sexe masculin. Ce qui atteste de la place
importante des femmes et des plus jeunes dans les activités d’élevage.
35
Tableau-13 : Répartition du cheptel des ménages pastoraux selon l’âge et sexe des propriétaires
(Bovin, petits ruminants et volaille)
BOVINS PETITS RUMINANTS VOLAILLE
Classes d'âge
HOMME FEMME TOTAL HOMME FEMME TOTAL HOMME FEMME TOTAL
< 15 ans 306 851 168 325 475 176 1 403 192 877 001 2 280 193 1 911 586 1 185 465 3 097 050
15 - 19 ans 302 448 158 232 460 680 1 261 666 907 370 2 169 037 1 506 731 1 323 318 2 830 049
20 - 24 ans 557 208 319 389 876 597 1 496 297 1 449 111 2 945 407 1 686 293 1 666 228 3 352 521
25 - 29 ans 1 138 612 477 804 1 616 415 2 826 538 2 259 792 5 086 331 2 335 697 2 034 354 4 370 051
30 - 34 ans 1 618 910 551 319 2 170 229 3 287 918 1 983 396 5 271 314 2 231 033 1 828 090 4 059 123
35 - 39 ans 1 615 857 383 572 1 999 428 3 702 806 1 681 521 5 384 328 2 128 669 1 546 317 3 674 986
40 - 44 ans 1 900 150 431 539 2 331 689 4 013 477 1 694 061 5 707 538 2 332 275 1 194 936 3 527 212
45 - 49 ans 1 197 363 226 618 1 423 981 2 700 646 960 639 3 661 285 1 632 982 780 688 2 413 670
50 - 54 ans 1 382 424 318 609 1 701 033 2 933 533 1 130 074 4 063 607 1 544 558 819 714 2 364 272
55 - 59 ans 832 623 122 482 955 105 1 747 090 483 437 2 230 528 851 246 326 221 1 177 466
60 - 64 ans 968 755 224 846 1 193 600 1 815 271 585 423 2 400 694 742 607 402 095 1 144 701
65 - 69 ans 475 864 77 693 553 557 990 375 240 152 1 230 527 469 024 166 387 635 411
70 -74 ans 592 617 57 984 650 602 924 251 239 320 1 163 570 457 472 142 157 599 629
75 ans et + 418 359 74 445 492 803 719 885 185 012 904 897 410 892 108 237 519 130
Total 13 308 040 3 592 855 16 900 896 29 822 944 14 676 311 44 499 255 20 241 065 13 524 207 33 765 271
Les résultats révèlent également une part relativement importante des femmes et des jeunes,
surtout ceux en âge d’activité, dans l’élevage de la volaille et des petits ruminants. Ce qui
atteste de leur implication et leur contribution dans l’amélioration de la sécurité alimentaire des
populations, surtout pendant les périodes de soudure.
Graphiques-8, 9 & 10 : Pyramides des effectifs de bovins, de petits ruminants et de volaille élevés selon l’âge et
le sexe du propriétaire
BOVINS
36
PETITS RUMINANTS
VOLAILLE
37
3.5. Structure des mouvements des troupeaux transhumants
A partir des résultats issus du recensement du cheptel transhumant, des diagrammes des flux
« Origine - Destination » des troupeaux ont été établis pour mieux faire ressortir les parcours et
illustrer davantage les mouvements d’animaux à l’intérieur du pays et vers l’étranger. Ces
diagrammes sont publiés dans les bases de données Excel du Recensement Général de
l’Elevage (RGE).
- ORIGINE DES TROUPEAUX TRANSHUMANTS
D’après les résultats du RGE, les grands mouvements des animaux transhumants, à la
recherche d’eau et de pâturages, trouvent leur origine dans le Batha (18% des troupeaux), le
Chari Baguirmi (11%), le Kanem et de Sila (9%), le Barh El Gazal et la région du Lac (8%), et
enfin, le Guéra, le Salamat et le Hadjer Lamis (6%). Ces zones de départ des troupeaux
transhumants sont également comptées parmi les grandes régions d’élevage du pays.
Graphique-11 : Répartition des effectifs de troupeaux transhumants selon la région d’origine (%)
- DESTINATION DES TROUPEAUX TRANSHUMANTS
3.5.1. La transhumance intérieure (inter-régionale)
La transhumance intérieure est celle qui se déroule à l’intérieur des frontières du pays. Pour
cette catégorie de mouvements de troupeaux, l’examen de la liste des régions émettrices et
réceptrices, permet de conclure à une transhumance essentiellement intra régionale (entre les
zones d’une même région) ou alors, vers ou provenant de régions de proche voisinage.
38
Graphique-12 : Répartition des troupeaux transhumants selon la région de destination (%)
En effet, la plupart des principales régions concernées par ces flux de troupeaux transhumants,
se trouvent concentrées dans la zone sahélienne (Centre) et, à un degré moindre, dans la zone
soudanienne au Sud du pays. On peut citer le sud de la région du Batha (avec respectivement
18% des départs et 2,5% des arrivées), Hadjer Lamis (6% et 12%), Salamat et Guéra (6% et
11%), Chari Baguirmi (11% et 8%), le Lac (8% et 8%) et Logone Oriental (4% et 7%).
3.5.2. La transhumance internationale
Pour ce qui concerne strictement les troupeaux en provenance ou en partance vers les pays
limitrophes, on note que le gros des flux se fait avec la Centrafrique (60% des retours de
troupeaux et 51% des sorties vers l’extérieur), du Cameroun (36% et 40%), du Nigéria (0,7% et
9%) et accessoirement du Soudan (3% et 0,2%). Les autres pays sont concernés par moins de
1% du total des flux.
Globalement, les mouvements transfrontaliers d’animaux représentent une faible proportion de

l’ensemble des déplacements de troupeaux transhumants. En effet, les destinations les plus
importantes sont :
- Centrafrique, seulement 2,8% des mouvements de troupeaux ;

- Cameroun, 1,7% ;
- Nigéria, 0,1%.
Toutefois, ces chiffres recueillis dans une période particulière en 2014, ont probablement été
influencés par les événements politiques qui ont secoué la sous-région ces dernières années
(insécurité au Nigéria et au Nord Cameroun, conflits sociaux en Centrafrique, situation
politique en Lybie et au Darfour, etc.), et peuvent ne pas refléter la réalité.
39
Graphique-13 : Répartition des mouvements de troupeaux transfrontaliers selon le pays de provenance et de

destination (%)
Le diagramme des flux «origine» et «destination» des troupeaux, pour la transhumance

intérieure et extérieure sera publié sur cartes en vue de mieux faire ressortir les parcours de
troupeaux et illustrer davantage les mouvements d’animaux à l’intérieur du pays et vers
l’étranger.
3.6. Dynamique du cheptel tchadien
Le recensement du cheptel de 1976 avait permis, entre autres résultats, de définir les principaux
paramètres bioéconomiques du cheptel, dont les taux de croissance nets annuels des principales
catégories de bétail : 2,4% pour les bovins, les ovins et les caprins, 3% pour les camelins, 2%
pour les équins et les asins et 5% pour les porcins). Ces taux seront utilisés jusqu’en 2014, pour
estimer chaque année, les effectifs des différentes espèces suivies.
Cependant, l’analyse comparative des résultats du recensement du cheptel de 1976 et du RGE

2012/2015, révèle une évolution exponentielle des effectifs des différentes catégories de bétail,
qui sont passés de 8 602 506 têtes, toutes espèces confondues, à 93.803.192 têtes, soit dans
l’ensemble près de 11 fois plus d’animaux en 40 ans.
Ainsi, les résultats du RGE révèlent, qu’entre 1976 et 2015, les effectifs du bétail ont été
multipliés par :
 8 pour les bovins ;

 20 pour les ovins ;
 11 pour les caprins ;
 12 pour les camelins et les asins ;
 5 pour les équins ;
 et par 88 pour les porcins.
40
Tableau-14 : Évolution des effectifs du bétail par espèces de 1975 au RGE-2015
Recensement Estimation Taux de croit Taux de croit

ESPECE RGE 2015
1976 2015 (*) annuel estimé annuel réel
BOVINS 3 312 479 8 353 177 2,40% 24 892 098 5,31%
OVINS 1 351 262 3 375 808 2,38% 26 436 170 7,92%
CAPRINS 2 943 627 7 403 917 2,39% 30 519 349 6,18%
CAMELINS 533 734 1 620 891 2,89% 6 413 521 6,58%
EQUINS 210 620 455 692 2,00% 1 073 498 4,26%
ASINS 231 795 498 867 1,98% 2 804 210 6,60%
PORCINS 18 989 127 317 5,00% 1 664 346 12,15%
Total Bétail 8 602 506 21 835 669 2,42% 93 803 192 6,32%
(*) Projections établies sur la base du Recensement de 1976.
Cette importante variation des effectifs estimés montre que les paramètres de croissance définis
à l’époque sont devenus obsolètes, et n’ont pas permis de mesurer correctement les évolutions
et les changements intervenus dans la structure du cheptel tchadien.
Elle montre également, qu’avec les niveaux d’effectifs atteints, le Tchad se situe dans le
peloton de tête des pays à vocation pastorale de la sous-région Centre et Ouest de l’Afrique.
41
LES LIMITES DE L’ÉTUDE
La mise en œuvre des opérations de collecte des données du Recensement Général de l’Elevage
2012/2015 a rencontré des difficultés de diverses natures :
a) Une mobilisation tardive des ressources attendues de l’État ;
b) Des problèmes sécuritaires liés principalement aux évènements survenus en RCA et dans la
zone insulaire du Lac Tchad ;
c) Des enquêtes complémentaires devant faire suite aux apurements, n’ont pas été réalisées
faute de financement (notamment dans le Bahr-El-Gazal et le Hadjer-Lamis).
Ces contraintes ont été largement détaillées dans le rapport technique du RGE.
Les difficultés ci-dessus citées ont été pour la plupart contrôlées grâce à l’appui du
Gouvernement et de ses partenaires.
D’une manière générale, les enquêtes en milieu pastoral mobile se caractérisent par des
difficultés d’accessibilité, et le cas échéant, d’un déficit de coopération.
Au plan méthodologique, les approches qui ont été utilisées pour le recueil de l’information
diffèrent selon le type d’élevage étudié (ferme, sédentaire, transhumant ou nomade).
L’accroissement exponentiel des effectifs depuis 1976 et la prédominance du bétail sédentaire

s’expliquent en partie par l’importance numérique des petits animaux (ovins, caprins, porcins et
asins) ; ces derniers, qui représentent les 2/3 de l’effectif recensé et dont la présence est
nettement marquée en milieu sédentaire, ne rassemblent que 20% de l’UBT total.
Les différents questionnements relatifs à la compréhension des dynamiques du cheptel devront

trouver leurs réponses à travers des études complémentaires sur les systèmes d’élevage.
42
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
Avec les résultats du Recensement Général de l’Elevage (RGE), le Gouvernement du Tchad et

tous les utilisateurs des statistiques agricoles de manière générale, disposent d’une base
d’informations diverses et variées sur le secteur pastoral tchadien. Ces données permettront
surement de combler le déficit criard en informations statistiques fiables et actualisées sur
l’élevage, indispensables dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de projets et
programmes de développement dans le secteur agricole et rural.
Les résultats de ce recensement ont été produits sur la base de méthodes scientifiques
rigoureuses, et à l’appui d’expériences éprouvées dans de contextes similaires.
En effet, au moment de la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND),

notamment la Stratégie Nationale de Développement du Secteur de l'Elevage déclinée dans le
Programme National de Développement de l’Elevage (PNDE), le besoin de connaissance du
potentiel de l’élevage tchadien, du niveau des effectifs du cheptel et de sa répartition
géographique, constituait une préoccupation majeure.
Cependant, pour une exploitation durable et profitable des données du RGE, le Gouvernement
devra s’atteler à la mise en place prochaine d’un système permanent de production de
statistiques sur le secteur de l'élevage, en liaison étroite avec les questions de pauvreté, de
sécurité alimentaire et de gestion durable des ressources naturelles.
Dans cette perspective, le Ministère en charge de l’Élevage prendra les mesures

d’accompagnement idoines, pour assurer :
 la dotation de l’ensemble des structures chargées du suivi évaluation et de la santé animale,

en moyens humains et financiers, et en équipements adéquats ;
 la formation et le perfectionnement des personnels techniques et administratifs ;
 et le développement d’un mécanisme de production et de diffusion des statistiques

pastorales, pour les besoins de l’ensemble des utilisateurs : producteurs, opérateurs
économiques, chercheurs et étudiants, société civile, partenaires au développement, etc.
43
ANNEXES
A. LISTE DU PERSONNEL TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF
Nom Fonction
Appui technique de la FAO
Personnel international
Paul N’GOMA-KIMBATSA Statisticien, FAO Rome
Eloi OUEDRAOGO Statisticien, FAO Accra
Mahady Mamadou FOFANA Consultant international statisticien
Mbassa MBAYE Consultant international informaticien
Personnel national
Hervé Kodindouma ROGANGOUM Consultant national statisticien
Bobdingam BONKERI Consultant national informaticien
Fatimé ANIYERE Consultante nationale en Genre
Abdoulaye MOUSSA Consultant national en communication
Fata ROUANE Consultant national statisticien (juin 2012 – mai 2014)
Feu Todjirone KOULADOUMADJI Consultant national informaticien (juin 2012 – janvier 2013)
Payang Pafign DEUZOUMBE Consultant national informaticien (mars 2013 – mars 2014)
Appui technique de la BAD

Matchoke Tchouafene VOUNKI Consultant national statisticien
Moustapha Ahmat ISSAKA Consultant national informaticien
Aze Kerte DJAMSO Consultant national en communication
Bureau Central du RGE (BC/RGE)

Personnel technique et administratif
Dama GUERET Coordonnateur National RGE
Bakhit Mahamat Saleh BRAHIM Coordonnateur Adjoint du RGE
Yengatana MALLA Chef Section Sensibilisation, Communication et Mobilisation
Oumarou Abdou BAYERO Section Sensibilisation, Communication et Mobilisation
Khadidja Guirsimi YOUSSOUF Section Sensibilisation, Communication et Mobilisation
Béchir Yaya DJOR Chef Section Statistique et Informatique
Mahamat Ousmane ADOUM Section Statistique et Informatique
Bouhouraye TAO Section Statistique et Informatique
Youssouf Ibni ALI Section Statistique et Informatique
Yosko Abakar SOUGOUMI Chef Section Suivi et Evaluation, BCRGE
Terei Massa MABILO Chef Section Recrutement et Formation
Seid Moustapha SEID Section Recrutement et Formation BCRGE
Kedela Younouss ADOUM Responsable Administratif et Financier
Fatimé Mahamat KOSSEI Chef Section Gestion Administrative et Financière
Kanabé BIANBO Section Gestion Administrative et Financière
Brahim HAMDAN Coordonnateur Adjoint du RGE (Ancien)
Feu Mahamat Abba KAKA Coordonnateur du RGE (Ancien)
Feu Dr Saldj Asso BENDIMA Coordonnateur du RGE (Ancien)
Personnel d’appui
Mariam Adoum Abkhress Secrétaire
Ousmane Kodanné Planton
Mahamat Abakar Chauffeur
Al Mahadi Ali Moussa Chauffeur
Abdoulaye Hissein Chauffeur
Blagué Tom Gardien
Délégations Régionales de l’Elevage

REGION DE BATHA
YOUSSOUF KHAMIS ARAMI Délégué Régional
AKOUYA TORNA Délégué Régional (Ancien)
ABDOULAYE MHT MAO Responsable de Suivi-Evaluation
IDRISS ISSA KORE Contrôleur de Batha Ouest
ATTAHIR ATTAMAR Contrôleur de Batha Est
ABGOUDJE SEID ASSABI Contrôleur de Fitri
REGION BARH EL GAZEL
ISMAÏL CHAÏBO Délégué Régional
MANALBAYE JACQUES Responsable de Suivi-Evaluation
IDRISS ABDOULAYE DJABALLA Contrôleur de Barh El Gazal Sud
YOUNOUS MAHAMAT MBODOU Contrôleur de Barh El Gazal Nord
OUSMAN DOUNGOUS Contrôleur de Barh El Gazal Ouest
REGION DE BORKOU
DAHAB DJIBRINE Délégué Régional
ABAKAR GOUKOUNI Délégué Régional (Ancien)
GLEBE MORDJIM Responsable de Suivi-Evaluation
44
Nom Fonction
OUSMAN BIDEI Contrôleur de Borkou
ADOUM HISSEIN Contrôleur de Borkou Yala
REGION DE CHARI BAGUIRMI
AL HADJ BICHARA ABAKAR Délégué Régional
AHMAT DJIMET Responsable de Suivi-Evaluation
MBAIRANE DJEKOUMBA Contrôleur de Bousso
AHMAT MATAR BREME Contrôleur de Massenya
FATIME MAHAMAT ISMAIL Contrôleur de Mandelia
REGION DE GUERA
ISMAIL CHAIBO Délégué Régional
AOUADA ADOUM ADALILE Délégué Régional (Ancien)
DJERANE FELIX Responsable de Suivi-Evaluation
LOUBIA SADALLAH Contrôleur de Guéra
DAOUD DOUNGOUS Contrôleur d’Abtouyour
TORNA SENE RAMAT Contrôleur de Mangalme
ODJIGUE NESTOR Contrôleur de Barh Signaka
REGION DE HADJER-LAMIS
ISMAÏL HACHIM Délégué Régional
MBAÏGOLNODJI KARYOM Responsable de Suivi-Evaluation
MAHAMAT ALI MOUSSA Contrôleur de Dababa
MBELMADAL KONO SUZZANE Contrôleur de Karal
HASSAN MAHAMAT ISSA Contrôleur de Dagana
ABDERAHIM MAHAMAT DJALLAMI Contrôleur de Haraze El-Biar
REGION DE KANEM
ADOUM ALLABANI Délégué Régional
HASSANE MOUSSA Délégué Régional (Ancien)
SOUMTOUIN G HOLE MICHEL Responsable de Suivi-Evaluation
YOUSSOUF ALI MAHAMAT Contrôleur de Wadi-Bissam
ABDOU ABDRAMAN SOULEYMAN Contrôleur de Kanem
MAHAMAT LAMINE MAHAMAT Contrôleur de Nord-Kanem
REGION DU LAC
MAHAMAT ADOUM BRAHIM Délégué Régional
MAHAMAT MOUSSA Responsable de Suivi-Evaluation
BEADEM SAMSON Ancien Responsable de Suivi-Evaluation
BOUKAR MAHAMAT CHOUKOU Contrôleur de Mamdi
BRAHIM ADAM Contrôleur de Wayi
REGION DE LOGONE OCCIDENTAL
ALLADOUM NAYO MULELE Délégué Régional
DJOUBDOURNA MADIBO Responsable de Suivi-Evaluation
DANKAR LAOUTAIL Contrôleur de Gueni
MASMBAYEL PATRICE Contrôleur de Ngourkosso
NGARESSEM NGATOSKEN Contrôleur de Lac wey
LAOUKEIN DINGAMTOL OREMARE Contrôleur de Djode
REGION DE LOGONE ORIENTAL
SINDEU DAMA Délégué Régional
MARABEYE MBAÏOSSEM CHRISTOPHE Responsable de Suivi-Evaluation
BENOU LASSI LELMIAN Contrôleur de La Nya
NAKEMBAYE NGARMADJI Contrôleur de La Pende
WEUGABBE ELOI Contrôleur de Mont de Lam
OUMAR IBRAHIM HISSEIN OGAL Contrôleur de Kouh Est
GABZABO SILAS Contrôleur de Nya Pende
NGIMBAYE MICHEL Contrôleur de Kouh Ouest
REGION DE MANDOUL
GABZAHBO SILAS Délégué Régional
ISSAKA ABBO IDRISS Délégué Régional (Ancien)
NONTENA DJODE Responsable de Suivi-Evaluation
MASRANGAR DOBOY Contrôleur de Mandoul Occidental
DOUNOUM NGARLINDI Contrôleur de Mandoul Oriental
HAMAT HASSANE MAHAMAT Contrôleur de Barh Sara
REGION DE MAYO-KEBBI EST
MAMOUDOU BELLO AMINOU Délégué Régional
DJONDO SAMUEL Délégué Régional (Ancien)
GOLBASSIA VANDEO Responsable de Suivi-Evaluation
LAWA GARANDJI Contrôleur de Mont Illi
DASSIDI MALLA Contrôleur de Kabbia
SALEH MAHAMAT HASSAN Contrôleur de Mayo Boneye
DJIMADOUMADJI NGARALDOUM Contrôleur de Mayo Lemie
REGION DE MAYO-KEBBI OUEST
ADOUM MAHAMAT SALEH Délégué Régional
TCHINZOUMBE EZECHIEL Délégué Régional (Ancien)
DOUE MATKREO Responsable de Suivi-Evaluation
DJONKA PADAYE EMMANUEL Contrôleur de Mayo Dallah
DJIMET MAHAMAT BADOLLO Contrôleur de Lac Lere
45
Nom Fonction
OUSMAN TAFTA DJANI Contrôleur de Mayo Binder
REGION DE MOYEN CHARI
AL HADJ MAHAMAT SOULEYMANE Délégué Régional
GUERGOMBAYE TADJINANTE Responsable de Suivi-Evaluation
DIRI NDJOM Contrôleur de Grand Sido
ADOUM ISMAIL OUMAR Contrôleur de Bar Koh
NASSOUR BICHARA HAGGAR Contrôleur de Lac Iro
REGION DE OUADDAI
ABDERAMAN AHMAT TADJADINE Délégué Régional
MAHAMAT ADOUM SEID Responsable de Suivi-Evaluation
MOKONOUDJI NGUISSINE Contrôleur d’Assoungha
ZAKARIA ABAKAR Contrôleur d’Ouara
YAMAKO NGUEADOUM Contrôleur d’Abdi
REGION DE SALAMAT
KELLEY DJOUMA ABDALLAH Délégué Régional
KABE ZOUA Délégué Régional (Ancien)
MOUDOUBE NICOLAS Responsable de Suivi-Evaluation
MALLOUM WATTAGOYE Contrôleur de Barh Azoum
DJIKOLMBAYE LEVY Contrôleur d’Aboudeia
HISSEIN AHMED NOURALLAH Contrôleur de Haraze Mangueigne
REGION DE TANDJILE
LANGTAR NADJI JUSTIN Délégué Régional
GNEBE PAYANG LAYE Responsable de Suivi-Evaluation
NARDJIM OUAINATI Contrôleur de Tandjile Est
BAHAR GOUNDA Contrôleur de Tandjile Ouest
FAYS MAHAMAT ALLAMINE Contrôleur de Tandjile Centre
REGION DE WADI FIRA
ALI BOURMA TREYE Délégué Régional
FANGBO JOSUE Responsable de Suivi-Evaluation
HASSAN ZAKARIA Contrôleur de Biltine
TARASSONGAR NGARHODOUBE Contrôleur de Kobe
MOUSSA MAHAMAT OUTMAN Contrôleur d’Arada
ALI OUSMANE KIRDALLAH Contrôleur de Matadjana
ALI ABAKAR MBODOU Contrôleur de Dar Tama
REGION DE NDJAMENA
HADIR ARDJA TIDY Délégué Régional
SARIA MOGUELDE Responsable de Suivi-Evaluation
SALEH HASSAN KOBBE Contrôleur de N’Djaména
REGION DE L’ENNEDI EST
YOUSSOUF ABAKAR KOROTY Délégué Régional
KELEY ABDALLAH DJOUMA Délégué Régional (Ancien)
YOUSSOUF ALI DJOR KODEY Responsable de Suivi-Evaluation
SOULEYMAN MAHAMAT ISSAMI Contrôleur d’Amdjarass
YOUSSOUF IDRISS Contrôleur de Bahai
REGION DE L’ENNEDI OUEST
DJOUMA BOKOR ADOUM Délégué Régional
ABAKAR MAHAMAT ALLATCHI Responsable de Suivi-Evaluation
DOUNIA MARC Contrôleur Kalait
HAROUN YOUSSOUF Contrôleur de Fada
REGION DE SILA
ABDOU ABDRAMANE SOULEYMAN Délégué Régional
LOUKMANE OUADAÏ Délégué Régional (Ancien)
DAYE MAHAMAT Contrôleur de Kimiti
BRAHIM DANKOUDJ Contrôleur de Djourouf Al-Ahmar
REGION DE TIBESTI
MAHAMAT TOGOÏ ISSAMI Délégué Régional
HABRE GOUDJE Responsable de Suivi-Evaluation
MOUSSA TOGOI Contrôleur de Tibesti Est
MOBROUK SOUGOUMI Contrôleur de Tibesti Ouest
46
B. QUESTIONNAIRES DU RGE
REPUBLIQUE DU TCHAD
Unité – Travail – Progrès
Ministère de l’Elevage et de l’Hydraulique

Bureau Central du Recensement Général de l’Elevage
------------------------
2012/2015
Module 1 : Pré recensement des ménages pastoraux dans les ZD tirées au 1er degré
Q - 1 : Pré recensement des ménages pastoraux
Numérotation du questionnaire à l’intérieur du canton /case réservée au contrôleur

Questionnaire n° I____I____I sur I____I____I utilisés dans le canton
Dates de collecte : du |__|__| |__|__| |__|__|__|__| au |__|__| |__|__| |__|__|__|__|

(jour) (mois) (année) (jour) (mois) (année)
Nom et signature de l'agent recenseur ___________________________________________________________
Nom et visa du contrôleur : _________________________________________________________________

Date du contrôle : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|
(Jour) (Mois) (Année)
Nom et visa du superviseur : _________________________________________________________________
Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Section 1 : Eléments d'identification de la ZD

N° de GRAPPE : |____|____|____|____|
N° Eléments d'identification Nom (EN LETTRES MAJUSCULES) Code
1 Région |____|____|
2 Département |____|
3 Sous-préfecture / arrondissement |____|____|
4 Canton / quartier |____|____|
5 Zone de dénombrement |____|____|____|
6 Village / carré / campement / férick |____|____|
Données récapitulatives
7. Effectif total des ménages recensés dans la ZD : Numéro d’ordre du dernier ménage recensé I____ I____I____I
dans la ZD (colonne 3) en 2013
8. Effectif total des ménages pastoraux de la ZD : Numéro d’ordre du dernier ménage pratiquant I____I____I____I
l’élevage sédentaire (colonne 9) en 2013
9. Nom et Numéro de l’agent de saisie : ____________________________________ |___|___|
10. Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|
47
Section 2 : Recensement des ménages pastoraux

Nom de la localité où Numéro de la Numéro du Nom et prénom du chef Sexe du Age du chef Est-ce qu'un Est-ce qu'un membre du Attribuer un Numéro de
habite le ménage concession ménage de ménage chef de de ménage membre du ménage élève un ou plusieurs numéro d'ordre tirage du
(pastoral ou non) ménage ménage pratique animaux (bétail ou volaille) ? au ménage ménage
(Village, Carré, Campement Les concessions (en années l'agriculture pratiquant pastoral
N° de ligne
ou Férick) sont numérotées à Les ménages sont révolues) pluviale ou 1= Oui l'élevage
l’intérieur de la ZD, numérotés à irriguée ? 2= Non sédentaire (Numéroter
EN LETTRES de 001 jusqu’au l’intérieur de la ZD,
MAJUSCULES
EN LETTRES (Si Réponse=OUI les ménages
dernier numéro de 001 jusqu’au 1 = Masculin (SI réponse = NON, ALLER à à la colonne 8)
MAJUSCULES 1= Oui tirés de 1 à
dernier numéro 2 = Féminin ménage suivant)
2= Non 15)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
2 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
3 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
4 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
5 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
6 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
7 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
8 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
9 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
10 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
11 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
12 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
13 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
14 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
15 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
16 |___|___|___| |___|___|___| |____| |___|___| |____| |____| |___|___|___| |___|___|
48
REPUBLIQUE DU TCHAD
Ministère du Développement Pastoral et des Productions Animales

------------------------

2012/2015
Module 2 : Recensement des zones de concentration des troupeaux en

saison sèche, des points d’eau et des points de passage
terminaux des animaux sur les pistes de transhumance
Q - 2.1 : Recensement des zones de concentration de

saison sèche et des points d’eau pastoraux
Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

(jour) (mois) (année)
Section 1 : Identification de la zone de concentration

N° Eléments d'identification Nom Code
1 Région |____|____|
3 Sous-préfecture |____|____|
4 Canton |____|____|
5. Effectif total des points de regroupement recensés dans la Canton : Numéro I____ I____I____I
d’ordre du dernier point de regroupement recensé en 2012 dans le canton (colonne 1, section 2)
6. Effectif total des points d’eau aménagés recensés dans la Canton : Numéro I____I____I____I
d’ordre du dernier point d’eau aménagé recensé en 2012 dans le canton (colonne 1, section 3)
Nom et code de l’agent de saisie : _________________________________ |___|___|
Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Numérotation du questionnaire à l’intérieur de la sous préfecture / CASE RESERVEE AU CONTROLEUR
Questionnaire n° |___|___|___| sur |___|___|___| utilisés dans cette sous-préfecture
49
Section 2 : Recensement des lieux de regroupement des animaux en saison sèche

Dates du recensement : du |__|__| |__|__| |__|__|__|__| au |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
N° d'ordre Nom du lieu de Nom du village Code du Catégorie du S’IL YA UN POINT D’EAU Coordonnées géographiques
du lieu de regroupement administratif le plus village lieu de
regroupe- proche administratif le regroupement Utilisation du point Nombre de
ment dans plus proche d’eau mois où il y a
le canton 1 = Point d’eau 1. Bétail seul de l'eau
Latitude N Longitude EO
2 = Pâturage 2. Bétail et
3 = Mixte consommation
humaine
1 2 3 4 5 6 7 8 9
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___|___| |____| |____| |___|___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
50
Section 2 : Recensement des lieux de regroupement des animaux en saison sèche (Suite)
N° d'ordre du Période de fréquentation Nombre moyen Nombre de points d’eau

lieu de massive en saison sèche journalier de
regroupement du mois de au mois de troupeaux Forages Puits Puits Puits Mares Mares non Berges de Barrages
dans le canton observés en cette modernes traditionnels traditionnels aménagées aménagées cours d’eau /micro barrages
période Station ne tarissant tarissables intarissables
pastorale PMH AEP pas en ou de lac
saison sèche
1 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
|___|___|
|___|___| |___|___| |___|___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___|
|___|___|
|___|___| |___|___| |___|___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___|
|___|___|
|___|___| |___|___| |___|___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___| |___|___|
|___|___|
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|___|___|
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51
Section 3 : Recensement des points d’eau aménagés

N° d'ordre du Nom du point d'eau Nom du lieu de regroupement Nom du village administratif le Type de point d’eau Coordonnées géographiques
point d'eau d’appartenance du point d’eau plus proche 1 = Puits
dans le canton 2= Station pastorale
(localisation du point d’eau) 3= PMH
4=AEP
5 = Mare Latitude N Longitude EO
6 = Berge de cours
d’eau ou de lac
7= Barrage/micro-
barrage
1 2 3 4 5 6 7
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
52
Section 3 : Recensement des points d’eau aménagés (Suite)

N° d'ordre du Etat Capacité Permanence du Période de fréquentation massive en Fréquentation pendant Statut Accès Existence d’un
point d'eau dans point d’eau saison sèche cette période (en comité de gestion
le canton Du mois de au mois de nombre de 1 = Communautaire 1 = Payant fonctionnel
1. Fonctionnel 1 = Permanent troupeaux/jour) 2 = Privé 2 = Gratuit 1 = Oui
2. En panne 1 = Suffisante 2 = Temporaire 1 = Moins de 10 3 = Mixte 2 = Non
3. abandonné 2 = Insuffisante 2 = 10 – 19
4. dégradé 3 = 20 – 49
4 = 50 et plus
1 8 9 10 11 12 13 14 15 16
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
53
REPUBLIQUE DU TCHAD

------------------------

2012/2013
Module 2 : Recensement des zones de concentration des troupeaux en

saison sèche, des points d’eau et des points de passage
frontaliers des animaux sur les pistes de transhumance
internationale
Q - 2.2 : Recensement des points de passage frontaliers

des animaux sur les pistes de transhumance
internationale
Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Section 1 : Identification de la zone
1 Région |____|____|
4. Effectif total des points de passage frontaliers recensés dans la Sous-préfecture : Numéro I____I____I
d’ordre du dernier point de passage frontalier recensé en 2012 dans la sous-préfecture (colonne 1, section 2)
5. Effectif total des points d’eau aménagés recensés dans la sous-préfecture : Numéro d’ordre I____I____I____I
du dernier point d’eau aménagé recensé en 2012 dans le canton (colonne 1, section 3)
Nom et code de l’agent de saisie : _________________________________ |___|___|
Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Numérotation du questionnaire à l’intérieur de la sous-préfecture / CASE RESERVEE AU CONTROLEUR
Questionnaire n° I____I____I sur I____I____I utilisés dans la sous-préfecture
54
Section 2 : Recensement des points de passage frontaliers des animaux sur les pistes de transhumance internationale
N° d'ordre du Nom du canton Code Nom du point de passage Nom du village administratif Catégorie du point Coordonnées géographiques
point de d’appartenance du point de canton le plus proche du point de de passage
passage dans passage passage 1 = Point d’eau
2 = Aire de repos
la sous- 3 = Mixte Latitude N Longitude EO
préfecture
1 2 3 4 5 6 7 8
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|__|__| |__|__| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
55
Section 2 : Recensement des points de passage frontaliers des animaux sur les pistes de transhumance internationale (suite)

N° d'ordre du point de Estimation du Pays frontalier Période de passage à la sortie Période de passage à la rentrée
passage dans la sous- nombre moyen (inscrire le code du pays frontalier de Du Au Du Au
préfecture journalier de destination des animaux passant par
troupeaux passant ce point)
par ce point Mois Semaine Mois Semaine Mois Semaine Mois Semaine
91= Cameroun 94= Soudan
92= Nigéria 95= Lybie
93= Centrafrique 96= Niger
1 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
|__|__| |___|___| |___|___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___| |___|___| |___|
56
Section 3 : Recensement des points d’eau aménagés

N° d'ordre du Nom du point d'eau Nom du point de passage Nom du village Type de point d’eau Coordonnées géographiques
point d'eau d’appartenance du point d’eau administratif le plus proche 1 = Puits
dans la sous 2= Station pastorale
préfecture (localisation du point d’eau) 3= PMH
4=AEP
5 = Mare Latitude N Longitude EO
6 = Berge de cours
d’eau ou de lac
7= Barrage/micro-
barrage
1 2 3 4 5 6 7
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
|___|___| |___| |__|__| , |__|__|__|__|__| |__|__| , |__|__|__|__|__|
57
Section 3 : Recensement des points d’eau aménagés (Suite)

N° d'ordre du Etat Capacité Permanence du Période de fréquentation massive en Fréquentation pendant Statut Accès Existence d’un
point d'eau dans point d’eau saison sèche cette période (en comité de gestion
le canton Du mois de au mois de nombre de 1 = Communautaire 1 = Payant fonctionnel
1. Fonctionnel 1 = Permanent troupeaux/jour) 2 = Privé 2 = Gratuit 1 = Oui
2. En panne 1 = Suffisante 2 = Temporaire 1 = Moins de 10 3 = Mixte 2 = Non
3. abandonné 2 = Insuffisante 2 = 10 – 19
4. dégradé 3 = 20 – 49
4 = 50 et plus
1 8 9 10 11 12 13 14 15 16
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
|___|___| |___| |___| |___| |___|___| |___|___| |___| |___| |___| |___|
58
REPUBLIQUE DU TCHAD
Ministère de l’Elevage et de l’Hydraulique

------------------------

2013/2014
Module 3 : Recensement du secteur de l’élevage
Q - 3.1 : Recensement du cheptel sédentaire

traditionnel
Date du recensement : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|
Nom et signature de l'agent recenseur : _________________________________________________________
Date du contrôle : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Section 1 : Identification du ménage pastoral
N° de Grappe : |____|____|____|____|
N° du ménage d’élevage (numéro de tirage du ménage, section 2, Q-1, colonne 10) |____|____|

1 Région |____|____|
3 Sous-préfecture / arrondissement |____|____|
4 Canton / quartier |____|____|
5 Zone de dénombrement |____|____|____|
6 Village / carré / campement / férick |____|____|
7 Nom du chef de ménage
8 Ethnie du chef de ménage |____|____|____|
Nom et Code de l’agent de saisie : _____________________________________ |___|___|
Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

59
Section 2 : Caractéristiques sociodémographiques des membres du ménage
N° d’ordre Nom et Prénoms Lien de parenté avec le Sexe Age Aptitude à lire et à Niveau Actif Activité Possède-t-il un
chef de ménage écrire (Etat d'instruction Principale ou des
d’alphabétisation) (2) animaux
d’élevage ?
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Inscrire le numéro Inscrire en MAJUSCULES les nom et prénoms de chaque 1 = Chef de ménage (CM) 1 = Masculin Inscrire l’âge du 1 = Aucune 1 = Pas été à 1 = Actif 1 = Agriculture 1 = Oui
d’ordre de chaque membre du ménage, en commençant par le chef du 2 = Epouse 2 = Féminin membre du 2 = Français l'école 2 = Non Actif 2 = Maraîchage 2 = Non
membre du ménage ménage 3 = Fils/Fille ménage en 3 = Arabe 2 = Primaire 3 = Elevage
4 = Père/ Mère années 4 = Français +Arabe 3 = Secondaire 4 = Pêche
5 = Autre parent du CM révolues. 5 = Autre 4 =Supérieur 5 = Chasse
6 = Non apparenté 6 = Foresterie
7 = Apiculture
8 = Floriculture
9 = Commerce
10 = Artisanat
11 = Fonctionnaire
12 = Elève / Etudiant
13 = Aucune activité
14 =Autre activité
I___I___I I___I I___I I___I___I I___I I___I I___I I___I___I I___I
60
Section 3 : Autres caractéristiques du ménage pastoral
3.1 Informations sur les membres du ménage élevant des animaux

1 2 3 4 5 6
Numéro d’ordre du membre dans le
ménage (Colonne 1, section 2)
1 I___I___I I___I___I I___I___I I___I___I I___I___I I___I___I
1 – bovins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
2- Ovins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
3 – Caprins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
4 – Camelins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
5 – Equins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
6 – Asins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
Nombre
d’animaux 7 – Porcins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
2
possédés 8 – Poules I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
9 – Pintades I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
10 – Canards I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
11 – Pigeons I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
12 – Oies I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
13 – Lapins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
14 - Autres I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I
Appartenance à
1 = Oui
un groupement 2 = Non
3 |___| |___| |___| |___| |___| |___|
d’éleveurs ?
Avez-vous bénéficié d’un(e)
crédit/ subvention durant les
5 dernières années dans le |___| |___| |___| |___| |___| |___|
4 Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON,
cadre de l’activité ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à
d’élevage ? Question 6 Question 6 Question 6 Question 6 Question 6 Question 6
1 = Oui
2 = Non
Si Oui, à 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui
quoi avez- 2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non
vous destiné |____| |____| |____| |____| |____| |____|
1. Achat d’animaux
ce(tte) |____| |____| |____| |____| |____| |____|
2. Alimentation
crédit/subve animale |____| |____| |____| |____| |____| |____|
ntion ? 3. Santé animale 5
4. Equipement et
|____| |____| |____| |____| |____| |____|
(Pour chaque infrastructures |____| |____| |____| |____| |____| |____|
modalité, 5. Autre (Préciser) _______ _______ ______ _______ _______ _______
répondre par
Oui ou Non)
Avez-vous
besoin de |___| |___| |___| |___| |___| |___|
crédit/subventio 1 = Oui Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON, Si réponse=NON,
6 ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à ALLER à
n pour vos 2 = Non
Personne Personne Personne Personne Personne Personne
activités suivante ou à suivante ou à suivante ou à suivante ou à suivante ou à suivante ou à
d’élevage ? section 3.2 section 3.2 section 3.2 section 3.2 section 3.2 section 3.2
1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui 1 = Oui
2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non 2 = Non
Si Oui, à quoi
voulez-vous
destiner ce(tte) 1. Achat |____| |____| |____| |____| |____| |____|
d’animaux |____| |____| |____| |____| |____| |____|
crédit/subvention 2. Alimentation
? animale 7 |____| |____| |____| |____| |____| |____|
3. Santé |____| |____| |____| |____| |____| |____|
(Pour chaque animale
modalité, répondre 4. Equipement
|____| |____| |____| |____| |____| |____|
par Oui ou Non) 5. Autre _______ _______ _______ _______ _______ _______
61
3.2 Informations sur le ménage (Interroger le chef de ménage et/ou son représentant)
1 2 3 4
Reporter le code approprié dans la colonne de droite
Accès des animaux à l’eau 1 = Facile
durant la saison sèche
8
2 = Difficile |____|
3 = Très difficile
1 = Facile
Accès des animaux du ménage |____|
9 2 = Difficile
aux soins vétérinaires 3 = Très difficile
Si REPONSE=1, ALLER à 11
Pour chaque modalité, répondre par Oui ou Non selon

que la modalité est déclarée ou pas
1 = Oui
2 = Non
Si l’accès aux soins
vétérinaires est difficile ou très 10
1. Insuffisance des moyens financiers |____|
difficile, donnez les raisons 2. Absence de personnel vétérinaire |____|
3. Eloignement pharmacie/ dépôt vétérinaire |____|
4. Manque /rupture de médicaments |____|
5. Autre (à préciser : _________________________)
|____|
Pour chaque modalité, répondre par Oui ou Non selon
que la modalité est déclarée ou pas
1 = Oui
2 = Non
Principales contraintes du |____|

ménage dans l’activité 11 1. Problèmes d’eau |____|
d’élevage 2. Problèmes de santé animale
3. Problèmes d’alimentation des animaux
|____|
4. Manque de financements |____|
5. Vols de bétail |____|
6. Autre (à préciser _________________________) |____|
1. Achat d’animaux |___|___|___|___|___|___|___|
2. Vaccinations |___|___|___|___|___|___|___|
Dépenses effectuées par le
3. Soins vétérinaires |___|___|___|___|___|___|___|
ménage au cours des 12 4. Achat de compléments alimentaires |___|___|___|___|___|___|___|
derniers mois pour l’activité de 12 5. Achat d’aliments pour bétail |___|___|___|___|___|___|___|
l’élevage 6. Achat d’aliments pour volaille |___|___|___|___|___|___|___|
(EN FRANCS CFA) 7. Gardiennage d’animaux |___|___|___|___|___|___|___|
8. Autres (à préciser) |___|___|___|___|___|___|___|
___________________________________
62
Section 4: Autres Informations sur le cheptel du ménage
4.1. Effectif des animaux de trait par espèce

Espèces Effectif total des animaux de trait Effectif appartenant aux membres
de l'exploitation de sexe féminin
1 2 3 4
Bovins 01 |____|____| |____|____|
Equins 02 |____|____| |____|____|
Asins 03 |____|____| |____|____|
Camelins 04 |____|____| |____|____|
NB : Il s’agit des animaux utilisés pour la traction de charrettes, de charrues (labour) et dans le puisage de l’eau.
4.2. Evénements survenus dans le troupeau du ménage au cours des 12 derniers mois
Nombre d’animaux
Nombre d’animaux Nombre d’animaux Nombre d’animaux Nombre d’animaux Nombre d’animaux
vaccinés durant
Espèces nés durant les 12 achetés durant les vendus durant les abattus durant les morts durant les
les 12 derniers
derniers mois 12 derniers mois 12 derniers mois 12 derniers mois 12 derniers mois
mois
1 2 3 4 5 6 7 8
Bovins 01 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|

Petits ruminants 02 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
Camelins 03 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
63
REPUBLIQUE DU TCHAD

------------------------

2012/2013
Q - 3.2 : Recensement du cheptel transhumant

Numérotation du questionnaire au niveau du point de passage ou de la zone de concentration des animaux /case réservée au
contrôleur
Questionnaire n° |___|___| sur |___|___| utilisés à ce niveau
Nom et signature de l’agent recenseur : ___________________________________________________________
Date du contrôle : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Section 1 : Identification du troupeau

N° de la Grappe : |____|____|____|
N° du troupeau transhumant : |____|____|____|

1 Région |____|____|
4 Canton |____|____|
5 Point de passage/ zone de concentration |____|____|
6 Village administratif le plus proche |____|____|
7 Nom du chef de troupeau (bouvier ou berger)
Date d’observation du troupeau
8 transhumant
|__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Nom et signature de l’agent de saisie : ______________________________________ |___|___|
Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

64
Section 2 : Caractéristiques du troupeau transhumant, du propriétaire et du chef de troupeau
Informations sur le chef de troupeau
1 2 3 4
1 = Propriétaire
2 = Bouvier ou berger salarié (en nature ou espèce)
Statut du chef de
troupeau
1 3 = Parent non salarié du propriétaire |____|
4 = Parent salarié du propriétaire (en nature ou espèce)
5 = Autre (à préciser) ____________________________
Reporter le code approprié dans la colonne 4

Sexe 2 1 = Masculin |____|
2 = Féminin
Age 3 Inscrire l’âge du chef de troupeau en ans révolus |____|____|
Informations sur le propriétaire du troupeau
SI LE CHEF DE TROUPEAU EST PROPRIETAIRE,

reporter le code de la réponse de la ligne 2
Sexe 4 Si Non, Inscrire la réponse donnée dans la colonne 4 |____|
1 = Masculin
2 = Féminin
Inscrire ci-dessous en MAJUSCULES, l’ethnie du Cadre réservé à la codification

Ethnie 5
propriétaire du troupeau ______________________ |____|____|____|
1 = Aucune
Aptitude à lire et 2 = Français
écrire 3 = Arabe
(état
6 4 = Français+Arabe |____|
d’alphabétisation) 5 = Autre langue (préciser) ______________________
6 = Ne sait pas

Appartient-il à un
groupement 7 1 = Oui |____|
d’éleveurs ? 2 = Non
3 = Ne sait pas
Informations sur le troupeau
Inscrire le nom de la région, du département et de la

sous-préfecture d’origine du troupeau, respectivement Cadre réservé à l’équipe de codification
sur les 1ère, 2ème et 3ème lignes.
Zone de départ 8 1. __________________________
2. __________________________
|____|____|
3. __________________________ |____|
|____|____|
Inscrire le mois et l’année à laquelle le troupeau a pris le
Date de départ 9 départ
|____|____| |____|____|____|____|
sous-préfecture de destination finale du troupeau, Cadre réservé à l’équipe de codification
respectivement sur les 1ère, 2ème et 3ème lignes si cette
destination est à l’intérieur du pays. Si elle est à
Destination finale 10 l’extérieur, porter le nom du pays étranger de dernière
destination
1. __________________________ |____|____|
2. __________________________ |____|
3. __________________________ |____|____|
65
Durée de la
transhumance
11 En nombre de mois |____|____|
Inscrire le mois et l’année prévus pour le retour du
Date de Retour 12 troupeau |____|____| |____|____|___|___|
Rythme 1 = 1 fois par jour
d’abreuvement des 2 = 2 fois par jour
3 = 3 fois par jour
bovins 13 4 = 4 fois par jour
(en nombre de fois 5 = 5 fois par jour
par jour) 6 = Plus d’un jour |____|
7= Ne possède pas de bovins
Rythme 1 = 1 fois par jour
d’abreuvement des 2 = 2 fois par jour
3 = 3 fois par jour
petits ruminants 14 4 = 4 fois par jour
(en nombre de fois 5 = 5 fois par jour
par jour) 6 = Plus d’un jour |____|
7= Ne possède pas de petits ruminants
Rythme 1 = 1 jour
d’abreuvement des 2 = 2 jours
camelins 3 = 3 jours
15 4 = 4 jours
(en nombre de jours
entre deux 5 = 5 jours
abreuvements) 6 = Plus de 5 jours |____|
7= Ne possède pas de camelins
66
Section 3 : Effectif des animaux du cheptel transhumant par espèce
Animaux comptés dans le troupeau transhumant Animaux restés au campement/ férik

Espèces/
N° Effectif total des animaux Effectif des animaux Effectif total des animaux Effectif total des animaux Effectif des animaux Effectif total des animaux
volaille
du troupeau appartenant aux femmes vaccinés du troupeau appartenant aux femmes vaccinés
1 2 3 4 5 6 7 8
01 Bovins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
02 Ovins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
03 Caprins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
04 Camelins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
05 Equins |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
06 Asins |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
07 Volaille |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
08 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
09 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
10 |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
67
REPUBLIQUE DU TCHAD

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2012/2013

Q - 3.3 : Recensement du cheptel nomade
Numérotation du questionnaire au niveau de la zone de concentration des animaux /case réservée au contrôleur
Questionnaire n° I____I____I sur I____I____I utilisés au niveau de cette zone
Nom et signature de l'enquêteur : ___________________________________________________________
Date du contrôle : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Date : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

Section 1 : Identification du troupeau

N° de la Grappe : |____|____|____|
N° du troupeau nomade : |____|____|____|

1 Région |____|____|
4 Canton |____|____|
5 Zone de concentration |____|____|
6 Village administratif le plus proche |____|____|
Nom et Prénoms du chef de
7 troupeau (bouvier ou berger)
8 Date d’observation du troupeau |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Jour mois année
Nom et signature de l’agent de saisie : ______________________________________ |___|___|
Date de saisie : |___|___| |___|___| |___|___|___|___|

68
Section 2 : Caractéristiques du troupeau nomade, du propriétaire et du chef de troupeau
Informations sur le chef de troupeau

1 2 3 4
1 = Propriétaire
2 = Bouvier ou berger salarié (en nature ou espèce)
Statut du chef de 3 = Parent non salarié du propriétaire
troupeau
1 |____|
4 = Parent salarié du propriétaire (en nature ou espèce)
5 = Autre (à préciser) ____________________________
Sexe 2 1 = Masculin |____|
2 = Féminin
Age 3 Inscrire l’âge du chef de troupeau en ans révolus |____|____|
Informations sur le propriétaire du troupeau
SI LE CHEF DE TROUPEAU EST PROPRIETAIRE,
reporter le code de la réponse de la ligne 2
Sexe 4 Si Non, Inscrire la réponse donnée dans la colonne 4 |____|
1 = Masculin
2 = Féminin
Cadre réservé à la codification
Inscrire ci-dessous en MAJUSCULES, l’ethnie du
Ethnie 5 propriétaire du troupeau
__________________________ |____|____|____|
1 = Aucune
2 = Français
Aptitude à lire ou à 3 = Arabe
écrire
6 4 = Français+Arabe
|____|
5 = Ne sait pas
6 = Autre (préciser) _____________________________

Appartient-il à un
groupement 7 1 = Oui |____|
d’éleveurs ? 2 = Non
3 = Ne sait pas
sous-préfecture d’origine du troupeau, respectivement
sur les 1ère, 2ème et 3ème lignes.
1. __________________________ Cadre réservé à l’équipe de codification
Précédent lieu de 2. __________________________
8 3. __________________________ |____|____|
résidence
|____|
|____|____|
Inscrire le mois et l’année à laquelle le troupeau a pris le

Date de départ de la
précédente résidence
9 départ |___|___| |___|___|___|___|
69
Informations sur le troupeau
1 2 3 4
1 = 1 fois par jour
Rythme d’abreuvement 2 = 2 fois par jour
des bovins 3 = 3 fois par jour
10 4 = 4 fois par jour
(en nombre de fois par
jour) 5 = 5 fois par jour
6 = Plus d’un jour |____|
7= Ne possède pas
1 = 1 fois par jour
Rythme d’abreuvement 2 = 2 fois par jour
des petits ruminants 3 = 3 fois par jour
11 4 = 4 fois par jour
(en nombre de fois par
jour) 5 = 5 fois par jour
6 = Plus d’un jour |____|
7= Ne possède pas
Rythme d’abreuvement 1 = 1 jour
2 = 2 jours
des camelins
3 = 3 jours
(en nombre de jours 12 4 = 4 jours
entre deux 5 = 5 jours
d’abreuvements) 6 = Plus de 5 jours |____|
7= Ne possède pas
70
Sfection 3 : Effectif des animaux du cheptel nomade par espèce
Animaux comptés dans le troupeau nomade Animaux restés au campement/ férik

Espèces/ Effectif total des Effectif des animaux Effectif total des Effectif total des
N° Effectif des animaux Effectif total des animaux
volaille animaux appartenant aux animaux animaux
appartenant aux femmes vaccinés
du troupeau femmes vaccinés du troupeau
1 2 3 4 5 6 7 8
01 Bovins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
02 Ovins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
03 Caprins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
04 Camelins |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____| |____|____|____|____|
05 Equins |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
06 Asins |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
07 Poulets |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
08 Pintades |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
09 Canards |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
10 Pigeons |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
11 Oies |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|

|____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
|____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____| |____|____|____|
71
REPUBLIQUE DU TCHAD
Ministère de l'Elevage et de l'Hydraulique

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2014/2015
Q - 3.4: Recensement du cheptel des fermes modernes et

semi-modernes
Date du recensement : I____I____I I____I____I I____I____I____I____I
Nom et signature de l'agent recenseur : ____________________________________________________________

(Ce questionnaire est à remplir par le Superviseur Régional)
Section 1 : Identification de la ferme pastorale
N° de la FERME : I____I____I____I
1 Région I____I____I
2 Département I____I
3 Sous-préfecture / arrondissement I____I____I
4 Canton / quartier I____I____I
5 Village administratif le plus proche I____I____I
6 Nom de la ferme
7 Nom et Prénoms du responsable
8 Adresse de la ferme
9. Nom et numéro de l’agent de saisie : ___________________________________________________ I____I____I
10. Date de saisie : I____I____I I____I____I I____I____I____I____I

72
Section 2 : Caractéristiques de la ferme

A - Informations sur le responsable
1 2 3 4
1 = Propriétaire
Statut du 2 = Salarié (en nature ou espèce)
responsable de la 1 3 = Parent non salarié du propriétaire I____I
ferme 4 = Parent salarié du propriétaire (en nature ou espèce)
5 = Autre (à préciser) ____________________________
1 = Masculin
Sexe 2 2 = Féminin I____I
Age 3 Inscrire l’âge du responsable en années révolues I____I____I

1 = Aucune
écrire 3 = Arabe
4 4 = Français+Arabe I____I
(état
5 = Ne sait pas
d’alphabétisation)
6 = Autre langue (Préciser) ______________________
1 = Pas été à l'école

2 = Primaire
Niveau d'instruction 5 3 = Secondaire
I____I
4 = Supérieur
B - Informations sur le propriétaire
(Reporter les réponses aux questions 2, 3, 4 et 5 respectivement aux questions 6, 7, 9 et 10 si le responsable est en même temps le propriétaire
de la ferme)
1 = Masculin
Sexe 6 2 = Féminin
I____I
Age 7 Inscrire l’âge de propriétaire en années révolues I____I____I

Inscrire ci-dessous en MAJUSCULES, l’ethnie du Cadre réservé à la codification
Ethnie 8 propriétaire.
_________________________________________ I____I____I____I
1 = Aucune
3 = Arabe
écrire
9 4 = Français+Arabe I____I
(Etat 5 = Ne sait pas
d’alphabétisation) 6 = Autre langue (Préciser) ______________________
1 = Pas été à l'école

2 = Primaire
Niveau d'instruction 10 3 = Secondaire
I____I
4 =Supérieur
C - Informations sur la ferme
Pour chaque modalité, répondre par 1 = Oui ou 2 = Non
selon que la modalité est déclarée ou pas
I____I
1. Avicole I____I
Type de ferme 11 2. Bovine I____I
3. Petits ruminants
4. Porcine
I____I
5. Autre (Préciser) ___________________________ I____I
1 = Individuel
2 = Familial
Statut de la ferme 12 3 = Communautaire
I____I
4 = Public
73
1 2 3 4
Longitude :
Reporter les coordonnées géographiques dans la I____I____I, I____I____I____I____I____I
Coordonnées GPS 13 colonne 4 Latitude :
I____I____I, I____I____I____I____I____I
Avez-vous
bénéficié d’un
crédit/ subvention
durant les 5 1 = Oui
14 2 = Non
I____I
dernières années SI REPONSE = 2, ALLER à 16
dans le cadre de
l’activité
d’élevage ?
I____I
Si Oui, pour quelles 1. Achat d’animaux I____I
15 2. Alimentation animale
destinations? I____I
3. Santé animale
I____I
4. Equipement et infrastructures
5. Autre (Préciser) _____________________________ I____I
Avez-vous besoin de I____I
crédit pour vos 16 1 = Oui
activités d’élevage ? 2 = Non SI REPONSE = 2, ALLER à 18

I____I
Si Oui, pour quelles 1. Achat d’animaux I____I
17 2. Alimentation animale I____I
destinations?
3. Santé animale I____I
4. Equipement et infrastructures I____I
5. Autre (Préciser) ______________________________
Mode 1 = Eau de robinet

d'approvisionnement 18 2 = Forage I____I
en eau 3 = Autre (Préciser) _____________________________
Accès de la ferme 1 = Facile
aux soins 19 2 = Difficile I____I
Si REPONSE=1, ALLER à 21
vétérinaires 3 = Très difficile

I____I
Si difficile ou très 1. Manque de moyens financiers I____I
20 2. Absence de personnel vétérinaire
difficile, raisons I____I
3. Eloignement pharmacie/ dépôt vétérinaire
4. Manque /rupture de médicaments I____I
5. Autre (Préciser) : ________________________________ I____I
74
1 2 3 4
1. Problèmes d’eau I____I

Principales
2. Problèmes de santé animale I____I
contraintes de la 21
3. Problèmes d’alimentation des animaux
ferme dans l’activité I____I
4. Manque de financements
d’élevage 5. Vols de bétail
I____I
6. Autre (Préciser) _________________________________ I____I
I____I
1. Achat d’animaux I____I____I____I____I____I____I____I
Dépenses effectuées 2. Vaccinations I____I____I____I____I____I____I____I
3. Soins vétérinaires I____I____I____I____I____I____I____I
par la ferme au
4. Achat de compléments alimentaires I____I____I____I____I____I____I____I
cours des 12 5. Achat d’aliments pour bétail
22 I____I____I____I____I____I____I____I
derniers mois pour 6. Achat d’aliments pour volaille
l’activité de l’élevage 7. Gardiennage d’animaux I____I____I____I____I____I____I____I
(EN FRANCS CFA) 8. Autres (Préciser) _____________________________ I____I____I____I____I____I____I____I
I____I____I____I____I____I____I____I
75
Section 3 : Caractéristiques de la main d’œuvre
N° Nom et Prénoms Type de Sexe Age Niveau d’instruction Statut Domaine d’activité Mode de
d’ordre ressource en sur la ferme rémunération
main d’œuvre 1 = Masculin En années 1 = Pas été à 1 = Permanent
2 = Féminin révolus l’école 2 = Temporaire 1 = Agriculture 1 = Espèce
1 = Interne 2 = Primaire 2 = Elevage 2 = Nature
2 = Externe 3 = Secondaire 3 = Mixte 3 = Non rémunéré
4 = Supérieur
1 2 3 4 5 6 7 8 9
I___I___I I___I I___I I___I___I I___I I___I I___I I___I


76
Section 4 : Effectifs du cheptel
Effectifs par espèce et par race

Race
Espèce Total
Locale Importée
1 2 3 4
1= Bovins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
2= Ovins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
3 = Caprins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
7 = Porcins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
8 = Poulets I___I___I___I___I I___I___I___I___I I___I___I___I___I___I
10 = Canards I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
11 = Pigeons I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
12 = Oies I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
13 = Lapins I___I___I___I I___I___I___I I___I___I___I___I
Effectif des autres espèces
Espèce Total
1 2
4 = Camelins I___I___I___I___I
5 = Equins I___I___I___I___I
6 = Asins I___I___I___I___I
9 = Pintades I___I___I___I___I
14 = Autre I___I___I___I___I Préciser _______________________
Section 5 : Moyens de production
N° Désignation Nombre
1 2 3
a) Bâtiments et enclos
1 Bâtiments non résidentiels I____I____I
2 Enclos I____I____I
b) Machines et équipement
1 Trayeuse I____I____I
2 Refroidisseur de lait I____I____I
3 Ecrémeuse I____I____I
4 Couveuse I____I____I
5 Camionnette I____I____I
6 Remorque I____I____I
7 Charrette I____I____I
8 Porte-tout (pousse-pousse) I____I____I
9 Autre (Préciser) :………………………… I____I____I
Section 6 : Provenance des aliments
Espèce Principales provenances des aliments bétail

(1=Oui, 2=Non)
Produits primaires Produits transformés
Produits sur la ferme Achetés Produits sur la ferme Achetés
1 2 3 4 5
1 = Bovins I____I I____I I____I I____I
2 = Ovins I____I I____I I____I I____I
3 = Caprins I____I I____I I____I I____I
4 = Camelins I____I I____I I____I I____I
5 = Equins I____I I____I I____I I____I
6 = Asins I____I I____I I____I I____I
7 = Porcins I____I I____I I____I I____I
8 = Volaille I____I I____I I____I I____I
77
Section 7 : Événements survenus dans le cheptel au cours des 12 derniers mois
Nombre d’animaux acquis Nombre d’animaux sortis sur pieds Nombre

Nombre Nombre Nombre d’animaux
Pour la
Espèce d’animaux d’animaux d’animaux morts de
Achetés Dons/Legs Autres Vente Dons/Legs boucherie/
vaccinés nés abattus cause
Abattoirs
naturelle
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
1 = Bovins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
2 = Ovins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
3 = Caprins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
4 = Camelins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
5 = Equins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
6 = Asins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
7 = Porcins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
13 = Lapins I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
14 = Autres I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I I____I____I
78

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REPU BLIQ UE DU TCH AD

MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DES PRODUCTIONS ANIMALES

RECENSEMENT GENERAL DE L’ELEVAGE

PRINCIPAUX RESULTATS DEFINITIFS

CARTE ADMINISTRATIVE DU TCHAD

CARTE ADMINISTRATIVE DU TCHAD ________________________________________ 2

SIGLES ET ABREVIATIONS _________________________________________________ 5

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SECTEUR DE L’ELEVAGE _______________ 10

1.1. Présentation physique du Tchad____________________________________ 10

CHAPITRE II : METHODOLOGIE DU RECENSEMENT _________________________ 16

2.1. Champ du recensement ____________________________________________ 17

CHAPITRE III : PRINCIPAUX RESULTATS DU RECENSEMENT DE L’ELEVAGE _ 21

3.1. Structure et taille des ménages pastoraux ___________________________ 21

LES LIMITES DE L’ÉTUDE _________________________________________________ 42

CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ___________________________________ 43

A. LISTE DU PERSONNEL TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF _____________ 44

FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

INSEED Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques

ODD Objectifs de Développement Durable

PIB Produit Intérieur Brut

PND Plan National de Développement

RGE Recensement Général de l’Elevage

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat

BAD Banque Africaine de Développement

MEPA Ministère de l’Elevage et des Productions Animales

En outre, l’insuffisance et l’irrégularité des informations statistiques sur l’élevage constituent

- La préparation technique et administrative du RGE, de mars à décembre 2012 ;

La phase d’exploitation, d’analyse et de publication des résultats du recensement s’est déroulée

Le Recensement Général de l’Elevage a donné lieu à la production de cinq (5) publications. Ce

- le ‘‘Rapport technique du RGE’’, février 2016 ;

- le ‘‘Dépliant de Présentation des principaux résultats du Cheptel RGE’’ juillet 2016 ;

- le Volume-II ‘‘Recensement Général de l’Elevage : Principaux résultats Définitifs’’

- le Volume-III, Tableaux Détaillés des Principaux Résultats, décembre 2016.

Le recensement de l’élevage a permis de produire un large éventail de données sur

Décidé en 2005, le projet de recensement du cheptel avait, à l’époque, bénéficié de l’appui de

 sur la structure population et des ménages pastoraux : taille, composition, répartition,

 sur les caractéristiques du cheptel national : effectif et composition du cheptel national,

 sur les activités et les pratiques liées à l’élevage ;

 et sur la place des femmes et des jeunes dans l’activité d’élevage.

Le volume 2 présente également une description succincte du dispositif opérationnel du RGE,

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE SECTEUR DE L’ELEVAGE

1.1. Présentation physique du Tchad

Cette photographie montre un pays essentiellement rural et agropastoral, où la pratique de

1.2. Contexte du Recensement Général de l’Elevage

projections des résultats de l’enquête de 1976. Or l'élevage tchadien a subi de profondes

1.3. Principales caractéristiques du secteur de l’élevage

 Le système pastoral du Kanem oriental, où les déplacements des éleveurs peuvent

 Un système généralisé d’élevages villageois et d’élevages de culture attelée, (remues et

 Un système pastoral Peul, spécifique au Chari-Baguirmi, qui en épousant les mobilités

 Les systèmes pastoraux étrangers, originaires du Cameroun et de RCA, comprenant des

A partir de 1975, la plupart des campements en l’absence de pâturages, se contentaient du

CHAPITRE II : METHODOLOGIE DU RECENSEMENT

Les transhumances extraterritoriales, principalement vers la Centrafrique et le Nigeria, voire le

- le recensement du cheptel du Tchad de 1975/76 ;

2.1. Champ du recensement

Le champ géographique du RGE couvre la République du Tchad dans la totalité des 23

Le champ en termes d’unités d’observation du RGE comprend l’ensemble des exploitations

Le champ de référence temporel ou période de référence sera généralement et selon les

2.2. Objectifs du recensement