Quaternions-Rotations Et Spin
Quaternions-Rotations Et Spin
Quaternions-Rotations Et Spin
q = xE + yI + uJ + vK (1)
I 2 = J 2 = K 2 = −E
IJ = K = −JI
JK =I = −KJ
KI =J= −IK
v .v 0 = −(xx 0 + yy 0 + zz 0 )E +
(yz 0 − y 0 z)I + (x 0 z − z 0 x)J + (xy 0 − x 0 y )K (8)
q.q 0 = aa0 − hv , v 0 i + av 0 + a0 v + v ∧ v 0
Le produit vectoriel apparait également dans la formule suivante,
appelée formule du produit mixte
det[v , v 0 , w ] = hv ∧ v 0 , w i (10)
q.u = −hq, ui + q ∧ u
q.u.q = −hq, uiq + (q ∧ u) ∧ q (14)
(suite)
4. déduire de 3. que toute matrice unitaire U ∈ SU(2) se
décompose comme suit
iθ0 /2 iθ /2
e 3 0 cos(θ2 /2) − sin(θ2 /2 e 3 0
U=± 0 (19)
0 e−iθ3 /2 sin(θ2 /2) cos(θ2 /2) 0 e−iθ3 /2
Pour comprendre le lien profond entre ces deux objets on fait appel
à la notion de groupe et à ses représentations.
Un groupe G est un ensemble muni d’une opération (ou loi) que
l’on notera souvent multiplicativement x.y si x, y ∈ G . Cette loi
possède les propriétés suivantes
I Associativité : x.(y .z) = (x.y ).z, ∀x, y , z ∈ G
I Il existe un élément neutre noté e, e.x = x.e = x, ∀x ∈ G
I Tout élément x de G admet un inverse noté x −1 tel que
x.x −1 = x −1 .x = e.
Exemples: Z, Q, R, C sont des groupes pour l’addition habituelle.
R\{0}, C\{0} sont des groupes pour la multiplication habituelle.
Ces goupes sont commutatifs (x.y = y .x, ∀x, y ∈ G ).
Exemples (suite)
I L’ensemble Sn des permutations de {1, 2, · · · , n} est un
groupe (fini à n! éléments) pour la composition des
permutations. Ce groupe s’appelle le groupe symétrique
d’ordre n.
I Le groupe à 2 éléments G = {0, 1}.
I Si E est un espace vectoriel de dimension finie, on note par
GL(E ) l’ensemble des opérateurs inversibles de E . C’est un
groupe pour la composition des opérateurs, appelé groupe
linéaire de E . Si E = Rn on note GL(Rn ) = GL(n, R).
I Si E = R3 on désigne par O(3) le groupe des transformations
orthogonales et par SO(3) le groupe des rotations.
I si E = C2 , SU(2) désigne le groupe des opérateurs unitaires
de déterminant +1 de C2
Exemples (suite)
I L’ensemble des nombre complexes de module 1 est un groupe
noté U(1); il s’identifie au groupe des rotations du plan noté
SO(2)
I L’ensemble des quaternions de norme 1, noté H1 s’identifie à
SU(2). En effet les éléments de SU(2) ont pour matrice
a b
Q= , a, b ∈ C, |a|2 + |b|2 = 1.
−b̄ ā
ρ(e) = (20)
ρ(g1 .g2 ) = ρ(g1 ) ? ρ(g2 ), ∀g1 , g2 ∈ G . (21)
∂
ψ(Rj (θ)x))|θ=0 = Lj ψ(x) (23)
∂θ
où les Lj sont les opérateurs différentiels :
∂ ∂
L1 = x2 − x3
∂x3 ∂x2
∂ ∂
L2 = x3 − x1
∂x1 ∂x3
∂ ∂
L3 = x1 − x2
∂x2 ∂x1
∂
i ψ(R(−θ, v )x)|θ=0 = ih∇ψ(x), x ∧ v i = hv , L̂iψ(x)
∂θ
Faisons maintenant agir les rotations précédentes dans C2 .
Pour cela à la rotation d’angle θ et d’axe v on associe la
transformation de SU(2) : U(θ, v ) = e−iθσ(v )/2 . D’après les calculs
précédents effectués via les quaternions, aux rotations
R1 (θ), R2 (θ), R3 (θ) sont associés les matrices de SU(2) suivantes
−iθ/2
e 0
U3 (θ) =
0 eiθ/2
cos(θ/2) sin(θ/2)
U2 (θ) =
− sin(θ/2) cos(θ/2)
cos(θ/2) −i sin(θ/2)
U1 (θ) =
−i sin(θ/2) cos(θ/2)
∂Uj (θ) 1
i |θ=0 = σj (24)
∂θ 2
1
[Λj , Λk ] = εj,k,` Λ`
i
On obtient alors
∂ ψ1 ψ1
i ρ1/2 (θ, v ) = (L̂ + S) (26)
∂θ ψ2 θ=0 ψ2