Application de L a.M.D.E.C Aux Deux Broyeurs
Application de L a.M.D.E.C Aux Deux Broyeurs
Application de L a.M.D.E.C Aux Deux Broyeurs
Intitulé
A tous merci
Arbiha
Dédicace
Chapitre I Page
I.1. Introduction 01
I.2. Historique Lafarge ciment 01
I.3. Lafarge ciment usine de M’sila 01
I.3.1. Présentation de l’usine ACC du M’sila 01
I.3.2. Situation 01
I.3.3. Investissement 02
I.3.4. Création d’emplois 02
I .3.5. Capacité 02
I .3.6. Autres Caractéristiques 02
I .4. Organigramme 03
I .5. Procédé de fabrication du ciment 03
I .5.1. Définition du ciment 03
I .5.2. Composition du ciment 03
I .5.3. Organigramme du procédé 04
I .6. Différent types de ciment 04
I .7. Les étapes de fabrication du ciment 05
I .7.1. Exploitation de la carrière 05
I .7.2. Concassage 05
I .7.3. Echantillonnage 06
I .7.4. Pré-homogénéisation (doseur) 06
I .7.5. Broyage cru (verticale) 07
I .7.6. Homogénéisation 08
I .7.7. Cuisson 08
I .7.8. Refroidissement 09
I .7.9. Broyage ciment (horizontale) 10
I .7.10. Ensachage et expédition 11
I .8. Conclusion 12
Chapitre II Page
II .1. Le Broyeur a boulet 13
II .1.1. Construction d'un broyeur a boulet 13
II .1. 2. Les éléments du broyeur a boulet 14
II .1. 2.1. La virole 14
II .1. 2.2. La goulotte d’entrée 15
II .1. 2.3. Les blindages d’entrée 16
II .1. 2.4. Blindages virole 16
II .1. 2.5. Engins broyant 17
II .1. 2.6. Les cloisons 18
II .1. 2.7. Grilles de décharge 18
II .1. 2.8. Paliers de broyeur 19
II .1. 2.9. Commande 20
II .1. 2.10. Pompes de lubrification 21
II .2. Broyeur a galet 22
II .2.1. Principe de fonctionnement du broyeur vertical 22
II .2.2. Les composants de broyeur a galet 23
II.2.2.1. Les galets du broyeur vertical 24
II.2.2.2. Le plateau de broyage 25
II.2.2.3. Le séchage 26
II.2.2.4. La séparation 27
II.2.2.5. Système d’injection d’eau 28
II.2.2.6. Système hydraulique 29
II.3. Conclusion 31
Chapitre IV Page
IV.1. Introduction 46
IV.2. Définition de l’AMDEC : afnor (norme x-510) 46
IV.3. Principes de base 46
IV.4. Les différents types d’AMDEC et leur objectif 46
IV.5. Le but d’étude AMDEC-MACHINE 47
IV.6. Démarche pratique de L'AMDEC-MACHINE 47
IV.6.1.Etape1 : Initialisation 48
IV.6.2. Etape 2 : Décomposition fonctionnelle 48
IV.6.2.1. But 48
IV.6.2.2. La phase de découpage du système 48
IV.6.3. ETAPE 3 : ANALYSE AMDEC 49
IV.6.4. Etapes 4 : synthèses 52
Application de l’AMDEC sur broyeur a boulet 51
Application de L’AMDEC sur broyeur a galet 53
Conclusion général
Annexe
Bibliographie
Résumé
Liste des tableaux
Depuis le début de l’agriculture (8000 avant JC), l’homme a commencé des activités
de réduction de taille de particules. Les poudres sont utilisées par l’homme comme une
des formes principales de la valorisation industrielle des minéraux. L’application de ces
poudres est très variée, on peut constater deux grands domaines principaux : les
matériaux de construction (ciments, chaux, plâtres, bétons, etc.) et l’utilisation comme
charge (peintures, pigments, produits pharmaceutiques, etc).
Les premiers humains ont pilonné des grains et des noix avec des pierres pour libérer
les parties intérieures comestibles des coquilles de protection rigide. C’est la première
conscience du broyage. L’existence de l’ensemble du mortier et du pilon en fait le
premier outil de la procédure du broyage, ce type de moulin est encore utilisé dans
beaucoup de pays traditionnels pour des préparations culinaires domestiques plus
délicates. La première activité du broyage visant à des particules très fines est le
broyage de pigments. Il y a plus de 40 000 ans, les aborigènes australiens extrayaient des
ocres de haute qualité à partir de dépôts d’oxyde de fer et les broyaient en poudre avec
des pierres pour une utilisation cosmétique, et de décoration (peintures rupestres).
Comme la population du monde ne cesse d’augmenter, la demande de conversion de
matières premières en produits tels que les médicaments, les minéraux et pigments
devient de plus en plus importante. En même temps, la demande de la finesse de
particules entraînent l’amélioration de la machine du broyage .
I.1. INTRODUCTION :
o
Le ciment est un produit qui porté a une température de 1450 , avec un mélange de
calcaire et d’argile. Nous donne des nodules durs appelés clinker. Le clinker additionné a du
gypse est broyé très finement pour obtenir le ciment « portland ». l’ajout au clinker, lors de
son broyage, d’autres élément minéraux, permet l’obtention des déférentes catégories de
ciments « à ajouts » . mélangé à des granulats, de sable, des adjuvants et de l’eau, le ciment
est l’élément de base indispensable pour la fabrication du béton, dont il est le composant actif.
C’est pourquoi il est aujourd’hui l’élément essentiel et incontournable du secteur de la
construction contemporaine et donc du monde moderne.
LAFARGE groupe occupe la position de premier plan dans toutes les activités liées à
la construction, leader mondial du ciment et des granulats, et numéro trois mondial du béton
et du plâtre. Le groupe est présent dans 76 pays avec 90000 collaborateurs et 2000 sites
industriels dans le monde. En 2008, le groupe a affiché un chiffre d’affaires de 17,6 milliards
d’euros et 1.9 milliards d’euros de résultats nets [1] .
I.3.2 SITUATION :
Sis Hammam Dalaa, wilaya de M’sila .
1
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
I.3.3 INVESTISSEMENT :
1ere ligne complète : 260 millions $ US .
2eme ligne complète : 190 millions $ US .
Total : 450 millions $ US .
I.3.4 CREATION D’EMPLOIS :
1ere ligne complète : 800 Emplois .
2éme ligne complète : 200 Emplois .
Total : 1000 Emplois.
I .3.5 CAPACITE :
L’usine comporte deux lignes de production d’une capacité de :
1ere ligne : initialement 2 millions de tonnes\An , actuellement 2.5 m t/an.
2eme ligne : initialement 2 millions de tonnes\An , actuellement 2.5 m t/an.
Soit : 5 millions de tonnes \An.
I.3.6 AUTRES CARACTERISTIQUES:
ACC peut être classé parmi les plus modernes cimenteries sur le plan international par :
Un contrôle moderne, systématique et permanent de la qualité.
Une optimisation pour la consommation d’énergie.
2
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
Le ciment est un lien hydraulique constitué d’une poudre minérale, d’aspect grisâtre,
obtenue par broyage et cuisson à 1450 °C d’un mélange de calcaire et d’argile . Le produit de
la cuisson, appelé clinker, forme une combinaison de chaux, de silice, d’alumine et d’oxyde
ferrique.
I .5.2 . COMPOSITION DU CIMENT :
Symboles de l’industrie
Symboles chimiques compostions
du ciment
C CAO Chaux
S SiO3 Silice
A AiO3 Alumine
F Fe2O3 Oxyde de fer
3
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
4
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
LAFARGE ciments M'sila exploite une carrière proche à l’usine , qui fournit deux
matières premières : le Calcaire et l’argile .
L’extraction de ces roches se fait par abattage à l’explosif. Il consiste à fragmenter le
massif exploité à l’aide d’explosifs comme on peut le voir.
I.7.2. CONCASSAGE :
C’est une opération qui consiste à réduire la granulométrie de la matière première en
fragments de faibles dimensions (25 à 40 mm). Elle assure également un certain mélange des
matières premières arrivant de la carrière (calcaire et schiste) . En effet, le calcaire et l’argile
transportés par les camions sont déchargés dans une trémie qui est reliée à un alimentateur à
vitesse variable qui permet de réguler le débit d’alimentation [1].
Les matières concassées sont ensuite stockées par qualités dans le hall de stockage de
l’usine.
5
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
I.7.3. ECHANTILLONNAGE :
C’est une étape essentielle entre le concassage et l’opération de broyage . Elle a pour
but de déterminer et de réaliser un pré dosage des quatre constituants de base de cru (chaux ,
silice , alumine et fer) qui assurera la composition correcte et donc la qualité du produit fini .
A partir d’analyses de routine effectuées sur des échantillons prélevés périodiquement sur le
circuit de matière provenant des concasseurs , le laboratoire de l’usine précise les quantités de
chaque composant et définit ainsi la constitution de la pré-homogénéisation [1] .
Doseur de sable dont la fonction permet la correction d’un manque de Silice SiO2 .
6
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
Doseur de fer- dont la fonction permet la correction d’un manque d’Oxyde de fer
Fe2O3 [1].
La matière dosée est acheminée vers le broyeur du cru.
La farine crue finement broyée est séparée dans un électro -filtre, dans lequel les gaz du
four sont dépoussiérés en même temps. Elle est transportée par voie pneumatique vers les 7
cellules de mélange qui sont remplies l'une après l’autre. Pour obtenir un effet
d’homogénéisation, leur contenu est vidé simultanément dans un grand silo à farine crue
d'une capacité de 20 000 t [1].
7
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
I.7.6. HOMOGENEISATION :
I.7.7. CUISSON :
A partir de ce silo, la farine homogénéisée est transportée par voie pneumatique vers
l'échangeur de chaleur. Dans celui-ci, elle est réchauffée et partiellement décarbonatée en
contre-courant par les gaz chauds du four. Après avoir traversé plusieurs étages de cyclones,
la farine chauffée à plus de 850 °C, entre dans le four rotatif incliné. Sous l'effet de la rotation
et de l'inclinaison, elle est véhiculée vers la zone de cuisson où elle est transformée sous
8
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
Fusion partielle à une température de 1450 °C en clinker de ciment. La haute température est
produite par combustion de gaz [1].
I .7.8. REFROIDISSEMENT :
Il est situé à l’aval du four, c’est un refroidisseur à grilles horizontales au nombre de deux à
commande hydraulique. Le refroidissement est assuré par onze ventilateurs. L’air produit par
ces ventilateurs est insufflé sous les grilles par des chambres de soufflage.
Le refroidisseur a un triple rôle :
Refroidir le clinker qui sort du four.
Récupérer le maximum de chaleur contenu dans le clinker.
Assurer la trempe de clinker par un refroidissement énergétique et rapide.
9
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
Cpj55 89% 5% 6%
Le ciment broyé est véhiculé par l’aéroglisseur vers l’élévateur à godets qui l’achemine au
séparateur dynamique. A ce niveau est faite la séparation granulométrique du ciment suivant
la finesse. Le produit grossier est recyclé dans le broyeur, tandis que les fines (produit fini)
sont envoyées dans des silos de stockage en béton armé avant d’être ensachées et expédiées
[1] .
10
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
Le ciment prêt à l’emploi et transféré vers des silos de stockage du ciment . Suivant la
demande du client , le ciment est livré soit en vrac soit en sacs .
Livraison en vrac : les véhicules à citerne sont placés sur un pont bascule sous une
tête de chargement télescopique est adaptée à l’ouverture de la citerne et un système de
commande contrôle le chargement. Il existe un poste de livraison en vrac.
Livraison en sac : des sacs de poids net égale à 50 Kg sont mis vides dans des ensacheuses
permettant leur remplissage par le ciment . Les sacs du ciment sont dirigés par la suite pour
une étape de chargement dans les camions à l‘aide d’un robot formé d’une tête de chargement
équipée de ventouses (une par sac) qui transfère sur la plateforme du camion les couches de
sacs [1] .
11
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT
I .8. Conclusion
12
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
On sait que précédemment que le type du broyeurs à boulets le plus utilises dans le
broyage du clinker, c'est celui parce que ce type est utilisés pour le broyage fin.
Les broyeurs à boulets (Figure II.2) sont formés d'un tambour cylindrique (1) avec les
supports (2) et (3), composées de deux paliers à roulements (4) sur lesquelles s'appuies le
tambour [2].
Le tambour possède un revêtement interne (blindage) en plaques d'acier (5), dans lequel a
l'intérieure du tambour il y a des boules en acier de différents diamètres de 25 à 90 mm.
13
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
La rotation du tambour est transmise par le moteur électrique suivant le pignon (7) qui
repose sur l'arbre (6).
Les matériaux d'alimentation passent en premier sur l'alimentateur (8) de l’entonnoir (9),
Les matériaux broyés se déchargent par l'entonnoir (10).
Le tambour est construit de plaques épaisses d'aciers soudées, dans les broyeurs de petites
dimensions qui possèdent l'entonnoir de déchargement. Les broyeurs possèdent des fenêtres
(ouverture) de vérification (11).
La virole est la structure supportant les éléments internes comme les blindages et la
cloison et la couronne externe, les trous percés dans la virole servent à fixer les blindages et la
cloison.
14
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Les trois trous percés dans la virole servent à fixer les blindages et la cloison.
Elles donnent accès au broyeur pour les visites, la maintenance et les réfections de la
charge. Le parti de la virole entourant les potes est plus épais que le reste de la virole .Elle est
conçue pour accepter l’augmentation des contraintes mécaniques.
Elle dirige la matière (et les rejet du séparateur) dans le 1er compartiment du broyeur .
Elle équipée pour résister à l’usure.
15
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Goulette d’entée
Ce sont des blindages d’usure amovibles placés sur fond d’entrée du 1er compartiment. Ils
protègent le fond d’entrée et la virole des chocs, des contraintes et de l’usure. Ce sont des
blindages d’usure remplaçables placés sur la virole.
Blindage
Ce sont des blindages d’usure remplaçable sur la virole .Il protègent la virole des
chocs , des contraintes et de l’usure .Selon leur emplacement et leur conception ils ont une
forme spéciale destinée à optimiser la remontée ou le classement de la charge afin
d’augmenter l’efficacité du broyage .
16
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Blindages virole
Il faut toujours adapter la taille des boulets à la granulométrie de la matière pour maintenir
la production à son meilleur niveau :
Les gros boulets se trouve dans le premier compartiment et les petits dans le second
compartiment [6].
Chargement du broyeur :
17
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Elles possèdent des blindages amovibles résistants à l’usure avec des lumières retenant la
matière dans le compartiment jusqu’à ce qu’elle soit assez fin pour passer au travers.
Les lumières se caractérisent par leur double forme évasée (les particules et les fragments
de matière ne resteront pas coince).
18
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
a) A patins :
19
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
b) Les tourillons :
Les tourillons sont du type a coussinets en deux parties dans lesquels repose le bout darbre
du tombeur.
Ensemble des éléments électriques et mécaniques nécessaires pour fournir la force motrice
au broyeur. dans le groupe LAFARGE, la gamme de puissances de broyeurs va de 200 KWh
pour petits broyeur, à 800 KWh pour les plus gros broyeur .
Couronne
Moteur
Arbre principal
Pignon
Réducteur
La vitesse du broyeur est fixe et calculée en fonction de la charge pour atteindre le plus
haut point de libération, afin d’obtenir le maximum d’énergie.
20
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Haute pression : utilisée pour soulever le broyeur au dessus des coussinets durant le
démarrage
Basse pression : utilisée pour alimenter la fusée avec un débit constant pour former un film
d’huile
Injection d’eau :
Quand le refroidissement du n’est pas suffisant, une injection d’eau utilisée pour faire baisser la
température du ciment.
21
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
le broyage.
le séchage.
la séparation.
22
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Introduction de force identique dans les galets par l’intermédiaire de tirants, en conservant
une mobilité maximale [1].
Le carter contient une grande porte qui permet un accès facile à l’intérieur pour les travaux
d’entretien.
23
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Le palier est étanché par la bague à lèvres, de l’air d’étanchéité est conduit vers les galets
par l’intermédiaire du porte-galet, afin d’éviter la pénétration de poussière dans les paliers à
galets-support, Les paliers des galets de broyage sont alimentés en lubrifiant nécessaire à
l’aide d’un graissage à circulation d’huile
La température d’huile des paliers à galets-support est contrôlée par les thermomètres à
résistance électrique. Le niveau d’huile dans chaque galet est surveillé par des sondes d’huile
capacitives. Les bagues à lèvres sont alimentées en huile de l’extérieur par l’intermédiaire du
dispositif de graissage à l’aide de la conduite d’air d’étanchéité. Des réservoirs situés à
l’extérieur du broyeur, à un endroit facilement accessible, plus haut que le point le plus élevé
de la conduite d’air d’étanchéité intérieure (max.2m), servent de réserve d’huile. La pression
statique de l’huile ainsi présente est suffisante pour assurer l’alimentation en huile. Les
crochets peuvent être décalés parallèlement à l’axe. Par ce décalage, l’état d’usure des outils
de broyage peut être influencé [1] .
24
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
Le plateau de broyage est monté directement sur la bride de sortie du réducteur. Une
isolation thermique protège le plateau de broyage contre une charge thermique résultant des
gaz chauds. La matière à broyer tombe au centre du plateau de broyage en rotation, et sous
l’effet de la force centrifuge, elle est entraînée sous les galets. La hauteur du lit de matière
peut être ajustée par l’anneau de retenue supplémentaire [1]
25
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
II.2.2.3. LE SECHAGE :
Le broyeur cru est conçu pour effectuer également l’opération de séchage. Cette capacité
est efficace même pour la matière dont l’humidité atteint 20%. Cela se fait sous l’effet du flux
gazeux parvenant du four à travers l’anneau de buse. Ce flux transporte la matière vers le
séparateur au-dessus du compartiment du broyage. L’anneau de buse est la zone du broyeur à
galets où la section est la plus réduite.
La vitesse des gaz dans l’anneau de buses est un paramètre décisif pour le procédé de
broyage. Lorsque la vitesse des gaz est diminuée par augmentation de la section des buses,
une plus grande quantité de matière tombe à travers l’anneau de buse. L’élévateur de
recirculation est donc alimenté avec une quantité de matière plus importante.
26
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
La partie de la matière qui tombe à travers l’anneau de buses est envoyée au séparateur par
un élévateur à godets (circulation externe). Elle sera remise dans la goulotte d’alimentation,
avec la matière fraîche en amont du sas.
II.2.2.4. LA SEPARATION :
Dans le broyeur, il existe une forte recirculation interne qui assure une pré-séparation à
plusieurs niveaux. Ainsi, selon la taille des particules, celles-ci seront entraînées plus ou
moins haut dans le broyeur et retombent sur la table si elles ne sont pas suffisamment broyées.
27
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
poussières traversent les pales fixes du séparateur et sont mises en rotation. Sous l’effet de la
gravitation
et des gaz circulants, combinés aux pales dynamiques et statiques, la séparation se réalise. La
matière fine est conduite à l’aérogilissière du produit fini. C’est dans cette zone de séparation
entre pales fixes et rotor que se produit la sélection du produit fini. La matière grossière
tombe vers le bas dans le collecteur de gruaux et est de nouveau reconduite dans le processus
de broyage [1].
Le produit fini est extrait avec le flux gazeux pour être soit séparé directement dans un
filtre (système à 2 ventilateurs), soit pré-séparé dans des cyclones et dépoussiérés dans un
filtre monté en aval (système à 3 ventilateurs).
La quantité d’eau injectée dépend des propriétés de la matière première, en particulier son
niveau d’humidité, ainsi que du comportement du broyeur au niveau vibratoire [4].
28
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
L’injection d’eau ce fait avec un débit de 5000 l/h au maximum, mains pratiquement ce
dernier est maintenu aux environs 3000l/h.
Le maintien des galets est assuré par un système hydraulique, il permet une application
identique des forces sur les galets tout en maintenant un maximum de liberté de mouvement.
Ce système est constitué de un vérin pour chaque galet, l’un est moteur exerçant la pression
nécessaire pour l’écrasement de la matière, l’autre est fixe.
Le système hydraulique permet le réglage en continu de la pression pour ajuster les forces
de broyage en fonction des paramètres de production. Au démarrage du broyeur, les forces de
broyage appliquées sur les galets sont réduites par la diminution de la pression hydraulique.
Cela permet de réduire le couple lors du démarrage.
Chaque vérin hydraulique est relié à deux accumulateurs à piston qui amortit les à-coups
du broyage. En effet, les galets sont toujours maintenus en position horizontale [2].
29
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
30
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS
II.3. Conclusion :
31
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
III.1. INTRODUCTION :
Cette garantie doit être assurée dans des conditions financières optimales.
L’entretien ou la maintenance est défini comme étant (l’ensemble des action permettant de
maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service
déterminé ). Entretenir , maintenir, c’est donc effectuer des opération (dépannage, graissage,
visite , réparation , vérification …etc ) . qui permettent de conserver le potentiel du matériel
pour assurer la continuité et la qualité de la production ainsi que la sécurité d’opération.
Usure, visible notamment par des limailles, débris, des poussières, du jeu… .
32
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
Etc….
Ces signes, le plus souvent discrets, ne sont perceptibles qu’à ceux qui sont proches des
machines et observent avec suffisamment d’habitude et de compétence, les opérateurs qui les
utilisent au quotidien ou des agents de maintenance très présents le train .
visite
contrôle
inspection
33
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
Augmenter la durée
34
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
maintenance corrective exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre un bien
dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise pratiquement , c’est
fonctionner sans entretien jusqu’à la rupture de la pièce .
Qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que celui-ci est défaillant. Elle se
divise en [3]:
Le dépannage : le system est remis provisoirement en service .
a- les avantage :
Bris d’équipement.
Coût de sécurité des travailleurs.
Stockage important des pièces.
Temps de réparation élevé.
Perte de production élevée.
Les interventions de la maintenance ne sont pas touts identique, D’une manière générale,
selon la norme AFNOR elles sont classées en cinq niveaux en fonction de critères : la
complexité des opérations à réaliser, la qualification des intervenants, la définition des
procédures d’intervention, ainsi que l’outillage nécessaire et les pièces de rechanges.
35
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
36
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
III.3.2.1. DEFINITION :
37
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
probable de la (ou des) défaillance(s) à l’aide d’un raisonnement logique fondé sur un
ensemble d’information provenant d’une inspection, d’un contrôle ou d’un test » .
Il est facile de vérifier la similitude de touts les outils d’analyses liés à la (Fig.III.2) il en
est de même pour la méthodologie du diagnostic. Notons que cette convergence est un
élément heureux pour faciliter le « décloisonnement » de ces différents secteurs, dans une
logique de qualité totale.
Tout domaine
Anormalité couse de la perte de normalité
38
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
Validation des mesures ( c’est l’opération qui consiste à engendrer une information
représentant une grandeur physique, qui sera considérée crédible et fiable par les utilisation :
les opérations et les systèmes de diagnostic ), méthodes pour la détection et la validation de
mesures invalides ( redondance directe, la comparaison avec un seuil statique, le vote
majoritaire, le test de certaines caractéristique, la comparaison avec un seuil dynamiques, le
test de certaines caractéristiques, l’étalonnage systématique des capteurs ) [3].
Les méthodes de diagnostic sont divisées en deux grandes familles : les méthodes internes
et les méthodes externes.
39
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
Caractérisation du
fonctionnement
Détection
Diagnostic
Identification de la couse
Décision
Maintenance Consignes
Mesures et
Processus industriel
observation
Il est a noter que dans cette société utilise un logiciel de maintenance MAXIMO qui
permet de suivre l’état des équipements et de gérer la maintenance de ces derniers.
40
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
41
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
Une augmentation très importante du nombre des BT générés par des opérateurs de
visite et d’exécution.
Une identification précise des opérations à exécuter lors des arrêts programmés des
ateliers.
Une élimination des risques relatifs aux pertes des documents (BT, DT, bulletin).
Un accès instantané aux principales informations issues du module.
Une analyse rapide de l’historique des interventions (opérations, coûts.).
Une facilité de la mise à jour de l’ensemble des éléments de la base (codification,
gammes, fréquence) .
Un suivi des coûts de maintenance.
Un suivi du personnel.
L’appropriation de l’outil informatique par l’ensemble des opérationnels de
la maintenance.
42
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE
43
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
IV.1. INTRODUCTION :
La pratique d'AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et leur Criticité)
s’accentue de jour en jour dans tous les secteurs industriels. Méthode particulièrement
efficace pour l’analyse prévisionnelle de la fiabilité des produits. Elle progresse à grand pas
dans l’industrie mécanique notamment pour l’optimisation de la fiabilité des équipements de
production, pour la prise en compte de leur maintenabilité dés la conception et pour la
maîtrise de la disponibilité opérationnelle des machines en exploitation [8].
44
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
Le rôle de l’AMDEC n’est pas de remettre en cause les fonctions de la machine mais
plutôt d’analyser dans quelle mesure ces fonctions peuvent ne plus être assurées
correctement.
Etape 4 : Synthèses.
IV.6.1.Etape1 : Initialisation:
L’initialisation de l’AMDEC machine est une étape préliminaire à ne pas négliger. Elle
consiste à poser clairement le problème à identifier le contenu et limites de l’étude a mené et
a réuni tous les documents et informations nécessaires à son bon déroulement [8].
Elle se compose des phases suivantes :
1 - Définition du système à étudier.
2 - Définition de la phase de fonctionnement.
3 - Définition des objectifs à atteindre.
4 - Constitution du groupe de travail.
5 - Etablissement de planning.
6 - Mise au point des supports de l’étude.
Pour les phases les plus importantes dans l’étape d’initialisation on trouve la phase de
définition du système à étudier les limites matérielles du système qui peut être la machine
complète ou un sous-ensemble nouveau ou complexe présentant un risque particulier[9].
46
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
Machine
47
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
La gravité (G) :
Niveau associe à la gravité de la défaillance, elle représente la sévérité relative à l’effet de
la défaillance.
48
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
La criticité :
La criticité est une évaluation quantitative de risque constitue par le scénario (mode-cause-
effet-détection) de défaillance analyse analysée. La criticité est évaluée à partir de la
combinaison de trois facteurs :
La fréquence d’apparition du couple mode-cause.
La gravite de l’effet.
La possibilité d’utiliser les signes de détection.
Le calcul de criticité se fait pour combinaison couse/mode/effet, a partir des niveaux les
criticité de cotation. La valeur de la criticité est calculé par le produit des niveau atteints par
les criticités de cotation.
C = F. G.
49
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
L ’AMDEC :
C’est une méthode préliminaire d’analyse qui doit être complétée par d’autres
outils.
50
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
Moteur De
séparateur
Cage de rotor de
séparateur
Goulotte
D’alimentation
Bandage de galet
Piste De broyage
Galet
Tirant
Vérin hydraulique
Accumulateur
Moteur principale
53
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS
54
sy système Broyeur
a Boulet Analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité
Mode de Criticité
L’élément Fonction Effet Cause Détection
défaillance
F G N C
Guidage en Défaut de Poussier Visuel ou
Roulement sup Grippage 1 3 2 6
rotation rotation auditif
Bruit et
rotation de Démunissions Visuel ou
Vibration Paliers 2 2 3 12
Rotor ventilateur La fonction de auditif
ventilateur
usure des
Système de virage Commende Grippage Bruit Visuel 2 1 3 6
dents
purification
abrasion
Cloison double la matière fissure Chocs/fatigue Visuel 2 1 1 2
matière
broyée
sy système Broyeur
a galets Analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité
Criticité
Mode de
L’élément Fonction Effet Cause Détection
défaillance
F G N C
Visuel
Frottements Diminution de la durée après
Broyage Usure de vie/concentration de ouverture 1 3 2 6
Bandages abrasif. contraintes. du
broyeur
Des galets
Chocs/ Arrêt de
Broyage Fissure/Rupture fatigue/corrosio mouvement/dégât sur visuelle 3 3 2 14
n. l’ensemble.
Diminution de la durée
Mesure de
Support de la Usure Usure abrasive de vie/broyage 1 3 2 6
l’usure
Piste de broyage matière anormal
broyée
Fissure Chocs/fatigue/ Fissure 3 3 2 14
Maintenir les
galets en
Tirants contact Rupture Fatigue Arrêt du mouvement visuelle 2 3 2 12
avec la
table
Fuite d’huile 1 3 2 6
Pression de Défaut de la Contrôle de
Vérins Non stabilité de
maintien pompe pression
hydrauliques la pression
des galets d’huile.
Défaut de la
Chute de pression 1 3 2 6
pompe
Conclusion Générale :
Le ciment est un produit très commun dans la civilisation contemporaine, mais il est
mal connu du grand public, il consiste en un mélange de clinker et de gypse dans des
proportions bien définis et dont le broyage se fait dans des broyeurs a galets et a boulets.
L'opération de broyage se réalise dans des broyeurs qui ont subi avec le temps de
grandes évolutions à fin d'améliorer la production, leur classification s'effectue suivant
les contraintes misent en jeu (lois de la fragmentation) ; ou on distingue les broyeurs a
galet et a boulet. Ce qui imposé l’ordre dans l’opération de broyage a gales suivie par
celui a boulet car ce dernier donne un produit plus fin.
Les paramètres qui affectent le bon fonctionnement sont classés en deux parties, ceux
relies au broyeurs (le volume, la taille la nature des boulets...). Et ceux relies au broyats
tels que la distribution granulométrique, la nature du produit.....
1. Type blindage
2 . Fixations blindages :
BENDJAIMA Taieb
ETUDIE PAR :
ESSAIDE Arbiha
THEME :
Résumé :
Abstract :
This thesis consists of using the technique of AMDEC (analysis modes of failure of their effect
and their criticality).for detect these systems or the pieces that are more request and by
follows the break down sensitive (can cause a damage). In order to propose improvements
their reliability and their sufficiency and longevity.
:الملخص
مه أجم انكشف عه هذي االوظمة او. ) ان هذا انعمم يتضمه استعمال تقىية ( تشخيص اسانيب انعجز و تأثيرهم ودرجهم
انقطع االكثر دراجا و بانتاني معرضة نهعطب مه أجم اقتراح دهىل تسمخ نىا برفع انفعانية و تذسيه انمردود و تمذيذ في
.انذياة