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Application de L a.M.D.E.C Aux Deux Broyeurs

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA

FACULTE DE TECHNOLOGIE DOMAINE : Sciences et Technologie.


DEPARTEMENT : DE GENIE MECANIQUE FILIERE : Génie Mécanique.
N° : OPTION : Maintenance Industrielle.

Mémoire présenté pour l’obtention


Du diplôme de Master Académique

Par: ESSAIDE Arbiha

Intitulé

Application de l’A.M.D.E.C aux deux broyeurs

( a boulet et a galets) de LAFARGE M’sila

Soutenu devant le jury composé de:

Nom et prénom des enseignants :

Mr. DAOUADARI .A Université de M’sila Président


Mr. BENDJAIMA .T Université de M’sila Rapporteur
Mr. MEDDAH .M Université de M’sila Examinateur

Année universitaire : 2016 / 2017


Remerciement

Tout d’abord je remercie Allah le tout


puissant qui m’a a éclairé le bon chemin.
Je tient à exprimer ma profonde
reconnaissance à Mr . Bendjaima Taieb
qui fait le maximum d’effort pour me
permettre d’accomplir ce travail dans des
bonnes conditions.
Comme je présent mes remerciements
également a tout l’équipe de LAFARGE
de M’sila en particulier Messieurs :
Mounir , Abderahamne ; Messaoud
Mearzguia Ksentini .Djidel .
Et tous le personnel du département de
Génie Mécanique et a tout ceux ont
contribué de proche ou de loin à réaliser
ce modeste travail.

A tous merci

Arbiha
Dédicace

Je dédie ce modeste travail à :


Ma chère mère et mon cher père que dieu les
protège mes frères et mes sœurs.
Toute la famille (ESSAIDE)
Tous mes amis .
Tous les enseignants qui m’ont aidé , et les
étudiants de Génie Mécanique, surtout les
étudiants de 2emeannée Master
promotion
2016/2017.
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction

Chapitre I Page
I.1. Introduction 01
I.2. Historique Lafarge ciment 01
I.3. Lafarge ciment usine de M’sila 01
I.3.1. Présentation de l’usine ACC du M’sila 01
I.3.2. Situation 01
I.3.3. Investissement 02
I.3.4. Création d’emplois 02
I .3.5. Capacité 02
I .3.6. Autres Caractéristiques 02
I .4. Organigramme 03
I .5. Procédé de fabrication du ciment 03
I .5.1. Définition du ciment 03
I .5.2. Composition du ciment 03
I .5.3. Organigramme du procédé 04
I .6. Différent types de ciment 04
I .7. Les étapes de fabrication du ciment 05
I .7.1. Exploitation de la carrière 05
I .7.2. Concassage 05
I .7.3. Echantillonnage 06
I .7.4. Pré-homogénéisation (doseur) 06
I .7.5. Broyage cru (verticale) 07
I .7.6. Homogénéisation 08
I .7.7. Cuisson 08
I .7.8. Refroidissement 09
I .7.9. Broyage ciment (horizontale) 10
I .7.10. Ensachage et expédition 11
I .8. Conclusion 12

Chapitre II Page
II .1. Le Broyeur a boulet 13
II .1.1. Construction d'un broyeur a boulet 13
II .1. 2. Les éléments du broyeur a boulet 14
II .1. 2.1. La virole 14
II .1. 2.2. La goulotte d’entrée 15
II .1. 2.3. Les blindages d’entrée 16
II .1. 2.4. Blindages virole 16
II .1. 2.5. Engins broyant 17
II .1. 2.6. Les cloisons 18
II .1. 2.7. Grilles de décharge 18
II .1. 2.8. Paliers de broyeur 19
II .1. 2.9. Commande 20
II .1. 2.10. Pompes de lubrification 21
II .2. Broyeur a galet 22
II .2.1. Principe de fonctionnement du broyeur vertical 22
II .2.2. Les composants de broyeur a galet 23
II.2.2.1. Les galets du broyeur vertical 24
II.2.2.2. Le plateau de broyage 25
II.2.2.3. Le séchage 26
II.2.2.4. La séparation 27
II.2.2.5. Système d’injection d’eau 28
II.2.2.6. Système hydraulique 29
II.3. Conclusion 31

Chapitre III Page


III.1. Introduction 32
III.2. Généralité sur la maintenance 32
III.2.1. Définition et objectifs de la maintenance 32
III.2.2. Les phénomènes précurseurs de pannes 32
III.2.3. Types de maintenance 33
III.2.3.1. La maintenance préventive 34
III.2.3.1.1. Les opérations de maintenance préventive 34
III.2.3.1.2. Types de maintenance préventive 34
III.2.3.2. La maintenance corrective 35
III.2.3.2.1.Types de maintenance corrective 35
III.2.4. Niveaux de maintenance 35
III.2.5. Cout de maintenance 37
III.3. Moyens et techniques de la maintenance 37
III.3.1. Fonction de la maintenance 37
III.3.2. Notions fondamental 37
III.3.2.1. Définition 37
III.3.2.2. Méthodes et approches du diagnostic 39
III.4. Présentation de MAXIMO 40
III .4.1. Mise en place de MAXIMO 41
III.4.2. Objectifs 41
III.4.3. Modules de MAXIMO 42
III .5. Conclusion 43

Chapitre IV Page
IV.1. Introduction 46
IV.2. Définition de l’AMDEC : afnor (norme x-510) 46
IV.3. Principes de base 46
IV.4. Les différents types d’AMDEC et leur objectif 46
IV.5. Le but d’étude AMDEC-MACHINE 47
IV.6. Démarche pratique de L'AMDEC-MACHINE 47
IV.6.1.Etape1 : Initialisation 48
IV.6.2. Etape 2 : Décomposition fonctionnelle 48
IV.6.2.1. But 48
IV.6.2.2. La phase de découpage du système 48
IV.6.3. ETAPE 3 : ANALYSE AMDEC 49
IV.6.4. Etapes 4 : synthèses 52
Application de l’AMDEC sur broyeur a boulet 51
Application de L’AMDEC sur broyeur a galet 53
Conclusion général
Annexe
Bibliographie
Résumé
Liste des tableaux

Chapitre I : Présentation de Lafarge ciment Page


Tableau I.1. Les symboles utilisés dans l'industrie du ciment. 03
Tableau I.2. pourcentage des ajouts selon le type de ciment. 10

Chapitre III :Généralité sur maintenance Page


Tableau III.1. Les Niveaux de maintenance. 36

Chapitre IV : Application de l’AMDEC aux deux broyeurs Page


Tableau IV.1. Les types de l’AMDEC. 45
Tableau IV.2. Tableau de fréquence. 47
Tableau IV.3. Tableau de gravité. 48
Tableau IV.4. Tableau de non détection. 48
Tableau IV.5. Niveau de criticité 49
LISTE DES FIGURES PAR CHAPITRE:

Chapitre I: Présentation de Lafarge ciment Page


Figure I. 1 : Situation géographique de Lafarge M’sila 02
Figure I. 2 : Organigramme de Lafarge M’sila 03
Figure I. 3 : Les étapes de fabrication du ciment. 04
Figure I. 4 : Exploitation de la carrière. 05
Figure I. 5 : Concassage. 06
Figure I. 6 : Pré-homogénéisation. 07
Figure I. 7 : Broyage cru (vertical). 08
Figure I. 8 : Zone cuisson. 09
Figure I. 9 : Refroidisseur. 09
Figure I.10 : Broyage ciment. 10
Figure I.11: Ensachage et expédition. 11

Chapitre II : Description des deux broyeurs Page


Figure II.1: Le broyeur a boulet. 13
Figure II.2: Le broyeur à boulet. 14
Figure II.3: La virole. 15
Figure II.4: Les portes de visite du broyeur. 15
Figure II.5: La goulotte d’entrée. 16
Figure II.6: Blindage. 16
Figure II.7: Blindages virole. 17
Figure II.8: Compartiment vide. 17
Figure II.9: Le Cloisons. 18
Figure II.10: Grilles de décharge. 19
Figure II.11: Les patins. 19
Figure II.12: Les tourillons 20
Figure II.13: Commande. 20
Figure II.14: Pompes de lubrification. 21
Figure II.15: Injection d’eau. 21
Figure II.16: L'ensemble du broyeur vertical (cru) . 23
Figure II.17: galet du broyer vertical. 24
Figure II.18: Le plateau de broyage. 25
Figure II.19: Mouvements des galets sur le plateau. 25
Figure II.20: Position de tiroir de réglage pour l'anneau de buse. 26
Figure II.21: Circuit interne de la matière. 27
Figure II.22: Séparateur dynamique. 28
Figure II.23: Injection de l’eau en amont du galet. 29
Figure II.24: Système hydraulique tirant un train de galet. 30

Chapitre II :I Généralité sur maintenance Page


Figure III.1: types de maintenance. 33
Figure III.2: champs d’application du diagnostic. 38
Figure III.3: Les différentes étapes du diagnostic industriel 40
Figure III.4: Présentation de logiciel MAXIMO. 41

Chapitre IV : Application de l’AMDEC aux deux Page


broyeurs
Figure IV.1: Découpage du système sous forme arborescente. 47
Introduction Général

Depuis le début de l’agriculture (8000 avant JC), l’homme a commencé des activités
de réduction de taille de particules. Les poudres sont utilisées par l’homme comme une
des formes principales de la valorisation industrielle des minéraux. L’application de ces
poudres est très variée, on peut constater deux grands domaines principaux : les
matériaux de construction (ciments, chaux, plâtres, bétons, etc.) et l’utilisation comme
charge (peintures, pigments, produits pharmaceutiques, etc).
Les premiers humains ont pilonné des grains et des noix avec des pierres pour libérer
les parties intérieures comestibles des coquilles de protection rigide. C’est la première
conscience du broyage. L’existence de l’ensemble du mortier et du pilon en fait le
premier outil de la procédure du broyage, ce type de moulin est encore utilisé dans
beaucoup de pays traditionnels pour des préparations culinaires domestiques plus
délicates. La première activité du broyage visant à des particules très fines est le
broyage de pigments. Il y a plus de 40 000 ans, les aborigènes australiens extrayaient des
ocres de haute qualité à partir de dépôts d’oxyde de fer et les broyaient en poudre avec
des pierres pour une utilisation cosmétique, et de décoration (peintures rupestres).
Comme la population du monde ne cesse d’augmenter, la demande de conversion de
matières premières en produits tels que les médicaments, les minéraux et pigments
devient de plus en plus importante. En même temps, la demande de la finesse de
particules entraînent l’amélioration de la machine du broyage .

Notre mémoire est présenté en quatre chapitres :


Dans le premier chapitre nous exposons « présentation de l’entreprise
(LAFARGE) »
Le deuxième chapitre est « description des deux broyeurs »
Dans le troisième chapitre nous avons « généralité sur maintenance »
Dernier chapitre « application de l’AMDEC aux deux broyeurs »
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

I.1. INTRODUCTION :

o
Le ciment est un produit qui porté a une température de 1450 , avec un mélange de
calcaire et d’argile. Nous donne des nodules durs appelés clinker. Le clinker additionné a du
gypse est broyé très finement pour obtenir le ciment « portland ». l’ajout au clinker, lors de
son broyage, d’autres élément minéraux, permet l’obtention des déférentes catégories de
ciments « à ajouts » . mélangé à des granulats, de sable, des adjuvants et de l’eau, le ciment
est l’élément de base indispensable pour la fabrication du béton, dont il est le composant actif.
C’est pourquoi il est aujourd’hui l’élément essentiel et incontournable du secteur de la
construction contemporaine et donc du monde moderne.

I.2. HISTORIQUE LAFARGE CIMENT :


Créée en 1833, en Ardèche, par la famille Pavin de Lafarge afin de produire de la chaux,
la Société dirigée par Bertrand Colomb est aujourd’hui devenue un groupe internationalisé qui
se positionne au premier rang mondial des producteurs de ciment.et contribue largement dans
la participation à des grands chantiers internationaux, notamment la construction du canal de
Suez ou l’édification du bâtiment abritant la bourse américaine à Wall Street.

LAFARGE groupe occupe la position de premier plan dans toutes les activités liées à
la construction, leader mondial du ciment et des granulats, et numéro trois mondial du béton
et du plâtre. Le groupe est présent dans 76 pays avec 90000 collaborateurs et 2000 sites
industriels dans le monde. En 2008, le groupe a affiché un chiffre d’affaires de 17,6 milliards
d’euros et 1.9 milliards d’euros de résultats nets [1] .

I.3 LAFARGE CIMENT USINE DE M’SILA :


I.3.1 PRESENTATION DE L’USINE LAFARGE DU M’SILA :
C’est une usine installée en Algérie, particulièrement à M’sila par le groupe égyptien
ORASCOM en 2002 Lafarge, sous le nom : ALGERIAN CEMENT COMPAGNY (ACC), en
2008 elle a été racheté par le groupe français LAFARGE, en 2015 une fusion a été faite avec
le groupe suisse Holcim, pour devenir groupe LafargeHolcim.

I.3.2 SITUATION :
Sis Hammam Dalaa, wilaya de M’sila .

1
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

Figure (I.1) : Situation géographique de Lafarge M’sila.

I.3.3 INVESTISSEMENT :
 1ere ligne complète : 260 millions $ US .
 2eme ligne complète : 190 millions $ US .
Total : 450 millions $ US .
I.3.4 CREATION D’EMPLOIS :
 1ere ligne complète : 800 Emplois .
 2éme ligne complète : 200 Emplois .
Total : 1000 Emplois.
I .3.5 CAPACITE :
L’usine comporte deux lignes de production d’une capacité de :
 1ere ligne : initialement 2 millions de tonnes\An , actuellement 2.5 m t/an.
 2eme ligne : initialement 2 millions de tonnes\An , actuellement 2.5 m t/an.
Soit : 5 millions de tonnes \An.
I.3.6 AUTRES CARACTERISTIQUES:
ACC peut être classé parmi les plus modernes cimenteries sur le plan international par :
 Un contrôle moderne, systématique et permanent de la qualité.
 Une optimisation pour la consommation d’énergie.

2
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

 Un contrôle systématique de la pollution.


 Une sécurité industrielle performante.
 Centralisation de la commande et de la conduite de toute l’usine [1] .
I .4. ORGANIGRAMME :
La situation de l’usine suite l’organigramme suivant :

Figure ( I.2 ) : Organigramme de Lafarge M’sila .

I .5. PROCEDE DE FABRICATION DU CIMENT :

I .5.1 . DEFINITION DU CIMENT :

Le ciment est un lien hydraulique constitué d’une poudre minérale, d’aspect grisâtre,
obtenue par broyage et cuisson à 1450 °C d’un mélange de calcaire et d’argile . Le produit de
la cuisson, appelé clinker, forme une combinaison de chaux, de silice, d’alumine et d’oxyde
ferrique.
I .5.2 . COMPOSITION DU CIMENT :

Les symboles utilisés dans l'industrie du ciment sont :

Symboles de l’industrie
Symboles chimiques compostions
du ciment
C CAO Chaux
S SiO3 Silice
A AiO3 Alumine
F Fe2O3 Oxyde de fer

Tableau (I.1) : Les symboles utilisés dans l'industrie du ciment.

3
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

I.5.3. ORGANIGRAMME DU PROCEDE :

Il existe deux lignes de productions du ciment à la cimenterie LAFARGE de M’sila


qui sont presque identiques du point de vue construction. Le type de procédé qui est utilisé à
l’usine est la voie sèche dont on fabrique un cru en sec (poudre) qui est introduit dans une tour
de préchauffage , de la carrière à l’ensachage la matière première du ciment suit des étapes
différentes qui sont des transformations physique et chimique , selon les l’organigramme ci-
dessous qui résume les différentes étapes pour Les deux lignes de production à l’usine
M’sila.

Figure (I.3) : Les étapes de fabrication du ciment.

I.6. DIFFERENT TYPES DE CIMENT :


Il y a trois types de ciment sont produit au niveau des fabricants Lafarge M’sila :

a)- Chamel ( ‫ )شامل‬ciment à usage courants .

b)- Matine ) ‫ (متين‬ciment pour biton exigeant .

4
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

c)- Mokaouem )‫ (مقاوم‬ciment résistant aux sulfates .

D)- Saree )‫ (سريع‬pour les besoins urgentes.

I.7. LES ÉTAPES DE FABRICATION DU CIMENT :


Avant d’obtenir du ciment, la matière première passe par diverses étapes de transformation
physico-chimiques de l’extraction jusqu’à l’expédition.

I.7.1 EXPLOITATION DE LA CARRIERE :

LAFARGE ciments M'sila exploite une carrière proche à l’usine , qui fournit deux
matières premières : le Calcaire et l’argile .
L’extraction de ces roches se fait par abattage à l’explosif. Il consiste à fragmenter le
massif exploité à l’aide d’explosifs comme on peut le voir.

Figure (I.4) : Exploitation de la carrière.

I.7.2. CONCASSAGE :
C’est une opération qui consiste à réduire la granulométrie de la matière première en
fragments de faibles dimensions (25 à 40 mm). Elle assure également un certain mélange des
matières premières arrivant de la carrière (calcaire et schiste) . En effet, le calcaire et l’argile
transportés par les camions sont déchargés dans une trémie qui est reliée à un alimentateur à
vitesse variable qui permet de réguler le débit d’alimentation [1].
Les matières concassées sont ensuite stockées par qualités dans le hall de stockage de
l’usine.

5
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

Figure (I.5) : Concassage.

I.7.3. ECHANTILLONNAGE :

C’est une étape essentielle entre le concassage et l’opération de broyage . Elle a pour
but de déterminer et de réaliser un pré dosage des quatre constituants de base de cru (chaux ,
silice , alumine et fer) qui assurera la composition correcte et donc la qualité du produit fini .
A partir d’analyses de routine effectuées sur des échantillons prélevés périodiquement sur le
circuit de matière provenant des concasseurs , le laboratoire de l’usine précise les quantités de
chaque composant et définit ainsi la constitution de la pré-homogénéisation [1] .

I.7.4. PRE-HOMOGENEISATION (DOSEUR) :


Après concassage, la matière crue présente toujours des fluctuations importantes dans
sa composition, c'est pourquoi elle est introduite dans une tour d’échantillonnage puis stockée
dans l’installation de pré homogénéisation. Les matières premières composant le clinker ont
une composition chimique déterminée. Le laboratoire de contrôle de l’usine définit la
composition optimale de chaque constituant, il fixe alors les proportions de correction afin de
s’approcher de la composition recherchée. La correction se fait donc par les quatre trémies de
dosage :
 Doseur du mélange calcaire + argile .

 Doseur de calcaire riche dont la fonction permet la correction de la matière provenant


du mélange quand son titre en CaCO3 est faible.

 Doseur de sable dont la fonction permet la correction d’un manque de Silice SiO2 .

6
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

 Doseur de fer- dont la fonction permet la correction d’un manque d’Oxyde de fer
Fe2O3 [1].
 La matière dosée est acheminée vers le broyeur du cru.

Figure (I.6) : Pré-homogénéisation.

I.7.5. BROYAGE CRU (VERTICALE) :


Les matières premières doivent être finement broyées pour faciliter les réactions
chimiques au cours de la cuisson dans le four. Dans le broyeur à galets, les matières
premières sont séchées par les gaz du four et broyées simultanément pour obtenir la farine
cru . La composition chimique de cette dernière est analysée à partir d'échantillons prélevés
automatiquement chaque heure et corrigée de manière continue par variation des proportions
des différentes composantes sur les doseurs.

La farine crue finement broyée est séparée dans un électro -filtre, dans lequel les gaz du
four sont dépoussiérés en même temps. Elle est transportée par voie pneumatique vers les 7
cellules de mélange qui sont remplies l'une après l’autre. Pour obtenir un effet
d’homogénéisation, leur contenu est vidé simultanément dans un grand silo à farine crue
d'une capacité de 20 000 t [1].

7
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

Figure (I.7) : Broyage cru (vertical).

I.7.6. HOMOGENEISATION :

A la suite du broyage et après séparation, les matières premières sont transformées en


une poudre très fine appelée dans le jargon cimentier « Farine » . Cette farine doit présenter
une composition chimique aussi constante que possible. Ces matières premières sont
acheminées vers des silos dans lesquelles elles sont homogénéisées.

L’opération d’homogénéisation complète le processus de pré homogénéisation préalable,


elle permet d’obtenir un produit de caractéristiques chimiques uniformes qui permettent la
fabrication d’un clinker de qualité constante. La préparation de la matière première est
maintenant achevée.

I.7.7. CUISSON :

A partir de ce silo, la farine homogénéisée est transportée par voie pneumatique vers
l'échangeur de chaleur. Dans celui-ci, elle est réchauffée et partiellement décarbonatée en
contre-courant par les gaz chauds du four. Après avoir traversé plusieurs étages de cyclones,
la farine chauffée à plus de 850 °C, entre dans le four rotatif incliné. Sous l'effet de la rotation
et de l'inclinaison, elle est véhiculée vers la zone de cuisson où elle est transformée sous

8
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

Fusion partielle à une température de 1450 °C en clinker de ciment. La haute température est
produite par combustion de gaz [1].

Figure (I .8) : Zone cuisson.

I .7.8. REFROIDISSEMENT :
Il est situé à l’aval du four, c’est un refroidisseur à grilles horizontales au nombre de deux à
commande hydraulique. Le refroidissement est assuré par onze ventilateurs. L’air produit par
ces ventilateurs est insufflé sous les grilles par des chambres de soufflage.
Le refroidisseur a un triple rôle :
 Refroidir le clinker qui sort du four.
 Récupérer le maximum de chaleur contenu dans le clinker.
 Assurer la trempe de clinker par un refroidissement énergétique et rapide.

Figure (I.9) : Refroidisseur.

9
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

I .7.9. BROYAGE CIMENT (HORIZONTALE) :


Après son refroidissement, le clinker est broyé très finement avec les adjuvants
éventuels, dans des broyeurs à boulets rotatifs. La chaleur à l'intérieur du broyeur est
d’environ 100 à 110°C. L'atelier de broyage du ciment de comprend quatre broyeurs
alimentés chacun par 4 trémies munies des doseurs. Ces trémies comprennent chacun un type
d’ajout, dont le débit dépend du pourcentage déterminant les caractéristiques
physicochimiques voulues du ciment. Ces ajouts ont pour rôle de :
 Diminuer le pourcentage du clinker.
 Diminuer le coût de fabrication tout en gardant les caractéristiques requises.
 Donner une bonne coloration au ciment.
Les pourcentages des ajouts en fonction du type de ciment voulu :
Généralement les ajouts définissent le type de ciment, ainsi en aura :

CLINKER CALCAIRE GYPSE

Cpj35 62% 32% 6%

Cpj45 80% 14% 6%

Cpj55 89% 5% 6%

Tableau (I .2) : pourcentage des ajouts selon le type de ciment.

Le ciment broyé est véhiculé par l’aéroglisseur vers l’élévateur à godets qui l’achemine au
séparateur dynamique. A ce niveau est faite la séparation granulométrique du ciment suivant
la finesse. Le produit grossier est recyclé dans le broyeur, tandis que les fines (produit fini)
sont envoyées dans des silos de stockage en béton armé avant d’être ensachées et expédiées
[1] .

Figure (I.10) : broyage ciment

10
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

I .7. 10. Ensachage et expédition :

Le ciment prêt à l’emploi et transféré vers des silos de stockage du ciment . Suivant la
demande du client , le ciment est livré soit en vrac soit en sacs .
 Livraison en vrac : les véhicules à citerne sont placés sur un pont bascule sous une
tête de chargement télescopique est adaptée à l’ouverture de la citerne et un système de
commande contrôle le chargement. Il existe un poste de livraison en vrac.
Livraison en sac : des sacs de poids net égale à 50 Kg sont mis vides dans des ensacheuses
permettant leur remplissage par le ciment . Les sacs du ciment sont dirigés par la suite pour
une étape de chargement dans les camions à l‘aide d’un robot formé d’une tête de chargement
équipée de ventouses (une par sac) qui transfère sur la plateforme du camion les couches de
sacs [1] .

Figeur (I.11) : Ensachage et expédition.

11
CHAPITRE I PRESENTATION DE LAFARGE CIMENT

I .8. Conclusion

L’étude bibliographique démontre que le ciment est un mélange de calcaire et d’argile


multi minéral complexe utilisé de manière quasi universelle dans la formulation des bétons.
Les nombreuses variétés d’additifs permettent d’obtenir des matériaux aux applications
multiplexe et aux performances exceptionnelles. La fabrication du ciment est un procédé
complexe qui exige un savoir-faire, une maîtrise des outils et des techniques de production,
des contrôles rigoureux et continus de la qualité.

12
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Dans ce chapitre on va présenter l’étude et la description de deux broyeurs disponibles ou


niveaux de Lafarge M’sila.

II .1. LE BROYEUR A BOULET :

On sait que précédemment que le type du broyeurs à boulets le plus utilises dans le
broyage du clinker, c'est celui parce que ce type est utilisés pour le broyage fin.

Il existe quatre broyeurs du clinker qui possède les caractéristiques suivantes :

 Diamètre du tambour intérieur = 4,8 m.


 Langueur du tambour = 10,115 m.

Figure (II .1) : Broyeur à boulets.

II .1.1. CONSTRUCTION D'UN BROYEUR A BOULET :

Les broyeurs à boulets (Figure II.2) sont formés d'un tambour cylindrique (1) avec les
supports (2) et (3), composées de deux paliers à roulements (4) sur lesquelles s'appuies le
tambour [2].

Le tambour possède un revêtement interne (blindage) en plaques d'acier (5), dans lequel a
l'intérieure du tambour il y a des boules en acier de différents diamètres de 25 à 90 mm.

13
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Figure (II .2) : Broyeur à boulets.

La rotation du tambour est transmise par le moteur électrique suivant le pignon (7) qui
repose sur l'arbre (6).

Les matériaux d'alimentation passent en premier sur l'alimentateur (8) de l’entonnoir (9),
Les matériaux broyés se déchargent par l'entonnoir (10).

Le tambour est construit de plaques épaisses d'aciers soudées, dans les broyeurs de petites
dimensions qui possèdent l'entonnoir de déchargement. Les broyeurs possèdent des fenêtres
(ouverture) de vérification (11).

II .1. 2. Les Eléments du broyeur à boulet :

Il existe plusieurs types en fonction de leur utilisation :

II .1. 2.1. La virole :

La virole est la structure supportant les éléments internes comme les blindages et la
cloison et la couronne externe, les trous percés dans la virole servent à fixer les blindages et la
cloison.

14
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Les trois trous percés dans la virole servent à fixer les blindages et la cloison.

Figure (II .3) : La virole.

Les portes de visite du broyeur :

Elles donnent accès au broyeur pour les visites, la maintenance et les réfections de la
charge. Le parti de la virole entourant les potes est plus épais que le reste de la virole .Elle est
conçue pour accepter l’augmentation des contraintes mécaniques.

Figure (II.4) : Les portes de visite du broyeur.

II .1. 2.2. La goulotte d’entrée :

Elle dirige la matière (et les rejet du séparateur) dans le 1er compartiment du broyeur .
Elle équipée pour résister à l’usure.

15
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Goulette d’entée

Figure (II .5) : La goulotte d’entrée.

II .1. 2.3. Les blindages d’entrée :

Ce sont des blindages d’usure amovibles placés sur fond d’entrée du 1er compartiment. Ils
protègent le fond d’entrée et la virole des chocs, des contraintes et de l’usure. Ce sont des
blindages d’usure remplaçables placés sur la virole.

Blindage

Figure (II .6) : Blindage.

II .1. 2.4. Blindages virole :

Ce sont des blindages d’usure remplaçable sur la virole .Il protègent la virole des
chocs , des contraintes et de l’usure .Selon leur emplacement et leur conception ils ont une
forme spéciale destinée à optimiser la remontée ou le classement de la charge afin
d’augmenter l’efficacité du broyage .

16
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Blindages virole

Figure (II .7) : Blindages virole.

II .1. 2.5. Engins broyant :

Il faut toujours adapter la taille des boulets à la granulométrie de la matière pour maintenir
la production à son meilleur niveau :

 Trop petit, pas assez d’inertie pour briser la matière .

 Trop gros, le nombre de points de contact entre les boulets et la matière


diminue

Les gros boulets se trouve dans le premier compartiment et les petits dans le second
compartiment [6].

Chargement du broyeur :

Exemple d’un compartiment vide. Exemple d’un compartiment trop plein

Figure ( II .8. a) : compartiment vide . Figure ( II .8. a) : compartiment trop plein


.

17
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II .1. 2.6. Les cloisons :

Elles séparent le broyeur en différents compartiment :

 Autorisent des charges différentes dans chaque compartiment

 Permettent de contrôler le flux de la matière d’un compartiment.

Figure ( II .9) : Le Cloisons .

Il existe plusieurs types de cloison pleine

 Double cloison pleine.

 Double cloison avec anneau central ajustable.

 Double cloison avec écopes ajustables.

II .1. 2.7. Grilles de décharge :

Elles possèdent des blindages amovibles résistants à l’usure avec des lumières retenant la
matière dans le compartiment jusqu’à ce qu’elle soit assez fin pour passer au travers.

Les lumières se caractérisent par leur double forme évasée (les particules et les fragments
de matière ne resteront pas coince).

18
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Figure (II .10) : Grilles dedécharge.

II .1. 2.8. Paliers de broyeur :

Il y a deux types de paliers [7]:

a) A patins :

- paliers à patins pour petits broyeurs - Patins pour gros broyeurs

(conception avec deux coussinets) . (conception avec quatre coussinets) .

Figure (II .11) : Les patins.

19
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

b) Les tourillons :

Les tourillons sont du type a coussinets en deux parties dans lesquels repose le bout darbre
du tombeur.

Figure (II .12) : Les tourillons

II .1. 2.9. Commande :

Ensemble des éléments électriques et mécaniques nécessaires pour fournir la force motrice
au broyeur. dans le groupe LAFARGE, la gamme de puissances de broyeurs va de 200 KWh
pour petits broyeur, à 800 KWh pour les plus gros broyeur .

Couronne

Moteur

Arbre principal

Pignon

Réducteur

Figure (II .13) : Commande.

La vitesse du broyeur est fixe et calculée en fonction de la charge pour atteindre le plus
haut point de libération, afin d’obtenir le maximum d’énergie.

20
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II .1. 2.10. Pompes de lubrification :

Pompes paliers-utilisées pour soulever le tourillon ou la fusée du broyeur sur la piste de


roulement

Pompe haute pression et basse pression :

Haute pression : utilisée pour soulever le broyeur au dessus des coussinets durant le
démarrage

Basse pression : utilisée pour alimenter la fusée avec un débit constant pour former un film
d’huile

Figure (II .14) : Pompes de lubrification.

Injection d’eau :

Quand le refroidissement du n’est pas suffisant, une injection d’eau utilisée pour faire baisser la
température du ciment.

Figure (II.15) : Injection d’eau.

21
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II .2. BROYEUR A GALET :

II.2.1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU BROYEUR VERTICAL :

Cet atelier est composé essentiellement du broyeur cru, il commence de l’extraction de la


matière des trémies d’alimentation jusqu’à son stockage dans les silos d’homogénéisation, en
tenant compte de l’ensemble du système de filtration des gaz ainsi que le circuit aéraulique du
broyeur.

Le broyeur à galets intègre trois opérations dans une unité:

 le broyage.

 le séchage.

 la séparation.

Il fonctionne suivant le processus ci-dessous :


Le broyeur de matières premières utilise la pression et le cisaillement généré entre les
galets et la table tournante pour écraser et broyer les matières première .la matière
d'alimentation est dirigé sur la table de broyage par la goulotte d'alimentation. La rotation de
la table de broyage accélère le matériau vers la piste de broyage et le passe sous les rouleaux.
Plus grandes bosses matériau plus grossier et tombe à travers l'anneau de tuyère - et qui est
éventuellement recyclé dans l'entrée de matière d'alimentation.
Un flux de gaz chaud arrivant par le bas à travers l’anneau entraîne la matière et la
transporte entièrement ou partiellement au séparateur installé au-dessus de la chambre de
broyage (circuit interne). En même temps il sèche la matière.
Humidité s'évapore presque immédiatement que le courant de gaz transporte la portion plus
fine du matériau dans le séparateur.
Le séparateur sépare la matière contenue dans le flux gazeux en produit fini et gruaux. Les
gruaux retombent au centre de la table de broyage. Le produit fini est extrait avec le flux
gazeux.
L’effort nécessaire au broyage de la matière est généré par un système hydraulique (trois
vérins hydrauliques) qui permet un réglage en continu de la pression, en vue d’adapter l’effort
de broyage à l’état d’exploitation du broyeur. Les vérins hydrauliques garantissent une

22
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Introduction de force identique dans les galets par l’intermédiaire de tirants, en conservant
une mobilité maximale [1].
Le carter contient une grande porte qui permet un accès facile à l’intérieur pour les travaux
d’entretien.

II.2.2. LES COMPOSANTS DE BROYEUR A GALET :


Le broyeur cru (Figure II.1) se compose essentiellement de [4]:
 Moteur principale.
 Galets avec bandage.
 L’ensemble Vérin hydraulique avec deux accumulateurs.
 Goulotte d’alimentation.
 Piste de broyage.
 Séparateur.

Figure (II .16) : L'ensemble du broyeur vertical (cru).

23
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II.2.2.1. LES GALETS DU BROYEUR VERTICAL :


Les galets se composent de huit bandages (revêtement de broyage), Les bandages de galets
en fonte anti-usure sont fixés sur le corps de galet avec les anneaux de serrage et les boulons
filetés (Figure II-2).

Le palier est étanché par la bague à lèvres, de l’air d’étanchéité est conduit vers les galets
par l’intermédiaire du porte-galet, afin d’éviter la pénétration de poussière dans les paliers à
galets-support, Les paliers des galets de broyage sont alimentés en lubrifiant nécessaire à
l’aide d’un graissage à circulation d’huile

La température d’huile des paliers à galets-support est contrôlée par les thermomètres à
résistance électrique. Le niveau d’huile dans chaque galet est surveillé par des sondes d’huile
capacitives. Les bagues à lèvres sont alimentées en huile de l’extérieur par l’intermédiaire du
dispositif de graissage à l’aide de la conduite d’air d’étanchéité. Des réservoirs situés à
l’extérieur du broyeur, à un endroit facilement accessible, plus haut que le point le plus élevé
de la conduite d’air d’étanchéité intérieure (max.2m), servent de réserve d’huile. La pression
statique de l’huile ainsi présente est suffisante pour assurer l’alimentation en huile. Les
crochets peuvent être décalés parallèlement à l’axe. Par ce décalage, l’état d’usure des outils
de broyage peut être influencé [1] .

Figure (II .17) : galet du broyer vertical.

24
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II.2.2.2. LE PLATEAU DE BROYAGE :

Le plateau de broyage est monté directement sur la bride de sortie du réducteur. Une
isolation thermique protège le plateau de broyage contre une charge thermique résultant des
gaz chauds. La matière à broyer tombe au centre du plateau de broyage en rotation, et sous
l’effet de la force centrifuge, elle est entraînée sous les galets. La hauteur du lit de matière
peut être ajustée par l’anneau de retenue supplémentaire [1]

Figure (II.18) : Le plateau de broyage.

Figure (II.19) : Mouvements des galets sur le plateau.

25
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II.2.2.3. LE SECHAGE :

Le broyeur cru est conçu pour effectuer également l’opération de séchage. Cette capacité
est efficace même pour la matière dont l’humidité atteint 20%. Cela se fait sous l’effet du flux
gazeux parvenant du four à travers l’anneau de buse. Ce flux transporte la matière vers le
séparateur au-dessus du compartiment du broyage. L’anneau de buse est la zone du broyeur à
galets où la section est la plus réduite.

La vitesse des gaz dans l’anneau de buses est un paramètre décisif pour le procédé de
broyage. Lorsque la vitesse des gaz est diminuée par augmentation de la section des buses,
une plus grande quantité de matière tombe à travers l’anneau de buse. L’élévateur de
recirculation est donc alimenté avec une quantité de matière plus importante.

Le flux gazeux y transite à vitesse élevée, entraîne la matière débordée de la table et la


transporte en haut vers le séparateur. La vitesse des gaz est comprise entre45 à 60 m/s.

L’anneau de buse est réglable de l’extérieur à l’aide de tiroirs permettant d’ajuster la


section de passage (Figure II.20) .Et donc le débit de matière passant à travers aux conditions
requises [1].

Figure (II.20) : Position de tiroir de réglage pour l'anneau de buse.

26
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

La partie de la matière qui tombe à travers l’anneau de buses est envoyée au séparateur par
un élévateur à godets (circulation externe). Elle sera remise dans la goulotte d’alimentation,
avec la matière fraîche en amont du sas.

Le concept de recirculation externe permet de limiter la perte de charge du broyeur en


privilégiant le transport mécanique de la matière du plateau de broyage au séparateur [4].

Figure (II.21) : Circuit interne de la matière.

II.2.2.4. LA SEPARATION :

Dans le broyeur, il existe une forte recirculation interne qui assure une pré-séparation à
plusieurs niveaux. Ainsi, selon la taille des particules, celles-ci seront entraînées plus ou
moins haut dans le broyeur et retombent sur la table si elles ne sont pas suffisamment broyées.

Le séparateur (Figure II.22), se trouvant en haut de la cellule de broyage, classe la


matière contenue dans le flux gazeux en produit fini et en gruaux. Les gaz chargés de ces

27
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

poussières traversent les pales fixes du séparateur et sont mises en rotation. Sous l’effet de la
gravitation

et des gaz circulants, combinés aux pales dynamiques et statiques, la séparation se réalise. La
matière fine est conduite à l’aérogilissière du produit fini. C’est dans cette zone de séparation
entre pales fixes et rotor que se produit la sélection du produit fini. La matière grossière
tombe vers le bas dans le collecteur de gruaux et est de nouveau reconduite dans le processus
de broyage [1].

Le produit fini est extrait avec le flux gazeux pour être soit séparé directement dans un
filtre (système à 2 ventilateurs), soit pré-séparé dans des cyclones et dépoussiérés dans un
filtre monté en aval (système à 3 ventilateurs).

Figure (II.22) : Séparateur dynamique.

II.2.2.5. SYSTEME D’INJECTION D’EAU :

L’injection d’eau permet d’assurer un meilleur maintien de la matière sur la table de


broyage. Une attention particulière doit être apportée à la direction de l’injection pour que
celle-ci ne rentre en aucun cas en contact avec les éléments chauds du broyeur (galets, piste
des galets, etc.), mais uniquement en contact avec la matière.

La quantité d’eau injectée dépend des propriétés de la matière première, en particulier son
niveau d’humidité, ainsi que du comportement du broyeur au niveau vibratoire [4].

28
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

L’injection d’eau ce fait avec un débit de 5000 l/h au maximum, mains pratiquement ce
dernier est maintenu aux environs 3000l/h.

Blindage des galets

Position d’injecteur d’eau

Figure (II.23): Injection de l'eau en amont du galet.

II.2.2.6. SYSTEME HYDRAULIQUE :

Le maintien des galets est assuré par un système hydraulique, il permet une application
identique des forces sur les galets tout en maintenant un maximum de liberté de mouvement.
Ce système est constitué de un vérin pour chaque galet, l’un est moteur exerçant la pression
nécessaire pour l’écrasement de la matière, l’autre est fixe.

Le système hydraulique permet le réglage en continu de la pression pour ajuster les forces
de broyage en fonction des paramètres de production. Au démarrage du broyeur, les forces de
broyage appliquées sur les galets sont réduites par la diminution de la pression hydraulique.
Cela permet de réduire le couple lors du démarrage.

Chaque vérin hydraulique est relié à deux accumulateurs à piston qui amortit les à-coups
du broyage. En effet, les galets sont toujours maintenus en position horizontale [2].

29
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

Figure (II.24) : Système hydraulique tirant un train de galet.

30
CHAPITRE II DESCRIPTION DES DEUX BROYEURS

II.3. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons effectué description et compose essentiellement de broyer


étudié (broyeur a boulet et a galet) une enquête préliminaire qui nous a permis de connaître le
fonctionnement du broyeur.

31
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

III.1. INTRODUCTION :

La recherche des performances des systèmes de production devenus complexe même la


fonction maintenance à être responsable de la garantie de la disponibilité de tels systèmes.

Cette garantie doit être assurée dans des conditions financières optimales.

La maintenance industrielle, qui a pour vocation d’assurer le bon fonctionnement des


outils de production, est une fonction stratégique dans les entreprises. Intimement liée à
l’incessant développement technologique, à l’apparition de nouveaux modes de gestion, à la
nécessité de réduire les coûts de production, elle est constante évolution. Elle n’a plut
aujourd’hui comme seul objectif de réparer l’outil de travail mais aussi de prévoir et éviter les
dysfonctionnements. Au fil de ces changement, l’activité des personnels de maintenance a
également évoluée, pour combiner compétences technologiques, organisationnelles et
relativement [3].

III.2. GENERALITE SUR LA MAINTENANCE :

III.2.1. DEFINITION ET OBJECTIFS DE LA MAINTENANCE :

L’entretien ou la maintenance est défini comme étant (l’ensemble des action permettant de
maintenir ou rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service
déterminé ). Entretenir , maintenir, c’est donc effectuer des opération (dépannage, graissage,
visite , réparation , vérification …etc ) . qui permettent de conserver le potentiel du matériel
pour assurer la continuité et la qualité de la production ainsi que la sécurité d’opération.

III.2.2. LES PHENOMENES PRECURSEURS DE PANNES :

La connaissance intime des machines et équipements permet à la longue de pouvoir


prédire les panne en observant, écoutant un certain nombre de signes, généralement
précurseurs de panne. Il s’agit de :

 Usure, visible notamment par des limailles, débris, des poussières, du jeu… .

 Oxydation d’organes, de pièce ou des traces d’oxydation .

 Connexions électrique, mécanique ou hydrauliques relâchées, défaillantes .

32
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

 Vibration anormales, inhabituelles .

 Fuites, de fluides, d’air comprimé …

 Etc….

Ces signes, le plus souvent discrets, ne sont perceptibles qu’à ceux qui sont proches des
machines et observent avec suffisamment d’habitude et de compétence, les opérateurs qui les
utilisent au quotidien ou des agents de maintenance très présents le train .

III.2.3. TYPES DE MAINTENANCE :

Il y a deux types de maintenance, la première s’appelle la maintenance corrective et la


seconde s’appelle la maintenance préventive :

 visite
 contrôle
 inspection

Figure (III.1): types de maintenance.

33
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

III.2.3.1. LA MAINTENANCE PREVENTIVE :

La maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de


dégradation d’un bien ou d’un service rendu. Les activités correspondantes sont déclenchées
selon un échéancier établi à partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage (maintenance
systématique) , et des critères prédéterminés significatifs de l’état de dégradation du bien ou
service (maintenance conditionnelle).

Les objectifs : les objective de la maintenance préventive sont :

 Augmenter la durée

III.2.3.1.1. LES OPERATIONS DE MAINTENANCE PREVENTIVE :

 Inspection : activité de surveillance s’exerçant dans le cadre d’une mission


définie. elle n’est obligatoirement limitée à la comparaison avec des données
préétablies.
 Visite : activité consistant en un examen détaillé et prédéterminé de tout ou
partie des éléments d’un bien.
 Contrôle : vérification de la conformité par rapport à des données préétablies,
suivies d’un jugement (décision de non-conformité , d’acceptation ,
d’ajournement ) .

III.2.3.1.2. TYPES DE MAINTENANCE PREVENTIVE :

Il y a deux types de maintenance préventive, qui sont les suivent :


a. la maintenance préventive systématique :
le préventif systématique consiste à opérer des remplacements systématiques de
composants, à intervalle réguliers, même si les pièces déposées sont encore en assez bon état,
c’est un moyen sûr d’avoir des machines fiables .
b. la maintenance préventive conditionnelle :
La maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de l’expérience et
faisant intervenir des informations recueillies en temps réel. Elle se caractérise par la mise en
évidence des points faibles.

34
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

III.2.3.2. LA MAINTENANCE CORRECTIVE :

maintenance corrective exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre un bien
dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise pratiquement , c’est
fonctionner sans entretien jusqu’à la rupture de la pièce .

III.2.3.2.1.TYPES DE MAINTENANCE CORRECTIVE :

Qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que celui-ci est défaillant. Elle se
divise en [3]:
 Le dépannage : le system est remis provisoirement en service .

 La réparation : la partie concernée du système est remise en état d’origine .

 Les opérations d’amélioration : le système est réparé et amélioré en vue de


diminuer pannes et anomalies.

Les avantages et les inconvénients de la maintenance préventive :

a- les avantage :

 Faible coût de maintenance.


b- les inconvénients :

 Bris d’équipement.
 Coût de sécurité des travailleurs.
 Stockage important des pièces.
 Temps de réparation élevé.
 Perte de production élevée.

III.2.4. NIVEAUX DE MAINTENANCE :

Les interventions de la maintenance ne sont pas touts identique, D’une manière générale,
selon la norme AFNOR elles sont classées en cinq niveaux en fonction de critères : la
complexité des opérations à réaliser, la qualification des intervenants, la définition des
procédures d’intervention, ainsi que l’outillage nécessaire et les pièces de rechanges.

35
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

Niveau Types de travaux Intervenant Moyens


Réglage simples prévus par la
Outillage léger
constructeur ou moyen d’organes Pilote ou
défini dans les
1erNiveau accessibles sans aucun démontage , conducteur
instructions
ou échange d’éléments accessibles en du système
d’utilisation
toute sécurité.
Outillage léger
Dépannage par échange standard des
défini dans les
éléments prévus à cet effet et
Technicien instructions
2emeNiveau opérations Mineures de maintenance
habilité d’utilisation et pièce
préventive, telles que graissage ou
de rechanges sans
contrôle de bon fonctionnement .
délai
Identification et diagnostic des
pannes, réparations par échange de
composants ou d'éléments
Outillage prévu et
fonctionnels, réparations mécaniques
Technicien appareils de mesure,
3emeNiveau mineures et toutes opérations
spécialisé banc d’essai,
courantes de maintenance préventive
contrôle …
telles que réglage général ou
réalignement des appareils de
mesure.
Equipe
Tous les travaux importants de
encadrée Outillage général et
maintenance corrective ou préventive
4emeNiveau par un spécialisé, matériels
à l'exception de la rénovation et de la
technicien d’essai de control .. .
reconstruction.
spécialisé
Travaux de rénovation, de Equipe
Moyens proches de
reconstruction ou réparation complète et
5emeNiveau la fabrication
importantes confiée à un central. polyvalente

Tableau(III.1) : Les Niveaux de maintenance.

36
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

III.2.5. COUT DE MAINTENANCE :

Le cout global de la maintenance se compose de :

 Ensemble des dépenses de la maintenance, essentiellement les cout de personnel, les


cout du stock maintenance (et de sa gestion), les couts de sous-traitance et les cout de
structure maintenance (personnel d’encadrement et de gestion, formation, système,
d’information, frais divers de gestion … ).

 Couts des dysfonctionnements d’origine maintenance, ces couts également appelés


cout des défaillances, couts indirects, couts de non efficacité ou couts des défauts maintenance
sont les couts induits par l’arrêt ou la détérioration de l’outil de production en raison d’un
manque ou d’un défaut de maintenance. Ils peuvent englober des pertes matières, des heures
improductives, des mesures palliatives (heures supplémentaires, sous-traitance de production,
moyens de mesures de réapprovisionnement d’urgence ), des pénalités commerciales, des
couts de non qualité, des augmentations de primes d’assurance suite à des incidents … En
effet, il ne s’agit pas de confondre ces couts de « non » ou de « mauvaise » maintenance avec
les couts de défaillance matériel lesquels peuvent être également induits par des défauts de
conception, des défauts d’utilisation ou à un non respect des conditions de base (qualité des
matières premières, milieu…)[3].

III.3. MOYENS ET TECHNIQUES DE LA MAINTENANCE :

III.3.1. FONCTION DE LA MAINTENANCE :

Les principales fonctions de la maintenance sont : fonction méthodes, fonction


documentation, fonction préparation, fonction ordonnancement/lancement, fonction
réalisation, fonction gestion des stocks, fonction gestion des couts, fonction gestion du
personnel.

III.3.2. NOTIONS FONDAMENTAL :

III.3.2.1. DEFINITION :

Le diagnostique est un élément qui contribue à la disponibilité des outils production,


s’intégrant ainsi dans le cadre de la surveillance et de la maintenance de ces outil. Selon la
norme AFNORX 6-501, le diagnostic se présente comme « l’identification de la couse

37
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

probable de la (ou des) défaillance(s) à l’aide d’un raisonnement logique fondé sur un
ensemble d’information provenant d’une inspection, d’un contrôle ou d’un test » .

Nous pouvons retenir donc la diagnostic consiste à détecter, à localiser, à identifier et


caractériser, aussi bien que possible, les défauts et/ou les défaillances qui affectent un système
de production.

Les champs l’application de la méthodologie du diagnostique :

Il est facile de vérifier la similitude de touts les outils d’analyses liés à la (Fig.III.2) il en
est de même pour la méthodologie du diagnostic. Notons que cette convergence est un
élément heureux pour faciliter le « décloisonnement » de ces différents secteurs, dans une
logique de qualité totale.

Panne couse de Panne


Maintenance

Arrêt couse d’Arrêt Production

Accident Diagnostic couse de Accident Sécurité

Défaut couse de défaut Qualité

Indicateur couse de dérive Gestion

Tout domaine
Anormalité couse de la perte de normalité

Figure (III.2) : champs d’application du diagnostic.

Les étapes de diagnostique :

La procédure de diagnostic de défaillance et dégradations susceptibles d’affecter les


différentes entités d’un processus industriel s’articule autour des étapes suivantes (Fig.III.2)

 L’extraction extraction des informations nécessaires à la mise en forme des


caractéristiques associées aux fonctionnements normaux.

38
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

 L’élaboration des caractéristiques et signatures associées à des symptômes révélateurs


de défaillances et de dégradation en vue de la détection d’un dysfonctionnement [3]:

Validation des mesures ( c’est l’opération qui consiste à engendrer une information
représentant une grandeur physique, qui sera considérée crédible et fiable par les utilisation :
les opérations et les systèmes de diagnostic ), méthodes pour la détection et la validation de
mesures invalides ( redondance directe, la comparaison avec un seuil statique, le vote
majoritaire, le test de certaines caractéristique, la comparaison avec un seuil dynamiques, le
test de certaines caractéristiques, l’étalonnage systématique des capteurs ) [3].

 La détection d’un dysfonctionnement par comparaison avec des signatures associées a


des états de fonctionnement normaux et la définition d’indicateur de confiance dans la
détection.

 La mise en ouvre d’une méthode de diagnostic de la défaillance ou de la dégradation à


partir de l’utilisation des connaissances les relations de cause à effet .

 La prise de décision en fonction des conséquence futures des défaillances et des


dégradation. cette prise de décision peut conduire à un arrêt de l’installations si les
conséquences de la défaillance sont importantes pour la sécurité des personnes et des bien ou
une reconfiguration du fonctionnement du procédé pour éviter une perte de production en
attendant le prochaine arrêt de production le plus propice aux opérations de maintenance
corrective .

III.3.2.2. METHODES ET APPROCHES DU DIAGNOSTIC :

En raison de la complexité des relations de couse à effet , il ya a eu une volonté de mettre


en place un grande nombre de méthodes permettant de réaliser une démarche de diagnostic la
plus appropriée à un entrainement donné et qui puisse permettre de prévenir au mieux la
dégradation du système surveillé [1].

Si la prise de décision conduit à déclarer le processus défaillant, il convient alors de


sélectionner une méthode de diagnostic .

Les méthodes de diagnostic sont divisées en deux grandes familles : les méthodes internes
et les méthodes externes.

39
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

Validation des mesures

Caractérisation du
fonctionnement

Détection

Diagnostic

Identification de la couse

Décision

Maintenance Consignes

Mesures et
Processus industriel
observation

Figure (III. 3) : Les différentes étapes du diagnostic industriel.

Il est a noter que dans cette société utilise un logiciel de maintenance MAXIMO qui
permet de suivre l’état des équipements et de gérer la maintenance de ces derniers.

III.4. PRESENTATION DE MAXIMO :

MAXIMO est un logiciel de GMAO, il a été installé à LAFARGE- ciment Usine de


Meknès en juin 1999, pour informatiser la maintenance préventive lancée précédemment [1].

40
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

Figure (III.4) : Présentation de logiciel MAXIMO.

III .4 .1. MISE EN PLACE DE MAXIMO :


Les phases de mise en place de MAXIMO sont:
 Réflexion sur la codification usine.
 Réflexion sur la mise à jour des gammes.
 Saisie des emplacements issus de la codification.
 Saisie des gammes mises à jour.
 Réflexion sur les fiches techniques.
 Saisie des fiches techniques.
 Formation et rodage des utilisateurs finaux.

III.4 .2. OBJECTIFS :


Le logiciel MAXIMO permet :
 La détermination de la tache précise de chaque responsable.
 La formalisation des fonctions de la maintenance :
 Visite.
 Préparation.
 Exécution.
 La contribution à la valorisation de la fonction méthode .

41
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

 Une augmentation très importante du nombre des BT générés par des opérateurs de
visite et d’exécution.
 Une identification précise des opérations à exécuter lors des arrêts programmés des
ateliers.
 Une élimination des risques relatifs aux pertes des documents (BT, DT, bulletin).
 Un accès instantané aux principales informations issues du module.
 Une analyse rapide de l’historique des interventions (opérations, coûts.).
 Une facilité de la mise à jour de l’ensemble des éléments de la base (codification,
gammes, fréquence) .
 Un suivi des coûts de maintenance.
 Un suivi du personnel.
 L’appropriation de l’outil informatique par l’ensemble des opérationnels de
la maintenance.

III.4.3. Modules de MAXIMO :


Le logiciel MAXIMO donne accès aux modules suivants [1] :
 Bons de travaux.
 Préventif.
 Stocks.
 Equipment.
 Achats.
 Plan.
 Main d’œuvre.
 Calendrier.
 Ressources.
 Applications personnalisées.
 Configuration.
 Utilisateurs.

42
CHAPITRE III GENERALITE SUR MAINTENANCE

III .5. Conclusion :


La maintenance implique un certains nombres de mesures organisationnelles, techniques et
économiques.
Le rôle de la maintenance préventive au sein de l'usine et les avantages et les
inconvénients de la maintenance suivit de la maintenance corrective ont êtes présentés.
Dans cette partie et le logiciel de maintenance MAXIMO utilisé a était définie.

43
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

IV.1. INTRODUCTION :

La pratique d'AMDEC (Analyse des Modes de Défaillance de leurs Effets et leur Criticité)
s’accentue de jour en jour dans tous les secteurs industriels. Méthode particulièrement
efficace pour l’analyse prévisionnelle de la fiabilité des produits. Elle progresse à grand pas
dans l’industrie mécanique notamment pour l’optimisation de la fiabilité des équipements de
production, pour la prise en compte de leur maintenabilité dés la conception et pour la
maîtrise de la disponibilité opérationnelle des machines en exploitation [8].

IV.2. DEFINITION DE L’AMDEC : AFNOR (NORME X-510) :


"L'AMDEC est une méthode d’analyse de la fiabilité qui permet de recenser les
défaillances et les conséquences affectant le fonctionnement du système dans le cadre d’une
application donnée » .

IV.3. PRINCIPES DE BASE :


Il s’agit d’une analyse critique consistant à identifier de façon inductive et systématique les
risques de dysfonctionnement des machines puis à en rechercher les organes et leurs
conséquences. Elle permet de mettre en évidence les points critiques et de proposer des
actions correctives adaptées.
C’est une technique analyse qui a pour but d’évaluer et de garantir la fiabilité, la
maintenabilité, la disponibilité et la sécurité des machines par la maîtrise défaillance. Elle a
pour objectif final l’obtention, au meilleur coût, du rendement global maximum des machines
de production et des équipements industriels.

IV.4. LES DIFFERENTS TYPES D’AMDEC ET LEUR OBJECTIF :


Selon les objectifs visés plusieurs types de l’AMDEC sont utilisés lors de phase successive de
développement d’un produit [9] :
 AMDEC produit .
 AMDEC processus .
 AMDEC machine .

44
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Type des AMDEC Description

Analyse’ de la conception d’un produit pour


AMDEC produit.
améliorer la qualité et la fiabilité de celui-ci.

Analyse des opérations de productions


AMDEC processus . pour améliorer la qualité de fabrication
de produit.
Analyse la conception et/ ou l’exploitation d’un
AMDEC machine . moyen ou équipement de production pour
améliorer la fiabilité, la maintenabilité,
la disponibilité et la sécurité de celuici.
……….

Tableau (IV.1) : Les types de l’AMDEC.

Le rôle de l’AMDEC n’est pas de remettre en cause les fonctions de la machine mais
plutôt d’analyser dans quelle mesure ces fonctions peuvent ne plus être assurées
correctement.

IV.5. LE BUT D’ETUDE AMDEC-MACHINE :


 Réduction du nombre des défaillances.
 Prévention des pannes.
 Amélioration de fabrication, du montage et de l’installation.
 Amélioration de la maintenance préventive.
 Optimisation de l’utilisation et de la conduite.
 Réduction du temps d’indisponibilité après défaillance.
 Pris en compte de la maintenabilité dés la conception.
 Aide au diagnostic.
 Amélioration de la maintenance corrective.
 Amélioration de la sécurité.

IV.6. DEMARCHE PRATIQUE DE L'AMDEC-MACHINE :


Etape 1 : Initialisation.
Etape 2 : Décomposition fonctionnelle.
Etape 3 : Analyse AMDEC.
45
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Etape 4 : Synthèses.

IV.6.1.Etape1 : Initialisation:

L’initialisation de l’AMDEC machine est une étape préliminaire à ne pas négliger. Elle
consiste à poser clairement le problème à identifier le contenu et limites de l’étude a mené et
a réuni tous les documents et informations nécessaires à son bon déroulement [8].
Elle se compose des phases suivantes :
1 - Définition du système à étudier.
2 - Définition de la phase de fonctionnement.
3 - Définition des objectifs à atteindre.
4 - Constitution du groupe de travail.
5 - Etablissement de planning.
6 - Mise au point des supports de l’étude.
Pour les phases les plus importantes dans l’étape d’initialisation on trouve la phase de
définition du système à étudier les limites matérielles du système qui peut être la machine
complète ou un sous-ensemble nouveau ou complexe présentant un risque particulier[9].

IV.6.2. Etape 2 : Décomposition fonctionnelle:


IV.6.2.1. But :
Cette étape permet d’identifier clairement les éléments à étudier et les fonctions à assurer.
C’est une étape indispensable car il est nécessaire de bien connaître les fonctions de la
machine pour en analyse les risques de dysfonctionnement pour la suite elle facilite l’étude
ultérieure de l’analyse des défaillances.

Elle se compose des phases suivantes :


1- Découpage du système.
2- Identification des fonctions des sous-ensembles.
3- Identification des fonctions des éléments.

IV.6.2.2. La phase de découpage du système :


La phase de découpage du système consiste à découper le système en blocs fonctionnels sous
une forme arborescente [9].

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Machine

Sous-ensemble 1 Sous-ensemble 2 Sous-ensemble 3

Elément 1 Elément 2 Elément 3

Figure (IV.1) : Découpage du système sous forme arborescente.

I.6.3. ETAPE 3 : ANALYSE AMDEC:


L’analyse AMDEC consiste à identifier les dysfonctionnements potentiels ou déjà
constatés de la machine, à mettre en évidence les points critiques et à proposer des actions
correctives pour y remédier cette étape se compose des phases suivantes [9] .

Phase 3a : Analyse des mécanismes de défaillance :


 La fréquence (F) :
Niveau associe à la fréquence d’apparition d’une défaillance, elle doit représenter la
probabilité d’apparition du mode de défaillant d’une cause donnée.

Niveau Valeur Définition

Très faible 1 Défaillance rare : moins d’un défaillance par année .

faible 2 Défaillance possible : moins d’une défaillance par trimestre.

Moyen 3 Défaillance occasionnelle : moins d’un défaillance par semaine.

Elevé 4 Défaillance fréquente : plus d’un Défaillance par semaine :

Tableau (IV. 2) : Tableau de fréquence.

47
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

 La gravité (G) :
Niveau associe à la gravité de la défaillance, elle représente la sévérité relative à l’effet de
la défaillance.

Niveau Valeur Définition

Arrêt de production : mois de 15 min


Mineur 1
Aucune ou peu pièce de rechange nécessaire.
Arrêt de production : de 15 minutes à une heure.
Moyenne 2
Pièces en stock.
Arrêt de production : 1 heure à 2 heure.
Majeure 3
Pièce en stock ou livraison.
Arrêt de production : 2 heure et plus.
Grave 4
Long délai de livraison.

Tableau (IV.3) : Tableau de gravité.

 Le non détection (N) :


C’est le niveau associe à la probabilité de non détection de la défaillance, elle doit
représenter la probabilité de ne pas détection la cause ou le mode de défaillance avant que
l’effet survienne.

Niveau Valeur Définition


Arrêt de production : mois de 15 min
Evident 1
Aucune ou peu pièce de rechange nécessaire.
Arrêt de production : de 15 minutes à une heure.
Possible 2
Pièces en stock.
Arrêt de production : 1 heure à 2 heure.
Improbable 3
Pièce en stock ou livraison ultra-rapide .
Arrêt de production : 2 heure et plus.
Impossible 4
Long délai de livraison.

Tableau (IV. 4) : Tableau de non détection.

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Phase 3b : Evaluations de la criticité :


Cette phase consiste à évaluer la criticité des défaillances de chaque élément, à partir de
plusieurs critères de cotation indépendants. Pour chaque critère de cotation, on attribue un
niveau (note ou indice). Un niveau de criticité en est ensuit déduit, ce qui permet de
hiérarchiser les défaillances et d’identifier les points critiques, l’évaluation de la criticité se
fonde sur l’état actuel ou prévu de la machine au moment de l’étude.

La criticité :
La criticité est une évaluation quantitative de risque constitue par le scénario (mode-cause-
effet-détection) de défaillance analyse analysée. La criticité est évaluée à partir de la
combinaison de trois facteurs :
 La fréquence d’apparition du couple mode-cause.
 La gravite de l’effet.
 La possibilité d’utiliser les signes de détection.
Le calcul de criticité se fait pour combinaison couse/mode/effet, a partir des niveaux les
criticité de cotation. La valeur de la criticité est calculé par le produit des niveau atteints par
les criticités de cotation.
C = F. G.

Niveau de criticité Action correctives à engager


1<C<10
Aucune modification de conception .
Criticité
Maintenance corrective.
négligeable
10<C<20
Amélioration des performances de l’élément.
Criticité
Maintenance préventive systématique.
moyenne
20<C<40 Révision de la conception du sous-ensemble et du choix des éléments
Criticité surveillance particulière, maintenance préventive conditionnelle
élevée /prévisionnelle.
40<C<64
Criticité Remise en cause complète de la conception.
Interdite

Tableau (IV. 4) : Niveau de criticité.

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Phase 3c : Proposition d’actions correctives :


La Phase 3a représente un aspect qualitatif en analysant les mécanismes de défaillance par
l’identification des modes de défaillance, la recherche des causes, des effets et le recensement
des détections.
Les peuvent alors être classées en deux catégories par comparaison avec un seuil
d’admissible C lim prédéfini :

 Défaillance critique pour lesquelles C > C lim


 Défaillance critique pour lesquelles C< C lim

I.6.4. Etapes 4 : synthèses:


La dernière étape consiste à effectuer le bilan de l’étude AMDEC par :
 La hiérarchisation des défaillances tout en les classant entre elles et en donnant
des représentations graphiques ( Histogramme, camembert…)
 Effectuer une liste des points critiques de la machine ;
 Etablir une liste de recommandation sur les actions proposées classées par
ordre de priorité

L ’AMDEC :
C’est une méthode préliminaire d’analyse qui doit être complétée par d’autres
outils.

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Application de l’AMDEC sur broyeur a boulet :

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

52
APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

Application de L’AMDEC sur broyeur a galet :

Moteur De
séparateur

Cage de rotor de
séparateur

Goulotte
D’alimentation

Bandage de galet

Piste De broyage

Galet

Tirant

Vérin hydraulique

Accumulateur

Moteur principale

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APPLICATION DE L’AMDEC
CHAPITRE IV AUX DEUX BROYEURS

54
sy système Broyeur
a Boulet Analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité

Mode de Criticité
L’élément Fonction Effet Cause Détection
défaillance
F G N C
Guidage en Défaut de Poussier Visuel ou
Roulement sup Grippage 1 3 2 6
rotation rotation auditif

Bruit et
rotation de Démunissions Visuel ou
Vibration Paliers 2 2 3 12
Rotor ventilateur La fonction de auditif
ventilateur

usure des
Système de virage Commende Grippage Bruit Visuel 2 1 3 6
dents

Non stabilité de détérioration


Réducteur broyeur Guidage Grippage auditif 3 1 2 6
la pression des joints
Protection abrasion La qualité
Blindage du fond Usure ou Frottements
les produit matière de la 3 2 2 12
d'entrée /sortie fissure
et la pièce farine

purification
abrasion
Cloison double la matière fissure Chocs/fatigue Visuel 2 1 1 2
matière
broyée
sy système Broyeur
a galets Analyse des modes de défaillance de leur effet et de leur criticité

Criticité
Mode de
L’élément Fonction Effet Cause Détection
défaillance
F G N C

Visuel
Frottements Diminution de la durée après
Broyage Usure de vie/concentration de ouverture 1 3 2 6
Bandages abrasif. contraintes. du
broyeur
Des galets
Chocs/ Arrêt de
Broyage Fissure/Rupture fatigue/corrosio mouvement/dégât sur visuelle 3 3 2 14
n. l’ensemble.

Maintenir les Déviation de la Déséquilibre des Contrôle


Usure excessive des
Trains de galets galets et les position trains de galets 2 2 3 12
galets et de la piste
tirants verticale et des tirants de l’usure

Guidage en Introduction de Arrêt de la


Echauffement et blocage
Les roulements rotation Grippage la poussière rotation 2 3 2 12
des roulements
des galets des galets

Diminution de la durée
Mesure de
Support de la Usure Usure abrasive de vie/broyage 1 3 2 6
l’usure
Piste de broyage matière anormal
broyée
Fissure Chocs/fatigue/ Fissure 3 3 2 14
Maintenir les
galets en
Tirants contact Rupture Fatigue Arrêt du mouvement visuelle 2 3 2 12
avec la
table

Usure des joints

Fuite d’huile 1 3 2 6
Pression de Défaut de la Contrôle de
Vérins Non stabilité de
maintien pompe pression
hydrauliques la pression
des galets d’huile.
Défaut de la
Chute de pression 1 3 2 6
pompe
Conclusion Générale :
Le ciment est un produit très commun dans la civilisation contemporaine, mais il est
mal connu du grand public, il consiste en un mélange de clinker et de gypse dans des
proportions bien définis et dont le broyage se fait dans des broyeurs a galets et a boulets.

L'opération de broyage se réalise dans des broyeurs qui ont subi avec le temps de
grandes évolutions à fin d'améliorer la production, leur classification s'effectue suivant
les contraintes misent en jeu (lois de la fragmentation) ; ou on distingue les broyeurs a
galet et a boulet. Ce qui imposé l’ordre dans l’opération de broyage a gales suivie par
celui a boulet car ce dernier donne un produit plus fin.

Il existe plusieurs appareils de fragmentation, le choix entre ces derniers s'effectue


suivant les propriétés des matériaux et les caractéristiques du broyats. Le broyage est un
procédé très important dans le monde industriel et spécialement dans la production du
ciment.

Les paramètres qui affectent le bon fonctionnement sont classés en deux parties, ceux
relies au broyeurs (le volume, la taille la nature des boulets...). Et ceux relies au broyats
tels que la distribution granulométrique, la nature du produit.....

Vu l’importance de notre travail, nous abordons successivement l’ordre suivant ; une


présentation de l’établissement d’accueil (LAFARGE M’sila) par ses infrastructures et
ses équipements et en particulier la section broyage ;ce qui nous a permis de donner une
étude et description détaillé de deux broyeurs disponibles dans cette société. Pour
proposer une maintenance adéquate a ces deux machines (logiciel MAXIMO).et
finalement Application de l’A.M.E.D.C aux deux broyeurs.
Bibliographie :

[1] Document interne de cimenterie LAFARGE M’sila.


[2] Programme de Maintenance des Broyeurs à Boulets, Inspections / Fréquence le 31
juillet 2003, LAFARGE.
[3] François MONCHY Maintenance méthode et organisation, 2000.
[4] FLSmith Lafarge ciment tel que construit, (2006) , Broyeur cru.
[5] Mr . ZARGAN .S . coure : « maintenance industrielle » UNIVERSITE MOHAMED
BOUDIAF - M’SILA.
Faculté : Technologie. Département : Génie Mécanique.
[6] FLSmith General notes on slide shoe bearing .
[7] Document de LAFARGE: Ball mill trunnion clearance measurement page 1.
[8] RIDOUX, M. techniques d’ingénieurs : AMDEC –moyen.
[9] EL MOUDEN .A. « rapport de stage Lafarge ciment » Université Moulay Ismail ,
Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, Méknes, 2003, page 29-32.
[10] Document de LAFARGE Optimisation des broyeurs à boulets, 2005,M’sila.
[11] Document de LAFARGE Liste inspection site-Rev1 (Mode de compabilité), 2007,
M’sila.
[12] Folsberg.F, Employed by F.L.Smidth, 1979.
[13] M.Sc.Mechanical Engineering, 1979.
ANNEXES :

1. Type blindage

2 . Fixations blindages :

Rondelle plate avec joint feutre ou Rondelle spéciale avec joint


métalloplastique caoutchouc
3. Dessine de définition des galets :
Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en Génie
Mécanique

OPTION : Maintenance Industrielle

PROPOSE ET DIRIIGE PAR :

 BENDJAIMA Taieb

ETUDIE PAR :

 ESSAIDE Arbiha

THEME :

Application de l’A.M.E.D.C aux deux broyeurs (a boulet et a galets) de LAFARGE M’sila.

Résumé :

Ce mémoire consiste à utiliser la technique AMDEC (Analyse des Modes des


Défaillance de leurs Effet et de leur Criticité). pour détecter les systèmes ou les pièces qui
sont les plus sollicités et par suit susceptible de panne, afin de proposer des améliorations
permettant d’augmenter leur fiabilité et leur rendement et longévité.

Abstract :

This thesis consists of using the technique of AMDEC (analysis modes of failure of their effect
and their criticality).for detect these systems or the pieces that are more request and by
follows the break down sensitive (can cause a damage). In order to propose improvements
their reliability and their sufficiency and longevity.

:‫الملخص‬

‫ مه أجم انكشف عه هذي االوظمة او‬. ) ‫ان هذا انعمم يتضمه استعمال تقىية ( تشخيص اسانيب انعجز و تأثيرهم ودرجهم‬
‫انقطع االكثر دراجا و بانتاني معرضة نهعطب مه أجم اقتراح دهىل تسمخ نىا برفع انفعانية و تذسيه انمردود و تمذيذ في‬
.‫انذياة‬

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