En 1426
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En 1426
ICS : 75.140
par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 novembre 1999 pour prendre effet
le 20 décembre 1999.
Remplace la norme homologuée NF T 66-004, de décembre 1986.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55
M CHAMBARD SFERB
M ETIENNE MELT
M EXMELIN BP
M IRASTORZA USIRF
M JAMOIS TOTAL RD
M JOLIVET TOTAL RD
M MARCHAND EUROVIA
M MENARD LCPC
M NICAUD IFP
M PHILIPPON ETS
M RAMOND LCPC
M SAMANOS SCREG
M SAUTEREY AIPCR
M STAWIARSKI GPB
Les travaux du Sous-Comité européen CEN/TC 19/SC 1 «Bitumes et liants dérivés», qui a élaboré cette norme
européenne, ont été suivis par le groupe d'experts P04/GE1 «Bitumes purs» qui est animé par M JAMOIS, et qui
comporte les membres suivants : M EXMELIN (BP FRANCE), M FERRARO MAIA (SHELL), M GILLET (TOTAL
RD), M JAMOIS (TOTAL RD), M KILLENS (FINA RESEARCH), M LOMBARDI (ESSO SAF), M MARTINEAU
(ELF ANTAR FRANCE), M MAZE (ESL), M MIGLIORI (LRPC), M PHILIPPON (ETS), M PLANCHE (ELF ANTAR
FRANCE), M PLANQUE (BP-ELF), M RAMOND (LCPC), M SAMANOS (SCREG), M STAWIARSKI (GPB), M
SUCH (LCPC), M VANISCOTE (SCR-BEUGNET).
—3— NF EN 1426:1999
Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 58 : NF T 66-010
EN 1425 : NF EN 1425 (indice de classement : T 66-035)
EN 1427 : NF EN 1427 (indice de classement : T 66-008)
EN 10088-3 : NF EN 10088-3 (indice de classement : A 35-574)
EN 12594 : NF EN 12594 (indice de classement : T 66-034)
prEN 12597 : NF EN 12597 (indice de classement : T 65-039) 1)
Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans la col-
lection des normes françaises sont les suivantes (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR) :
ISO 6508
1) En préparation.
NF EN 1426:1999 —4—
Annexe NA
(informative)
Erreur d’échelle des thermomètres
Les spécifications des thermomètres à utiliser sont données dans l'annexe A de la présente norme européenne.
L'une d'entre elles, celle d'erreur maximale d'échelle, est incompatible avec la norme française NF X 07-010:1992
«Métrologie — La fonction métrologique dans l'entreprise».
En effet, cette norme indique les deux points suivants :
— la contribution de l'incertitude des thermomètres attribuable à l'échelonnement des graduations se calcule par
la formule suivante :
2
( échelon )
u = 2 ----------------------------
12
Les échelons donnés en A étant de 0,1 °C, u est ici de 0,058.
— Les erreurs maximales d'échelle des thermomètres ne peuvent pas être inférieures au double de cette incer-
titude u due à l'échelon, soit ici une erreur maximale de 1,116 °C.
Les erreurs maximales de 0,1 °C données en A sont donc incompatibles avec ces données de métrologie.
NORME EUROPÉENNE EN 1426
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Octobre 1999
Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 1999 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1426:1999 F
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Avant-propos
Le présent document a été préparé par le CEN/TC 19 «Produits pétroliers, lubrifiants et produits connexes», dont
le secrétariat est tenu par le NNI.
Le présent document doit être mis en application au niveau national, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en avril 2000 et les normes nationales en contradiction devront être retirées au plus
tard en avril 2000.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre ce document en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande,
France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque,
Royaume-Uni, Suède et Suisse.
Dans la présente norme, l’annexe A est normative.
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1 Domaine d’application
La présente norme européenne définit une méthode pour la détermination de la consistance des bitumes et des
liants bitumineux. Le mode opératoire courant s’applique pour les pénétrations inférieures ou égales
à 500 × 0,1 mm. Pour les pénétrations supérieures à cette valeur, des conditions opératoires différentes sont
prévues.
2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publica-
tions ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
EN 10088-3, Aciers inoxydables — Partie 3 : Conditions techniques de livraison pour les demi-produits, barres,
fils machine et profils pour usage général.
EN 12594, Produits pétroliers — Bitumes et liants bitumineux — Préparation des échantillons d’essai.
ISO 6508, Matériaux métalliques — Essai de dureté — Essai de dureté Rockwell (échelles A ; B ; C ; D ; E ; F ;
G ; H ; K).
3 Définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les définitions du prEN 12597:1996 ainsi que la suivante
s'appliquent.
3.1
pénétrabilité d’un liant bitumineux
consistance exprimée comme la profondeur, en dixièmes de millimètre, correspondant à la pénétration verticale
d’une aiguille de référence dans un échantillon d’essai du matériau, dans des conditions prescrites de tempéra-
ture, de charge et de durée d’application de la charge
4 Principe
On mesure la pénétration d’un aiguille de référence dans l’échantillon d’essai conditionné. Les conditions opéra-
toires qui s’appliquent aux pénétrations inférieures ou égales à 500 × 0,1 mm, sont : température 25 °C, charge
appliquée 100 g, durée d’application de la charge 5 s. Pour les pénétrations supérieures à cette limite, la tempé-
rature d’essai doit être de 15 °C, alors que la charge appliquée et sa durée d’application restent inchangées.
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5 Appareillage
Matériel et verrerie courants de laboratoire, ainsi que :
5.1 Pénétromètre, dispositif permettant au porte-aiguille de se déplacer verticalement sans frottement mesu-
rable, et permettant la détermination de la pénétration de l’aiguille au dixième de millimètre près. Le porte-aiguille
doit pouvoir se démonter facilement du dispositif, et peser 47,50 g ± 0,05 g. Il faut prévoir une masse additionnelle
de 50,00 g ± 0,05 g pouvant se fixer sur le porte-aiguille si elle n’existe pas déjà. Le socle sur lequel repose le
récipient contenant l’échantillon, ou la cuvette de transfert, doit être plat et horizontal. La surcharge de 50 g doit
être positionnée au dessous du guide (voir figure 1)
NOTE 1 La figure 1 montre un exemple de configuration d’un pénétromètre. Pour faciliter la mise à niveau, il convient
d’utiliser de préférence un pénétromètre équipé de vis de réglage.
NOTE 2 On peut également employer un dispositif qui contrôle automatiquement la durée de pénétration. Il convient de
contrôler régulièrement ce dispositif afin de s’assurer que la durée de pénétration est correcte (voir 5.6).
5.2 Aiguille de pénétration, (voir figure 2) en acier inoxydable trempé à cœur, revenu et poli, de type
X105CrMo17 (1.4125), conformément aux spécifications de l’EN 10088-3, en considérant qu’il n’est pas nécessaire
de respecter la teneur minimum en molybdène indiquée dans cette norme, et d’une dureté Rockwell comprise entre
C54 et C60, déterminée conformément à l’ISO 6508. Le corps de l’aiguille doit avoir un diamètre compris entre
1,00 mm et 1,02 mm : une de ses extrémités doit être tournée symétriquement en un cône ayant un angle de
9° 10’ ± 30’ sur toute sa longueur. Le cône doit être placé coaxialement par rapport au corps cylindrique de l’aiguille :
la divergence axiale globale de l’intersection entre les surfaces cylindriques et coniques ne doit pas excéder 0,2 mm.
La pointe conique de l’aiguille doit être meulée à 90° ± 2° ; jusqu’à ce que le diamètre à la pointe soit compris entre
0,14 mm et 0,16 mm. La pointe ainsi meulée doit avoir une arête nette exempte de toute trace de bavure.
Pour des pénétrabilités jusqu’à 350 × 0,1 mm, la longueur de l’aiguille doit être d’environ 50 mm. Pour des péné-
trabilités comprises entre 350 × 0,1 mm et 500 × 0,1 mm il faut employer des aiguilles plus longues ; elles doivent,
toutefois, satisfaire aux prescriptions ci-dessus en termes de masse de l’ensemble mobile et de dimensions, sauf
en ce qui concerne la longueur. La longueur de l’aiguille doit être telle que le fourreau annulaire dans laquelle elle
est sertie ne puisse pénétrer dans le matériau à tester.
L’aiguille doit être solidement sertie dans un fourreau annulaire en laiton ou en acier inoxydable, la partie de
l’aiguille située à l’intérieur du fourreau étant comprise entre 5 mm et 10 mm. L’excentricité de la pointe de l’aiguille
et de toute partie de l’aiguille relative à l’axe du fourreau annulaire ne doit pas excéder 1 mm. Le fourreau doit
avoir un diamètre de 3,20 mm ± 0,05 mm et une longueur de 38 mm ± 1 mm.
La masse de l’ensemble fourreau annulaire/aiguille doit être de 2,50 g ± 0,05 g.
NOTE 1 Il est possible pour ajuster cette masse, de prévoir un trou à l’extrémité du fourreau ou d’apposer une pièce plate
sur son côté.
Des marques d’identification doivent être gravées ou estampillées sur le fourreau annulaire de chaque aiguille ;
les mêmes marques d’identification ne doivent pas être utilisées deux fois par le fabricant pendant une période
de 3 ans.
Les masses de l’ensemble aiguille et tige doivent être contrôlées régulièrement. Les aiguilles doivent subir régu-
lièrement un examen visuel, pour contrôler leur forme et la présence de traces de corrosion.
NOTE 2 La masse de l’aiguille plus le porte-aiguille et la surcharge constituent une charge mobile de 100 g.
NOTE 3 Il est essentiel d’assurer à tout moment la conformité de l’aiguille aux spécifications rigoureuses énoncées ci-
dessus. Un certificat de conformité peut être obtenu auprès du fournisseur ou d’un organisme qualifié.
NOTE 4 Pour une information concernant les tolérances de l’aiguille (figure 2), voir l’ISO 286-1, l’ISO 1829, l’ISO 1101
et l’ISO 1302.
5.3 Récipient d’échantillon d’essai, cylindrique, à fond plat, en verre ou en métal. La profondeur interne du
récipient doit être supérieure d’au moins 10 mm à la pénétration attendue et elle ne doit pas être inférieure à
35 mm. Son diamètre intérieur doit être au moins de 55 mm et au plus de 70 mm.
NOTE 1 Les dimensions recommandées pour les récipients d’échantillons d’essai sont présentées au tableau 1.
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Si l’on dispose d’une quantité insuffisante de liant bitumineux (par exemple liant extrait d’un échantillon obtenu par
carottage), placer une bague métallique (en aluminium, par exemple) dans le récipient d’échantillon d’essai. Pour
satisfaire aux prescriptions du paragraphe 7.4.2, utiliser une bague avec les dimensions suivantes : diamètre exté-
rieur 53 mm ± 1 mm, diamètre intérieur 36 mm ± 1 mm. La hauteur de la bague dépend de la valeur de pénétration
attendue : jusqu’à 100 × 0,1 mm elle doit être de 20 mm ± 1 mm, et jusqu’à 200 × 0,1 mm elle doit être de 30 mm ± 1 mm
NOTE 2 La fidélité des valeurs de pénétration déterminées de cette manière peut être différente de celle mentionnée à
l’article 9.
5.4 Bain-marie, d’une capacité d’au moins 10 l, et capable d’assurer la stabilité de la température de l’échan-
tillon d’essai dans une plage de ± 0,1 °C. Le bain doit être équipé d’un support perforé placé à au moins 50 mm
du fond et à au moins 100 mm sous le niveau du liquide. Si l’on doit conduire les essais de pénétration dans le
bain lui-même, prévoir un autre support suffisamment solide pour pouvoir soutenir le pénétromètre.
NOTE L’utilisation d’eau distillée ou déminéralisée est fortement conseillée pour le bain-marie. Veiller à éviter toute
contamination de l’eau du bain par des détergents ou d’autres substances qui pourraient affecter les valeurs de
pénétration.
5.5 Cuve de transfert, pour les essais conduits en-dehors du bain-marie. Cette cuve doit avoir une capa-
cité minimale de 350 ml et être suffisamment profonde pour permettre au récipient d’échantillon d’essai d’être
complètement recouvert d’eau.
Le fond de la cuve de transfert doit être conçu de façon à empêcher toute oscillation de celle-ci lorsqu’elle est
placée sur le socle du pénétromètre. De même, la surface sur laquelle repose le récipient d’échantillon doit être
conçue de façon à empêcher toute oscillation de celui-ci au cours de la pénétration de l’échantillon à analyser.
NOTE Pour des températures inférieures à 25 °C, une cuve de transfert ayant une capacité de 1,5 l est mieux adaptée.
6 Échantillonnage
6.1 Prélever l’échantillon conformément à l’EN 58 en prenant toutes les mesures de sécurité et en s’assurant
que l’échantillon d’essai est bien représentatif de l’échantillon de laboratoire sur lequel il a été prélevé. Vérifier que
l’échantillon de laboratoire est bien homogène et non-contaminé (voir EN 1425).
6.2 Prélever au minimum 100 g de l’échantillon de laboratoire, en utilisant une lame chauffée, si nécessaire, et
les transférer dans un récipient adéquat (voir EN 12594).
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6.4 Immédiatement après avoir procédé au remplissage du récipient d’échantillon, le recouvrir grossièrement
d’un récipient tel qu’un bécher gradué de taille adéquate.
NOTE 1 Cette façon de faire constitue une manière commode d’aider à l’élimination des bulles d’air et de protéger les
échantillons de la poussière.
Laisser les échantillons refroidir à la température ambiante, entre 15 °C et 30 °C ; pour les échantillons jusqu’à
45 mm de profondeur, laisser refroidir pendant 60 min à 90 min et pour les échantillons de 45 mm à 60 mm de
profondeur, laisser refroidir pendant 90 min à 120 min, sous réserve que le volume d’échantillon ne dépasse pas
180 ml ; pour les échantillons de plus de 180 ml, laisser refroidir pendant 60 min à 90 min pour chaque 100 ml
d’échantillon. Ensuite, placer les échantillons dans un bain-marie à température constante pour une durée égale
à celle du refroidissement, puis procéder à l’essai.
NOTE 2 Pour les mesures effectuées à des températures inférieures à 25 °C, des temps de refroidissement plus impor-
tant peuvent être nécessaires.
6.5 Lorsque les conditions d’essai ne sont pas prescrites, pour des valeurs de pénétration inférieures à
500 × 0,1 mm la température, la charge appliquée (voir 5.2, note 2) et la durée d’application de la charge doivent
être respectivement de 25 °C, 100 g et 5 s. Pour des valeurs de pénétration supérieures à 500 × 0,1 mm, l’essai
doit être conduit avec des valeurs de 15 °C, 100 g et 5 s respectivement.
Si d’autres conditions sont appliquées, elles doivent être consignées au rapport d’essai.
NOTE Dans ce cas, la fidélité peut varier par rapport à celle mentionnée en 9.
7 Mode d’emploi
7.1 Préparation du porte-aiguille et des aiguilles
Examiner le porte-aiguille et son dispositif de guidage, et s’assurer de l’absence de toute trace d’eau et de matière
étrangère. Vérifier que le porte-aiguille se déplace librement dans son dispositif de guidage. Nettoyer une aiguille
de pénétration avec du toluène ou un autre solvant approprié, sécher avec un chiffon sec, et introduire l’aiguille
dans le porte-aiguille. Sauf spécification contraire, ajouter la surcharge de 50 g, et vérifier que la charge totale
appliquée est égale à 100,0 g ± 0,10 g.
NOTE Des résultats irréguliers peuvent être obtenus avec des bitumes de certaines sources. Dans de tels cas, prétraiter
les aiguilles en les immergeant pendant 5 min dans une solution d’acide oléique dans du toluène avant séchage.
Pénétration
Jusqu’à 49 50 à 149 150 à 249 250 et plus
en 0,1 mm
Si l’écart maximum est dépassé, rejeter les résultats et recommencer l’essai à partir de l’article 6 sur un deuxième
échantillon.
Si la plage est à nouveau dépassée, rejeter toutes les déterminations et répéter l’essai jusqu’à obtenir trois déter-
minations validées sur le même échantillon.
7.6 À l’issue de l’essai, les aiguilles de pénétration doivent être nettoyées avec un solvant approprié et rangées
de façon à éviter tout risque de corrosion ou de détérioration.
Ne pas utiliser des détergents ou des huiles à base de silicone pour le nettoyage des aiguilles.
9 Fidélité
9.1 Répétabilité
La différence entre deux résultats successifs obtenus par le même opérateur, avec le même appareillage, dans
des conditions opératoires identiques et sur un même produit, ne devrait pas, au cours d’une longue série d’essais
effectués en appliquant normalement et correctement la méthode d’essai, dépasser plus d’une fois sur vingt les
valeurs données dans le tableau 3.
9.2 Reproductibilité
La différence entre deux résultats d'essai uniques et indépendants, obtenus par des opérateurs différents tra-
vaillant dans des laboratoires différents sur des produits identiques, en appliquant correctement et normalement
la méthode d'essai, ne devrait pas, sur le long terme, dépasser plus d'une fois sur vingt les valeurs données dans
le tableau 3.
Tableau 3 — Fidélité
NOTE Ces données de fidélité ne sont pas nécessairement applicables dans d’autres conditions ou pour les bitumes
modifiés. En ce qui concerne les bitumes modifiés, ne les appliquer qu’à titre d’orientation en attendant l’établissement de
critères adéquats.
10 Rapport d’essai
Le rapport d’essai doit comporter au moins les informations suivantes :
a) le type et l’identification complète de l’échantillon soumis à l’essai ;
b) une référence à la présente norme européenne ;
c) le type d’appareillage (nom et modèle) ;
d) les résultats obtenus (voir article 8)
e) toute modification par rapport au mode opératoire prescrit, qu’il résulte d’un accord ou d’autres circonstances ;
f) la date de l’essai.
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Légende
1 Tige
2 Support gradué
3 Porte-aiguille
4 Système de blocage
5 Masse de 50 g
6 Aiguille de fourreau
7 Cuve de transfert à fond plat
8 Récipient d’échantillon d’essai
9 Socle
10 Écrou de mise à niveau
Dimensions en millimètres
Le battement radial ne doit pas dépasser 1 dans chaque plan de mesurage pendant une révolution complète
autour de l’axe de référence A-B.
L’axe du cylindre dont la cote est reliée au cadre de tolérance doit être compris dans une zone cylindrique de dia-
mètre 0,2 coaxiale à l’axe de référence C-D.
Annexe A
(normative)
Caractéristiques des thermomètres
Gamme de température °C – 8 à + 32 19 à 27 25 à 55
Graduations :
Longueur du réservoir mm 25 à 35 25 à 35 25 à 35
Diamètre extérieur du réservoir mm 6,0 à7,0 6,0 à 7,0 < 5,0 et inférieur
ou égal au diamètre
de la tige
Position de l’échelle :
NOTE Les thermomètres ASTM 63 C, 17 C et 64 C conviennent respectivement pour les différentes températures.
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Bibliographie
[1] ISO 286-1, Système ISO de tolérances et d’ajustements — Partie 1 : Base des tolérances, écarts et ajustement.
[2] ISO 1101, Dessins techniques — Tolérancement géométrique — Tolérancement de forme, orientation,
position et battement — Généralités, définitions, symboles, indications sur les dessins.
[3] ISO 1302, Dessins techniques — Indication des états de surface.
[4] ISO 1829, Sélection de zones de tolérance pour usages généraux.