Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
C’est le critère de la taille qui reste le plus souvent pris en considération dans la
définition d’une PME nonobstant la diversité des approches qui ont essayées de
définir de la PME. En fait, chaque pays dispose d’une définition distincte de la
PME qui se base habituellement sur « l’effectif employé »
Ces définitions sont importantes lors de la sélection des entreprises qui peuvent
bénéficier de programmes de financement européens en faveur des PME, ainsi
que dans le contexte de certaines politiques, telles les règles de concurrence
spécifiques aux PME. La politique de la Commission européenne vis-à-vis des
PME se concentre principalement sur cinq domaines prioritaires :
-le critère de l’effectif reste l’un des plus significatifs et imposé comme un
critère principal selon la commission européenne. Cependant, des critères
financiers ont été introduits dans le but d’appréhender la véritable importance
d’une entreprise, sa performance ainsi que sa situation par rapport à la
concurrence, aussi le chiffre d’affaires, ne pourrait pas être retenu comme le seul
critère financier déterminant d’une PME car il pourrait varier selon la nature du
secteur d’activité. C’est pour ça la commission européenne a combiné ce critère
avec celui du total bilan qui reflète l’ensemble de la richesse de l’entreprise.
- Jusqu'en juillet 2002, le Maroc n'avait pas de définition "officielle" des PME.
Avant cela, deux méthodes prévalaient :
-la première consistait à considérer comme PME toute entreprise dont le Chiffre
d'Affaires était de 75 millions DH
- Suite à une réflexion approfondie sur la notion de PME au Maroc et à partir de
la stratification d'un échantillon composé de près de 10 000 entreprises, ceux-ci
proposaient de définir les PME/PMI marocaines sur la base critères suivants :
- Total effectifs : < 200personnes
Selon l’article premier de cette loi, la PME est une entreprise gérée
directement par les personnes physiques qui sont les propriétaires,
copropriétaires ou actionnaires et qui n’est pas détenue à plus de 25% du
capital ou des droits de vote par une entreprise, ou conjointement par plusieurs
entreprises, ne correspondant pas à la définition de la PME, pour être qualifiées
de PME, les sociétés doivent répondre aux conditions suivantes :
- TYPE
- EFFECTIF CHIFFRES D’AFFAIRES OU TOTAL BILAN
D’ENTREPRISE
2) Caractéristiques de la PME
On peut dire que la PME est le parent pauvre d’une politique industrielle,
c’est le moyen efficace de contribuer à notre expansion économique pour
diverses raisons :
- La création des petites et moyennes entreprises est un moyen de diversifier les
activités industrielles orientées vers la substitution aux importations et autre
moyen de chercher la croissance, la rentabilité́ et l’emploi avec des capitaux pas
trop grands.
- La PME contribue à rationaliser la production industrielle et réduire les couts
ainsi qu’elle améliore la concurrence.
- Leur implantation régionale renforce les liens existants entre agriculture et
industrie. Les PME constituent la base de développement industrielle régional,
car par leur taille et la nature de leur activité́ , ses PME s’adoptent aisément aussi
bien dans les grandes agglomérations que dans les petites et moyennes villes.
- La flexibilité ́ :
-L’efficacité ́ :
Étant donné que les charges de structures sont plus faibles dans ce type
d'entreprise. Les PME vont obtenir par conséquent un cout de revient plus
faible que celui des grandes firmes. De ce fait elles peuvent aisément maitriser
l'ensemble des données de leur environnement.
La modestie de la taille des PME leur permet une gestion du personnel plus
efficace parce qu'elle se traduit souvent par une grande souplesse d'utilisation
de la main d'œuvre et par une meilleure implication de celle-ci.
- les PME ont à faire face à des faiblesses spécifiques que l’on peut regrouper
auteur des points suivants L'une des caractéristiques des PME marocaines est le rôle joué
par les dirigeants
L'une des faiblesses aujourd'hui soulignées pour les PME Marocaines et leur
accès insuffisant aux technologies nouvelles et à l'innovation, cette faiblesse sera
d'autant plus handicapante que l'économie marocaine s'ouvre à la concurrence
internationale. Or, il est également établi que le niveau de développement
technologique et scientifique d'un pays est à̀ l'image de son progrès économique
et que la volonté́ d'accroitre ce dernier nécessite une intégration et une gestion
des technologies nouvelles importées puis régénérées sur place.
Pour financer l’exploitation courante, la PME peut utiliser ses fonds propre
disponibles ou alors des ressources provenant des crédits bancaires, des
crédits fournisseurs ou des avances consenties par la clientèle lors de la
commande. les crédits servant à financer le cycle commercial, contrairement
à ceux de l’investissement, sont utilisés en permanence et remboursés
également en permanence à partir du chiffres d’affaires. Compte tenu de son
utilisation en permanence, l’orthodoxie financière serait de le financer par
des ressources à longue durée au même titre que les investissements , mais
dans la pratique les banques commerciales classiques très souvent
n’accordent que des crédits à court terme ou, au mieux, tolèrent le
dépassement chronique du plafond d’un découvert.
Les besoins en fonds de roulement sont permanents, ils sont donc traités
différemment des besoins de financement générés par le cycle d'investissement.
En général, une fois par an, l’entreprise et son banquier se réunissent pour faire
le point sur le besoin de financement de l’exercice à venir : Montant, durée,
origine, caractère plus ou moins saisonnier…etc. Le besoin de financement est
évalué : soit en projetant les besoins en fonds de roulement pour la période à
venir ; soit dans le cadre d’un plan de trésorerie, particulièrement lorsque
l’entreprise a une activité saisonnière.
Le banquier propose alors un montage financier, c’est à dire une combinaison de
crédits à court terme permettant l’apurement de ce besoin de financement. Cette
combinaison dépend de la nature de l’activité de l’entreprise (ventes sur le
marché intérieur ou à l’exportation, activité régulière ou saisonnière, marchés
publics…) ainsi que de sa politique commerciale (délais ou facilités de
paiements accordés ou obtenus). Ce montage est valable pour un an et le
banquier indique les plafonds d’utilisation des différents crédits.
D’abord, les PME en raison de leur taille et de leur capacité limitée, sont plus
vulnérables aux risques en résistent moins face aux chocs économiques
comparativement aux grandes entreprises. De nombreuses études montrent que
les probabilités de défaut de paiement et de faillite sont plus élevées parmi les
PME.
Ensuite, dans la plupart des cas, les PME ne disposent pas d'états financiers
certifiés et audités que les banques peuvent utiliser pour évaluer leur situation
financière et leur capacité de remboursement..
Enfin les banques n’ont pas d’incitations pour orienter leur financement aux
PME au moment où l’Etat et les grandes entreprises continuent de recourir
principalement sur le financement bancaires.
Depuis la dernière crise financière de 2007, les PME rencontrent plus de
difficulté́ pour financer leurs projets d'investissement. Cela peut être expliquer
par deux facteurs : l’effet de crédit-crunch ainsi que l'aggravation du risque de
défaut des entreprises.
Le tableau suivant représente les élément opposant la PME à la banque et
l’inverse