Module M 52
Module M 52
Module M 52
Université Hassan II
Faculté des sciences
Aïn Chock, Casablanca.
1-Les colorants
2-Les conservateurs
3-Les arômes
4-Les antioxydants
5-Les émulsifiants
6-Les édulcorants
7-Les épaississants & Les gélifiants
8-Les séquestrants
9-Les stabilisants
Introduction générale.
La science des aliments est une branche interdisciplinaire impliquant en premier
lieu, la chimie, la microbiologie, lřingénierie et la biologie.
La chimie des aliments, discipline importante de la science des aliments, traite
la composition et les propriétés physico-chimiques des aliments et les changements
physico-chimiques quřelles subissent durant leur traitement ou après leur entreposage.
La science des aliments est intimement liée à la chimie, à la biochimie, à la
botanique, et à la biologie moléculaire.
Chimie des aliments
La chimie des aliments a pour objectifs principaux :
1/ dřétudier la composition des ingrédients et des matières premières brutes ou
transformées par les industries alimentaires et biologiques
2/ de connaître les caractéristiques physiques et physico-chimiques des constituants des
matériaux alimentaires.
3/ de comprendre les modifications subies par ces constituants pendant la fabrication ou
la conservation, afin notamment de mieux les maîtriser
4/ dřanalyser les mécanismes physico-chimiques essentiels à lřœuvre dans toute la
transformation industrielle, avec pour objectif de prévoir des conditions opératoires
optimales qui pourront être prises en compte par le génie des procédés et les diverses
technologies
5/ dřévaluer la qualité des aliments sous tous ses aspects : innocuité, valeur nutritionnelle,
propriétés sensorielles, valeur dřusage
6/ dřétudier les comportements alimentaires des consommateurs et la relation homme/
aliment
7/ de fournir les informations nécessaires à la gestion de la qualité.
Ch.1 : Composition chimique des aliments.
Objectif :
La connaissance des aliments, leur composition et les fonctions qui les caractérisent.
Généralités :
Définition :
* Lřaliment est une denrée comportant des nutriments donc nourrissante susceptible
de satisfaire lřappétit et être acceptée comme aliment dans la société
* Sur le plan chimique, les aliments sont des molécules complexes qui participent à
de nombreuses réactions. cette participation entraîne des variations sur le plan
chimique et physique.
Qualité d’un aliment :
Pour apprécier les qualités dřun aliment, une denrée alimentaire doit remplir les fonctions
suivantes :
Fonction physiologique : la denrée doit nourrir, ce qui sřexprime par la valeur nutritionnelle
dont son apport en : eau, protides, lipides, glucides, vitamines, minéraux…
Fonction psychosensorielle organoleptique : la denrée doit exciter la sensation gustative,
odeur, elle doit se faire désirer par lře consomateur.
Fonction ethnico-culturelle : elle doit être dřune valeur symbolique dřordre social et dřune
valeur économique raisonnable et ne contient pas de substance indésirable.
La teneur en eau dans les aliments est variable, et le tableau suivant montre
son importance dans certains aliments.
Tableau 1: La teneur en eau dans les aliments.
Remarque :
Les aliments à haute teneur en eau ne se conservent pas pour une longue
durée. Certains fruits frais contiennent de 86 à 90 % d'eau (citron, orange, pomme,
pêche . . .) ou > 90 % (pour le melon ou pastèque . . .).
par exemple, des grains de blé contenant assez d'eau sont susceptibles de se
détériorer, et des variations même minimales, de la teneur en eau dans les céréales sont
responsables de la pourriture de l'aliment.
Donc, plus l'humidité est élevée plus le produit est apte à se détériorer
(mycotoxines, aflatoxines).
-Solvant à tous les niveaux d'humidité (sauf lorsqu'elle est très faible)
-Réactif à tous les niveaux d'humidité : hydrolyse des lipides, des protides, des sucres . . .
-Antioxydants à humidité faible : l'eau agit par hydratation des éléments minéraux
(catalyseurs) en formant des liaisons avec des hydroperoxydes ou en fournissant des ions
OH.
-Elle existe dans la structure intra ou intermoléculaire, ceci influence l'intégrité du produit
alimentaire.
-Ces différentes propriétés fonctionnelles de l'eau sont attribuées à des liaisons H
2) Teneur en eau :
Remarque :
Lorsqu'un résultat de teneur en eau est donné, il est obligatoire de
préciser, si celui-ci est exprimé en matière humide ou en matière sèche .
3) Humidité relative : H.R (%)
L'humidité relative de l'eau est définie comme étant le rapport :
P x
HR 100 100
avec : P0 T x0 T
4) Activité de l'eau :
l'activité (ou son degré) de l'eau est une notion très importante
puisqu'elle permet d'indiquer le domaine de développement de certains
réactions
P X
aW ,0 aW 1
P0 X 0
* Règle générale :
- les réactions chimiques se développent avec des activités d'eau assez faibles : aw :
entre 0,1 et 0,4, ce qui correspond à une teneur en eau qui confère une stabilité
maximale à l'aliment.
- les réactions enzymatiques commencent à des niveaux de l'ordre de 0,5 à 0,7 pour aw.
- La prolifération des levures et des moisissures vers 0,8 et celles des bactéries vers 0,9.
III- Méthodes de mesure de la teneur en eau des produits
alimentaires :
Les lipides simples : ce sont des esters d'acides gras avec des alcools, les plus
importants sont les triglycérides, les monoglycérides, les esters de la vita A
et de la vita D et les esters de cholestérol.
Les dérivés de lipides : ce sont des substituants qui dérivent des lipides par
hydrolyse tels que les acides gras et les vitamines liposolubles
2°) Les lipides alimentaires : (ils ont 3 fonctions principales dans les
aliments)
Fonction culinaire par leur habilité de transporter des odeurs, de la saveur, et
par leur contribution à la tendreté des aliments cuits.
Fonction physiologique : leur contribution est importante à la structure des
cellules.
Fonction nutritionnelle :
- Ils fournissent de l'énergie : 1g de lipide fournit 9 Kcal ou 38 Kj.
- Ils fournissent de l'acide gras (acide linoléique) C18 : 2
Le terme lipide est utilisé pour désigner les graisses, les huiles et les
composés d'acide gras. Les graisses sont des produits complexes dont les
différents constituants jouent, de façon directe ou indirecte, un rôle
énergétique, structural et fonctionnel.
Les graisses alimentaires sont dřorigine végétale ( huiles,…) et
animale (beurre, fromage,…). Parmi les graisses dřorigine végétale, On
distingue les huiles fluides qui sont liquides à 15°C (olive, tournesol, soja,
maïs, colza, arachide, les pépins de raisins, pépins de figues de barbarie,…)
et les huiles concrètes sont des huiles solides à 15°C (lřhuile de palme, huile
de coprah =fabriquée à partir de lřalbumen séché de noisx de coco)
Les graisses animales sont soit dřorigine laitière telle que le beurre,
le lait, fromage et la crème, soit apportées par les viandes et les poissons ou
extraites des animaux terrestres( suif de mouton, suif de bœuf, saindoux de
porc, la graisse dřoies et de canard), soit extraites des animaux marins (huile
de sardine ou de saumon,…).
Les acides gras sont des acides le plus souvent monocarboxyliques :
à nombre d'atome de carbone > 4
- saturés ou non, généralement non ramifiés, parfois cycliques.
- sont porteurs de fonctions, autres que la fonction carboxylique (-COOH) les
aminoacides par exemple : la longueur de chaîne des acides gras est
définie par le nombre dřatomes de carbone et qui varie entre 4 et 32, dans
la nature il est quasi généralement pair :
Les cires : ce sont des esters d'acides gras et d'alcool à chaîne longue :
pour les mettre en évidence, il faut froidir lřhuile alimentaire.
● Acides gras insaturés : leur chaîne carbonée est droite et peut être
parfois ramifiée possédant une ou plusieurs doubles liaisons, d'où
possibilité d'isoméries cis-trans.
Le premier est abondant des huiles végétales, le 2nd est présent à côté du
palmitique dans les H.G d'origine animale en quantités équivalentes.
L'Acide stéarique est présent dans les huiles hydrogénées.
* Acides très longs :
- Acide aractique : C20H40O2 : O (C20 : O)
- Acide béhénique : C22H44O2 : O (C22 : O)
- Acide lignocérique : C24 HO2 : O (C24 : O)
- Acide cérotique : C26H52O2 : O (C26 : O)
présents en faibles proportions dans quelque corps gras végétaux.
Acides monoénique : (C=C)
- Acide oléïque : C18 : 1 ou CH3-(CH2)4-CH=CH-(CH2)17-COOH
* Acides polyéniques : ces acides sont représentés dans les corps gras par 2
acides majoritaires : acide linoléique C18 : 2 et acide linolénique - C18:3.
* Acides polyinsaturés
b) Les Stérols :
La teneur en stérol représente un intérêt particulier au niveau
du contrôle des huiles alimentaires. Dans lřhuile dřolive par exemple il
doit y avoir de 80 à 260mg de cholestérol par 100g de matière grasse.
Lřhuile dřolive vierge contient environ 0.5% à 1.5% de matière
insaponifiable (stérol).
Extra vierge : très bonne qualité et contient moins de 1% dřacidité du
point de vue acide gras libre.
Vierge : moins bonne que lřextra vierge, contient de 1 à 2% dřacidité.
Huile de combustion : 5% dřacidité , nřest pas destinée à la
consommation.
cholestérol : C27H46O Sistostérol : C29H50O
campestérol : C22H42O Brassicastérol : C22H44O
Stigmastérol : C29H48O isofucostérol, spinustérol,
ergostérol C22H48O.
Ce sont des composés tetracétiques comportant le plus souvent 27, 28
ou 29 atomes de carbone.
Les stérols constituent une fraction importante de l'insaponifiable (30 à
60%). Les graines animales contiennent un stérol unique ou largement
prépondérant > 98 % : cholestérol.
c) Les Cérides :
* Cires naturelles : esters d'acides gras et de monoalcools aliphatiques. Les cires sont
présents aussi bien dans les lipides animaux & végétaux, chez les animaux marins; les cires
sont abondants chez les végétaux, les cires naturelles contribuent à la formation de pélicules
protectrices des graines et des fruits contre les ravageurs externes.
A/. LES LIPIDES :
Huile 100 21 17
d’arachide
Huile d’olive 140 15 16
Huile beurre 23 67 30
Huile de 23 12 32
margarine
* Composition en A.G de la matière grasse lactique (lait)
Exemple :
- A.G. : 18 : 1 acide oléique : forme cis a un point de fusion de 18°C et la
forme trans a un point de fusion de 48°C.
Donc il est plus soluble lorsqu'il est sous la forme cis.
-A lřétat naturel, les huiles et les graisses sont surtout sous forme de
triglycérides et dřesters dřacides gras et de glycérol. Ils peuvent avoir de zéro
à six doubles liaisons.
- Cřest une réaction, au cour de laquelle la soude NaOH neutralise les acides
gras libres et des esters, a des applications industrielles dans la fabrication des
savons et aussi sur le plan analytique pour mesurer la longueur des chaînes.
- les substrats des réactions dřoxydation des lipides sont les acides gras
libres mono et polyinsaturés.
- Ces acides gras libres sřoxydent en général plus vite que lorsquřils font
partie des molécules de glycérides ou de phospholipides (phosphatidines).
Auto-oxydation :
On peut distinguer dans lřoxydation des lipides trois groupes de réactions :
Réaction d'initiation : ces réactions donnent lieu à la formation de radicaux libres
dřacides gras mono ou poly insaturés ou de peroxydes lipidiques.
R - H + M n+ R° + H+ + M (n-1)+
Ces traces des métaux jouent le rôle de catalyseur.
Réaction de propagation : ces réactions se caractérisent par une
accumulation de peroxydes lipidiques.
Ces réactions constituent lřétape dřoxydation par lřoxygène gazeux des acides
gras insaturés. Ces réactions nécessitent lřintervention des radicaux libres
mais en créant autant quřelles consomment.
R° + R° R2
ROO° + R° ROOR
-la diminution de la valeur nutritive des lipides : oxydation des A.G essentiel
pour la nourriture (Acide linoléique par exemple).
Photo-oxydation :
-la nature de l'acide aminé (ou protéine) : la lysine est la plus réactive des a.a
car il a un groupe amine libre,
Les protéines sont souvent conjuguées avec les glucides ou avec les
lipides dans les aliments. On parle de "Lipoprotéines" et "glycoprotéines".
méthode de KJELDAHL
La méthode de Kjeldahl est applicable pour le dosage de lřazote de
différents composés azotés tels les amines et les sels dřammonium
quaternaires..
Quand lřazote est sous forme organique, il faut dřabord procéder à la
minéralisation. On détruit la molécule organique en lřoxydant à ébullition
par H2SO4 concentré, en présence de catalyseur, le carbone s'élimine sous
forme de CO2, lřhydrogène sous forme de H2O et lřazote reste en solution.
La 1er étape est la minéralisation son but étant de dégrader la matière
organique Azotée en Ammonium .
La deuxième étape est la Distilaltion de l'ammonium par l'ajout de soude.
Equation de distillation
Les Diholosides :
-C'est la combinaison d'un ou plusieurs molécules d'oses avec une fonction non
glycédique appelé : (glycolipides et glycoprotéines) avec des atomes de N, O, S
(thiol-SH).
On cite, parmi eux :
- Maltose (dans l'avoine)
- Lactose (dans le lait)
-Saccharose (entrait du Betterave et canne à sucre)
AMIDON : est une poudre blanche extraite des plantes seulement, n'a
pas de goût sucrée.
*Il constitue le principal composé dans les céréales, et dans les produits à base
de céréales (50 à 70% du poids sec des grains de blé).
*- L'amidon peut se localiser dans les grains des céréales, des légumineuses, et
des tubercules (pommes de terre) et même dans les bananes.
AMIDON
Solubilité dans l'eau :
Application en IAA :
*Des granules d'amidon sont insolubles dans l'eau froide, cependant, s'ils sont placés dans
l'eau tiède (ou chaude) exposés à des températures assez élevées ces granules se
gonflent, on se gélifient en formant une dispersion aqueuse ou pâte avec formation de
liaison H, entre l'eau et groupement hydroxydes "Gélatinisation ou Gélification".
*Exemple : Amidon de maïs : T°gélif. = 62 à 72°C
Amidon du riz : T° gélif. = 68 à 78°C.
Facteurs affectant la gélification :
- Concentration de l'amidon.
- Sucre : il retarde la gélification de l'amidon.
Il empêche que les grains se gonflent par compétition avec l'eau.
- le refroidissement : les molécules d'amidon après refroidissement ne se
gélatinisent pas mais se cristallisent.
Fonction de l'amidon dans les aliments :
Conclusion :
L'amidon est utilisé dans les aliments pour améliorer le goût, la
couler, la texture dans l'alimentation en plus de l'apport d'énergie
CELLULOSES :
*** polysaccharide, constitue la partie majeur des parois cellulaire des
produits végétaux (fruits, légume, céréales . . .), les celluloses ou
carboyxméthyl celluloses sont utilisés dans la fabrication des aliments
*La cellulose est le principale polysaccharide de structure des végétaux
présents à l'état de fibre, dans les tiges et les feuilles et dans les parois de
toutes les cellules où l'association avec d'autres polysaccharides telles que
les pectines, et les hémicelluloses
3°) Autres sucres à usage industriel (dans le pain & produits à base de
céréales).
LES GOMMES :
- Les éléments métalliques (sous forme des cations) : Fe, Zn, Cu, Mg, K,
Ca, Mo, . . .
les éléments non métalliques (métalloïdes) : Cl, S, N, P.
(quantité en mg / 100 g de denrée alimentaire)
- les métaux lourds (toxiques) : Hg, Cd, Pb, Sn, Al, Mo, Si, Cr . . .
dosés par absorption atomique.
les vitamines :
Vitamine D
Calciférol ou Antirachitique
HISTOIRE
La vitamine D est intimement liée au rachitisme, maladie connue depuis l'antiquité, souvent présente chez les enfants
dans les régions pauvres et peu ensoleillées, caractérisée par des os mous et cireux.
C'est un médecin anglais, Dale-Percival, qui vers la fin du 18e siècle, constata qu'il pouvait sensiblement améliorer
l'état de santé d'enfants atteints de cette maladie dite ŖMaladie anglaiseŗ, en leur administrant de l'huile de foie de
morue.
C'est vers le milieu du 19e siècle qu'un médecin français, Armand Trousseau démontra les effets bénéfiques du soleil
sur la santé des malades atteints de rachitisme. Et c'est beaucoup plus tard, en 1922 qu'un chercheur, Mac Collum
découvrit que l'huile de foie de morue contenait de la vitamine D.
Vitamine E
Tocophérol
HISTOIRE
La découverte de la Vitamine E remonte à 1921 lorsque deux chercheurs, H. Evans et K. Bishop découvrirent
l'existence d'un facteur liposoluble favorisant la fertilité chez l'animal.
C'est en 1936 que H. Evans et P. Emerson réussirent à l'isoler et à définir la formule chimique.
Sa synthèse fut réalisée en 1938 par P. Karrer.
> PARTICULARITÉ
Les propriétés fertilisantes de la vitamine E sont à l'origine de son nom scientifique de Tocophénol : du grec Tocos
signifiant descendance et Pherein signifiant porter.
Il existe plusieurs composés de Tocophérol que l'on distingue par un préfixe formé d'une lettre de l'alphabet grec.
L'élément le plus connu et le plus actif de la Vitamine E étant l'alpha-tocophérol.
Vitamine C
NOM SCIENTIFIQUE
Acide Ascorbique
> SOLUBILITÉ
Hydrosoluble
HISTOIRE
L'histoire de la vitamine C est inséparable d'une très grave maladie, le scorbut, dont les effets sont connus depuis
l'antiquité. Cette maladie touchait en particulier les marins qui ne disposaient pas d'aliments frais pour se nourrir.
C'est un physicien anglais, James Lind, qui démontra en 1753 que l'on pouvait efficacement lutter contre le scorbut
en absorbant quotidiennement un jus d'orange ou de citron.
C'est un biochimiste hongrois Albert Szent-Györgyi qui réussit en 1932 à isoler à partir de jus de citron une
substance cristalline proche du glucose, qu'il appela acide ascorbique en référence à son effet contre le scorbut,
c'était la Vitamine C.
Vitamine B1
NOM SCIENTIFIQUE
Thiamine, Aneurine
> SOLUBILITÉ
Hydrosoluble
> HISTOIRE
Comme nous l'avons dit dans la présentation, l'existence de la Vitamine B1 fût à l'origine révélée à la fin du XIXe
siècle par un médecin hollandais Christiaan Eijkman qui découvrit qu'il était possible de soigner une maladie très
grave et très répandue en Extrême-Orient : le béribéri, par absorption du son du riz décortiqué qui constituait la
base de l'alimentation dans cette région du monde.
Il venait de mettre ainsi en évidence, sans la nommer, le rôle déterminent de la vitamine B1.
C'est finalement Casimir Funk qui en 1912, reprenant les travaux d'Eijkman sur le béribéri, mit en évi
dence dans l'écorce du riz, une substance qu'il appela Vitamine (amine nécessaire à la vie) c'était la vitamine B1.
Vitamine B2
PARTICULARITÉ
La Vitamine B2 doit son nom scientifique de Riboflavine à la racine latine Flavus qui signifie Jaune. Ce nom fait
référence à la couleur fluorescente jaune vert très marquée de cette vitamine, qui la fait utiliser dans l'alimentation
industrielle comme colorant, sous le nom de code E 101.
E) ANTINUTRIMUNTS & SUBSTANCES TOXIQUES
- Certains produits toxiques peuvent se fournir dans les aliments durant les
opérations de production ou transformation des denrées aliment tel que :
-produits de réaction de brunissement non enzymatique (Maillard) et
enzymatique
1°) Acidité – pH
-La croissance des organismes . Ceci est important sur le plan technologique car il
détermine les conditions du traitement thermique pour divers conserves et
aliments.
*En générale, au 5.5 < pH < 7,5 que les organismes résistent le mieux
aux traitements thermiques.
IA = 56.1*NV /M
IS = 56.1 * N V / m
La valeur de l'Is est d'autant plus élevé que les A.G sont de faible
masse moléculaire
Indice d'iode I :
II = 127 * N V / m
Ip = V . N / m
-Un colorant est appelé « teinture » s'il est soluble dans le milieu qu'il
colore
-ou « pigment » s'il est insoluble.
Modificateur de goût
Lřaction de séparer une substance dřun composé dont elle fait partie, met
en œuvres diverses opératoires fondamentales basées sur des
phénomènes physiques. Elle cherche à isoler dřun mélange végétal
complexe, des composants ou des groupes de composants possédant des
propriétés organoleptiques.
Les HE sont des produits aromatiques dřorigine végétale. On les retrouve dans
les glandes à huiles, dans les veines, dans les sacs dřhuile ou dans les cellules
glandulaires des plantes aromatiques.