Comportement Béton Dyna
Comportement Béton Dyna
Comportement Béton Dyna
dynamique
Effet de la vitesse de déformation sur la résistance du béton
L'augmentation de la résistance du béton en dynamique est observée la
première fois par Abrams en 1917.
Les charges peuvent être classées en fonction de la durée de maintien de
l’effort (la vitesse de charge). Il faut noter que l’échelle des vitesses de
chargement se transposerait à celle des vitesses de déformation en multipliant
le module d’élasticité considéré constant lors des essais dynamiques sur le
matériau testé.
1971, Birkimer a mesuré les ondes de pression sur des cylindres de béton.
Les échantillons ont subi une charge explosive, les ondes de compression ont
traversé les échantillons et se sont réfléchies à l’extrémité des échantillons en
une onde de traction. Les échantillons ont été brisés par l’onde de traction. La
vitesse de déformation varie de 2 à 23 s-1.
1988,Les résultats de McVay sont obtenus par une explosion en face d’un
mur de béton. Deux facteurs DIF égaux à 6,7 et 7,1 sont obtenus avec des
vitesses de déformation 38 et 157 s-1.
Effet de la vitesse de déformation en traction
1992, John et Antoun ont obtenu des résultats par des tests d’explosion sur
des plaques en béton en traction uniaxial. Les valeurs du facteur DIF ont été
supérieures à la valeur de 3.
Règlement CEB
Vitesse
Contrainte Vitesse de
Éprouvette axiale Instrumentation
Ultime (MPa) déformation (/s)
(mm/s)
S6 6.2 0.051 7.1436 Jauge+Laser
S11 5.9 0.044 6.1947 Jauge+Laser
S12 2.4 0.025 3.5195 Jauge+Laser
S18 5.7 0.047 6.6503 Jauge+Laser
L’essai aux barres de Hopkinson
Un impact crée des ondes mécaniques et des ondes sonores. Cela peut
produire des ondes réfléchies et transmises qui peuvent apporter beaucoup
de bruit à la mesure si elles ne sont pas correctement maîtrisées. Les essais
aux barres de Hopkinson apportent une solution à ces problèmes grâce à la
géométrie particulière des barres utilisées : ce sont des cylindres de révolution
de très grande longueur (plusieurs mètres) qui constituent des moyens de
mesure adaptés à un domaine de vitesse de déformation très ciblé. Toutefois,
la mesure pour les gammes de vitesses de déformation considérées est de
très bonne qualité par rapport aux autres systèmes.
High-speed silhouette photographs recorded at various stages during a Taylor
test on a 76.2 mm rod at 187 m s-1.
Principe d’un essai aux barres de Hopkinson
Historiquement, cette technique de mesure est issue des travaux de la famille
Hopkinson [Hopkinson, 1914], qui en a fait une analyse complète et l’a
améliorée.
Le principe d’un essai aux barres de Hopkinson est de se servir de barres
cylindriques de révolution d’un matériau élastique donné et connu comme d’un
instrument de mesure pour connaître en tout point sa contrainte et sa vitesse au
cours du temps. On peut alors connaître pendant toute la durée d’un essai
comment les ondes se propagent dans les barres et en déduire quelles sont les
interactions aux interfaces entre l’´eprouvette et les barres pendant l’essai.
Principe d’un essai aux barres de Hopkinson
Le dispositif développé par [Kolsky, 1949] détermine les propriétés de
matériaux soumis à de grandes vitesses de déformation. Ce dispositif est connu
dans la bibliographie internationale sous le terme de Split-Hopkinson Pressure
Bars (SHPB) mais aussi Kolsky Bars.
On dispose donc de deux barres : une barre d’entrée et une barre de sortie,
entre lesquelles est placée l’éprouvette. Une onde de contrainte en
compression est appliquée sur la barre d’entrée via un projectile lancé à une
vitesse donnée pour transférer une énergie cinétique prédéterminée suivant
l’essai et écraser l’échantillon contre la barre de sortie. Des jauges de
déformations placées sur les barres permettent d’obtenir les signaux de mesure
de l’essai.
Hypothèses et conditions
Equilibre des efforts : S’assurer qu’il y a équilibre des efforts d’un côté et de
l’autre de l’´eprouvette permet d’identifier le comportement de façon simple
dans l’´eprouvette pour un essai aux barres de Hopkinson. Cet équilibre
donne accès à la contrainte dans l’éprouvette de manière directe. Avoir des
efforts aux interfaces non équilibrés nécessiterait de procéder à un
d’écouillement inverse, ce qui amènerait plus de complications parce qu’il
faudrait faire des hypothèses supplémentaires.
Ce cas n’est pas à considérer ici puisque cela signifie que la barre d’entrée a
une impédance très faible par rapport à l’éprouvette, ce qui n’est pas pertinent
(il paraît évident qu’on ne peut pas faire un essai aux barres de Hopkinson avec
des barres dont l’impédance mécanique est beaucoup plus faible que celle de
l’éprouvette testée).
avec
Avant faire l'essai, le projectile en alliage d'aluminium est inséré dans le tube
lanceur. La surface de contact de l'éprouvette est collée à l'extrémité de barre
de Hopkinson. La caméra ultra-rapide et l'éclairage sont utilisés pour filmer le
comportement dynamique de l'éprouvette. Deux extensomètres sont utilisés
lasers pour déterminer la vitesse matérielle.
L'essai de traction dynamique par écaillage au LEM3, 2007
Règlement CEB
Forquin et al. [2005,2008] ont réalisé des essais d’impact balistique dans
des cibles de mortier renforcées ou non par des particules d’alumine.
Propulsés par un lanceur à gaz, des projectiles cylindriques (Ø = 5,3 mm et
Lproj = 8 mm) en acier ont impacté à des vitesses comprises entre 750 et 770
m/s deux types de mortier encapsulés dans un boitier de confinement
permettant de conserver les fragments.
Essais d’impact sur mortier
En infiltrant les blocs impactés par une résine hyperfluide colorée, la
fissuration induite par la pénétration du projectile a été révélée.
Faciès post mortem de carreaux de MB50 (a) sec et (b) humide après un essai
d’impact sur la tranche en configuration sarcophage
Essais de cisaillement confiné dynamique au LEM3
Analyse post-mortem :
béton R30A7 humide
Source de Rayons-X
Filtre de Cuivre
Ne pas bouger l’éprouvette Epaisseur: 2.5mm
entre chaque scan
Eprouvette
Détecteur
CCD
Ne pas utiliser de matériau
plus dense que le béton Mousse
basse densité
Approche directe
Approche directe
Images Scannées
3143 images par scan (images
latérales)
Stack d’images: 23 GB
Matrice Agrégats
Eprouvette complète
reconstruite
Reconstruction des images
Choix de l’élément
Basique Complexe
4 nœuds 10 nœuds
1 point d’intégration 4 points d’intégration
Pores Agrégats
Matrice
Maillage
Fissuration après le
calcul EF
Amélioration du maillage
Les coordonnées des limites (pour définir les frontières) et de l'intérieur du
domaine (points intérieurs) sont obtenues en choisissant directement certains
points numérisés sur l'image [Wang, 1994]. Une méthode de triangulation de
Delaunay est utilisée pour lier les points intérieurs et les frontières an de créer
des éléments. Le programme OOF du National Institut of Standards and
Technologie, qui avait été utilisé dans La Borderie [La Borderie et al., 2007] pour
créer le maillage à partir d'une image scannée, fait partie de cette famille de
méthode.
La forme des particules est alors un paramètre très important. Les différentes
formes envisagées, en 2D : particules circulaires, polygonales, elliptiques ou
clusters (amas des particules).
Modèles de treillis
Le modèle « réseau de poutres » est l'un des plus populaires pour expliquer
la rupture dans le béton à l'échelle mésoscopique. Ces réseaux peuvent être
carrés, triangulaires ou aléatoires. La rigidité des poutres et leur résistance sont
choisies pour représenter les différentes phases de matériau réel, la matrice, les
granulats et l'interface. La contrainte de traction est calculée dans chaque
poutre. Lorsqu'elle est supérieure à la résistance en traction, l'élément de poutre
est supposé cassé et est éliminé du treillis.
Méthodes par éléments finis
Méthode de Caballero