Tableau 6.3 Liste Des Enregistrements Cités Dans l'ISO 22000 Enregistrements Référence
Tableau 6.3 Liste Des Enregistrements Cités Dans l'ISO 22000 Enregistrements Référence
Tableau 6.3 Liste Des Enregistrements Cités Dans l'ISO 22000 Enregistrements Référence
Enregistrements Référence
Communication externe § 5.6.1
Comptes rendus des revues de direction § 5.8.1
Accord ou contrat définissant la responsabilité et l’autorité § 6.2.1
des experts externes
Attestation de formation/compétence du personnel § 6.2.2
Vérification et modification des PRP § 7.2.3
Informations relatives à l’analyse des dangers § 7.3.1
Connaissances et expérience requise pour l’équipe chargée § 7.3.2
de la sécurité des denrées alimentaires
Diagrammes vérifiés § 7.3.5.1
Dangers raisonnablement prévisibles § 7.4.2.1
La justification et le résultat de la détermination du niveau acceptable § 7.4.2.3
de danger pour le produit fini
Résultat de l’évaluation des dangers § 7.4.3
Évaluation des mesures de maîtrise (PRPo ou plan HACCP) § 7.4.4
Surveillance des PRP opérationnels § 7.5
Surveillance des CCP § 7.6.1
Les résultats de la vérification § 7.8
Enregistrements relatifs à la traçabilité § 7.9
Évaluation des causes de non-conformité et de leurs conséquences § 7.10.1
Enregistrement des corrections § 7.10.1
Enregistrement des actions correctives § 7.10.2
Causes, portée et résultat d’un retrait § 7.10.4
Enregistrement de l’efficacité du programme de retrait § 7.10.4
Résultats d’étalonnage et de vérification § 8.3
Référence utilisée pour l’étalonnage ou la vérification en cas § 8.3
d’absence d’étalon
Évaluation de la validité des résultats de mesurage et actions § 8.3
résultantes
Comptes rendus d’audits internes § 8.4.1
Analyse des résultats des vérifications et activités résultantes § 8.4.3
Activités de mise à jour du système de management de la sécurité § 8.5.2
des denrées alimentaires
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des dangers
243
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ments rela-
tifs à la
traçabilité
7.10.1 Enregistre- 11 Production Qualité PNC Pool n° 7 3 ans Condition Broyage
ment des
corrections
7.10.4 Enregistre- 12 Qualité Direction TCB Pool n° 1 3 ans Libre Broyage
ment de
l’efficacité
du
programme
de retrait
Si ce tableau est informatisé, il peut être opportun de créer un lien hypertexte pour les colonnes des numéros de formulaire, de l’indexage (en
définissant une clé de recherche informatique).
Par ailleurs, lorsque la colonne « Conditions d’accès » est renseignée, un lien hypertexte peut renvoyer au fichier concerné afin de le lire le détail
des conditions.
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• Commentaires
L’engagement personnel du dirigeant est indispensable à la réussite de la
démarche : il doit aller au-delà de la rédaction d’une politique de sécurité des
aliments. C’est tout autant par ses paroles que par son attitude et ses actes que
le dirigeant doit montrer l’intérêt qu’il porte au projet (leadership).
L’engagement de la direction permet de :
– mobiliser le personnel pour qu’il s’implique et qu’il respecte les consignes ;
– favoriser l’atteinte des objectifs ;
– créer des conditions favorables au travail en équipe ;
– communiquer auprès du personnel sur l’importance du projet ISO 22000
de son organisme et le sensibiliser à la sécurité sanitaire des aliments.
La méthode utilisée par l’organisme pour fournir la preuve de l’engagement de
la direction dans le système de management de la sécurité des denrées alimen-
taires inclut la mise en place d’initiatives de sensibilisation et de leadership
(présence à des réunions, à des formations, des plans d’investissement, etc.)
liés au développement et à la mise en œuvre du système de management de la
sécurité des aliments.
• Commentaires
La politique de sécurité des denrées alimentaires est la base de tout système de
management d’un organisme.
La norme spécifie une analyse initiale du positionnement de son organisme
dans la chaîne alimentaire afin d’évaluer le degré de maîtrise en amont et en
aval et d’adapter ainsi sa politique.
Par ailleurs, la politique fait apparaître la notion de conformité aux exigences
réglementaires et légales et à celles des clients. Il convient donc de bien les
connaître !
La direction doit mener un travail pour analyser :
– les principales exigences de ses clients/réglementaires et légales ;
– les principales faiblesses de son organisme en matière de sécurité des
denrées alimentaire ;
– les principaux changements d’environnement.
À partir de cette analyse, la direction peut penser sa politique (orientations et
intentions générales) et la formaliser officiellement avant de la communiquer
à l’ensemble des acteurs de l’organisme.
Exemples d’analyse menée par un directeur
a. Les 4 plus grandes exigences de mes clients/réglementaires et légales :
– livrer des produits sûrs au niveau microbiologique ;
– absence de corps étrangers dans les boîtes de conserves ;
– maîtriser les risques allergènes ;
– avoir une permanence pour toutes les alertes sanitaires.
b. Les 4 plus grandes faiblesses de mon organisme en matière de sécurité :
– une implication difficile du personnel dans le respect des règles d’hygiène ;
– des résultats d’analyse de surface insuffisants au niveau du nettoyage et de la
désinfection ;
– un turn-over conséquent en production ;
– une absence de données chiffrées quant à la maîtrise de l’hygiène et de l’HACCP.
c. Les 4 plus grands changements d’environnement :
– rachat d’une société à Kisangani (RDC) avec du personnel qui n’a pas le même
cadre de référence ;
– évolution des contraintes réglementations (paquet hygiène au 1er janvier 2006) ;
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À partir de cette analyse préalable réalisée par la direction au plus haut niveau,
la politique de sécurité des aliments peut être formalisée.
Exemples de politique de sécurité des aliments
(orientations et intentions générales)
– Se conformer à l’esprit et dispositions des lois et règlements en matière de sécurité
de denrées alimentaires.
– Prévoir, évaluer, réduire et supprimer les dangers potentiels liés à nos activités.
– Définir et atteindre les objectifs permettant une amélioration continue.
– Communiquer nos résultats en interne et en externe.
– Accroître nos capacités à réagir aux situations d’urgence potentielles.
– Favoriser l’amélioration continue de nos performances.
J’ai choisi, en tant que directeur ayant pouvoir de décision, d’orienter l’ensemble de
nos activités vers les axes suivants :
« Citer ici les axes de l’organisme en lien avec les exigences, les faiblesses et les
changements d’environnement ».
La norme ISO 22000 parle d’objectif en lien avec la sécurité des denrées
alimentaires. Nous pouvons dire qu’il existe deux types d’objectifs :
– les objectifs de respect : en lien avec les exigences des clients et des parties
intéressées ;
– les objectifs d’amélioration : en lien avec les faiblesses de l’organisme.
Dans une politique, des objectifs et cibles mesurables doivent être définis. Il
convient que les objectifs soient SMART :
– Spécifiques (par rapport à un champ donné : réclamations, nettoyage et
désinfection, pertes de produits, arrêts de production…) ;
– Mesurables (donnant une grandeur suivie par un indicateur) ;
– Ambitieux (orientés progrès) ;
– Réalisables (en fonction des ressources disponibles) ;
– Temporels (définis dans un temps donné).
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28. Tous ces objectifs doivent être lus et interprétés au regard de la sécurité des denrées alimen-
taires. Par exemple, lorsque l’on évoque les réclamations clients, il s’agit uniquement des
réclamations en lien avec la sécurité des denrées : présence de corps étrangers par exemple.
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• Commentaires
Il est nécessaire de déterminer l’organisation pour atteindre les objectifs et
assurer l’innocuité des produits finis.
À partir des dispositions définies (objectifs et actions de maîtrise), la
planification du système consiste à définir :
– Faire quoi et comment ? Dans quel ordre ? Quel délai ?
– Qui en a la responsabilité ?
– Quelles sont les ressources matérielles et humaines à mettre en œuvre ?
– Comment mesurer l’avancement des résultats ?
Cette réflexion peut amener à revoir les modes de fonctionnement (HACCP en
production) et les ressources qui lui sont affectées (§ 4.1).
Toute évolution, changement ayant un impact significatif sur l’organisme sera à
planifier (changement de procédé, agrandissement des locaux, installation d’un
nouvel outil de production, recours à de la main-d’œuvre intérimaire, etc.).
Il doit y avoir adéquation entre les moyens mis en œuvre et les objectifs à
atteindre : « se donner les moyens de ses ambitions ». La planification est
particulièrement importante pour prévoir et organiser l’articulation des diffé-
rentes actions et des ressources (budget notamment) suivant un échéancier.
La planification permet de gérer toute évolution en maîtrisant les impacts sur
la sécurité des denrées alimentaires.
• Commentaires
Le paragraphe « Responsabilité et autorité » recouvre les dispositions
permettant de faire vivre le système de management de la sécurité des denrées
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Abréviation
Niveau d’intervention dans le processus
utilisée
La fonction est Responsable de l’étape considérée (s’il n’y a pas R
d’exécutant désigné – cf. ligne ci-dessous – c’est cette fonction qui
réalise la tâche)
La fonction Exécute l’étape sous la responsabilité d’un responsable E
(c’est une délégation)
La Fonction Décide s’il y a un choix à effectuer D
Abréviation
Niveau d’intervention dans le processus
utilisée
La fonction est Informée de la réalisation de l’activité ou du procédé (au I
sens de la norme, un document lui est communiqué par la fonction
responsable de la phase considérée). Cette information constitue
souvent une Interface organisationnelle c’est-à-dire un transfert de
responsabilité entre la fonction responsable de la phase et la fonction
qui va prendre la responsabilité d’une phase ultérieure.
• Commentaires
La direction doit nommer un responsable ayant l’autorité suffisante pour
s’assurer du bon fonctionnement et de l’efficacité du système de management
de la sécurité des denrées alimentaires. Cette fonction sera sûrement tenue par
le responsable qualité/hygiène pour les organismes qui en dispose. Pour les
structures plus petites, cette personne pourra exercer d’autres fonctions et
responsabilités. Dans ce cas, il devra toujours militer en faveur de la sécurité
des denrées.
Cette personne doit également servir d’interface avec les parties intéressées
(services de contrôle officiel notamment). Pour cela, il vaut mieux que cette
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DESCRIPTION DE POSTE
Société X Intitulé : Responsable chargée de la sécurité des aliments
Direction Rattachement hiérarchique direct : Directeur général
Générale
Liaison fonctionnelle : Équipe HACCP
Métier : Industrie
Domaines d’application : produit de grande consommation
CONFISERIE CHOCOLATERIE
1. OBJECTIFS :
Conçoit, définit, organise et met en œuvre les différentes procédures garantissant la
qualité des produits. Supervise et suit le contrôle des matières premières, des
moyens de production, des produits semi-finis et des produits finis. Participe à
l’amélioration des procédés de fabrication, de l’organisation de la production et des
équipements productifs. Anime et dirige des équipes de techniciens ou de cadres.
Gère le budget de son service. Peut aussi coordonner l’ensemble des actions qualité
dans l’entreprise.
2. MISSIONS DU POSTE :
– Participe à la définition de la politique qualité/sécurité des aliments, suit son
efficacité et sa mise en œuvre,
– Prépare et participe à la revue de Direction,
– Anime l’équipe HACCP et organise son travail,
– Réalise les procédures et autres supports d’information du système HACCP et
les maintient à jour, en relation avec l’équipe chargée de la sécurité des
aliments,
– Gère les documents normatifs et réglementaires concernant l’activité,
– Veille à la compréhension de l’hygiène et de l’HACCP (CCP/PRPo) par chacun
des membres de l’entreprise,
– Supervise la bonne application des procédures et des règles d’hygiène,
– Analyse et traite les réclamations clients,
– S’assure de l’identification et de la maîtrise des produits non conformes,
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6.2.6 Communication
5.6.1 Communication externe
Pour garantir que les informations suffisantes concernant les questions relatives à la
sécurité des denrées alimentaires sont disponibles tout au long de la chaîne alimen-
taire, l’organisme doit élaborer, mettre en œuvre et maintenir des dispositions
efficaces permettant la communication avec :
a. les fournisseurs et les contractants ;
b. les clients ou les consommateurs, en particulier en ce qui concerne les infor-
mations relatives au produit (notamment les instructions relatives à l’usage
prévu, les exigences spécifiques de conservation et, le cas échéant, la durée
de vie), les enquêtes, les contrats ou le traitement des commandes y compris
les avenants, ainsi que les retours de la part des clients, notamment les
réclamations ;
c. les autorités légales et réglementaires ; et
d. les autres organismes ayant une influence sur, ou étant concernés par, l’effi-
cacité ou la mise à jour du système de management de la sécurité des denrées
alimentaires.
La communication doit fournir des informations appropriées concernant les
aspects relatifs à la sécurité des denrées alimentaires pour les produits de l’orga-
nisme qui pourraient être pertinentes pour d’autres organismes de la chaîne
alimentaire. Cette disposition s’applique particulièrement aux dangers liés à la
sécurité des denrées alimentaires connus dont la maîtrise est assurée par d’autres
organismes intervenant dans la chaîne alimentaire. Les enregistrements des
communications doivent être conservés.
Les exigences des autorités légales et réglementaires et des clients relatives à la
sécurité des denrées alimentaires doivent être disponibles.
Le personnel désigné doit avoir une responsabilité définie et l’autorité pour assurer
la communication externe des informations concernant la sécurité des denrées
alimentaires. Les informations obtenues par le biais d’une communication externe
doivent être intégrées comme des éléments d’entrée pour la mise à jour du
système (voir en 8.5.2) et la revue de direction (voir en 5.8.2).
• Commentaires
La communication externe sur les aspects relatifs à la sécurité des denrées
alimentaires doit être un acte réfléchi. Elle peut passer par l’élaboration d’un
véritable plan de communication et s’envisage dès le lancement de la
démarche. Il est important de communiquer en externe mais pourquoi ?
Pour faire connaître les dangers dont la maîtrise est assurée par d’autres orga-
nismes intervenant dans la chaîne alimentaire, bien entendu. Mais encore…
Au-delà de cette évidence, il apparaît que la communication sur les aspects liés
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• Commentaires
La norme ISO/TS 22004 précise que l’objectif de toute communication est de
s’assurer que les interactions requises ont bien lieu.
La réussite des démarches de management dépend directement du niveau
d’implication des acteurs concernés. Or pour s’impliquer, les personnels ont
besoin de connaître le but poursuivi, d’exposer leur point de vue, de les
discuter et de comprendre la raison d’être de ces nouvelles démarches…
Le tableau 6.7 présente une trame de plan de communication interne.
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Personne
Informations
en charge Résultats Moyens
à Destinataires Moyens Fréquence
de la attendus de vérification
communiquer
communication
Le détail des exigences de la norme ISO 22000
261
AF_Iso22000_213_334.fm Page 262 Vendredi, 19. septembre 2008 9:25 09
Communiquer n’est pas seulement échanger des données, mais surtout donner
un sens, construire l’action commune, en travaillant sur le pourquoi et le
comment.
Le système de management de la sécurité des denrées alimentaires vivra et
s’enrichira si un véritable système d’échange et de capitalisation fonctionne
dans tout l’organisme. Ce système s’enrichit des actions menées, de leur bilan
mais aussi de leurs échecs ou succès. Succès qui sont valorisés et diffusés dans
un souci d’exemplarité, de mise en dynamique et de transfert intelligent de
bonnes pratiques.
Chacun à son niveau doit communiquer s’il y a lieu, comme sur les changements
par exemple (Figure 6.7).
Sécurité
Modifications
des produits
Personnel
Produits
Mat. 1ères,
Réglementation
ingrédients,…
Nettoyage, Réclamations
Infrastructures désinfection
Stockage,
distribution Clients
Nouvelles Procédés, Environnement
connaissances équipements,… de travail Conditionnement
… … … … …
… … … … …
… …
Figure 6.7 Les sujets de communication interne
Équipe HACCP
• Commentaires
Voici un paragraphe bien connu des personnes qui pratiquent la norme
ISO 14001. L’organisme doit en effet se poser la difficile question de savoir
quels sont les accidents et autres situations d’urgence qu’il peut
« raisonnablement » rencontrer et qui peuvent avoir un impact sur la sécurité
des denrées alimentaires : incendie des bâtiments, inondations des zones de
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Date(s) de l’incident :
Heure de l’incident :
Lieu de l’incident :
Rapporteurs :
Description de l’incident :
Nature de l’incident :
Évaluation de l’intervention :
Problèmes rencontrés :
Mesures appliquées :
Recommandations :
AF_Iso22000_213_334.fm Page 265 Vendredi, 19. septembre 2008 9:25 09
• Commentaires
La revue de direction est un temps fort du système de management. Elle
permet de faire le point sur l’ensemble des résultats atteints mais aussi à
atteindre.
Cette revue, conduite par la direction, permet de mesurer le chemin parcouru
depuis la précédente revue (Quels objectifs ont été atteints ? L’ont-ils été de
manière complète ? Pour quelles raisons ?) et de modifier en conséquence sa
politique, ses objectifs ainsi que les moyens à mettre en œuvre.
Enfin, la revue de direction est explicitée et présentée comme un processus en
soi avec ses éléments d’entrée et de sortie (Figure 6.9).
Participants :
Ordre du jour
Action issues des revues précédentes
Planification du système de management
Analyse des résultats de vérification
Résultats d’audit et inspections externes
Situations d’urgence, accidents et retraits
Suivi des indicateurs
Actions correctives, préventives et d’amélioration
Évaluation de l’efficacité du système de management
Autre :
• Commentaires
Tout le personnel n’est pas concerné par cette exigence. Les seules personnes
devant être compétentes sont celles ayant une incidence sur la sécurité des
denrées alimentaires (membre de l’équipe HACCP, personnel de production,
agents d’entretien, personnel en charge de la surveillance d’un CCP/
PRPo, etc.).
L’intervention d’une personne extérieure (consultant, représentant des auto-
rités publiques, etc.), est régie par des contrats clairs entre les protagonistes,
dans lesquels sont spécifiés qui fait quoi dans le système de management.
6.2 Ressources humaines
6.2.2 Compétence, sensibilisation et formation
L’organisme doit :
a. identifier les compétences nécessaires pour les membres du personnel dont
l’activité a une incidence sur la sécurité des denrées alimentaires ;
b. assurer la formation ou entreprendre d’autres actions pour garantir l’acquisition
des compétences nécessaires par les membres du personnel ;
c. garantir que les membres du personnel chargés de la surveillance, des correc-
tions et des actions correctives relatives au système de management de la
sécurité des denrées alimentaires sont formés ;
d. évaluer la mise en œuvre et l’efficacité de a), b) et c) ;
e. assurer que les membres du personnel ont suffisamment conscience de la perti-
nence et de l’importance de leurs activités individuelles pour la contribution à la
sécurité des denrées alimentaires ;
f. assurer que l’exigence d’une communication efficace (voir en 5.6) est comprise
par tous les membres du personnel dont l’activité a une incidence sur la
sécurité des denrées alimentaires ; et
g. conserver les enregistrements appropriés concernant la formation et les
actions décrites en b) et c).
• Commentaires
La compétence est la capacité à mettre en œuvre des connaissances, savoir-
faire et comportements en situation d’exécution.
Un certain nombre de concepts gravitent autour de celui de compétence. Ces
derniers concernent, entre autre, pour les personnes effectuant un travail ayant
AF_Iso22000_213_334.fm Page 270 Vendredi, 19. septembre 2008 9:25 09
Savoir-faire
Savoir Savoir-être
(savoir appliqué en
(connaissances) (comportement)
situation)
Une des difficultés pour les organismes sera d’évaluer l’efficacité des forma-
tions hygiène notamment. Lorsqu’on évoque l’efficacité des formations, il
convient de considérer l’efficacité à chaud (juste après la formation) mais
également (et surtout !) l’efficacité à froid. Les savoirs transmis en formation
sont-ils appliqués en situation professionnelle ? Autrement dit le personnel
dispose-t-il des savoir-faire nécessaires ?
L’efficacité de la formation devra faire l’objet d’un enregistrement. Un
formulaire est présenté dans le tableau 6.11.
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Titre de la formation :
Date(s) de la formation :
Lieu de la formation :
Cette fiche a été établie le JJ/MM/AAAA, par nom. Elle est à archiver pendant X an(s)
à partir de cette date.
AF_Iso22000_213_334.fm Page 273 Vendredi, 19. septembre 2008 9:25 09
6.3.2 Infrastructures
6.3 Infrastructures
L’organisme doit fournir les ressources nécessaires à l’élaboration et à la mainte-
nance des infrastructures nécessaires à la mise en œuvre des exigences de la
présente Norme internationale.
• Commentaires
Il convient que l’équipe chargée de la sécurité des aliments soit composée d’un
personnel expérimenté sur le plan technique, investi de responsabilités essen-
tielles au sein des infrastructures de l’organisme ou que l’équipe établisse
d’étroites relations avec ce personnel au sein de l’organisme.
L’équipe HACCP devra inscrire la gestion des infrastructures dans l’ordre du
jour des réunions de l’équipe.
Exemples d’infrastructures d’un organisme
Les bâtiments, les équipements associés aux procédés, les installations, les zones
environnantes et les services support.
6.4 Environnement de travail
L’organisme doit fournir les ressources nécessaires à l’élaboration, au mana-
gement et à la maintenance de l’environnement de travail nécessaire à la mise en
œuvre des exigences de la présente Norme internationale.
• Commentaires
L’environnement de travail est une combinaison d’aspects humains et
physiques dont l’influence peut avoir un impact sur l’atteinte de la sécurité des
denrées alimentaires.
Il convient de veiller à ce que l’environnement de travail permette d’éviter que
différents facteurs ne puissent nuire à la sécurité des denrées alimentaires ou à
sa conservation.
Exemple : La propreté et l’hygiène des locaux, l’éclairage dans une salle de condition-
nement, l’humidité, la température, mesures pour éviter la contamination croisée, les
vêtements de protection…
• Commentaires
Dans le couple de normes ISO 22000/ISO 22004, ce chapitre décrit sous
forme de spécifications (ISO 22000) et de recommandations (ISO 22004) les
activités à mettre en œuvre pour assurer la réalisation d’un produit sûr. Il
introduit des exigences (et des recommandations) que l’entreprise doit
(« peut ») appliquer pour assurer la planification de ses procédés de
réalisation.
Quatre thèmes sont décrits (Figure 6.11) :
– les programmes prérequis, PRP (§ 7.2). Les PRP ont été traités dans le
chapitre 3.1 de la partie II de cet ouvrage ;
– la maîtrise des dangers selon la méthode HACCP (§ 7.3 à § 7.8). L’HACCP
a été traité dans le chapitre 4 de la partie II de cet ouvrage ;
– la maîtrise des non-conformités (§ 7.10). ce point a été traité dans le
chapitre 4.11 de la partie II de cet ouvrage ;
– le système de traçabilité (§ 7.9) que nous allons voir en détail et le système
de retrait des produits (7.10.4) qui a été abordé au chapitre 4.11.4.
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FD V 01-020
Traçabilité
Selon la version de la NF EN ISO 9000:2005, la traçabilité est l’aptitude à retrouver
l’historique, la mise en œuvre ou l’emplacement de ce qui est examiné.
NOTE 1 Dans le cas d’un produit (3.4.2), elle peut être liée à
– l’origine des matériaux et composants,
– l’historique de réalisation, et
– la distribution et l’emplacement du produit après livraison.
NOTE 2 En métrologie, la définition du VIM : 1993, 6.10, est la définition reconnue.
• Commentaires
Connaître l’historique d’un produit, c’est connaître :
– l’origine et les caractéristiques des différents composants : matières
premières, ingrédients, additifs, conditionnement ;
– l’historique de sa fabrication et l’emplacement du produit après sa livraison.
Dans la majorité des cas, une identification enregistrée est nécessaire pour
assurer la traçabilité. Dans les filières agricoles et alimentaires, la traçabilité
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Avantages Inconvénients
– Capacité non limitée – Risque d’erreur de saisie ou de lecture
– Utilisation facile – Mal adapté à une saisie répétitive et
– Coût faible volume d’informations importants
– Investissement léger – Lourdeur de transmission et d’exploitation
– Souplesse d’utilisation – Temps élevé d’acquisition et de recherche
d’information
– Archivage contraignant (volume, durée)
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Avantages Inconvénients
– Centralisation de l’information – Coût d’investissement
– Mise à disposition – Formation du personnel
d’informations supplémentaires – Besoin de sécurisation des données
– Recherche rapide – Nécessité d’avoir une base de donnée
– Rapidité de transmission avec des interfaces de systèmes
– Assurer la maintenance et la compatibilité
dans un contexte fortement évolutif
Au niveau international, la norme ISO 22005 est parue en juillet 2007. Elle
fixe les principes et les exigences fondamentales s’appliquant à la conception
et à la mise en œuvre d’un système de traçabilité de la chaîne alimentaire. Ce
système pouvant être appliqué par un organisme opérant à un niveau quel-
conque de la chaîne alimentaire ou par des organismes collaborant tout au long
de la chaîne. Cette norme est certifiable.
• Commentaires
La métrologie et l’étalonnage des équipements ont déjà été abordés au
chapitre 4.12.2 de la partie II du présent ouvrage.
La norme ISO 22000 traite bien évidemment des équipements et du matériel
(thermomètre, détecteurs de métaux, etc.) mais également des méthodes (base
de test d’applications informatiques, méthodologies d’enquêtes, contrôle des
produits par des analyses sensorielles par exemple). La maîtrise des méthodes
et des équipements de surveillance et de mesure est essentielle dans un
système de sécurité des aliments (Figure 6.15).
– identifier, quand cela est adapté, tous les dispositifs par un marquage
indiquant la date du prochain contrôle ;
– identifier les responsables de cette maîtrise ;
– enregistrer les résultats des contrôles effectués.
Pour les méthodes de surveillance et de mesure, cela consiste à s’assurer de :
– la représentativité et la fiabilité de l’échantillonnage ;
– la pertinence et la cohérence des questions posées ;
– de la méthodologie utilisée.
La norme ISO 17025 donne des recommandations sur les études inter-étalonnage
et d’autres techniques d’assurance de la qualité en laboratoire.
Afin de répondre aux exigences de la norme, l’organisme pourra disposer d’un
certain nombre de formulaires :
– un planning d’étalonnage (cf. Tableau 6.14) ;
– un tableau d’affectation des instruments métrologiques (cf. Tableau 6.15) ;
Tableau 6.14 Planning d’étalonnage
Date de Date de
Référence de Fréquence de
Affectation dernière prochaine
l’équipement vérification
vérification vérification
Intervalle de Rapport
Référence de Précision de Poste de
tolérance précision sur
l’équipement l’équipement contrôle
mesure au poste tolérance
29. www.mt.com/metaldetection
AF_Iso22000_213_334.fm Page 282 Vendredi, 19. septembre 2008 9:25 09
ISO 9000:2005
3.2.14
Efficacité
Niveau de réalisation des activités planifiées et d’obtention des résultats
escomptés.
Essais Vérifier la conformité Selon plan Manager HACCP et Plan de contrôle Résultats
sur échantillons aux niveaux de contrôle chef de production microbiologique d’analyses
de produits finis acceptables
Simulation Vérifier que les moyens Tous Manager HACCP Procédure Rapport de
des CCP de maîtrise des CCP les semestres de vérification simulation
sont bien assimilés pour tous des CCP
les CCP
Audit des Vérifier la mise en œuvre Voir fréquence Voir responsable Procédure Rapport d’audit
programmes des mesures de maîtrise dans les PRP correspondant d’audit interne des PRP
prérequis (PRP) PR23
Évolution Mettre à jour Tous Équipe chargée Données Liste des nouveaux
de la technologie les données les semestres de la sécurité bibliographiques dangers
et de l’analyse des aliments spécifiques
des dangers
Diagramme de flux Mettre à jour Tous les ans Équipe chargée Procédure Liste
les données de la sécurité d’audit interne des modifications
PR23
… … … … … …
• Commentaires
L’audit interne est un moyen interne de vérification du système de mana-
gement de la sécurité des denrées alimentaires. Les audits internes ont trois
objectifs principaux, ils s’assurent :
– que ce qui est en place est conforme à ce qui a été prévu ;
– de l’efficacité des dispositions mises en place, c’est-à-dire qu’elles sont
réalisées telles que planifiées et qu’elles permettent d’atteindre les résultats
escomptés ;
– de la conformité à la norme ISO 22000.
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NF EN ISO 9000:2005
§ 3.9.1 Audit
Processus méthodique, indépendant et documenté permettant d’obtenir des
preuves d’audit et de les évaluer de manière objective pour déterminer dans quelle
mesure les critères d’audit sont satisfaits.
NOTE Les audits internes, appelés parfois « audits première partie » sont réalisés
par, ou au nom de, l’organisme lui-même pour des raisons internes et peuvent
constituer la base d’une auto déclaration de conformité.
Les audits externes comprennent ce que l’on appelle généralement les « audits
seconde ou tierce partie ». Les audits seconde partie sont réalisés par des parties,
telles que des clients, ayant un intérêt dans l’organisme, ou par d’autres personnes
en leur nom.
Les audits tierce partie sont réalisés par des organismes externes indépendants.
De tels organismes fournissent l’enregistrement ou la certification de conformité à
des exigences comme celles de l’ISO 9001 et de l’ISO 14001.
Lorsque les systèmes de management de la qualité et environnemental sont
audités simultanément, on parle d’« audit commun ».
Lorsque deux organismes ou plus coopèrent pour auditer conjointement un seul
audité, on parle d’« audit joint ».
Les critères d’audit sont assimilés aux référentiels, c’est-à-dire les documents
et données qui font référence. Les preuves d’audit sont des faits le plus souvent
observés (enregistrements) ou collectés au travers d’interviews. Le rôle de
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l’auditeur est ensuite de faire des constatations d’audit, c’est-à-dire donner les
résultats de son évaluation entre les preuves d’audit et les critères d’audit. Les
constations d’audit sont comparées aux objectifs de l’audit afin de dégager les
conclusions de l’audit (cf. Figure 6.16).
• L’audit HACCP
En tant que partie intégrante de la vérification, les audits sont effectués pour
comparer l’application réelle et les procédures du HACCP avec celles décrites
dans le plan HACCP et dans le tableau de gestion des PRPo (Figure 6.20).
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du HACCP
Existence d’une procédure d’actions correctives pour éviter la
réapparition des non-conformités ?
293
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• Commentaires
Il s’agit ici de passer en revue l’ensemble des résultats du programme de
vérification défini au paragraphe 7.8 de la norme afin de démontrer :
– la mise en œuvre les bonnes pratiques d’hygiène ;
– la mise à jour des éléments d’entrée de l’analyse des dangers ;
– la mise en œuvre et l’efficacité des PRPo, du plan HACCP et des autres
procédures nécessaires ;
– le respect des niveaux acceptables identifiés pour les dangers.
Lorsque la vérification ne prouve pas la conformité, les actions à entreprendre
incluent notamment :
– la revue des procédures de surveillance (§ 7.5 et 7.6.4), pour déterminer s’il
convient de les modifier (par exemple, une modification des paramètres,
une augmentation de la fréquence) ;
– la revue des enregistrements de validation (§ 8.2) avec une nouvelle
validation le cas échéant ;
– la revue de l’analyse des dangers (voir au § 7.4) ;
– la revue des procédures de mise à jour, notamment la communication
(§ 5.5) ;
– la revue du management des ressources (§ 6), notamment les activités de
formation (§ 6.2).
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• Commentaires
Cette analyse permet d’évaluer les performances globales du système de
management de la sécurité des aliments en ce qui concerne la livraison de
produits finis satisfaisant aux niveaux de danger acceptables identifiés.
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Résultats des
analyses des
produits finis
Comptes-rendus des
audits internes
• •Statistiques
Statistiques
Résultats des audits • •Indicateurs
hygiène en Indicateurs
production • •Tableaux
Tableauxdedebord
bord
• •Etc.
Etc.
Tableau des
dysfonctionnements
internes
Retours
d’informations des
parties intéressées
Étude HACCP :
Direction Date :
Qualité/sécurité
Animateur :
des aliments
Participants : -
- -
- -
- -
- -
Principales conclusions : Relevé de situation
I. Mise en œuvre, maîtrise et efficacité du HACCP :
a. Atteinte des objectifs de la politique de sécurité des aliments :
OUI NON Partiellement
Commentaires :
Tableau6.19
Tableau 6.19Compte
Compterendu
rendud’analyse
d’analysedes
desrésultats
résultatsd’évaluation
d’évaluation(suite)
(fin)
ADP n° :
ADP n° :
b. à l’évolution du produit :
ADP n° :
ADP n° :
ADP n° :
ADD n° :
ADD n° :
b. à l’évolution du produit
ADD n° :
ADD n° :
ADD n° :
ADD n° :
ADD n° :
8.5 Amélioration
8.5.1 Amélioration continue
La direction doit garantir que l’organisme améliore en permanence l’efficacité du
système de management de la sécurité des denrées alimentaires au moyen de la
communication (voir en 5.6), de la revue de direction (voir en 5.8), de l’audit interne
(voir en 8.4.1), de l’évaluation des résultats de vérification individuels (voir en
8.4.2), de l’analyse des résultats des activités de vérification (voir en 8.4.3), de la
validation des combinaisons de mesures de maîtrise (voir en 8.2), des actions
correctives (voir en 7.10.2) et de la mise à jour du système de management de la
sécurité des denrées alimentaires (voir en 8.5.2). […]
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• Commentaires
L’ISO 9000 sur les principes essentiels et le vocabulaire introduit l’amélio-
ration continue comme l’un des huit principes de management de la qualité :
Il convient que l’amélioration continue de la performance globale d’un organisme
soit un objectif permanent de l’organisme.
• Commentaires
La Figure 6.26 illustre la manière dont l’ISO 22000 établit des relations entre
la mise à jour du système et les autres évaluations, appréciations et revues.
Un système figé est un système qui se meurt. Combien de fois a-t-on vu des
documents HACCP dans des classeurs, eux-mêmes dans des placards qui ne
sont pas revus depuis plusieurs mois, voire plusieurs années ?
Un système est comme un organisme puisque c’est son reflet. Si un organisme
est soumis constamment à des changements, il en est de même pour le système
de management.
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7
ISO 22000 : certification
et autodiagnostic
Pour réaliser ces audits, AFNOR Certification fait appel à des équipes d’audi-
teurs qualifiés aux compétences adaptées aux différents domaines de la filière
agroalimentaire.
Les certificats délivrés à ce jour par AFNOR Certification couvrent une grande
partie de la filière : transformation, industries biochimiques, fournisseurs
d’emballage, transport et stockage, commerces et services.
Premier à avoir obtenu cette accréditation du COFRAC, AFNOR Certification
confirme sa place d’acteur incontournable pour accompagner et valoriser les
performances des entreprises du domaine agroalimentaire, et garantit ainsi à
ses clients la reconnaissance du certificat ISO 22000 qu’il délivre auprès de
leurs parties prenantes (clients, partenaires, pouvoirs publics…).
Les connaissances et les savoir-faire nécessaires, ainsi que les qualités person-
nelles indispensables pour les mettre en œuvre, peuvent être acquis par un
ensemble de moyens comme la formation, l’expérience professionnelle, la
formation spécialisée d’auditeur et l’expérience de l’audit.
L’évaluation des auditeurs intervient à différents stades (Figure 7.1) et
s’appuie sur un processus :
– qualification initiale ;
– constitution de l’équipe d’audit ;
– entretien et amélioration de la performance des auditeurs.
7.2 L’autodiagnostic
L’autodiagnostic est un examen collectif et complet des activités d’un orga-
nisme et de ses résultats par rapport à des critères d’évaluation. Il permet de
réaliser un point à un instant donné (photographie) et de mettre en lumière les
actions de progrès restant à réaliser pour respecter l’ensemble des exigences
d’un référentiel.
L’autodiagnostic est un outil qui indique des facteurs d’efficacité et des
résultats sans préconiser des solutions figées ou préétablies. L’autodiagnostic
donne des orientations, propose un mode de réflexion sans aller sur le terrain,
des modes opératoires et des solutions.
Chaque organisme adapte la démarche et définit les chemins de sa progression
en fonction de ses particularités.
• Méthode de cotation
L’autodiagnostic consiste à répondre à toutes les questions posées (critères). La
cotation est en priorité de type 0, 1, 2, 3. Si une question est non applicable,
l’organisme notera « NA » et précisera la raison dans la colonne
« commentaires ».
La cotation 0, 1, 2, 3 correspond à :
– 0 « Je n’ai rien fait » ;
– 1 « Quelques éléments existent » ;
– 2 « La plupart des éléments sont mis en place » ;
– 3 « J’ai vérifié la pertinence et l’adéquation ».
NOTE 1 : Ce guide a été conçu pour mettre en évidence les points à améliorer et
non pas dans l’esprit d’un audit à blanc de la norme. De ce fait, s’il est peu probable
qu’une affirmation évaluée à « 0 » ou « 1 » soit notée « 3 » par un auditeur externe,
le contraire est possible (une affirmation évaluée à « 2 » ou à « 3 » peut être moins
bien notée par l’auditeur externe).
• Grilles de diagnostic
Le tableau 7.1 présente l’ensemble des grilles d’autodiagnostic.
L’exploitation de l’autodiagnostic permet à un organisme d’établir son profil
au regard des 24 critères du référentiel NF EN ISO 22000 et de l’organisation
de son HACCP. Ce profil met en évidence les points forts et ceux sur lesquels
elle a lieu de progresser. Il permettra de définir une stratégie d’intervention
(Figure 7.4)
Nous avons constitué une équipe chargée de la sécu- Liste des participants, PV de
rité des aliments (experts internes et/ou externes) réunions, etc.
MOYENNE 0%
315
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Les informations Nous avons identifié les exigences légales et régle- Fiche de description
permettant l’analyse mentaires associées aux matières premières, ingré- des intrants, fiches
des dangers sont dients, matériaux en contact avec le produit et le spécifications techniques
documentées produit fini produit
(ISO 22000 — § 7.3.3)
MOYENNE 0%
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MOYENNE 0%
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La vérification est Nous avons planifié les activités de vérification de Planning de vérification
planifiée (ISO 22000 — l’application et de l’efficacité de notre système de
§ 7.8 et § 8.4) management de la sécurité des aliments
Les résultats de vérification sont enregistrés et Registres des vérifications
communiqués à l’équipe en charge de la sécurité des individuelles
aliments
Nous disposons d’une procédure documentée Planning des audits,
relative aux audits internes (fixant les responsabilités procédure d’audit interne,
et les exigences liées à la planification et à la conduite rapport d’audit, fiche
des audits et au compte rendu et à l’enregistrement d’écart…
des résultats)
Nous réalisons sans délai les actions nécessaires à la Document (planning
correction des non-conformités mises en évidence des tâches)
par l’audit interne
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Bibliographie
Ouvrages
Formation à l’application de la méthode HACCP – manuel stagiaire – COMESA
(projet n° 7 ACP RPR 637)
Dominique Brunet-Loiseau, Hygiène et restauration, éditions BPI, 1992
Jean-Louis Jouve, La qualité microbiologique des aliments, CNERNA-CNRS,
éditions Polytechnica, 1996
Stéphane Mathieu, Comprendre les normes ISO 9000:2000, AFNOR Éditions, 2002
Sara Mortimore, Carol Wallace, HACCP guide pratique, éditions Polytechnica, 1996
Sites Internet
Site du Codex Alimentarius : www.codexalimentarius.net
Site de l’International Food Standard (IFS) : www.food-care.info
Site du British Retail Consortium (BRC) : www.brc.org.uk
Site officiel de l’ISO 22000 : www.iso.org
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