Cours Iscae (Sarra) -محول
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Plan du cours
Introduction Générale
1. Principes et définitions
2. Méthode de prévision et problèmes liés à certains postes
3. Utilité du budget de trésorerie
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1. Définition
2. Gestion du risque de change
1. Définition
2. Gestion du risque de taux
Références bibliographiques
Objectifs du cours
• Sensibiliser les étudiants à l’importance de la gestion de trésorerie au sein d’une
entreprise
• Définir la place du trésorier et celle de la gestion de trésorerie dans la gestion
financière de l’entreprise
• Comprendre les objectifs de la gestion de trésorerie
• S’initier à la prévision de trésorerie à travers l’établissement d’un budget de trésorerie
• Etre capable de construire un plan de trésorerie.
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INTRODUCTION GENERALE
Dans le champ de la gestion financière, la gestion de trésorerie se rapporte aux flux financiers
à court terme, autrement dit elle concerne la gestion des équilibres financiers des postes de
bas de bilan.
• La sécurité et l’efficacité,
• La liquidité et la rentabilité,
• La solvabilité et le risque.
Une bonne gestion de la trésorerie repose sur la conjugaison de deux types d’actions :
• des actions internes relatives au contrôle et la prévision des flux monétaires
(encaissement, décaissement) et
• des actions externes visant essentiellement à assurer les meilleures conditions de
négociation des facilités bancaires (jours de valeur, frais appliqués sur flux de
trésorerie).
• La prévision des encaissements et des décaissements (qui sera soit négative soit
positive)
• Les ajustements nécessaires :
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1. la gestion des liquidités : consiste à maintenir une liquidité suffisante pour faire
face aux échéances, tout en optimisant la rentabilité des fonds.
• Le budget de trésorerie.
• La gestion des liquidités en date de valeur.
• Les instruments de financement.
• Les instruments de placement.
2. la gestion des risques financiers : couvrir les risques de taux d'intérêt et de
change et à sécuriser les paiements.
▪ Définition et mesure du risque de change.
▪ Les instruments de gestion du risque de change.
▪ Les politiques de couverture du risque de change.
▪ Définition et mesure du risque de taux d'intérêt.
▪ Les instruments de gestion du risque de taux.
▪ Les politiques de couverture du risque de taux d'intérêt
Rôle du trésorier :
Chargé de la gestion de la trésorerie et des risques y afférant, le trésorier doit avoir des
compétences dominantes en matière de placements, de négociation de financements,
d’opérations de couverture.
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Budget de trésorerie :
Lorsque ce solde est positif, il s'agit d'un excédent de trésorerie que l'on doit placer à court
terme pour éviter un coût d'opportunité. Les différentes solutions de placement de ses
liquidités excédentaires sont soit le système bancaire soit les marchés financiers.
Si ce solde est négatif, il s'agit d'un déficit de trésorerie que l'on doit absorber par des moyens
de financement à court terme comme l'escompte, le découvert, les concours bancaires à court
terme, etc... Les différentes solutions de financement sont soit l’autofinancement soit
l’endettement.
Après l'ajustement des soldes, le budget de trésorerie ajusté est appelé plan de trésorerie.
Lorsque l’entreprise développe ses activités en dehors du territoire national elle doit gérer
une trésorerie en devises ce qui nécessite une couverture des importations et exportations afin
de faire face à un risque de change. Une connaissance précise des mécanismes du marché
des changes et des instruments de couverture est indispensable aux trésoriers d'entreprises qui
commercent avec des pays tiers. La volatilité des marchés rend indispensable la couverture
dans le but de garantir le taux de marge.
Le risque de taux d’intérêt pour une entreprise nécessite la maîtrise de l’évolution actuelle
et future de la valeur de ses créances et dettes (y compris les engagements hors bilan)
rémunérées par un taux d’intérêt en fonction de l’évolution de ceux-ci.
Les créances et dettes porteuses d’un taux d’intérêt fixe ont une valeur qui diminue lorsque les
taux d’intérêt augmentent, et inversement ont une valeur qui augmente lorsque les taux
d’intérêt diminuent,
Les créances et les dettes porteuses d’un taux d’intérêt variable sont d’autant mieux couvertes
contre le risque de taux d’intérêt, que la corrélation entre leur taux d’intérêt de référence et les
taux d’intérêt subissant une variation, est forte.
L’entreprise doit apprécier son propre risque (change et taux) et doit décider de la politique de
couverture de ce risque.
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CHAPITRE INTRODUCTIF :
Le trésorier comptable
A l’origine, la fonction trésorerie fait preuve d’une grande discrétion dans l’entreprise : il est
alors rare qu’il existe un service ou un responsable portant ce nom. Il s’agit d’une fonction
classique de caissier adaptée à l’utilisation de moyens de paiement bancaires. Le trésorier est
donc d’abord un comptable qui suit au jour le jour la position des comptes bancaires de
l’entreprise. Il confronte l’information comptable interne avec l’information externe transmise
par les banques. Il est le gardien de la liquidité de l’entreprise et doit s’assurer de l’existence
d’une encaisse positive suffisante pour faire face aux aléas et prévoir la mise en place de
lignes de crédits de trésorerie suffisantes pour faire face aux besoins qui se présenteraient.
La trésorerie zéro
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1. Organisateur
Le sens de l’organisation est l’une des qualités nécessaires au trésorier dans sa gestion
quotidienne. Bien organiser son service signifie faire gagner du temps à l’entreprise. Le
trésorier commence son travail très tôt le matin. Il doit créer de façon stricte une démarche de
gestion quotidienne de la trésorerie en date de valeur. Il pourra ainsi déterminer sa position de
trésorerie avec plus de précision.
2. Technicien
La gestion de trésorerie est un domaine essentiellement technique. Le trésorier doit maîtriser
les techniques bancaires de base, les outils de couvertures des risques de change et de taux. Il
doit être capable d’utiliser les outils informatiques comme les logiciels spécialisés de
trésorerie et les tableurs. L’outil informatique facilite en effet la maîtrise et la gestion des flux
financiers, apporte des gains de temps et supprime les travaux administratifs fastidieux et sans
valeur ajoutée.
3. Communicateur
La fonction de trésorerie est une fonction particulière de l’entreprise car elle est le point de
rencontre de l’ensemble des flux financiers de l’entreprise. Le trésorier est ainsi très
dépendant des fonctions opérationnelles qui doivent lui fournir de l’information pour
« alimenter » ses prévisions. Il convient de convaincre les autres fonctions de l’importance de
fournir des données exactes en temps voulu. De la direction commerciale au service de la
paie, toutes les informations fournies sont nécessaires également pour affiner sa position de
trésorerie.
4. La pédagogie
Le trésorier doit jouer le rôle de conseiller auprès des opérationnels de l’entreprise pour les
sensibiliser aux conséquences de leurs actions sur la situation de trésorerie.
5. Savoir-anticiper
L’une des tâches les plus difficiles est d’anticiper les aléas des flux, l’évolution des taux
d’intérêt, des cours de change…La plupart des décisions prises par le trésorier émanent de
flux financiers ou de positions de compte prévisionnels. Il travaille ainsi toujours avec des
prévisions. Il gère le présent et le futur mais jamais le passé. Le trésorier doit donc développer
une capacité à prévoir les flux futurs de trésorerie sur différents horizons de temps : quelques
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6. Négociateur
Le trésorier doit être un bon négociateur auprès des partenaires extérieurs de l’entreprise, en
particulier les banques, afin d’obtenir de bonnes conditions bancaires.
Le trésorier a pris une place de plus en plus importante au sein de l’organisation. De simple
caissier gérant l’encaisse, le trésorier est devenu aujourd’hui un gestionnaire des risques. Le
développement des marchés financiers, l’internationalisation des échanges, l’évolution des
techniques informatiques ont renforcé la capacité de la fonction de trésorerie à participer à
l’optimisation de la gestion financière des entreprises.
*Dans la plupart des petites entreprises, il n’y a pas de trésorier mais la fonction de trésorerie
est assurée par le chef comptable et le dirigeant. L’enjeu de la trésorerie n’est pas le même
selon que l’entreprise est petite ou grande. Le dirigeant d’une petite entreprise sera plus
préoccupé par la solvabilité de son entreprise que par la minimisation des frais financiers.
Directeur Général
Directeur financier
Comptabilité Trésorerie
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Directeur Général
Directeur financier
Directeur de la
Directeur de la Trésorerie
Comptabilité
✓ Les opérateurs du front office : ils traitent toutes les opérations de placement et
de financement ainsi que leurs couvertures éventuelles et interviennent sur les
marchés de tout type de produits de change et de taux.
✓ Les opérateurs du middle office : sont les interlocuteurs entre le front et le back
office. Leur rôle consiste à contrôler les tickets d’opération émis par le front
office avant de les transmettre au back office pour la comptabilisation. Ils
contrôlent par ailleurs que les autorisations données par la direction au front
office soient bien respectées.
✓ Les opérateurs du back office : leurs rôles sont axés à des taches
administratives, comptables et de contrôle du résultat comptable du front
office. En général, ils assurent la saisie comptable des opérations.
✓ Les opérateurs du cash management : ils gèrent les flux financiers avec les
partenaires financiers de l’entreprise (banques) et les acteurs internes (front,
middle et back office). Ils effectuent les paiements selon l’accord du trésorier.
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Directeur financier du
groupe
Directeur de la trésorerie et du
financement
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PREMIERE PARTIE
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- Ainsi pour les soldes créditeurs il existe un coût d’opportunité égal à la différence de
taux entre le placement qui aurait pu être négocié et la rémunération de base du
compte
- Pour les soldes débiteurs il existe un coût égal à la différence entre le taux de
découvert et un financement moins onéreux.
L’entreprise X émet dont le siège est à Tunis le 15 avril un chèque de 1000 DT au profit du
fournisseur Z situé à Sfax. Cet acte va être pris en compte pour le même montant mais pas
nécessairement à la même date par trois personnes différentes :
*Pour le trésorier de X les 1000 DT demeurent disponibles tant que le chèque n’a pas été
débité sur le compte bancaire concerné, la date de débit étant fonction de la remise du chèque
à l’encaissement par le fournisseur et du circuit de règlement du chèque.
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Les prévisions de trésoreries annuelles, avec un découpage mensuel, sont la résultante des
différents budgets.
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Il est évident que le budget de trésorerie ne regroupe que des dépenses et des recettes : ni
les charges non décaissables, ni les produits non encaissables n’apparaissent au niveau de ce
budget.
• Les dotations aux Aet P, la vceac (valeur comptable des éléments d’actifs cédés), le
résultat les variations de stocks
I.1.1.Clients et fournisseurs
Les montants correspondants ainsi que les achats et ventes effectués sont pris pour leur
valeur TTC. Les ventes de produits non soumis à la tva (déchets, produits vendus en franchise
de tva ou exportés) sont considérés pour leur montant HT.
Le calcul du montant de la TVA à décaisser passe par le budget de la TVA. La TVA à payer
(ou à décaisser) est égale à la TVA due au titre d’une période avec un décalage d’un
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mois. En effet, la TVA due au titre d’une période doit être payée avant la fin du mois suivant
cette période.
Le crédit de TVA n’est pas encaissable, il sera retranché (reporté) sur la TVA à décaisser les
mois suivants.
Le budget de trésorerie est un état qui indique mois par mois, les recettes (encaissements)
et les dépenses (décaissements) prévisionnelles de l’entreprise. Il en découle ainsi ses besoins
de trésorerie ou ses encaisses disponibles.
Pour construire ces deux budgets on passe tout d’abord par les différents budgets qui sont :
le budget des ventes, le budget des achats ou des approvisionnements et le budget de la TVA.
L’essentiel des encaissements provient des ventes effectuées par l’entreprise. Une vente
peut être réglée au comptant ou avec des délais de paiement. Cela signifie qu’une vente
réalisée aujourd’hui peut entraîner un flux de trésorerie 30 ou 60 jours plus tard.
Ces décalages de flux de trésorerie doivent être pris en compte au niveau du budget des
encaissements. Il est important de noter que certains encaissements de la période proviennent
des ventes de la période précédente. L’information concernant ce type d’encaissements se
trouve dans le bilan N-1.
Ventes HT
TVA collectée
Ventes TTC
Tout comme le budget des ventes, le budget des achats est établi à partir des achats
effectués par l’entreprise qui peuvent être au comptant ou avec des délais de paiement, d’où le
budget des achats qui se présente comme suit :
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Achats HT
TVA déductible
Achats TTC
Le budget de la TVA présente la différence entre la TVA collectée sur les ventes et la TVA
déductible sur les achats. Cette différence donne le montant de la TVA due ou le crédit de
TVA.
(TVA collectée sur ventes – TVA déductible sur achats) du mois N = TVA nette du mois N
La TVA à payer (ou à décaisser) est égale à la TVA due au titre d’une période avec un
décalage d’un mois. En effet, la TVA due au titre d’une période doit être payée avant la fin du
mois suivant cette période.
Le crédit de TVA n’est pas encaissable, il sera retranché (reporté) sur la TVA à décaisser les
mois suivants.
*Le fait générateur de la TVA (date d’exigibilité) est représenté par la facturation.
TVA collectée
TVA déductible
*Sur achats
d’exploitation
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A partir de ces trois budgets, on peut établir les tableaux des encaissements et des
décaissements.
Le budget des encaissements correspond à l’ensemble des recettes d’une période donnée,
c’st à dire toutes les sommes encaissées durant cette période. Ces montants sont TTC. Il est
établi notamment, à partir de la prévision des ventes et tient compte des décalages dans le
temps entre la vente et ses encaissements. Il faut également tenir compte des créances clients
figurant au bilan de période précédente, qui sont encaissées durant la période de prévision.
*Clients
*Créances diverses
Ventes (TTC) :
* au comptant
*à crédit
Emprunts nouveaux
Remboursement de prêts
Total Encaissements
Le budget des décaissements correspond à l’ensemble des dépenses payées sur une période
considérée, c'est-à-dire toutes les sommes décaissées durant cette période. Ces montants sont
TTC. Il est établi notamment, à partir de la prévision des achats, de la TVA, des
investissements et tient compte des décalages dans le temps entre l’achat et son décaissement.
Il faut également tenir compte des dettes fournisseurs, sociales et fiscales, figurant au bilan de
période précédente, qui sont décaissées durant la période étudiée.
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Décaissements liés à
l’exploitation
* Fournisseurs
*Dettes diverses
Achats (TTC) :
*Au comptant
*à crédit
TVA à décaisser
Décaissements hors
exploitation
Remboursements emprunts
Nouveau prêt
Total décaissements
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+ Encaissements
- Décaissements
*Le montant des charges sociales est estimé à 45% des salaires nets.
- Les délais de règlement des opérations du mois M sont résumés comme suit :
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Salaires 100%
Autres informations :
- Les dettes envers les fournisseurs d’un montant de 5100 sont payables par 1/3 sur les
trois premiers mois.
- Les charges à payer d’une valeur de 75 sont réglées en janvier.
- Le recouvrement des créances d’un montant de 1500 se fait 2/3 en janvier et 1/3 en
février.
- L’emprunt à moins d’un an d’une valeur de 1300 est remboursé par moitié le 15 mars
et le 15 juin.
- L’entreprise doit verser des dividendes pour 490 en mai.
- Le taux de TVA est de 18%, elle est réglée au plus tard le 28 du mois suivant et la
TVA à payer en janvier est de 115.
- La trésorerie de fin décembre est déficitaire d’une valeur de 805.
TAF :
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La version « ajustée » du budget de trésorerie prend en compte les mesures prises pour
abaisser soit les excédents ou les déficits (par exemple, mise en place de découvert,
mobilisation de créances, …). Il ne présente plus que des soldes de trésorerie positifs ou nuls.
Il tient compte de toutes les solutions de financement ou de placement retenues par
l’entreprise pour rééquilibrer sa trésorerie.
+ Emprunt
- Remboursements emprunts
- Placements
+ Récupérations placement
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Les budgets de trésorerie fournissent des informations trop globales pour optimiser la gestion
de trésorerie. En particulier, ils ne donnent pas de renseignements sur la situation en cours de
mois et ne permettent pas de répondre précisément aux deux questions suivantes :
Il s'agit donc d'optimiser le coût de la gestion à court terme en minimisant les charges
financières et en maximisant les valeurs des placements.
Les prévisions à très court terme supposent la mise en place d'une organisation complexe, ce
qui nécessite un travail d'analyse et d'information important.
2. Recherche d’informations
Le système comptable est mal adapté aux prévisions de trésorerie. En effet, il ne prend en
compte que les dates d'opérations et non leurs dates de valeur. Par ailleurs, il existe toujours
un décalage entre la réception de la pièce comptable à l’origine de la comptabilisation de
l'opération et le transfert de l'information au trésorier.
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Les durées des décalages sont très variables. Elles dépendent du type de règlement de son
mode de transmission et des partenaires concernés.
Ainsi, la date à partir de laquelle une banque met l'argent qu'elle vient d'encaisser à la
disposition de ses clients ne correspond pas exactement à la date d'encaissement. Ainsi une
date de valeur peut être définie de la façon suivante :
• Une somme créditée en compte est affectée d'une date de valeur postérieure à la date
comptable de crédit. Ainsi pour les recettes au crédit du compte banque, il s'agit de
positionner les recettes dans le budget. Cela peut être fait sans difficultés puisqu'on
connait l'existence de la recette et de son mode de paiement. Dès lors, les dates de
valeur sont déterminées de façon certaine, il suffit pour cela de connaitre les
conditions appliquées par les banques.
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• Une somme débitée en compte est affectée d'une date de valeur antérieure à la date
comptable de débit. Ainsi, pour les dépenses au débit du compte banque, il s'agit cette
fois de positionner les dépenses. Cela présente un caractère plus incertain. En effet, si
l'entreprise connait la date à laquelle le règlement des dépenses est effectué, elle
ignore à quelle date précise ces sommes feront l'objet de mouvements débiteurs sur
son compte en banque. Cela dépend des délais postaux et du retard aléatoire de remise
en banque des chèques par les créanciers.
Exemple : Considérons par ex la remise d'un chèque de 100 dt reçu par une entreprise X à
l'encaissement. Supposons qu'il soit affecté d'une date de valeur de 3 jours calendaires et que
X retire le lendemain de la remise 300 dt en espèces, affectés d'une date de valeur au débit de
1 jour. Si le solde en capitaux du compte bancaire est constamment créditeur, le solde en
valeur du compte demeure débiteur de 300 dt jusqu'à la date J+3. L'entreprise paiera donc des
frais financiers alors que son relevé de compte fait apparaître un solde créditeur.
Pour certains créanciers connus et habituels, il est possible de déterminer les habitudes de
chaque créancier. Pour les autres il est possible de faire une estimation statistique.
De la même façon, une opération de paiement entraîne pour l'entreprise un débit en valeur de
plusieurs jours avant la date d'opération comptable. Les dates de valeur sont donc un mode de
rémunération des services bancaires et des frais administratifs qui leurs sont liés. Au
demeurant, elles pénalisent des débits de fort montant dont le coût administratif n'est pas plus
élevé que le coût des débits de montant plus faible.
Vocabulaire
Date de valeur : date réelle de débit ou de crédit d'un compte bancaire. Elle détermine la
durée sur laquelle sont calculés les intérêts. Elle est antérieure ou postérieure à la date
d'opération selon qu'il s'agit d'un débit ou d'un crédit.
Jour de banque : jour ajouté à la durée du crédit résultant de l'application des dates de valeur.
Heure de caisse : heure au-delà de laquelle les opérations bancaires sont réputées faite le
lendemain.
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Les prévisions au jour le jour sont réalisées à l'aide d'un document appelé fiche de suivi de
trésorerie ou fiche de suivi en date de valeur. Le positionnement correct des sommes nécessite
la connaissance précise des conditions de banque.
Cette fiche permet de positionner en date de valeur et non plus en date comptable les
opérations de recettes et de dépenses de l'entreprise. Dans le principe, cette fiche n'est guère
différente d'un plan de trésorerie. Seul l’horizon change et le découpage de cet horizon en
périodes élémentaires.
1
Marmuse C., La gestion de la trésorerie, Vuibert, coll « entreprise », 1988, 144p
28
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l'entreprise dans son ensemble. Une gestion rationnelle de la trésorerie obligera donc à
pratiquer la consolidation des prévisionnels au niveau de la totalité de l'entreprise ».
4. Rôle du trésorier
L’objet de la gestion de la trésorerie à très court terme ne consiste pas seulement à effectuer
des prévisions et à rechercher les meilleurs financements et placements.
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Le trésorier doit également utiliser tous les moyens susceptibles d'entraîner des conséquences
positives sur le niveau des frais financiers, tels que :
- Actions sur les flux financiers visant à réduire le niveau ou la durée des déficits,
accélération des encaissements (par l'utilisation de moyens de règlement plus rapide,
par la réduction des temps morts..), reculs négociés ou non de certains règlements,
- Arbitrage entre les différentes banques de manière à réduire ou à éliminer certains
déficits,
- Négociation avec les banques,
- Mise à jour permanente des informations nécessaires aux précisions.
Il doit suivre les conditions appliquées par les banques, ceci avec l'objectif d'économiser les
charges financières. Il doit vérifier les éléments suivants :
30
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Le passif retrace les différentes ressources dont dispose l’entreprise à un moment donné :
Emplois = Ressources
Si les emplois sont supérieurs aux ressources : l’entreprise doit emprunter à court terme pour
financer son déficit de trésorerie
Si les emplois sont inférieurs aux ressources, l’actif laisse apparaitre une trésorerie positive ou
des placements à CT.
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BILAN
Selon la règle de l’équilibre financier minimum, le fond de roulement doit être positif. En
effet, l’entreprise doit financer les investissements (LT) par des ressources d’une durée aussi
longue. Un fond de roulement largement positif dans une entreprise est le signe d’une position
financière prudente ou d’une forte rentabilité.
32
[Tapez un texte]
Un fond de roulement négatif équivaut à financer une partie des investissements soit à l’aide
de crédit fournisseur ou par des découverts bancaires (crédit bancaire à court terme). Cela
résulte la plupart du temps soit de mauvais choix de financement soit d’une accumulation de
perte. Un tel choix est très néfaste pour l’équilibre financier de l’entreprise et pourra
contrecarrer sa pérennité.
Le fond de roulement est une ressource qui doit permettre de financer le Besoin en Fond de
Roulement (BFR).
*Le BFR d’exploitation : Il s’agit du montant des capitaux nécessaires pour financer
l’exploitation, l’activité au jour le jour.
*Le BFR d’exploitation provient du décalage entre les paiements des fournisseurs et les
encaissements clients.
Si le BFR est positif, cela signifie que l’entreprise a un besoin de financement et s’il est
négatif c’est qu’il est générateur de ressources.
- Le BFR positif : Il correspond à un besoin de trésorerie lorsqu’il est positif : les actifs
circulants sont > aux dettes à CT. C’est le cas des entreprises appartenant au secteur
industriel ayant un cycle de production long des stocks à faible rotation, des crédits
clients et des crédits fournisseurs en général inférieurs aux délais d’écoulement de
stock et des créances clients. Les entreprises qui ont un cycle de production long, ont
fréquemment un BFR positif vu le décalage entre le moment de l’achat, la production
et la vente des biens.
- Le BFR négatif : Dans ce cas, le cycle d’exploitation génère un excédent de
trésorerie. C’est généralement le cas des entreprises appartenant au secteur de la
grande distribution. En effet, dans ce secteur la rotation des stocks est rapide, les
clients règlent au comptant et un délai de paiement fournisseur.
33
[Tapez un texte]
Exemple : Une grande surface reçoit une livraison de yaourts payable sous 40 jours. Ces
yaourts sont immédiatement mis en rayon. Ils seront intégralement revendus et leur prix
encaissé dans les 5 jours. Cette grande surface peut donc placer l’argent dû à son fournisseur.
Les produits financiers perçus sur les excédents placés permettent de payer une partie des
charges d’exploitation et par conséquent de diminuer le prix de vente.
b) Le BFR normatif :
Le modèle normatif du BFR d’exploitation détermine un niveau moyen de BFR en fonction
du CA annuel et du décalage moyen des postes d’exploitation. Ainsi, le BFR est exprimé en
nombre de jours du CA HT cad que chaque poste du bilan lié à l’exploitation va être exprimé
en nombre de jours du CAHT. La connaissance de l’évolution du CA permet ainsi de prévoir
l’évolution du BFR et donc du besoin de trésorerie.
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[Tapez un texte]
Les éléments de calcul du BFR d’exploitation sont : le stock les créances et les dettes.
Stock :
Matière : Stock matière /CAHT *360 = stock matière /CAM *360 * CAM/CAHT
Client :
Fournisseurs :
Exemple :
4. La trésorerie nette :
La trésorerie nette peut s’obtenir directement du bas de bilan :
La Trésorerie actif regroupe les disponibilités alors que la trésorerie passif englobe la valeur
des concours bancaires et les dettes financières à moins d’un an.
Il est à noter que la trésorerie issue du bilan est constatée à un moment donnée, elle est donc
extrêmement variable dans le temps du fait de la succession continue des encaissements et des
décaissements.
La valeur de trésorerie nette s’obtient également à partir du haut de bilan par la différence
entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement.
TN = FR – BFR
35
[Tapez un texte]
Exp :
FR = 200
BFR = 350
TN = - 150
Le FR est positif, il finance la majeure partie du BFR mais pas la totalité. L’entreprise doit
donc emprunter 150 D à court terme pour financer la partie du cycle d’exploitation qui n’est
pas couverte par des ressources stables.
Exp :
FR = 500
BFR = 350
TN = 150
Le FR est très largement positif. Il arrive à couvrir la totalité des besoins d’exploitation de
l’entreprise et laisse un excédent de trésorerie à placer.
Le tableau des flux constitue un outil privilégié qui rompt avec l’optique patrimoniale. Il
repose sur une approche dynamique. En effet, il regroupe l’ensemble des flux de trésorerie de
l’entreprise pour un exercice donné et permet de déterminer la variation de trésorerie d’un
exercice.
La variation d’un poste d bilan résulte le plus souvent de 2 flux en sens inverse, une
augmentation et une diminution. Il s’agit dans l’approche dynamique de reconstituer les flux.
36
[Tapez un texte]
Le tableau de flux peut être établi a posteriori à partir de documents comptables passés ou a
priori à partir d’une démarche prévisionnelle.
- Les flux de trésorerie liés à l’activité : il s’agit des flux de trésorerie d’exploitation et
des flux correspondant aux charges et produits financiers, aux charges et produits
exceptionnels, à la participation des salariés et à l’impôt, c'est-à-dire toutes les
opérations provenant de l’exploitation et ayant concouru à la détermination du
bénéfice net.
- Les flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement : Les décalages de
trésorerie sont dues soit à des créances sur cessions d’éléments de l’actif immobilisé
soit à des dettes sur acquisition d’immobilisations. La part en charges d’intérêt est
considérée avec les flux de l’activité.
- Les flux de trésorerie liés aux opérations de financement : ils incluent les subventions
des investissements, les augmentations du capital, augmentation ou remboursement
des dettes.
Il s’agit d’analyser les flux de trésorerie pour connaître quelles sont les activités
génératrices et celles consommatrices de liquidités.
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[Tapez un texte]
Résultat de l’exercice
+/-Variation du stock
Opérations d’investissements
Opérations de financement
-Distribution de dividendes
Variation de trésorerie (A –B + C)
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La fiabilité du budget de trésorerie dépend de la qualité des prévisions. Plus la prévision aura
une échéance lointaine, plus elle aura de chance d’être erronée d’où l’idée de travailler sur des
budgets de trésorerie glissant de 3 mois.
Une fois le budget de trésorerie établi, le trésorier doit se poser les questions suivantes :
Lorsqu’un solde positif de trésorerie apparaît : il s’agit dans ce cas d’excédent de trésorerie : il
faut se demander comment optimiser et rentabiliser ces excédents : quel type de placement
effectuer ? quel montant ? pour quelle durée ?
Selon les objectifs de l’entreprise, la direction financière peut réduire les excédents de
trésorerie en investissant (croissance externe…), ou en remboursant par anticipation les
emprunts, ou en réglant les fournisseurs au comptant ou en effectuant des placements.
Lorsqu’un solde de trésorerie négatif apparaît, il s’agit dans ce cas de trésorerie déficitaire :
quel type de financement (crédit de trésorerie) faut-il privilégier ? quel montant ? et pour
quelle durée ?
L’élimination des soldes négatifs s’opère grâce à la mise en place de solutions : on va tenter
de financer les déficits de trésorerie par des moyens de financement les plus souples et les
moins coûteux possibles comme La mobilisation des créances commerciales (escompte des
effets de commerce) ou l’obtention des crédits bancaires dont les découverts bancaires.
Ainsi, pour ajuster la trésorerie : L’entreprise pourra recourir soir à l’escompte et/ou au
découvert : s’il s’agit d’un déficit de trésorerie ou au placement : s’il s’agit d’un excédent de
trésorerie.
39
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DEUXIEME PARTIE
40
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41
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En outre, le coût d’un financement ou la qualité d’un placement ne se mesure pas aux taux
affichés mais aux taux réels, calculés en tenant compte des frais, des coûts d’opportunités et
des coûts cachés.
Le trésorier dispose de toute une palette d’instrument de financement, offerts par les banques,
les sociétés non bancaires comme ses partenaires commerciaux ou les sociétés d’affacturage
et plus récemment par les marchés.
Ces instruments de financements seront classés en deux catégories : les financements issus
du circuit bancaires tels que le découvert, la facilité de caisse, … et ceux issus du circuit hors
bancaire : les billets de trésorerie, l’affacturage, …
Trois sources de financement seront étudiées à savoir les billets de trésorerie dans le cadre
du financement par le marché, l’affacturage et les crédits interentreprises appelés aussi
crédits fournisseurs.
Les billets de trésorerie ont été introduits en France en 1985 et en Tunisie en 1987 suite à
la réforme du marché monétaire. Ils ont été inspirés du « Commercial paper » américain crée
il y a environ un siècle et demi.
Le billet de trésorerie est un titre de créance émis par une entreprise. Il s'échange de gré à
gré entre agents économiques. Le plus souvent, les acheteurs sont des acteurs recherchant une
rentabilité sans un risque trop élevé. Les compagnies d'assurances y souscrivent par exemple
énormément. C'est aussi un moyen pour d'autres entreprises de placer leurs excédents de
trésorerie sur le court terme. C’est un titre émis au pair, d’un montant minimum et pour une
certaine durée.
- L’émetteur : l’émission des billets de trésorerie est réservée aux sociétés anonymes et
dont le capital, entièrement libéré, est au moins égal à un million de dinars. Les émetteurs
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doivent publier au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) les états financiers
certifiés relatifs aux deux derniers exercices.
- Domiciliation : Le billet de trésorerie doit être domicilié auprès d’une banque qui doit
vérifier la régularité et les conditions d’émission.
- Durée : 10 jours au moins et 5 ans au plus. La durée de vie d’un billet de trésorerie doit
être un multiple de 10 jours, de mois ou d’années.
- Taux d’intérêt : La rémunération est à taux fixe librement déterminée lors de l’émission.
Les intérêts sont payables d’avance.
- Fiscalité : les billets de trésorerie sont assujettis à une retenu e à la source de 20%.
I.2. L’affacturage
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C’est un crédit que les entreprises fournisseurs accordent aux entreprises clientes et qui est
lié à la livraison d’un bien ou d’un service. Il est une alternative au paiement comptant. C’est
un délai de paiement que les entreprises s’accordent mutuellement. Les effets de commerce
sont les supports les plus fréquents du crédit interentreprises.
L’entreprise créancière prête des fonds à son client par le biais des délais de règlement.
Pour l’entreprise prêteuse, le crédit interentreprises est un emploi de ses ressources internes
(KP) et externe (emprunts).
L’entreprise débitrice, càd emprunteuse bénéficie d’un prêt accordé par ses fournisseurs.
Ce prêt permet à l’entreprise de financer son cycle d’exploitation. Cette forme de financement
échappe totalement au système bancaire.
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Le développement de cette modalité de crédit trouve son explication dans les points suivants :
• Il a un coût élevé pour les entreprises créditrices. Son financement par l’escompte
engendre des frais financiers.
L’entreprise doit trouver des sources de financement destinées à couvrir les besoins de
financement du cycle d’exploitation (stocks, créances clients). La banque est le partenaire
traditionnel de l’entreprise dans la recherche de ce type de financement.
Les crédits de trésorerie sont des prêts non affectés. Ils correspondent à des crédits en
blanc. Cela signifie que le bénéficiaire peut disposer du crédit et l’utiliser comme il le
souhaite, sans avoir aucune justification à donner à la banque.
Les crédits de trésorerie ou crédits à court terme sont bien adaptés pour le financement des
besoins d’exploitation ponctuel et occasionnels.
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L’entreprise ne supporte les intérêts que pendant les courtes durées d’utilisation des
crédits à court terme. Tandis que le déblocage d’un crédit moyen et long terme ferait
supporter à l’entreprise des intérêts, quand bien même elle n’utiliserait pas effectivement ces
crédits.
• Crédit par caisse. Il se réalise au moyen d’une avance en compte courant. Le banquier
accepte que le compte de son client soit débiteur. On parle de découvert. Il s’agit d’un crédit
revolving, càd que le remboursement progressif du découvert permet le renouvellement de
celui-ci.
• Crédit spot : est destinés aux grandes entreprises industrielles qui ont des besoins de
trésorerie importants mais pour des durées très courtes (parfois quelques heures). Leur coût
est faible puisque très proche du TMM. Le crédit est mis en œuvre par billet financier émis
par l’entreprise à l’ordre de sa banque.
• Facilité de caisse : est un crédit à très court terme destinée à combler les décalages
très brefs entre encaissement et décaissement : il s’agira par exemple de facilités accordées
enfin de mois pour payer les salaires. Dans tous les cas, l’utilisation de ces crédits doit être de
courte durée (quelques jours).
L’entreprise comme le banquier doivent veiller à ce que la facilité de caisse ne se
transforme pas en crédit de trésorerie permanent et qu’elle soit appelée à financer un déficit
structurel de trésorerie.
• Le découvert ou avance en compte courant: est destiné à faire face à des besoins
renouvelés plusieurs fois dans l’année mais sans qu’il y ait une périodicité régulière.
Normalement un découvert ne devrait pas être utilisé de manière continue pendant plus de
quelques semaines. Bien utilisé, le découvert est un moyen de financement intéressant, souple
il permet de couvrir exactement les besoins de l’entreprise. En général le banquier fixe un
plafond (montant maximum débiteur) en fonction d’un certain nombre de critères. Parfois le
nombre de jours de découvert est limité. En pratique, une entreprise qui bénéficie d’un
découvert est autorisée à prélever sur son compte des sommes au-delà des valeurs qu’elle y a
déposées.
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Les crédits de trésorerie sont risqués pour la banque en raison de leur absence de garantie.
Cependant, la banque exige souvent des garanties complémentaires comme une caution, un
nantissement des Valeurs Mobilières ou de marchandises, ou encore la signature d’un billet à
ordre susceptible d’être escompté auprès d’une autre banque.
Les crédits de trésorerie représente un risque pour l’entreprise quand ils ne sont accordés
que verbalement car cela pourrait permettre à la banque de les révoquer sans préavis. Il est
prudent d’obtenir une confirmation écrite de la banque.
Les entreprises peuvent également financer leur stock en sollicitant des crédits bancaires à
court terme. En garantie, les banques peuvent exiger un nantissement sur les stocks avec ou
sans dépossession. Il faut noter qu’une partie seulement des stocks peut être financés par un
crédit à court terme. L’entreprise doit financer le surplus par le fonds de roulement.
• Les crédits de campagne : Ils sont destinés à financer les stocks et le cycle de
fabrication des entreprises à activités saisonnière (activités agricoles, tourisme, ventes de
nature saisonnières).
➢ Leur montant est déterminé à partir d’un budget de trésorerie et en fonction de la
situation financière de l’entreprise.
➢ Leur durée est fonction de la nature de l’activité. Ils doivent être remboursés
rapidement dès les rentrées de fonds.
• Les avances sur warrants : Les stocks financés par la banque peuvent également être
déposés dans les magasins généraux, établissement réglementés par la loi. Ces établissements
sont responsables des marchandises déposées et reçoivent une rémunération de leurs services
de garde. Il est remis au déposant un récépissé à ordre qui confère le droit de propriété et un
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warrant à ordre qui autorise le nantissement des marchandises entreposées. Ces deux
documents sont susceptibles d’être endossées. En particulier, au moment de l’obtention de
l’avance sur marchandises, le propriétaire endosse au profit du banquier le warrant à titre de
marchandises (gage).
II.3. Les crédits de mobilisation des créances commerciales : L’escompte des effets de
commerce
Si l’entreprise ressent des besoins de trésorerie, elle peut sous réserve de l’autorisation
accordée par la banque, mobiliser auprès de celle-ci les titres de créances à échéance, qu’elle
détient sur ses clients : on dit qu’elle escompte les effets.
Par la technique de l’escompte, l’entreprise remet l’effet non échu au banquier et de cette
manière lui transfert la créance. En échange, ce dernier met à sa disposition une somme
d’argent correspondant au nominal de l’effet, sous déduction de frais appelés des agios. Cette
somme correspond en quelque sorte à la valeur actuelle de la créance. Les agios retenus par la
banque comprennent des intérêts et des commissions.
Pour le banquier, ce type de crédit est relativement peu risqué : l’effet correspondant à une
opération commerciale dont le dénouement à l’échéance (règlement par le tiré : le client)
permettra de rembourser l’avance d’argent accordée par le banquier. De plus, le droit
cambiaire protège le bénéficiaire de l’effet puisque la banque peut en cas d’impayé par le tiré,
se retourné contre le tireur.
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Pour l’entreprise, c’est une technique de crédit relativement souple. L’obtention du crédit
d’escompte peut être facile lorsque la réputation et la solvabilité des « tirés » sont établies.
Les entreprises qui ont la possibilité d’obtenir de leur client le règlement au comptant,
moyennant un escompte de règlement (de x%) doivent comparer le coût de ce dernier avec
l’escompte des effets de commerce auprès du banquier.
Application
Supposant que les clients d’une entreprise peuvent régler les factures par effets 75 jours
ou au comptant, sous déduction d’un escompte de règlement de 2% et que le taux d’intérêt
applicable à l’escompte commerciale est de 11.5%Pour un effet d’un montant de 100 000 DH
quelle est la solution la plus avantageuse ?
L’entreprise renonce à 2 000 pour disposer d’une somme de 98 000 pendant 75 jours ;
taux d’intérêt correspondant :
2 000 360j
X = 9.80%
98 000 75j
9,8% comparé au taux de 11.5% appliqué parla banque, l’entreprise n’aurait donc pas intérêt à
préférer le règlement par effet escomptables
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Chaque mode de financement a un coût qui est un élément déterminant pour le choix du
financement. Plusieurs paramètres interviennent dans la détermination du coût.
De nombreuses informations sont nécessaires pour déterminer le coût d’un crédit à court
terme. En effet le taux d’intérêt nominal n’en constitue que l’un des éléments et le taux de
revient réel lui est parfois très supérieur.
I.1.1. Définition
L’intérêt peut être défini comme la rémunération d’un prêt d’argent. C’est le prix à payer
par l’emprunteur au prêteur, pour rémunérer le service rendu par la mise à la disposition d’une
somme d’argent pendant une période de temps.
- La somme prêtée ;
- La durée du prêt ;
On parle d’intérêt simple lorsque les intérêts ne s'ajoutent pas au capital pour porter eux-
mêmes intérêt. L’intérêt simple concerne essentiellement les opérations à court terme
(inférieures à un an).
Un capital est dit placé à intérêts composées lorsque, à l'issue de chaque période de
placement, les intérêts s'ajoutent au capital et portent eux-mêmes intérêts au taux du contrat
initial. Ce principe est appelé capitalisation des intérêts.
L’intérêt simple se calcul toujours sur le principal. Il ne s’ajoute pas au capital pour porter
lui-même intérêt. L’intérêt simple est proportionnel au capital prêté ou emprunté. Il est
d’autant plus élevé que le montant prêté ou emprunté est important et que l’argent est prêté ou
50
[Tapez un texte]
emprunté pour longtemps. Il est versé en une seule fois au début de l’opération, c'est-à-dire
lors de la remise du prêt, ou à la fin de l’opération c'est-à-dire lors du remboursement.
I : Le montant de l’intérêt
Ctn
I = (2.1)
100
Exemple 1 : Une firme emprunte 2 000 dinars à un taux d’intérêt simple de 10%. La dette et
les intérêts doivent être remboursés dans cinq ans. On demande de calculer les intérêts.
2000 10 5
I= = 1 000
100
Au terme des cinq années, la firme doit remettre à son prêteur 2 000+1 000 = 3 000 . 2 000
étant la valeur nominale ; 1 000 étant les intérêts et 3 000 étant la valeur acquise. On peut
alors écrire que la valeur acquise Cn par un placement C0 générant des intérêts simples sur n
années est :
C0 t n tn
Cn = C0 + = C0 1 + (2.2)
100 100
Exemple 2 : Un capital de 2 000 dinars est placé à intérêt simple au taux annuel de 9% du 05
Janvier 2007 au 02 mai 2007 produit un intérêt égal à I dinars. La valeur acquise du même
capital, à la suite d’un placement au taux d’intérêt t% du 18 Septembre 2008 au 01 Mars
2008, s’élève à 2169 dinars. Calculer I et t.
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Ctn
I = (2.3)
1200
Ctn
I = (2.4)
36000
En calculant les intérêts pour une durée de placement exprimée en jours, on a divisé par
36 000 ; on a donc supposé implicitement que l’année compte 360 jours (intérêt commercial)
au lieu de 365 jours ou 366 jours (intérêt civil).
Toutefois, il faut remarquer que, lorsqu’on indique la date initiale et la date finale de
placement au lieu de sa durée, d’une part les mois sont comptés à leur nombre de jours exact
et non à 30 j comme la suppose implicitement l’équation (2.4), et d’autre part une seule date
extrême (initiale ou finale) est prise en compte.
Puisque le principe consiste à compter le nombre de jours qui séparent les deux dates
extrêmes de placement en ne retenant pour le calcul que l’une de ces deux dates, le nombre de
jours à retenir sera alors : Janvier 10j (31-21) ; Février : 28j ; Mars :31j ; Avril : 30j ; Mai :
15j. Le total donne 10+28+31+30+15 = 114j
Selon les modalités du contrat de prêt ou de placement, les intérêts peuvent être versés en
début ou en fin de période.
Lorsque les intérêts sont payés en fin de période, on dit qu’ils sont post-comptés ou terme
échu. Ils sont calculés au taux d’intérêt simple, sur le capital initial C qui représente le
nominal. Ils sont ajoutés ensuite, au nominal pour constituer le capital final V (valeur
acquise).
Exemple : Si le taux est de 12% la banque verse 100 DT au client qui remboursera 103
DT dans 90jours. Pour un capital initial égal à C on a donc :
t.n
V = C 1 + (2.5)
36000
t.n
C V = C 1 +
36000
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[Tapez un texte]
La plupart des opérations financières (découvert bancaire, compte sur livret, placement à
terme,…) utilise l’intérêt post-compté.
Lorsque les intérêts sont payés en début de période, on dit qu’ils sont précomptés ou
terme à échoir. Ils sont calculés sur le nominal, qui constitue la somme finale C et retranchés
du nominal pour déterminer la somme initiale ou mise à disposition.
Exemple : si le taux est de 12% la banque verse 97 DT au client qui remboursera 100 DT
dans 90 jours. Etant donné un nominal égal à C, on aura alors :
C = C − I (2.6)
C = C − I C’
Remarque : L’intérêt précompté avantage le prêteur puisqu’il reçoit l’intérêt plus tôt, au
début de la période de placement. L’intérêt post-compté avantage l’emprunteur puisqu’il
verse l’intérêt, plus tard, à la fin de la période.
Quand les intérêts sont payables d’avance, le taux d’intérêt effectif est celui appliqué au
capital effectivement prêté ou emprunté C’donne le montant de l’intérêt produit. En désignant
par T, le taux effectif, on aura alors :
C.t.n C .T .n
= (2.7)
36000 36000
C.t.n
Or C = C − I = C −
36000
C.t.n
C − .T .n
C.t.n 36000
Donc : =
36000 36000
t
T= (2.8)
t.n
1−
36000
Taux post compté= taux précompté / (1- (taux précompté *nb de jours)/ (360*100)
Taux pré compté= taux postcompté / (1- (taux postcompté *nb de jours)/ (360*100)
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[Tapez un texte]
Exemple 1 : Une personne place à intérêts précomptés la somme de 30000 dinars pour une
durée de 6 mois au taux de 10%. Quel est le taux effectif de ce placement ?
t 10
T= T = = 10,526%
t.n 10.6
1− 1−
36000 12000
Les taux d’intérêt sont généralement exprimés en taux annuels. Mais, on peut considérer
une période plus courte que l’année, par exemple, le semestre, le trimestre le mois ou le jour.
De même, les intérêts peuvent être capitalisés chaque semestre, chaque trimestre, chaque mois
ou chaque jour. Ainsi, lorsque le taux d’intérêt est annuel et l’on considère une période
inférieure à l’année, le taux d’intérêt prévalant pour cette période devra être calculé. Pour ce
faire, on emploie l’un des deux taux suivants: le taux proportionnel ou le taux équivalent.
Deux taux correspondants à des périodes différentes sont dits proportionnels, lorsque leur
rapport est égal au rapport de leurs périodes de capitalisation respectives.
Soient :
i : taux annuel
On a alors : ip = i/p
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[Tapez un texte]
Soient :
On a alors: i p = p (1 + i ) − 1
Démonstration :
(
C 0 (1 + i ) = C 0 1 + i p )p
(1 + i ) = (1 + i p ) p
1+ i p = p
(1 + i )
ip = p
(1 + i ) − 1
Ainsi si:
Exemple:
Le taux d’intérêt nominal est le taux annoncé par la banque (taux de l’escompte ou du
découvert) ou fixé en négociation avec l’entreprise en fonction du marché monétaire. Les taux
fixés par la banque varient d’une entreprise à l’autre, ils sont déterminés à partir d’un taux de
référence (TMM) auquel on rajoute des majorations pour tenir compte de la nature du crédit et
de la catégorie de l’entreprise.
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[Tapez un texte]
Le taux réel du crédit est le taux d’intérêt qui mesure le coût effectif du crédit. Il inclut
toutes les majorations qui s’ajoutent au taux d’intérêt nominal et qui résultent des
particularités telles que jours de valeur, jours de banque, commissions, …
Les dates de valeur influent également sur le coût du crédit en augmentant la durée du
crédit et en conséquence le montant des intérêts.
Ce sont les dates effectivement prises en compte par la banque pour le calcul des intérêts
débiteurs. Les opérations effectuées par une entreprise avec sa banque sont enregistrées en
comptabilité à leur date réelle, nommée date d’opération, et par la banque à une date
différente, nommée date de valeur.
.Les dates de valeur compensent les temps de traitement d’une opération. En effet, les
moyens de paiement utilisés nécessitent un traitement avant d’être transformés en liquidités.
Les dates de valeur sont variables suivant les banques et peuvent être négociées. Les dates de
valeur sont en pratique des commissions déguisées car les délais de traitement des opérations
interbancaires sont en pratique très inférieures aux dates de valeur les plus couramment
pratiquées
• Pour les opérations de crédit : la date de valeur est postérieure à la date de l’opération ;
• Pour les opérations de débit : la date est antérieure à la date de l’opération.
Ils correspondent au temps écoulés entre la date à laquelle une opération de débit ou de
crédit est effectuée et la date à laquelle cette opération est prise en compte par la banque, c-à-
d sa date de valeur. Pour les banques, la justification des jours de valeur réside dans les délais
de traitement des opérations qui empêchent les banques de disposer réellement des fonds dès
le moment où elles les comptabilisent.
Les jours de valeur les plus couramment pratiquées par les banques sont les suivantes :
- Retrait et versement d'espèces : date d'opération,
- Chèque émis : date d'opération moins deux jours ouvrés
- Remise de chèque sur place : date d'opération plus deux jours ouvrés,
- Remise de chèque hors place : date d'opération plus cinq jours ouvrés,
- Effets domiciliés : veille de présentation de l'effet,
- Virement reçu : date de réception des fonds par la banque plus un jour ouvré
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[Tapez un texte]
Lexiques :
Pour le calcul des intérêts, la banque ajoute des jours supplémentaires, appelés jours de
banque lors d’une opération d’escompte d’effets. Ces jours augmentent la durée du crédit et
majorent ainsi le montant des intérêts, donc le coût du crédit. Les banques justifient cette
pratique en déclarant qu’elles constituent une composante de leur rémunération.
Les commissions ont pour but soit de rémunérer le travail de la banque soit de prendre en
compte le risque qu’elle supporte. Il existe une grande variété de commissions, elles ne se
calculent pas toutes de la même façon.
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[Tapez un texte]
Deux crédits seront étudiés à savoir : l’escompte des effets de commerce et le découvert
bancaire.
Un effet de commerce (lettre de change ou billet à ordre) est un écrit par lequel on
s’engage à payer une certaine somme (valeur nominale) à une certaine date (date d’échéance).
Si l’on a besoin d’argent liquide, on peut négocier un effet de commerce auprès d’un banquier
avant sa date d’échéance. Le banquier retiendra sur la valeur nominale un escompte et
donnera au client une somme inférieure à la valeur nominale.
Soit un fournisseur (Monsieur X) qui dispose le 2 novembre, suite à une vente à crédit,
d’un effet de commerce tiré sur l’un de ses clients et échu le 31 décembre. Ce fournisseur, et
suite à une mauvaise gestion de trésorerie se trouve en difficulté financière. Pour s’en sortir, X
peut négocier à une banque quelconque, c'est-à-dire vendre avant l’échéance, l’effet en
question. Si la banque accepte l’effet, elle doit mettre à la disposition de X l’équivalent en
espèce. Il est évident que la somme mise à la disposition de X, appelée valeur actuelle, est
inférieure à celle figurant sur l’effet, appelée valeur nominale. La différence, appelée agio,
constitue la contre partie du service offert par le banquier. Cet agio comprend en particulier :
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[Tapez un texte]
- L’escompte qui constitue l’intérêt, calculé sur la base de la valeur nominale pour le
nombre de jours séparant la date de négociation de la date d’échéance (avec éventuellement
des jours de banque),
- La taxe sur la valeur ajoutée (TVA). En Tunisie, le taux étant de 18%, l’assiette est
constituée de la commission fixe.
C’est l’intérêt simple calculé à un taux indiqué par le banquier sur une somme égale à la
valeur nominale de l’effet et une durée allant du jour de la négociation jusqu’au jour de
l’échéance ; c’est la méthode appliquée en pratique.
V : La valeur nominale d’un effet de commerce, c’est la valeur de l’effet à son échéance
t : Le taux d’escompte
e : L’escompte commercial
V t n
e=
36000
V t n 3500 8 94
e= = = 73,111
36000 36000
Jusqu’à ce niveau, on s’est intéressé à une seule composante de l’agio, à savoir l’escompte
commercial. Or, en pratique, et comme on l’a déjà mentionné, le banquier opère d’autres
retenues sur la valeur nominale de l’effet de commerce. Parmi ces retenues, on distingue :
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[Tapez un texte]
- Les commissions d’endossement et d’encaissement qui se calculent sur la même base que
l’escompte commercial, c'est-à-dire qu’elles sont fonction, aussi bien de la valeur nominale,
que du nombre de jours à courir ;
- La taxe sur valeur ajoutée (TVA) dont l’assiette est constituée de la commission fixe. En
d’autres termes, l’escompte et les commissions (sauf fixe) sont exonérés de cette taxe.
Exemple 2 :
Le 23 mai 2010, Mr Karim remet à l’escompte à la banque du nord située à Tunis les
effets suivants :
Taux d’escompte 9% ;
60
[Tapez un texte]
Banque du Nord
Taux Montant
(%)
Net …
Escompte à …
Commission fixe
Commission d’encaissement
Total agios
61
[Tapez un texte]
Banque B
Taux Montant
(%)
4 Nabeul … … … … … …
… 1,605
323,391
Net 38176,609
Escompte à …
Commission fixe
Commission d’encaissement
Compte tenu de la taxe sur la valeur ajoutée, compléter ce bordereau d’escompte sachant
que le nombre de jours de banque est égal à 2 et que la commission fixe (effet place : 1,7 ;
effet déplacé . Calculer le taux moyen d’escompte relatif à ce bordereau.
62
[Tapez un texte]
Pour calculer les intérêts prélevés par la banque sur les crédits consentis, les banques
utilisent la méthode dite des nombres. La formule traditionnelle de calcul des intérêts est la
suivante :
I = Ctn / 36000
I = Cn / 36000 / t
Cn est appelé nombre et désigné par N. Il est souvent divisé par 100 afin de simplifier les
calculs. L’expression 36000 / t est appelée diviseur. Le diviseur est fixe pour un taux
déterminé.il est désigné par D. Si le nombre N est divisé par 100
La méthode des nombres permet de calculer rapidement les intérêts de plusieurs capitaux
au même taux. C’est la méthode utilisée pour la confection des bordereaux d’escompte et des
comptes courants.
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[Tapez un texte]
64
[Tapez un texte]
L’échelle d’intérêt et le décompte d’agios ou tickets d’agios sont remis aux clients, à la fin
de chaque trimestre civil, par la banque. L’échelle d’intérêts permet de calculer les intérêts
débiteurs en fonction du montant et de la date de chaque opération et des commissions
appliquées. Le ticket d’agios donne le détail des sommes prélevées par la banque au titre des
intérêts et commissions multiples.
Toute entreprise doit vérifier le ticket d’agios et notamment les éléments du calcul. Elle
doit s‘assurer de l’exactitude de la formule de calcul et du respect des conditions obtenues de
la banque.
65
[Tapez un texte]
Les mouvements débiteurs et les mouvements créditeurs : toutes les opérations au débit
ou au crédit du compte et qui sont comptabilisées en valeur le même jour sont regroupées sur
une même ligne.
Les soldes débiteurs et soldes créditeurs : il s’agit du solde cumulé, en valeur, des
mouvements débiteurs et créditeurs
Le nombre de jours : c’est le nombre de jours pendant lesquels un solde reste inchangé
Les nombres débiteurs et les nombres créditeurs : le nombre est égal à N = solde (débiteur
ou créditeur * nombre de jours)
La vérification des intérêts : les intérêts sont obtenus en appliquant la formule suivante :
Plus fort découvert = somme du plus fort découvert de chacun des trois mois
Il est possible d’exprimer par un taux le coût réel du découvert. La démarche est identique
à celle de l’escompte
66
[Tapez un texte]
Contrairement aux idées reçues, le découvert n’est pas toujours le mode de financement le
plus coûteux.
Escompte Découvert
Avantages - Obtention facile grâce aux - Peut être utilisé pour des périodes
garanties brèves (moins coûteux alors que
- Taux nominal peu élevé l’escompte)
- Coût généralement faible : - Souplesse : s’adapte précisément
commission faible aux besoins en montant et en durée
- Recouvrement assuré par la
banque
Inconvénients - Coût élevé pour des effets de - Taux nominal supérieur au taux de
faibles montant ou dont l’échéance l’escompte
est proche (minimum de 10 jours
d’agios)
- Coût administratifs élevés lors de
l’émission et de la gestion des
traites
- Manque de souplesse (effets
parfois supérieurs au besoin de
trésorerie ou encore insuffisants),
conduit à une surmobilisation
67
[Tapez un texte]
Une combinaison des deux est souvent la meilleure décision en matière de coût.
68
[Tapez un texte]
L’entrepris doit définir au préalable quel niveau de risque elle est disposée à prendre et par
conséquent à quel niveau de rendement elle se limite. L’entreprise s’assigne ainsi un couple
rentabilité risque admissible.
I.1.1. La rentabilité
Elle dépend non seulement des intérêts perçus mais aussi des plus values. Le rendement
des placements n’est souvent connu qu’à posteriori ce qui rend aléatoire le choix du meilleur
placement.
I.1.2. La sécurité
Les placements en actions présentent un risque de moins value (risque en capital) alors que
les placements en titres de créances négociables offrent une meilleure sécurité.
Les placements à taux fixe présentent un risque de taux si le taux du marché augmente
alors que pour les placements à taux variable, le risque est celui d’une baisse de taux. Le
critère de rentabilité est souvent contradictoire avec celui de sécurité.
• Anticipations sur l’évolution des taux d’intérêts et des taux de change dans le cas de
placement en devises. Ces prévisions tentent de limiter le risque de taux.
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Deux formes de placement sont les plus utilisés : les placements bancaires et les
placements sur les marchés.
Il consiste en un dépôt de fonds sur un compte spécial, pour une durée d’au moins un mois,
à l’aide d’une lettre de blocage. Le taux de rémunération est fixé librement, d’un commun
accord, entre la banque et l’entreprise, pour les placements supérieurs à un mois de blocage.
Ce sont des titres négociables représentatifs d’une créance à court ou à moyen terme. Ils
sont à ordre ou au porteur2. Ils sont généralement émis par les banques. Le taux d’intérêt est
librement négociable. Il existe des bons à échéance fixe et des bons d’épargne à intérêts
progressifs. La durée se situe entre un mois et cinq ans. Ils sont remboursables à tout moment
à l’issue du troisième mois.
Ils sont de trois types : les placements en valeurs mobilières, les placements par
l’intermédiaire des OPCVM et les titres de créances négociables.
Les valeurs mobilières sont des titres réunissant les trois caractéristiques suivantes :
2
Le titre à ordre est un document représentant un droit de créance dont est titulaire celui qui l'émet, sur la
personne sur laquelle le titre est "tiré" et qui peut être endossé au profit d'un créancier. Est titre au porteur tout
papier-valeur dont le texte ou la forme constateque chaque porteur en sera reconnu comme l’ayant droit.
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- Les obligations ;
- Les obligations convertibles en actions (OCA) ;
- Les titres participatifs (TP).
Titres Avantages et inconvénients
(Obligations Caractéristiques
) Pour l’émetteur Pour le souscripteur
- Rémunération fixe.
- Droit de
- Titre de créance remboursement à la fin
- Pas de droit de vote.
conférant un droit à de l’échéance ou avant
- Intérêt déductibles de
rémunération sous cette date si l’obligation
l’assiette imposable.
Obligations forme d’intérêt fixe est négociable en
- Régler des intérêts
ainsi qu’au bourse.
quelque soit le résultat
remboursement de la - Risque de baisse de la
de l’entreprise.
somme prêtée. valeur de l’obligation en
cas de vente avant
l’échéance.
- Rémunération
déductible de l’impôt
sur les sociétés.
Obligations - Permet à son porteur - Rémunération fixe.
- Pas de droit de vote.
convertibles de devenir actionnaire - Possibilité de devenir
- Possibilité
en actions selon des modalités actionnaire.
d’augmenter le capital
(OCA) prévues au contrat - Bénéficier des droits
social.
d’émission. du créancier.
- Rémunération fixe
quelque soit le résultat
de l’entreprise.
- Créances de dernier
rang.
- La rémunération
- Lever des ressources
- Obligations comporte une partie fixe
non remboursables sans
perpétuelles et une partie variable.
procéder à une
Titres (remboursable - Absence de droit de
augmentation de capital
participatifs seulement en cas de vote.
et sans risque de perte
liquidation de la société - Risque identique à
de contrôle.
où à son initiative. celui de l’action en cas
- Rémunération
de liquidité de la société.
déductible de l’assiette
imposable.
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- Sociétés d'Investissement à Capital Variable (SICAV) dont l'objet est la gestion collective
d'un portefeuille en valeurs mobilières par l'acquisition des actions de sociétés cotées en
Bourse et la souscription aux emprunts obligataires.
Il existe trois TCN : les billets de trésorerie, les bons de trésor et les certificats de dépôt.
Voir chapitre I
Les bons de trésors sont des titres de créances mobilisables qui offrent une rémunération
proche de celle du marché monétaire. Ces titres présentent l’avantage d’être très liquides et
peu risqués par rapport aux autres formes de placement à court terme.
Il existe par ailleurs sur d’autres marchés financiers deux autres catégories de bons de
trésors :
- Les bons de trésors à taux d’intérêt normalisé (B.T.A.N) qui portent un intérêt à taux fixe
payable annuellement à terme échu.
- Les bons de trésors à taux variables (B.T.V) qui constituent des bons indexés sur les taux
au jour le jour.
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- Taux d’intérêt : la rémunération est à taux fixe librement déterminée lors de l’émission.
Les intérêts sont payables d’avance.
Les certificats de dépôt sont des titres négociables et mobilisables qui permettent le
refinancement des banques à un taux inférieur à celui du marché monétaire. Ce sont des
instruments de placement qui présentent un degré de risque inférieur à celui des billets de
trésorerie, mais supérieur à celui des bons de trésor. Toutefois, il est possible d’obtenir des
rendements sur les certificats de dépôt supérieur à celui des bons du trésor.
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TROISIEME PARTIE
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[Tapez un texte]
Lorsqu’une entreprise passe au commerce international, elle doit tenir compte de risques qui
n’existaient pas sur le marché national. Ces risques peuvent avoir une incidence notamment
sur les flux de trésorerie.
RISQUE DE CHANGE
Le risque de change peut se manifester lorsque les flux de trésorerie sont libellés dans plus
d’une devise et que cette situation peut donner lieu à des pertes (ou gains) importantes
attribuables aux fluctuations des cours du change.
Les opérations d’une entreprise avec l’étranger génèrent un risque de change qui a une double
nature :
- risque de change de nature commerciale : toute société qui conclut des contrats libellés
en monnaies étrangères est soumise à un risque de change.
- risque de change de nature financière : toute société qui emprunte ou prête dans une
monnaie étrangère cout un risque de change.
Il est donc indispensable pour une entreprise de se protéger contre le risque de change.
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La technique de termaillage permet de profiter d’une évolution favorable des cours mais elle
suppose une maitrise des techniques d’analyse et de prévision des cours de change.
Importateur Exportateur
Monnaie forte et anticipation Intérêt à devancer le paiement Intérêt à retarder le paiement
d’une hausse
Monnaie faible et anticipation Intérêt à retarder le paiement Intérêt à devancer le paiement
d’une baisse
Compensation : elle consiste à profiter des entrées dans une monnaie pour effectuer les
règlements dans cette même monnaie. Ainsi, la position de change est limitée au solde. Cette
technique suppose de limiter la variété des monnaies et de gérer au mieux les dates de
règlement.
- sur un marché de gré à gré entre deux opérateurs : contrat à terme simple ou forward ;
- sur un marché organisé : contrat à terme ferme ou futures.
Dans le cadre d’un marché organisé, les contrats ont pour objet l’achat ou la vente de devises.
Ils reposent sur un actif sous-jacent (une monnaie déterminée). Les contrats sont standardisés,
c'est-à-dire qu’ils comportent des caractéristiques uniformes : définition de l’actif sous-jacent,
quantité ou taille de l’actif sous-jacent, échéance.
Options de change : une option de change donne à son détenteur le droit d’acheter (option
d’achat) ou de vendre (option de vente) des devises, jusqu’à une certaine échéance, à un cours
fixé lors de la souscription de l’option.
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[Tapez un texte]
RISQUE DE TAUX
« le risque de taux d’intérêt est le risque que fait courir à tout porteur d’une dette ou d’une
créance, présente, future ou conditionnelle, à taux fixe ou à taux variable, l’évolution
ultérieure des taux ».
- Un risque de résultat explicite, qui affecte le compte de résultat, et mesure l’impact d’une
variation des taux d’intérêt sur les flux financiers à taux variables et révisables, présents
et futur. Le trésorier craint une hausse des charges financières nettes (charges financières
– produits financiers). L’approche est comptable à court terme (inférieure à 2 ans). Pour
calculer cet impact, le trésorier doit choisir, en fonction de ses anticipations sur les taux,
le niveau de cristallisation du taux des emplois et des ressources sur la période de 2 ans ;
- Un risque de résultat implicite, qui prend en compte les pertes potentielles (ou
d’opportunité) des actifs à taux fixe dans le bilan lors des variations de taux ;
- Un risque de bilan (ou risque de capital), qui évalue le risque de taux au niveau de
l’ensemble du bilan et du hors-bilan. Il s’agit d’identifier tous les éléments d’actif et de
passif sensibles aux variations de taux, puis de mesurer le risque d’évaluation de ceux-ci
jusqu’à leur échéance finale.
Ces niveaux d’analyse sont complémentaires. Le premier stade se limite à gérer le prochain
résultat comptable de l’entreprise. Le deuxième intègre un jugement en quelque sorte de la
politique de l’entreprise en matière de taux court (choix entre taux fixe et taux variable) qui
influe directement sur sa compétitivité. Enfin, le troisième stade, sur un horizon à long terme,
mesure la valeur financière du patrimoine net de créances et de dettes, sensibles aux taux
d’intérêt, de l’entreprise.
Les déterminants utilisés sont : créance ou dette, élément présent ou élément futur, taux fixe
ou taux variable.
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[Tapez un texte]
l’entreprise
Taux variable Manque à gagner sur les
produits financiers
Créance future Manque à gagner sur les
produits financiers
Dette Taux fixe Coût d’opportunité sur
existante les charges financières
(mais appréciation de
PASSIFS
valeur de marché)
Taux variable
Augmentation des
charges financières
Dette future Augmentation des
charges financières
Les cases en grisé correspondent à des cas où l’entreprise n’est pas soumise au risque de taux
d’intérêt.
- Les emprunts à taux fixe et les placements à taux variable sont soumis au risque de baisse
des taux en raison d’un manque à gagner.
- Les emprunts à taux variable et les placements à taux fixe sont soumis au risque de
hausse des taux, à cause d’une augmentation des frais financiers dans le premier cas et
d’un manque à gagner dans le second.
• La position de taux :
Elle mesure l’exposition de l’entreprise au risque de taux, elle regroupe tous les engagements
et les avoirs de l’entreprise, actuels, futurs ou conditionnels, à taux fixe et à taux variable.
Pour calculer la position de taux, le trésorier doit construire un échéancier des impasses, c'est-
à-dire que pour chaque échéance, il procède à l’adossement où à l’immunisation des emprunts
et des prêts, des avoirs et des engagements.
Les différentes échéances doivent être choisies suffisamment rapprochées pour fournir une
bonne information, mais ne doivent pas être trop nombreuses pour ne pas rendre illisible
l’échéancier.
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[Tapez un texte]
Le trésorier peut prévoir par exemple les échéances suivantes : 0-1 mois, 1-3 mois, 6 mois-1
an, 1-2 ans, 2-5 ans, 5-10 ans, + de 10 ans. La position de taux est également souvent suivie
par mois, sur un an glissant.
Lorsque les éléments de l’actif sont supérieurs aux composants du passif d’une même
échéance, l’impasse est dite positive, et négative dans le cas contraire.
Les opérations exposées au risque de baisse des taux sont affectées, par convention, d’un
signe négatif, tandis que les opérations exposées au risque de hausse des taux sont affectées
d’un signe positif.
Les impasses pondérées sont calculées en pondérant les opérations par leur durée (ou par leur
duration) : un coefficient de ½ pour 6 mois, un coefficient de 1 pour un an…
Les impasses actualisées, à différents taux anticipés par le trésorier, font apparaître des pertes
ou des gains potentiels en cas de variation de taux.
Un trésorier souhaite calculer sa position de taux à 2 ans. Son portefeuille est composé des
éléments suivants :
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[Tapez un texte]
Sur une période de 2 ans, l’impasse pondérée est de + 2 212.083 €, ce qui signifie que, sur la
durée, l’entreprise est exposée au risque de hausse des taux pour un montant de 2 212.083 €.
Si les taux courts montent uniformément de 3% à 4%, l’entreprise devrait subir une perte de :
1 145.908 – 1 125.507 = 20.401 €.
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Le terme contre terme (forward-forward) : fixe les conditions de taux et de volume d’un
financement ou d’un placement futur. Ainsi, le trésorier s’assure à la fois de la réalisation et
de la couverture de son opération.
Acheter un terme contre terme correspond à mettre en place un emprunt différé, tandis que
vendre un terme contre terme revient à effectuer un placement différé.
Le swap de taux d’intérêt : c’est un échange entre deux contreparties, concernant le paiement
des intérêts de deux dettes différentes, sans échanger les dettes correspondantes. Le contrat
swap engage donc les contreparties à se payer mutuellement des intérêts sur une base de taux
et sur une périodicité convenues dans le contrat. Une entreprise peut ainsi échanger un taux
fixe contre un taux variable, un taux variable contre un taux fixe ou un taux variable contre un
autre taux variable.
Les actifs supports des contrats d’options ne sont évidemment pas des taux d’intérêt
directement, mais des actifs dépendant des taux d’intérêt, comme un emprunt ou un placement
futur, des obligations ou des contrats à terme de taux.
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