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Réseaux Optique

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Base de l’optique, réseaux

optique, routage, réseaux


métropolitains

1
Plan de la présentation

Introduction

1) Définition d’une fibre (fabrication, différents types etc…)

2) Les fibres dans les différentes zones réseau.

3) Le multiplexage des données.

4) La modulation, la détection et l’amplification des signaux.

5) Les évolutions des systèmes optiques et la recherche actuelle.

2
Introduction
 Un réseau suppose plusieurs équipements
informatiques (ordinateurs fixes ou portables, divers
équipements électroniques, téléphones, assistants
numériques personnels…) situés à distance les uns des
autres.

 La première chose à mettre en œuvre pour constituer


le réseau est la transmission des informations d’un
équipement à l’autre : on utilise des supports de
transmission.
3
 À chaque nature de support correspond une forme
particulière du signal qui s’y propage.

 Il faut fabriquer les signaux, grâce à l’équipement


appelé modem. Les techniques de transmission et
l’interface entre ordinateur et modem sont
normalisées pour assurer l’interopérabilité des
équipements.

4
Les supports de transmission
Les supports de transmission sont nombreux.
Parmi ceux-ci, on distingue :

 les supports métalliques,

 non métalliques

 et immatériels.

5
 Les supports métalliques, comme les paires torsadées et les
câbles coaxiaux, sont les plus anciens et les plus largement
utilisés ; ils transportent des courants électriques.

 Les supports de verre ou de plastique, comme les fibres


optiques, transmettent la lumière,

 les supports immatériels des communications sans fil


propagent des ondes électromagnétiques et sont en plein
essor.

6
a) Paires torsadées
 Une paire torsadée non blindée (UTP, Unshielded
Twisted Pair) se compose de deux conducteurs en
cuivre, isolés l’un de l’autre et enroulés de façon
hélicoïdale autour de l’axe de symétrie
longitudinal .

7
 L’enroulement réduit les conséquences des
inductions électromagnétiques parasites dues à
l’environnement.
 L’utilisation courante de la paire torsadée est le
raccordement des usagers au central
téléphonique (la boucle locale ) ou la desserte
des usagers de réseaux privés.

8
 Son principal inconvénient est l’affaiblissement
des courants, d’autant plus important que le
diamètre des conducteurs est faible.
 Les paires torsadées contiennent, à intervalles
réguliers, des répéteurs qui régénèrent les
signaux. Quand plusieurs paires sont
rassemblées dans un même câble, les courants
transportés interfèrent les uns avec les autres.
Ce phénomène est appelé diaphonie.

9
 La paire torsadée suffit pour les réseaux locaux
d’entreprise où les distances se limitent à
quelques kilomètres.
 Ses avantages sont nombreux : technique
maîtrisée, facilité de connexion et d’ajout de
nouveaux équipements, faible coût.
 Certains constructeurs proposent des paires
torsadées blindées (STP, Shielded Twisted Pair)
enrobées d’un conducteur cylindrique, elles sont
mieux protégées des rayonnements
électromagnétiques parasites.
 Une meilleure protection prévoit un blindage par
10
paire.
b) Câble coaxiaux

 Pour éviter les perturbations dues aux bruits


externes, on utilise deux conducteurs
métalliques cylindriques de même axe
séparés par un isolant.
 Le tout forme un câble coaxial (voir figure).
Ce câble présente de meilleures performances
que la paire torsadée : affaiblissement
moindre, transmission de signaux de
fréquences plus élevées, etc. 11
 La capacité de transmission d’un câble coaxial dépend de sa
longueur et des caractéristiques physiques des conducteurs
et de l’isolant.

 Sur 1 km, un débit de plusieurs centaines de Mbit/s peut


être atteint.

 Sur des distances supérieures à 10 km, l’atténuation des


signaux réduit considérablement les débits possibles. C’est
la raison pour laquelle on utilise désormais les fibres
optiques sur les liaisons grandes distances.
12
13
Transmissions sans fils

 Les ondes électromagnétiques se propagent dans


l’atmosphère ou dans le vide (le terme d’éther
désigne parfois ce type de support). L’absence de
support matériel apporte une certaine souplesse
et convient aux applications comme la téléphonie
ou les télécommunications mobiles, sans
nécessiter la pose coûteuse de câbles.

14
Faisceaux hertziens

 Les faisceaux hertziens reposent sur l’utilisation de


fréquences très élevées (de 2 GHz à 15 GHz et
jusqu’à 40 GHz) et de faisceaux directifs produits par
des antennes directionnelles émettant dans une
direction donnée.
 La propagation des ondes est limitée à l’horizon
optique ; la transmission se fait entre des stations
placées en hauteur, par exemple au sommet d’une
colline, pour éviter les obstacles dus aux
constructions.

15
 Les faisceaux hertziens s’utilisent pour
la transmission par satellite, pour celle
des chaînes de télévision ou pour
constituer des artères de transmission
longues distances dans les réseaux
téléphoniques.

16
Ondes radioélectriques

 Les ondes radioélectriques correspondent à des


fréquences comprises entre 10 kHz et 2 GHz.
 Un émetteur diffuse ces ondes captées par des
récepteurs dispersés géographiquement.
 Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est pas
nécessaire d’avoir une visibilité directe entre émetteur
et récepteur, car celui-ci utilise l’ensemble des ondes
réfléchies et diffractées.
 En revanche, la qualité de la transmission est moindre
car les interférences sont nombreuses et la puissance
17

d’émission est beaucoup plus faible.


1) Définition d’une fibre
 Un guide d'onde optique de 2 ou plusieurs couches de
diélectriques transparents (verre ou plastique) d'indices
de réfraction différents.
 Un matériau est diélectrique s'il ne contient pas de
charges électriques susceptibles de se déplacer de façon
macroscopique. Autrement dit, c'est un milieu qui ne
peut pas conduire le courant électrique. À ce titre, on
l'appelle parfois isolant électrique. On compte parmi
ces milieux : le vide, le verre et de nombreux
plastiques.

18
19
Soudeuse optique

20
1) Définition d’une fibre – 2 types.
 Il est à noter qu'il existe deux types de fibres optiques définies de
la façon suivante:

 La fibre monomode

 Si le cœur de la fibre est de l’ordre de quelques microns, la lumière


s’y propage selon un seul mode, c’est une fibre dite monomode.
 Utilise un laser.

 La fibre multimode

 si par contre le coeur est de l'ordre de plusieurs dizaines de


microns  fibre multimodale  propagation de la lumière plus
complexe avec phénomènes de dispersion plus importants.
 Utilise une diode.

21
1) Définition d’une fibre – Transmission.
 Nombreux atouts par rapport aux câbles
en cuivre :

 Débits très élevés,


 Légèreté,
 Encombrement moindre,
 Insensibilité aux perturbations
électromagnétiques,
 Résistance à la corrosion...

22
1) Définition d’une fibre – Connexions.
  Une fibre ne peut pas mesurer plusieurs kilomètres
pour relier un réseau de bout en bout.

 Exemple: pour relier Europe et USA, plusieurs fibres


sous-marines ont été posées et ont du être soudées
entre elles.

 On appelle les extrémités sectionnées des fibres des


épissures.

 Risque ????

23
1) Définition d’une fibre – Connexions.
 Lors d'une connexion bout à bout on peut avoir au niveau des
connexions:
 une séparation longitudinale ,
 un désalignement radial ,
 un désalignement angulaire ,
 une excentricité des coeurs ,
 voire une ellipticité des coeurs .

 Le positionnement idéal coïncide évidemment avec un maximum de


lumière transmise.

24
1) Définition d’une fibre – Connexions.
 Dès lors, on perçoit un problème important 
L'affaiblissement du signal au passage dans ces épissures
si celles-ci ne sont pas bien calées ou sont mal soudées.

 Plusieurs sources d’affaiblissement.

Voir la figure :

25
26
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux.
 Dans le monde de l'informatique et des télécommunications,
3 zones principales, ou types de réseaux, ont été définies:

 Les réseaux longues distances (WAN, Wide Area Network). Ce


sont les réseaux déployés à l'échelle d'un pays ou d'un
continent et dont les noeuds sont de très grands centres
urbains.

 Les réseaux métropolitains (Metropolitan Area Network = MAN)


qui correspondent aux réseaux mis en oeuvre dans une grande
ville.

 Les réseaux locaux (Local Area Network = LAN). Ils


représentent le dernier maillon et finissent d'acheminer les
informations à l'abonné.

27
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux -
WAN

 Interconnecte deux réseaux séparés par une vaste


distance géographique grâce à deux autocommutateurs
à autonomie d'acheminement.

 La transmission des informations se fait désormais sur


fibre optique à un débit élevé qui ne cesse d'augmenter
(les débits 2,5 Gbits/s et 30 Gbits/s sont déjà installés)

 Les fibres ont permis de gagner en débit et en distance


entre répéteurs par rapport aux systèmes existants, à
savoir le câble coaxial (la distance passe de 2 à 100 km).

28
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux -
MAN

 Le réseau métropolitain
connaît un véritable essor.
Il possède un
environnement souvent très
complexe et divers. On peut
distinguer 2 types de
réseaux métropolitains:
 Métropolitains structurants,
 Métropolitains d'accès.

29
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux -
LAN

 C'est la dernière partie du réseau de télécommunication,


celle qui relie l'abonné et le dernier autocommutateur.

 Il est toujours constitué par une partie en fibre optique


entre l'autocommutateur et la terminaison de réseau
optique suivie d'une partie en cuivre qui va jusque chez
l'abonné.

  Il est de plus en plus envisagé de réduire l'utilisation


de circuits de transmission électrique  tout optique
dans le but d'augmenter le débit disponible chez
l'abonné.

30
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux -
LAN
 Selon la localisation de la terminaison optique, différentes
configurations sont envisageables :

 FTTH/FTTO (Fiber To The Home / Fiber To The Office) : la


terminaison de réseau optique est implantée dans les locaux
de l'abonné. La fibre va donc jusqu'à son domicile ou son
bureau, et la partie circuit cuivré est très courte.

 FTTB (Fiber To The Building) : la terminaison de réseau


optique est localisée soit au pied d'un immeuble, soit dans un
local technique en sous-sol. Elle est partagée entre plusieurs
abonnés qui lui sont raccordés par des liaisons en fil de cuivre.

 FTTC/FTTCab (Fiber To The Curb / Fiber To The Cabinet) : la


terminaison de réseau optique est localisée dans une armoire
sur la voie publique, dans un centre de télécommunications,
ou encore sur un poteau.

31
2) Les fibres dans les différentes zones réseaux -
LAN

32
3) Le multiplexage des données.
 Diverses solutions ont été proposées pour
pouvoir bénéficier pleinement des capacités de la
fibre.

 La technique de multiplexage a été choisie, elle


consiste à partager le média de communication,
pour y envoyer les données. Le multiplexage
peut être temporel ou à longueur d'ondes.

33
3) Le multiplexage des données –
Multiplexage temporel

 Le multiplexage temporel TDM


 offrir à un utilisateur à la fois, la totalité de la
bande passante pendant un court instant.

 L'allocation se fait en divisant l'axe du temps en


intervalles de temps (IT), et chaque utilisateur ne
pourra transmettre que pendant son intervalle de
temps.

 Rq: Un atout majeur: on peut regrouper plusieurs


canaux de communications à bas débits sur un seul
canal à débit plus élevé.

34
3) Le multiplexage des données -
Multiplexage temporel

35
3) Le multiplexage des données -
Multiplexage en longueur d’ondes(WDM)

 N porteuses optiques à différentes longueurs d'onde


transmettant chacune un débit D.
 La bande passante est découpé en périodes. Chaque sous-
bande est affectée à un canal.

 Appelé aussi multiplexage frequentiel

36
3) Le multiplexage des données -
Multiplexage en longueur d’ondes(WDM)

 L'utilisation nécessite:
 Un ensemble de diodes laser émettant à des longueurs
d'ondes différentes.
 Des multiplexeurs/démultiplexeurs optiques pour
combiner/séparer l'ensemble des signaux optiques
dans/de la fibre.

37
3) Le multiplexage des données -
Multiplexage en longueur d’ondes(WDM)
 Pour éviter le chevauchement des ondes, il faut déterminer un
espacement minimum qui dépend de plusieurs facteurs :
 Qualité de la fibre
 Qualité des multiplexeurs/démultiplexeurs,
 Longueur de transmission,
 Qualité des sources,
 Débit des données de chaque source ...

 La capacité du système est un débit numérique égal à N * D.

 Une autre application du WDM concerne les LAN. Chaque


abonné se voit attribuer une longueur d'onde, ce qui équivaut
à une "couleur".
 Permet une évolution continue du réseau par l'ajout de
nouveaux services ou de nouveaux abonnés simplement par
insertion d'une nouvelle longueur d'onde.

38
3) Le multiplexage des données –
WDM Combiné à TDM

 Chaque signal modulé issu d'une étape de


multiplexage temporel, peut être ensuite
multiplexé avec d'autres signaux à d'autres
longueurs d'onde.

 Associer TDM et WDM est la situation la


plus fréquente.

 Dans ce cas, après démultiplexage optique,


une étape de démultiplexage temporel
permet la restitution des signaux d'origines
" bas débit ".
39
4) La modulation, la détection et
l’amplification des signaux.
 Pour transmettre des informations dans les
medias optiques, il faut les imprimer sur le
signal à envoyer, c'est ce que l'on appelle
modulation.

 Pour cela, il est nécessaire de réaliser une


conversion des données électriques en
données optiques.

 Il existe principalement 2 techniques : la


modulation directe et la modulation
externe.
40
La modulation directe peut être assimilée à une
technique de modulation de type "classique".
En effet, on va ici moduler directement le courant
injecté en entrée de la diode.
A la suite de cette modulation de courant, l'intensité
de la lumière produise par la diode sera affectée.
La modulation externe est elle légèrement plus
subtile.
En effet, ici le courant injecté à la diode restera
constant, mais on va utiliser un modulateur externe
afin de parvenir à moduler le signal lumineux.
41
4) La modulation, la détection, l’amplification …
La détection

 Plusieurs méthodes pour envoyer l'information sur le


media lumineux  différentes techniques pour la
récupérer.

 Le photodétecteur (photodiode PIN ou avalanche) est


toujours nécessaire pour convertir le signal optique en
électrique.

42
4) La modulation, la détection, l’amplification …
L’amplification
 Pour minimiser les perturbations (bruit et distorsion) sur les
signaux, préamplificateur et photodétecteur sont souvent
réunis dans un même boîtier. On rencontre deux types de
préamplificateurs.

 L'amplificateur à haute impédance d'entrée


 Jusqu'à quelques MHz,
 Structures très sensibles et de faible bruit.

 L'amplificateur transimpédance
 freq. > 50 Mhz, moins de bruit que Haute Impédance.

 Limites :
 Au-delà de 500 MHz, cette solution est limitée par des
problèmes de stabilité et on utilise des transistors à effet de
champ.

43
44
Conclusion
 Développement de la piste tout optique.

 Problèmes actuels:
 Routeurs pouvant supporter les débits énormes des
fibres ?
 Recâbler chaque habitation en remplaçant la paire de
cuivre, par un média optique.

 Les grands constructeurs se penchent très sérieusement


sur la conception du meilleur routeur.

45
Réseaux en
Fibre
Optique

46
Terminologie

 Une fibre optique peut être assimilée à un fil en verre ou en plastique


très fin qui a la propriété de conduire la lumière et sert dans les
transmissions terrestres et océaniques de données. Elle offre un débit
d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux.

Son principe est relativement simple:


 Transporter de l'information numérique au travers d'une fibre.
 Utiliser une variation d'intensité lumineuse pour générer un signal
binaire.
 Les niveaux logiques bas du signal binaire seront représentés par une
absence de signal lumineux, tandis que les niveaux logiques haut
seront détectés grâce à la présence d'un fort signal lumineux au sein
de la fibre optique.

47
Pourquoi un tel succès ?

48
Une affaire de mode :
 Multimode : En optique, le mode c'est le nombre de
chemins (pour simplifier). réseau local,
 Monomode: réseau Métropolitains

49
Comparaison avec les autres média

Paires Fibre
Câble coaxial
torsadées optique
Coût Bas Moyen Assez élevé

Bande passante Moyenne Large Très large

Longueur maximale Moyenne Elevée Elevée


Immunité aux Basse Moyenne
Très élevée
interférences moyenne élevée
Facilité de connexion Simple Variable Difficile

Facilité d'installation Variable Variable Difficile

Fiabilité Bonne Bonne Très bonne


50
Vitesse de propagation

 Vitesse de propagation de la lumière dans le vide :


C = 300 000 km/s (Célérité)
 La vitesse de propagation de la lumière dans un milieu
est :
Vitesse de propagation = C / n ( n = indice de réfraction
)
 Les principaux indices de réfraction sont :
 1 pour le vide
 1,003 pour l'air
 1,3 pour l'eau
 1,5 pour le verre
 2 pour le diamant

52
La notion de mode

 Issue du caractère ondulatoire de la lumière, l'injection d'une


onde électromagnétique dans la fibre optique entraîne une
décomposition de l'énergie incidente en sous entités
énergétiques ou "mode" qui se propagent différemment.

 En multimode l'énergie se répartie sur plusieurs modes ou


chemins possibles. Les chemins étant de longueurs
différentes, les temps de propagation seront différents, ce qui
limitera la bande passante.
C'est la dispersion modale. Elle est négligeable en monomode

53
Propagation de la lumière dans la fibre multimode à saut
d'indice

n1

n2

’
Plusieurs modes de propagation
t t
Pulse émis Étalement + atténuation
54
Les trajets n’auront pas le même temps de parcours de la fibre
optique, il en résulte à la sortie un temps d’intégration du capteur, on a
un étalement temporel du pulse reçu par rapport à celui émis.
Fibre multimode à gradient
d'indice
Elles limitent le phénomène d’élargissement d’impulsion
r

L'indice du cœur varie suivant


une loi parabolique fonction de r
55
Propagation de la lumière dans la fibre
multimode à gradient d'indice

n1

n2
 ’
Plusieurs modes de propagation t
t Atténuation
Pulse émis Etalement moins important
56
Propagation plus rapide que pour le cas
d’une fibre optique à saut d’indice.
Les rayons étant confinés autour de l’axe
central de la fibre, ils subissent des réflexions
totales avant l’interface cœur/gaine
optiques.

57
La fibre monomode
r
3 à 10m
n

Le diamètre du cœur
Elles sont constituées: est très petit
d’un cœur d’indice n1
d’une gaine d’indice n2
58
Propagation de la lumière dans la
fibre monomode

n1

n2
 

Un seul mode de propagation t


t
Faible
Pulse émis atténuation
59
Faible étalement
Tous les rayons auront le quasiment même

temps de parcours d’où un faible

étalement temporel.

60
Bande passante
 Les valeurs typiques de bande passante pour une fibre de 1 km
sont:

Multimode à Multimode à gradient


Monomode
saut d'indice d'indice

100 MHz quelques GHz > 10 GHz

61
WDM

62
Réseaux Optiques

 Réseau FTTH

Un réseau FTTH est un réseau de télécommunications qui se


termine en fibre optique au domicile de l'abonné.

Le FTTH est quant à lui une solution de desserte fibre optique


de bout en bout entre le central de raccordement de
l'opérateur et l'utilisateur. Les réseaux FTTH peuvent être
employés selon deux configurations :

En point-à-multipoints : les fibres optiques sont mutualisées


en amont d'un nœud de raccordement intermédiaire ;
En point-à-point : chaque utilisateur se voit dédier une fibre
optique.

63
architecture cible FTTH

64
architecture cible FTTH

L'architecture mise en oeuvre dans le réseau d'accès vers les


usagers est de type arborescent.

Le niveau central de l’architecture du réseau d’accès est le


noeud d’accès (NA). Le niveau le plus proche de l’abonné peut
être défini sous le terme générique PR (point de
raccordement). Entre ces deux points, il est nécessaire de
définir des noeuds de flexibilité (NF).

65
architecture cible FTTH

 La zone de raccordement Elle s’étend des prises d’abonnés au


premier coffret de brassage (PR). Elle peut être câblée
ultérieurement en fonction des besoins.

 Point de Raccordement d’usagers PR C’est le premier point de


flexibilité. Le coffret, en fonction de la configuration de l’habitat,
peut être situé dans l’immeuble hébergeant les abonnés ou sur le
trottoir. Le PR ne contient pas de matériel actif.

 Noeud de Flexibilité NF Les points de flexibilité permettent


d'affecter les fibres et le cas échéant de réduire le nombre
de fibres à mesure que l’on remonte du point de raccordement vers le
noeud d’accès en utilisant des matériels actifs ou passifs.

66
COMPOSANTES DU RESEAU D'ACCES

Afin de concevoir et de dimensionner les différents éléments qui


constituent un réseau à très haut débit, il convient de structurer les
différentes composantes dans une description en trois couches :

 La couche d’infrastructure, composée notamment des


fourreaux, des chambres, des armoires de rue et des locaux
techniques,
 La couche optique passive, comprenant notamment les câbles
optiques, les boîtiers d’épissurage et les baies de brassage,
 La couche réseau qui transporte les services. Elle est constituée
des équipements actifs.

67
le modèle en 3 couches

68
DESSERTE EN HABITAT URBAIN PAVILLONNAIRE

Dans le cas d’un tissu résidentiel constitué de logements individuels


(type pavillonnaire), les Noeuds de Flexibilité (NF) prendront
principalement la forme d’armoires de rue. Les Points de
Raccordement d’abonnés (PR) seront matérialisés par des armoires de
rue ou des coffrets de poteau si le réseau emprunte la voie aérienne.

69
DESSERTE EN HABITAT URBAIN PAVILLONNAIRE

70
DESSERTE EN HABITAT URBAIN PAVILLONNAIRE

Dans le cas d'un habitat pavillonaire, les Noeuds de


Flexibilité (NF) prendront généralement la forme d'armoires
de rue. Les Points de Raccordement d'abonnés (PR) seront
matérialisés par des coffrets de rue ou des coffrets sur
poteau, voire des boîtiers en chambre

71
DESSERTE EN HABITAT URBAIN PAVILLONNAIRE

72
DESSERTE EN HABITAT RURAL DISPERSE

Dans le cas d’un habitat rural dispersé, les Noeuds d’Accès (NA),
points d’interconnexion avec les opérateurs, sont localisés à distance
dans l’agglomération urbaine de moyenne importance la plus proche.

Un Noeud de Flexibilité pourra être implanté dans un bâtiment public.


Les Points de Raccordement d’abonnés (PR) seront matérialisés par
des coffrets de rue ou de poteau. Les abonnés seront raccordés à la
demande sur ces points de raccordement.

73
DESSERTE EN HABITAT RURAL DISPERSE

74
DESSERTE EN HABITAT RURAL DISPERSE

Dans le cas d'un habitat rural dispersé, les Noeuds d'Accès (NA)
sont localisés à distance dans l'agglomération urbaine de petite ou
moyenne importance (typiquement un chef-lieu de canton).

Une alternative pour pallier cet éloignement des zones par rapport
au NA consiste à densifier le réseau de collecte pour en améliorer
sa couverture et créer ainsi des points de présence plus nombreux
à partir desquels la desserte sera plus aisée.

Un noeud de flexibilité pourra être implanté dans un bâtiment


public (ex : mairie). Les Points de Raccordement d'abonnés (PR)
seront matérialisés sous la forme de coffrets de rue ou de poteau.
Les abonnés seront raccordés à la demande sur ces points de
raccordement.
75
DESSERTE EN HABITAT RURAL DISPERSE

76
DESSERTE DE ZONE D’ACTIVITES ECONOMIQUES

Dans le cas de la couverture d’une zone d’activités économiques, pour


faire face à l’évolution des besoins des entreprises, il est nécessaire de
prévoir à minima un Noeud de Flexibilité (NF) pour couvrir la zone. Ce
Noeud pourra être matérialisé par une armoire de rue ou être hébergé
dans un local technique associé à la zone.

Les Points de Raccordement d’abonnés (PR) prendront le plus souvent


la forme de coffrets de rue.

Les besoins étant sensiblement différents, l’ingénierie diffère des


dessertes précédentes par
la densité et le dimensionnement de l’infrastructure.

77
DESSERTE DE ZONE D’ACTIVITES ECONOMIQUES

78
DESSERTE DE ZONE D’ACTIVITES ECONOMIQUES

Afin de faire face à l'évolution des besoins des entreprises, il


est nécessaire de prévoir à minima un Noeud de Flexibilité
(NF) sur la zone. Ce noeud constitue le point de partage des
clients pour les différents opérateurs qui désireront offrir des
services sur la zone considérée. Suivant l’importance de la
zone, il se matérialisera par une armoire de rue ou un local
technique.
Dans le cas de zones à construire, nous recommandons de
prévoir une sécurisation physique du réseau et une double
adduction des bâtiments.

79
DESSERTE DE ZONE D’ACTIVITES ECONOMIQUES

80
Technologie PON

Dans le point-à-multipoints ou PON, une fibre unique partant du nœud


de raccordement optique (NRO) permet de desservir plusieurs
logements, par réplication du signal au niveau de coupleurs.
Un PON est un réseau de fibre optique utilisant une topologie point
à multipoint et des coupleurs optiques pour générer des données à
partir d’un point de transmission unique vers de multiples
terminaisons d’utilisateurs. Le terme « passif », dans ce contexte,
fait référence au fait que la fibre et des composants de
couplage/combinaison ne sont pas alimentés,
Contrairement à ce qui se passe dans un réseau optique actif,
l’alimentation en électricité n’est nécessaire qu’au niveau des
points d’envoi et de réception.

81
Architecture de réseau optique passif

Les réseaux PON adoptent une architecture point à multipoint qui utilise
des coupleurs optiques pour diviser le signal descendant d’un OLT unique
en de multiples voies descendantes vers les utilisateurs finaux. Ces mêmes
coupleurs combinent les multiples voies de signaux ascendants depuis les
utilisateurs finaux jusqu’au même OLT,
L’architecture point à multipoint a été sélectionnée en tant qu’architecture
PON la plus viable pour les réseaux d’accès optique, car elle associe
l’efficacité inhérente au partage de la fibre optique à une faible
consommation d’énergie

82
83
Réseaux Optiques

 Le point-à-point
consiste à déployer au moins une fibre par logement, à partir
du nœud de raccordement optique (NRO). Cela suppose un
investissement initial important

84
Les composants principaux dans un réseau PON

 Un équipement actif positionné au NRO a pour fonction d’assurer d’un


côté l’interconnexion du réseau PON avec les autres réseaux, de
l’autre d’animer l’information au sein du réseau PON par l’illumination
des différentes fibres optiques. Cet équipement est appelé
communément OLT.

 Des équipements actifs, installés chez les utilisateurs finals du réseau


et qui assurent la connexion avec les terminaux de l’utilisateur, sur les
interfaces spécifiques de ces derniers (RJ45 cuivre pour le PC sur
Internet, connecteur coaxial pour la télévision, RJ11 cuivre pour le
téléphone analogique, …). Cet équipement est appelé communément
ONU ou ONT.

85
Les composants principaux dans un réseau PON

 Des composants passifs, installés sur le cheminement de la


fibre optique entre l’OLT et les ONU. Ils ont pour rôle de
partager le signal optique pour la voie dite descendante
(de l’OLT vers les ONUs) et de recomposer le signal à partir
des multiples signaux remontants dans l’autre sens (des
ONUs vers l’OLT). Ces équipements sont appelés
communément coupleurs/découpleurs.

86
Types de services PON

Depuis son lancement dans les années 1990, la technologie PON n’a cessé
d’évoluer et de nombreuses versions de la topologie des réseaux PON ont
pris forme.
 G-PON
Les réseaux G-PON, développés par l’ITU-T, utilisent des protocoles basés
sur IP et sont reconnus pour leur incroyable flexibilité vis-à-vis des types
de trafic et des applications « Triple Play » (Internet, téléphonie,
télévision). La méthode d’encapsulation G-PON générique est capable de
combiner des données IP, Ethernet, VoIP et de bien d’autres types encore.
Aujourd’hui, la technologie G-PON est considérée de facto comme la
norme PON, avec des réseaux couvrant des distances de 20 à 40 km en
fonction du rapport de division adopté, par rapport à la fibre optique
monomode

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Types de services PON

 E-PON
E-PON est une autre norme de l’IEEE pour les réseaux optiques
passifs. Elle a été développée pour fournir une compatibilité homogène
avec les appareils Ethernet. Basée sur la norme IEEE 802.3, l’E-PON
n’a besoin d’aucun protocole d’encapsulation ou de conversion
supplémentaire pour se connecter aux réseaux basés sur Ethernet.
Cela s’applique au transfert des données ascendant aussi bien que
descendant. L’E-PON conventionnel peut prendre en charge des débits
ascendant et descendant symétriques pouvant atteindre 1,25 Gbit/s.
Tout comme les réseaux G-PON, les réseaux E-PON peuvent s’étendre
sur 20 à 40 km (distance qui dépend une fois encore du rapport de
division) et utilisent des longueurs d’onde similaires de 1 310 nm dans
le sens ascendant et de 1 490 nm dans le sens descendant

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Types de services PON

 10G-E-PON
La toute dernière norme, appelée 10G-E-PON, augmente les vitesses
jusqu’à des débits ascendant et descendant symétriques de 10 Gbit/s. De
plus, elle fonctionne à différentes longueurs d’onde sur les réseaux E-PON
(1 577 nm dans le sens descendant et 1 270 nm dans le sens ascendant),
ce qui permet d’utiliser le même réseau PON pour les normes E-PON et
10G-E-PON simultanément. Ce mécanisme permet une mise à niveau
uniforme du service et augmente la capacité des réseaux PON existants
 XG(S)PON
La version 10G du G-PON se nomme XG-PON. Ce nouveau protocole prend
en charge un débit descendant de 10 Gbit/s et un débit ascendant de 2,5
Gbit/s. Bien que les conventions relatives à la fibre optique physique et au
formatage des données soient identiques à celles du G-PON initial, les
longueurs d’onde ont changé, tout comme pour la norme 10G-E-PON, et
sont désormais de 1 577 nm dans le sens descendant et de 1 270 nm dans
le sens ascendant.
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Types de services PON

 NG-PON2
Au-delà du XG(S), on trouve la norme NG-PON2 qui utilise un
multiplexage (WDM) avec de multiples longueurs d’onde de 10G, aussi
bien dans le sens ascendant que dans le sens descendant, afin de
fournir un débit de service symétrique de 40 Gbit/s.

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Avantages/limites des réseaux optiques passifs

Avantages limites

Une consommation d’énergie


efficace
Distance, La limite de portée d’un
réseau PON
Une infrastructure simplifiée et des
mises à niveau facilitées
Vulnérabilité élevée en cas de
coupure
Une utilisation efficace de
l’infrastructure

Une maintenance facilitée

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Merci A vous tous

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