Etude Et Simulation D'une Commande MPPT Pour Système PV: Année Universitaire: 2015 - 2016 Numéro D'ordre: CSE - 208
Etude Et Simulation D'une Commande MPPT Pour Système PV: Année Universitaire: 2015 - 2016 Numéro D'ordre: CSE - 208
Etude Et Simulation D'une Commande MPPT Pour Système PV: Année Universitaire: 2015 - 2016 Numéro D'ordre: CSE - 208
THEME :
A mes amis.
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Nous remercions Dieu Le Tout Puissant qui nous adonné le courage et la volonté pour
réaliser ce travail.
Nous remercions très chaleureusement les membres du jury pour l’honneur qu’ils nous
ont fait en acceptant d’être lecteurs et critiques de notre mémoire.
Sommaire
Sommaire…………….…………………………...………………………………………………......I
Liste des symboles………………………………………...………………………………...……....IV
List des figures ……...……………………………...……………………………………...….......VII
List des tableaux………………………………………...………………………………...………...X
Introduction générale……………………………………………………...………………...1
Chapitre I
L’Énergie Solaire Photovoltaïques
I.1.Introduction……………………………………………………………..………...………………3
I.2 Rayonnement Solaire……………………………………………………………………………..3
I.2.1. Mesure du rayonnement solaire…………………....…. ………………………………...4
I.2.2. Les types de rayonnement………………………………………………………………..5
I.3 L’énergie solaire………………………………………………………………………………….6
I.4 Energie solaire photovoltaïque……………………………………………………………..6
I.4.1 Description d’un système PV……………………………………………………………..6
I.4.2 L’effet photovoltaïque……………………………………………………………………7
I.4.3 Fonctionnement de la cellule photovoltaïque…………………………………………….7
I.4.4 Technologie des cellules solaires [12]……………………………………………………7
I.5 Avantages et inconvénients d’énergie photovoltaïque …………………………………….……..8
I.5.1 Les avantage …………..……………………………………………………...……….….8
I.5.2. Les inconvénients.………………………………………………………………...….…..9
I.6 Le Potentiel Solaire en Algérie……………………………………………...……………………9
I.6.1 La future d’énergie solaire photovoltaïque en Algérie………………………………………...10
I.7 Conclusion……………………………………………………………………………………….11
Chapitre II
Modélisation D’un System Photovoltaïques
II .1. Introduction…............................................................................................................................12
II.2 Générateur Photovoltaïque GPV………………………………………………………….…….12
II.2.1 Modélisation D’un Cellule Photovoltaïque.....................................................................13
II.2.2 Caractéristique D’une Cellule Photovoltaïque….……………………………………...17
II.2.3 Groupement de Cellules Photovoltaïques….…………………………………………..18
II.2.3.1 Association De Cellules Photovoltaïques En Série……………………………18
I
Sommaire
II.2.3.2 Association de Cellules Photovoltaïques en Parallèle…………………………18
II.2.4 Protections D’un Générateur…………………………………………………………...19
II.2.5 Modélisation D’un GPV………………………………………………………………..20
II.2.6 Caractéristique D’un Générateur PV…………………………………………………...21
II.2.7 Influence De La Température Et L’ensoleillement Sur Le GPV………….…….22
II.2.7.1 Influence De L’ensoleillement .………………………………………….……21
II.2.7.2 Influence de la température………...………………………………………….23
II.3 Les Principes de Conversion dans les Systèmes PV……………………………………………25
II.3.1 Étage d’Adaptation entre un Générateur PV et une Charge……………………………25
II.3.2Convertisseur DC/DC …………………………………………………………………..25
II.3.3 Étage d’Adaptation de Type BOOST…………………………………………………..27
II.3.4 Modèle mathématique équivalent…………………………………………………....…27
II.3.5 Modèle approximé du convertisseur Boost…………………………………………..…28
II.4 Commande pour la Recherche du Point de Puissance Maximale (MPPT)…………………..…29
II.7.CONCLUSION…………………………………………………………………………………29
Chapitre III
Poursuite du point de puissance maximale
III.1 Introduction………………………………………………………………………………...….30
III.2 Principe De La Commande MPPT…………………………………………………………….30
III.3 Classification Des Commandes MPPT………………………………………………………..31
III.3.1 Classification Des Commandes MPPT Selon Les Paramètres D’entrée……………...31
III.3.2 Classification Des Commandes MPPT Selon Le Type De Recherche………………..32
III.4 Les Algorithmes MPPT………………………………………………………………………..33
III.4.1 Approche de la Tension Constante (CV, Constant Voltage)………………………….33
III.4.2 Approche Du Courant Constant (Constant Current) ………………………………….34
III.4.3 Perturbation Et Observation (P&O, Perturb And Observe)…………………………...36
III.4.4 Conductance Incrémentale (IncCond, Incremental Conductance)…………………….40
II
Sommaire
Chapitre IV
simulation, résultat et discutions
IV.1 Introduction………………………………………………………………………………...….46
IV.2 simulation du système photovoltaïque………………………………………………..……….46
IV.2.1 simulation d’GPV…………………………………………………………………..……….47
IV.2.2 simulation du convertisseur Boost...………………………………………………..……….47
IV.2.3 simulation de l’Algorithme MPPT connues ………………………………………..……….48
IV.2.4 Résultats et discussions ……………………………………….……...……………………..48
IV.2.4.1 Algorithme P&O …...…..……………….…...……………………………….…………...48
IV.2.4.2 Algorithme InCond ………………………..…….……….……………………………….51
IV.2.4.3 la commande mppt flou …………………………………………………….…………….53
IV.2.5 Simulation des algorithmes MPPT proposés …………………………………..…………...55
IV.2.6 Résultats et discussions ………………………………………………………..…………....55
IV.2.6.1 La commande P&O flou ………………………………………………………………… 55
IV.2.6.2 La commande IncCond flou ……………………………………………………………...58
IV.3 Etude comparative entre les commande étudies ……………………………………………...60
IV.4 conclusion ……….………………………..…………………………………………………..63
III
Liste des symboles
Liste des symboles
φ : latitude
P : puissance[w]
α : Rapport cyclique.
IRP : Courant circulant dans la résistance 𝑅𝑃.
𝑅P: Résistance shunt de la cellule PV.
𝑅𝑆 : Résistance série de la cellule PV.
IPV /Icell : Courant généré par la cellule (générateur) photovoltaïque.
VPV /Vcell : tension généré par la cellule (générateur) photovoltaïque.
IPH : Courant de la cellule PV (Photo-Courant).
ID : Courant circulant dans la diode.
I0 : Courant de saturation inverse de la diode.
D : diode
Vth : Tension thermique
q : charge d’électron (1 .602×10-19 C)
K : constante de Boltzmann (1.381×10-23 J/k)
n : facteur de non idéalité de la jonction
T : température effective de la cellule en Kelvin
STC : Standard Test Conditions
G : Éclairement absorbé par la cellule.
Ta : Température ambiante
TC : Température de fonctionnement de la cellule
Isc : le courant de court-circuit
V oc : la tension de circuit ouvert
Vg : Énergie de Gap du matériel de la cellule PV en [ev].
ICC : Courant de court-circuit d'une cellule ou d'un module solaire [A].
VCO : Tension en circuit ouvert d’un module solaire [V].
k0 : coefficient de température de Iph
k3 : coefficient de température de la résistance série.
IV
Liste des symboles
ICS : courant de cellules en série.
VCS : tension de cellules en série.
NS : Nombre de cellules en série.
NP: Nombre de cellules en parallèle.
I CP: courant de cellules en parallèle.
VCP : tension de cellules en parallèle.
IC : courant d’une seule cellule
VC : tension d’une seule cellule
PMAX : Puissance maximale
S : le transistor de convertisseur statique
L : l’inductance de filtre de convertisseur statique
IL : Courant moyen passant à travers l’inductance
RL : Résistance de filtre.
VPPM /VOPT : Tension d'un module PV au point de puissance maximale [V].
IPPM / IOPT : Courant d'un module PV au point de puissance maximale [A].
k1 : est une constante de proportionnalité
Vref : tension de référence
Iref : courant de référence
k2 : constante de proportionnalité
E : L’erreur
ΔE : changement d’erreur
V
Liste des symboles
Notations
Wc : watt-crête
Labo : Laboratoire
PV :Photovoltaïque.
MPPT :Poursuite du Point de Puissance Maximale, ‘Maximum Power Point Tracking’.
GPV Générateur Photovoltaïque.
NOCT : Nominal Operating Cell Temperature
DC/DC : Hacheur Courant Continu/Courant Continu.
CS :convertisseur statique
PPM : Point de Puissance Maximale.
IncCond : Incremental Conductance( Conductance Incrémentale).
CV :Constant Voltage
P&O :Perturb And Observe (Perturbation et Observation).
PI : Proportionnel Integral
DSP: digital signal processor
MOSFET : Métal Oxide Silicon Field E¤ect Transistor
IGBT : insulated-gate bipolar transistor
VI
Liste des figures
Chapitre I
Figure I.1.Courbes d’ensoleillement typique par heure (latitude 45)…………………………….4
Figure I.2. Courbes d’ensoleillement typique par mois pour différentes latitudes……………….4
Figure I.3.Fonctionnement de la cellule photovoltaïque…………………………………………7
Figure I.4. Moyenne annuelle de l’irradiation globale en Algérie……………………………...10
Chapitre II
Figure II.1 Chaîne de conversion d’énergie solaire comprenant un panneau photovoltaïque,
un convertisseur BOOST, une commande MPPT et une charge ….………………………12
Figure II.2 Composants d’un GPV……………………………………………………………..13
Figure II.3 Modèle électrique équivalant à la cellule solaire…...………………………………13
Figure II.4 Caractéristique P-V d’une cellule …………………………………………….….17
Figure II.5 Caractéristique I-V d’une cellule …………………………………………….……. 17
Figure II.6 Caractéristique I-V de 2 cellules photovoltaïques raccordées en série. ……….……18
Figure II.7 Caractéristique I-V de 2 cellules photovoltaïques raccordées en parallèle……….... 19
Figure II.8 Schématisation d’un GPV élémentaire avec diodes by-pass et diode anti-retour…. 20
Figure II.9 Caractéristique P/V d'un panneau PV…………………………………………….… 22
Figure II.10 Caractéristique I/V d'un panneau PV.......................................................................22
Figure II.11 Caractéristique P/V d'un panneau PV pour une température constante de 25°C
et un rayonnement variable……………………………………………………………..... 23
Figure II.12 Caractéristique I/V d'un panneau PV pour une température constante de 25°C
et un rayonnement variable………………………..……………………………..……….. 23
Figure II.13 Caractéristique P/V d'un panneau PV pour un rayonnement constant de
1000W/m2 et une température variable…………………………………………………....24
Figure II.14 Caractéristique I/V d'un panneau PV pour un rayonnement constant de
1000W/m2 et une température variable…………………………………………………... 24
Figure II.15 Etage d’adaptation entre un GPV et une charge……………………………….…. 25
Figure II.16 convertisseurs DC-DC ………………………………………………………….…26
Figure II.17 Exemple de convertisseur statique DC-DC pouvant être utilisé comme
adaptateur entre un générateur PV et une charge…………………………………….…… 27
Figure II.18 Allure des variables dynamiques IL…………………………………………….…. 28
VII
Liste des figures
Chapitre III
Figure III.1 Chaîne de conversion d’énergie solaire comprenant un panneau photovoltaïque,
un convertisseur BOOST, une commande MPPT et une charge………………………… 30
Figure III.2 Principe de la commande MPPT…………………………………………………. 31
Figure III.3 Algorithme de la Tension Constante……………………………………………... 34
Figure III.4 Algorithme du constant courant…………………………………………………... 35
Figure III.5 Recherche du PPM par la méthode (P&O) ………………………………………..36
Figure III.6 l’algorithme de P&O classique ……………………………………………………37
Figure III.7 Divergence de la méthode P&O …………………………………………………..38
Figure III.8 algorithme du poids d’un troisième point …………………………………………39
Figure III.9 caractéristique de tension-puissance du panneau………………………………… 40
Figure III.10 l’algorithme IncCond classique …………………………………………………42
Figure III.11 Structure de base de la commande floue ………………………………………..44
Chapitre IV
Figure IV.1 Schéma bloc sous Simulink du système global …………………………………...46
Figure IV.2 Modèle de simulation du GPV…………………………………………………… 47
Figure IV.3 Modèle de simulation du CS BOOST …………………………………………….47
Figure IV.4 schéma de block de la commande MPPT : a) P&O, b) InCond., c) flou………… 48
Figure IV.5 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement d'irradiation: a) Zoom 1, b) Zoom 2………………………………………… 49
Figure IV.6 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement de température: a) Zoom 1, b) Zoom 2 ……………………………………..50
Figure IV.7 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement d'irradiation: a) Zoom 1, b) Zoom 2 …………………………………………51
Figure IV.8 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005, d=0.01 dans le cas de
changement de température: a) Zoom 1, b) Zoom 2 ………………………………….……52
Figure IV.9 Variation de la puissance de sortie dans le cas de changement de
température: a) Zoom 1, b) Zoom 2 ………………………………………………………..53
Figure IV.10 Variation de la puissance de sortie dans le cas de changement
d'irradiation: a) Zoom 1, b) Zoom 2 ……………………………………………………….54
Figure IV.11 Schéma de block de la commande MPPT proposée : a) P&O Flou,
b) IncCond Flou ………………………………………………………………………….55
VIII
Liste des figures
IX
Table des figures
Chapitre I
Tableau I.1 Taux d’ensoleillement pour chaque région de l’Algérie……………………………10
Chapitre II
Tableau II.1 Conditions de test…………………………………………………………………..15
Tableau II.2 Caractéristiques du module KC-60………………………………………………...17
Tableau II.3 Complexité de chaque type de convertisseur DC-DC……………………………..26
Chapitre III
Tableau III.1 Exemple d’une table de vérité pour une commande logique floue………………..44
Chapitre IV
Tableau IV.1 Paramètres du convertisseur DC-DC boost……………………………………….48
Tableau IV.2 comparaison numérique entre les commandes MPPT étudies……………………………..62
X
Introduction Générale
Introduction
L’énergie est la complication essentielle pour l’homme dans le monde actuel, ses sources, est la
question que le futur va poser à l’homme. Cependant l’histoire réserve parfois des surprises. Avec
la diminution du stock mondial d’hydrocarbures d’origine fossile (pétrole, gaz et charbon), la
demande énergétique sans cesse croissante, la crainte d’une pollution de plus en plus envahissante,
les énergies renouvelables (solaire, marine, éolienne, etc.) reviennent au premier plan de
l’actualité; leur exploitation arrange beaucoup l’environnement.
L’énergie solaire photovoltaïque est l’une des énergies renouvelables les plus utilisées. Elle
consiste à convertir directement le rayonnement électromagnétique en électricité grâce à l'effet
photovoltaïque. Les panneaux photovoltaïques (PV) ont la capacité de transformer les photons en
électrons. L’énergie sous forme de courant continu est ainsi directement utilisable. En raison des
caractéristiques électriques fortement non linéaires des cellules PV et de leurs associations, le
rendement des systèmes PV peut être amélioré par des solutions utilisant les techniques de
recherche du point de puissance maximale (dites techniques MPPT).
1
Introduction Générale
• Dans le premier chapitre, nous présentons des notions générales sur le soleil, l’énergie
solaire, l’énergie photovoltaïque bien sûr et quel que information sur le potentiel algérien et
le future d’énergie photovoltaïque dans Algérie ;
• Une conclusion générale dressera le bilan de cette étude en donnant quelques perspectives
pour de futurs travaux.
2
Chapitre I
L’Énergie Solaire Photovoltaïques
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
I.1 Introduction
Le Soleil a toujours fasciné l’Homme. Il est source de vie et sans lui, nous n’existerions pas.
Néanmoins, si nous replaçons le Soleil dans le contexte de l’Univers - ce dernier contient des
centaines de milliards de milliards d’étoiles - c’est un astre tout à fait ordinaire, une étoile parmi
les étoiles - soit une sphère que sa température élevée rend lumineuse.
Cette étoile – notre étoile – située à environ 150 millions de kilomètres de la Terre. Vu de notre
planète, il se présente sous la forme d’un disque assez homogène et apparaît sous un angle d’un
peu plus d’un demi-degré. Il faudrait donc 93 000 soleils côte à côte pour occuper l’étendue de la
voûte céleste. Son rayon est 109 fois celui de la Terre (soit 696 000 km) et sa masse 333 000 fois
celle de notre planète. La Lune est 400 fois plus petite que le Soleil, mais 400 fois plus près de la
Terre, ce qui explique la taille apparente similaire des deux astres dans le ciel, ce dont on peut se
rendre compte en particulier lors des éclipses de Soleil [1].
Le Soleil est une grande sphère formée de gaz extrêmement chauds. Il est constitué, par la
masse de 80% d’hydrogène, de 19% d’hélium, le 1% restant étant un mélange de plus de 100
éléments lourds (Fer, Néon, Azote, Silicium, …). Les atomes d’hydrogène sont transformés en
hélium par une réaction de fusion thermonucléaire massive. La masse est alors transformée en
énergie selon la fameuse formule d’Einstein, E = mc2. Cette énergie est transmise sous forme de
rayonnement. [2].
3
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
Ensoleillement
Ensoleillement
Figure I.1.Courbes d’ensoleillement typique par heure (latitude 45) [3].
L’ensoleillement peut également exprimer la quantité d’énergie solaire captée sur un plan
pendant un intervalle déterminé. Il s’exprime habituellement en kilowattheure par mètre carré
(kWh/m2), en «heure de soleil maximum», en mégajoule par mètre carré (MJ/m2) ou en calorie
par centimètre carré (cal/cm2) pour l’intervalle déterminé – une journée ou une heure.
= 3,6 MJ/m2 · j
= 86 cal/cm2 · j
4
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
Les valeurs quotidiennes d’ensoleillement sont habituellement présentées sous forme de moyennes
mensuelles pour différentes latitudes et inclinaisons à des endroits précis (afin de rendre compte
de l’effet de conditions météorologiques différentes). Le plus souvent, on exprime l’ensoleillement
en «heures de soleil maximum», c’est-à-dire par le nombre équivalent d’heures par jour où
l’éclairement est en moyenne de 1000W/m2. Ainsi, un ensoleillement de six heures de soleil
maximum indique que le rayonnement reçu au cours d’une journée est le même que si le Soleil
avait brillé pendant six heures à 1000W/m2. Les heures de soleil maximum sont un indice utile
pour le dimensionnement des systèmes photovoltaïques, car ces systèmes sont habituellement
évalués en watt-crête (Wc), c’est-à-dire sous un éclairement de 1000W/m2 [3].
• Le rayonnement direct est le rayonnement reçu directement du Soleil. Il peut être mesuré
par un pyrhéliomètre.
• Le rayonnement solaire réfléchi ou l’albédo du sol est le rayonnement qui est réfléchi par
le sol ou par des objets se trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol
est particulièrement réfléchissant (eau, neige).
À noter que certains capteurs solaires concentrent le rayonnement solaire afin d’augmenter le
rendement du capteur par rapport à une surface donnée. Ces capteurs à concentration ne peuvent
utiliser que le rayonnement direct provenant du Soleil. Dans les endroits avec une forte proportion
d’ensoleillement diffus, ces capteurs ne peuvent pas fonctionner efficacement car l’ensoleillement
diffus ne peut être concentré en un point.
5
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
l'énergie passive : Ce type d'énergie va être utilisé pour le chauffage, l'éclairage naturel et
la climatisation des locaux. Il consiste à laisser entrer le rayonnement solaire naturellement
dans une construction par l’intermédiaire de surface vitrées et/ou par la mise en œuvre de
façade du type double-peau ou encore mur trombe. Prévu dès la conception architecturale,
le solaire passif n’engendre que de faibles surcoûts
l'énergie solaire thermique : Cette énergie est la transformation des rayons du soleil en
énergie thermique (chaleur). Cette énergie peut être utilisée directement soit pour le
chauffage ou pour obtenir de l'eau chaude. Le principe général est de concentrer les rayons
solaires en un seul endroit. Ceux-ci sont alors piégés par des capteurs solaires thermiques
vitrés qui transmettent l'énergie solaire à des absorbeurs métalliques.
6
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
7
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
La haute fiabilité ;
Son potentiel illimité. 5% de la surface des déserts suffiraient pour alimenter la planète
entière ;
8
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
La technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le produit fini
est non polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu ;
Le rendement réel de conversion d'un module est faible (la limite théorique pour une cellule
au silicium cristallin est de 28%).
Beaucoup d’appareils vendus dans le marché fonctionnent au 220 à230 V alternatif. Or,
l’énergie issue du générateur PV est unidirectionnelle et de faible voltage (<30V), elle doit
donc être transformée par l’intermédiaire d’un onduleur.
Lorsque le stockage de l'énergie électrique sous forme chimique (batterie) est nécessaire, le
coût du générateur photovoltaïque est accru. La fiabilité et les performances du système
restent cependant équivalentes pour autant que la batterie et les composants de régulations
associés soient judicieusement choisis.
La puissance est réduite lorsque les conditions climatiques sont défavorables (nuages).
9
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
La Figure I.4 quant à elle donne la moyenne annuelle de l'irradiation globale en Algérie [16].
Cette énergie est une source d’énergie non polluante qui répond parfaitement aux besoins des sites
isolés et dont le raccordement au réseau électrique est trop onéreux. Modulaires, ses composants
se prêtent bien à une utilisation innovante et esthétique en architecture. La stratégie énergétique
de l’Algérie repose sur l’accélération du développement de l’énergie solaire. Le gouvernement
prévoit le lancement de plusieurs projets solaires photovoltaïques d’une capacité totale d’environ
800 MWc d’ici 2020. D’autres projets d’une capacité de 200 MWc par an devraient être réalisés
sur la période 2021-2030 [17].
10
CHAPITRE I L’Énergie Solaire Photovoltaïques
I.7 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons rappelé quelques notions sur le rayonnement solaire, l’énergie solaire
et l’ énergie photovoltaïque .Nous avons ensuite expliqué le fonctionnement des cellules
photovoltaïques et leurs caractéristiques principales ainsi que leur type avec à la fin un aperçu de
cette énergie en Algérie.
11
Chapitre II
Modélisation D’un System
Photovoltaïques
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
II.1 Introduction
Un système photovoltaïque se compose de plusieurs éléments interconnectés destinés à réaliser
une tâche bien déterminée, qui peut être fournir de l’électricité au réseau public de distribution,
pomper de l’eau d’un puits, alimenter une petite calculatrice ou l’une des nombreuses utilisations
possibles de l’électricité solaire .il est généralement constitué d’un module photovoltaïque, d’un
régulateur, d’une batterie, d’un récepteur « courant continu » et d’un onduleur si il existe un
récepteur « courant alternatif ». La figure suivante décrit le système qui nous sera utilisé dans notre
travail
12
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
Icell
Iph Rs
ID
IRP
VD Vcell
Rp
Ce modèle représente la cellule solaire comme source de courant qui modélise la conversion du
flux lumineux en énergie électrique. La résistance montée en série RS représente la résistance de
13
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
contact et de connexion, une autre résistance en parallèle dite la résistance shunt RP représente le
courant de fuite. Une diode D en parallèle qui modélise la jonction PN .Ce circuit peut être utilisée
aussi bien pour une cellule élémentaire, que pour un module ou un panneau constitué de plusieurs
modules [18].
I cell I ph I D I Rp (II-1)
VD
I Rp (II-2)
Rp
I D I s eVD Vth 1 (II-3)
Alors :
Vcell Rs I cell
(II-5)
I cell I ph I s e(Vcell Rs Icell ) Vth 1
Rp
Avec
Généralement la résistance (RP) est plus élevée et son influence n’est prépondérante que pour des
niveaux d’éclairement très bas, donc on peut négliger le courant IRP [2-20], Le courant délivré par
la cellule est alors donné par l’expression :
14
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
I cell I ph I s e(Vcell Rs Icell ) Vth 1 (II-8)
I ph I cell I s
Vcell Rs I cell Vth ln (II-9)
Is
Pour une modélisation plus précise de la cellule PV, l’influence du niveau d’éclairement ainsi que
celle de la température doivent être prises en compte. En pratique, les paramètres de la cellule sont
donnés (par le fabricant) dans des conditions de test standard (STC : Standard Test Conditions) ou
nominales comme l’indique le tableau suivant :
Sous les conditions nominales, la température de la cellule TNOCT (NOCT : Nominal Operating
Cell Temperature) est mentionnée sur le catalogue du fabricant.
Le photo-courant Iph est directement proportionnel à l’éclairement. Si Isc,0 est donnée sur le
catalogue en STC, alors le photo-courant généré pour n’importe quel autre valeur de G, est donné
par :
I sc ,0
I ph .G C1G (II-10)
T0 G0
I ph I ph . 1 k0 T T0 (II-11)
T0
D’où
15
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
I sc T I sc ,0
k0 2
(II-12)
T2 T0
Avec k0 est le coefficient de température de Iph (habituellement donné par le fabricant sur le
datasheet en pourcentage de changement par degré Celsius), et T2 = 75°C
T C Ta C2G (II-13)
Avec
TNOCT Ta ,nom
C2 (II-14)
Gnom
Si la température TNOCT n’est pas connue, la constante C2 est approximée par 0:03°Cm2/W. (en
pratique C2 varie entre 0.01 et 0.03°Cm2/W)
Où C3 = -2.3mV/°C
I sc ,0
I s ,0
e
(II-16)
1
Voc ,0 Vth ,0
Le courant de saturation dépend de la température. Sa valeur pour une température donnée est
calculée par l’équation suivante :
3
qVg 1 1
T n nk T T
I s I s ,0 . .e 0 (II-17)
T0
I I ph I s e V Rs I Vth
1 (II-18)
16
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
Is
dI 0 dV Rs dI .eV Rs I Vth (II-19)
Vth
dV 1
Rs (II-20)
dI Voc ,0 XV
Voc ,0
I s ,0
XV
Vth ,0
.e (II-21)
Vth ,0
Rs Rs T 1 k3 T T0 (II-22)
0
Les figures suivantes représentent les caractéristiques d’une cellule PV pour un rayonnement
constant de 1000W/m2 et une température de 25°C.
17
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
4.5
3.5
Courant I (A)
2.5
1 Cellule 2 Cellules
2
1.5
0.5
ICS = IC (II-23)
Et
18
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
7
2 cellules
6
Courant I (A)
3
1 cellules
2
I CP = NP IC (II-25)
Et
VCP = VC (II-26)
Pour cela, deux types de protections classiques sont utilisés dans les installations actuelles
(FigureII.8)
19
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
Diode anti-retour
Module A
la diode anti-retour empêchant un courant négatif dans les PV. Ce phénomène peut
apparaître lorsque plusieurs modules sont connectés en parallèle, ou bien quand une charge
en connexion directe peut basculer du mode récepteur au mode générateur, par exemple
une batterie durant la nuit.
les diodes by-pass peuvent isoler un sous-réseau de cellules lorsque l’éclairement n’est pas
homogène (effet d’ombrage) évitant ainsi l’apparition de points chauds et la destruction
des cellules mal éclairées.
Nous avons vu que le modèle mathématique d’une cellule PV est donné par :
I cell I ph I s e(Vcell Rs Icell ) Vth 1 (II-8)
Cette expression ne peut être utilisée directement pour prédire le comportement du GPV, car
quelques paramètres, Iph et Is en particulier, ne peuvent être établies à partir des informations
habituellement disponibles. Ces dernières sont restreintes aux valeurs de ISC , VOC et Pmax qui sont
toujours incluses dans le catalogue du fabricant.
Pour pallier à ce problème, des simplifications peuvent être faites en faisant les suppositions
suivantes, qui sont généralement valides pour les cellules au silicium [18] :
20
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
I
Voc Vth ln sc (II-28)
Is
D’où :
Voc
I s I sc .e Vth
(II-29)
Finalement, on obtient :
I I sc 1 e
V Voc IRs Vth
(II-30)
Cette expression est très pratique, car ces paramètres sont facilement déterminés, ce qui permet
l’application directe de cette dernière.
Nous avons vu que plusieurs cellules PV sont groupées pour constituer des modules ou des
panneaux PV. Ces derniers contiennent NP branches en parallèle, chacune avec NS cellules
connectées en série. En considérant que les cellules sont semblables et sont soumises aux mêmes
conditions, donc le courant IP, généré par le module PV sera exprimé par:
P N
V N sVoc s Rs I P Vth
I P N p I sc 1 e
N
p
(II-31)
Les figures suivant présentent les Caractéristique d’un générateur PV pour un rayonnement
constant de 1000W/m2 et une température de 25°C.
21
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
70
60
50
40
Ppv [W]
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Vpv [V]
3.5
2.5
Ipv[A]
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Vpv [V]
Une baisse de l’ensoleillement provoque une diminution de la création de paires électron-trou avec
un courant à l’obscurité inchangée. Le courant du panneau solaire étant égal à la soustraction du
photo-courant et du courant de diode à l’obscurité, il y’a une baisse du courant solaire ICCM
proportionnelle à la variation de l’ensoleillement accompagnée d’une très légère diminution de la
tension VCOM et donc un décalage du point Pmax du panneau solaire vers les puissances inférieures
22
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
70
1000W/m2
60
800W/m2
50
600W/m2
40
Ppv[W]
400W/m2
30
200W/m2
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30
Vpv[V]
1000W/m2
3.5
800W/m2
3
600W/m2
2.5
400W/m2
Ipv[A]
200W/m2
1.5
0.5
0 5 10 15 20 25
Vpv[V]
Figure.II.12 Caractéristique I/V d'un panneau PV pour une
température constante de 25°C et un rayonnement variable.
Les figures précédant montrent l’influence de l’éclairement sur les caractéristiques courant-tension
et puissance-tension. A une température constante Il est clair que la valeur du courant de court-
circuit est directement proportionnelle à l’intensité du rayonnement. Par contre, la tension en
circuit ouvert ne varie pas dans les mêmes proportions, mais reste quasiment identique même à
faible éclairement. Ceci implique que La puissance optimale de la cellule (Pmax) est pratiquement
proportionnelle à l’éclairement. Ainsi Les points de puissance maximale se situent à peu près à la
même tension.
23
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
à 50°C et si l'on considère en première approximation que la température face arrière de chaque
cellule est proche de la température de la jonction PN, alors on peut considérer que l'influence de
la température. On s'aperçoit que la tension de circuit ouvert décroît en fonction d'une
augmentation de la température. Par conséquent, on perd de la puissance disponible aux bornes du
module PV. Les figures suivantes représentent les caractéristiques Courant -Tension et Puissance-
Tension pour un rayonnement constant et différents températures.
70
0°C
60
25°
50 C
50°
C
40
Ppv [W]
75°
C
30
20
10
0 5 10 15 20 25
Vpv [V]
Figure.II.13 Caractéristique P/V d'un panneau PV pour un
rayonnement constant de 1000W/m2 et une température variable.
0°C
3.5
25°
3 C
50°
2.5 C
Ipv [A]
75°
2 C
1.5
0.5
0 5 10 15 20 25
Vpv [V]
Nous remarquons que la tension à vide d'un module photovoltaïque (une cellule solaire) diminue
avec l’augmentation de la température du module PV (de la cellule). Le courant de court-circuit,
par contre, augmente légèrement avec la température du module PV (de la cellule solaire).
Nous pouvons remarquer aussi que l’augmentation de la température se traduit aussi par
une diminution de la puissance maximale disponible.
24
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
I1 I2
v + +
ETAGE
V1 D’ADAPTATION V2 CHARGE
i - -
GPV
Figure.II.15 Etage d’adaptation entre un
GPV et une charge
25
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
IPV PL Ich
DC/D
C
Figure.II.16 convertisseurs DC-DC
L’utilisation des convertisseurs DC-DC permet le contrôle de la puissance électrique dans les
circuits fonctionnant en courant continu avec une très grande souplesse et un rendement élevé. Les
circuits des hacheurs se composent de condensateurs, d’inductances et de commutateurs. Dans le
cas idéal, tous ces dispositifs ne consomment aucune puissance active, c’est la raison pour laquelle
on a de bons rendements. Le commutateur est réalisé avec un dispositif semi-conducteur,
habituellement un transistor MOSFET ou un IGBT fonctionnant en mode (bloqué/saturé). Si le
dispositif semi-conducteur est bloqué, son courant est zéro d’où une dissipation de puissance nulle.
Si le dispositif est dans l'état saturé, la chute de tension à ses bornes sera presque nulle et par
conséquent la puissance perdue sera très faible [21].
Il y a différents types de convertisseurs DC-DC. Le tableau suivant donne une idée sur la
complexité de chaque type de convertisseur
Dans notre étude nous présentons le principe d’un convertisseur DC/DC de types Boost, qui est
utilisé fréquemment dans les systèmes photovoltaïques pour générer les tensions et les courants
souhaités. Ce type de convertisseur n'est constitué que par des éléments réactifs (Selfs, Capacités)
qui, dans le cas idéal, ne consomment aucune énergie. C’est pour cette raison qu'ils sont
caractérisés par un grand rendement [26].
26
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
Ipv L IL
D I0
C1 IS
Charge
Module Vpv S C2
Commande à R
PV 𝛼 réglable V0
Au premier temps (𝛼𝑇), le transistor (𝑆) est fermé, le courant dans l’inductance croit
progressivement, et au fur et à mesure, elle emmagasine de l’énergie, jusqu'à la fin du premier
intervalle. Ensuite, le transistor (𝑆) s’ouvre et l’inductance (𝐿) s’opposant à la diminution de
courant (𝐼𝐿), génère une tension qui s’ajoute à la tension de source, qui s’applique sur la charge
(𝑅) à travers la diode (𝐷) [27].
dVPV
I C1 C1 I PV I L (II-32)
dt
dV0
I C 2 C2 I0 (II-33)
dt
dI L
VL L VPV RL I L (II-34)
dt
dVPV
I C1 C1 I PV I L (II-35)
dt
dV0
I C 2 C2 I L I0 (II-36)
dt
27
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
dI L
VL L VPV V0 RL I L (II-37)
dt
dx dx dx
Ts Ts 1 Ts (II-38)
dt dt( T s ) dt1 Ts
dx
Où est la valeur moyenne de la dérivée de x sur un intervalle 𝑇𝑠. Cette relation est valide si:
dt
Dans ce cas la forme exponentielle du courant qui parcourt la self et la tension aux bornes de la
capacité est de forme linéaire comme le montre la figure II.18.
X
Xmax
Xmin
0 ( 1- α ) Ts Temps
α Ts
En appliquant la relation (II-38) sur les systèmes d’équations (II-32 a II-37)) obtient les équations
qui régissent le système sur un intervalle entier :
dVPV
I C1 C1 Ts ( I PV I L ) Ts 1 Ts ( I PV I L ) (II-39)
dt
28
CHAPITRE II Modélisation d’un System Photovoltaïques
dV0
I C 2 C2 Ts Ts I 0 1 Ts I L I 0 (II-40)
dt
dI L
VL L Ts VPV RL I L Ts 1 Ts (VPV RL I L V0 ) (II-41)
dt
En arrangeant les termes des équations précédentes, (pour qu’on puisse interconnecter le Boost
avec les autres blocs de simulation), on obtient la modélisation dynamique du convertisseur
Boost
dVPV
I L I PV C1 (II-42)
dt
dV0
I 0 1 I L C2 (II-43)
dt
dI L
VPV 1 V0 L RL I L (II-44)
dt
II.7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté la modélisation d’un système photovoltaïque en commençant
par le générateur photovoltaïque en observant les caractéristiques du générateur photovoltaïque
GPV ainsi que ses performances sous l’ influence de quelques paramètres atmosphériques
(température et ensoleillement). Puis nous avons détaillé le modèle du convertisseur Boost qui
représente étage d’adaptation entre le générateur PV et la charge. Pour la partie commande MPPT,
nous présentons ce type de commande de manière beaucoup plus approfondie dans le chapitre
suivant.
29
Chapitre III
Poursuite du point de puissance
maximale
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
III.1 Introduction
Des lois de commandes spécifiques existent pour amener des dispositifs à fonctionner à des points
maximums de leurs caractéristiques sans qu’a priori ces points soient connus à l’avance, ni sans
que l’on sache à quel moment ils ont été modifiés ni qu’elles sont les raisons de ce changement.
Pour le cas de sources énergétiques, cela se traduit par des points de puissance maximum. Ce type
de commande est souvent nommé dans la littérature « Recherche du Point de Puissance
Maximum» ou bien « Maximum Power Point Tracking » en anglo-saxon (MPPT). Le principe de
ces commandes est d’effectuer une recherche du point de puissance maximal (PPM) tout en
assurant une parfaite adaptation entre le générateur et sa charge de façon à transférer le maximum
de puissance.
Convertisseur
GPV statique
(CS)
Rapport Cyclique
I
Commande
V MPPT
La commande MPPT fait varier le rapport cyclique du convertisseur statique (CS), à l’aide d’un
signal électrique approprié, pour tirer le maximum de puissance que le GPV peut fournir.
L’algorithme MPPT peut être plus ou moins compliqué pour rechercher le MPP. En général, il est
basé sur la variation du rapport cyclique du CS en fonction de l’évolution des paramètres d’entrée
de ce dernier (I et V et par conséquent de la puissance du GPV) jusqu’à se placer sur le MPP [21].
30
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
PMPP XMPP
Xn-1 Xn+1
X2
X1
VMPP ou IMPP V ou I
31
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
a. MPPT Indirect
Ce type de commandes MPPT utilise le lien existant entre les variables mesurées (Isc ou
Voc), qui peuvent être facilement déterminées, et la position approximative du MPP. Il
compte aussi les commandes se basant sur une estimation du point de fonctionnement du
GPV réalisée à partir d’un modèle paramétrique défini au préalable. Il existe aussi des
commandes qui établissent une poursuite de la tension optimale en prenant en compte
uniquement les variations de la température des cellules donnée par un capteur .Ces
commandes ont l’avantage d’être simples à réaliser. Elles sont plutôt destinées à des
systèmes peu coûteux et peu précis devant fonctionner dans des zones géographiques où il
y a peu de changements climatiques [2-29].
b. MPPT Direct
Ce type de commande MPPT détermine le point de fonctionnement optimal (MPP) à partir
des courants, tensions ou puissances mesurés dans le système. Il peut donc réagir à des
changements imprévisibles du fonctionnement du GPV. Généralement, ces procédures sont
basées sur un algorithme de recherche, avec lequel le maximum de la courbe de puissance
est déterminé sans interruption du fonctionnement. Pour cela, la tension du point de
fonctionnement est incrémentée dans des intervalles réguliers. Si la puissance de sortie est
plus grande, alors la direction de recherche est maintenue pour l’étape suivante, sinon elle
sera inversée. Le point de fonctionnement réel oscille alors autour du MPP. Ce principe de
base peut être préservé par d’autres algorithmes contre des erreurs d’interprétation. Ces
erreurs peuvent survenir, par exemple, à cause d’une mauvaise direction de recherche,
résultant d’une hausse de puissance qui est due à une augmentation rapide du niveau de
rayonnement. La détermination de la valeur de la puissance du générateur PV, indispensable
pour la recherche du MPP, nécessite la mesure de la tension et du courant du générateur,
ainsi que la multiplication de ces deux variables. D’autres algorithmes se basent sur
l’introduction de variations sinusoïdales en petit signal sur la fréquence de découpage du
32
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
La méthode de tension constante également appelée la méthode de circuit ouvert (open circuit
voltage) est basée sur la mesure en temps réel de la tension de circuit ouvert VOC et la relation
linéaire approximative (III-1) liant cette tension avec la tension de point maximal VMPP du
GPV [30-31] :
Où k1 est une constante de proportionnalité.il est généralement compris entre 0.71 et 0.86. Une
fois que k1 est déterminé, le VMPP peut être calculé à l’aide de l’expression précédant (III-1) avec
VOC mesurée périodiquement en ouvrant momentanément le convertisseur de puissance (circuit
ouvert). La tension VMPP est alors prise comme tension de référence.
Le principe de cette méthode est basé sur la comparaison entre la tension du panneau
photovoltaïque réelle VPV et la tension de référence Vref( VMPP). Le signal d’erreur est traité pour
rendre V = Vref. (Figure III.3)
33
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Début
Importer Vref
Mesurer VPV
Oui
VPV=VREF
PPPM est suivi
Non
Oui Non
VPV >VREF
Cette méthode présente deux avantages : la rapidité de la réponse aux fluctuations et l’absence de
variations (même infimes) en état stationnaire [30]. Cependant, ces points forts ne peuvent cacher
leurs défauts, à cause de la dépendance de la tension du panneau avec l’ensoleillement et la
température, la tension de puissance maximale est déviée, alors la tension de référence doit être
corrigée pour différents ensoleillements et températures au long des périodes de l’année Aussi, le
MPP n’est pas toujours entre 71% et 78% de la tension Voc.et ne oublier pas la perte de la
puissance disponible lors de la déconnection de la charge du GPV [32].
La méthode du Courant constant également appelée la méthode de court-circuit est basée sur la
mesure en temps réel du courant de court-circuit Isc (short-circuit current) et la relation linéaire
approximative (III-2) liant cette courant avec le courant de point maximal IMPP du GPV [31] :
Avec k2 constante de proportionnalité. Comme pour la méthode CV, k2 est déterminée pour le
GPV utilisé. La constante k2 est généralement comprise entre 0.78 et 0.92 [33].
34
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Pour cette valeur constante du courant, la puissance est calculée pour des tensions différentes. Si
la différence entre la puissance calculée et la puissance de crête est supérieure à la valeur de
tolérance, alors la valeur de la tension est soit incrémenté ou décrémenté en fonction de la
puissance obtenue. Pour que la tension et le courant MPP (IMPP) correspondant, ce procédé est
répété jusqu’à ce que la différence se situe dans la plage de tolérance [30]. Figure III.4
Mesurer V et I
Calcule de IMPP
IMPP=ISC.K2
Podd=V.IMPP
dP=Pmax-Pold
Oui
dP=o
Podd=V.IMPP
Non dP=Pmax-Pold
No Oui
dP<o
V=V+1 V=V-1
35
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Le principe de commande P&O consiste à provoquer une perturbation de faible valeur sur
la tension VPV, ce qui engendre une variation de la puissance [36]. Figure III.5 montre qu’on peut
déduire que si une incrémentation positive de la tension Vpv engendre un accroissement de la
puissance Ppv, cela signifie que le point de fonctionnement se trouve à gauche du PPM. Si au
contraire, la puissance décroît, cela implique que le système a dépassé le PPM. Un raisonnement
similaire peut être effectué lorsque la tension décroît. A partir de ces diverses analyses sur les
conséquences d’une variation de tension sur la caractéristique P(V), il est alors facile de situer le
point de fonctionnement par rapport au PPM, et de faire converger ce dernier vers le maximum de
puissance à travers un ordre de commande approprié
Le système
s’éloigne
PP du PPM
PPP
Le système M
s’approche ∆P<0
du PPM
PPV [W]
∆P>
0
∆V> ∆V>
0 0
VPP VPV [V]
Figure III.5 Recherche du PPM par la
méthode (P&O)
A partir de ces diverses analyses sur les conséquences d’une variation de tension sur la
caractéristique p(v), il est alors facile de situer le point de fonctionnement par rapport au PPM, et
36
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
La Figure III.6 représente l’algorithme classique d’une commande MPPT de type P&O, où
l’évolution de la puissance est analysée après chaque perturbation de tension.
Début
∆P(k)=P(k)-P(k-1)
∆V(k)=V(k)-V(k-1)
Non Oui
∆P(k)>0
V(k-1)=V(k)
P(k-1)=P(k)
37
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
La méthode P&O est largement utilisée de par sa facilité d’implémentation, cependant elle
présente quelques problèmes liés aux oscillations autour du PPM qu’elle engendre en régime établi
car la procédure de recherche du PPM doit être répétée périodiquement, obligeant le système à
osciller en permanence autour du PPM, une fois ce dernier atteint[28]. Ces oscillations dépendent
de la largeur du pas de la perturbation [37] :
Il faut donc trouver un compromis entre précision et rapidité. Ce qui rend cette commande difficile
à optimiser Un autre inconvénient de la méthode P&O lors d’un changement rapide des conditions
atmosphériques. Figure III.7 Commençant par un point de fonctionnement A, si les conditions
climatiques restent constantes, une perturbation ∆V dans la tension V amènera le point de
fonctionnement au point B, et le sens de la perturbation sera inversé à cause de la diminution de la
puissance. Par contre, si par exemple l’éclairement augmente et déplace la courbe de puissance de
P1 à P2, sur un cycle du MPPT, le point de fonctionnement sera déplacé de A vers C. Cela
représente une augmentation de la puissance, l’algorithme précédent réagit comme si cette
augmentation est produite par l’effet de perturbation précédente, alors il continue dans la même
direction qui est une mauvaise direction, ce qu’il éloigne du vrai point de puissance maximale. Ce
processus continu jusqu’à la stabilité de l’ensoleillement où il revient au vrai point de puissance
maximale. Ceci cause un retard de réponse lors des changements soudains des conditions de
fonctionnement et des pertes de puissance [33] .
C
P2 A
PPV [W]
P1
38
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
On pourra ajouter le poids d’un troisième point et le comparer aux deux autres avant de
prendre une décision sur le sens de la perturbation. L’algorithme de cette méthode (the three-point
weight comparison) a été présenté dans la Figure III.8 avec les trois points sont point actuel A, un
point B perturbé d'un point A et un point C doublement perturbée dans le sens opposé du point B
[29].
Début M=0
α (k)a= α (k)
Oui Non
Pb(k)≥Pa(k)
Oui Non
M=-2
39
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Une autre solution sera de garder le même algorithme de la méthode p&o classique sauf que le pas
de perturbation est variable .où plusieurs échantillons de puissance Ppv est utilisé pour ajuster
dynamiquement l'amplitude de la perturbation de manier qu’il est diminué quand il est proche du
point maximum. Certain études [29] propose que le pas soit:
P(k ) P( K 1)
(k ) k 1 N (III-3)
V (k ) V ( K 1)
Cette méthode est basée sur le fait que la pente de la courbe caractéristique de puissance du
panneau est nulle au MPP, positive à gauche et négative à droite. Figure III.9
𝑑𝑃
=0
𝑑𝑉
𝑑𝑃
𝑑𝑉
>0
PPV [W]
𝑑𝑃
𝑑𝑉
<0
VPV [V]
Figure III.9 caractéristique de tension-puissance du panneau
On observer que :
dP 0 au PMM
dV
dP
dV 0 à gauche du PMM (III-4)
dP dV 0 à droite du PMM
40
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Puisque :
P V I (III-5)
dP d ( IV ) dI I
I V I V (III-6)
dV dV dV V
I I
V V le point de fonctionnement est sur le PMM
I I
V le point de fonctionnement est à gauchedu PPM (III-
V
I I
V V le point de fonctionnement est sur ladroite du PPM
7)
Le PPM peut être atteinte en comparant à chaque instant la valeur de la conductance (IPV/VPV)
avec celle de l’incrément de conductance (dIPV/dVPV). Si l’incrément de conductance (dG) est
supérieur à l’opposé de la conductance (-G), on diminue le rapport cyclique. Par contre, si
l’incrément de conductance est inférieur à l’opposé de la conductance, on augmente le rapport
cyclique. Ce processus est répété jusqu’à atteindre le PPM. La Figure III.10 montre l’algorithme
de cette méthode.
Pratiquement, comme la méthode P&O, cette technique présente des oscillations autour du
MPP car il est difficile de remplir la condition dP/dv =0,ce qui fait que le système reste toujours
en train de la chercher. L’algorithme IncCond est plus complexe que celui du P&O, ce qui
engendre un temps d’exécution plus long.
Cette méthode peut être améliorée en amenant le point de fonctionnement près du MPP dans
une première étape, puis d’utiliser l’algorithme IncCond pour suivre exactement le MPP dans une
deuxième étape. Généralement, le point de fonctionnement initial est réglé pour correspondre à
une charge résistive proportionnelle au rapport de la tension de circuit ouvert Voc sur le courant
de court-circuit Isc. Ces deux solutions assurent que le vrai MPP est poursuivi s’il existe plusieurs
maxima locaux. Une manière moins évidente pour effectuer la méthode IncCond est d’utiliser la
conductance instantanée et l’incrémentation de la conductance pour générer un signal d’erreur [33]
𝐼 𝑑𝐼
𝑒 = 𝑉 + 𝑑𝑉 (III-8)
41
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
D’après l’équation (III-8), l’erreur est nulle au MPP. Un régulateur PI peut donc être utilisé pour
annuler cette erreur. La mesure de la tension et du courant instantanés du panneau PV nécessite
deux capteurs. La méthode IncCond se prête parfaitement à la commande par DSP ou
microcontrôleur, qui peut garder en mémoire les valeurs précédentes de la tension et du courant.
Début
Mesurer V(k),I(k)
∆V=V(k)-V(k-1)
∆I=I(k)+I(k-1)
Oui
∆V = 0
Non
Oui ∆I Oui
𝐼+ 𝑉=0 ∆I = 0
∆V
Non Non
Oui ∆I Oui
𝐼+ 𝑉>0 ∆I > 0
∆V
Non Non
V(k-1)=V(k)
P(k-1)=P(k)
42
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
Une autre solution est possible encoure comme la methode de p&o .c’est aussi de garder le même
algorithme de la méthode IncCond classique ou le pas de perturbation est variable le pas propose
est [38] :
P(k ) P( K 1)
(k ) k 1 N (III-9)
V (k ) V ( K 1)
La commande basée sur la logique floue (dans la littérature anglo-saxonne Fuzzy Logic Control)
est de plus en plus populaire grâce à l’évolution des microcontrôleurs [39-40]. L’avantage de cette
technique est qu’elle peut fonctionner avec des valeurs d’entrées peu précises et qu’elle n’a pas
besoin de modèle mathématique de grande précision. De plus, elle peut traiter des non linéarités.
Le principe d’une commande floue se base sur deux variables d’entrées qui sont l’erreur E et le
changement d’erreur ΔE et une variable de sortie Δα (variation du rapport cyclique). La valeur de
la variable de sortie, qui pilote le convertisseur statique pour rechercher le PPM, est déterminée à
l’aide d’une table de vérité et de l’évolution des paramètres d’entrée.
En général, la commande logique floue comprend donc trois étapes communément nommées dans
la littérature :
- la fuzzification,
- la lecture de la table de vérité,
- la defuzzification.
Durant la fuzzification, les variables d’entrées numériques sont converties en variable linguistique
pouvant prendre les cinq valeurs suivantes :
- NB : Negative Big,
- NS : Negative Small,
- ZE : Zero,
- PS : Positive Small,
- PB : Positive Big.
Comme le montre la structure de base de la commande logique floue illustrée en Figure III.11
43
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
P n P n 1
E n (III-10)
V n V n 1
E n E n E n 1 (III-11)
En fonction de leurs évolutions et d’une table de vérité comme indiquée dans le tableau I, une
valeur est attribuée au paramètre de sortie Δ α.
Tableau III.1 Exemple d’une table de vérité pour une commande logique floue.
La variable linguistique assignée à Δα, dépend des différentes combinaisons entre E et ΔE. Par
exemple, si les variables d’entrée (E et ΔE), ont comme valeur PB et ZE correspondant à un point
de fonctionnement très éloigné du PPM, d’après la table de vérité la valeur donnée à la variable
de sortie Δα est PB, ce qui implique une forte variation positive du rapport cyclique pour atteindre
le PPM. En résumé, les variations du rapport cyclique dépendent de la différence de position entre
le point de fonctionnement et un PPM. Ainsi, dès que ce dernier s’approche du PPM, les
incréments appliqués à Δα s’affinent jusqu’à atteindre le PPM.
44
CHAPITRE III Poursuite du point de puissance maximale
En résumé, cette méthode s’avère être très performante lors de changement des conditions
climatiques, cependant sa précision en statique est fortement liée à la complexité de la table de
vérité employée entraînant la nécessité du choix obligatoire d’un microcontrôleur ayant une grande
capacité de calculs tenant compte des nombreuses disparités des paramètres électriques du
panneau. Ici, typiquement, cette commande peut présenter les meilleures performances en termes
de précision et de rapidité de recouvrement de PPM mais elle entraîne obligatoirement une
consommation énergétique non négligeable liée au microprocesseur ainsi qu’un surcoût [41-42].
Il existe dans la littérature d’autres algorithmes MPPT plus complexes qui font parfois appel à des
techniques nouvelles. On peut citer [43-44]:
III.5 Conclusion
Dans ce cette chapitre, nous avons entamé la partie la plus importante et la plus délicate de cette étude. Il s’agit de
présenter le principe de la recherche du point de puissance maximale tout en donnant les différentes classifications
des commandes MPPT. Nous avons détaillé les différentes méthodes MPPT rencontrées le plus souvent dans la
littérature. L'existence de plusieurs types de commandes MPPT montre que ce domaine de recherche est en perpétuel
évolution et qu’il est difficile de trouver une ou plusieurs solutions universelles. Ce chapitre nous servira de support
de comparaison avec l’approche de MPPT qu’on va développer dans ce qui suit.
45
Chapitre IV
Simulation, résultat
et discution
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
IV.1 Introduction
La simulation est un outil puissant pour l’évaluation des performances théoriques d’un système.
En effet, ce dernier peut être testé sous des conditions facilement contrôlables et ses performances
peuvent être aisément surveillées. La procédure de simulation lie les deux principales parties de la
conception d’un système, à savoir, l’étude théorique et la réalisation d’un prototype. Vu que des
changements dans la conception peuvent facilement être faits à l’étape de la simulation, il est
possible d’expérimenter avec un large ensemble de variations des conditions de fonctionnement
afin d’aboutir à une solution optimale.
MPPT
46
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
47
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
C1 C2 L
(a) (b)
(c)
c) flou
48
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
d=0.005
Zoom 2 d=0.01
60
50
Puissance(W)
Zoom 1
40
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
61.6 d=0.005
d=0.005 d=0.01
61.4 d=0.01 50
61.2
61
Puissance(W)
45
60.8
60.6
60.4 40
60.2
60 35
59.8
59.6
30
0.44 0.46 0.48 0.5 0.52 0.54 0.56 0.58 1.9 1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2 2.25
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Figure IV.5 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement d'irradiation: a) Zoom 1, b) Zoom 2
La Figure IV.8 donne une comparaison des courbes de la puissance de sortie en fonction du pas
de perturbation pour une irradiation constante égale à 1000W/m2 et une température variable [0
25 50 75]°C.
49
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
80
Zoom 2
70
60
d=0.01
Puissance(W)
50
d=0.005
40
30 Zoom 1
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
53.2
53 70
d=0.01
d=0.005
52.8 d=0.01 65
d=0.005
Puissance(W)
Puissa nce (W )
52.6 60
52.4 55
52.2 50
52 45
51.8 40
0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57 0.8 0.85 0.9 0.95 1 1.05 1.1
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Figure IV.6 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement de température: a) Zoom 1, b) Zoom 2
Les résultats des Figures IV.5 et IV.6 montrent l’efficacité de notre algorithme dans la
poursuite du point de puissance maximale, nous remarquons que si la largeur du pas est grande,
l'algorithme du MPPT répondra rapidement aux changements soudains des conditions de
fonctionnement, mais les pertes seront accrues dans les conditions stables ou lentement
changeantes. Par contre, si la largeur du pas est très petite, les pertes dans les conditions stables ou
lentement changeantes seront réduites, mais le système ne pourra plus suivre les changements
rapides de la température ou de l'insolation.
50
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
Pour valider l’algorithme IncCond, nous avons testé notre contrôleur pour diverses valeurs de
l’irradiation et de la température en fonction du pas de perturbation. La Figure IV.12 donne une
comparaison des courbes de la puissance de sortie en fonction du pas de perturbation pour une
température constante à 25°C et irradiation variable [1000 800 600 400 200]W/m2.
70
d=0.01
60 d=0.005
Zoom 1
50
Puissance(W)
40
Zoom 2
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Temps(s)
38.2
50
d=0.01 d=0.01
38 48
d=0.005 d=0.005
37.8 46
Puissance(W)
Puissance(W)
37.6 44
42
37.4
40
37.2
38
37
36
2.3 2.32 2.34 2.36 2.38 2.4 1.98 1.99 2 2.01 2.02 2.03 2.04 2.05 2.06
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Figure IV.7 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement d'irradiation: a) Zoom 1, b) Zoom 2
51
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
La Figure IV.13 donne une comparaison des courbes de la puissance de sortie en fonction
du pas de perturbation pour une irradiation constante égale à 1000W/m2 et une température
variable [0 25 50 75]°C.
70
d=0.01
60 d=0.005
50
Zoom 1
Puissance(W)
40
30
20
Zoom 2
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
70
70 d=0.01
d=0.005
d=0.01
65
69.5 d=0.005
Puissance(W)
Puissance(W)
60
69
55
68.5
50
68
45
0.86 0.865 0.87 0.875 0.88 0.885 0.89 0.895 0.9 0.79 0.8 0.81 0.82 0.83 0.84 0.85 0.86 0.87
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Figure IV.8 Variation de la puissance de sortie pour d=0.005 et d=0.01 dans le cas de
changement de température: a) Zoom 1, b) Zoom 2
D'après les résultats obtenus, on remarque bien que l'algorithme InCond est plus complexe que
celui du P&O. Cette technique présente des oscillations autour du MPP car il est difficile de remplir
la condition dP/dv=0.
52
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
60
50
Puissance(W)
40
Zoom 1
30
Zoom 2
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Temps(s)
53
52.58
52
52.56 51
50
52.54
Puissance(W)
Puissance(W)
49
52.52 48
52.5 47
46
52.48
45
52.46 44
43
52.44
0.505 0.51 0.515 0.52 0.525 0.53 0.535 0.595 0.6 0.605 0.61 0.615 0.62 0.625
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
53
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
60
50
Puissance(W)
40
Zoom 1
30
Zoom 2
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps(s)
60.73
60
60.72
60.71 58
60.7
56
Puissance(W)
Puissance(W)
60.69
54
60.68
60.67 52
60.66
50
60.65
60.64 48
(a) (b)
D’après les résultats de simulation obtenus, on remarque que le contrôleur flou conduit à des
meilleures performances, avec l’absence des oscillations dans le régime permanant, et un temps
de réponse plus rapide.
54
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
La commande MPPT flou, nous permet a varié le pas du rapport cyclique qui a résolu
l’inconvenant majore des autres méthodes MPPT. Donc pourquoi non, utilisé cet avantage pour
améliorer ces derniers. La Figure IV.11 donne le bloc Simulink.
(a)
(b)
b) IncCond Flou
55
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
60
50
Puissance(W)
40
Zoom 1
30
Zoom 2
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Temps(s)
52.58 54
52.57
52
52.56
52.55 50
Puissance(W)
Puissance(W)
52.54
48
52.53
46
52.52
52.51 44
52.5
42
52.49
0.51 0.515 0.52 0.525 0.53 0.535 0.54 0.545 0.55 0.6 0.61 0.62 0.63 0.64 0.65 0.66 0.67 0.68 0.69 0.7
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
56
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
Zoom 1
60
50
Puissance(W)
40
Zoom 2
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps(s)
60.73
62
60.72
60
60.71
60.7 58
Puissance(W)
Puissance(W)
60.69
56
60.68
54
60.67
60.66 52
60.65 50
60.64
48
60.63
0.12 0.125 0.13 0.135 0.14 0.145 0.15 0.155 0.16 0.165 0.17 0.49 0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57 0.58 0.59
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Nous remarquons que les résultats obtenu sont quasi similaire à celle du la commande MPPT
flou classique, qui est pas bizarre sachant que les mêmes paramètres décident si le système
s’approche ou bien s’éloigne de PPM, la puissance et la tension.
57
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
60
50
Puissance(W)
40
Zoom 1
30 Zoom 2
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8
Temps(s)
53
52.6
52
51
52.55 50
Puissance(W)
Puissance(W)
49
48
52.5 47
46
45
52.45
0.55 0.555 0.56 0.565 0.57 0.575 0.6 0.605 0.61 0.615 0.62 0.625 0.63
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
58
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
60
50
Zoom 1
Puissance(W)
40
Zoom 2
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
Temps(s)
60.72 60
60.71
58
60.7
56
Puissance(W)
Puissance(W)
60.69
54
60.68
60.67 52
60.66 50
60.65
48
60.64
0.355 0.36 0.365 0.37 0.375 0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Les résultats obtenus par cette commande sont mieux que toutes les autres commandes concernant
le temps de rependre, l’oscillation et le dépassement qui est zéro dans le cas de changement de
température.
59
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
Zoom 2
60
50
Puissance(W)
L.Flou
40 F.InCond
Zoom 1 F.P&O
30 po.clas
ic.clas
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
49.52
60
49.5
X: 0.8344 X: 0.84
Y: 49.48 Y: 49.48
49.48
49.46
Puissance(W)
Puissance(W)
55 L.Flou L.Flou
F.InCond 49.44 F.InCond
F.P&O F.P&O
po.clas 49.42 po.clas
X: 0.8364
X: 0.5903 ic.clas Y: 49.4 X: 0.8382 ic.clas
50 Y: 49.46 49.4 Y: 49.39
X: 0.5363
Y: 48.07
X: 0.5216
49.38
Y: 46.74
X: 0.5411
Y: 45.88 49.36
45 49.34
0.48 0.5 0.52 0.54 0.56 0.58 0.6 0.62 0.64 0.66 0.834 0.836 0.838 0.84 0.842 0.844 0.846 0.848
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
60
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
70
Zoom 2
60
F.InCond
50 F.P&O
Zoom 1 L.Flou
Puissance(W)
ic.clas
40
po.clas
30
20
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Temps(s)
F.InCond F.InCond
69 F.P&O
L.Flou
68 F.P&O 60.75 L.Flou
ic.clas
X: 0.7628
Y: 60.73
ic.clas
67 X: 0.7646
po.clas
po.clas Y: 60.71
X: 0.7682
Y: 60.71
66
Puissance(W)
Puissance(W)
60.7
65
64 X: 0.7673
Y: 60.65
63 60.65 X: 0.7666
Y: 60.63
62
X: 0.5727
X: 0.5218
61 Y: 60.35 X: 0.5295 Y: 60.51 60.6
Y: 60.1
60 X: 0.52
X: 0.5099 Y: 58.95
59 Y: 59.64
0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57 0.58 0.762 0.764 0.766 0.768 0.77 0.772 0.774 0.776
Temps(s) Temps(s)
(a) (b)
Il est clair que les commandes basées sur la logique floue sont mieux que les autres commandes.
Mais pour une étude plus préside, nous avons calculé le temps de réponde, la langueur d’oscillation
et le dépassement, ces calculs sont organisés dans le tableau suivant
61
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
Les résultats obtenus avec un Contrôleur flou sont meilleurs que ceux obtenus avec des
algorithmes de contrôle conventionnels (P&O et IncCond classique). Ainsi le contrôle par logique
floue peut être vu comme un pas vers un rapprochement entre le contrôle mathématique précis et
la prise de décision humaine. Aussi, ces résultats confirment le bon fonctionnement du contrôleur
(IncCond) mais montrent un meilleur fonctionnement du contrôleur flou. Ce que démontrent les
résultats obtenus après combiner ces deux méthodes dans une seule méthode IncCond Flou. Ce
dernier a prouvé qu’il a de meilleures performances, temps de réponse rapide, erreur à l’état
permanent très faible et presque zéro dépassement.
Une étude comparative des différentes commandes proposées (classiques et modernes) a
montré que le contrôleur basé sur la commande par logique floue optimise mieux la puissance de
fonctionnement du système
62
CHAPITRE IV simulation, résultat et discutions
IV.4 Conclusion
Ce chapitre englobe l'ensemble des simulations développées sous l'environnement
Matlab/Simulink dans un premier pour la mise en place du système photovoltaïque et dans un
deuxième pour tester à valider les commandes MPPT faisant l'objet de cette étude. Nous avons
commencé par la présentation de la conception et de la simulation d'un contrôleur basé sur des
techniques populaires tel que la perturbation et l’observation et puis la commande à incrémentation
de la conductance, qui offre un meilleur comportement que la P&O et bien sur la commande MPPT
floue qui a amélioré le régime transitoire et a réduit les fluctuations à l’état statique. Puis nous
avons proposé des méthodes qui sont des combinaisons entre ces derniers, P&OFlou (combinaison
entre MPPT floue et la commande de Perturbation Et Observation classiqu), IncCond Flou
(combinaison entre MPPT floue et la commande de Conductance Incrémentale) qui nous donne
des super résultats. À la fin nous avons fait une étude comparative Pour montrer l’intérêt des
commandes basées flou par rapport à les commandes classiques (P&O et IncCond).
La poursuite du point maximum est bien accomplie avec un taux d’ondulation de la tension
et de la puissance minime. Face aux différentes variations, les pertes de puissance sont moindres ;
ce qui implique une amélioration du rendement du système par conséquence.
63
Conclusion générale
Conclusion générale
64
Conclusion générale
La commande MPPT soit classique (P&O, IncCond) ou basée sur le Floue logique permet
la meilleure connexion entre le générateur photovoltaïque (GPV) et la charge et elle force le de
faire fonctionner toujours au point de puissance maximale, cependant, l’étude comparative des
résultats de simulation a permis de constater que les commande MPPT basée sur le Floue logique
conduit à des meilleurs performances (réduction du temps de réponse et de l’erreur en régime
permanent).
Par ce travail, nous souhaitons d’avoir apporté une contribution à l’étude des caractéristiques
photovoltaïques de la cellule solaire, l’étude des systèmes photovoltaïques autonomes et les
commandes MPPT classiques et floue. Comme perspective à ce travail, il serait intéressant de
procéder à l’implémentation matérielle des techniques MPPT simulées, sur des systèmes à base de
microcontrôleur ou DSP, afin de valider les résultats de simulation et confirmer les performances
obtenues.
65
Bibliographie
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convertisseur mppt pour une meilleure gestion energétique » magister en automatique productique
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Bibliographie
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MASTER EN
GENIE ELECTRIQUE
SPECIALITE : COMMANDE DES SYSTEMES ELECTRIQUES
Thème :
Résumé :
La puissance de sortie d’un GPV dépend d’un certain nombre de paramètres parmi lesquels
l’intensité du rayonnement solaire, la température des cellules, etc. En raison des
caractéristiques électriques fortement non linéaires des cellules PV et de leurs associations, le
rendement des systèmes PV peut être amélioré par des solutions à base des techniques MPPT.
Il existe des méthodes MPPT conventionnelles souvent utilisées, à savoir la méthode de
perturbation et d'observation (P&O) et la méthode de conductance incrémentale (IncCond) et
les méthodes dites avancées, telle que la MPPT floue. Ce mémoire présente une étude
comparative entre ces différentes techniques MPPT afin d’analyser, simuler, et évaluer le
système global d'alimentation PV sous des conditions de fonctionnement variables. Pour ce
faire les modèles mathématiques des composants du système PV (GPV, convertisseur
DC/DC, charge) ont été développés. Les résultats de simulation, obtenus à l’aide de l’outil
Matlab Simulink.
Mots clés :
PV, convertisseur DC-DC, BOOST, MPPT. P&O, IncCond, logique floue.
N° d’ordre : CSE_208