ELECTRICITE (POLYCOPIE 2020, DR MERABET)
ELECTRICITE (POLYCOPIE 2020, DR MERABET)
ELECTRICITE (POLYCOPIE 2020, DR MERABET)
Merabet
ELECTROSTATIQUE
I - Introduction.
Considérons une expérience très simple, si nous frottons une baguette de verre avec un
morceau de soie ou un bâtonnet d’ambre avec un morceau de fourrure. Nous pouvons en conclure que
sous l’effet de frottements, ces matériaux acquièrent une nouvelle propriété que nous pouvons appeler
électricité (du mot grec élekton qui signifie ambre) et que cette propriété électrique donne naissance à
une interaction bien plus forte que la gravitation.
Il existe deux sortes d’électricité, et deux seulement électricité positive et électricité négative.
Deux corps dans les états électriques de même signe (positif ou négatif) se repoussent, deux
corps dans des états électriques opposés (l’un positif, l’autre négatif) s’attirent.
II - Loi de Coulomb.
L’interaction électrique entre deux pôles chargés est donnée par la loi de Coulomb, qui
fut le premier à la formuler en ces termes. L’interaction électrostatique entre deux particules chargées
est proportionnelle à leurs charges et inversement proportionnelle au carré de leur distance, sa
direction se trouvant le long de la droite joignant ces deux charges.
Ceci peut s’exprimer mathématiquement par :
qq’
F = Ke
r2
Si l’on convient qu’une force répulsive est positive et qu’une force attractive est négative,
alors la constante Ke est positive. Sa valeur dépend des unités utilisées pour exprimer les différentes
grandeurs intervenant dans l’expression de la force. Elle est caractéristique du milieu dans lequel sont
placées les charges électriques.
1
Ke =
4
1
Dr Y. MERABET
(cxc)
1 qxq’
F= (Dans le système MKSA)
2
(N) 4 r
(m2)
= Permittivité du milieu
exprimée en c2 / N.m2 (Dans le système MKSA)
= or
0 = permittivité du vide = 8,854 10-12 c2 / N.m2
r = permittivité relative du milieu
ou constante diélectrique.
Pour les applications pratiques, nous pouvons prendre Ke égal à 9 x 10 9. Ainsi, si la distance est
exprimée en mètre et la force en Newton.
Toute région dans laquelle une charge électrique subit une force est appelée un champ
électrique. La force est due à la présence d’autres charges dans cette région. Cette force est
proportionnelle à la charge électrique. Le facteur de proportionnalité est appelé champ électrique. On
peut donc caractériser le champ électrostatique en un point tel que M par un vecteur champ électrique
E (ou vecteur champ électrostatique) égal au quotient de la force F par la charge q, on a donc la
relation de définition: F
F
E = ou F = q E M E
q (q0)
P (q’0)
Une charge q placée dans une région où se trouvent d’autres charges q 1 , q2 , q3 ... etc.
est soumise à une force F = F1 + F2 + F3 + .... (voir figure).
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Dr Y. MERABET
F3
E1 E2 F2
Nous pouvons dire que la charge q est
En conclusion:
Dans une distribution discrète de N charges ponctuelles, le champ électrique total E est la
somme vectorielle des N champs électriques crées respectivement par les N charges électriques.
N
E = Ei
i=1
E’ E“
E
Lorsque le champ est crée par une charge ponctuelle placée au point A les lignes de champ
sont les droites passant par A.
A (q>0) A (q<0)
Figure
Les lignes de champ sont dirigées dans toutes les
directions de l’espace autour de A
3
Dr Y. MERABET
A
VA
WA B = travail fourni à la charge lorsqu’elle se déplace de A en B:
4
Dr Y. MERABET
V V V
En coordonnées cartésiennes : grad V = i + j + k
x y z
V 1 V
En coordonnées polaires : grad V = Ur + U
r r
5
Dr Y. MERABET
p = AB q.
Le moment dipolaire est un vecteur dirigé de la charge négative vers la charge positive
M
r
A B
-q O +q
a
VI-1 Potentiel crée en M par le dipôle:
1 q 1
V= ( )
4 BM AM
Lorsque le point M est suffisamment éloigné du dipôle (r>>a), on a les approximations
suivante : 1/BM – 1/AM = a cos / r²
q a cos( ) q p.r
V= ou V=
4 r² 4 r 3
Soit :
fB = -fA + q dE
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Dr Y. MERABET
ELECTROCINETIQUE
I - PRODUCTION DU COURANT ELECTRIQUE - GENERATEURS
Si l’on relie les armatures d’un condensateur préalablement chargé par un fil conducteur,
celui-ci se décharge et le fil est parcouru par un courant électrique. Mais ce courant ne dure
qu’un très bref instant. On a ce qu’on appelle un régime transitoire.
Si l’on veut établir un courant constant, c’est à dire dont l’intensité ne varie pas au cours
du temps, il faut employer un générateur, appareil qui maintient entre ses bornes une
différence de potentiel indépendante du temps. Un tel dispositif transforme en énergie
électrique toute énergie de nature non électrique.
Le pôle P. dont le potentiel est supérieur à celui du pôle N, est appelé pôle positif, l’autre
pôle négatif
P N
Si l’on relie un générateur à un circuit extérieur par des fils conducteurs, par convention,
le courant va du pôle positif au pôle négatif.
Un métal est constitué d’ions positifs à peu prés fixes entourés d’électrons à peu près
libres. On admet qu’en régime permanent (intensité du courant constante).
En tout point du conducteur existe un champ électrique donné par la relation :
E = - grad V
Et qu’une charge électrique (q) placée dans ce champ est soumise à une force F = q E.
* Si VA - VB est positive, le champ électrique est alors dirigé de A vers B (le champ est
dirigé des potentiels élevés vers les potentiels les plus faibles).
* De plus, le sens conventionnel du courant est : de A vers B. On voit donc que le sens
conventionnel du courant est opposé au sens de déplacement réel des électrons. Et, également,
que le sens conventionnel du courant est celui du champ électrique.
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Dr Y. MERABET
On appelle lignes de courant, les trajectoires empruntées par les charges électriques
mobiles dans un conducteur. Ces charges sont appelées porteurs de charges.
j = . v
Soit une surface (s) traversée par un courant d’intensité I. (s) peut être décomposé en éléments
de surfaces ds traversés par des courants d’intensité dI
dI : flux à travers ds du vecteur densité de courant j .
I = j . n . ds
(s)
Si la surface (s) est normale en chacun de ses points aux lignes de courants en ces points :
I = j x ds
(s)
Unites:
Remarque
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Dr Y. MERABET
IV - Loi d’Ohm :
j = v
= - Ne
Donc:
j = - Ne v, soit j = Ne2 E
On pose :
Ne2 = conductivité du matériau.
Donc:
j = E Cette expression est dite forme locale de la loi d’Ohm.
Lorsque le conducteur est linéaire, homogène et isotrope, est constant alors, les lignes de
courant se confondent avec les lignes de champ électrique.
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Dr Y. MERABET
Si l’on multiplie E par un scalaire quelconque, VA - VB est multiplie par k, il en est de même
de I, et par suite, le rapport VA - VB est inchangé.
I
Par définition, on appelle résistance du conducteur Ohmique la quantité :
R = VA - VB
I
La résistance du conducteur ne dépend que du matériau et de la géométrie du conducteur
ou
Unités :
* R s'exprime en [Ohm] []
* s'exprime en [Siemens par mètre] [S.m-1], on utilise la résistivité du matériau défini par
* = 1 / (à ne pas confondre avec la densité volumique de charges mobiles)
* s’exprime en [Ohm – mètre] [.m]
Remarque:
- Un conducteur est dit filiforme lorsque ses dimensions transversales sont faibles devant
sa longueur.
- Les lignes de champ sont parallèles aux génératrices du fil. Soit l sa longueur et S sa
section droite :
E = VA – VB ; J= I / S; J = E;
l
donc : I / S = (VA – VB) / l
d'où : R = 1 l = l
S S
VI - Loi de Joule
* Par unité de temps, ce travail correspond à une puissance dissipée sous forme de chaleur.
𝟏
P = E² ( = Ne² / ) et aussi ; P = j² = j², ( : résistivité du matériau) Ces relations
constituent la forme locale de la loi de Joule
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Dr Y. MERABET
P = I (VA - VB )
P = RI² et P = (VA - VB )² / R
Cette dernière expression constitue une forme possible de la loi de Joule finie (non exprimée
localement).
Enfin, l'énergie dw dissipée sous forme d'effet Joule dans le conducteur est telle que :
dw = Pdt
Pendant un temps dt : dw = RI² dt
Le courant étant supposé d'intensité constante, pendant un temps fini :
w = RI²
- groupement en série
- groupement en parallèle
- groupement en série - parallèle ou groupement mixte.
I
A D
R1 B R2 C R3
Considérons trois résistances R1, R2, R3, montées en série. Dans ces conditions, les résistances
sont traversées par le même courant d'intensité I.
VA – VB = R1 I
VB – VC = R2 I VA – VD = (R1 + R2 + R3) I
VC – VD = R3 I
V A - VD = R I
On en déduit :
R = R1 + R2 + R3
11
Dr Y. MERABET
et on généralise :
R= Ri
i
I1 R2
I I2
A B
I3
R3
* Considérons trois résistances R1, R2, R3 montées en parallèle. Dans ces conditions, les
résistances sont soumises à la même différence de potentiel (ddp) mais sont traversées par des
courants d'intensité différente.
* Les puissances dissipées par effet Joule dans chacune des résistances sont :
P = (VA - VB)² ( 1 + 1 + 1 )
R1 R2 R3
P = (VA - VB) ²
R
1 = 1 + 1 + 1
R R1 R2 R3
On généralise :
1 1
= i
R Ri
Un certain nombre de résistances sont montées en série, les différentes dérivations étant
montées en parallèle. On commence par calculer les résistances des différentes dérivations
puis on calcule la résistance de l'ensemble.
12
Dr Y. MERABET
VIII - GENERATEUR.
13
Dr Y. MERABET
IX- Recepteurs.
On appelle récepteurs les appareils qui transforment l’énergie électrique en énergie
mécanique ou chimique.
IX - 1 - 1-Circuit ouvert.
A B
fcem : e
IX - 1 - 2 - Circuit fermé.
fcem : e
Considérons un récepteur de fcem : e et de résistance : r traversé par un courant d’intensité I.
Soit VA - VB : la ddp entre ses bornes.
XI - Lois de KIRCHHOFF.
Elles permettent d’étudier des réseaux électriques complexes en particulier
ceux constitués par plusieurs sources électriques.
XI - 1 Définitions.
XI - 1 - 1- Réseau : C’est un ensemble de connexions conductrices
reliant des générateurs et des récepteurs à travers des résistances.
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Dr Y. MERABET
Noeud
A B AB : Branche
A B ABCDA : maille
D C
XI - 2 - Lois de KIRCHHOFF.
XI - 2 - 1 - Loi des noeuds:
La somme des courants qui arrivent à un noeud, est égale à la somme des
courants qui partent.
Ri Ii = j Ej j Ej : récepteurs et générateurs
i j Ri Ii : élément de la branche i
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Dr Y. MERABET
AN:
I1 – 2I2 = 1
I1 + I = 5 I1 = 2,2A; I2 = 0,6A; I = 2,8A
I1 + I2 = I
I2
A B
R2 D RV
E
R1 et R2 sont des résistances de rapport connu, Rv est une résistance réglable connue et Rx est
la résistance inconnue.
En agissant sur les résistances R1, R2 et Rv, il est possible d’annuler le courant dans le
galvanomètre, on dit alors le pont est en équilibre
Dans ce cas : VC – VD = 0 VC = VD
En appliquant la loi d’ohm aux bornes de R1 et R2 :
VA – VC = R1I1 et VA – VD = R2I2
donc : R1I1 = R2I2 I2 = I1
Aussi : VC – VB = RxI1 et VD – VB = RvI2
Rx
donc : RxI1 = RvI2 I2 = I
Rv 1
= Rx = Rv
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Dr Y. MERABET
BIOELECTRICITE MEMBRANAIRE
ET CELLULAIRE
Introduction
Les êtres vivants, végétaux et animaux, sont communément le siège de phénomènes
électriques liés aux activités vitales dont ils sont les aspects les plus révélateurs. On met ces
aspects à l’aide d’électrodes appliquées en surface ou introduites dans la profondeur des
tissus. On peut alors capter des courants ou des différences de potentiel et enregistrer leurs
variations au cours du temps
La cellule c’est l’unité de base vivante structurale et fonctionnelle de tous les organismes
vivants, la membrane cellulaire : qui sépare la partie interne de la cellule du milieu externe.
Cette propriété électrique de la membrane est donc indispensable à toute cellule pour garantir
son bon fonctionnement.
La cellule à l’état stationnaire est définie par un potentiel de repos négatif (face intracellulaire
négative par rapport à la face extracellulaire).
Le potentiel membranaire
c'est la différence de potentiel électrique (ddp) entre les secteurs intra-cellulaire et extra-
cellulaire. Elle est due à la répartition différente des ions de part et d'autre de la membrane
cellulaire. Le potentiel membranaire est négatif (ex.: - 70 mV) lorsque la charge en ions est
plus négative en intra-cellulaire qu'en extra-cellulaire (et vice versa).
Canaux ioniques
Les canaux ioniques sont des pores dans la membrane permettant des transports rapides, entre
les milieux intra et extracellulaires.
Ils sont rattachés à la membrane par des acides aminés neutres, lipophiles.
Ces canaux sont des transporteurs membranaires, formés de sous-unités protéiques, qui se
regroupent pour former une structure cylindrique où passent eau et petits ions.
Schématiquement, on représente les canaux comme des portes entre les milieux intra et extra
cellulaire.
Ces portes seront ouvertes ou fermées, selon la régulation du canal, et permettront ou non le
passage des ions. Un canal ionique constamment ouvert est appelé canal de fuite ou pore.
17
Dr Y. MERABET
ces structures canalaires : on parle de perméabilité sélective. Les ions diffuseront donc au
travers de la membrane en fonction de la présence ou non de ces canaux, et de leur état
d’ouverture, et cette traversée entraînera des courants ioniques, et des différences de
concentration ionique de part et d’autre de la membrane.
Phénomènes de migration
C’est le déplacement des molécules induit par un gradient de potentiel électrique.
Où :
b : mobilité mécanique molaire exprimée en (s/kg)
z = valence (des anions et/ou des cations)
F = Faraday (96500 Coulomb)
zF = Charge portée par une mole d’ions
C = Concentration molale
S : surface de diffusion exprimée en m²
On peut aussi écrire ce débit par :
Je = - µ S C gradV
CONDUCTIVITE ELECTRIQUE
18
Dr Y. MERABET
𝐄.𝒍 𝒍
RjS = E.l 𝐣 = = γ E avec 𝛄=
𝐑𝐒 𝐑𝐒
La grandeur γ est appelée la conductivité électrique. Son inverse est la résistivité électrique
La résistivité se mesure donc en Ω. m
La mobilité électrique est définie comme la vitesse par unité de champ électrique :
𝒗
v=µEµ =
𝑬
Elle se mesure en [µ] = m²/Volt.s
γ = chargexmobilité = nqµ
Dans le cas des solutions électrolytiques, les transporteurs de charge sont des ions, la
conductivité totale est donnée par la relation :
γ = n+q+µ++n-q-µ-
Où :
n-( n+) est le nombre d’anions (cations)
µ-( µ+) est la mobilité des anions (cations)
EQUILIBRE DE DONNAN
Si dans l’un des compartiments il y a une protéine chargée, celle-ci a alors tendance à retenir les
ions de signes opposés créant ainsi des inégalités de concentration ionique entre les
compartiments. Il en résulte un équilibre caractérisé par une différence de potentiel (DDP)
membranaire non nulle : c’est l’effet Donnan.
La présence d’ions dans chacun des deux compartiments à des concentrations différentes se
traduit par une différence de potentiel membranaire. Il s’agit de potentiels électrochimiques.
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Dr Y. MERABET
𝐶2
V2 – V1 = − 𝑙𝑛
𝐶1
Z=valeur algébrique de la charge d’ion à considérer :
Exemple : Z(Na+)= +1, Z (SO4-2)= -2
F= constante de faraday=96500 coulombs
Comme l’ion A+ peut diffuser à travers cette membrane, on cherche alors la concentration
anionique et cationique à l’état final (équilibre).
Soit m la concentration anionique et cationique qui a diffusé de I vers II jusqu’à l’équilibre.
Compartiment I Compartiment II
La condition d’équilibre est donnée par l’égalité des produits des concentrations des
ions diffusibles :
[A+]I[B-]I = [A+]II[B-]II
(C + zC’- m)(C – m) = (C + m)(C + m)
C²+ zCC’- 2mC- mzC’+m²=C² + m² + 2mC
zCC’- 4mC- mzC’= 0
𝐳𝐂𝐂′
m =
𝟒𝐂 𝐳𝐂′
Les flux (dus à la diffusion et à la migration électrique) pour les anions et les cations sont :
+ +
J -D + J-E = 0 ; J D +J E =0
Pour un ion : q = Ze
𝒅𝑪 𝒁𝒆𝑫 𝒅𝑽
JD = - DS JE = - 𝑪𝑺
𝒅𝒙 𝒌𝑻 𝒅𝒙
𝑅𝑇
V2 – V1 = − 𝑙𝑛 =− 𝑙𝑛
𝑍𝑓
C1≠C2, donc V1-V2≠0, c’est le potentiel de Donnan.
Remarques
Bien que les concentrations ne soient pas égales, il est important de comprendre que
l’équilibre de Donnan respecte les lois de l’électroneutralité.
Chacune des solutions est électriquement neutre
Le signe du potentiel dépend de la localisation de la protéine.
20
Dr Y. MERABET
Caractéristiques :
𝑹𝑻 [𝐀+]𝐈𝐈
V2 – V1 = − 𝒍𝒏
𝒁𝒇 [𝐀+]𝐈
𝑹𝑻 [𝐁−]𝐈
V2 – V1 = − 𝒍𝒏
𝒁𝒇 [𝐁−]𝐈𝐈
On définit à partir des égalités un rapport r, le rapport de Donnan :
[𝐀+]𝐈𝐈 [𝐁−]𝐈
r= =
[𝐀+]𝐈 [𝐁−]𝐈𝐈
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Dr Y. MERABET
l’homogénéité des concentrations dans chacun des compartiments, mais respectant toujours
les lois de l’électroneutralité.
dans quel sens les ions vont-ils se déplacer ?
Nous savons qu’à l’équilibre : [Na+]1 x [Cl-]1 = [Na+]2 x [Cl-]2
Dans notre situation : [Na+]1 x [Cl-]1 = 7x0 = 0
[Na+]2 x [Cl-]2= 5x5 = 25
On comprend que pour que les deux produits soient égaux des ions de Cl- du compartiment 2
doivent diffuser vers le compartiment 1
Le sens de diffusion correspond à un déplacement d’ions du compartiment ou le produit
ionique est le plus grand vers le compartiment ou le produit ionique est le plus petit.
[Na+]1 x [Cl-]1< [Na+]2 x [Cl-]2
Le flux de diffusion se dirigera du compartiment 2 vers le compartiment 1.
Remarque : le déplacement d’un ion chargé positivement (ex Na+, Z = +1 entrainera toujours
avec lui un ion chargé négativement de même valeur (ex : Cl- , Z = -1) et inversement.
Ceci explique l’électroneutralité des solutions.
22
Dr Y. MERABET
Le cortex cérébral est divisé en deux parties très inégales : l’allocortex qui ne contient que
deux couches de cellules, l’isocortex qui en contient six. Ce dernier représente presque tout le
cortex cérébral, et est seul intéressant pour les problèmes d’électroencéphalographie.
POTENTIELS SPONTANES :
ELECTROENCEPHALOGRAPHIE :
Le cortex cérébral offre un exemple très remarquable d’activité lente du tissu nerveux. On
peut l’enregistrer en plaçant des électrodes directement sur le cortex. On procède de cette
façon rarement chez l’homme. Le tracé enregistré est l’électrocardiogramme. En règle
générale, chez l’homme, on l’enregistre à travers le crâne et le scalp : Les courbes obtenues
constituent l’électroencéphalogramme (EEG).
Au sens très général, on entend par potentiel évoqué toute variation de potentiel électrique,
d’un point quelconque du cerveau, qui répond à une stimulation expérimentale d’un organe
sensitif ou sensoriel, ou encore des voies sensitives ou sensorielles.
La technique des potentiels évoqués a permis des études anatomiques et fonctionnelles très
précise.
Une autre application importante est l’étude du développement du système nerveux aux
différents stades de maturation.
23
Dr Y. MERABET
TRAVAUX DIRIGES
(ELECTRICITE)
Exercice 1 (obligatoire) :
Deux charges ponctuelles + 2q et - 2q (q<0) sont placées sur l’axe ox respectivement en
A(-a,0) et B(+a,0). Une charge -q’ (q’>0) se trouve sur l’axe oy en un point M d’ordonnée y
1. Caractériser les forces qui agissent sur - q’ en fonction de q, a, et y.
2. Montrer que leur résultante est dirigée suivant ox.
Donner son sens et calculer son module
Application numérique : q = -1 µC, q’= 2nC, a = 4 cm et y = 2cm.
Exercice 2 (obligatoire) :
Deux charges ponctuelles -q et +q (q>0) sont placées en deux points A et B distants de 2a.
Soit un point M de la médiatrice de AB tel que OM=y (O milieu de AB).
1. Déterminer le vecteur champ électrique E en M en fonction de q, a, et y.
2. En déduire les composantes et l’intensité du vecteur champ électrique.
3. Calculer le potentiel électrique V en M
Une troisième charge –q’ (q’>0) est placée en O(0,0)
4. Déterminer le vecteur champ électrique E en M
5. Calculer le potentiel électrique V en B(+a,0)
centre du carré.
D(+q) C(-q)
Application numérique : q = 1 nC et a = 5 cm.
Solution :
(q) (q )
E E AM E BM E CM E DM E AM E CM K 3
AM K 3
CM A(+q) B(+q)
AM CM
(q ) (q) E DM
K 3
(AM CM ) K 3
AC
AM AM
Dans un carré AC BD a 2 ; AM BM CM DM a
2 M
2
E BM E CM
(q) 9
4K ( q ) 4 x 910 x10 9 E AM
E K AC =14 400V/m
AM
3
a²
5.10 2
2
D(+q) C(-q)
Exercice 4 (obligatoire) :
Une batterie de f.e.m : E = 105V et de résistance interne r = 0,5 alimente le circuit
schématisé ci-contre
Les résistances R1, R2et R3 ont respectivement pour valeur 20, 5 et 15. R2
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Dr Y. MERABET
Exercice 5 (facultatif) :
On dispose d’une batterie d’automobile de fem E = 12 V et de résistance interne r = 10 m.
On branche aux bornes de la batterie un fil en cuivre de résistivité 1,710-8.m de
longueur 50 cm et de section 1 mm².
1. Calculer la résistance R du fil.
2. Calculer le courant qui circule dans le fil.
3. Calculer la puissance thermique dissipée par le fil.
Solution
R = L/S = 1,710-80,50 / 10-6 = 8,510-3
2. Loi d’Ohm : I = E/(R+ r) = 12 / (18,510-3) = 648,6 A
3. Loi de Joule : P = RI² = 8,510-3648,6)² = 3574,7 W
Exercice 6 (Facultatif) :
Soit le circuit électrique ci-contre:
4. Ecrire les équations pour les mailles ABCDA et ABEFA E1 R1
I1
5. Ecrire l’équation pour le nœud C A B
6. Calculer le courant traversant R2 E2 I2 R2
On donne E1=5V E2=4V D C
R1=R3=1 R2=2
Solution F E
R3 I
ABCDA : R1I1 –R2I2 = E1 – E2
ABEFA : R1I1 + R3I = E1
Noeud C : I1 + I2 = I
AN:
I1 – 2I2 = 1
I1 + I = 5 I1 = 2,2A; I2 = 0,6A; I = 2,8A
I1 + I2 = I
Exercice 7 (Facultatif) :
Calculer l'intensité des courants I1, I2 et I3.
AN : R3 = 820 , R1 = 330 et R2 = 220 R3
I3
Solution
Les lois de Kirchhoff permettent d’écrire :
E =12v R1 R2
R3I3+R1I1=E 820I3 +330I1=12
I1 I2
R1I1-R2I2=0 220I2=330I1
I3=I1 + I2 I3=I1 + I2
I3 = 12,61 mA
d’où : I1 = 5,04 mA
I2 = 7,57 mA
25
Dr Y. MERABET
Exercice 1 (obligatoire) : Y
( 2q ) q ' ( 2q ) q '
FF F K
AM BM AM K 3
BM 3
AM BM q<0 q’>0
FAM
or : AM BM a ² y²
AM (a, y), BM (-a, y)
2qq ' 4 qq ' M (0,y) F
FK ( 2ai) K ai -q’<0
(a ² y ²) 3 / 2 ( a ² y ²) 3 / 2
F est dirigé suivant (ox) FBM
F est dans le même sens que i (-qq’>0) j
4 q q' 1 q q' X
F K a a A (+2q<0) O i B (-2q>0)
a ² y² 3/ 2 a ² y ² 3 / 2
AN :
4 q q' 4.10 6 2.10 9
F K a 9.109 4.10 2 0,032 N
a ² y² 3/ 2
4.10 2.10
2 2 2 2
3/ 2
Exercice 2 (obligatoire) :
Solution: Y
(q ) ( q) q>0 q’>0
E E AM E BM K 3
AM K 3
BM
AM BM
EBM
or : AM BM a ² y²
AM (a, y), BM (-a, y)
q 2 q E M (0,Y)
EK ( 2ai) K ai
(a ² y ²) 3 / 2 (a ² y ²) 3 / 2
E est dirigé suivant (ox) EAM
E est dans le sens contraire de i (q>0)
j
E ( K 2q 3 / 2 a , 0) O i
(a ² y ²) A (-q<0) (-q’<0) X
B (+q>0)
2q 1 q
E K a a
a ² y² 3 / 2 2 a ² y² 3 / 2
(q) (q )
VM VAM VBM K K 0
AM BM
q (q ' )
E E AM E BM E OM K ( 2ai) K j
(a ² y ²) 3 / 2 y2
q (q' )
VB V AB VOB K K
2a a
R2
Exercice 4 (obligatoire) :
Solution :
1 1 1
I
R R1 R 2 R 3 E, r R1 R3
R (R R 3 )
R 1 2 10
R1 R 2 R 3
E – rI = 10I 105 – 0,5I = 10I I= 10A
ddp = E – rI = 105 – 0,5I = 105 – 5 = 100V
26