Ensemble TD
Ensemble TD
Ensemble TD
Les ondes électromagnétiques sont caractérisées par leur fréquence ou leur longueur d’onde
dans le vide. Le processus d’émission diffère suivant cette dernière: antenne, laser,
désintégration atomique…
1. On représente une onde par une grandeur oscillante. Quelle est la grandeur physique
qui oscille pour une onde électromagnétique?
2. Donner l’expression en notation réelle d’une onde plane progressive harmonique en
r
faisant intervenir la pulsation ω. On note k le vecteur d’onde, r le vecteur position, λ
la longueur d’onde et E0 l’amplitude.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
1. Rappeler la définition d’un front d’onde. Comment sont toujours les rayons
relativement aux fronts d’onde ? Représenter un front d’onde plan et un front d’onde
sphérique.
2. Comme vous l’avez vu en optique géométrique, une lentille bi-convexe est
convergente. On veut montrer qualitativement le caractère convergent d’une telle
lentille uniquement par des considérations d’optique ondulatoire. Pour cela, on
considère une onde plane incidente sur la lentille. Dessiner le front d’onde. Que
devient-il après la lentille ? Conclure.
Si les ondes recombinées sont en opposition, l’intensité en sortie sera alors nulle : l’obscurité
peut ainsi s’obtenir en mélangeant deux faisceaux brillants… C’est le sujet de ce cours qui
traite des interférences lumineuses. Le TD2 reviendra sur ce dernier exemple.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
2π 2π
vecteur d’onde E = E0 cos(ωt − ne) . D’où ϕ = ne . Cette écriture fait
λ0 λ0
apparaître le chemin optique ne . Il est défini comme le produit de la distance
géométrique parcourue par l’indice de
réfraction du milieu : δ = ne . La phase
peut alors s’écrire de manière simple
δ
sous la forme : ϕ = 2π . A un
λ0
chemin optique de λ0 correspond un
déphasage de 2π .
1. Un front d’onde (ou surface d’onde) à un instant t est l’ensemble des points
atteints par l’onde à cet instant : c’est une surface équiphase. D’après le
théorème de Malus, les rayons lumineux sont toujours perpendiculaires aux
fronts d’ondes. Représenter une onde plane et une onde sphérique.
2. Raisonnement purement qualitatif permettant de souligner à nouveau la notion
de chemin optique. On représente en entrée de la lentille des faisceaux
parallèles et un front d’onde plan associé. Les rayons qui passent au centre
voient un chemin optique plus important qu’en périphérie : on peut alors
dessiner l’allure du front
en sortie en considérant
quelques rayons répartis
sur la pupille. En
dessinant les rayons
perpendiculaires au front,
on s’aperçoit qu’il
converge (front d’onde
sphérique dans le cas
idéal).
1. E = E0 cos(ωt )
2. E = ( E 0 / 2 ) cos(ωt − ϕ1 ) avec ϕ1 = 2πL / λ0
E = ( E 0 / 2 ) cos(ωt − ϕ 2 ) avec ϕ 2 = 2π ( L + (n − 1)e) / λ0
3. Δϕ = ϕ 2 − ϕ1 = 2π (n − 1)e / λ0
Δϕ = k .2π ⇒ (n − 1)e = kλ0 et Δϕ = (2k + 1).π ⇒ (n − 1)e = (2k + 1)λ0 / 2
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
On considère un interféromètre formé d’un écran percé de deux fentes, S1 et S2, distantes de a.
L’écran est éclairé par une source ponctuelle monochromatique située sur l’axe de symétrie
des fentes. Un écran d’observation est placé à une distance D des trous.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
4. Différence de phase Δϕ = ϕ 2 − ϕ1
5. Δϕ = 2πΔδ / λ0
Δδ Δϕ
6. p = =
λ0 2π
Les écritures précédentes ont montré qu’il fallait comparer la différence de phase à
2π ou la différence de chemin optique à λ0 . L’ordre d’interférence permet une
comparaison directe, indépendante de la grandeur considérée (phase ou chemin)
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
7.
Constructives Destructives
Δϕ k .2π (2k + 1)π
Δδ k .λ0 ( 2k + 1).λ0 / 2
p k (entier) ( 2k + 1) / 2 (demi-entier)
ax
I = 2 I 0 (1 + cos(2π ))
λ0 D
La distance entre deux franges est appelée interfrange i. D’une frange brillante à la
ax
suivante, l’ordre d’interférence a varié d’une unité. L’ordre s’écrit : p = . Pour
λ0 D
ai λD
une distance égale à l’interfrange i, p varie de 1. D’où Δp = 1 = ⇒i= 0
λ0 D a
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
4. λ0 = ai / D = 633nm
5. La frange centrale, celle d’ordre 0, est celle pour laquelle la différence de chemin
optique est nulle. Le centre de l’écran est justement le point situé sur l’axe de symétrie
du système.
6. Uniquement des considérations géométriques. La lame augmente le chemin optique
sur le trajet S1-Ecran (deux manières d’augmenter le chemin optique : en augmentant
la distance géométrique ou en augmentant l’indice). Pour obtenir une différence de
marche nulle (frange centrale), il faut donc que le trajet géométrique parcouru par le
faisceau issu de S2 soit plus long qu’auparavant. Le système de franges se déplace
vers le haut.
7. Par le calcul. Soit Δδ la différence de marche initiale en un point M de l’écran. Au
même point M la différence de marche vaut désormais :
Δδ ' = ( S 2 M ) − ( S1 M ) = Δδ − (n − 1)e = Δδ + cte
Le système de franges subit un déplacement global suivant x.
Comme Δδ = ax / D , on déduit que Δδ ' = ax / D − (n − 1)e
Pour la frange centrale situé en x0 , Δδ ' = 0 , ce qui donne : x0 = (n − 1)eD / a
8. Même raisonnement sauf que n diminue. Donc le système se déplace vers le bas.
x0 = (n − 1)eD / a donne dx 0 = dn.eD / a
a.dx0
D’où ε =
eD
Si dx0 = i = λ0 D / a , alors ε = λ0 / e .
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Une lame d’air d’épaisseur e est éclairée par une source circulaire de rayon 1 cm placée au
foyer objet d’une lentille convergente de focale f ' = 10cm . On observe la figure
d’interférence dans le plan focal image d’une lentille de focale f ' ' = 50cm .
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
1. Faire le schéma optique du système et tracer un rayon donnant une incidence i sur la
lame.
2. Etant donnée la taille de la source, quelle est la plage des angles d’incidence sous
laquelle est éclairée la lame ? Faire un schéma où apparaît le rayon le plus incliné.
3. Pour une incidence i donnée, quelle est la différence de marche entre les deux rayons
transmis par la lame ? En déduire que la figure d’interférence se présente sous forme
d’anneaux. Que vaut l’ordre au centre ?
4. Exprimer le rayon du Nième anneau brillant.
5. A l’aide d’un dispositif micrométrique, on mesure le diamètre d du premier anneau
brillant pour une source de longueur d’onde λ0 = 480nm : d = 5mm . Déterminer
l’épaisseur de la lame en supposant que l’excédent fractionnaire est nul.
6. Calculer le nombre d’anneaux brillants.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
D’où I 1 ∝ E 02 et I 2 ∝ α 2 E 02 . Finalement, I 2 / I 1 = α 2
3. L’amplitude totale est donnée par la somme des amplitudes :
A = A1 + A 2 = E 0 (exp(iϕ1 ) + α exp(iϕ 2 ))
L’intensité s’exprime alors :
∗
I ∝ A A = ( E 0 (exp(iϕ1 ) + α exp(iϕ 2 )))( E 0 (exp(−iϕ1 ) + α exp(−iϕ 2 )))
soit
∗
I ∝ A A = E 02 + α 2 E 02 + αE 02 (exp(i (ϕ1 − ϕ 2 ) + exp(−i (ϕ1 − ϕ 2 ))
∗
I ∝ A A = E 02 + α 2 E 02 + 2αE 02 cos(ϕ 2 − ϕ1 )
On retrouve I = I 1 + I 2 + 2 I 1 I 2 cos(ϕ 2 − ϕ1 )
On aurait pu partir de cette formule 4
générale démontrée en cours et en 3.5
TD et injecter à l’intérieur les 3
valeurs des deux intensités. 2.5
2
4. Tracé 1.5
1
0.5
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
2. Pour que la lumière réfléchie soit nulle, il faut que les interférences entre les deux
ondes soient destructives : la différence de marche doit donc être égale à
Δδ = 2ne = (2k + 1)λ0 / 2 .
D’où e = (2k + 1)λ0 /( 4n) .
Pour déterminer l’indice, il faut considérer le contraste de l’interférence.
L’interférence sera totalement destructive (contraste unité) si les deux ondes qui
interfèrent ont même intensité : r1 = t1 r2 t1 . D’après l’énoncé, on suppose t1 = 1 . On est
donc ramené à :
n −1 N − n
= D’où on déduit : n = N = 1.34 .
n +1 N + n
1. Tracé
Comme l’épaisseur de la lame est constante, les directions d’égale intensité sont
données par r = cte donc i = cte . Cette relation définit ainsi des franges d’égale
inclinaison : ces franges ont la forme d’anneaux appelés anneaux d’Haidinger. Ces
anneaux situés à l’infini peuvent être raménés à distance finie à l’aide d’une lentille
convergente. Dans le plan focal image, chaque incidence i correspond à un anneau de
rayon f ' ' i .
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
TD 4 : Interféromètre de Michelson
L’un des miroirs est ensuite translaté d’une distance e. On place à la sortie du
Michelson une lentille convergente et un écran au foyer de cette dernière. Compléter
le schéma précédent et dessiner le trajet de deux rayons depuis la source jusqu’à
l’écran d’observation.
Où sont localisées les interférences ? Afin de les observer, faut il modifier le système
d’observation précédent? Rappeler l’expression de l’intensité en fonction de la
position x le long de l’arête du miroir ainsi que l’interfrange. Calculer l’interfrange
pour un angle α = 15' . Que vaut l’interfrange sur l’écran d’observation ?
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Un Michelson est d’abord réglé au contact optique puis l’un des miroirs est translaté. C’est
donc un réglage similaire au premier cas de l’exercice précédent. En revanche, l’éclairage est
désormais en lumière convergente.
Une source placée au foyer objet d’une lentille convergente doit-elle être étendue ou
ponctuelle pour obtenir un éclairage en lumière parallèle ? pour obtenir un éclairage en
lumière convergente ?
A quoi sert la compensatrice dans un Michelson ?
Qu’appelle-t-on « parallélisme » et « contact optique » ?
Quel doit être l’éclairage du Michelson, son réglage et le système d’observation pour observer
des anneaux d’égale inclinaison ? des franges d’égale épaisseur ?
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
L’idée directrice de ce TD est de montrer qu’un Michelson est un outil très général pour
lequel des réglages similaires peuvent conduire à des observations différentes selon
l’éclairage et le système d’observation. L’accent sera donc porté sur ces 3 blocs distincts :
« Eclairage », « Michelson » à proprement parler, « Observation ». On insistera également à
la fin du premier exercice et au second exercice sur la notion de schéma équivalent qui permet
souvent de se ramener au cas des franges d’égale épaisseur ou d’égale inclinaison traité au
chapitre 4 du cours.
La différence de marche entre les deux bras de l’interféromètre est égale à 2e. D’après
la formule générale des interférences à deux ondes dans le cas d’intensités égales,
Δδ 2e
I = 2 I 0 (1 + cos(Δϕ )) = 2 I 0 (1 + cos(2π )) = 2 I 0 (1 + cos(2π ))
λ0 λ0
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Les interférences sont localisées à proximité du coin. Il est donc nécessaire de changer
le système d’observation : il faut désormais imager les miroirs. La lentille en sortie du
Michelson conjugue ainsi les miroirs avec l’écran d’observation.
Pour un angle α = 15' , l’interfrange sur les miroirs (espace objet) vaut i = 72.5μm .
Dans l’espace image, il faut tenir compte du grandissement γ de la lentille.
L’interfrange sur l’écran s’exprime donc : i ' = γi .
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TD 5 : Cohérence temporelle
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Δδ = δ 2 − δ 1 avec δ 1 = ( SEM ) et δ 2 = ( SM )
Le calcul peut alors être simplifié en considérant l’image S’ de S donnée par le miroir.
( SEM ) = ( S ' M )
On est ainsi ramené à la configuration géométrique des trous de Young pour laquelle
on sait exprimer la différence de marche.
2 yx λ0
Δδ = +
D 2
λ0
Le terme vient du déphasage à la réflexion sur le miroir.
2
2.
Dans le cours, une expression de la longueur de cohérence a été déterminée de
façon qualitative. Cette question a pour but de retrouver cette expression dans le
cadre d’un calcul exact.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
On additionne les contributions données par chaque composante spectrale. Il est plus
simple de passer en nombre d’onde.
σ2
1 4πyx
I=
Δσ ∫ 2I
σ
0 (1 + sin(
D
σ ))dσ
1
2I 0 ⎡ D ⎛ 4πyx 4πyx ⎞⎤
I=
Δσ ⎢Δσ + 4πyx ⎜ cos( D σ 2 ) − cos( D σ 1 ) ⎟⎥
⎣ ⎝ ⎠⎦
⎡ D ⎛ 2πyx 4πyx ⎞⎤
I = 2 I 0 ⎢1 + ⎜ sin( Δσ ) sin( σ 0 ) ⎟⎥
⎣ 2πyxΔσ ⎝ D D ⎠⎦
⎡ ⎛ 4πyx ⎞⎤ ⎛ 2πyx ⎞
I = 2 I 0 ⎢1 + V sin ⎜⎜ ⎟⎟⎥ avec V = sin c⎜ Δσ ⎟
⎣⎢ ⎝ Dλ 0 ⎠⎦⎥ ⎝ D ⎠
2πyx 2 yx 1
Δσ = π ⇒ =
D D Δσ
2 yx 1
Or, = Δδ d’où Δδ =
D Δσ
Pour que les interférences ne soient pas brouillées, on trouve donc que la différence de
1 λ2
marche doit être petite devant une certaine longueur = 0 . C’est justement
Δσ Δλ
l’expression donnée dans le cours pour la longueur de cohérence.
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Exercice 1 : Comparaison entre les interférences à deux ondes et celles à ondes multiples
On réalise une lame d’air à faces parallèles à l’aide de deux lames de verre séparées de la
distance e. La lame est éclairée en incidence normale.
Un Fabry-Perot est éclairé à l’aide d’une lampe à Cadmium. Sous l’action d’un champ
magnétique, la raie rouge émise à λ = 643.8 nm se scinde en trois raies de longueurs d’onde
λ , λ + Δλ et λ − Δλ . Ce phénomène est appelé « Effet Zeeman » et sera étudié
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Exercice 1 : Comparaison entre les interférences à deux ondes et celles à ondes multiples
1. Schéma du dispositif
2. Δδ = 2ne = 2e
3.
• Les faces ne sont pas traitées :
on est ramené au cas des
interférences à 2 ondes car les
amplitudes des faisceaux transmis successifs décroisent très rapidement. Les deux
ondes à prendre en compte ont pour amplitude : TA0 et TRA0 . D’où I 2 / I 1 = R 2 .
On peut refaire le calcul ou se référer au TD3 :
• Les faces sont traitées : on ne peut donc pas se limiter à l’étude des interférences
des deux premiers rayons transmis. Il est nécessaire de tous les prendre en compte.
I0 4R
I= avec m=
1 + m sin 2 (Δϕ / 2) (1 − R) 2
Cette fonction est constituée d’une succession de pics d’autant plus fins que le
coefficient de réflexion R est proche de 1.
1. Schéma du dispositif.
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
2. La période est de λ0 / 2.
3. Chaque longueur d’onde donne un peigne de
période très proche car l’ordre est grand. En
première approximation, l’écart entre les
deux pics pourra être considéré constant sur
les quelques ordres balayés.
4. Lorsque l’écart en longueur d’onde augmente, les deux pics se séparent de plus en plus
pour finalement se superposer à nouveau (ordre suivant). Dans ce cas,
λ1 λ2 λ λ2
(m + 1) =m ⇒ Δλ = =
2 2 m 2e
λ2 c
Δλ < ou en termes de fréquence Δν <
2e 2e
5. L’interféromètre peut servir de spectroscope pour mesurer l’écart entre deux longueurs
d’onde puisque un intervalle spectral libre correspond à une différence de longueur
λ2
d’onde . Un demi-intervalle spectral libre correspond donc à une différence de
2e
λ2
longueur d’onde de modulo l’intervalle spectrale libre.
4e
1. Schéma du dispositif.
2. Δδ = 2e cos(i )
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
π m π R
3. F = = = 60
2 1− R
λ
ℜ= = pF = (2e / λ ) F = 6108940
δλ
D’où δλ = 643.8 / 5597798 ≈ 0.1 pm
λ λ 2e e
pour la longueur d’onde λ − Δλ :
2e cos(i2 ) 2e Δλ λ Δλ λ − Δλ Δλ
p= = − 1 ⇒ 1 − i2 / 2 = 1 − − + ⇒ i22 = +2
2
λ − Δλ λ λ 2e 2e e λ
Le but est bien sûr de déterminer Δλ uniquement à partir des mesures d’angle. On
note Δi = i2 − i1
Δλ 2Δλ 2Δλ
i22 − i12 = (i2 − i1 )(i2 + i1 ) ≈ Δi.2i = − + ≈
e λ λ
Δλ
D’où finalement : iΔi =
λ
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
TD 7 : Diffraction
On considère une lentille de diamètre D=1cm et focale f’=10 cm. Un écran est placé dans le
plan focal image.
1. La lentille est éclairée sous incidence normale. Quelle est l’allure de l’intensité sur
l’écran ?
2. La lentille est éclairée sous incidence oblique i. Quelle est l’allure de l’intensité sur
l’écran ?
3. La lentille est désormais éclairée par un point source A situé sur l’axe à distance finie.
On place l’écran dans le plan conjugué image. Quelle est l’allure de l’intensité dans ce
plan ?
Un miroir de largeur très petite l devant sa longueur L est éclairé en lumière parallèle sous
incidence oblique α .
Exercice 3 : 3 fentes
Un écran percé de 3 fentes est éclairé par une source ponctuelle et monochromatique S (voir
chapitre 7). Les fentes sont séparées de a / 2 et ont une largeur l avec l << a . Un écran est
placé dans le plan focal image d’une lentille convergente située après les fentes. Quelle est
l’intensité sur l’écran ?
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Correction TD7
La lentille de taille finie a pour effet de limiter spatialement l’onde incidente. La figure de
diffraction observée dans les trois cas est une figure d’Airy.
La question 2 permet d’insister sur le fait que la figure de diffraction suit l’image
géométrique.
Cet exercice a pour but de calculer une figure de diffraction en partant du principe de
Huygens-Fresnel.
L'invariance par translation assure qu'il y aura diffraction uniquement dans la direction de la
largeur. C'est en effet un résultat général de diffraction : plus la structure diffractante est petite
plus les angles de diffraction sont grands. Ainsi, la longueur étant très grande, les angles de
diffraction suivant cette direction sont très faibles. Les étapes du raisonnement sont détaillées
ci-dessous et reprennent le cheminement défini par le principe de Huygens-Fresnel. Les
angles sont orientés par rapport à la normale au miroir.
• Découper la pupille diffractante en petits éléments de surface (petite bande ici car
invariance par translation):
dS = Ldx
• Attribuer une amplitude à ces sources secondaires. Chaque élément de surface
constitue une source secondaire d'amplitude :
dA = A0 dS exp( jϕ 0 )
où ϕ 0 est la phase de l'onde arrivant au point considéré. La phase n’est pas uniforme
sur la pupille en raison de l’incidence oblique. On choisit par exemple l'origine des
2π
phases au centre du miroir. On a alors : ϕ 0 = x sin(α )
λ0
• Faire interférer ces sources dans la direction θ . Le rayon issu de M(x) a alors pour
2π
phase : ϕ = x sin(θ ) .
λ0
l/2
⎛ 2π ⎞
A(θ ) = ∫ dA exp( jϕ ) = ∫ A0 L exp⎜⎜ j x(sin(θ ) + sin(α ) )⎟⎟dx
Σ −l / 2 ⎝ λ0 ⎠
⎛ πl (θ + α ) ⎞
I (θ ) = AA* = I 0 sinc 2 ⎜⎜ ⎟⎟
⎝ λ0 ⎠
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TD S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Exercice 3 : 3 fentes
La figure d’interférences donnée par 3 fentes a été étudiée dans le cours en introduction
du chapitre 7 sur les interférences à ondes multiples. Cependant, les fentes étaient alors
considérées comme infiniment fines. Dans cet exo, les fentes ont une largeur finie : la
figure d’interférences sera modulée par la figure de diffraction d’une fente. Le chapitre
9 a étudié le cas des trous de Young lorsque ces derniers ont une taille finie.
La fente centrale est notée S2. Les amplitudes diffractées dans la direction θ par les
différentes fentes s’écrivent :
⎛ πlθ ⎞
A1 (θ ) = A0 .sinc⎜⎜ ⎟⎟. exp( jϕ1 )
⎝ λ0 ⎠
⎛ πlθ ⎞
A2 (θ ) = A0 .sinc⎜⎜ ⎟⎟. exp( jϕ 2 )
λ
⎝ 0 ⎠
⎛ πlθ ⎞
A3 (θ ) = A0 .sinc⎜⎜ ⎟⎟. exp( jϕ3 )
⎝ λ0 ⎠
Les termes ϕ1 , ϕ 2 et ϕ 3 correspondent aux phases des ondes issues de S1, S2 et S3.
2π aθ πaθ πaθ
ϕ1 − ϕ 2 = = et ϕ3 − ϕ 2 = −
λ0 2 λ0 λ0
I ∝ ( A1 (θ ) + A 2 (θ ) + A3 (θ )).( A1 (θ ) + A 2 (θ ) + A3 (θ )) *
Cette expression apparaît ainsi comme le produit de deux termes : celui de l’interférence de
3 fentes sources (chapitre 7) par la figure de diffraction d’une fente.
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S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
Le disque compact, ou CD, a été inventé par Sony et Philips en 1981. Un CD est un disque
optique permettant de stocker un grand nombre de données numérisées dans un petit
volume : jusqu’à 800 Mo de données soit plus de une heure de musique, 130 000 pages de
texte ou encore 54 000 images de télévision. Ce problème se propose d’étudier le système de
lecture d’un tel disque.
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S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
3. Principe de lecture
Le faisceau laser est
focalisé sur le CD à l’aide
du dispositif ci-contre. Le
faisceau réfléchi par le
disque est reçu par une
cellule photoélectrique : ce
détecteur fournit un courant
proportionnel à l’intensité
de la lumière reçue et
permet ainsi de mesurer les
variations d’intensité de la
lumière réfléchie par le CD.
Quand le spot laser est sur une surface plane, toute la lumière incidente est renvoyée
vers le détecteur. En revanche, lorsque le spot rencontre une cuvette, une partie de la
lumière est diffractée par les flancs de la cuvette et une autre partie est réfléchie :
l’intensité détectée est donc plus faible qu’en l’absence de cuvette.
4. Du CD au DVD
Un DVD a une capacité de stockage beaucoup plus grande
qu’un CD. La densité de cuvettes est beaucoup plus grande.
La figure ci-contre donne une comparaison entre CD et DVD.
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S2 – Optique Ondulatoire – 2004/2005
3. Principe de lecture
a)
Front d’onde : à un instant t, l’ensemble des points atteints par l’onde à cet instant (c’est
une surface équiphase). /0.5
Théorème de Malus : les rayons lumineux sont toujours perpendiculaires aux fronts
d’onde. /1
b) /2
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