Politique de Dividende
Politique de Dividende
Politique de Dividende
Politique De Dividendes
Master recherche
TAHIR Chaimae
BOUGRINE Jihane
ERRAIS hanae
1
INTRODUCTION
I-PRINCIPE DE DIVIDENDE
Lorsqu’une société réalise des bénéfices, les actionnaires doivent se prononcer sur leur
affectation lors de l’assemblée générale annuelle. Ils peuvent décider de mettre en réserves tout ou
partie des bénéfices ou de les distribuer sous forme de dividendes. Il convient de distinguer le
résultat distribuable d’un point de vue juridique du bénéfice distribuable au regard de la trésorerie
disponible. La distribution de dividendes est un moyen pour les dirigeants de rendre aux actionnaires
une partie de leurs liquidités. Les rachats d’actions, la réduction du capital, le versement d’un
dividende exceptionnel sont également des moyens de reverser aux actionnaires des liquidités.
L’observation des politiques de dividendes montre une très grande diversité des pratiques. Le Code
de commerce prévoit que « le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice,
diminué des pertes antérieures, ainsi que des sommes à porter en réserves en application de la loi ou
des statuts, et augmenté du report bénéficiaires ».
Pour bien comprendre la politique de dividende, il faut avoir à l’esprit les différences qui
existent entre bénéfice distribuable, réserves et trésorerie. Pour pouvoir distribuer des dividendes,
il faut un bénéfice distribuable, mais également une trésorerie disponible. Le fait de disposer de
réserves importantes n’implique pas d’avoir une trésorerie disponible. Une société peut dégager
beaucoup de trésorerie et ne pas disposer pour autant d’un bénéfice distribuable. En somme, pour
distribuer des dividendes, il faut dégager des bénéfices et disposer d’une trésorerie.
A- DIVIDENDE PRIORITAIRE :
donc fallu trouver une solution à ce problème, car, même pour garder le contrôle d'une entreprise,
il n'est pas possible de toujours recourir à l'endettement.
Remarque :
Il existe deux types d’actions : les actions ordinaires et les actions à dividende prioritaire
(ADP). Si la première permet de participer aux assemblées de la société et d'y voter, la seconde est
dénuée de droit de vote. Pour compenser cette inégalité, les
porteurs d'ADP touchent un dividende plus important que les porteurs d'actionsordinaires qui ont
eu un droit sur la gestion de la société.
B- DIVIDENDE EXCEPTIONNEL :
Le dividende exceptionnel n'est versé, comme son nom l'indique, que dans certaines
circonstances. C'est le cas par exemple lors de certaines fusions, ou lorsque l'entreprise vient de
réaliser une cession qui lui a rapporté beaucoup plus d'argent qu'elle n'en a besoin. Dans le même
ordre d'idée, certaines entreprises disposant d'une trésorerie abondante, et inutilisée, peuvent en faire
profiter leurs actionnaires, qui, eux, ont peut-être des idées de placement. Le dividende exceptionnel
peut être utilisé dans des périodes de prospérité et permet à la société de maintenir un niveau stable
de dividendes tout en distribuant aux actionnaires les fruits de la prospérité.
L'entreprise peut décider de verser une fraction de dividende avant que l'Assemblée
Générale ait approuvé les comptes. C'est un usage très répandu aux Etats-Unis. L'acompte sur
dividende est également utilisé dans les sociétés distribuant de forts dividendes.
D- LE DIVIDENDE MAJORE :
Il s’agit de récompenser les actionnaires fidèles, c’est-à dire ceux qui détiennent leurs
actions depuis plus de deux ans. Le taux de majoration ne peut pas être supérieur à 10 % du montant
du dividende ordinaire.
Il s'agit de remplacer le versement d'une somme d'argent par l'attribution d'actions. Cette
pratique consiste concrètement à donner la possibilité à certaines sociétés, à offrir à leurs
actionnaires, la possibilité de ne pas percevoir le dividende en numéraire auquel ils ont droit, en
échange de se voir remettre un certain nombre d'actions nouvelles.
Lorsque les statuts de la société le permettent, c'est à l'Assemblée Générale Ordinaire des
actionnaires qu'il appartient, de proposer l'option entre le paiement en numéraire ou en actions, de
décider si cette possibilité portera sur la totalité du dividende ou seulement une partie de celui-ci
(l’actionnaire quant. { lui, face { cette offre doit opter en bloc pour l’une ou l’autre alternative), et
de déterminer le prix d'émission de l'action nouvelle sur la base duquel se fera la conversion du
dividende en titres.
Cette méthode doit être décidée par l’assemblée générale ordinaire. Pour l’entreprise, il
présente l’avantage de ne pas entraîner de décaissement. Pour l’actionnaire, il peut entraîner des
problèmes de trésorerie car l’impôt doit être payé au même titre que s’il avait touché un dividende
en espèces. Ceci étant, cette modalité de paiement n’est qu’une option proposée à l’actionnaire, qui
peut toujours opter pour un paiement en numéraire. Pour l’actionnaire désirant réinvestir dans
l’entreprise, il évite les frais de transaction occasionnés par l’achat d’actions supplémentaires et
permet en général de bénéficier d’un prix inférieur au cours de bourse. C’est un mode de règlement
en voie de disparition aujourd’hui.
1. THESE DE LA NEUTRALITE
Dans les années 1961, les auteurs F. Modigliani et M. Miller (MM) ont travaillé sur
l’approche théorique de la neutralité de la politique de dividendes. Ils considèrent qu'il n'y a pas de
structure financière meilleure que l'autre, et que la valeur de l'entreprise est indépendante de sa
structure financière. Cette théorie suppose que :
le marché des capitaux est parfait : Aucun investisseur ne peut modifier le prix de
marché lors de la transaction, les coûts de transaction sont nuls, les bénéfices non répartis, il n'y a
pas de différence d'impôts entre les dividendes et les plus-values, l'information est gratuite et
accessible à tous.
Le comportement des investisseurs est rationnel : ils sont indifférents entre un gain
en capital et un montant équivalent sous forme de dividendes.
En d'autres termes, dans leur modèle, les taux d'imposition des dividendes et des plus-
values ne dépendent pas de la richesse des actionnaires ou des revenus qu'ils perçoivent. Par
conséquent, la richesse des actionnaires n'a rien à voir avec le montant des dividendes versés par
l'entreprise, car le dividende se traduit en principe par une baisse immédiate de la valeur de l'action.
Au contraire, si l’entreprise décide de mettre en réserve la totalité de ses bénéfices sans rémunère
les actionnaires, la hausse de la valeur des capitaux propres entrainera immédiatement une
augmentation de la valeur de l’action. Dans les deux cas, la richesse des actionnaires n’est pas
modifiée seule une hausse de la valeur des actifs et une amélioration de leur rentabilité aura un
impact positif sur la valeur de l’entreprise et de ses titres. Par conséquent, si un groupe décide de
modifier sa politique de dividendes, en augmentant son taux de distribution par exemple, cette
décision ne devrait avoir aucun impact sur l’évolution du cours de l’action. On parle alors de
neutralité de la politique de dividende. Cependant, comme de nombreuses entreprises ne versent pas
de dividendes même si elles sont financièrement solides, ce résultat contredit la réalité. La hausse
du taux de distribution a en effet un impact négatif sur la capacité d’autofinancement ainsi que les
perspectives d’investissement et de croissance futures de l’entreprise. Les investisseurs averses au
risque préfèrent recevoir des dividendes immédiatement plutôt que dans les années à venir. Par
conséquent, les actionnaires analysent souvent les projets d'investissement rentables pour conserver
davantage leurs bénéfices, voire s'avérer raisonnables, ce qui est un signe de réduction future des
bénéfices et l'entreprise ajustera les dividendes en fonction des perspectives de bénéfices.
Élaboré en 1956, le modèle de Gordon et Shapiro traduit la relation existant entre la valeur
des capitaux propres (cours de l’action) et la valeur du revenu d’un actionnaire (dividende). Il s’imite
du modèle de Fisher en introduisant un certain nombre d’hypothèses visant à valoriser une action.
Il repose sur l’hypothèse d’une croissance régulière des dividendes futurs à un taux annuel constant
; le taux de distribution des dividendes (pay-out-ratio) est identique chaque année. Cette théorie
dépasse la méthode d'évaluation précédente parce qu'il admet une variabilité changement dans la
politique des dividendes. Ce modèle est particulièrement cohérent avec la théorie financière
moderne. En effet, Modigliani et Miller ont affirmé la neutralité de la valeur de l'entreprise par
rapport aux dividendes. Cela équivaut donc à distribuer des dividendes aux actionnaires ou à
réinvestir le flux dans des projets avec un taux de rendement cohérent avec le niveau de risque (en
supposant que l'imposition des dividendes est la même que celle des plus-values).
Gordon et Shapiro ont ensuite confirmé que si elle reflète l'augmentation de la rentabilité
de l'entreprise, alors la variation des dividendes aura également un impact : la valeur de l'entreprise
a augmenté car elle génère plus de revenus. A l'inverse, si la baisse des dividendes traduit une baisse
de rentabilité de l'entreprise, elle aura un impact négatif. Le modèle repose sur les hypothèses
suivantes :
Les investisseurs opèrent dans un marché parfait caractérisé par l’absence de taxes et
de coûts de transactions.
Les dirigeants sont donc incités à augmenter régulièrement le dividende versé à taux de
distribution constant : cette variation financée par une hausse de la capacité bénéficiaire de
l'entreprise constitue sur le marché un signal positif. La valeur d'un produit financier est égale à la
somme des flux futurs actualisés. Ainsi, les modèles d'évaluation des actions reposent sur les
anticipations de revenus générés par l'activité de l'entreprise. Les documents comptables marquent
ici leur importance : ils constatent les revenus d'exploitation de l'année écoulée et permettent
d'affiner l'estimation des revenus futurs. C'est la raison pour laquelle les marchés financiers sont très
sensibles à la révélation de manipulations comptables (surévaluation du chiffre d'affaires,
surestimation de la valeur des actifs, sous-provisionnement des risques, etc.). En effet, celles-ci
faussent l'évaluation des actifs cotés. Lorsqu'elles sont affichées, elles provoquent un fort ajustement
à la baisse de la valeur des titres. S'ajoute en général une perte de confiance qui détourne les
investisseurs du titre : l'incertitude est alors trop importante pour rendre possible la formulation
d'anticipations argumentées.
3. THEORIE D’AGENCE
La théorie d’agence est fondée par M. Jensen et W. Meckling en 1976 pour remettre en
cause l’analyse de la politique financière. Établit par Modigliani et Miler qui stipule que les
dirigeants gèrent conformément aux intérêts des actionnaires, et recherchent la maximisation de leur
richesse et qu’il n'y a pas d'asymétrie d'information. Alors que Jensen et Meckling partent du constat,
que relation d'agence est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engagent
une autre personne (l'agent) pour accomplir quelques services en leur nom. Impliquant la délégation
d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent, et que ces différents individus ont des
objectifs divergents et conflictuels et dont le niveau d'information diffère.
Afin de lutter contre ces écarts, la gouvernance d'entreprise a joué un rôle dans l'ajustement
du comportement des managers. Nous avons également l'approche de Jensen et Meckling, qui vise
à expliquer les phénomènes financiers observés. Structure environnementale, Coût de l'information,
système de contrôle et la technologie contractuelle. Dans le même temps, en fonction de la structure
de préférence, de la nature de l'incertitude et de la structure de l'information, une branche
réglementaire est mise en place pour déterminer la forme de contrat optimale, afin que les conflits
entre différents sujets puissent être résolus.
La théorie des signaux s’efforce d’apporter des réponses et des explications plus claires et
plus convaincantes à des comportements financiers relevant du monde réel. Sa logique n’est plus
d’apprécier les modèles en fonction de leurs hypothèses mais plutôt en fonction de leur capacité
d’expliquer certains comportements réellement observés. La théorie est basée sur le concept
d'asymétrie de l'information, c'est-à-dire que l'asymétrie de l'information signifie que tout le monde
ne partage pas les mêmes informations, de sorte que les informations détenues par les dirigeants
n'appartiennent pas aux investisseurs. En effet, les informations diffusées par les entreprises ne sont
pas nécessairement les véritables. Ainsi, la théorie des signaux remet en cause le cadre générale de
l’analyse néoclassique où le marché véhicule une information parfaite et symétrique et présente
ainsi un nouveau cadre d’analyse.
Stephen Ross en 1977 qui est fondée sur une idée, qui caractérise les informations que
détiennent les différents agents économiques et même s’ils partagent la même information cette
dernière ne va pas être perçue de la même façon par les deux acteurs. En fait les gestionnaires sont
mieux informés sur la valeur du cash-flow des projets d'investissement, et doivent d'envoyer
des signaux au marché afin de réduire les coûts dus à l’asymétrie d'information. Ces signaux doivent
être onéreux, crédibles et inimitables afin de transmettre de bonnes informations sur la santé de
l’entreprise, de sorte que les gestionnaires dont la gestion est médiocre ne puissent pas facilement
recevoir ces signaux. Et pour bien cerner sa théorie Ross a mis en place Le modèle d’évaluation par
arbitrage comme une alternative au modèle d’équilibre des actifs financiers (MEDAF) qui est
caractérisé comme un modèle théorique et que nous pouvons pas appliquer en réalité car il est
impossible de représenter le vrai portefeuille de marché. A ne pas oublier que la théorie du signal
est fondée principalement sur le principe d’asymétrie d’information qui a comme effets la sélection
adverse ou bien ce qu’on appelle l’anti sélection qui signifie la sélection de mauvais produits ce qui
va causer par le temps la disparition des échanges ça d’une part, et d’une autre part on a l’aléa moral.
Cette théorie du signal permet de couvre les décisions financières prise par la firme à savoir ;
l’endettement, l’augmentation du capital, l’autofinancement, la politique de dividende, et
l’investissement.
Commençant tout d'abord par l'autofinancement qui est perçu favorablement par les
actionnaires car il est un signe la hausse de la valeur de l'action et aussi par les créanciers comme
un signe de garantie de remboursement. Puis on a l'endettement qui est vu comme un indicateur de
solvabilité de l'entreprise c'est-à-dire sa capacité à honorer ses engagements et donc les investisseurs
comme la capacité de l'entreprise à générer des flux positifs. . Après on a la politique de dividendes
; en effet lorsque les dirigeants disposent de bonnes informations sur les résultats futurs de
l'entreprise l'annonce de la hausse du dividende est utilisée comme un signal pour déclarer la
situation financière future de l'entreprise. Et en ce qui concerne l'augmentation du capital se traduit
par une augmentation des capitaux propres et une réduction du risque de défaillance et des risques
de remboursement pour les créanciers. Et en fin on arrive à l'investissement qui est toujours perçu
comme un signal positif montrant que l'entreprise a des projets rentables ce qui incite les créanciers
à chercher à investir leur argent.
5. THEORIE DE CASH-FLOW
En 1984 Jensen a critiqué la mise en place la législation moins favorable pour le marché
de prise de contrôle ; qui est un mécanisme permettant de discipliner les dirigeants pour utiliser au
mieux les ressources de l’entreprise et créer la maximum de valeur pour les actionnaires ; et il a mis
en place des vertus permettant les restructurations et le redéploiement des actifs faire face aux
évolutions de la technologie et aux préférences des consommateurs. En fait, l'accent mis par Jensen
sur les acquisitions qui assurent le développement économique a donné naissance à la «théorie des
flux de trésorerie disponibles», connue pour son effet sur la dette plutôt que pour sa compréhension
des acquisitions.
Dans sa théorie Jensen s’intéresse plus aux pertes engagées à savoir le gaspillage des fonds
à cause des conflits entre les dirigeants et les actionnaires, et explique que ce risque est confronté le
plus aux entreprises disposant de free cash-flow. C’est à dire de fonds excédant le montant
nécessaire pour financer l’ensemble des projets rentables, dont la valeur actuelle nette évaluée au
coût du capital est positive. En effet ces pertes sont engagés car les dirigeants refusent de rendre ces
free cash-flow aux investisseurs, parce qu’ils veulent les conserver pour les utiliser pour leur propre
intérêt en leur permettant de disposer d’une marge de manœuvre, et donc ils ne vont pas être en
besoin des investisseurs externes pour se financer. Ainsi ils peuvent utiliser ces free cash-flow pour
autofinancer une politique de croissance profitable pour eux et pour l’ensemble des salariés aussi
dans la mesure où elle facilite leurs promotions. D’une autre part le comportement des dirigeants
peut être expliqué par l’aversion au risque, en effet si les actionnaires sont neutres au risque et
cherchent à prendre tous les projets à VAN positive ce n’est pas le cas pour les dirigeants qui
préfèrent mener des actions, visant à limiter le risque total de l’entreprise. Comme ils peuvent mener
des opérations de couverture et d'assurances ou n’entreprendre que des projets peu ou non risqués,
ou encore détenir des niveaux excessifs d’actifs liquides.
Jensen a proposé des moyens pour réduire les free cash-flows comme la
distribution des dividendes et le rachat d’actions, et aussi le financement par endettement qui est le
plus efficace moyen parce que la dette peut exiger la mise en règlement judiciaire de la société. En
bref, le cash-flow libre est la somme des ressources excédentaires disponibles après financement de
tous les projets rentables La gestion de cette liquidité constitue la source de conflits d'intérêts entre
actionnaires et dirigeants, et ils peuvent utiliser cette liquidité dans leur propre intérêt. Par
conséquent, nous ne pouvons compter que sur la distribution de dividendes ou le rachat d'actions,
et même les dettes peuvent être utilisées pour empêcher les dirigeants d'utiliser ces ressources.
1. PRINCIPE
La séparation des dividendes est un moment important dans la vie des actions, car les
dividendes sont une récompense pour les actionnaires, tout comme l'intérêt est une récompense pour
les obligataires. La raison pour laquelle nous disons «dividendes» est que les actions précédentes
n'ont pas été réalisées sous forme d'enregistrement électronique, mais réalisées sous forme papier.
Le paiement du dividende provoque alors la rupture d'un petit coupon parmi les personnes qui
composent la part du billet.
Les dividendes proviennent des bénéfices de l’entreprise : cela signifie que si l'entreprise
ne fait pas d'argent ou a trop peu de revenus, le conseil d'administration peut décider de ne rien
distribuer. Par conséquent, l'actionnaire n'est pas comme un obligataire qui touchera ses intérêts
sans que la société ne fasse faillite, et il n'est pas sûr de ce qu'il recevra. Cependant, si l'entreprise
réussit, en plus des dividendes (les détenteurs de dividendes ne sont pas inclus dans les dividendes),
elle peut également obtenir des plus-values considérables sur les actions.
2. DIVIDENDES :
Sans entrer dans les détails, nous avons mentionné que l'État prélève des impôts sur la
principale source de revenus en actions, qui a été imposée au niveau de l'entreprise par l'impôt sur
les sociétés. Dans ce cas, la double imposition des revenus est généralement mentionnée : impôt sur
les sociétés, puis impôt sur le revenu des personnes physiques.
Il est facile de mesurer la distribution du dividende car le bénéfice par action est le même.
Lintner (1956) a trouvé la régularité du paiement des dividendes, ce qui indique une politique de
dividende spécifique. Le terme «politique» fait référence à la stabilité et à la répétabilité des
comportements et des décisions de distribution. La régularité de paiement nous permet de dire
«dividende courant» (égal aux dividendes passés) et «taux de rendement» (dividende courant diviser
par le cours actuel de l'action). Cette régularité de paiement ne s'applique pas aux rachats d'actions.
Enfin, veuillez noter que les dividendes spéciaux («special dividend») n'apporteront aucune
modification à l'opération de paiement, mais informeront uniquement les «exceptions» et donc les
paiements non récurrents.
3. RACHATS D’ACTION :
circulation, car les actions propres rachetées n'ont plus de droits. Par conséquent, les actionnaires
restants possèdent une plus grande proportion de la société. C'est ce qu'on appelle les plus-values
réalisées grâce aux rachats d'actions.
En règle générale, une offre de rachat doit être faite à chaque actionnaire. Ensuite, les
actionnaires peuvent décider d'émettre ou de conserver des actions : « Cette opération peut être
assimilée à un paiement de dividendes dans la mesure où elle entraine aussi un transfert de fonds de
l’entreprise vers les actionnaires. La principale différence entre ce type de distribution et les
versements habituels de dividendes vient du caractère facultatif du rachat d’actions et de la liberté
de choix laissée à chaque actionnaire : ceux-ci peuvent refuser l’offre de rachat ou ne proposer
qu’une partie des titres qu’ils détiennent. » (Albouy et Dumontier, 1992, p.14).
La société rachète des actions via cinq mécanismes différents s (Weston et al. 2003) :
Deux méthodes principales de distribution aux actionnaires ont été introduites, mais le
choix d'une méthode n'exclut évidemment pas la possibilité de distribution par une autre méthode.
Par exemple, la société distribue des dividendes fixes chaque année, en plus de l'année bénéficiaire
spéciale, elle rachète également ses actions ou distribue des dividendes «spéciaux». Par conséquent,
le montant total de la distribution et le choix de la répartition des montants entre les différentes
méthodes («division») forment ce que nous appelons la «politique de distribution».
La politique de dividendes semble dépendre d’un ensemble de facteurs dont chacun exerce une
certaine influence sur la décision de distribuer des dividendes (la fixation du montant du dividende annuel).
Lorsqu’une société désire communiquer au marché une information sur ses cash-flows
futurs, elle peut utiliser le dividende comme moyen pour parvenir à ses fins.
En effet, les dirigeants peuvent agir sur le niveau des dividendes pour montrer leur
optimisme quant aux résultats futurs de leur entreprise.
Certaines dispositions légales qui ont pour objectifs de protéger les créanciers de
l’entreprise limitent le versement des dividendes. La loi interdit à une entreprise de distribuer des
dividendes à même son capital ou lorsque celle-ci se trouve dans une situation d’insolvabilité.
Il arrive fréquemment que les engagements pris envers les obligations imposent des
contraintes à l’entreprise relativement aux dividendes qui peuvent être versé.
Par exemple : le contrat d'emprunt peut stipuler que l'entreprise ne peut distribuer de
dividendes à moins que son ratio du fonds de roulement , son ratio de couverture des intérêts , etc.
n'excèdent certaines valeurs.
Avant de distribuer des dividendes, l'entreprise doit donc s'assurer que de tels versements
ne vont pas à l'encontre des clauses apparaissant dans le contrat.
Dans la théorie du signal, la réduction des dividendes s’interprète comme une mauvaise
situation de l’entreprise, or elle ne correspond pas nécessairement à une mauvaise nouvelle sur les
résultats futurs, elle peut indiquer un nouveau besoin d’investissement. Ainsi une entreprise ayant
plusieurs occasion d’investissent intéressantes sera portée à retenir une proportion élevée de ses
bénéfices et aura par conséquent un faible ratio e distribution.
En résumé les actionnaires peuvent opter pour une distribution faible en cas de stratégie de
croissance renouvelée.
Quand une société est liquidée, l’actif net, après paiement de tout le passif, est reparti entre
les associés ou les actionnaires. Quand cet actif net est supérieur à l’ensemble des apports effectués
par les associés aux actionnaires, la dissolution de la société fait apparaitre un « boni de
liquidation ». La répartition de ce boni est également considérée comme un revenu distribué.
Une entreprise trop endettée peut être amenée, suite aux pressions de ses créanciers, à
réduire le niveau des dividendes et à respecter un taux de rétention des bénéfices assez élevé pour
pouvoir faire face à ses engagements.
En effet, les dirigeants d'une firme, plus ils doivent faire face à des taux d'intérêt élevés,
et/ou qu'ils se situent à un taux d'endettement proche de leur capacité potentielle d'endettement, plus
ils sont réticents à adopter une politique de distribution généreuse.
Tout ayant réalisé des bénéfices, une entreprise peut se trouver dans l’impossibilité de
verser des dividendes à cause de sa position faible en matière de trésorerie.
La politique de distribution des dividendes a été réglementée par la législation. Ainsi, les
responsables d’entreprises doivent se conformer aux règles en vigueur.
Les entreprises ne peuvent pas verser de dividende en numéraire si le niveau des réserves
est inférieur au seuil fixé par la législation C’est ainsi par exemple, qu’il est interdit en l’absence de
bénéfices, de prélever sur le capital en vue d’opérer le versement des dividendes
Les entreprises possédant des dettes supérieures à leurs capitaux propres ne peuvent verser
de dividende. Il’ est question ici de protéger les créanciers.
Au terme de ce chapitre, nous nous rendons compte que beaucoup de facteurs influencent la
distribution des dividendes et qu’il est compliqué de les hiérarchiser et de tirer des conclusions claires.
Typiquement, les entreprises rentables et matures payent des dividendes mais les firmes ne payant pas de
dividendes ne sont pas pour autant non rentables ou non matures. Chaque entreprise est différente et les choix
en matière de dividende sont affectés par de nombreux facteurs.
V- ETUDE DE CAS
Le capital d’une société AJHSC SA est composé de 1 000 000 d’actions ; la valeur d’une
action est de 120 Dhs et les dividendes distribués de 3 000 000 dirhams
1-1 HYPOTHESE :
Valeur d’une action =117 000 000/ 1 000 000 = 117 Dhs la valeur de l’action a diminué
de : 120-117 = 3 Dhs mais les actionnaires perçoivent un dividende de 3 000 000 /1 000 000=3
Dhs par action.
1-2 HYPOTHESE :
Nombre d’actions après l’augmentation de capital = 1 000 000 + 25 000 = 1 025 000
actions.
1-3 HYPOTHESE :
Nombre d’action après le rachat =1 000 000 - 25 000 = 975 000 actions
Vous disposez des informations suivantes extraites des états financiers de la société
MSFG cap SA au 31/12/2020
Les statuts prévoient qu’après dotation de la réserve légale, il sera porte 120 000 Dhs en
réserve statutaires. Le conseil d’administration a décidé de proposer un dividende qui permettrait
d’offrir aux actionnaires un rendement de 8% sur la base d’un cours égal à 12 Dhs au
31/12/2020.caculer le dividende unitaire permettant d’obtenir le taux de rendement attendu par les
actionnaires.
1 DIVIDENDE UNITAIRE
2 BENEFICES DISTRIBUABLES
+ Report à nouveau +0
Le bénéfice distribuable de 280 000 dhs est donc suffisant pour pouvoir distribuer
240 000 Dhs de dividendes aux actionnaires
3 TAUX DE DISTRIBUTION
CONCLUSION
choisir l’une des politiques de dividendes à condition que : La valeur actualisée des
dividendes anticipés, amputée des nouvelles émissions d’actions, doit être inférieure aux
WEBOGRAPHIE
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https://www.ig.com/fr-ch/strategies-de-trading/politiques-de-dividendes
https://www.studocu.com/fr-ca/document/hec-montreal/finance-pour-cpa/notes-de-cours/politique-de-
dividendes/1813234/view
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file:///C:/Users/user/Downloads/5385d4e81df8c%20(1).pdf
https://fr.slideshare.net/AmineRafa/la-politique-de-dividende
BIBLIOGRAPHIE
Georges Legros (2016), Ingénierie financière Fusions, acquisitions et autres restructurations des
capitaux 2e édition.
Evaluation des entreprises, méthodes et études de cas, Georges Legros,2 ème édition.