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Cadre Juridique Du Droit de L

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Introduction

CHAPITRE 1 : ; OBJECT ET SOURCES DU DROIT DE L’ENTREPRISE

Section 1 : Objets et co Table de matière


ncepts du droit de l’entreprise
Section 2 : Sources et spécificités du droit de l’entreprise

CHAPITRE 2 : LES ACTES ET LES INSTRUMENTS DE COMMERCE


Section 1 : Les actes commerciaux
Section 2 : Les instruments de commerce
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Introduction

Le sujet du cours est l'entreprise, en tant qu'institution sociale et


agent économique qui tente d'atteindre la forme, la structure et
l'organisation idéales dans un marché de référence. Cela implique,
notamment, d'acquérir une connaissance approfondie des règles
afférentes au fonctionnement des organes de décision et de gestion
de la société commerciale, qui constitue la structure juridique par
excellence de l'entreprise, ainsi que des dispositions relatives aux
réorganisations et à la mobilité des sociétés commerciales.
Le droit de l’entreprise permet de mieux connaitre les évolutions
afférentes au fonctionnement de l’entreprise du point de vu juridique
Il convient tout d’abord de préciser la notion d’entreprise dans le
cadre du droit de l’entreprise qu’on propose de définir par la suite
1
Définition économique. L'entreprise est considérée comme une
communauté de travail exerçant une activité économique, elle est
donc une organisation autonome qui exerce une activité durable de
production, de transformation, de distribution et de
commercialisation de biens et de services en assumant le risque de
l'exploitation
L’absence de définition juridique. L'entreprise n'est appréhendée par
le droit en général et par le droit de l'entreprise en particulier qu'à
travers deux concepts : le fonds de commerce et la société. Pour
avoir la personnalité juridique, l'entreprise doit revêtir une forme
juridique reconnue par la loi : soit une entreprise individuelle
appartenant à une personne physique, soit une entreprise sociétaire
appartenant à une personne morale : société, association,
coopérative, mutuelle ou groupement d'intérêt économique. En
revanche, l'entreprise est une réalité que le droit ne peut pas ignorer.
La loi utilise sur une grande échelle cette notion par pure commodité
pour atteindre toute personne ou groupement quel que soit sa forme
ou son statut juridique. De nombreux textes comme : - le livre V du
Code de commerce est intitulé : « Les mesures de prévention et · de
traitement des difficultés de l'entreprise ». Tout le droit de la « faillite
» est axé sur l'entreprise ; d'où la nouvelle appellation :« droit des
entreprises en difficulté ».
L'article 71 de la Constitution classe la _nationalisation
d'entreprises parmi les matières qui relèvent du domaine de la loi.
. Les entreprises peuvent être organisées, soit sous forme
d'entreprise individuelle, soit sous forme de société
. - Le droit de l'entreprise vise à appréhender et en même temps à
fédérer les aspects juridiques de l'entreprise. Même s'il focalise
essentiellement sur le droit commercial''1 et le droit des sociétés, il
concerne également le droit des contrats, le droit du travail, le droit

2
de la concurrence, le droit de la consommation, le droit fiscal et le
droit public pour les entreprises publiques, droit des entreprises en
difficultés, droit pénal des affaires, instruments de paiement et de
crédits
Le droit des affaires englobe le droit de l’entreprise, il regroupe
toutes les règles (lois et règlements) liées à l’administration et à la vie
des « affaires ». Il définit, pour faire simple, les règles du jeu que tous
les indépendants doivent respecter.
Le droit des affaires regroupe lui-même plusieurs branches du droit
et ne forme pas un corpus unifié. D’où son caractère foisonnant.

Ces dernières années ont été marqué par de nombreuses réforment


portant sur un grand nombre de domaines qui ont profondément
modifié le fondement juridique et économique national et
international, et par voie de conséquences les entreprises
marocaines
Les mutations économique et profonde du commerce international
notamment durant ces dernières et décennies ont provoqué un
bouleversement des données et paramètres nationaux et
internationaux avec lesquels doivent composer les entreprises
Dans les années 80 le Maroc a instauré l’impôt sur les sociétés (1985)
et la TVA en (1986). Au début des années 90 est promulguée une loi
fondamentale en faveur de désengagements de l’Etat. La loi n 39-89
sur les privatisations est ainsi modifiée, elle sera complétée
ultérieurement, notamment par la loi de 1995.
Poursuivant l’offre de libéralisation, une circulaire de l’office des
changes du 4 juin 1995 vient libéraliser les opérations de

3
financement extérieur de sorte qu’un sorte qu’un certain nombre de
crédits ne soient plus soumis à l’accord de l’Office des changes.
Sur le plan financier l’années 1993 est marquée par la loi bancaire qui
organise l’activité des établissements de crédits et organismes
assimilés.
Comme le constate, les années 90 sont achevées par des lois
structurantes pour l4économie marocaine, le principe de la liberté
d’entreprendre proclamée par la constitution marocaine en 1996.
Le chantier législatif fut lancé dès 1996 un nouveau de code :
 Une loi sur les société anonyme loi 17-95 suivie de la loi 5-
95 adoptée en 1997 sur les autres sociétés, une loi institut
les tribunaux
 Une loi sur les concurrences et sur les prix en 1999
modifiés par la loi n 104-12 relative à la liberté des prix et
de la concurrence
 La loi n 31-08 édictant des mesures de protection du
consommateur
 Le statut d’auto-entrepreneur récemment crée par la loi
114-13 qui présente plusieurs avantages.

D’autre réformes ont été entrepris par le législateur marocain dans le


but d’améliorer le climat des affaires c’est-à-dire les entreprises et les
opérateurs à titre onéreux on fait appelle donc aux règles de
l’entreprise.
Problèmatique ; En quoi consiste le droit de l’entreprise ? et
quels en sont ses sources et principes ? et quels sont les actes et les
sujets qui s’y rapportent ?
Ainsi on traitera ces questions en deux chapitres ; le premier
consiste à étudier l’objet et les sources du droit de l’entreprise et en
deuxième se rapporte aux sujets , actes et instruments commerciaux .
4
CHAPITRE 1 ; OBJECT ET SOURCES DU DROIT DE
L’ENTREPRISE
Le droit de l’entreprise qui normalement s’appelait le droit
commercia , on trouve réunis dans le droit commerciale des aspects du
aspects du droit civil , des aspects du droit du travail , des aspects du
droit constitutionnel et des règles spécifiquement commerciales
SECTION 1 ; Objets et concepts du droit de l’entreprise
Le pole fédérateur des branches du droit qui se retrouvent autour et
dans le droit commercial est l’entreprise .
 Le concept du droit de l’entreprise
On pourrait dire de ce droit qu’il est la branche du droit qui régit
l’entreprise dans la poursuite de son but économique. Dans
l’entreprise, on devine une nature juridique riche et complexe. Cette
double nature se retrouve dans cette composante particulière résidant
dans des hommes et des biens mais également dans sa
finalité économique qui peut être le profit. Un service rendu au public
en général, une activité désintéressée. La richesse se perçoit aussi dans
ces expressions juridiques. On invoque ainsi l’entreprise individuelle
s’agissant d’une personne physique ou bien d’une personne physique
exerçant une activité personnelle libérale.
L’entreprise s’exprimera aussi dans une personne morale de droit
privé (société ou association) ou dans une personne morale de droit
public (administratif ou industriel et commercial). Cette diversité de
contenu de l’entreprise fait alors du droit de l’entreprise une sorte de
creuset. Un point de rencontre de diverses branches du droit. Par
exemple la fonction de l’entreprise peut être envisager sous l’angle de
plusieurs branches de droit.

5
Droit commercial et entreprise : Le droit commercial
envisage généralement le statut du commerçant et l’ensemble des
aspects juridiques de l’activité commerciale. L’activité commerciale
au sens large est la recherche du profit à travers la production de biens
ou  de services et la distribution de ces biens ou services. La
spéculation commerciale prend pour cadre l’entreprise car on retrouve
ici des hommes et des biens réunis pour réaliser un but économique
qui est ici, le profit.

    Droit de la concurrence et entreprise : L’économie


capitaliste se caractérise par la mise en œuvre de moyens de
production et d’échange en vue d’accumuler le profit dans un contexte
de compétition entre les agents économiques intervenant sur le
marché. On entend par libre concurrence, non pas une course acharnée
et anarchique au profit, mais l’encadrement juridique de la
compétition économique en régime capitaliste et ceci dans l’intérêt des
acteurs des marchés mais aussi dans l’intérêt des consommateurs
finals. Le droit de la concurrence apprécie et sanctionne
éventuellement les comportements d’entreprise intervenant sur un
marché pertinent donné. C’est dans cette perspective que le droit de la
concurrence et droit de l’entreprise se rejoignent.

Droit des sociétés et entreprise : Il est fréquent de distinguer


entre entreprise individuelle et entreprise en société. L’article de la loi
marocaine D.O.C dispose un contrat par lequel deux ou plusieurs
mettent en commun leurs biens ou leur travail , ou tous les deux à la
fois , en vue de partager le bénéfice qui pourra en résulter. Grâce à la
société, l’entreprise dispose d’une personnalité juridique propre, une
personnalité morale distincte de ses créateurs.

Droit fiscal et entreprise : Quand une entreprise prend la forme


d’une personnalité juridiquement indépendante à l’image de la société.
Il est logique et cohérent que le droit fiscal soumette cette entreprise
personnalisée (en tant que personne juridique) à l’impôt

6
D’une manière générale, toutes les activités exploitées entreprise
suivent des régimes fiscaux regroupés dans une branche du droit que
l’on désigne par fiscalité des entreprises ou encore droit fiscal des
affaires. En pratique, avant de créer une entreprise, surtout quand cette
entreprise s’oriente vers la réalisation d’un profit partageable, il est
recommandé d’en analyser par avance toutes les implications fiscales.

          Droit public et entreprise : Le droit public rassemble les


règles encadrant les rapports des personnes publiques entre elles et le
personnes publiques avec les personnes privées.

            Droit du travail et entreprise : Le droit du travail regroupe


les règles applicables aux rapports des employeurs avec les salariés. Il
vise essentiellement à corriger le déséquilibre structurel des rapports
entre employeurs et employés. La notion d’entreprise se situe au cœur
du droit du travail car les employeurs et les employés représentent les
composantes humaines de l’entreprise. Le cadre juridique des rapports
de l’employeur et de l’employé est le contrat de travail.  Le contrat de
travail pose les conditions d’exercice de l’activité salariée dont
l’élément clé est la subordination du salarié à son employeur. Cette
subordination permet de distinguer le contrat de travail du contrat
d’entreprise tel qu’on l’a précédemment défini.

   Droit de la consommation et entreprise : Comme le droit du travail,


le droit de la consommation vise à corriger un déséquilibre significatif
entre deux catégories de sujet de droit. Il s’agit ici du professionnel et
du consommateur. Ainsi, le droit de la consommation contient le
régime juridique des rapports professionnels et des consommateurs.

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En quoi l’entreprise se trouvent elle concernée par ces rapports entre
pro et consommateurs. Le droit de la consommation ne fait pas
souvent référence à la notion d’entreprise. Cependant, le professionnel
en rapport avec le consommateur se trouve être généralement une
entreprise commerciale. Le consommateur s’affirme de son côté
comme le destinataire ultime de l’activité de l’entreprise. En effet, en
achetant des biens ou des services produits par l’entreprise, le
consommateur achève les cycles de production et de distribution. Pour
autant, la notion de consommateur n’est pas identique en droit et en
économie :

              En économie, le consommateur est la personne qui termine le


cycle de production et d’échange en acquérant les biens ou les services
produits par les entreprises.

              En droit de la consommation, le consommateur est considéré


comme une catégorie de sujet de droit en situation de désavantage par
rapport à une autre catégorie (les professionnels)

  Si le droit de la concurrence poursuit l’objectif de régulation des


marchés, il convient de retenir que le marché n’est pas une fin en soit.
Ce sont les consommateurs au sens économique et également au sens
juridique qui bénéficient en définitive de la libre concurrence.

Il importe en deusième temps de mettre le point sur les


sources du droit de l’entreprise

SECTION 2 : Sources et spécificités du droit de l’entreprise

en tant que droit de l’entreprise, le droit des affaires englobe l’étude:

 du droit commercial général, qui régit le commerçant, les


activités commerciales et le fonds de commerce;
  du droit des sociétés, qui a pour objet les groupements de
personnes;
 du droit des difficultés de l’entreprise commerciale
8
 du droit de la propriété industrielle en tant que droit de
l’environnement de l’entreprise, le droit des affaires englobe
l’étude:
 du droit de la concurrence, qui fixe les normes régissant la libre
concurrence et la rivalité entre agents économiques dans la
recherche et la conservation de la clientèle
 du droit de marketing, qui édicte les règles juridiques qui
gouvernent les moyens d’actions utilisés pour acquérir ou
développer des parts de marché et le droit du consommateur
 du droit fiscal des affaires;
 du droit comptable
 du droit cambiaire applicable aux effets de commerce;
 du droit bancaire, qui réglemente notamment les relations
entre la banque et l’entreprise, les responsabilités du banquier
et l’organisation des banques;
 du droit des transports, qui traite des entreprises de transport,
des contrats et des responsabilités s’y rapportant.
 du droit maritime, qui concerne l’ensemble des règles
juridiques relatives à la navigation maritime et au transport des
voyageurs et des marchandises par mer
 du droit pénal des affaires, qui a pour but de réprimer les
infractions à la législation en vigueur en la matière.

Le droit des affaire revêt donc un caractère pluridisciplinaire. Il


déborde du cadre du droit commercial classique, mais il partage ses
sources et ses caractéristiques.

SPECIFITE DU DROIT DE LENTREPRISE


 Vu la nature du monde des affaires, le droit
commercial se distingue du droit civil par
 un certain formalisme
 et une certaine souplesse.

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A. Le formalisme du droit commercial : Ce formalisme est très utile
pour assurer la sécurité du crédit dans les opérations
commerciales. Le crédit constitue le noyau de toutes les relations
commerciales. Pour cela, il doit être entouré d’un formalisme
plus rigoureux que celui exigé par le droit civil. C’est ce qui
explique le formalisme des institutions du droit commercial :
celui des effets de commerce, de la vente et du nantissement du
fonds de commerce, de la liquidation judiciaire, le formalisme
rigoureux pour la constitution des sociétés commerciales, etc.
B. La souplesse du droit commercial Cette souplesse s’explique par
la rapidité que nécessite la réalisation des opérations
commerciales. Ainsi, et contrairement aux règles rigides du droit
civil, en droit commercial on admet le principe de la liberté de la
preuve entre les commerçants. C’est ce qui permet à ces derniers
de conclure leurs contrats par les moyens les plus rapides
(téléphone, fax ou même verbalement) sans avoir à se soucier, au
préalable, du formalisme des écritures qu’exige le droit civil. En
outre, on a procédé à l’l’instauration de procédures judiciaires
simplifiées et à la mise en place d’une durée de prescription plus
courte (5 ans en vertu de l’article 5 du code de commerce)
sur le droit interne. Ainsi, les Sources du droit commercial Les
principales sources du droit commercial sont
 les textes;
 les usages commerciaux;
 la jurisprudence
 et les commentaires des juristes constituant la doctrine.
1) Les textes Il s’agit des sources écrites du droit que l’on appelle
communément la loi. Ce sont des actes juridiques édictés sous
forme de textes législatifs et réglementaires par l’autorité
publique interne et les traités et conventions conclus dans le
cadre des organisations internationales compétentes dont la force
obligatoire est inégale.
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A.1. Les sources internes
La constitution (1 er rang) Parmi les principes qui y sont consacrés est
prévu celui de la liberté d’entreprendre, que l’on désigne
traditionnellement sous le vocable « la liberté du commerce et de
l’industrie ».
La loi (2 ème rang) Elle constitue la source importante du droit
commercial. Il s’agit des actes votés par le pouvoir législatif et
promulgués dans les formes prescrites par la constitution. Ainsi en est-
il du code de commerce, source principale du droit commercial; du
code des obligations et des contrats (D.O.C.); et d’autres textes
législatifs régissant les sociétés, la propriété industrielle, les tribunaux
de commerce, etc.
Les règlements (3 ème rang) Ce sont les dahirs, les décrets et les
arrêtés édictés par le pouvoir exécutif. Les dahirs sont pris par le Roi.
Les décrets sont pris par le premier ministre et régissent entièrement
un aspect particulier d’une loi. Tel est le cas par exemple du chapitre
II du premier livre du code de commerce. Les arrêtés, pris par
l’autorité gouvernementale compétente (ministres), sont généralement
des décisions administratives pour compléter les décrets lorsque ceux
ci prévoient la nécessité de cette décision.
Les sources internationales Le préambule de la Constitution énonce
que le Maroc, en se souscrivant aux principes, droits et obligations
découlant des organismes internationaux, reconnaît le principe de la
suprématie du droit international traités et conventions internationaux
constituent des sources du droit commercial. Ces traités et conventions
sont des accords conclus entre Etats souverains et par lesquels sont
fixées les règles obligatoires uniformes pour des situations juridiques
ou économiques qui se posent dans les rapports internationaux.
Parmi ces traités et conventions on note: 

11
 Les conventions qui fixent les règles applicables aux transports
internationaux par mer (Convention de Bruxelles du 25 août
1924), par air (Convention de Varsovie du 12 octobre 1929) et
par route (Convention de Genève du 19 mai 1956). 
 Les Accords de Bretton Woods signés le 22 juillet 1944
instituant le Fonds Monétaire International (F.M.I.) et la Banque
Internationale pour la Reconstruction et le Développement
(B.I.R.D.) ou « Banque Mondiale ».
  L’accord concernant les tarifs douaniers et le commerce «
General Agreement on Tarifs and Trade » (G.A.T.T.) signé le 30
octobre 1947.
 L’Accord de Marrakech du 15 avril 1994 qui marque la
signature de l’acte final de l’Uruguay Round du G.A.T.T. et qui
met en place l’Organisation Mondiale du Commerce (O.M.C.)
qui lui succède et qui édicte une réglementation du commerce
international. Cet acte est entré en vigueur le 1 er janvier 1995.
Les usages commerciaux Ce sont des pratiques commerciales
répétées et généralisées dans le temps et dans l’espace. L’usage
fait référence aux habitudes de la profession, la pratique étant
créatrice de règles. Les usages en matière commerciale
proviennent, à leur tour, des pratiques internes et des pratiques
internationales
Les usages internes Très diversifiés, les usages internes se
trouvent dans les pratiques courantes entre les gens de la même
profession ou de la même localisation, telle une place commerciale,
un port, etc. Cependant, avant de devenir loi, l’usage reste
conventionnel. Il ne devient « de droit » que lorsque la loi le
consacre comme tel en le validant en règle de droit
jurisprudentielle.
Les usages internationaux Les usages se sont particulièrement
développés dans le cadre du commerce international. Ces usages
prédominent dans les opérations de vente de marchandises, dans le
domaine bancaire et de crédit, dans les contrats de transport, etc

12
La jurisprudence Elle résulte d’un ensemble de décisions
concordantes, rendues par les tribunaux à propos d’un même
problème de droit, notamment en cas de carence du législateur ou le
caractère désuet de certaines règles. La jurisprudence est surtout
l’œuvre des juridictions supérieures, à savoir la Cour Suprême au
Maroc
La doctrine La doctrine joue un rôle important dans la formation
du droit commercial. Elle fait œuvre de réflexion et de synthèse en
interprétant la règle de droit, afin de dégager des principes
rigoureux, et en émettant des propositions de réforme. Aujourd’hui,
de nombreux ouvrages scientifiques, traités, articles de doctrine et
de thèses de recherches viennent alimenter l’analyse et la réflexion
sur le droit commercial, compte tenu de l’évolution dynamique que
connaît le domaine des affaires.

Le droit commercial est un outil entre autre de gestion


d’entreprise. C’est une branche du droit privé aux applications
économiques. Il se développa avec la révolution industrielle et
technologique. Sera étudié dans ce qui suit : les agents, les actes et les
instruments de commerce.

CHAPITRE2 : Les actes et les instruments de commerce


On dit souvent que le droit des actes de commerce et
des commerçants. En réalité, le droit commercial, droit commercial
marocain, se constitue l’ensemble des règles relatives à la profession
commerciale, aux actes commerciaux et aux procédures commerciales
en plus des instruments commerciaux.
SECTION 1 : Les actes commerciaux

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Traditionnellement en droit commercial marocain les auteurs
distinguent entre des actes de commerce par nature, des actes
commerciaux par la formes , des actes mixtes et des actes de
commerce par accessoire.
Avec la réforme du code de commerce du Maroc , il convient de
distinguer désormais entre les actes principaux de l’activité et les actes
accessoires .
Les actes commerciaux par nature :
Les actes de commerce par nature se caractérisent par
fait de conférer à leurs auteurs la qualité de commercant
quand il les exerce à titre habituel.
Les actes commerciaux par la forme
Ce sont ceux dont la commercialité résulte de la forme
dans laquelle ils se produisent
Le législateur a retenu deux formes différentes qui
confèrent indépendamment de tous autres facteurs , la
qualité commerciale aux actes
Il s’agit des formes d’activité et d’effets de commerces
Les actes de commerce par accessoire :
Selon l’article 10 du code de commerce du Maroc ,les
actes de commerce par accessoire sont des actes non
commerciaux par nature ni par la forme qui pourtant sont
accomplis par le commerçant à l’occasion de sont
commerce
Les actes mixtes ;
En droit commercial marocain , ce sont des actes
commerciaux par nature , par la forme ou par accessoire
pour une partie et civils ou administratifs pour l’autre
partie .

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L’article 4 du code de commerce du Maroc n’envisage que
le le cas de l’acte commercial et civil en même temps
obéissent au droit administratif .
Les activités commerciales :
Du point de vue économique les activités commerciales
sont celles du secteur tertiaires.
Du point de vue légal, les activités du secteur primaire et
secondaire peuvent également être commerciales.
La loi ne tient pas compte de la différence économique
entre les secteurs d’activité , et retient une répartition
plutôt géographique des activités selon quelles sont
terrestres, maritimes ou aériennes.
Les activités terrestres
Le legislateur n’a pas defini ces activités ; il en donne des
exemples au code du commerce du Maroc .
Les activités du commerce terrestre ont été citées par
exemple dans l’article 6 du code de commerce du Maroc
qui dispose :sous réserve des dispositions du chapitre 2 du
titre 4 ci-après relatif à la publicité au registre du
commerce , la qualité de commerçant par l’exercice
habituel ou professionnel des activités citées dans le même
article.
Les activités maritimes et aériennes :
A propos de ces activités l’article 7 du code de commerce
du Maroc dispose que sont commerciales :
1. Toutes opérations portant sur les navires et les
aéronefs et leurs accessoires .
2. Toutes opérations se rattachant à l’exploitation des
navires et aéronefs et commerce maritime et aérien .
Les instruments seront étudiés dans la section 2 .
15
SECTION 2 : les instruments de commerce
En droit commercial marocain ; les instruments commerciaux
diffèrent selon que l’utilisateur est un homme d’affaires ou un
chef d’entreprise .
Les instruments de l’homme d’affaire sont principalement les
contrat commerciaux et les effets de commerces
 Les contrats commerciaux :
En plus des clients l’homme d’affaire entretient des relations
de partenariat avec des entreprises de fournisseurs de service
telles les entreprises de banque , de transports, d’assurance, de
bail, de gardiennage, de téléphone etc…
Il doit utiliser pour chacune de ces relations les contrat
approprié.
En tant que patron , le chef d’entreprise doit utiliser en plus
des ces contrats , ceux de travail ;sachant que son principal
instrument est l’entreprise laquelle est l’organisation de
travail ,de capital et de gestion pour la production de bien ou
la prestation de service dans un lucratifs .
Légalement l’entreprise s’identifie en fond de commerce
lequel est l’ensemble des éléments corporels utilisés par le
commerçant afin de constituer la clientèle nécessaire à
l’exploitation de son activité.
Quant à sa forme l’entreprise peut être individuelle, sociale ou
même un groupe. Elle peut être aussi de taille petite , grande
ou moyenne . Les chefs d’entreprise et les hommes d’affaire
utilisent en commun un certain nombre d’instruments
commerciaux.

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Il s’agit en particulier des effets de commerce et des sociétés
commerciales.
 Les effets de commerces :
Du point de vue économique l’effet de commerce est une monnaie
scripturale c’est au regard de la loi un acte abstrait c’est-à-dire un acte
qui se détache juridiquement de sa cause dès la réunion de ses
conditions de validité. Ces dernières sont principalement des
indications écrites exigées par la loi.
En droit commercial marocain les régimes de effets de commerce est
spécial en ce sens il s’applique à toutes personnes et en toutes
circonstances ou l’effets de commerce est utilisé.
Les lettres relatives à la lettre de change, aux billets à ordre, aux
chèques, aux warrants, aux bons de caisse et aux factures protestables
entre autre s’appliquent effectivement de la même façon aux
commerçants et aux non commerçants .
 La lettre de change :
En droit commercial marocain . C’est l’écrit par lequel une personne
appelée tireur donne l’ordre à une autre personne appelée tirée , de
payer à une certaine date une certaine somme à une troisième
personne appelée preneur ou bénéficiaire .
L’objet de cet effet est double ; il permet au tireur de s’acquitter de sa
dette envers le bénéficiaire et de réaliser en même temps une opération
de crédit avec lui .
328 du code de commerce marocain. Il se présente comme un papier
écrit constatant un ordre donné au banquier pour payer à présentation,
une somme déterminée au bénéficiaire ou à la personne que celui-ci
désignera.
L’auteur de l’ordre doit cependant déposer au préalable suffisamment
d’argent auprés du banquier pour constituer la provision nécessaire au
paiement du chèque.

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 Le billet à ordre
A la différence de la lettre de change, billet à ordre peut être un
acte civil quand il résulte d’une transaction non commerciale.
C’est un acte de commerce, cependant, toutes les fois qu’il a un
lien avec un autre acte de commerce même s’il est émis par un
non commerçant.
Il s’agit d’un écrit par le quel une personne appelée souscripteur
s’engage à payer à une autre personne appelée bénéficiaire , ou à
son ordre , une somme déterminée .
Les conditions de validité du billet à ordre sont disposées dans
l’article 232 du code de commerce marocain
Pour cette raison, la lettre de change est exigée dans les formes les
plus précises.
Le régime de la lettre de change est déterminé par les articles 159 à
333 du code de commerce marocain qui en fixe les conditions de
validité, le régime de l’endossement et des recours en cas de non
paiement.
 Le chèque
Le chèque est un effet de commerce règlementé par les articles 239 à
CONCLUSION
Les affaires désignent un certain nombre d’activités liés à la vie
des commerçants et ceux depuis le moyen âge. Ces
professionnels étaient soumis à des règles spécifiques et propres
qui relevaient d’une juridiction : le tribunal de commerce.
Aujourd’hui les commerçants perdent leurs identités et fondent
dans une communauté composé de différents professionnels.
On constate la disparition du droit commercial dans sa
présentation classique, l’expression même du droit commercial
est de moins en moins utilisée elle est remplacée par des

18
appellations plus générales telles que : droit des affaire ou droit
de l’entreprise. Ce qui donne aujourd’hui un vision plus claire
,plus pratique dans l’exercice des activités des commerçants et le
droit des commerçants est devenu progressivement le droit des
professionnels

BIBLIOGRAPHIE :
JEG 3- acte.pdf
Droit des affaires 2016-2017
Cours de droit de l’entreprise
www .tifawt.com
cours du droit commercial :https //cours de droit-net-126315880 /
cours du droit commercial :https //cours de droit-net / 127225470 /

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