Amélioration Du Système de Gestion D'énergie en Temps
Amélioration Du Système de Gestion D'énergie en Temps
Amélioration Du Système de Gestion D'énergie en Temps
R)
Présenté par :
Hamza AHAL MASAOUD
Mohamed HANI
Sujet :
Dédicace
À mon père, qui peut être fier de trouver ici le résultat de longues
années de sacrifices pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu
faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs
nobles, l'éducation et le permanent venu de toi.
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, par son amour, son soutien,
tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçoit à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle
gratitude.
Mes frères et ma sœur qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de
persévérance, de courage et de générosité.
À mes amis.
HANI MOHAMED
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Projet de fin d’études
Dédicace
Je tiens à dédier avec immense plaisir ce travail :
A mes très chers parents
Tous les mots de monde ne sauraient exprimer l’immense amour que
je vous porte, ni la profonde gratitude que je vous témoigne pour
tous les efforts et les sacrifices que vous n’avez jamais cessé de
consentir pour mon instruction et mon bien-être
A ma chère sœur
Merci pour ton amour, ton soutien et ton encouragement
A mon cher frère
A toute ma famille
A tous mes amis
Et à tous ceux qui ont cru en moi
Je dédie cet humble travail
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Projet de fin d’études
Remerciements
En préambule à ce rapport, il nous est agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance auprès
de toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce rapport.
Tout d’abord, nous remercions l’encadrement attentionné et bien veillant de notre parrain industriel M.
A. Ettalibi qui nous a accompagnés pendant toute notre période de stage, qui nous a était d’une grande
et précieuse aide et qui s’est surtout montré généreux en face de notre avidité pour le savoir et
l’apprentissage.
Nos grands remerciements vont aussi vers le Pr. A. EL MERNISSI, notre parrain, professeur et
encadrant pédagogique, pour le savoir-faire qu’il nous a transmis, sa générosité, modestie et
disponibilité.
Nous exprimons également notre gratitude à l’ensemble du personnel d’AFRIQUE CABLES pour leur
disponibilité et leur aide inconditionnelle, en particulier les responsables au sein des différentes
directions : M. Abkader, M. Adam. !!!!!
Finalement, nous tenons à rendre hommage à l’ensemble des enseignants de l’Ecole Nationale
Supérieure des Mines de Rabat qui, durant nos trois ans de parcours à l’école, ont œuvré à maintenir
une excellente qualité de formation et à nous apprendre les grandes valeurs du professionnalisme.
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Projet de fin d’études
Résumé
La présente étude s’inscrit, dans le cadre de l’amélioration de l’efficacité énergétique
au sein de l’entreprise AFRIQUE CABLES.
Nous avons commencé notre travail par une présentation de l’organisme d’accueil et
du contexte du projet, ensuite un volet a été consacré à un prédiagnostic selon les exigences
définies par la norme ISO 50001 pour évaluer la situation énergétique actuelle.
Ensuite, on a mené des audits sur les installations les plus gourmandes en matière
d’énergie telles que le système de production d’air comprimé, le réseau électrique, l’éclairage
et les chambres Hydro setting. Ainsi, nous avons pu développer des solutions et
recommandations permettant la minimisation de leur consommation énergétique. Tout ceci
fut appuyé par un coût d’investissement et un temps de retour raisonnable permettant leur
application afin d’améliorer l’efficacité énergétique de l’usine.
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Projet de fin d’études
Abstract
This study fits into the framework of improving energy efficiency within the company
AFRICA CABLES.
We began our work with a presentation of the organization and the context of the
project, then a section was devoted to a preliminary diagnosis according to the requirements
defined by the ISO 50001 so we can assess the current energy management system situation.
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Projet de fin d’études
Abréviation Désignation
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Projet de fin d’études
Introduction générale
Dans un contexte de dépendance énergétique quasi totale et d’une fluctuation importante des
prix d’énergie primaire d’origine fossile, le Maroc a mis en place une nouvelle stratégie énergétique
dont l’efficacité est placée en tête de ses priorités.
L’objectif de cette stratégie est d’introduire de manière durable les techniques d’efficacité
énergétique au niveau des différents secteurs socio-économiques, en particulier le secteur qui
consomme à peu le tiers de l’énergie totale, et ce à travers la réalisation d’audits énergétique visant
l’optimisation de la consommation d’énergie dans les entreprises.
C’est dans cette perspective que s’inscrit notre projet de fin d’étude effectué au sein de
« AFRIQUE CABLES » qui vise à étudier l’opportunité d’optimisation de la consommation des
différents vecteurs énergétique.
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
Le plomb affiné est ensuite obtenu sous la forme de lingots ou de blocs. Une fois lavé, le
polypropylène broyé est vendu à des recycleurs de matières plastiques.
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Projet de fin d’études
2.4 Fonderie:
La fonderie représente l’un des éléments principaux du processus de production, sa fonction
est de produire les différents types de plomb utilisés par les autres sections. Ses principaux produits
sont les suivants :
Les métalliques et les fins de broyage, les plaques non conformes, les morceaux de plomb
venant de la section de découpage (fanion des plaques), les déchets du filtre dépoussiéreur et tous
les déchets au long du processus de production représentent une entrée de la section de fonderie.
A. La fusion réduction
L'étape suivante du procédé après le broyage va consister à extraire le plomb contenu des
matières métalliques et oxydes de plomb sulfatés venant du broyeur en les fondant à l’aide d’un
brûleur, et en les réduisant chimiquement par l’ajout d’agents réducteurs dans des fours rotatifs. Le
métal d'œuvre ainsi obtenu est ensuite dirigé vers une plateforme d’affinage. Le déchet ultime lié à
cette opération est une scorie qui est rejetée.
Les fumées et gaz générés lors de la fusion réduction sont captés et totalement traités par
voie sèche à travers un système de filtration à manches et sont réinjecté dans le four rotatif, car ils
sont riches en plomb.
La production des différents alliages de plomb se fait à partir du plomb d’œuvre dans des
cuves d’affinage dans lesquelles sont ajoutés des produits pour générer les réactions chimiques
nécessaires pour la production de chaque alliage.
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Projet de fin d’études
Le plomb d'œuvre sorti des fours est un produit semi-fini qui doit être affiné pour obtenir les
caractéristiques techniques, mécaniques et chimiques homogènes, définies par les clients.
B. Affinage
L'affinage s'effectue sur du métal liquide à des températures données et se décompose en 2
phases principales:
Le métal affiné est retitré, puis pompé vers la chaîne de coulée pour être conditionné sous
forme de lingots ou de blocs.
A. La ligne de laminage:
Dans la ligne de laminage, le produit est la bande en acier laminé alors que la matière première
est les ligots de plomb doux. Cette ligne permet alors de produire des bobines de bandes laminées, sa
capacité de production est de 3 bandes/heure ce qui est l’équivalent de 24 bandes par poste.
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Projet de fin d’études
B. La ligne de déploiement :
Une fois les bandes sont laminées et restés en stock pendant trois jours elles constituent
l’entrée de la ligne de déploiement ou la machine ROCHE ou s’effectue la fabrication des bandes
sous forme de grilles qui vont par la suite se diriger vers la ligne de l’empattage pour continuer le
processus de fabrication des plaques.
C. Section oxyde :
La production d’oxyde de plomb est la fonction principale de cette section par procédé de
Moulin. Les lingots de plomb doux arrivent en continu dans un four régulé à une température de
400°C. Le plomb devenu liquide descend alors par gravité via une gouttière chauffée au gaz, jusqu’au
pot où il est dispersé en fines gouttelettes par les pales d’un batteur. De l’air comprimé introduit par
le haut du pot assure l’oxydation du plomb pour obtenir l’oxyde de plomb (PbO).
L’oxyde de plomb produit est acheminé vers des silos de stockage avant d’être envoyé vers
le malaxeur de la section d’empattage. La production continue jusqu’ à la saturation des silos de
stockage.
L’opération d’empattage est réalisée dans une machine spécialisée. La pâte provenant du
malaxeur est déversée dans une trémie, puis poussée sous pression à travers les différents orifices de
la grille. Le schéma ci-dessous représente le processus de production dans cette section.
E. Chambres Hydro setting :
Afin d’assurer la cohésion de la pâte, en favorisant le développement de la cristallisation du
sulfate de plomb, d’assurer l'accrochage de la pâte sur la grille support et de faire passer le
maximum de plomb métal résiduel à l'état oxyde. La phase du murissage s’avère primordiale.
Cette phase qui se déroule dans des chambres sous certaines conditionnes de température et
d’humidité, commence par un séchage destiné à obtenir un « croûtage » superficiel. Partiellement
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Projet de fin d’études
séchées, les plaques sont ensuite placées dans des conditions de très haut taux d'humidité, proche de
100 %, et une température de l'ordre de 50 °C, afin de réaliser un « mûrissage » des oxydes.
Pour la première étape, l’objectif est de former des groupes de plaques qui représenteront
par la suite des cellules de batteries. Chaque groupe contient un nombre bien défini en plaques
simples négatives et positives selon le type de batterie. Cette opération est effectuée par une
machine spécialisée qui utilise un séparateur microporeux, pour garantir une isolation électrique
entre les plaques positives et négatives.
Les éléments d’une même polarité sont reliés par des connexions à base d’alliage plomb-
antimoine (3 % Pb) à l’aide d’une machine de soudage (COS) et placés par la suite dans les cellules
dans des bacs
La batterie est ensuite fermée par un couvercle et stockée dans le magasin des produits semi-finis.
Les batteries semi-finies doivent passer par l’opération de remplissage et de charge électrique
avant leur expédition. Cette opération se fait dans la section charge à l’aide d’une machine dont le
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Projet de fin d’études
principal paramètre de réglage est le temps de remplissage qui diffère d’une batterie à l’autre selon le
volume de cette dernière.
Après le remplissage, les batteries sont classées dans des tables de chargement électrique sous
forme de rangée où elles sont alimentées en série par le courant continu venant des chargeurs. Une
fois la table est remplie le responsable de la section lance le cycle de charge des batteries qui durent
14 heures.
En fin les batteries chargées passent par une machine de mise à niveau pour ajuster le niveau
d’acide défini pour chaque type de batteries, puis vers la section finition.
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Projet de fin d’études
La Norme ISO 50001 - Systèmes de Management de l’Énergie - arrive à temps pour s’imposer dans
un contexte plein d’ambition : certains parlent déjà de Troisième Révolution Industrielle, de Smart
Industries, d’Usines du futur, alors qu’il y a déjà tant à faire avec la gestion de l’énergie
industrielle.
C’est dans cette perspective qu’ “ AFRIQUE CABLES-ELECTRA” nous a proposée comme sujet
« Amélioration du système de gestion d’énergie en temps réel existant et préparation de la mise en
place de l’ISO 50001», et ce dans l’objectif de repérer les possibilités d’économie d’énergie au
niveau des différents postes de consommation d’énergie de l’usine en se basant sur la méthodologie
de la norme ISO 50001 et en respectant ses exigences.
En effet, la norme se fonde aussi sur une approche d’amélioration continue dite PDCA : Plan, Do,
Check, Act (planifier, faire, vérifier, agir) et suit un modèle cyclique.
Plan : Planification
Le SMé domaine d’application et périmètre : exigences générales, identification des
activités qui seront concernées par la gestion de l’énergie, identification du site
géographique sur lequel s’applique la gestion de l’énergie et des limites
organisationnelles.
Politique énergétique : définir la stratégie énergétique, la partager et mentionner les
exigences incontournables de la norme ISO 50 001.
Équipe d’énergie -Rôles et responsabilités- : identifier les ressources humaines
nécessaires à la performance du système de management de l’énergie.
Revue énergétique : analyser exhaustivement des sources d’énergie, des
consommations et des usages.
Consommation de référence : déterminée à partir des données des années précédentes.
Indicateurs de performances : déterminer les indicateurs de performance énergétique
qui vont permettre le suivi de la performance énergétique de l’entreprise.
Objectifs et cibles : prévoir à partir des IPés les plans d’action à mettre en place.
Do : mise en œuvre
Déployer le système de management de l’énergie :
o Exploiter les données de la planification.
o Installer les rôles et responsabilités.
o Impliquer les acteurs de l’organisation: le personnel et les managers.
o Instituer des réunions de suivi de l’avancement du plan d’action.
o Mettre en œuvre et initier l’utilisation d’outils d’amélioration tels que les
corrections réalisées, les recherches de causes à des dérives et l’implication de la
maintenance pour le développement de la maintenance préventive.
o Développer les actions à la fois pour le système de management et l’efficacité
énergétique.
o Mettre en place un plan de mesure énergie.
o Finaliser la documentation.
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Projet de fin d’études
Check : vérification
Évaluation et mesure de :
o L’efficacité des actions réalisées.
o L’efficacité du SMÉ au travers des audits internes.
o L’amélioration de la performance énergétique à l’aide de la consommation de
référence et des IPÉs
Act : réaction
Corriger les non-conformités.
Recommencer avec les corrections nécessaires.
Figure 10 PDCA
Le travail de ce stage concerne essentiellement la partie Plan de la norme ISO 50001 qui contient
essentiellement la politique énergétique de l’entreprise, la revue énergétique, la consommation de
références, les IPÉs et les projections pour les plans d’action, et une initiation à la partie Do de la
roue de DEMING.
3.3 Périmètre de Travail :
Avant d’entamer un projet de gestion en générale et d’énergie en particulier il faut définir les limites
organisationnelles, c’est une exigence importante de la norme.
La première réunion avec l’équipe de travail avait pour but de définir les limites et d’identifier les
activités qui seront concernées par la gestion de l’énergie, l’identification du site géographique sur
lequel s’applique la gestion de l’énergie.
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Projet de fin d’études
Dans notre cas l’unité batterie en général tout entier sera notre périmètre de travail et plus
particulièrement les sections suivantes :
Broyage et Réduction
Affinage
Métal déployé
Poids lourds
Moulage des grilles
Assemblage
Charge et Finition
Fixer le cadre dans lequel les objectifs et cibles énergétiques sont mis en place et revus
Adapter et améliorer le patrimoine existant dans l’optique d’améliorer la performance
énergétique ;
Encourager l’achat de produits et de services économes en énergie ;
Documenter et communiquer régulièrement sur la politique énergétique à tous les
niveaux au sein de l’organisme.
Deux stagiaires encadrés par M. El Mernissi, Professeur à l’École des Mines de Rabat
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Projet de fin d’études
Revue énergétique :
1. Pré diagnostique
1.1 But du prédiagnostic
Dans ce sens, et en se basant sur la norme ISO 50001, on a préparé un questionnaire dont les
résultats seront détaillés en dessous pour évaluer la situation actuelle. Le questionnaire lui-même est
en annexe 1
1.2 Résultats globales du questionnaire :
Exigences générales
0,35
0,3
Revue de 0,25 Responsabilité de la
management 0,2 direction
0,15
0,1
0,05
0
Vérification Politique énergétique
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
La situation énergétique de référence est associée à une période qui est généralement l’année. Elle
peut être ajustée si des modifications majeures interviennent sur les systèmes (installation de
nouveaux process par exemple).
Dès lors que nous avions les consommations totales en gaz, en électricité et en fioul de différentes
unités de production, nous nous sommes intéressés aux consommations des différents postes. Dans
le cas idéal, nous aurions dû nous occuper des différents postes de chaque unité, mais cela n’a pas
été possible vu le nombre des compteurs installés sur le site.
Concernant les consommations, nous nous sommes basés sur les factures de l’année
précédente (à savoir 2015) des différentes directions de l’organisme. Pour la période de
l’année 2015, les consommations propres d’ELECTRA étaient :
Vecteur d’énergie Consommation en 2015
Électricité 4683461 kWh
Fioul* 88500 kg
GPL 216420 kg
Tableau 3 Consommations propres d’ELECTRA
* L’utilisation du fioul n’a commencé que du début mai 2015, avec l’adoption du nouveau four
rotatif de réduction du plomb.
Concernant le parc électrique, on a fait un inventaire détaillé de toutes les machines pour
pouvoir dégager l’ensemble des puissances installées selon les sections. L’inventaire détaillé
en annexe 2
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Projet de fin d’études
Unité Indicateur
Assemblage Ah/kWh
Métal déployé Plaque/kWh
Plaque/kg (gaz)
Affinage kg/kWh
kg/kg (gaz)
Broyage et Réduction kg/kWh
kg/kg (Fioul)
Charge et Finition kWh/Tonne
Tableau 5 indicateur de performance énergétique par secteur de production
Pour choisir un état de référence des indicateurs de performance, on a pris la moyenne de ces indicateurs
sur l’ensemble de l’année 2015.
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Projet de fin d’études
Assemblage :
Période Janvi Févri Ma Avr Ma Jui Juill Ao Septem Octo Novem Décem
2015 er er rs il i n et ut bre bre bre bre
Indicat 11.58 13.66 12. 12. 11. 11. 8.09 18. 11.07 12.7 11.95 16.32
eur en 7 23 97 82 28
Ah/kW
h
Moyen 12.70 Ah/kWh
ne
Tableau 6 indicateur de performance de référence de l'unité d'assemblage
20
15
10
22
Projet de fin d’études
Métal déployé
Période 2015 Jan Fév Ma Avr Mai Jui Juil Ao Septe Octo Nove Déce
vier rier rs il n let ut mbre bre mbre mbre
Ind. Elec 17,9 21,0 21, 27, 23, 24, 15, 26, 18,87 16,9 19,338 23,97
Plaque/kWh 85 29 259 179 653 951 509 435 98 8
Moyenne 21,43 Plaque/kWh
Ind. Gaz 105 133, 151 210 213 214 70, 168 142,75 192, 186,26 185,0
Plaque/kg(g) 57 ,67 ,88 ,57 ,61 834 ,57 53 7
Moyenne 164,6 Plaques/kg (Gaz)
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Projet de fin d’études
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Projet de fin d’études
150
100
50
Broyage et Réduction :
Période 2015 Mai Juin Juillet Aout Septemb Octobr Novemb Décemb
re e re re
Ind. Elec 2,50411 3,22214 4,6097 5,04653 5,966264 4,99288 1,193068 3,033841
Kg/kWh 1 3 9 1 2
Moyenne 3,8
Ind. Fuel 6,30857 6,09594 9,6 8,13421 5,904706 7,91219 4,680597 5,391011
Kg/Kg(F) 1 6 1 5
Moyenne 6,8
Tableau 9 indicateur de performance de référence de l'unité de Broyage et Réduction
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Projet de fin d’études
Figure 17 Évolution de l'IPÉ du fioul de l'unité du Broyage Figure 18 Évolution de l'IPÉ de l'énergie électrique de
l'unité du Broyage
Le plus grand problème au niveau de l’unité de recyclage est celui de l’organisation, car le four
rotatif est laissé souvent ouvert et en marche en attendant la préparation pour le recharger ou pour
vider les pots de plomb à l’unité de l’affinage ce qui impose une surconsommation du fioul et de
l’électricité
Charge et Finition :
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Projet de fin d’études
Ah/kg (gaz) : Pour suivre la consommation du gaz au niveau des pots de fusion du
plomb dans la section « Assemblage »
Unité Indicateur
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Projet de fin d’études
Moyenne de la consommation
mensuelle par type d'énergie en
2015 en kWh
22%
Electricité
42%
GPL (PCI=12kWh/Kg)
Fioul (PCI=11,2kWh/Kg)
36%
Les énergies utilisées au site sont l’électricité, le GPL et le Fioul. La part de chaque énergie en kWh
est représentée par la figure ci-dessus (données de 2015).
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Projet de fin d’études
2014 2015
On remarque que la consommation de l’énergie électrique en 2015 a augmenté de 44% par rapport à
celle de 2014 cela est dû à la montée de la production en 2015.
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Projet de fin d’études
2014 2015
On remarque que la consommation du gaz en 2015 a diminué par 5% par rapport à celle en 2014
cela est dû à l’adoption du nouveau four rotatif qui fonction en fioul à la place du GPL.
Pour la consommation du fioul, on n’a pas assez de données pour les représenter. Car le nouveau
Four rotatif qui est le seul équipement qui fonctionne en Fioul est récemment installé.
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Projet de fin d’études
Figure 24 La corrélation entre la consommation de l'énergie électrique de l’usine en kWh et la production totale des
batteries
R²=0.553 est inférieure à 1, le modèle n’est pas linéaire, donc la consommation électrique est
faiblement liée à la production des batteries
On remarque, d’après la formule de la courbe de tendance, que la consommation fixe mensuelle est
de 31285 kWh tandis que le reste de la consommation se situe à 1668.7
kWh/tonne de produit.
L’intérêt d’une telle courbe se situe dans le suivi que l’on en fait, l’objectif étant de réduire cette
consommation fixe et de réduire le ratio spécifique le plus bas possible.
31
Projet de fin d’études
La partie fixe de cette consommation se trouve au niveau des consommations des bureaux, de
l’éclairage et autres charges non reliées à la production (la consommation de la salle des
compresseurs)
De même pour la production du gaz R²=0.252 est très inférieure a 1, le modèle n’est pas linéaire,
donc la consommation du gaz est faiblement liée à la production des batteries.
Cela est dû principalement au fait qu’il n’y a pas assez de compteurs de gaz, et le suivi se fait par
estimation la plupart du temps.
32
Projet de fin d’études
R2 = 0,791 est proche de 1 donc la consommation de l’énergie électrique est plus ou moins liée à
la quantité des batteries produite.
b. Finition :
33
Projet de fin d’études
c. Métal déployé :
R2=0.779 donc la consommation de l’énergie électrique est plus ou moins liée à la quantité des
batteries produite.
3.7 Conclusion
Ce chapitre a révélé l’existence d’un potentiel d’optimisation de quantité d’énergie requise pour la
production, spécialement dans les systèmes auxiliaires qui ne sont pas comptés comme l’éclairage
ou la production de l’air comprimé.
La réalisation de ce gain nécessite le contrôle continu des quantités produites et consommées, en
effet le comptage d’énergie sur chaque poste de consommation, ainsi que la production réalisés sur
chaque ligne de produit offriront une possibilité de suivi des ratios de production et par la suite
entamer des actions d’amélioration dès que ces ratios s’éloignent de la moyenne.
34
Projet de fin d’études
Plans d’action
35
Projet de fin d’études
2. Situation actuelle
Il existe actuellement un suivi de la consommation énergétique. Ces données sont exploitées sous
de forme de tableaux et fichiers Excel affichés dans le bureau du responsable de production.
Les données sont enregistrées par les responsables des unités sur des fiches spécifiques pour chaque
compteur lors de la fin de chaque quart de travail.
Le système de gestion actuel connait plusieurs failles. Il est incapable de :
- déterminer la consommation de chaque poste consommateur au sein de l’usine.
- évaluer la qualité de l’énergie électrique.
- déterminer la production et la consommation de plusieurs unités auxiliaires comme la salle des
compresseurs, l’unité de pompage d’acide, le filtre du four rotatif…
Il est aussi peu réactif : l’information prend du temps à arriver aux concernés et donc les décisions
prises sont souvent en retard.
3. Améliorations proposées :
Installer un compteur de gaz pour l’unité Assemblage.
Installer un compteur d’électricité pour les chambres de murissage.
Installer un compteur pour le filtre dépoussiéreur du four rotatif.
Installer un compteur d’électricité pour l’unité affinage.
Faire un suivi pour la salle des compresseurs.
Faire un suivi pour la station de pompage d’acide.
Intégrer les consommations énergétiques dans les fiches type de suivi.
Discuter les IPé dans les réunions de performance quotidiennes.
Avoir une application informatique pour faciliter le suivi énergétique.
La salle des compresseurs est l’une des unités les plus consommatrices de l’énergie électrique avec
un fonctionnement qui avoisine les 8760h/an, certes on n’a pas de suivi de la consommation
énergétique.
Pour faire face à cette situation, on a réalisé une fiche type de cette salle avec une interprétation de
son l’IPé qui sera en annexe
3.2 Suivi de la station de pompage d’acide
La même situation que la salle des compresseurs, une fiche sera en annexe
3.3 Intégration de la performance énergétique dans les fiches type de suivi et
dans les réunions de performance
A la fin de chaque quart de travail, le responsable de chaque unité inscrit sur une fiche type
l’entièreté des articles consommés et produites et leurs quantités pour retirer les IP, et inscrit sur un
36
Projet de fin d’études
tableau d’affichage l’ensemble des problèmes rencontrés pour les remontés et pour qu’ils soient
discutés en fin de la journée avec les responsables des fonctions support de l’entreprise.
Nos propositions :
Intégrer les consommations énergétiques dans les fiches type de suivi : On a proposé en
annexe des exemples des fiches types avec la case énergétiques pour celles qui en
manque
Remonter les problèmes de perte de performance énergétique, et les discuter en réunions
de performance quotidiennes pour affronter le problème du retard et sortir avec des
solutions immédiates
Pour simplifier le suivi énergétique, on a opté a développer une application simple en VB qui sera
comme base de données de la performance énergétique.
L’application se distingue par une approche simple et complète des différentes fonctionnalités
nécessaire pour un suivi énergétique. Sa présentation dans ce chapitre permet uniquement de se
familiariser avec le vocabulaire du logiciel.
La première interface est une interface simple qui limite l’accès à toute personne qui n’a pas les
privilèges nécessaires pour accéder aux informations de la consommation énergétique
Après identification, on accède à l’interface principale, cette interface est subdivisée en 4 groupes,
chaque groupe correspond à une des unités de production principales au sein de l’entreprise.
37
Projet de fin d’études
L’application extrait les données du fichier Excel et les affiches, et attend de l’utilisateur d’insérer
la production journalière pour pouvoir donner l’indicateur de performance énergétique journalier
spécifique à chaque unité
38
Projet de fin d’études
Pour insérer la production journalière, on clique sur le bouton « ajouter la production » et la fenêtre
suivante s’affiche
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Projet de fin d’études
40
Projet de fin d’études
Où on peut soit, visualiser la performance des dates choisis sous forme de diagramme, soit, de
modifier les données déjà enregistrées. Mais avant de pouvoir modifier les données enregistrées on
doit s’identifier pour ne pas mettre en péril l’historique de la performance énergétique
Après identification la fenêtre suivante s’affiche pour pouvoir choisir la date où on veut modifier
4. Conclusion
Dans ce chapitre on a d’abord commencé par faire un état des lieux pour dégager les lacunes du
système mis en place afin de proposer les recommandations nécessaires pour l’améliorer et
présenter une application pour faciliter le suivi de la performance énergétique.
41
Projet de fin d’études
Cos Ф = P/S
Cos ( Phi )
0,85
0,8
0,75
0,7
Nous constatons que le facteur de puissance n’est pas toujours supérieur à 0,8, ce qui a engendré
des pénalités de 29920,67 DH en 2015.
On peut alors améliorer notre facteur de puissance de façon qu’il atteigne la valeur 0.95 à l’aide
d’une source d’énergie réactive. Cela aidera à optimiser de nouveau la puissance souscrite
demandée.
La figure ci-dessous montre la représentation vectorielle de la compensation.
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Projet de fin d’études
système à compensation fixe : utilisant des condensateurs de valeur fixe délivrant une
puissance réactive constante.
La règle générale pour le choix entre condensateurs fixes et batterie de condensateurs à régulation
automatique :
Nous proposons :
De corriger le facteur de puissance pour qu’il soit de l’ordre de 0,95 par une compensation
de l’énergie réactive globale sur le TGBT
Avec :
P : la puissance maximale appelée déduite des factures électriques des années 2014 et 2015
Tan phi 1 : le facteur de puissance minimum sur la période des deux années 2014 et 2015
Tan phi 2 : le facteur de puissance souhaité, dans notre cas c’est 0.95
43
Projet de fin d’études
Alors dans notre cas il est indispensable d’utiliser des systèmes à compensation automatique, car :
𝑄𝑐
= 19.23 % > 15 %
𝑆𝑛
Après une étude faite sur les batteries existantes sur terrain, on a pu remonter avec les notes et
remarques suivantes :
44
Projet de fin d’études
ELECTRA dispose d’une armoire contenant 5 gradins dont la puissance réactive de chacun
est 60 kVAR
Un seul gradin qui est en fonctionnement, les autres sont hors service
Deux batteries de 60 kVAR sont disposées sur les deux transformateurs
Pour la section charge, on constate des valeurs élevées de THDi et THDu
Pour résoudre cette différence entre la situation actuelle est la situation idéale nous
proposons de :
Maintenir les 4 gradins qui sont en panne.
Ajouter des nouvelles batteries pour compenser la différence 90.45 kVAR (3
blocs de 30 kVAR)
Implanter des filtres actifs pour remédier au problème des harmoniques au
niveau des 2 chargeurs (Bitrode)
Une étude de la production annuelle déjà faite dans la partie de l’analyse des factures de
l’approvisionnement en électricité nous a mené à diviser l’année en 2 saisons
45
Projet de fin d’études
En KVA En DH
Dans certaines circonstances, des phénomènes de résonance peuvent se produire entraînant une
forte distorsion de tension et la surcharge des condensateurs.
46
Projet de fin d’études
a. Filtrage actif
Alors il est nécessaire d’installer des filtres harmoniques actifs sur les 2 bitrodes de la section
charge, car c’est la section génératrice d’harmoniques dans le réseau, le filtre approprié est le filtre
actif, car il présente les avantages suivants :
Filtrage sur une large bande de fréquence (élimination des harmoniques du rang 3 à 25).
S’adapte à toutes variations de charge et de spectre harmonique
Étude simplifiée par rapport aux autres types (dimensionnement des condensateurs et
des selfs dans le cas d’un filtre passif)
Le filtre actif est un convertisseur statique dont son principe se base sur l’injection des courants en
opposition de phase et d’amplitude, dans le réseau des harmoniques, telle que :
Pj= R I²
Pjh=R Ih²
- Avec I : le courant sans harmoniques circulant dans les câbles de la section charge
- Et Ih : le courant avec existence des harmoniques
- R : la résistance équivalente du câble
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Projet de fin d’études
12
10
8
phase 1
6
phase 2
4
phase 3
2
0
H3 H5 H7 H9 H11 H13 H15 H17 H19 H21
L’objectif de notre étude est de réduire ce taux à 10 % et par conséquent réduire les dépenses
relatives aux pertes liées à l’effet joule dans les câbles.
𝐼𝑒𝑓𝑓 1
=
𝐼ℎ √1 + 𝑇𝐻𝐷 𝐼 ²
𝑷𝒋 𝒂𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒇𝒊𝒍𝒕𝒓𝒂𝒈𝒆
= 𝟎. 𝟔𝟐𝟕𝟖
𝑷𝒋 𝒂𝒑𝒓𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒍𝒕𝒓𝒂𝒈𝒆
Nous remarquons une diminution des pertes Joule dans les conducteurs de 37.22 % si le THD
passe de 78.5% à 10%
Sachant que les pertes Joule peuvent aller jusqu’à 5% de la puissance totale consommée dans une
usine ou une section
48
Projet de fin d’études
3. L’air comprimé
3.1 Introduction
Dans l’industrie, l’air comprimé est un vecteur énergétique unanimement adopté qui transporte la
puissance, l’énergie et le travail, c’est une « utilité » : son usage peut devenir très large notamment
dans les cas où l’utilisation directe de l’électricité pour alimenter des outils ou des appareils se
révèle peu pratique, voire dangereuse.
L’air comprimé a pourtant ses contraintes, il est cher : si, au départ, l’investissement pour
comprimer de l’air est relativement abordable comparé aux autres solutions de puissance existantes,
le bilan économique devient radicalement diffèrent une fois pris en compte l’investissement des
auxiliaires de la centrale et surtout les coûts d’exploitation de l’installation globale, dépenses
conséquentes souvent fortement sous-estimées. Car l’efficacité énergétique de l’air comprimé est
généralement médiocre.
D’après Atlas Copco, le fournisseur des installations du système de production de l’air comprimé à
ELECTRA, le coût initial de l’équipement et de son installation représentera seulement 13% sur
une période de dix ans d’utilisation. Pour cela, il est capital de concevoir et d’acheter les
composants les plus efficaces pour le système d’air comprimé.
Les facteurs à prendre en compte pour le calcul sont les suivants (paramètres énergétiques) :
• La consommation spécifique d’électricité globale (liée à la compression, au
refroidissement et au séchage)
• Les coûts de la maintenance (directs et indirects)
• Amortissements annuels de l’installation
49
Projet de fin d’études
Pour toutes ces raisons, la question de l'efficacité énergétique dans les systèmes à air comprimé
s’avère primordiale.
50
Projet de fin d’études
Avec :
Dans notre cas, ELECTRA dispose d’un logiciel récemment installé pouvant suivre la
consommation énergétique journalière de plusieurs installations électriques au sein de l’usine. À
partir des données de ce logiciel, nous avons pu calculer la consommation totale de chaque
compresseur durant la période allant du 27/04/2016 au 04/05/2016 et puis étendre le résultat sur une
période de un an sachant que les compresseurs fonctionnent en moyenne 48 semaines par an tel que
présenté dans ce tableau :
Dans ce qui suit, nous allons étudier les différents scénarios et propositions possibles pour améliorer
l’efficacité énergétique du système d’air comprimé
52
Projet de fin d’études
Les différentes voies d’économies possibles d’après le constructeur sur une installation d’air
comprimé sont :
Dans notre cas, le taux de fuite peut être évalué par la méthode suivante dite par compensation :
1. Effectuer les mesures pendant une période au cours de laquelle il n’existe aucune demande
« normale » du processus (par exemple un week-end).
2. Si plusieurs compresseurs sont raccordés au réseau, couper tous les compresseurs à
l’exception d’un compresseur disposant d’un compteur horaire intégré de charge, associé
très souvent à un compteur horaire de marche.
53
Projet de fin d’études
Pour l’évaluation du taux de fuite de l’installation d’air comprimé, nous avons adopté la méthode
suivante pour le calcul :
L’idée de cette méthode est d’arrêter d'abord tous les consommateurs d'air comprimé puis mesurer
les temps de fonctionnement du compresseur dans un intervalle de temps comme défini sur la figure
ci-dessus.
Figure 39 Détection des fuites par la mesure des durées de fonctionnement en charge/à vide du compresseur
a- Démarrer un compresseur
b- Attendre jusqu’à ce que le réservoir et l’ensemble de la tuyauterie soient remplis en air
comprimé.
c- Le compresseur va passer au fonctionnement charge/décharge grâce au mode de régulation
de la pression entre deux valeurs 6.6 et 7.1 bars.
d- Noter le temps de marche à vide Tv qui s’écoule pour la chute de pression sous l’effet des
fuites de 7.1 bars à 6.6 bars.
e- Quand la pression devient 6.6 bars, le compresseur se met à fonctionner en charge ; noter le
temps de marche en charge Tch pour ramener la pression du nouveau à 7.1 bars
f- Répéter le relevé des temps de charge/décharge pour plusieurs cycles de fonctionnement.
Le débit de fuites se calcule sur la base de cette mesure, selon la formule suivante:
𝚺 𝐓𝐜𝐡
𝐐𝐟 = 𝐐𝐜 ×
𝚺(𝐓𝐜𝐡 + 𝐓𝐯)
Équation 4 Débit de fuite
o Qf : Débit de fuite (m³/min) ;
o Qc : Débit d'air refoulé par le compresseur (m³/min) ;
o ΣTch = t1 + t2 + t3 + t4 + t5 : Somme des temps de fonctionnement en charge du
compresseur pendant la durée de mesure
o T=Σ (Tch+Tv) : Durée totale de mesure (s).
54
Projet de fin d’études
Cycle 1 2 3 4 5
T vide (s) 15.6 15.4 15 14.4 15.1
Tcharge(s) 12.2 12.9 13 13.4 13.3
Tableau 24 Essais de mesure des fuites d'air comprimé avant colmatage
Les résultats de calcul des fuites d’air sont récapitulés dans le tableau suivant :
ΣTch T Taux de fuite
64.8 140.3 46.18 %
Tableau 25 Mesure du taux de fuites avant colmatage
Les résultats après le colmatage des fuites sont mentionnés dans le tableau suivant :
Cycle 1 2 3 4 5
T vide (s) 31.3 36.3 35.2 34.9 36.7
Tcharge(s) 10.7 8 9.3 8.3 8.7
Tableau 27 Essais de mesure des fuites d'air comprimé après colmatage
b. Propositions d’action :
On peut réaliser une nette amélioration de la rentabilité en installant un variateur de vitesse sur un
compresseur dans une installation pneumatique. La vitesse des compresseurs est régulée en fonction
de la pression de décharge. L’intégration d’un compresseur à variation de vitesse dans un système
de contrôle global permet de réduire d’autant plus les consommations spécifiques des compresseurs
d’air en améliorant la stabilité du système de pression et en évitant le fonctionnement à vide des
compresseurs.
a. Mise en situation :
La consommation énergétique annuelle du compresseur GA45-3- est calculée comme suit :
Soit 253804.43 kWh/an pour produire un volume annuel d’air comprimé estimé à 1563810.35
𝒎𝟑/𝒂𝒏, pour produire cette quantité le compresseur n’a besoin que de fonctionner pendant 4203.79
heures/an en charge. Pendant le reste des heures (3721.90 heures/an), le compresseur marche à
vide, ne produit rien et consomme de l’énergie. Cette énergie peut être économisée par la variation
de vitesse du moteur d’entrainement du compresseur. La régulation de sa vitesse de rotation permet
d’adapter sa consommation énergétique à la demande d’air comprimé du réseau, de telle façon qu’il
ne consomme de l’énergie électrique que pour produire de l’air.
Pour étudier la faisabilité d’installer un compresseur à vitesse variable il convient de faire une
évaluation économique et une comparaison entre la situation actuelle (compresseurs à vitesse fixe)
et la situation future avec l’installation des compresseurs à vitesse variable.
Comme indiqué précédemment, la consommation d’énergie électrique à vide par les compresseurs
,équipés d’un mode de régulation en charge/vide classique à vitesse fixe, est le point néfaste de
l’installation d’air comprimé chez ELECTRA , la raison pour laquelle notre objectif, à travers cette
partie, est d’étudier les possibilités de réduction de cette consommation en analysant les profils de
demande d’air comprimé et leurs consommations relatives.
56
Projet de fin d’études
35% d'énergie économisée en moyenne lorsque la demande en air fluctue ; grande plage de
débit et de pression
Le régulateur intégré contrôle la vitesse du moteur et le variateur de vitesse.
Pas de marche à vide ou de gaspillage énergétique en fonctionnement normal.
Le compresseur démarre en dessous de la pression de consigne et s'arrête directement sans
passer à vide.
Pas de pics d'intensité pénalisants au démarrage
Moins de fuites d'air grâce à une pression de réseau plus basse
La raison pour laquelle la courbe est si différente avec un compresseur à variations de vitesse est
qu’il s’ajuste de lui-même à la demande d’air et produit précisément la quantité requise à un
moment précis. Le compresseur à vitesse variable comporte un capteur de pression qui indique la
pression exacte au contrôleur. Ce dernier transmet ensuite les données de la demande d’air à
l’onduleur. L’onduleur ajuste alors la vitesse du moteur selon les paramètres de pression. Un
compresseur à variation de vitesse permet environ 25% à 35% d’économie en coûts énergétiques
par rapport aux installations classiques équipées de modes de régulation simples qui entrainent des
surplus évitables en consommation électrique.
57
Projet de fin d’études
Lorsque la pression du réseau dépasse la pression de consigne par diminution de la demande d’air
comprimé, le variateur de fréquence fait diminuer la vitesse du moteur du compresseur d’une façon
progressive avant de passer à l’arrêt automatiquement dans le cas où la pression demeure supérieure
à celle de la consigne. L’arrêt de moteur représente la zone la plus potentielle dans l’économie
d’énergie consommée par le compresseur, ceci représente l’avantage majeur d’un compresseur à
vitesse variable.
Le projet d’installation d’un VSD concerne le compresseur GA45-3-, car d’une part c’est celui qui
a un faible taux de charge et d’autre part à cause de son mauvais rendement
𝑬𝒗𝒊𝒅𝒆 = 𝑯 ∗ ( 𝟏 − 𝑻𝒄𝒉 ) ∗ 𝑷𝒗
Figure 42 Énergie électrique consommée par le compresseur à vide
La figure ci-dessous illustre cette possibilité d’économie d’énergie par une comparaison entre les
deux modes de fonctionnement : avec régulation et sans régulation de vitesse.
58
Projet de fin d’études
Pendant la demande maximale, le compresseur appelle une puissance de 44.59 kW. La même
puissance serait appelée sous la commande d’un variateur de vitesse pour répondre au besoin de
l’installation. Tandis que, pendant la phase de décharge ou le fonctionnement à vide, le compresseur
classique ne cesse pas d’appeler une puissance électrique de 17.83 kW alors qu’avec la régulation
de vitesse, le compresseur n’appellerait pas de puissance électrique.
Par conséquent, l’investissement dans l’acquisition d’un nouveau compresseur équipé d’une
régulation de vitesse est devenu une nécessité primordiale du moment où la société va escompter
des bénéfices allant jusqu’à 30% de la consommation actuelle de l’installation d’air comprimé.
59
Projet de fin d’études
Dimensionner un petit système d’air comprimé destiné aux chambres de murissage pour
pouvoir arrêter le système principal de production d’air comprimé les weekends.
Rénover les anciennes chambres de mûrissages qui fonctionnent en gaz pour pouvoir
minimiser la consommation énergétique et faire face aux arrêts fréquents des nouvelles
chambres
A. Données d’entrée :
Les exigences en matière de consommation d'air comprimé et les conditions ambiantes locales
doivent être établies avant de commencer le dimensionnement.
B. Consommation d’air :
Confronté par le manque de donnée de la consommation du débit d’air par chaque équipement, on a
choisi de faire des estimations selon le type d’équipement.
L'installation contient quatre chambres similaires qui utilisent des vérins pneumatiques.
La formule suivante est appliquée pour déterminer la consommation d’air des équipements :
Avec
𝑄 = 𝐻 𝑥 (𝑆 + 𝑇) 𝑥 𝑁
Équation 5 Consommation des équipements en air comprimé
60
Projet de fin d’études
61
Projet de fin d’études
En supposant que la chute de pression combinée dans le sécheur, le filtre et la tuyauterie ne dépasse
pas 1,5 bar, un compresseur avec une capacité maximale de pression de travail de 6 + 1,5 = 7,5 bars
est adapté à ce cas.
0.25 ∗ 4 ∗ 323
= 413𝑙
1
600 ∗ 1.5 ∗ 313
d. Rentabilité de la solution :
Dans la situation actuelle où les compresseurs marchaient les weekends justement pour alimenter
les chambres de murissages en air comprimé, on a pu isoler la puissance consommée en weekends
par plusieurs relevés
Relevé 1 2 3 4 5
Puissance en kW 41,42 41.45 42.16 41.15 41.6
Moyenne 41.55 kW
Tableau 33 Puissance des compresseurs actuels
Avec le fait que l’ensemble du personnel ne travaille qu’un samedi sur deux
Donc la consommation annuelle de la salle des compresseurs lorsque les chambres de murissage
sont les seuls consommateurs d’air comprimé est :
Ce qui se traduit en :
63
Projet de fin d’études
Les deux types des fours à savoir ceux du gaz et électriques ont leurs propres avantages et
inconvénients, et pour la plupart, c’est une décision personnelle et qui dépend de certaines
contraintes comme l’existence des conduites de gaz dans l'entreprise et leurs proximités de
l’emplacement des fours. Les fours à gaz sont généralement un peu plus difficiles à soigner et à
nettoyer, mais offrent plus de confort et de contrôle de la chaleur et ils sont moins chers à opérer.
Les fours électriques eux offrent une température uniforme dans l’ensemble du volume du four, car
ils ne reposent pas sur une flamme réelle, qui est préférable pour certaines opérations.
Alors pour calculer la puissance nécessaire pour assurer un traitement thermique correct on a
mesuré les dimensions des chambres
V=3.2*4.2*2.3
V=30.91 m3
On commence par calculer la chaleur nécessaire pour porter les fours de la température
ambiante à 45°C
On a
Q = m x cm x (tf – ti)
Équation 7 Chaleur nécessaire pour atteindre Tf
Et
m= ρ*V
Équation 8 La masse en fonction du volume et de la masse volumique
avec
Avec
humidité relative,
température en °C,
pression en Pa
Et
65
Projet de fin d’études
S2
S3
S1
Avec
S1 = 13.44m²
S2 = 9.66m²
S3 = 7.36m²
Et un coefficient de transfert thermique des parois U= 5 W/m²K (exagéré)
Qté=2*(S1+S2+S3)*U*(Tf-Te)
Équation 11 Puissance des pertes par les parois
Qté= 10.6 kW
On fait le calcul pour l’ensemble des températures des différentes phases des programmes de
chargement et de séchage, sur l’ensemble de la durée de fonctionnement avec 20% des pertes (les
parois, mauvaise combustion… ) en plus de deux moteurs de 5.5kW et un de 4kW
On trouve que l’énergie annuelle nécessaire pour le fonctionnement d’un four est :
66
Projet de fin d’études
Dans le même sens, et puisque les fours actuels sont connectés au même compteur que la ligne
« STRIP », on a attendu jusqu’au 06, 07 et 08 mai où il n’y avait pas de travail sur cette ligne pour
isoler la consommation des fours
2604/57= 45.68 kW
B. Le gain de la transformation :
67
Projet de fin d’études
De même pour le gaz GPL 1 kWh coûte presque 0.98DHs (avec un pouvoir calorifique de
12KWh/Kg)
Alors sur la durée d’une année, si on change de vecteur énergétique et on passe au gaz à la place de
l’électricité
Mais il faut prendre en considération le coût de la rénovation des chambres et de leurs systèmes de
contrôle pour pouvoir estimer un temps de retour puisque l’état détérioré actuel des fours demande
un investissement important qu’on n’a pas pu estimer !
68
Projet de fin d’études
69
Projet de fin d’études
5. L’éclairage
5.1 Introduction
L’éclairage est probablement le moyen d’utiliser l’énergie le plus évident, un bon éclairage en
milieu industriel est indispensable. Il permet une productivité maximale et avoir un environnement
de travail sûr. L’éclairage est une branche dans laquelle les économies peuvent être réalisées
rapidement et avec un coût minimal. Ce chapitre présente les sources du système d’éclairage
utilisées au niveau de l’usine et quelques recommandations pour l’économie d’énergie pour ce
système.
5.2 Le système d’éclairage de l’usine
Le nombre de points lumineux assurant l’éclairage interne de l’usine est de 349 lampes. 110
lampes est de type vapeur de mercure de type RADUIM, 8 lampes de type incandescence de
puissance 100 W et 220 lampes fluorescentes de puissance entre 20 et 36 W ainsi que 6 projecteurs
et 5 lampes à sodium à haute pression.
Pour de meilleures conditions de travail, on opte pour le remplacement des lampes de l’intérieur de
l’usine par des lampes à iodure métallique puisqu’elles représentent un bon rendu des couleurs. À
l’extérieur la bonne émission des couleurs n’est pas exigée ainsi on utilisera des lampes à sodium à
haute pression.
70
Projet de fin d’études
Le tableau suivant établit le gain escompté par le remplacement des Lampes à Vapeur de mercure
par Les lampes à Iodure métallique:
Projet économique :
71
Projet de fin d’études
Avec un rendement lumineux meilleur que les lampes à vapeur de mercure. L’utilisation des lampes
à vapeur de sodium est recommandée comme solution de substitution des lampes à vapeur de
mercure. Variant de 80 à 140 lumens par watt, les lampes SHP ont une efficacité lumineuse plus
importante que les lampes HM. Cependant, elles ont un rendu des couleurs plus faible.
Le tableau suivant établit le gain escompté par le remplacement des Lampes à Vapeur de mercure
par les lampes à Sodium haute pression:
Projet économique :
72
Projet de fin d’études
Projet économique :
Concevoir l’éclairage pour l’activité prévue : lumière plus intense dans les zones de travail
Éteindre les lampes en cas de non-utilisation, spécialement dans l’unité de l’oxyde 1,
assemblage 1, qui ne s’utilisent que rarement.
Utiliser la lumière du jour : l’éclairage naturel pénétrant par les fenêtres et les toits peut être
utilisé pour réduire la charge électrique de l’éclairage
Maintenir l’équipement en bon état de fonctionnement et de propreté : la maintenance
planifiée assure un bon rendement de la lampe. La maintenance des accessoires des unités
peut aider aussi à l’amélioration de l’efficacité de l’éclairage.
73
Projet de fin d’études
Conclusion
L’étude que nous avons effectuée s’inscrit dans le cadre de l’optimisation de la consommation
d’énergie au niveau d’AFRIQUE CABLES.
On peut résumer l’aspect financier des projets recommandés durant cette période dans le
tableau suivant :
D’autre part, le stage que nous avons effectué au sein d’Afrique câbles nous a donné
l’occasion de faire le lien entre nos connaissances académiques et le monde professionnel. Il nous a
permis de développer nos compétences techniques, d’approfondir nos connaissances théoriques et
pratiques et de stimuler notre créativité. De même l’environnement de travail nous a permis
d’améliorer notre savoir-faire et notre rigueur et d’affermir notre esprit d’équipe et notre
professionnalisme. Enfin, cette expérience a aiguisé nos capacités d’analyse et de synthèse et a
surtout fortifié notre motivation, notre détermination et notre ambition.
74
Projet de fin d’études
Bibliographie
[1] Cours sur l’UTILISATION RATIONNELLE DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
DANS LE MILIEU INDUSTRIEL" de M. EL MERNISSI, professeur de l’enseignement
Supérieur à l’ENSMR.
[2] Cours d’ELECTROTECHNIQUE" de M. EL NGOTE, professeur de l’enseignement supérieur à
l’ENSMR.
[3] : Mr.Guedira, support de cours : Qualité de l’énergie électrique.
[4] Brochure_GA_30_90 d’ATLAS COPCO
[5] Guide technique de l’air comprimé, KAESER COMPRESSORS.
[6] Guide technique : réduction des fuites de l’air comprimé, Hydro-Québec.
[7] ISO 50001 Systèmes de management de l'énergie : Exigences et recommandations de mise en
œuvre - AFNOR
[8] MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES : VÉRIFICATION ÉNERGÉTIQUE DE LA CAISSERIE-
GPC AGADIR par SLIMA Yassir
[9] Guide de la compensation d’énergie réactive et du filtrage des harmoniques
–Schneider Electric-
[10] Cahier technique n° 199 La qualité de l’énergie électrique –Schneider Electric-
[11] sovema strip manufacturing line
[12] Guide technique de l’air comprimé, Atlas Copco
Webographie:
[12] http ://fr.wikipedia.org/wiki/Ynna-Holding
[13] http://electrabetterie.com/
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Projet de fin d’études
Annexes
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