LOGISTIQUE IMPORTANCE ROLE Et ENJEUX
LOGISTIQUE IMPORTANCE ROLE Et ENJEUX
LOGISTIQUE IMPORTANCE ROLE Et ENJEUX
Thème
Iskounen Mira
travail.
parents
A toute ma famille
A la mémoire de ma grand-mère
universitaire.
Meziane
A toute ma famille
Mira
Liste des abréviations :
TMF : Transport de marchandises et frigorifiques
Dédicaces
Introduction générale……………………………………………………………………………..…….1
Conclusion…………………………………………………………………………………………………..85
Bibliographie
Annexes
Résumé
Introduction
Générale
Introduction générale
Introduction générale :
La logistique est une fonction essentielle pour l’entreprise, si elle veut rester
compétitive. En effet une connaissance et une maîtrise de la logistique va déterminer la
performance d’une entreprise. Ainsi son développement est continuité vis-à-vis d’un
environnement qui devient de plus en plus flexible à tout changements ce qui pousse
l’entreprise à s’adapter et survivre pour accroître ses capacités productives.
Les intervenants en logistique sont devenus plus nombreux afin d’être plus performants, dans
ce cas le système logistique à intégré tous ces agents.
Il est évident que les majorités des entreprises n’aient pas les moyens nécessaires pour
faire, elles-mêmes, les activités logistiques et font recours à des prestataires ou entreprises de
transport spécialisé grâce à leur spécialisation et leur réseau de distribution ainsi une bonne
maîtrise des flux informationnels et physiques.
1
Introduction générale
2
Chapitre 1
Introduction à la logistique
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Introduction :
Origine militaire :
La logistique a, avant tout, une origine militaire1. La logistique est née lors de touts les
préparations en prévision d’une bataille, pour mettre à disposition les moyens comme les
transports, les équipements des troupes armées.
La logistique représente un pilier car c’est elle qui va déterminer la force de résistance d’un pays.
La logistique va permettre de mettre en place les forces armées au bon moment pour les
opérations tactiques pour atteindre les objectifs tracés et fixés par les stratégies définies.
La logistique donc concerne tout ce qui nécessaire (physiquement) pour permettre l’application
sur le terrain des décisions stratégiques et tactiques. La logistique était un sujet de réflexion
intensif pour les grands chefs militaires.
Durant l’antiquité :
Alexandre le grand 2 serait le précurseur de la logistique moderne. Il donne à la logistique une
place stratégique, ce roi macédonien est le premier à expliquer que la guerre nécessite avant
tout une préparation importante pour pouvoir mener compagne dans la meilleure condition
possible.
Une guerre se prépare de façon très rigoureuse et avant de se lancer dans sa compagne en Asie il
ordonne ses hommes de brûler tout les chariots contenant le matériel, les richesses et les
affaires personnelles afin d’aller plus vite.
Jules César3 intégra la fonction «logista » au sein de ses légions chargeait un officier de s’occuper
des mouvements de ses légions pour organiser les campements de nuit et d’approvisionnement
en nourriture. Donc dés l’Antiquité la logistique joue un rôle très important dans la planification
stratégique militaire.
1
Philippe-pierre Dornier, Michèle Fondre, « La logistique globale, édition d’organisation », Paris, 2002, pp2-3.
2
Alexandre le grand : est un roi de macédoine, né environ 323 av J-C et mort à Babylone en 323 av J-C.
3
Jule César : général et homme politique romain, né à Rome 12 juillet 100 av J-C et mort à Rome le 15 mars 44 av J-
C.
4
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Du 8e au 18e siècle :
La logistique est considérer tout aussi importante que la stratégie (conduite des troupes) la
tactique (organisation du combat) voir aussi le service sanitaire, l’armement la logistique était
également en charge de gérer l’armée et de leur fournir les armes, pièces et tout les
équipements nécessaires au combat.
Selon l’empereur byzantin Léon six4, la logistique est une discipline basé sur des méthodes
mathématiques mais réclamant une grandes logique. En effet, celle-ci devait s’occuper non
seulement de la préparation de l’armée mais encore plus de toutes les tâches en lien avec les
déplacements. Et à partir du 18e siècle, plus précisément en 1780 il exista une confusion en
Europe entre la logistique et la notion stratégie.
En même temps que le général suisse Antoine-Henri Jomini (général d’empire au service de
napoléon Buonaparte, 1779-1869) écrit un livre « l’art de guerre », ou celui-ci souligne le lien
existant entre le bon déroulement des opérations militaires et la conduite d’une logistique
efficace.
Aux Etats-Unis, le concept de « logistique militaire » est apparu pour la première fois dans les
années 1880. Il englobe alors la mobilisation de l’économie dans le but d’aider les forces armées
lors des combats.
La logistique était considérée comme la gestion de nombreuses activités telles que le
ravitaillement, l’entretien et les transports ou encore l’administration.
A 19e siècle :
En 1812 napoléon Bonaparte5, décide de mener compagne vers la Russie, il part avec ses troupes
environ 800 000 hommes en direction du territoire russe. L’armée napoléonienne avance
rapidement par contre l’armée russe recule de plus en plus vers Moscow, mais après des mois de
guerre les troupes de napoléon se trouvent sans ressources, alors que lors de leur avancer très
rapide les russes brûler toutes les ressources, les magasins et les récoltes, suite é cette situation
les français se retrouvent sans refuge et sans nourriture.
Encore plus les conditions climatiques comme le froid, l’approvisionnement devient impossible
cela affaiblit les troupes françaises qui sont déjà affamées, ce qu’il pousse les militaires
d’abandonnés les canons et les chariots qui sont devenus trop lords.
Napoléon perdit la compagne de Russie a la fin de l’année 1812. Cette immense défaite fait
preuve que la logistique ayant une place stratégique et pour chaque action à la décision militaire.
A 20e siècle :
Durant la deuxième guerre mondiale et plus précisément pondant les préparatifs du
déparquement des alliés en Normandie que la logistique prend son envergure. Durant cette
période la logistique joue un rôle très important. D’après le générale américain Dwight
4
Léon Six : empereur byzantin de 866 jusqu’à 912.
5
Napoléon Bonaparte : général et premier empereur des français du 1804 au 1815.
5
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Eisenhower « la logistique influence toutes les batailles- elle est même souvent décisive » et on
peut la considérée comme l’une de principale cause de la victoire des alliés sur les forces nazis.
Par la suite l’OTAN renforça la place de la logistique dans les institutions militaires de l’Europe de
l’ouest, c’est à ce moment là que la logistique confirme sa place stratégique et tactique.
Le tableau suivant représente les grandes évolutions de logistique pour chaque période.
Tableau 01 : Les grandes évolutions de la logistique
la période L’évènement
A 19e siècle Origine militaire de la logistique : compagne napoléonienne
2emeguerre émergence de recherche opérationnelle (logistique savante)
mondiale
Années L’essor de l’informatique, crée les systèmes MRP et les codes à
60-70 barres
Années 80 Système Toyota, juste à temps
(nouvelles contraintes, notion de processus)
Années 90 La logistique se transversalise et devient globale (concept Supply
Chain)
Années 2000 Le Supply Chain management tend à devenir un outil de
management global
6
Philippe-pierre Dornier, Michèle Fondre, op-cit, pp27-30.
6
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
A travers toutes ces définitions on peut dire que la logistique regroupe l’ensemble des activités
mises en œuvre pour assurer la disponibilité d’un bien ou d’un service, à un lieu ou le besoin
existe, et garantissant une gestion optimale de la combinaison.
7
Joël Solier, Devan Sohier, Logistique, 7e édition, Vuibert, Paris, 2013, p3.
8
www.aslog.org, consulté le 20/03/2018.
9
Yves Pimor, « La logistique, technique et mise en œuvre », 2e édition, Dunod, Paris, 2001, p3.
10
Gérard Baglin, Olivier Bruel, Alain Garreau, Michel Greif, Christian van Delft, Management industriel et logistique,
3e édition, Economica, Paris, p482.
11
Corin Pasco, Commerce international, 4e édition, Dunod, Paris, 2002, p66.
12
http://www.logistique-management.com/document/pdf/article/10_2_211.pdf, consulté le 25/03/2018.
7
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
La croissance de l’entreprise :
La logistique est un facteur déterminant pour le développement de l’entreprise.
La diversification de l’entreprise :
La maîtrise de la chaine logistique permet à l’entreprise d’élargir la gamme de ces activités.
La flexibilité et l’adaptabilité de l’entreprise :
Grâce à une souplesse obtenue dans la distribution amont et aval ainsi une meilleure maîtrise de
la gestion des transports et du stockage.
A la fin de cette section, on peut dire que la logistique est une notion très ancienne
s’améliore et se développe intensivement à travers les différentes périodes historiques. Dans son
ensemble, la logistique est une fonction qui assure la disponibilité d’un bien ou d’un service à
moindre coût et à un moment bien précis.
13
Barbara Lyonnet, Marie-pascale Senkel, La logistique, Dunod, Paris, 2015, p25.
8
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Le transport en amont :
Est les opérations de douane, pour acheminer les marchandises (produits fini ou matériaux,
minerais, composants) vers un produit de stockage (notion de stock) ou une plateforme de
préparation de commande (juste-à-temps).
14
Rémy le moigne, op-cit, p15.
15
Idem.
16
Rémy le moigne, idem.
9
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Fournisseur
Entreprise Consommateur
(Matières En amont Production En aval (Produits finis)
premières)
17
Rémy le moigne, op-cit, p25.
10
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Le transport maritime :
Le transport maritime est le mode de transport le plus économique pour les échanges massifiés
et de longue distance, la réalisation du transport maritime dépend de différents types de navires
(les vraquiers, les navires citernes, les navires spéciaux, les navires rouliers).
Le transport aérien :
Le transport aérien de marchandises s’est développés durant les années 70 suite à l’apparition
des avions gros-porteurs, il est utilisé pour le transport de produit dans la valeur est très élevée.
Le transport fluvial :
Le transport fluvial permet de transporter des quantités très importantes des marchandises et
peu couteux en énergie, mais ce mode de transport est limités dans certains pays comme
l’Algérie, car les voies de navigations est indispensables à l’absence des fleuves.
Le transport ferroviaire :
Ce mode de transport est très utilisé pour le transport massifié, s’il est moins flexible que le
transport routier et plus respectueux de l’environnement.
18
Rémy le moigne, op-cit, p252.
11
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Le transport routier :
Est l’acheminement des produits finis aux lieux de consommation ou bien l’inverse qui est des
lieux de consommation aux lieux de production par route, ceci est devenu le principale mode de
transport terrestre, leur succès revient au développement du réseau routier et le développement
du matériel utilisés pour l’acheminement des marchandises (camionnette, porteur, semi-
remorque, camion-remorque).
12
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
- La CMR n’est pas négociable, elle n’est pas obligatoire et n’est donc pas réclamée à
l’arrivée ;
- L’expéditeur est responsable des mentions portées sur la CMR et qui limite la
responsabilité du transporteur en cas de litige22.
Les indications de la CMR :
- La date de l’établissement de cette lettre ;
- Les noms, adresse et numéro SIREN du transporteur ;
- La date de prise en charge de la marchandise ;
- La nature et la quantité, ou poids, ou volume de la marchandise ;
- Le nom de l’expéditeur ;
- L’adresse complète du lieu de chargement ;
- Le nom de destinataire ;
- L’adresse complète du lieu de déchargement.
Émission de la CMR 23 :
- Elle est émise en trois exemplaires originaux (pour l’acheteur, le vendeur, le transporteur) avec
la marchandise.
21
www.droit-finnace.net, consulté le 03/04/2018.
22
Ghislaine Legrand, Hubert Matini, Gestion des opérations import export, Dunod, Paris 2008, p45.
23
Idem.
13
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Mode de
transport Avantages inconvénients
aérien Mode de transport très rapide, Capacité de transport limitée, fret aérien
sécurité accrue, prime d’assurance très onéreux, non adapté pour certaines
faible, adapté pour les marchandises marchandises (dangereuses ou autres
légères et périssable, trafic régulier, nécessitant des conditions particulières
fréquence des vols élevée, faible coût de transport), la taille modeste des unités
indirects de transport, diminution des de chargement provoque de nombreuses
frais financiers et de stockage ruptures de charges, coût au kilo
emballages et assurances moins relativement élevé
coûteux peut adapter aux marchandises de faible
valeur
ferroviaire Rapidité et sécurité sont assurées, Desserte limitée par le réseau ferroviaire,
horaires bien planifiés et respect des ne convient pas aux courte distance
délais, adapté pour tous types de (compétitivité moindre pour les courtes
marchandises, capacité élevée de distances), nécessite toujours une
port en lourd, possibilité de faire du opération de pré et post acheminement,
transport combiné rail/route ruptures de charge
24
Corine Pasco, op-cit, p67.
14
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Il s’agit d’analyser différents réseaux de transport et de choisir sur la base du coût global, des
délais et de qualité de service (la meilleure offre), à savoir :
L’activité de planification des transports consiste à fixer les quantités, les dates et les lieux
d’acheminement des marchandises, en tenu compte de la capacité de transport disponible et du
taux de chargement des véhicules.
25
www.logistiqueconseil.org, consulté le 04/04/2018.
15
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
L’approvisionnent Gestion de
de l’entreprise distribution
Gestion de stock
Gestion des
transports
A court terme :
L’optimisation de la valeur ajoutée et le coût de tous les flux physiques de l’entreprise depuis la
prévision des besoins jusqu’à la réception chez le client, en passant par l’approvisionnement, le
cheminement de la fabrication jusqu’à l’expédition.
A long terme :
L’organisation des flux matières grâce aux équipements matériels et logiciels, de saisie, de
traitement, de magasinage, de manutention ou de transport pour placer l’entreprise en situation
d’adaptation.
26
www.logistiqueconseil.org, consulté le 05/04/2018.
16
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
17
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
La gestion des flux consiste à piloter et gérer l’ensemble des activités qui sont réalisés lors
de la fabrication d’un produit ou sa distribution. C’est le mouvement des matières, sous-
ensembles et produits finis de la chaine de fabrication ou distribution qui forme le flux.
Les flux logistiques externes sont constitués par un ensemble d’opérations d’emballage, de
manutention, de transport et de stockage
Selon la méthode d’approvisionnement choisi dans le processus, les flux logistiques peuvent
prendre différentes formes 28 :
27
Article sur les types de flux logistique. http://www.ma-logistique.ma/notions-logistique/27-les-types-de-flux-
logistiques.gtml, consulté le 10/04/2018.
28
Article sur les types de flux logistique. http://www.ma-logistique.ma/notions-logistiques/27-les-types-de-flux-
logistiques.html, consulté le 10/04/2018.
18
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Flux synchrones :
Dans ce type, la livraison de différents composants est réalisée dans le respect de leur ordre
d’entrée dans le processus de fabrication, ils sont livrés juste ou moment de leur utilisation, ce
qui permet de réduire les stocks et les coûts
Les flux d’informations sont de plus en plus circulent rapide grâce à l’essor et au développement
des technologies d’information et de communications (TIC) Encore plus avec la partition d’un
système d’information logistique L.I.S (logistical- information système) qui comporte les trois
principes de base dont :
La disponibilité ;
La fiabilité ;
La flexibilité.
3-1-3- Le flux financier :
Le flux financier est géré par le service financier ou comptabilité ce flux concerne toute la
gestion pécuniaire des entreprises : ventes des produits, achats de matières premières, outils de
production et la location d’entrepôt et bien sur du salaire des employés.
29
Philippe Vallin «la logistique, modèles et méthodes du pilotage des flux », Economica, Paris, 2003, p178.
19
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Ces derniers sont planifies au niveau des flux internes afin de pouvoir produire et
d’approvisionner dans de bonnes conditions, par ailleurs, de plus en plus d’entreprises doivent
établir leur planification globale de distribution en fonction des demandes clients, et les flux
engendré par la demande client ne permettront pas forcément à l’entreprise de fonctionner
correctement. Il faut donc prévoir ces flux impérativement à plusieurs niveaux.
Les calculs seront effectués par exemple à l’aide d’outils du MRP ou des modèles de simulation,
les résultats doivent permettre à l’entreprise de prendre des décisions nécessaires arrivé à livrer
les volumes prévus avec taux de service satisfaisant pour le client.
Mais cette situation posse des soucis ou des problèmes de capacité au niveau des postes de
production à cause de nombreux produits passant et des lots. Ce qu’il oblige à faire une révision
pour les méthodes et outils utilisés lors de la planification, à savoir les tableaux muraux de
planification des postes, des logiciels d’ordonnancement et d’autres outils utilisés.
30
Philippe Valin, op-cit, p180.
20
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
dynamique doit s’adapter à son marché ce qu’elle va l’oblige de créer, modifie, adapter son offre
au marché qui évolue.
Le lancement d’un nouveau produit pose toujours des problèmes tout à fait spécifiques en
matière de gestion des délais. Cela exige une planification rigoureuse de chacune des tâches à
effectuer.
Il est aussi important de gérer la fin de vie des activités, il faut donc faire le maximum pour finir
le stock par une analyse permanente des produits sans mouvement en vue de leur traitement à
travers :
Revente, recyclage, il faut assurer le nettoyage de tout ce qui était spécifique aux produits
disparus, outillage, machines, emballages, ainsi que toutes les données informationnelles
correspondantes.
Ce qui concerne l’aspect stratégique le but général est donc de maîtriser les flux.
3-4- Mise en œuvre des flux :
Les flux physiques sont la réponse à l’appel des produits pour servir les clients.
21
Chapitre 1 : Introduction à la logistique
Emballage et conditionnement :
L’emballage est un élément essentiel du service et des performances tout au long de la chaine
logistique :
La gestion des flux est un axe majeur de performance pour une entreprise, plus les flux
sont optimisés plus l’entreprise assure la satisfaction de ses clients internes ou externes.
Conclusion :
La logistique est une tâche très importante dans les entreprises, elle permet la gestion et
le contrôle de tout ce qui concerne le transport et le stockage des produits de l’entreprise. Des
véhicules nécessaires au transport, fournisseurs, entrepôts, manutention par l’optimisation de
leur circulation pour minimiser les coûts et les délais.
22
Chapitre 2
De la chaîne logistique au
Supply chain Management
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Introduction :
1-1- Définitions :
Au delà de ces définitions, on peut dire que la chaîne logistique est l’ensemble de différentes
entreprises et de différents secteurs d’activités qui s’échangent entre elles des produits et
services.
1
Rémy le moigne, supply chain management, Dunod, Paris, 2013, p4.
2
Paul-Marie Edwards, « l’impacte de la citoyenneté sur la gestion de la supply chain », Master, Université Paris
1, 2010, p27.
3
Yves Pimor, « Logistique, technique et mise en œuvre », 2e édition, Dunod, Paris, p5.
4
Mariem Trojet, « planification d’une chaîne logistique, approche par satisfaction de contraintes dynamiques,
Th.Doc, Université Toulouse, 2014, p35.
31
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Une chaîne logistique est souvent représentée comme une chaîne reliant le fournisseur du
fournisseur au client du client. Ce qui fait appel à l’intervention de plusieurs acteurs qui
sont :
Les fournisseurs des fournisseurs, les fournisseurs, les producteurs, les transporteurs, les
grossistes, les détaillants et les clients.
La chaîne elle-même peut être développée autant qu’on le désire. Ainsi le maillon qui mène
à la constitution de la chaîne, on peut le considérer comme une chaîne constituée de
différents maillons, exemple : le maillon de production5 :
5
Yves Pimor, op-cit, p6.
32
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Structure convergente :
Dans une chaîne totalement convergente, la matière ou le produit concerné part d’un site et
converge directement vers un seul et même lieu d’assemblage final, ce que signifie l’absence
de réseau de distribution. L’industrie automobile est un bon exemple de ce type de chaîne,
une entreprise spécialisée dans ce secteur d’activité construit des voitures, ses fournisseurs
de rang 1 fournissent des équipements (pare-brise, carrosserie), des fournisseurs de textiles
(pour les sièges) dans le rang 2.
Structure divergente :
Dans ce type de chaîne, la matière et le produit part d’un point unique c’est-à-dire d’un seul
fournisseur amont vers plusieurs et différentes destinations finales, ça signifie que la chaîne
divergente est improbable, on peut prendre le secteur d’industrie électronique comme un
exemple.
Dont une entreprise est considérée comme un fournisseur de cristaux silicium, les clients de
rang 1 sont des constricteurs de puces, les clients de rangs 2 sont des constructeurs de
circuits intégrés, enfin, on peut prendre les assembleurs de téléphones mobiles comme des
clients de rang 3.
6
Julien François, « planification des chaînes logistiques : Modalisation du système décisionnel et
performance », Th.Doc, Université de Bordeaux, 2007, p22.
33
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Structure en « réseau »
On peut distinguer, principalement, trois formes d’entreprises qui constituent des chaînes
logistiques 7 :
L’entreprise étendue :
Elle désigne un partenariat durable entre plusieurs entreprises bien organisées, dans
plusieurs cas, autour d’un grand donneur d’ordre et cela pour faire face à la concurrence
dans le marché.
L’entreprise étendue est une organisation ou une forme d’entreprise représentée en tout ou
en partie par les clients, les fournisseurs et les sous traitants engagés d’une façon
7
Mariem Trojet, op-cit, pp38-39.
34
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
L’entreprise virtuelle :
Elle désigne un réseau d’entreprises géographiquement disparait et juridiquement
indépendants collaborant dans le but d’atteindre un objectif auquel elles n’aunaient pu
répondre seuls.
La durée de vie de cette collaboration est limitée sur un marché visé, l’intérêt de ce type
d’entreprises est donc de cumuler les savoir-faire spécifiques des entreprises pour gérer
d’une façon très efficace toutes les phases du cycle de vie d’un projet.
L’entreprise multi-sites :
Elle fait référence à des entreprises dont la production est localisée sur plusieurs zones
géographiques différentes à travers le monde entier. On peut les trouver dans plusieurs
secteurs d’activités quelque soit automobiles (Renault, Mercedes-Benz), électronique,
électrique et aérospatiale.
Dans ce type d’entreprises, chaque site est une entité autonome qui gère un certain nombre
pour réaliser un ensemble d’activités de production qui relèvent de sa charge.
Fournisseurs matières
premières
Site de production 1
Sous-traitant de Clients
compétence
Site de production 2
Sous-traitant de
capacité
Site de production no
8
Zerouk Mouloua, ordonnancement coopératifs pour les chaînes logistiques, Th.doc, Université de lorraine,
2007, p11.
35
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Le processus production :
Le processus production concerne l’ensemble des transformations que vont subir les
composants pour réaliser les produits finis de l’entreprise. L’objectif du processus
production est de fabriquer les produits requis tout en assurant la productivité du système
(notamment par un taux élevé d’utilisation des ressources mobilisés).
Le processus de distribution :
Le processus de distribution concerne la livraison des produits finis aux clients et reprend les
questions d’optimisation des réseaux de distribution : l’organisation et le choix des moyens
de transports, le choix du nombre d’étage (ou d’intermédiaires) réseau de distribution ainsi
que le positionnement des entrepôts et leur mode de gestion.
Le processus vente :
Le processus vente, mis en œuvre par le service commercial, développe les relations envers
le client (intégration des prix et des délais, enregistrement des commandes) et par
extension, recherche une meilleure connaissance du marché. Ce processus de l’entreprise
est égalent chargé de définir la demande prévisionnelle et d’intégrer des aspects
commerciaux comme la durée de vie du produit pour anticiper l’évolution de ses ventes. Les
aspects marketing (analyse de marché, publicité, promotion) sont gérer dans ce processus.
Le stockage :
Le stockage regroupe toutes les quantités stockées tout au long du processus en
commençant par le stockage de matières premières. Le stockage des en-cours et le stockage
des produits finis. Les stocks sont donc partagés entre les différents acteurs : les
fournisseurs, les producteurs, les distributeurs. Plus on a de stocks, plus la chaîne logistique
est réactive aux fluctuations des demandes sur le marché9.
9
Zerouk Mouloua, op-cit, p13.
36
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Intégration interne :
A ce niveau 2, les entreprises commencent à construire une organisation « orientée client ».
La focalisation à ce stade est le service au client, et non plus les optimisations fonctionnelles
« locales ».
Intégration externe :
A ce niveau 3, les entreprises commencent à identifier les potentialités d’amélioration de au
travers d’approches coopératives. Non seulement avec l’ensemble des fonctions de
l’entreprise, mais aussi avec les acteurs externes à l’entreprise10.
Le partage de l’information :
Un premier enjeu majeur de la chaîne logistique est donc le partage d’informations
notamment en termes de prévision de la demande. Ce qui résulte « effet coup fouet ». Cet
effet dynamique lié à une vision myope des différents acteurs d’une chaîne logistique qui
permet d’entrainer l’amplification des variables de la demande au fur et à mesure de la
remontée d’information le long de la chaîne.
10
Baglin Gérard, Olivier Bruel, Alain Garreau, Michel Greif et Christian van Delft, Management industriel et
logistique, 3e édition, Economica, Paris, p484.
37
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Le partage de la valeur :
Un second enjeu est celui du partage de la valeur entre les différents acteurs d’une chaîne
logistique car les acteurs étant différenciés. La survie de chacun d’entre eux est liée à sa
performance économique mais également liée à la performance de la totalité de la chaîne.
La mise en place de partenariat durable est l’un des moyens le plus fiable pour répondre à la
pression économique sur l’ensemble de la chaîne.
Missions principales :
Assurer la conformité et la qualité d’un produit par la réalisation d’une série de tests,
enquêtes et statistiques ;
Il gère les stocks des marchandises, ensuite il prépare le renouvèlement de ces stocks
selon les budgets qui lui sont dévolus ;
Identifier les points faibles de logistique au sein de son entreprise ;
11
Médéric Suon, Optimisation de la chaîne logistique internationale à horizon stratégique, Th.doc, Université
Blaise Pascal-Clermont-Ferrand 2, 2013, p10.
12
http://www.apec.fr consulté le 20/04/2018.
13
http://www.orientation.com, consulté Le 20/04/2018.
38
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Les activités de l’analyste logistique dépendent de la taille de son entreprise. Dans le cas
d’une entreprise de petite taille, l’analyste logistique effectuera un contrôle sur le terrain.
Lorsqu’une entreprise est de grande taille très importante, il aura un poste plus orienté vers
le contact et la négociation avec les fournisseurs et avec les clients.
Missions principales :
Organiser la chaîne d’approvisionnement ;
Mettre en place un planning de livraison ;
Superviser le transport des marchandises ;
Définir les modalités de transport et de livraison, comme par exemple : type
d’emballage, quantité, fréquence ;
Vérifier la qualité et la conformité des marchandises lors de leur réception ;
Stocker les marchandises, organiser l’espace de stockage et garantir la disponibilité
des marchandises.
Missions principales :
Contrôler la qualité des marchandises à leur entrée et leur sortie ;
Organiser la réception des produits ;
Planifier les commandes des fournisseurs et réapprovisionne les stocks ;
Déterminer le meilleur type d’emplacement et de conditionnement pour chaque
type de marchandise et prend en considération leur spécificité et tous les facteurs
qui peuvent influencer ces marchandises ;
Choisir et former son équipe qui est composée de manutentionnaires, caristes et
préparateurs de commandes et les formés ;
39
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Le gestionnaire d’entrepôt est donc celui qui organise tous les trajets et les livraisons de
produits.
1-8-4- Logisticien :
Le logisticien est un responsable sur plusieurs plans, ces responsabilités varies selon la
nature de l’activité de l’entreprise ou il exerce son métier, se décline sous plusieurs
appellations : responsable logistique, responsable ou directeur Supply Chain, technicien
logistique.
Missions principales :
La gestion des délais d’une manière optimale pour éviter les surcharges du stock,
pour satisfaire la commande des clients ;
La maîtrise des coûts des marchandises, des stocks pour garantir la marge de
l’entreprise ;
Organiser les flux de marchandises au quotidiens, des flux d’approvisionnement
et de livraison vis-à-vis des besoins de son entreprise et les commandes des
clients ;
La mise en conformité de certains flux de marchandises, comme par exemple les
normes de sécurité ;
La principale mission de logisticien est le management, c’est-à-dire le logisticien
peut gérer une équipe de 100 personnes, juste il doit être capable de répartir la
charge de travail de son équipe.
A la fin de cette section on peut dire que la chaîne logistique est un réseau très
complexe, on en trouve au sein de ce réseau un nombre infini d’acteurs et intervenants
jouant chacun d’entre eux un rôle quelque soit préliminaire ou secondaire dont le but est la
conception de la chaîne logistique.
40
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Niveau stratégique :
Ce niveau regroupe toutes les décisions de conception dans la chaîne logistique telles que la
conception des lignes de production et la conception des réseaux des transports, elles sont
prises par la direction de l’entreprise. Ce sont des décisions à long terme (supérieur à 3 ans).
Les décisions de planification de la chaîne logistique concernant le niveau stratégique sont
les suivantes :
14
http://www.marketing-etudiant.fr, consulté le 20/04/2018.
15
Zerouk Mouloua, op-cit, p14.
16
Philippe Valin, Problématiques de la logistique, Economica, Paris, 2003, p6.
41
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
42
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Niveau
stratégique
Niveau tactique
Niveau opérationnel
En réalité, il est difficile de donner une classification précise et définitive des décisions dans
toutes les chaînes logistiques ou toutes les industries.
On peut souligner trois différences entre ces niveaux décisionnels qui sont 17 :
17
Zerouk Mouloua, op-cit, p25.
43
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
18
Joël Sohier et Devan Sohier, Logistique, 7e édition, Vuibert, Paris, 2013, p93.
19
Joël Sohier et Devan Sohier, op-cit, p93.
20
Idem, p328.
44
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
L’association de ces deux systèmes permet d’anticiper les demandes clients et les
productions associées, cette intégration se fait à travers le développement22 :
D’une vision globale de la structure de la chaîne logistique (usine, entrepôt,
distribution, transport), des partenaires et acteurs de cette chaîne (fournisseurs,
producteurs, transporteurs) ;
Du dimensionnement et de la localisation des sites ;
De la définition des flux et des modes de flux entre d’une part les sites et d’autre part
la destination des clients ;
Du choix des différents opérateurs et le choix des outils pour mettre en œuvre et
animer cette chaîne ;
Du choix des outils d’optimisation et des mesures de performance.
21
Ahlem.A, « les systèmes de gestion de la chaine logistique », article. http://prez.com/bbbbgcklixdp/les-
systemes-de-gestion-de-la-chaine-logistique-sgclscm, consulté le 25/04/2018.
22
http://www.buvetteetudiants.com/cours/95/les+outils+de+la+gestion+de+la+chaine+logistique, consulté le
25/04/2018.
45
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
La différence que l’on peut souligner entre ces deux systèmes est que les ERP se situent au
niveau opérationnel d’action, alors que les APS se situent au niveau tactique.
Le système décisionnel définit les décisions à tous les niveaux hiérarchiques dans la
chaîne logistique, à travers les trois horizons long, moyen et court terme. L’efficacité de ce
système dépend des outils mises en place et développés pour accomplir la tâche
décisionnelle.
46
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
3-1- Historique :
Le terme Supply Chain management apparait pour la première fois dans la littérature
en 1982, dans un article publie par d’olivier et weber au titre : «Supply -Chain management :
logistics catches up with strategy ». Cependant, Dès 1958, Jay Wight Forester proposait déjà
une analyse de la distribution et une réflexion sur la nécessaire intégration des entreprises
au sein d’une chaîne logistique23.
Le concept Supply Chain management intéresse de plus en plus les entreprises
confrontées à une forte concurrence, une mondialisation des marchés et une évolution
rapide et très intéressante des nouvelles technologies informatiques.
Le supply chain management est une stratégie qui vise à la fois la réduction des frais
globaux, permettant une position plus concurrentielle à toutes les différentes parties
de la chaîne logistique, et l’optimisation de la satisfaction du client final par une plus
grande adaptabilité de production et de distribution27.
Le supply chain est La gestion des relations en amont et en aval (de la chaîne
logistique) avec fournisseurs et clients. Pour livrer au client une valeur supérieure
obtenue à un coût minimum pour l’ensemble de la chaîne logistique28.
23
Pierre Médan, Anne Gratacap, Logistique et supply chain, Dunod, Paris, 2008, p25.
24
Rémy le moigne, op-cit, p6.
25
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p31.
26
Rémy le moigne, op-cit, p6.
27
Aida Kaddoussi, Optimisation des flux logistique, Th.doc, Ecole centrale de Lille, 2012, p23.
28
Médéric Suon, op-cit, p10.
47
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Après avoir cité les définitions de SCM, nous avons constaté qu’il ya une différence entre
supply chain (la chaîne logistique) et le supply chain management. En effet, le supply chain
management est l’ensemble des ressources, moyens, méthodes et techniques destinées à
piloter d’une manière plus efficace la chaîne logistique.
Les trois flux de SCM, sont : le flux information, le flux physique et le flux financier, ce sont
les mêmes qu’on a cité déjà dans le chapitre précédent. Chacun de ces flux joue un rôle dans
la gestion de la chaîne logistique. Et à l’aide de la documentation utilisée voici une
représentation possible du flux financier.
La direction des flèches montre que, le flux est ascendant. c’est-à-dire que c’est le client qui
va commencer par payer au distributeur la totalité de ces courses, de son tour le distributeur
va procéder au paiement des factures auprès de manufacturier pour la livraison des produits
finis après le transformation des matières premières, en suite le manufacturier va rémunérer
le ou plutôt les fournisseurs pour l’approvisionnement en matière essentielles pour la
fabrication des produits à vendre.
48
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Réduire le coût total (coût d’achat + coût de fabrication + coût des stocks + coût de
distribution) ;
Le SCM est utilisé comme un moyen de supprimer le « bullwhip effect », en français
« coup de fouet » c’est une propagation de la variation de la demande tirée en aval
par la demande des clients vers l’amont de la supply chain, vers les fournisseurs à
l’autre extrémité. Etudier pour la première fois par J. Forester en 1958 et 1961, cela
explique pourquoi ce phénomène est encore appelé « effet Forester »30.
Le passage du flux posés au flux tiré : qui permet une réduction des stocks et éviter la
surproduction. Dans ce cas la production va dépendre des commandes clients, qui
vont limiter la surcharge des stocks ;
La planification de la production :
La production est planifiée en totale concordance avec la demande des clients, dans
ce cas c’est le client qui va déclencher la production. La production se fait que
29
Rémy le moigne, op-cit, p7.
30
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p25.
31
Paul-Marie Edwards, op-cit, p30.
49
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
lorsque la commande à été passée, ce type de production utilisé surtout pour les
produits qui nécessite un délai de fabrication important ;
L’amélioration de la traçabilité :
Cela se fait par la gestion en supply chain. L’entreprise dispose d’une meilleure
visibilité sur la production grâce à l’étroite collaboration qui s’installe entre les
acteurs. Il est plus facile de suivre le processus de production et de connaître
l’endroit exact ou se trouve le bien fabriqué ;
En premier temps les entreprises doivent bien comprendre l’impact de l’optimisation de leur
chaîne sur leurs activités, cela se caractérise par une amélioration des réponses apportées
aux demandes des clients, un gain de temps. Et tout cela bien sûr pour un but final qui est
l’amélioration des performances globales.
32
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p81.
50
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Cette démarche aide les entreprises à établir des relations d’ordre stratégique
(partenariat) avec ses fournisseurs à fin d’obtenir un avantage concurrentiel
Limiter le nombre des fournisseurs pour garantir la qualité supérieure et ainsi une
livraison rapide et fiable ;
Assurer une bonne coordination avec les différents services d’entreprise.
Le processus de gestion des approvisionnements diffère suivant des achats directs et des
achats indirects :
Gérer les demandes Gérer les commandes Réceptionner Contrôler les factures
d’achat d’achat fournisseurs
Système Min-Max :
Min (minimum) : le point de commande
33
Idem.
34
Rémy le moigne, op-cit, p79.
51
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
« Formule de Wilson »
Technologies utilisées :
- Des catalogues électroniques de produits qui peuvent être consultés et mise à jour
simplement ;
- Des échanges de données électroniques avec les fournisseurs qui permettent
d’automatiser une partie des transactions d’achats.
35
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p81.
36
Rémy le moigne, op-cit, pp82-83.
52
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Valeur cumulée en %
100
80
20
La droite OT présente une répartie uniforme. Plus la courbe s’éloigne de cette droite, plus la
répartition est intégrale37.
37
Aida Kaddoussi, op-cit, p35.
53
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Stock (quantité)
Livraison
Stock d’alerte
Stock minimum
Stock de sécurité
Temps
Le modèle de Wilson s’appui à la fois sur le taux de rotation des stocks et les délais moyen
de stockage qui doivent se renouveler pour faire face à l’activité de l’entreprise.
Le coût de stockage est décomposé en coût de passation des commandes (frais de
téléphone, fax, frais postaux…) et coût de possession des stocks (magasinage, locaux,
surveillance). Au final, il permettra de calculer la cadence d’approvisionnement la moins
couteuse pour l’entreprise38.
38
Idem.
54
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Il existe plusieurs méthodes de gestion de la production. Mais deux sont les plus utilisées,
Juste-à-temps et Kanban qui sont des méthodes d’origine japonaise utilisé par l’entreprise
Toyota.
3-6-2-1- Juste-à-temps : vise à réduire les délais et donc la durée du cycle de production, ce
qui permet une diminution du volume des stocks. L’idée générale est d’adapter en
permanence la production à la demande réelle du consommateur au prix d’une
transformation radicale des principes de fonctionnement de l’entreprise39.
Principes de JAT :
- Une fiabilité totale des machines (zéro panne) ;
39
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p187.
40
Piloter la performance, http://www.piloter.org/qualité/cinq-zéro.htp, consulté le 05/05/2018.
41
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p189.
55
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Circuit direct :
Producteur Consommateur
Circuit court :
Circuit long :
DRP :
Le modèle DRP (Distribution Requirements Planing), est inventé par André Martin durant les
années 1980. Le DRP s’applique à l’organisation et la gestion efficace des réseaux de
distribution dont le but et le calcul du besoin net de chaque site (entrepôt) pour chaque
produit pour une période donnée44.
42
Yves Pimor, op-cit,p126.
43
Lendrevie Jacques et all, « Mercator : Théories et pratique du marketing », Dalloz, 7e édition, Paris, 2003,
p400.
44
Yves Pimor, op-cit, p129.
56
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Prévision
de la
demande
Besoin de
réapprovisionnement
Le Cross-Docking :
C’est un système de distribution dans lequel les marchandises réceptionnées pour le centre
de distribution ou la plate-forme ne sont pas stockés mais préparées pour une réexpédition
immédiate à destination des magasins.
45
Pierre Médan, Anne Gratacap, op-cit, p129.
57
Chapitre 2 : De la chaîne logistique au Supply Chain management
Le supply chain management organise toutes les activités qui ont une influence sur la
performance de l’entreprise, et assure également la collaboration entre les différents
acteurs de la chaîne logistique.
Conclusion :
Nous avons présenté dans ce chapitre les éléments de base de la chaîne logistique
ainsi que sa gestion. La chaîne logistique optimise les flux des fournisseurs aux clients.
58
Chapitre 3
Prestataire Logistique
Cas TMF LOGISTICS
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Introduction :
Le troisième chapitre de ce mémoire vient compléter la partie théorique grâce à un
stage pratique qu’on a passé au niveau de l’entreprise TMF LOGITICS.
Ce chapitre comprend trois sections, dans la première nous ferons une présentation
de l’organisme d’accueil et dans la seconde nous présentons ses moyens matériels et
humains. La dernière pour le traitement d’une opération d’acheminement de la marchandise
effectuée par l’entreprise TMF.
En novembre 2005, suite aux modifications statutaires aux termes d’un acte reçu enregistré
et porté sur la donation des parts sociales, les associés ont décidé de changer la forme
juridique de l’entreprise pour devenir une société à responsabilité limitée portant les
caractéristiques SARL transport de marchandises et frigorifique, puis en avril 2016,
l’extension de l’objet social de l’activité d’entreposage frigorifique ainsi que le changement
de la dénomination sociale de la société pour devenir SARL TMF LOGISTICS.
66
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Situation géographique :
La société TMF LOGISTICS située, au niveau de la zone industrielle Taharacht Akbou, wilaya
de Béjaïa, est délimitée :
- Elaboration de l’organigramme ;
- Evaluation des compétences du personnel ;
- Détermination de l’adéquation du poste de travail et de la personne affectée au
poste ;
- Prévisions des besoins en personnel et en recrutement ;
- Etablissement et suivi de la réalisation du plan de formation et recrutement ;
- Gestion des dossiers du personnel ;
67
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
- Gestion de la paie ;
- Evaluation des formations et des recrutements ;
- Démarche auprès des institutions (déclarations…) ;
- Evaluation de la performance du personnel.
68
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Direction générale
Directeur adjoint
69
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
L’activité principale de SPA TMF LOGISTICS est le transport des marchandises, et livraisons
sous froids de produits alimentaires aux entreprises et aux particuliers, elle prend en charge
aussi deux autres activités qui sont :
- La manutention ;
- L’entreposage frigorifique, ses activités résument un ensemble de professions sur le
plan national qu’international.
Sa mission principale est donc acheminer les marchandises dans les meilleures conditions de
délais, de coût et de sécurité. Elle mettre à la disposition de ses clients des ressources
humaines et des moyens nécessaires pour optimiser sa productivité et atteindre des niveaux
de performance concurrentielle.
70
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
- Général emballage ;
- Danone ;
- Ramdy ;
- Rouiba ;
- La belle ;
- Saida ;
- Institut Pasteur ;
- Fruital.
Les principaux concurrents :
De plus en plus le marché de la prestation logistique est devenu très concurrentiel pour TMF
LOGISTICS avec l’apparition de nouveaux acteurs spécialisés dans le transport de
marchandise, on peut citer quels que uns :
- Numilog ;
- Béjaïa logistique ;
- La flèche bleu Algérienne.
Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
13 47 21 05 07 / 08 24 25 34
72
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Source : TMF.2018
Année Année Année Année Année Année Année Année Année Année
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
12 15 25 / 09 07 05 03 02 02
Le nombre de remorques acquis a connu une augmentation entre 2005 à 2007, soit une
augmentation de 13 remorques, puis on observe une baisse de 2007 2014 qui passe de 25 à
02 remorques, cette réduction du nombre des achats s’explique par deux effets majeurs,
d’un côté l’entreprise a connu satisfaction de ce type de matériel, de l’autre côté par une
stagnation des commandes clients.
73
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Source : TMF.2018
2-1-1-4- Stickers :
C’est un engin de manutention des conteneurs rangés en blocs, il peut prendre des
conteneurs plein. Le stickers facilite les petits déplacements dans les entrepôts et empile les
conteneurs l’un sur l’autre avec une capacité de charge de 45 tonnes et de gerbage sur cinq
niveaux.
Figure 18 : Stickers
74
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
2-1-1-6- Camion-citerne :
L’entreprise met à la disposition de ses clients des citernes pour le transport de liquides
alimentaires d’un seul compartiment, d’une jaquette extérieur en acier inoxydable, isolée
par calorifuge mixte de 8 mm de laine de verre et de 3 mm de polyuréthane, équipée de
filtres stériles et de pompe de transfert. La capacité de charge utile est de 27 tonnes ou
22 000 litres.
Les citernes pour le transport de produits pétroliers à 04 compartiments, renforcées par des
lames brise flottes. Elle est équipée d’un système de chargement/déchargement constitué
de 04 conduites DIN 80 terminées aux extrémités par 04 vannes de déchargement chacune à
fermeture rapide.
75
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Pour le bienfait et la sécurité de son matériel et son entretien, SPA TMF LOGISTICS possède
trois Parcs implantés dans des régions différentes au niveau national :
- Parc Akbou ;
- Parc Alger ;
- Parc Sétif.
Le nombre d’effectifs à connu une croissance de 2005 à 2014 soit une augmentation de 355
emplois, cette augmentation lui permet de tirer des profils d’un côté, et de l’autre côté par
l’ajout des autres prestations à l’activité principale comme la manutention qui nécessite plus
d’employés.
76
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Source : TMF.2018
Après la présentation, des moyens et les outils utilisés par TMF, pour le transport de
marchandises, nous traitons une opération d’acheminement d’une marchandise dans la
troisième section.
77
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Dans cette section nous allons expliquer les étapes et les procédures à suivre lors
d’une opération d’acheminement des marchandises.
Nous avons pris comme exemple une opération d’acheminement faite par TMF pour
le compte d’une autre entreprise qui est GENERAL EMBALLAGE, sous laquelle TMF
transporte par camion des marchandises (plaque en carton) fournis par General Emballage
pour son client STE PALTEC qui se trouve hors les frontières nationales, plus précisément en
Tunisie.
Dès que GENERAL EMBALLAGE exprime son besoin de recoure au service de TMF pour
fournir son client tunisien des plaques en carton, elle contactera TMF pour conclure un
contrat sous lequel cette dernière transportera ces plaque en carton pour le compte de
General Emballage.
Après avoir reçu ce qu’on appelle les ordres du transport, qui viennent de la part de General
Emballage, deux services collaborent ensemble pour la réalisation de cette opération au
niveau de TMF.
En premier lieu le service commercial négocie le contrat du transport matérialisé par une
lettre de voiture CMR, réalisée par GENERAL EMBALLAGE en trois exemplaires (voir l’annexe
no 1) :
- le premier pour : GENERAL EMBALLAGE ;
- Le deuxième pour : SPA TMF LOGISTICS ;
- Le troisième pour : STE PALTEC.
Qui contient les mentions suivantes :
- Expéditeur : GENERAL EMBALLAGE, Zac Taharacht, Akbou 06001, W Béjaïa Algérie ;
- Lieu et date de la prise en charge de la marchandise : Akbou ;
- Destinataire : STE PALTEC, Avenue Mohamed Ali Hammami, Cité Monji Slim, Sid
Thabet, Ariana-2020-Tunisie ;
- Lieu de livraison : Avenue Mohamed Ali Hammami, Cité Monji Slim, Sid Thabet,
Ariana-2020-Tunisie.
- Transporteur : SPA TMF LOGISTICS, Zac Taharacht, Akbou 06001, W Béjaïa Algérie.
- Transporteur successif : Point de passage 46 Bouchebka.
- Nature de la marchandise : Plaque en carton.
Après avoir négocié le contrat du transport, par le service commercial de TMF, son rôle
s’arrête là, à ce moment l’opération est sous la responsabilité de la direction transport
logistique.
78
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
La deuxième étape :
Après la planification des expéditions, le planificateur prépare les documents qui
doivent accompagner le chauffeur dans sa mission :
Ordre de mission :
Ce document permet au chauffeur de prouver qu’il est sous l’autorité se son entreprise
pendant l’accomplissement de sa mission qui lui permet d’être couvert en cas d’accident de
travail durant cette mission (voir l’annexe no 2).
L’ordre de mission doit contenir toutes les mentions suivantes :
- Nom et Prénom du chauffeur ;
- Fonction : Chauffeur Semi-remorque ;
- Affectation : Direction ;
- Résidence administrative : Zac Taharacht Akbou 06200 W, Béjaïa Algérie ;
- Lieu du déplacement : STE PALTEC, Avenue Ali Hammami, Cité Monji Slim, Sid Thabet,
Arianna-2020-Tunisie ;
- Motif de déplacement : livraison de marchandise ;
- Moyen de transport : tracteur routier semi-remorque de marque Scania et remorque
plateau bâchée ;
- Date de départ : le 14/05/2018 ;
- Date de retour : fin de mission.
79
Chapitre 3 : prestataire logistique, cas SPA TMF LOGISTICS
Assurance du matériel :
Cette assurance garanti le matériel utilisé pour l’expédition de la marchandise
(plaque en carton) à la cour de cette mission.
Pour notre cas TMF à assurer :
oLe tracteur semi-remorque (voire l’annexe no 4) ;
o La remorque plateau bâchée (voir l’annexe no 5).
Procuration :
C’est un document qui fait preuve que le directeur général a donné une procuration au
chauffeur pour la livraison de la marchandise de SPA General Emballage vers son client
tunisien. Signée et approuvée par le directeur général de SPA TMF Logistics et égalisée
par le président de l’assemblé populaire communal (APC) de la commune de naissance
du chauffeur (voir l’annexe no 6).
Conclusion :
Notre stage au sein de TMF LOGISTICS nous a permis de suivre de près le traitement
d’une opération d’acheminement des marchandises.
La route reste une voie fiable et sécurisée pour transporter des marchandises, à
l’échelle nationale ou internationale.
80
Conclusion
Générale
Conclusion Générale
Conclusion générale :
La logistique est un élément majeur de la supply chain. Celle-ci comprend toutes les
fonctions logistiques engagées dans la satisfaction des clients, ainsi que de répondre aux
besoins des partenaires.
A partir de cet objectif, la gestion de la chaine logistique (SCM) met en œuvre des
outils et des méthodes permettant d’améliorer la performance de l’entreprise qui contribue
à l’amélioration de la performance de toutes les parties prenantes.
Comme le cas de TMF, GENERAL EMBALLAGE avait demandé une prestation capable
de répondre à ses conditions en termes de délai et de coût à fin de satisfaire son client. En
effet nous avons fait une recherche au sein de la prestation, qui nous a permis de
comprendre comment TMF achemine les marchandises pour le compte de son client.
A la fin de notre recherche, nous avons constaté que TMF a pu répondre aux attentes
de son client et même garantir sa loyauté.
85
Liste bibliographiques :
Ouvrages de référence :
Barbara Lyonnet, Marie-pascale Senkel, La logistique, Dunod, Paris,
2015.
Corine Pasco, Commerce International, 4ᵉ édition, Paris, 2002.
Gérard Baglin, Olivier Bruel, Alain Garreau, Michel Greif, Christian
Van Delft, Management industriel et logistique, 3ᵉ édition,
Economica, Paris, 2008.
GHISLAINE LEGRAND, HUBERT MATINI, «gestion des opérations
import export», Dunod, paris, 2008.
Joël Solier, Devan Solier, logistique, 7ᵉ édition, Vuibert, Paris, 2013.
Lendrevie Jacques et all, « Mercator : théories et pratique du
marketing», Dunod, 7ᵉ édition, Paris, 2003.
Marie-Madeleine Damien, « transport et logistique», Dunod, paris.
Philippe-Pierre Dornier, Michèle Fonder, «la logistique globale»,
édition d’organisation, Paris 2002.
Philippe Valin, «La logistique, modèles et méthodes du pilotage des
flux», Economica, Paris, 2003.
Philippe Valin, Problématique de la logistique, Economica, Paris, 2005.
Pierre Médan, Anne Gratacap, Logistique et Supply Chain logistique,
Dunod, Paris, 2008.
Rémy le Moigne, Supply Chain Management, Dunod, Paris, 2013.
Yves Pimor, «logistique, technique et mise en œuvre », 2ᵉ édition,
Dunod, paris, 2001.
Mémoires et Thèses :
www.aslog.com
http://apec.fr
http://www.buvetteetudiants.com/cours/95/les+outils+de+la+gestio
n+de+la+chaine+logistique
Http://www.cat-logistique.com/supplychain.html
http://chohmann.free.fr/
www.droit-finance.net
Http://www.google.com/searche?q=schéma+de+la+chaine+logistique
.html
Http://www.logistique-management.com/document/pdf/article/10-
2-211.pdf
www.logistiqueconseil.org
Http://www.ma-logistique.ma/notions-logistique/27-les-types-de-
flux-logistique.gtml
Http: //www.marketing-étudiant.fr
http://www.orientation.com
Ahlem.A, « les systèmes de gestion de la chaine logistique », article.
http://prez.com/bbbbgcklixdp/les-systemes-de-gestion-de-la-chaine-
logistique-sgclscm
Piloter la performance, Http://www.piloter.org/quamité/cinq-
zéro.htp
Liste des Figures :
Figure 18 : Stickers…………………………………………………………………………………………74
Dédicaces
Sommaire
Introduction générale.......................................................................................1
1-1 Historique…………………………………………………………………………………………………..4
1-2 Evolution…………………………………………………………………………………………………….6
1-3 Définition……………………………………………………………………………………………………7
1-4 Enjeux…………………………………………………………………………………………………………8
1-1 Définition…………………………………………………………………………………………31
1-8-4 Logisticien…………………………………………………………………………………………….40
3-1 Historique………………..……………………………………………………………………………...47
3-2 Définition………………………………………………………………………………………………….47
3-3-………………………..49
3-6-2-1 Juste-à-temps…………………………………………………………………………………….55
3-6-2-2 Le kanban…………………………………………………………………………………………..55
2-1-1-4 Stickers………………………………………………………………………………………………74
Conclusion générale……………………………………………………………………………………85
Liste bibliographiques
Annexes
Annexe no 1
Annexe no 2
Annexe no 3
Annexe no 4
Annexe no 5
Annexe no 6
Résumé :