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Synthèse PF

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Fadi Jaloun

Synthèse de l'article de Philippe Gautier, Law of the Sea - Dispute Settlement

La conférence, intitulée 1996-2016, commémore 20 ans de jurisprudence universelle


sur le droit de la mer, ainsi que 22 ans après l'entrée en vigueur de la Convention des
Nations unies sur le droit de la mer. Durant cette intervention, le professeur Philippe
Gautier aborde les points saillants des décisions jurisprudentielles en commençant par
dévoiler un plan explicite à suivre, qui se compose principalement de deux parties : la
pratique du règlement des différends et l’apport de la jurisprudence pendant les 20
dernières années.

En premier lieu, M. Philippe Gautier commence par étudier les pratiques de résolution
des conflits au cours des 20 années qui ont suivi l'entrée en vigueur de la Convention
des Nations Unies sur le droit de la mer tout en exprimant la satisfaction des acteurs de
la juridiction internationale Selon lui, 54 procès contentieux ont été initiés depuis
l'entrée en vigueur de la Convention en 1994, et sont considères important face aux 17
procédures contentieuses engagées devant la CIJ ou face au tribunal arbitral. Ce
constat permet de conclure que la partie 15 de la Convention connaît un succès
raisonnable et que ce mécanisme répond non seulement aux besoins de la communauté
internationale, mais que l'utilité d'un mécanisme permet aux États de l'utiliser. Ces
mécanismes néanmoins doivent être conforme à deux concepts principaux( l'accès à la
justice et la liberté de choisir le mode de règlement de différends ). Enfin, M. Gautier
conclu de son analyse de la procédure de règlement des différends qu'il est toujours
impossible pour un état de s'engager à l'avance sur une décision de justice
internationale et qu’il existe une précieuse jurisprudence qui clarifie les contours de la
procédure obligatoire.

En deuxième lieu, M. Philippe Gautier aborde l'apport de la jurisprudence au cours des


20 dernières années. Il rappelle que la structure mise en place par la Convention de
1996 est fiable, et que malgré sa crédibilité effective, le dispositif a encore des trous à
combler (thon rouge Nouvelle-Zélande/Australie-Japon en 2000). Ensuite, Gautier,
évoque les restrictions qui limitent le cadre du processus obligatoire en rappelant que
Fadi Jaloun

les limites imposées par les articles 297 et 298 ne sont pas absolues et ont peu
d'influence sur l'utilité de la partie 15 (l’affaire des îles Maurice et du Royaume-Uni).
Par ailleurs, M. Gautier aborde
la portée du processus obligatoire qui, en réalité, est assez semblable à celle de la
Convention. Il a également déclaré que l'absence de questions de délimitation
n'empêche pas l'établissement d'un litige impliquant, par exemple, un désaccord sur le
statut d'une île.
Puis termine cette section soulignant qu'il existe une certaine jurisprudence qui clarifie
les contours du processus obligatoire, ce qui favorise la prévisibilité des cas malgré la
complexité des décisions. En dernier lieu, le professeur aborde la partie liés à l'examen
des conflits selon le processus obligatoire. Il constate une certaine homogénéité dans
les cas due à la différenciation opérée entre trois grands types d'affaires : les affaires de
délimitation maritime (qui concernent souvent des litiges insulaires ou terrestres-
délimitation latérale du plateau continental sur une base scientifique), les affaires liés a
la détention ou de mobilisation de navires (soit dans le cadre de la prompte mainlevée
ou la procédure de fonds) et les affaires relatives à la protection du milieu marin et
des ressources halieutiques( souci de protéger l’environnement commun).

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