Memoire Fmas
Memoire Fmas
Memoire Fmas
Remerciements
travail.
département d’électronique.
d’électronique.
i
Dédicace
Dédicaces
ii
. Résumé
Résumé
Abstract
The optical fiber is a light-guide who is now the preferred medium for transport
information at high speed. But, to meet the important growing needs generated, in
particular, by the development of the Internet, it is necessary to improve the fiber
characteristics, especially those relating the losses and those concerning the value and the
slope of the chromatic dispersion throughout the used spectral band (optical
telecommunications case). A new géneration of fiber is imagined in order to obtain lower
losses than conventional fibers.
These fibers known as " Microstructured fiber; photonic crystal fiber (PCF) or interdict
photonic fiber band gap ".
In this context, we have realized a purely theoretical work based on modeling and
numerical simulations of the deferent parametersof the propagation in microstructured
fibers.
iii
Résumé
The effect each parameter on the propagations characteristics has been calculated.
Keywords: Micro-structured optical fiber, geometric parameters, propagation losses.
ﻣﻠﺨﺺ
اﻟﻠﯿﻒ اﻟﺒﺼﺮي ھﻮ ﻣﻮﺟﮫ ﻣﻮﺟﻲ ﻟﻠﻀﻮء اﻟﺬي ﯾﻌﺘﺒﺮ وﺳﯿﻠﺔ ﻧﻘﻞ ھﺎﻣﺔ ﺟﺪا ﻟﻠﻤﻌﻠﻮﻣﺔ ﻓﻲ ﻋﺼﺮﻧﺎ اﻟﺤ ﺎﻟﻲ .ﻟﻜ ﻦ وﺧﺼﻮﺻ ﺎ
ﻓﯿﻤ ﺎ ﯾﺘﻌﻠ ﻖ ﺑﺘﻠﺒﯿ ﺔ ﺟﻤﯿ ﻊ ﻣﺘﻄﻠﺒ ﺎت اﻻﺗﺼ ﺎل ﺧﺎﺻ ﺔ اﻻﻧﺘﺮﻧﯿ ﺖ ﯾﺠ ﺐ ﺗﺤﺴ ﯿﻦ وﺗﻄ ﻮﯾﺮ اﻟﺨﺼ ﺎﺋﺺ اﻟﻀ ﻮﺋﯿﺔ ﻟﮭ ﺬه اﻷﻟﯿ ﺎف
وﺧﺎﺻﺔ ﻓﯿﻤﺎ ﯾﺘﻌﻠﻖ ﺑﺎﻟﻀﯿﺎع واﻟﺘﺒﺪد اﻟﻠﻮﻧﻲ ﻋﻠﻰ طﻮل اﻟﺸﺮﯾﻂ اﻟﻄﯿﻔﻲ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻞ.
ﻷﺟ ﻞ ھ ﺬا ط ﻮرت أﻟﯿ ﺎف ﻣ ﻦ ﻧ ﻮع ﺟﺪﯾ ﺪ ﻣ ﻦ أﺟ ﻞ اﻟﺤﺼ ﻮل ﻋﻠ ﻰ أﻗ ﻞ ﻗﯿﻤ ﺔ ﻟﻠﻀ ﯿﺎع .ﺗﻌ ﺮف ھ ﺬه اﻷﻟﯿ ﺎف ﺑﺎﺳ ﻢ اﻟﻠﯿ ﻒ
اﻟﺒﺼﺮي اﻟﻤﯿﻜﺮو ﺑﻨﯿﻮي أو اﻟﻠﯿﻒ اﻟﺒﺼﺮي اﻟﻔﺘﻮﻧﻲ أو اﻟﻠﯿﻒ اﻟﺒﺼﺮي ذي اﻟﺸﺮﯾﻂ اﻟﻔﺘﻮﻧﻲ اﻟﻤﺎﻧﻊ.
ﻣﻦ أﺟﻞ ھﺬا ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺪراﺳﺔ ﻧﻈﺮﯾﺔ ﻷﺑﺮز ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﺸﻜﻞ اﻟﮭﻨﺪﺳﻲ اﻟﻤﯿﻜﺮو ﺑﻨﯿﻮي ﻟﻠﯿﻒ ﺑﺼﺮي اﻟﻤﯿﻜﺮو ﺑﻨﯿﻮي ﻋﻠﻰ اﻟﻀﯿﺎع.
ﻟﻘ ﺪ ﺑﯿﻨ ﺎ ﻣ ﻦ ﺧ ﻼل ھ ﺬه اﻟﺪراﺳ ﺔ ﺗ ﺄﺛﯿﺮ ﻣﺨﺘﻠ ﻒ اﻟﻌﻮاﻣ ﻞ ﻋﻠ ﻰ ﻣﻤﯿ ﺰات اﻻﻧﺘﺸ ﺎر ﻋﺒ ﺮ اﻷﻟﯿ ﺎف اﻟﻔﻮﺗﻮﻧﯿ ﺔ.
iv
. Sommaire
Sommaire
Remerciement………………….………………………………………...………….……...i
Dédicace………………………………………………………………………..………..…ii
Résumé……………………………………………………………………..………….......iii
Abstract……………………………………………………………………………………iii
………………………………………………………………………………………ﻣﻠﺨﺺ.iv
Sommaire………………………………………………………………………….……….v
Liste des abréviations…………………………………………………………..………..viii
Liste des symboles …………………………………………………………..……………ix
Liste des figures ………………………………………………………………...…………x
Introduction générale……………………………………………………………………...1
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
І.1.Introduction…………………………………………………………………………….4
І.2. Historique……………………………………………………………………………...4
І.3. Fibre optique…………………………………………………………………………..6
І.4. Principe de fonctionnement d’une fibre optique……………………………………7
І.5. Types des fibres optiques……………………………………………………………..8
І.5.1. Fibres optiques monomode…………………………………………………………8
І.5.2. Fibres optiques multimodes…...…..………………………………………………..9
І.5.2.1 Fibres multimodes à saut d’indice………………………………………………...9
І.5.2.2 Fibres multimodes à gradient d’indice………………………………………….10
І.6. Avantage d’une fibre optique……………………………………………………….10
І.7. Les inconvénients d’une fibre optique ………………………………………….….11
І.8. Fabrication d’une fibre optique……………………………………………………..11
І.9. Les applications de la fibre optique………………………………………………...12
І.9.1. Les télécommunications…………………………………………………………...12
І.9.2. Les réseaux sous-marins…………………………………………………………...12
І.9.3. L’armée……………………………………………………………………………..13
І.9.4. Applications diverses………………………………………………………………13
І.10. Fibres Microstructures Aire/Silice (FMAS)………………………………………14
І.11. Géométrie d'une FMAS…………………………………………………………….14
І.12. Fibres optiques microstructures silice…………………………………………….16
v
. Sommaire
vi
. Sommaire
vii
. Liste des abréviations
viii
. Liste des symboles
: Gaine d’indice
: Cœur d’indice
: Oxygéné de silicium
d: Diamètre
Λ : Longueurs d’onde
ON : Ouverture numérique
V : La fréquence normalisée
: Rayon maximale
BP : Bande passante
: Temps de groupe
: Constante de Boltzmann
: Température effective
: Dispersion du matériau
: Dispersion du guide
a : La période
ix
. Liste des figures
Chapitre І
Figure (І.1) : Schéma descriptif du guidage de la lumière dans un jet d’eau par Colladon
[5]…………………………………………………………………………………………...5
Figure (І.2) : Représentation schématique d’une fibre optique [12]……………………….7
Figure (І.3) : la fibre optique monomode…………………………………………………..8
Figure (І.4) : la fibre multimodes à saut d’indice………………………………………...10
Figure (І.5) : la fibre multimodes à gradient d’indice………………..…………………...10
Figure (І.6) : représentation géométrique d'une fibre microstructure………….…………14
Figure (І.7) : représente un exemple de fibre microstructures à cœur solide…..................15
Figure (І.8) : représentation qui explique le principe de fabrication d'une fibre
microstructure…………………………………………………………………………..….17
Figure (І.9) : Schéma de sections transverses (a) d'une fibre de Bragg, (b) d'une FMAS
BIP à arrangement triangulaire et (c) hexagonal……………………………….………….19
Figure (І.13) : Figure Pertes optiques (gauche) de deux fibres (photos) réalisées à partir de
la même préforme mère……………………………………………………………………25
Figure (II.4) : Schéma représentant les différents régimes de propagation possibles pour
les fibres optiques microstructures à cœur plein………………………….……………….37
x
. Liste des figures
Chapitre III
Figure (III.10) : Diagramme des bandes pour les modes TE et TM dans la structure
FCP………………………………………………………………………………………51
xi
. Introduction générale
Introduction générale
Les fibres microstructurées air/silice (FMAS) font partie d’une nouvelle classe de
guides d’onde ayant des propriétés optiques impossibles à obtenir avec des guides d’onde
classiques (fibre conventionnelle). Ces fibres ont donc tout naturellement suscité un grand
intérêt dans les systèmes de télécommunications. Une des particularités de ces fibres réside
dans la possibilité d’adapter leurs caractéristiques de propagation à une application visée
en ajustant les paramètres opto-géométriques (pas, diamètre de trous, etc.) de leur profil
d’indice. Ces fibres sont désormais communément classifiées dans deux groupes.
• Le premier groupe englobe les fibres microstructurées dans lesquelles la lumière est
guidée par résonance transverse : les FCP (Cœur à bas indice de réfraction que la gaine).
1
.. Introduction générale
2
Chapitre І :
І.1.Introduction
La lumière sans beaucoup de dommage les place en tètes pour prendre le renne de la
transmission optique bien devons les fibres classique ou autrement dis " fibre
conventionnel " c'est pour cela que dans notre chapitre nous avons commencé par une
introduction et une brève explication des fibres classiques, mais leur utilité n'est pas
seulement confiné au système de télécom on peau les retrouvé dans plusieurs domaine
comme la métrologie optique. Elles sont également des candidates sérieuses au
développement de sources de puissance pour l’industrie ou de sources fibrées de lumière
blanche pour les applications médicales [2].
Ce chapitre a pour but de représenter généralité sur les fibres optiques classique et
microstructures, de représenter paramètres géométriques et domaine d’applications de la
fibre optique.
І.2. Historique
4
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Figure (І.1) : Schéma descriptif du guidage de la lumière dans un jet d’eau par Colladon
[5].
On voit que c'est petit à petit que la fibre optique apparaît. Encore que, jusque là
On ne peut pas vraiment parler de fibres en raison de la dimension des « guides » (bâton,
tiges). On ne commence à parler de fibres qu’à partir de 1926. C’est en 1927 que Baird et
Hansell eurent l’idée de travailler sur les fibres optiques au sens où nous l'entendons
aujourd'hui. Ils tentèrent par la suite de mettre au point un dispositif d'images pour
télévision à l'aide de fibres, mais, bien que brevetée, cette réalisation n'eut jamais vraiment
d’application. C'est à partir de 1930 que l'on commence à travailler sérieusement pour la
réalisation de fibres optiques.
La première application fructueuse de la fibre optique apparue seulement en 1950
avec le fibroscope, créé par Van Heel. Grâce à ce dispositif, on pouvait observer avec
beaucoup plus d'efficacité (et beaucoup moins de traumatisme) l'intérieur du corps humain
et les soudures à l’intérieur des réacteurs d’avions. Malheureusement, la qualité optique de
la silice ne permettait pas l’utilisation de ce dispositif sur de grandes longueurs de fibres.
Dès la fin des années 1960 nait l’idée de fabrication de fibres optiques de silice pour
permettant de transporter la lumière sur de grandes distances, tout en ayant une atténuation
la plus faible possible.
5
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
En 1968, Kwen Chi Kao réalise des fibres de silice avec des pertes de quelques dB/km [6]
dans le proche infrarouge. Peu de temps après en 1970, trois inventeurs (Robert Maurer,
Peter Schultz et Donald Keck de la compagnie Corning Glass Works de New-York)
réussirent à mettre au point une fibre optique efficace et rentable en termes de transmission
d'informations (20 dB/km à ~1000 nm) [7]. Leur fibre optique était en mesure de
transporter 65 000 fois plus d'informations qu'un simple câble de cuivre. En dehors de la
société Corning, plusieurs laboratoires de recherche dont Bells Telephon Laboratories
montrèrent que des fibres optiques, en silice dopée ou non, pouvaient être fabriquées avec
des longueurs de plusieurs kilomètres et avec des pertes de l’ordre de quelques dB/km [8].
Le premier système de communication téléphonique optique fut installé au centre-
ville de Chicago en 1977. En 1979, des pertes de l’ordre de 0,2 dB/km ont été mesurées à
la longueur d’onde de 1,55μm [9]. Une telle valeur signifiait qu’il était possible de
transporter un signal optique sur une centaine de kilomètres sans utiliser de répéteur.
La liaison optique entre les centraux téléphoniques des Tuileries et Philippe- Auguste, à
Paris fut en 1982 la première liaison optique en France [10]. On estime qu’aujourd’hui que
plus de 80 % des communications à longues distances sont transportées par plus de 25
millions de kilomètres de câbles à fibres optiques partout dans le monde.
Dans une première phase (entre 1984 et 2000), la fibre optique a surtout été utilisée
pour des applications nécessitant de forts débits. Cependant avec la baisse des coûts et les
besoins croissants des particuliers pour le haut débit d’information, on envisage depuis
2005 son arrivée même chez les particuliers.
Après ce bref historique, nous allons discuter plus en détail des fibres optiques car
elles constituent l’objet de nos travaux. Nous introduirons les différentes grandeurs
caractéristiques ainsi que les propriétés optiques des fibres optiques « classiques » dites
fibres conventionnelles. Nous introduirons à la suite une nouvelle génération de fibres
optiques : les fibres optiques microstructures (FOM), principal objet de notre étude.
La fibre optique qui se présente comme un fil fin de verre et en réalité constituée
d’un cœur cylindrique en matériau transparent d’indice de réfraction n1, entouré
d’une gaine concentrique constituée d’un matériau ayant un indice de réfraction n2
inférieur à n1. Le diamètre du cœur varie de 8-10µm à 62,5µm selon le type de fibre. Celui
6
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
de la gaine est de l’ordre de 125µm. Les valeurs typiques d’indices de réfraction pour le
cœur 1=1.48 et pour la gaine n2= 1.46 [11].
La fibre est protégée extérieurement par un revêtement dit primaire, réalisé en générale par
un matériau plastique.
7
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
D’un point de vue technologique, une fibre optique est constituée d’un cœur et d’une
gaine en silice de quelques μm, recouverte d’un isolant.
Les fibres monomodes ont un diamètre de cœur (10 microns), faible par rapport au
diamètre de la gaine (125 microns) et proche de l'ordre de grandeur de la longueur d'onde
de la lumière injectée.
L'onde se propage alors sans réflexion et il n'y a pas de dispersion modale. Le petit
diamètre du cœur des fibres monomodes nécessite une grande puissance d'émission qui est
délivrée par des diodes laser.
Les caractéristiques essentielles d'une fibre optique monomode pour la transmission d'un
signal sont [14] :
l'affaiblissement (dB) par unité de longueur (Km), qui est fonction de la longueur
d'onde, soit 0,36 dB/Km à 1300 nm et 0,2 dB/Km à 1550 nm.
8
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Dans ce type de fibre l’indice de réfraction reste constant dans tout le cœur de la
fibre, et à l’interface gaine cœur il décroît brusquement en effectuent un saut d’indice dans
la gaine.
9
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Dans ce type de fibre, l’indice de réfraction n’est pas constant dans le cœur, bien au
contraire il décroît graduellement du centre du cœur jusqu'à la limite de la surface qui
sépare le cœur et la gaine.
10
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Des pertes peuvent être causées par des courbures du câble, des connecteurs mal
positionnés ou sales, des inhomogénéités dans le verre de la fibre.
Difficultés d’adaptation avec les transducteurs optoélectroniques.
Exigences micromécaniques importantes (connexions, alignement).
La fabrication d’une fibre optique passe par la réalisation d’une préforme cylindrique
en barreau de silice. La silice est un composé oxygéné de silicium, de formule SiO2,
présent dans un grand nombre de minéraux, tels que le quartz, la calcédoine et l’opale. Le
barreau subit ensuite un étirage, en plaçant l’extrémité dans un four porté à une
température voisine de 2000°C. Il est alors transformé en une fibre de plusieurs centaines
de kilomètres, à une vitesse de l’ordre du kilomètre par minute. La fibre est ensuite revêtue
d’une double couche de résine protectrice avant d’être enroulée sur une bobine ; Son
centre, qui constitue le cœur est entouré d’une silice de moindre qualité qui forme la gaine
optique. On réalise un écart d’indice entre le cœur et la gaine en incorporant des dopants,
tels que [16] :
Une préforme de verre d’une longueur de 1m et d’un diamètre de 10cm permet d’obtenir
par étirement une fibre monomode d’une longueur d’environ 150 Km.
11
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
De nos jours il faut que les informations se propagent très vite. Pour cela ces
dernières sont envoyées par les réseaux qui permettent de mettre en relation un grand
nombre de personnes. La communication et l’échange important d’informations sont
possibles grâce aux réseaux. De plus en plus, ces réseaux utilisent comme moyen de
transmission la fibre optique ; Son utilisation permet la réception et l’émission de données
de manière très rapide et avec une plus grande sûreté de transmission. En téléphonie, les
câbles coaxiaux sont remplacés peu à peu par des fibres optiques. En effet, la fibre optique
est plus économique sur longues distances et le nombre de composants est moins
important. La fibre optique a également été retenue dans ce domaine, car sur de longues
distances, son affaiblissement faible évite des répéteurs supplémentaires, à la différence du
coaxial et des liaisons hertziennes. Le premier réseau urbain en fibre optique date de 1980
à Paris, entre deux centrales téléphoniques. Les premières commandes ont été passées en
1982 et le début des réalisations massives remonte à 1983. L’utilisation des fibres
monomodes débute en 1987. Actuellement trois quarts des fibres sont installés en région
parisienne entre des centres téléphoniques. Elles fonctionnent sans répéteurs à 34 Mbits/s.
Fin 1988, 150000 km de fibres optiques étaient en service et 300000 km étaient
commandés.
12
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
leurs clients une capacité de transmission peu coûteuse et de qualité. Les réseaux sous-
marins offrent les capacités et les débits requis pour transporter le volume de données
générées par l'Internet. Certains groupes sont capables d'offrir des solutions intégrées qui
associent les réseaux sous-marins aux systèmes terrestres, radio et satellitaires.
І.9.3. L’armée
Son utilisation est également intéressante pour les militaires car elle propose de
nombreux avantages comme son faible poids, sa faible taille, et son insensibilité au
brouillage et à la détection. Une nouvelle application vient d’être inventé à savoir le
missile à fibre optique : Le Polyphème. C’est un missile qui file à plus de 500 km/h,
dévidant derrière lui une bobine de fibre optique qui le relie au poste de tir, et qui permet
de le guider jusqu'à sa cible via un opérateur agissant grâce à une caméra embarquée. La
fibre optique, d'un diamètre de quelques microns, flotte au gré du vent sur plusieurs
dizaines de kilomètres. Comme l'explique son "inventeur", Alain Rageot, chef de projet
pour la bobine de fibre, "dans les situations de guerres modernes, les dispositifs de
brouillage et certaines radiations électromagnétiques empêchent les guidages par
télécommunications hertziennes, de plus, celles-ci sont limitées par le relief environnant.
D'où l'idée de mettre un fil à la patte du missile pour contrôler son vol jusqu'à l'impact".
Sur le marché très pointu des missiles (estimé à 10000 unités), outre les capacités
technologiques, le prix est un facteur décisif. Lorsqu'un hélicoptère attaque un objectif au
canon ou à la roquette il est vulnérable aux défenses anti-aériennes de l'adversaire. Plutôt
que de risquer la vie de l'équipage et l'appareil, il est préférable de tirer un missile depuis
un véhicule lanceur qui peut rester à plusieurs dizaines de kilomètres de la menace. Toute
la difficulté réside dans la maîtrise du dévidage à grande vitesse avec transmission optique
en continu. II a fallu quelques 400 tests, la plupart en simulation de vol, pour parvenir à
une solution satisfaisante.
La fibre optique est utilisée dans le domaine de la médecine pour filmer des endroits
sensibles ou inaccessibles du corps humain, du fait de la réalisation de caméra et de câbles
de très petite taille. Avec de la fibre optique on peut calculer la distance d’un objet par
rapport à un autre, des vitesses de rotation, des vibrations. Mais tous ces petits systèmes
13
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
sont plus précis que les autres systèmes de même utilité mais utilisant d’autre technologie
de détection. Pour finir, on peut citer une utilisation qui n’offre aucune utilité à part celle
de l’esthétique et de la décoration, ce sont les « fleurs » en fibres optiques dont leurs
extrémités brillent de toutes les couleurs.
Les fibres optiques microstructures, dites fibres de nouvelle génération, procurent des
propriétés optiques très attrayantes grâce à l’interaction des champs guidés avec les
inclusions (trous ou encore capillaires) présentes dans leur structure. Une très grande
liberté dans leur design se répercute au niveau de leurs propriétés physiques [2].
Effectivement, la taille des trous, leur périodicité, leur disposition et leur forme permettent
une multitude de combinaisons donnant lieu à des propriétés physiques toutes aussi
multiples. Ainsi ces propriétés vont pouvoir donner lieux à un très grand nombre
d’applications dans les domaines aussi différents que militaire, médical ou encore en
télécommunication [17].
14
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Les deux paramètres principaux sont l’écartement entre les centres de deux trous
adjacents (pas ou pitch) Λ et le diamètre du trou d qui permettent de définir le rapport d/Λ
le facteur de remplissage correspondant à la fraction d’air présente dans la fibre. Le
nombre de rangées ou de couronnes de trous utilisé pour former la gaine microstructure
(zone de silice contenant les trous) est également un critère important pour réduire les
pertes de guidage. La Figure schématise une coupe transverse d'une fibre FMAS où les
trous d'air sont arrangés en réseaux triangulaires. La gaine microstructure contient deux
couronnes de trous d’air. En effet, la disposition des trous peut être sous forme triangulaire,
circulaire, hexagonale ou aléatoire. La région centrale est considérée comme un cœur
optique. Elle est caractérisée par l’absence d’un trou ou plusieurs au centre de la structure
[18] [19].
Il existe deux types de fibre microstructures dont les mécanismes de guidage
diffèrent suivant la nature du cœur. Les fibres à bande interdite photonique, constituées
d’un cœur creux, présentent un mécanisme de guidage par bande interdite photonique.
Pour les FMAS, le cœur est solide et le guidage se fait par réflexion totale interne modifié.
Un exemple de ces fibres est présenté par la Figure suivent. Nous nous sommes intéressés
le long de ce travail à l’étude de ce dernier type de fibre.
Dans les deux cas, le guidage est lié à la microstructure des fibres plutôt qu’à la
différence de composition chimique entre la gaine et le cœur. Les FMAS sont diffèrent des
fibres conventionnelles par leur grande flexibilité structurelle et leur fort contraste d’indice.
15
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Ce qui a suscité l’intérêt des chercheurs avec cette nouvelle génération de fibres
ayant une structure particulière, est leur capacité à pouvoir travailler à des longueurs
d’ondes autres que la gamme réservait pour les fibre optique conventionnel pouvant
atteindre plus de 20μm suivant les verres utilisés. Les qualifiant ainsi de fibre à cristaux
phoniques, donné par Russell en 1996 Tout commença en 1973 avec les travaux théoriques
de Kaiser et ses collaborateurs qui suggérèrent l’utilisation d’une fibre micro structurée
silice dans le but de modifier les propriétés de guidage de la fibre. La première fibre
optique associée à une microstructure a été réalisée par Russell et ses collaborateurs en
1996 impliquant la mise en place d’une vraie technique de conception marquante pour les
études qui vont suivre sur ce type de fibre. Cette méthode représentée sur la figure suivant
parti. a, se nomme ‘Stack and draw’. Celle-ci consiste à l’assemblage de tubes de
diamètres identiques dn, périodiquement séparés d’une valeur Λ comme cela est visible sur
la figure suivant parti.b. La modification de ces deux paramètres permet de changer les
paramètres de dispersion et de non-linéarité de la fibre.
16
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
17
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
interdite photonique dans la gaine, soit la réflexion totale interne. Ces deux types de fibres
sont décrits dans la suite de ce chapitre.
18
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Figure (І.9) : Schéma de sections transverses (a) d'une fibre de Bragg, (b) d'une FMAS
BIP à arrangement triangulaire et (c) hexagonal
En 1995, il est démontré pour la première fois qu'une FMAS peut présenter de
véritables BIP malgré le faible contraste d'indice entre les deux milieux (≈0,45). Ceci
provient du fait que dans les FMAS BIP la propagation ne s'effectue pas
perpendiculairement à la direction d'invariance du réseau comme dans les cristaux
photoniques, mais parallèlement à celle-ci. Les conditions sur le contraste d'indice entre le
milieu hôte et l'air, ainsi que sur la proportion d'air nécessaire sont ainsi relâchées. L'onde
lumineuse injectée dans une FMAS BIP est réfléchie par la gaine microstructure
périodique et se retrouve confinée transversalement dans la région où la périodicité est
brisée (zone du défaut constituant le cœur). Un mode transverse peut donc s'installer dans
le cœur et être guidé dans la direction z. Les longueurs d'onde (λ) centrales rejetées par le
matériau BIP dépendent de la période du cristal et de la proportion d'air (λ ≈2Λ) [18].
L'un des attraits majeurs des FMAS BIP est que le guidage peut être effectué dans un
cœur d'indice bas : ce cœur peut par exemple être un trou rempli d'air ou d'un autre gaz.
Dans un cœur d'air, les pertes de propagation peuvent être faibles à des longueurs d'onde
19
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
où la silice est peu transparente. En remplaçant l'air par un autre gaz (H2, Xe), on peut
fortement limiter ou au contraire exacerber les effets non linéaires. L'une des applications
du guidage de la lumière dans une telle fibre est le transport de forte puissance sans
endommager la structure.
En 1997, P. St. J. Russel et son groupe croit fabriquer pour la première fois une
FMAS BIP. Pourtant le diamètre des trous est variable, (entre 0,2 et 1μm), et ils sont
espacés d'un pas de 2,3μm ce qui donne une proportion d'air dans la gaine assez faible. La
caractérisation de cette fibre a montré par la suite que le mécanisme de propagation de la
lumière ne reposait pas sur l'effet BIP mais sur la réflexion totale interne. Pourtant cette
fibre présentait des caractéristiques de propagation tout à fait originales qui ont très
rapidement suscitées un immense intérêt. Cela sera explicité dans le prochain paragraphe.
Si la périodicité des canaux d'air est localement détruite (omission d'un trou), la
région correspondante constitue un cœur en silice d'indice constant et supérieur à celui de
la gaine micro-structurée. De cette façon, l’indice de la gaine peut être vu comme un
milieu uniforme d'indice effectif équivalent . Cet indice est égal à l'indice effectif du
20
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
<β<
І.14. Fabrication
21
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
On réalise ensuite une opération de verrerie qui consiste à enfermer une extrémité du
manchon de maintien dans une ampoule de silice afin de pouvoir contrôler ultérieurement
la pression différentielle entre l'intérieur des capillaires et les interstices lors du fibrage.
L'ensemble constitue la préforme primaire à partir de laquelle vont être étirées des cannes
microstructures aux dimensions extérieures millimétriques (figure 1.11 (a)). Cette première
réduction d'échelle homothétique est effectuée grâce à une tour de fibrage équipée d'un
système d'entraînement par galets et d'un dispositif de coupe de capillaires. Le contrôle des
dimensions (diamètre extérieur des cannes, pas et diamètre des trous de la structure
interne) repose sur la maîtrise de la rhéologie de la silice pendant l'étirage. Les vitesses de
descente de la préforme et de fibrage, la température du four et les différences de pression
dans la préforme sont autant de paramètres qui doivent être maîtrisés avec précision pour
obtenir une canne micro-structurée de qualité requise.
22
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
23
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
delà d'une certaine température on constate même qu'une partie ou la totalité des trous peut
disparaître, conséquence d'une trop faible viscosité de la silice. Comme la température, les
vitesses de descente de la préforme dans le four et la vitesse d'enroulement de la fibre sont
aussi des paramètres dont dépendent les caractéristiques géométriques de la fibre étirée. La
figure 1.5 représente la section transverse d'une des fibres étudiées dans cette thèse. Ses
paramètres géométriques sont d=2μm et Λ =3,25μm. Le diamètre extérieur de la fibre est
de 125μm. Elle comporte 4 couronnes de trous dans la gaine.
Figure (І.12) : exemple d'image de la section transverse d'une fibre réalisée à l’IRCOM.
І.15. Applications
Grâce à la maturité de leurs technologies de fabrication, les FMAS sont déjà entrées
dans le domaine des applications industrielles. Ces applications sont nombreuses et
s'étendent au delà du domaine strict des télécommunications optiques. Les fibres
24
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Figure (І.13) : Figure Pertes optiques (gauche) de deux fibres (photos) réalisées à partir de
la même préforme mère.
Trace OTDR (droite) pour 800m de la fibre de faible aire effective Les faibles pertes de ces
fibres, associées à leur faible aire effective, permettent l’exaltation des effets non-linéaires.
25
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Dans les fibres, microstructures de faibles aires effective et faibles pertes Au cours de cette
communication, nous présenterons d’autres applications des fibres microstructures,
notamment des fibres en verre de chalcogénure, dans les domaines des télécommunications
et des sources optiques.
26
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
amplificateurs à base de FMAS à grande aire effective ou à double cœurs exotiques sont
développés [23].
І.15.2. Capteurs
27
Chapitre І : Généralité sur les fibres optiques
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons rappelé quelques notions sur les fibres optiques, et par la
suite les fibres optiques microstructure, nous avons décris leur structures, fonctionnement,
caractéristiques, fabrication.
28
Chapitre II :
Modélisation de la fibre
optique microstructure
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
II.1.Introduction
Les outils de modélisation de la propagation dans les fibres sont très importants
pour déterminer le ou les types de profils qui sont en adéquation avec le type
d’application visée.
De ce fait, les approches classiques de modélisation de la fibre de verre Qui se basent sur
la faible atténuation ne sont pas valides pour la FOP car cette condition n'est pas vérifiée.
L'un des principaux problèmes lorsqu'on cherche à décrire les Caractéristiques de
propagation dans la FOP est le grand nombre de modes capables de s'y propager.
La fibre optique est caractérisée par plusieurs paramètres qui sont déterminés à partir
de ses différents types. Les quatre paramètres les plus importants sont [25] :
ouverture numérique
Atténuation
La bande passante
La dispersion
II.2.1.Ouverture numérique
30
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
Pour les fibres monomodes il est préférable d’utiliser une source laser car
l’ouverture numérique est faible. Mais pour les fibres à gradient d’indice, où il varie
le long d’un diamètre, l’ouverture numérique est alors maximale sur l’axe de la
fibre et s’annule à la périphérie du cœur [26].Si l’entrée de la fibre se fait par l’air
(n0=1) l’ouverture numérique est donnée par :
V= ......................(2)
-donne une indication directe du nombre de modes N qu'une fibre multimode peut
propager via l'approximation :
N= …………………..(3)
31
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
λc = …………………(4)
Pour une longueur d’onde donnée et pour des indices de cœur et de gaine données,
la longueur d’onde de coupure permet de calculer le rayon maximal du cœur pour avoir
une fibre monomode :
…………………(5)
II.2.2. Atténuation
Le choix de la fibre optique utilisée est principalement imposé par la longueur d’onde
du signal transmis. Ainsi, pour des signaux de longueur d’onde entre 800nm et 1300nm,
on est contraint d’utiliser une fibre multimode, alors que pour des signaux de longueur
d’onde de 1280 à 1640 nm, on peut utiliser une fibre monomode .L'atténuation dans une
fibre optique est définie comme étant le rapport de la puissance optique transmise
dans la fibre et la puissance reçue exprimée en unité logarithmique par unité de
longueur [27].
32
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
BP = .....................(7)
Avec :
33
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
Remarques
-Pour une fibre à gradient d’indice, la dispersion modale est minimale pour une distribution
quasi parabolique de l’indice.
II.2.4. La dispersion
34
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
le plus élevé) pouvant se propager dans ce milieu supposé infini. Cet indice est
couramment appelé nSFM(« Fundamental Space Filling Mode »). Dès lors, nous
pouvons représenter la propagation guidée par les lois traditionnelles de
SnellDescartes, en remplaçant l’indice de réfraction de la gaine optique par l’indice
n FSM. On peut alors définir une fibre à saut d’indice équivalente à la FOM considérée,
ayant comme indice du cœur l’indice du matériau et n FSM comme indice de gaine.
Moyennant les remarques précédentes, on peut reprendre les grandeurs introduites au
paragraphe fibres conventionnelles décrivant les propriétés de guidage d’une fibre.
…………………(8)
35
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
des FMAS augmente avec la longueur d’onde. La compare l’ouverture numérique d’une
FMAS à l’ouverture numérique d’une fibre standard dont le cœur est dopé au germanium.
Les indices de réfraction du cœur et de la gaine sont calculés grâce à la formule de
Sellmeier pour la silice, grâce à la formule de Sellmeier modifiée pour la silice dopée au
germanium et grâce à la MEF pour l’indice effectif de la gaine photonique de la FMAS.
Détermine la valeur dans laquelle la fibre est dans une position monomode [29]
…………………(9)
interstitiel. Ainsi le diagramme visible sur la explicite cette notion de contrôle du caractère
monomode ou multimodes de la fibre. Suivant la valeur du rapport entre la taille des
capillaires et leur espacement, il est possible de se trouver dans une région monomode ou
multimode, et ce simplement en choisissant une longueur d’onde de travail, λ adéquate .Ce
diagramme est issu d’une loi empirique déterminant la longueur d’onde de coupure λc
d’une fibre optique microstructure en fonction des paramètres d et Λ [30]
0.89
......................(10)
Lorsque d/Λ est inférieur à 0,4, la fibre optique microstructures est monomode
indépendamment de la longueur d’onde, les qualifiant de fibre ’infiniment monomode’. Au
deçà de cette valeur.
36
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
Figure (II.4) : Schéma représentant les différents mode de propagation possibles pour les
fibres optiques microstructures à cœur plein.
Les pertes d’une FMS dépendent non seulement des caractéristiques optiques du
matériau mais aussi de la structure de la fibre. Généralement, elles ont pour origine la
diffusion.
Les autres contributions sont liées à des processus de diffusion de la lumière qui dans
les domaines du visible et du proche IR suivent une loi de type Rayleigh en
……………………(11)
avec:
: Constante de Boltzmann,
: Température effective pour laquelle les fluctuations de densité sont figées dans le
37
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
est ici exprimé en neper, la conversion en décibels est obtenue en multipliant cette
grandeur par 10 (e) = 4,343.
L’indice de gaine d’une fibre à saut d’indice classique variant quasiment de la même
manière que l’indice du cœur en fonction de la longueur d’onde, l’ouverture numérique est
pratiquement constante. Par conséquent V augmente en raison inverse de la longueur
d’onde dans une fibre à saut d’indice (équation et la fibre perdson caractère monomode
quand la longueur d’onde diminue. Dans une FMAS, l’indice effectif de gaine gaine
V tend alors vers une valeur quasi constante qui peut être inférieure à la valeur seuil
d’apparition du deuxième mode si les paramètres de la fibre sont convenablement choisis.
Dans cette situation la fibre microstructure est monomode quelle que soit la longueur
d’onde. Ce phénomène est désormais compris et expliqué par plusieurs modèles
38
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
…………………. (12)
39
Chapitre II: Modélisation de la fibre optique microstructure
CONLUSION
40
Chapitre III
Résultats et interprétation
Chapitre III: Résultats et interprétation
III.1.Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter une description détaillée du logiciel R soft
CAD de simulation que nous avons employée dans notre travail pour pouvoire tracer
queleque caractéristique de la fibre microstructure savoir :
Le logiciel que nous avons exploité pour modéliser les structures par la méthode des
ondes planes s’appelle «BandSolve» développé par R soft. BandSolve est un logiciel de
simulation des structures de bande photoniques. Il est basé sur la méthode des ondes planes
optimisée pour les structures périodiques, idéal pour produire des diagrammes de bande
des structures bandes interdites photoniques classiques tels que 2D et 3D et les guides à
cristaux photoniques en utilisant une méthode super cellule type onde plane. A deux
dimensions, il est nécessaire de considérer deux directions de propagation différente : TE
(avec le champ E perpendiculaire à l’axe des trous) et TM (où E est parallèle à l’axe des
trous). Ces deux polarisations sont découplées et donnent lieu à deux diagrammes de
bandes indépendants.
Il n’existe pas forcément une bande interdite dans les deux cas. En outre, il peut être
appliqué à des structures comme les fibres à cristaux photoniques, qui sont complexes pour
les autres techniques de simulation. BandSolve est particulièrement utile pour optimiser les
propriétés des structures à cristaux photoniques, qui sont simulés par la méthode FDTD
implémentée dans le logiciel FullWave, pour examiner les propriétés dépendant du temps
comme les pertes, et pour calculer les distributions de champ dans des structures de
dimensions finies. BandSOLVE est destiné pour fonctionner avec les autres modules de
42
Chapitre III: Résultats et interprétation
simulation de Rsoft tels que BeamPROP et FullWAVE, il partage le même outil de CAD
avec ces modules. En particulier, le BandSOLVE est spécialement utile pour optimiser
les propriétés des cristaux photoniques [36].
Les simulations numériques ont été effectuées avec le logiciel Full wave qui est un
logiciel de simulation électromagnétique, basé sur la méthode des différences finis dans le
domaine temporel. La méthode FDTD repose sur la résolution des équations de Maxwell
dans un domaine discrétisé spatialement et temporellement. Il permet de suivre l’évolution
du champ EM au cours du temps en tout point de la structure. On peut ainsi obtenir les
cartographies du champ EM à n’importe quel endroit et n’importe quel moment. La
connaissance de l’évolution du champ en fonction du temps permet également d’obtenir
des informations sur la réponse spectrale de la structure.
Ce logiciel peut simuler des structures (limitées, infinies ou périodiques), formées par
différents matériaux qui peuvent être métalliques ou diélectriques. L’utilisation de
Fullwave nécessite de définir les matériaux qui composent la structure à l’aide de la
permittivité électrique. Il faut aussi définir l’environnement de la structure et donc les
conditions aux limites. Pour cela il faut disposer de conditions absorbantes aux abords du
domaine de discrétisation (calcul) qui permet d’éviter les réflexions parasites engendrées
aux bords de la fenêtre du calcul FDTD afin de simuler un milieu ouvert [37].
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Edit Symbol Table : Cette option ouvre la table des symboles où l'utilisateur crée
de nouvelles variables pour modifier des variables existantes
Edit Launch Field : Cette option ouvre la zone de dialogue pour le lancement
des paramètres où l'utilisateur peut spécifier le champ initial pour une simulation
Editer le tableau du guide : Cette option ouvre le tableau éditeur des guides, il
est utilisé pour définir les structures 3D.
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Barre de menus
Ligne d'état
Pour créer un nouveau circuit on va cliquer sur l'icône New circuit dans la barre
d'outils supérieur. Alternativement, nous allons choisir File /New du menu. Le dialogue de
démarrage de la figure (III.2) va apparaître
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Il faut remplir a différence d’indice (Index différence), qui est la différence d’indice
par défaut entre la couche guidant et l’indice de substrat (Background index), d’autre part,
il faut choisir le type de la polarisation (Mode TE ou Mode TM). On peut aussi par cette
option choisir le module de simulation parmi les six modules existants dans le logiciel R
Soft bandSOLVE, FullWave, BeamPROP/BPM ou GratingMOD. Après l’introduction des
informations dans la fenêtre de démarrage on va cliquer sur OK pour obtenir la fenêtre de
la figure (III.3).
46
Chapitre III: Résultats et interprétation
Figure (III.3) : Nouvelle fenêtre pour réaliser un nouveau composant ou nouveau circuit.
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Après l’introduction des différentes données (type de réseau, forme de motif, le nombre de
rangés et le nom du circuit) on clique sur le bouton OK pour obtenir la structure du cristal
photonique qui apparaît sur la figure (III.5).
Pour définir les propriétés du réseau tels que l’indice de réfraction, la polarisation et pour
choisir le module de simulation Full WAVE/ BandSolve parmi les autres modules existents
à RSoft on clique sur l’icône (Edit global setting). La fenêtre de dialogue ci-dessous
apparaît (Figure III.6).
48
Chapitre III: Résultats et interprétation
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Ces symboles correspondent aux arrangements faits dans le nouveau circuit (New
Circuit) de la boite de dialogue ci-dessus. Pour définir un nouveau symbole (par exemple
Nhole=1), on clique sur new symbole puis en va entrer le nom et la valeur du symbole.
Pour vérifier notre structure, nous avons simulé le profile de l’indice de réfraction
dans le plan XZ.
3.42
1
Z (m)
-1
-2 -1 0 1 2 1.0
X (m)
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Chapitre III: Résultats et interprétation
modes de défaut. Seulement il est nécessaire d'analyser un petit nombre de points dans la
première zone de Brillouin, la figure (III.10) montre le diagramme des bandes
correspondant à la structure de la fibre en cristaux photoniques (FCP) pour les modes
TE/TM.
0.8 TM
0.7
Frequency (a/2c=a/)
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.0
M K
Figure (III.10) : Diagramme des bandes pour les modes TE et TM dans la structure FCP.
On constate que les bandes des modes TE et TM dans le diagramme sont toutes
reliés, cela signifie qu'il n'y a aucune bande interdite photoniques qui empêche la
propagation des ondes. Cette propriété est due à la faible valeur de l'indice des trous
par apport à l'indice de la couche guidant, donc l'onde se propage dans la zone
51
Chapitre III: Résultats et interprétation
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Dans la fibre que nous avons examinée jusqu'ici, nous n'avons observé qu'un seul
mode (deux états de polarisation dégénérés). Dans en fait, c'est une propriété générale de
cette classe de PCF, qu'ils supportent seulement un mode sur une très longue longueur
d'onde gamme, à condition que les trous d'air ne sont pas trop grands. Cette propriété
curieuse se produit parce que la longueur d'onde diminue, Le mode lié échantillonne de
moins en moins les régions de l'entrefer et le contraste effectif d'indice des pertes de
fibres.
Dans une fibre conventionnelle, le nombre de modes liés est régi par le nombre
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Notez que comme mentionné plus tôt, tombe et se lève monte très lentement.
Notez que, comme d'habitude, MOST produit l'intrigue comme fonction de la variable
indépendante KZ. Pour produire un graphique en fonction de la fréquence normalisée.
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Chapitre III: Résultats et interprétation
III.11.Dispersion Chromatique
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Figure (III.16) : Dispersions chromatiques pour différentes valeurs de d/Λ obtenue pour
une FMAS de pas 2,3 µm.
Maintenant que nous pouvons calculer des modes pour une valeur donnée de la
constante de propagation kz.
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Chapitre III: Résultats et interprétation
L'analyse d'une relation de dispersion est un problème archétypal qui peut bénéficier de
l'ensemencement.
Puisque les trous de fibre dans cet exemple étaient assez grands (d / Λ = 0.3), alors
que le V-number est seulement s'élevant lentement, il n'est pas nécessairement limité aux
hautes fréquences. Nous allons maintenant examiner la dépendance du V-number sur la
taille du trou, en analysant la variable Width Period (le rapport entre la taille de la prise et
la période) en plus de kz.
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Chapitre III: Résultats et interprétation
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Chapitre III: Résultats et interprétation
Conclusion
Nous avons présenté dans ce Chapitre logiciel R soft CAD, avec le simulateur
bandsolve. Ensuite, nous avons décrit les deux modules de simulation le Bandsolve et le
Fullwave que nous avons utilisé au cours du troisième chapitre de ce manuscrit. Par
ailleurs, nous avons décrit les étapes de simulation pour le calcul des modes guidés dans un
guide d’onde à cristaux photoniques.
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Conclusion générale
Conclusion générale
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Bibliographie
Bibliographie
[7] CORNING.COM.
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Bibliographie
62
Bibliographie
63
Bibliographie
[34] LEPROUX P., BRÉCHET F., DOYA V., ROY P., PAGNOUX D., MARCOU J.
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