Djibouti Decret 2010 84 CCAG
Djibouti Decret 2010 84 CCAG
Djibouti Decret 2010 84 CCAG
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Unité – Égalité – Paix
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ANNEXE I
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41. RÉCEPTION PROVISOIRE ..............................................................................................................................35
42. RÉCEPTION DÉFINITIVE ...............................................................................................................................37
43. MISE À DISPOSITION DE CERTAINS OUVRAGES OU PARTIES D’OUVRAGES .......................................................37
44. GARANTIES CONTRACTUELLES ....................................................................................................................38
45. GARANTIE LÉGALE......................................................................................................................................38
F. RÉSILIATION DU MARCHÉ - INTERRUPTION DES TRAVAUX............................................................39
46. RÉSILIATION DU MARCHÉ ...........................................................................................................................39
47. DÉCÈS, INCAPACITÉ, RÈGLEMENT JUDICIAIRE OU LIQUIDATION DES BIENS DE L’ENTREPRENEUR ....................39
48. AJOURNEMENT DES TRAVAUX .....................................................................................................................40
G. MESURES COERCITIVES - RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ET DES LITIGES - ENTRÉE EN
VIGUEUR .......................................................................................................................................................40
49. MESURES COERCITIVES ...............................................................................................................................40
50. RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ......................................................................................................................41
51. DROIT APPLICABLE ET CHANGEMENT DANS LA RÉGLEMENTATION ................................................................42
52 ENTRÉE EN VIGUEUR DU MARCHÉ ...............................................................................................................42
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A. Généralités
1. Champ 1.1 Les présentes Clauses administratives générales s’appliquent à tous les marchés de
d’application travaux de bâtiment, de génie civil et de routes. Elles remplacent et annulent les
Cahiers des Clauses Administratives Générales applicables, le cas échéant, en vertu
de la réglementation en vigueur en République de Djibouti.
Il ne peut y être dérogé qu’à la condition que les articles, paragraphes et alinéas
auxquels il est dérogé soient expressément indiqués ou récapitulés dans le Cahier des
Clauses administratives particulières.
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2.2. Interprétation
2.21 Les titres et sous-titres du présent Cahier sont exclusivement destinés à en faciliter
l’usage mais ne possèdent aucune valeur contractuelle.
2.22 Les mots désignant des personnes ou les parties peuvent englober également des
sociétés, entreprises et toute organisation ou groupement ayant une personnalité
juridique.
2.23 Les mots comportant le singulier seulement doivent également s’entendre au pluriel et
réciproquement selon le contexte.
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A défaut d’une telle désignation, l’Entrepreneur, ou son représentant légal, est réputé
personnellement chargé de la conduite des travaux.
3.5. Domicile de l’Entrepreneur
3.51 L’Entrepreneur est tenu d’élire domicile à proximité des travaux et de faire connaître
l’adresse de ce domicile au Chef de Projet et au Maître de l’Ouvrage. Faute par lui
d’avoir satisfait à cette obligation dans un délai de quinze (15) jours à dater de la
notification du Marché, toutes les notifications qui se rapportent au Marché seront
valables lorsqu’elles ont été faites à l’adresse du site principal des travaux.
3.52 Après la réception provisoire des travaux, l’Entrepreneur est relevé de l’obligation
indiquée à l’alinéa qui précède; toute notification lui est alors valablement faite au
domicile ou au siège social mentionné dans l’Acte d’engagement.
3.6. Modification de l’entreprise
L’Entrepreneur est tenu de notifier immédiatement au Chef de Projet les
modifications à son entreprise survenant au cours de l’exécution du Marché, qui se
rapportent :
(a) aux personnes ayant le pouvoir d’engager l’entreprise;
(b) à la forme de l’entreprise;
(c) à la raison sociale de l’entreprise ou à sa dénomination;
(d) à l’adresse du siège de l’entreprise;
(e) au capital social de l’entreprise;
et, généralement, toutes les modifications importantes relatives au fonctionnement de
l’entreprise.
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que tout autre document du même type visé au CCAP.
En cas de différence entre les pièces constitutives du Marché, ces pièces prévalent
dans l’ordre où elles sont énumérées ci-dessus.
4.3. Pièces contractuelles postérieures à la conclusion du Marché
Après sa conclusion, le Marché n’est susceptible d’être modifié que par la conclusion
d’avenants écrits soumis à la même procédure que celle du Marché. Par modification
au sens du présent paragraphe, on entend un changement qui ne découle pas de la
mise en œuvre des termes du Marché ou de la réglementation en vigueur dont le
changement est, le cas échéant, pris en compte dans les conditions prévues à
l’Article 51.3 du CCAG.
4.4. Plans et documents fournis par le Maître de l’Ouvrage
4.41 Deux (2) exemplaires des plans préparés par le Maître de l’Ouvrage ou le Maître
d’Œuvre sont fournis à l’Entrepreneur gratuitement. L’Entrepreneur est chargé de
reproduire à ses propres frais tous autres exemplaires dont il peut avoir besoin. Sauf
dans les cas où cela s’avère strictement nécessaire pour l’exécution du Marché, les
plans, les spécifications et tous autres documents fournis par le Maître de l’Ouvrage
ou le Maître d’Œuvre ne devront pas, sans l’accord du Chef de Projet, être utilisés ou
communiqués à des tiers par l’Entrepreneur. Lors de la réception provisoire,
l’Entrepreneur rendra au Chef de Projet tous les plans qui lui ont été fournis dans le
cadre du Marché.
4.42 L’Entrepreneur fournira au Maître d’Œuvre trois (3) exemplaires dont un (1) sur
calque de tous les plans et autres documents dont la réalisation est à sa charge au titre
du Marché ainsi qu’un (1) exemplaire reproductible de tout document dont la
reproduction par photocopie ne peut pas être d’aussi bonne qualité que l’original.
4.43 Un (1) exemplaire des plans, fourni à l’Entrepreneur ou réalisé par lui dans les
conditions prévues aux alinéas 41 et 42 du présent Article sera conservé par
l’Entrepreneur sur le chantier afin d’être contrôlé et utilisé par le Maître d’Œuvre.
4.44 L’Entrepreneur est tenu d’avertir le Maître d’Œuvre par écrit, avec copie au Chef de
Projet, chaque fois que le planning ou l’exécution des travaux est susceptible d’être
retardé ou interrompu si le Maître d’Œuvre ou le Chef de Projet ne délivre pas dans
un délai raisonnable un plan qu’il est tenu de transmettre à l’Entrepreneur. La
notification de l’Entrepreneur doit préciser les caractéristiques des plans requis et les
dates de remise de ces plans.
4.45 Dans le cas où des retards du Maître de l’Ouvrage ou du Maître d’Œuvre dans la
remise des plans ou la délivrance des instructions portent préjudice à l’Entrepreneur,
ce dernier aura droit à réparation de ce préjudice sauf dans le cas où ces retards sont
eux-mêmes causés par une défaillance de l’Entrepreneur dans la remise au Maître
d’Œuvre d’informations, plans ou documents qu’il est tenu de lui fournir.
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(c) l’étendue et la nature des travaux et des matériaux nécessaires à la réalisation
des travaux et à la réparation des vices de construction ou reprise des
malfaçons;
(d) les moyens d’accès au site et les installations matérielles dont il peut avoir
besoin.
En règle générale, il est considéré avoir obtenu toutes les informations nécessaires
relatives aux risques, aléas et à tout élément susceptible d’affecter ou d’influer sur son
offre.
5.2. Exécution conforme au Marché
L’Entrepreneur doit entreprendre les études d’exécution, dans les limites des
dispositions du Marché, l’exécution complète des travaux et doit remédier aux
désordres ou malfaçons, conformément aux dispositions du Marché. L’Entrepreneur
doit diriger les travaux, fournir la main-d’œuvre, les matériaux, le matériel, les
équipements, ainsi que les ouvrages provisoires requis pour l’exécution et
l’achèvement des travaux et la reprise des désordres et malfaçons.
5.3. Respect des lois et règlements
L’Entrepreneur doit se conformer en tous points aux dispositions de la réglementation
en vigueur ayant trait à l’exécution des travaux et à la reprise des malfaçons.
5.4. Confidentialité
L’Entrepreneur est tenu à une obligation de confidentialité en ce qui concerne le
Marché et les documents contractuels qui s’y rapportent. Cette même obligation
s’applique à toute information, de quelque nature que ce soit, qui ne soit pas déjà
rendue publique, dont lui-même, son personnel et ses sous-traitants auraient pu
prendre connaissance à l’occasion de la réalisation du Marché. Il ne pourra en aucun
cas publier ou révéler de telles informations sans avoir obtenu l’accord écrit et
préalable du Chef de Projet, et seulement dans les limites strictement nécessaires avec
la bonne exécution du Marché.
5.5. Procédés et méthodes de construction
L’Entrepreneur est entièrement responsable de l’adéquation, de la stabilité et de la
sécurité de tous les procédés et méthodes de construction employées pour la
réalisation des ouvrages.
5.6. Convocation de l’Entrepreneur - Rendez-vous de chantier
L’Entrepreneur ou son représentant se rend dans les bureaux du Maître d’Œuvre ou
sur les chantiers toutes les fois qu’il en est requis : il est accompagné, s’il y a lieu, de
ses sous-traitants. En cas d’Entrepreneurs groupés, l’obligation qui précède
s’applique au mandataire commun; il peut être accompagné, s’il y a lieu, des autres
entrepreneurs et sous-traitants.
5.7. Ordres de service
5.71 Les ordres de service sont écrits; ils sont signés par le Maître d’Œuvre, datés et
numérotés. Ils sont adressés en deux (2) exemplaires à l’Entrepreneur; celui-ci
renvoie immédiatement au Maître d’Œuvre l’un des deux exemplaires après l’avoir
signé et y avoir porté la date à laquelle il l’a reçu. Le premier ordre de service est
transmis à l’Entrepreneur le jour de l’entrée en vigueur du Marché.
5.72 Lorsque l’Entrepreneur estime que les prescriptions d’un ordre de service appellent
des réserves de sa part, il doit, sous peine de forclusion, les présenter par écrit au
Maître d’Œuvre dans un délai de quinze (15) jours calculé dans les conditions prévues
à l’Article 7 du CCAG. A l’exception des cas prévus aux Articles 15.22 et 14.1 du
CCAG, l’Entrepreneur se conforme strictement aux ordres de service qui lui sont
notifiés, qu’ils aient ou non fait l’objet de réserves de sa part.
5.73 Les ordres de service relatifs à des travaux sous-traités sont adressés à l’Entrepreneur,
qui a seul qualité pour présenter des réserves.
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5.74 En cas d’Entrepreneurs groupés, les ordres de services sont adressés au mandataire
commun, qui a seul qualité pour présenter des réserves.
5.8. Estimation des engagements financiers du Maître de l’Ouvrage
L’Entrepreneur doit, dans le délai stipulé au CCAP, fournir au Maître d’Œuvre une
estimation trimestrielle détaillée des engagements financiers du Maître de l’Ouvrage
comportant tous les paiements auxquels l’Entrepreneur aura droit au titre du Marché.
Il s’engage, en outre, à fournir au Maître d’Œuvre, sur simple demande de celui-ci des
estimations révisées de ces engagements.
5.9. Personnel de l’Entrepreneur
L’Entrepreneur emploiera sur le site, en vue de l’exécution des travaux et de la reprise
des malfaçons :
5.91 uniquement des techniciens compétents et expérimentés dans leurs spécialités
respectives ainsi que les contremaîtres et chefs d’équipe capables d’assurer la bonne
surveillance des travaux,
5.92 une main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée permettant la bonne
réalisation de toutes ses obligations dans le cadre du Marché et dans le strict respect
des délais d’exécution.
5.10. Sécurité des personnes et des biens et protection de l’environnement
L’Entrepreneur doit, pendant le délai d’exécution des ouvrages et la période de
garantie :
5.101 assurer la sécurité des personnes autorisées à être présentes sur le site et maintenir ce
dernier et les ouvrages (tant que ceux-ci ne sont pas réceptionnés ou occupés par le
Maître de l’Ouvrage) en bon état, de manière à éviter tous risques pour les personnes,
5.102 fournir et entretenir à ses propres frais tous dispositifs d’éclairage, protection, clôture,
signaux d’alarme et gardiennage aux moments et aux endroits nécessaires ou requis
par le Maître d’Œuvre, par toute autre autorité dûment constituée et par la
réglementation en vigueur, pour la protection des travaux ou pour la sécurité et la
commodité du public ou autres,
5.103 prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’environnement tant sur le site
qu’en dehors et pour éviter tous dégâts ou dommages aux personnes ou propriétés
publiques ou autres qui résulteraient de la pollution, du bruit ou autres inconvénients
résultant des méthodes mises en œuvre pour la réalisation des travaux.
5.11. Facilités et accès accordés aux autres entrepreneurs
5.111 L’Entrepreneur doit permettre l’accès au Site, pour l’exécution des obligations qui
leur incombent :
(a) aux autres entrepreneurs employés par le Maître de l’Ouvrage et à leur
personnel,
(b) au personnel du Maître de l’Ouvrage ou relevant d’une autre autorité et désigné
par le Maître de l’Ouvrage.
5.112 Dans le cas où, en application de l’alinéa 5.111 ci-dessus, l’Entrepreneur est invité par
ordre de service:
(a) à mettre à la disposition des autres entrepreneurs, du Maître d’Œuvre ou des
tiers, des routes ou voies dont l’entretien est à la charge de l’Entrepreneur,
(b) à permettre à ces personnes d’utiliser les ouvrages provisoires ou l’équipement
de l’Entrepreneur sur le Site,
(c) à leur fournir d’autres services.
De telles prestations seront assimilées à des ouvrages non prévus qui seront régis par
les dispositions figurant à l’Article 14 ci-après.
5.12. Inspections et audit conduits par le Bailleur de Fonds
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L’Entrepreneur autorisera le Bailleur de Fonds à examiner les documents et pièces
comptables relatives à l’exécution du Marché et à les faire vérifier par des auditeurs
nommés par le Bailleur de Fonds.
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6.33 Assurance des accidents du travail
L’Entrepreneur souscrira, en conformité avec la réglementation applicable, les
assurances nécessaires à cet effet. Il veillera à ce que ses sous-traitants agissent de
même. Il garantit le Maître de l’Ouvrage, le Maître d’Œuvre contre tous recours que
son personnel ou celui de ses sous-traitants pourrait exercer à cet égard. Pour son
personnel permanent expatrié, le cas échéant, l’Entrepreneur se conformera en outre à
la législation et la réglementation applicable du pays d’origine.
6.34 Assurance couvrant les risques de chantier
L’Entrepreneur souscrira une assurance “Tous risques chantier” au bénéfice conjoint
de lui-même, de ses sous-traitants, du Maître de l’Ouvrage et du Maître d’Œuvre.
Cette assurance couvrira l’ensemble des dommages matériels auxquels peuvent être
soumis les ouvrages objet du Marché, y compris les dommages dus à un vice ou à un
défaut de conception, de plans, de matériaux de construction ou de mise en œuvre
dont l’Entrepreneur est responsable au titre du Marché et les dommages dus à des
événements naturels. Cette assurance couvrira également les dommages causés aux
biens et propriétés existantes du Maître de l’Ouvrage.
6.35 Assurance de la responsabilité décennale
L’Entrepreneur souscrira une assurance couvrant intégralement sa responsabilité
décennale, susceptible d’être mise en jeu à l’occasion de la réalisation du Marché.
6.36 Souscription et production des polices
Les assurances figurant aux paragraphes 32 à 34 du présent Article devront être
présentées par l’Entrepreneur au Chef de Projet pour approbation puis souscrites par
l’Entrepreneur avant tout commencement des travaux.
L’Entrepreneur souscrira l’assurance responsabilité décennale prévue au paragraphe
35 du présent Article, préalablement au commencement des travaux.
Toutes ces polices comporteront une disposition subordonnant leur résiliation à un
avis notifié au préalable par la compagnie d’assurances au Maître de l’Ouvrage.
7. Décompte de 7.1 Tout délai imparti dans le Marché au Maître de l’Ouvrage, au Chef de Projet, au
délais - Formes Maître d’Œuvre ou à l’Entrepreneur commence à courir le lendemain du jour où s’est
des notifications produit le fait qui sert de point de départ à ce délai.
7.2 Lorsque le délai est fixé en jours, il s’entend en jours de calendrier et il expire à la fin
du dernier jour de la durée prévue.
Lorsque le délai est fixé en mois, il est compté de quantième à quantième. S’il n’existe
pas de quantième correspondant dans le mois où se termine le délai, celui-ci expire à la
fin du dernier jour de ce mois.
Lorsque le dernier jour d’un délai est un jour de repos hebdomadaire, férié ou chômé
en République de Djibouti, le délai est prolongé jusqu’à la fin du premier jour ouvrable
qui suit.
7.3. Lorsqu’un document doit être remis, dans un délai déterminé, par l’Entrepreneur au
Maître de l’Ouvrage, au Chef de Projet ou au Maître d’Œuvre, ou réciproquement, ou
encore lorsque la remise d’un document doit faire courir un délai, le document doit
être remis au destinataire contre récépissé ou lui être adressé par lettre recommandée
avec demande d’avis de réception. La date du récépissé ou de l’avis de réception
constituera la date de remise de document.
8. Propriété 8.1. Le Maître de l’Ouvrage garantit l’Entrepreneur contre toute revendication des tiers
industrielle ou concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marque de fabrique ou de
commerciale commerce dont l’emploi lui est imposé par le Marché. Il appartient au Maître de
l’Ouvrage d’obtenir dans ce cas, à ses frais, les cessions, licences ou autorisations
nécessaires.
8.2. Sous réserve des dispositions figurant au précédent alinéa, l’Entrepreneur garantit le
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Maître de l’Ouvrage et le Maître d’Œuvre contre toute revendication des tiers
concernant les brevets, licences, dessins et modèles, marques de fabrique ou de
commerce et tous autres droits protégés relatifs aux équipements de l’Entrepreneur ou
de ses sous-traitants, matériaux ou matériels utilisés pour ou en relation avec les
travaux ou incorporés à ceux-ci ainsi que de tous dommages-intérêts, coûts, charges et
frais de toute nature y afférents. Il appartient à l’Entrepreneur d’obtenir dans ce cas, à
ses frais, toutes cessions, licences ou autorisations nécessaires permettant notamment
au Maître de l’Ouvrage de procéder ou de faire procéder ultérieurement et par qui bon
lui semble à toutes les réparations nécessaires.
9. Protection de la 9.1. L’Entrepreneur doit, sauf disposition contraire du Marché, faire son affaire du
main-d’œuvre et recrutement du personnel et de la main-d’œuvre, d’origine nationale ou non, ainsi que
conditions de de leur rémunération, hébergement, ravitaillement et transport dans le strict respect de
travail la réglementation en vigueur en se conformant, en particulier, à la réglementation du
travail (notamment en ce qui concerne les horaires de travail et les jours de repos), à
la réglementation sociale et à l’ensemble de la réglementation applicable en matière
d’hygiène et de sécurité.
9.2. En ce qui concerne le personnel expatrié, l’Entrepreneur doit veiller au strict respect
de la législation et de la réglementation qui le concerne.
9.3. Sous réserve des dispositions législatives et réglementaires applicables en matière
d’emploi de main-d’œuvre étrangère en République de Djibouti, le Maître de
l’Ouvrage prendra les dispositions nécessaires pour faciliter l’obtention par
l’Entrepreneur de tous les visas et permis requis et, notamment, les permis de travail
et de séjour destinés au personnel dont les services sont jugés nécessaires par
l’Entrepreneur ainsi que les permis de séjour destinés aux membres des familles de ce
personnel.
Toutefois, l’Entrepreneur ne pourra être soumis à aucune restriction relative à
l’origine et à l’emploi du personnel autre que non qualifié.
9.4. Indépendamment des obligations prescrites par les lois et règlements concernant la
main-d’œuvre, l’Entrepreneur est tenu de communiquer au Chef de Projet, sur sa
demande, la liste nominative à jour du personnel qu’il emploie avec leur qualification.
9.5. Le Chef de Projet peut exiger à tout moment de l’Entrepreneur la justification qu’il
est en règle, en ce qui concerne l’application à son personnel employé à l’exécution
des travaux objet du Marché, à l’égard de la législation sociale, notamment en matière
de salaires, d’hygiène et de sécurité.
9.6. L’Entrepreneur peut, s’il le juge utile et après accord du Chef de Projet, demander et
utiliser après les avoir obtenues les dérogations à la réglementation en vigueur et aux
conventions collectives existantes. Aucune majoration du ou des prix, ni aucun
paiement supplémentaire n’est accordé à l’Entrepreneur du fait de ces dérogations.
9.7. Le Chef de Projet peut exiger le départ du chantier de toute personne employée par
l’Entrepreneur faisant preuve d’incapacité ou coupable de négligences, imprudences
répétées ou défaut de probité et, plus généralement, de toute personne employée par
lui et dont l’action est contraire à la bonne exécution des travaux.
9.8. L’Entrepreneur supporte seul les conséquences dommageables des fraudes ou
malfaçons commises par les personnes qu’il emploie dans l’exécution des travaux.
9.9. Lorsque l’Entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie des travaux, ses sous-
traitants sont liés par des obligations identiques.
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B. Prix et règlement des comptes
10. Contenu et
10.1. Contenu des prix
caractère des prix
10.11 Les prix sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l’exécution des
travaux, y compris les frais généraux et, comme spécifié au paragraphe 5 du présent
Article sauf dispositions contraires du CCAP, tous les impôts, droits et taxes de toute
nature dus par l’Entrepreneur et/ou ses employés et sous-traitants en raison de
l’exécution des travaux, à l’exception des impôts et taxes normalement exigibles en
vertu des paiements du Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur et dont le présent
Marché est spécifiquement exempté par une disposition du CCAP.
10.12 Conformément aux dispositions du CCAP, les prix sont exprimés soit intégralement
en monnaie nationale, soit en plusieurs monnaies.
10.13 Lorsque les prix sont intégralement exprimés en monnaie nationale et que
l’Entrepreneur a justifié dans son offre encourir des dépenses dans sa propre monnaie
ou en d’autres monnaies, le CCAP indiquera le pourcentage transférable du Montant
du Marché qui ouvre droit à paiement en monnaies étrangères, incluant, le cas
échéant, la répartition de ce pourcentage en plusieurs monnaies étrangères. Sauf
dispositions contraires du CCAP, ce pourcentage (et, le cas échéant, cette répartition)
sera appliqué à tout paiement fait par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur au titre
du Marché.
10.14 Lorsque les prix sont exprimés en plusieurs monnaies, chaque prix comprend alors
une part réglée en monnaie nationale et une part réglée dans la ou les monnaie(s)
indiquée(s) dans le CCAP.
10.15 A l’exception des seules sujétions qui sont spécifiquement mentionnées dans le
Marché comme n’étant pas couvertes par les prix, ceux-ci sont réputés assurer à
l’Entrepreneur une marge pour risques et bénéfices et tenir compte de toutes les
sujétions d’exécution des travaux qui sont normalement prévisibles par un
entrepreneur compétent dans les circonstances où s’exécutent ces travaux et
notamment des sujétions résultant :
(a) de phénomènes naturels;
(b) de l’utilisation du domaine public et du fonctionnement des services publics;
(c) de la présence de canalisations, conduites et câbles de toute nature, ainsi que
des travaux nécessaires au déplacement ou à la transformation de ces
installations;
(d) de la réalisation simultanée d’autres ouvrages, due à la présence d’autres
entrepreneurs;
(e) de l’application de la réglementation fiscale et douanière;
(f) de l’évolution des parités entre les différentes monnaies.
Sauf stipulation différente du CCAP, les prix sont réputés avoir été établis en
considérant qu’aucune prestation n’est à fournir par le Maître de l’Ouvrage.
10.16 En cas de sous-traitance, les prix du Marché sont notamment réputés couvrir les frais
de coordination et de contrôle, par l’Entrepreneur, de ses sous-traitants ainsi que les
conséquences de leurs défaillances éventuelles.
10.2. Distinction des prix unitaires et des prix forfaitaires
10.21 Les prix sont soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires qui se définissent
respectivement comme suit :
(a) est prix unitaire, tout prix qui n’est pas forfaitaire au sens défini ci-dessous,
notamment, tout prix qui s’applique à une nature d’ouvrage ou à un élément
d’ouvrage dont les quantités ne sont indiquées dans le Marché qu’à titre
prévisionnel.
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(b) est prix forfaitaire, tout prix qui rémunère l’Entrepreneur pour un ouvrage, une
partie d’ouvrage ou un ensemble déterminé de prestations défini par le Marché
et qui, ou bien est mentionné explicitement dans le Marché comme étant
forfaitaire, ou bien ne s’applique dans le Marché qu’à un ensemble de
prestations qui n’est pas de nature à être répété.
10.3. Décomposition et sous détails des prix
10.31 Les prix sont détaillés au moyen de décomposition de prix forfaitaires et de sous
détails de prix unitaires.
10.32 La décomposition d’un prix forfaitaire est présentée sous la forme d’un détail
estimatif comprenant, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque élément d’ouvrage, la
quantité à exécuter et le prix correspondant et indiquant quels sont, pour ces prix en
question, les pourcentages mentionnés aux alinéas (a) et (b) du paragraphe 33 du
présent Article.
Cette décomposition indique séparément, le cas échéant, la ou les monnaies dans
lesquelles tout ou partie des dépenses sont amenées à être engagées.
10.33 Le sous détail d’un prix unitaire donne le contenu du prix par référence aux catégories
suivantes :
(a) les déboursés ou frais directs, décomposés en dépenses de salaires et indemnités
du personnel, charges salariales, dépenses de matériaux et de matières
consommables, dépenses de matériel;
(b) les frais généraux, d’une part, les impôts et taxes autres que la taxe sur le chiffre
d’affaires exigible sur les paiements du Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur,
d’autre part, exprimés par des pourcentages des déboursés définis à l’alinéa (a);
(c) la marge pour risques et bénéfices, exprimés par un pourcentage de l’ensemble
des deux postes précédents;
(d) la taxe sur le chiffre d’affaires exigible sur les paiements du Maître de
l’Ouvrage à l’Entrepreneur.
Ce sous détail indique séparément, le cas échéant, la ou les monnaies dans lesquelles
tout ou partie des dépenses sont amenées à être engagées.
10.34 Si la décomposition d’un prix forfaitaire ou le sous détail d’un prix unitaire ne figure
pas parmi les pièces contractuelles; si sa production n’est pas prévue par le CCAP
dans un certain délai, un ordre de service peut ordonner cette production et, dans ce
cas, le délai accordé à l’Entrepreneur ne peut être inférieur à vingt et un (21) jours.
L’absence de production de la décomposition d’un prix forfaitaire ou du sous détail
d’un prix unitaire, quand cette pièce est à produire dans un délai déterminé, fait
obstacle au paiement du premier acompte qui suit la date d’exigibilité de ladite pièce.
10.4. Révision des prix
10.41 Les prix sont réputés fermes sauf si le Marché prévoit qu’ils sont révisables.
10.42 La révision de prix ne peut intervenir que si elle est expressément prévue au CCAP.
Dans ce cas, le montant du Marché est révisable en application des coefficients
“REV” calculés selon les formules et modalités suivantes.
(a) la formule est du type suivant :
REV = X + (a) T/To + (b) S/So + (c) F/Fo + ...
dans laquelle :
REV est le coefficient de révision qui s’appliquera à chaque paiement conformément
aux modalités d’application et de révision détaillées respectivement aux alinéas (b) et
(c) du présent paragraphe. Lors de chaque paiement, le montant à payer dans une
monnaie donnée fera l’objet d’une révision par la multiplication du coefficient REV
correspondant.
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X constitue la partie fixe non révisable des paiements et (a), (b), (c), etc. représentent
les paramètres de pondération des facteurs sujets à révision sur la base des valeurs des
indices, T, S, F, etc.
Les valeurs respectives des paramètres X, a, b, c, etc. sont fixées dans l’annexe à la
soumission, étant précisé que X + a + b + c + etc = 1.
T, S, F, etc., et To, So, Fo, etc. représentent la valeur des indices correspondants aux
facteurs inclus dans la formule; la définition et l’origine de ces indices sont spécifiées
dans l’annexe à la soumission étant précisé que les valeurs de T, S, F, etc. seront
celles en vigueur au cours du mois où interviendra le fait générateur de paiement, et
les valeurs To, So, Fo, etc. sont celles en vigueur au cours du mois où se situe la date
limite fixée pour le dépôt des offres.
(b) il y aura une formule pour chaque monnaie de paiement tel que défini aux
paragraphes 13 et 14 du présent Article, étant précisé que les indices T, S, F,
etc., et To, So, Fo, etc., doivent correspondre aux indices du pays d’origine des
dépenses correspondantes à chacune des monnaies.
Dans le cas où les indices et les monnaies spécifiées pour le paiement de la part en
monnaie étrangère ont des pays d’origine différents, un coefficient correcteur sera
spécifié au CCAP pour corriger les distorsions introduites de ce fait.
(c) Modalités de révision
Il est fait mensuellement application des dispositions de révision de prix et le montant
de cette révision est réglé dans les mêmes conditions que le montant de l’acompte
correspondant prévu à l’Article 11 du CCAG.
Dans le cas où les indices officiels devant servir à la révision de prix ne seraient
connus qu’avec retard, des révisions provisoires seront calculées sur la base des
dernières valeurs connues desdits indices ou à défaut sur des valeurs arrêtées d’un
commun accord. Les révisions seront réajustées dès la parution des valeurs relatives
aux mois considérés.
En cas d’un retard dans l’exécution des travaux imputables à l’Entrepreneur, les
prestations réalisées après le délai contractuel d’exécution seront payées sur la base
des prix révisés au jour de l’expiration du délai contractuel d’exécution (lui-même,
éventuellement prorogé de la durée des retards non imputables à l’Entrepreneur).
10.5. Impôts, droits, taxes, redevances, cotisations
10.51 Le Montant du Marché comprend les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations
de toute nature exigibles en dehors de la République de Djibouti, en relation avec
l’exécution du Marché, notamment à raison de la fabrication, vente et transport des
fournitures, matériels et équipements de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants, que
ces fournitures, matériels ou équipements soient destinés à être incorporés dans les
travaux ou non, ainsi qu’à raison des services rendus, quelle que soit la nature de ces
derniers.
10.52 Sauf dispositions contraires du CCAP, le Montant du Marché comprend également
tous les impôts, droits, taxes, redevances et cotisations de toute nature exigibles en
République de Djibouti. Ces derniers ont été calculés en tenant compte des modalités
d’assiette et de taux en vigueur trente (30) jours avant la date limite fixée pour dépôt
de l’offre.
10.53 Les prix comprennent notamment les impôts, droits et taxes exigibles à l’importation,
tant ce qui concerne l’importation définitive que l’importation temporaire des
fournitures, matériels et équipements nécessaires à la réalisation des travaux. Ils
comprennent également tous les impôts, droits et taxes exigibles sur le bénéfice ou le
chiffre d’affaires de l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et, ce, quel que soit le
mode de détermination du bénéfice réalisé (imposition partiellement ou entièrement
forfaitaire ou autre). Ils comprennent également l’ensemble des impôts, droits, taxes
et cotisations exigibles sur le personnel de l’Entrepreneur et celui de ses fournisseurs,
prestataires ou sous-traitants.
14
10.54 L’Entrepreneur, lorsque la réglementation le prévoit, réglera directement l’ensemble
des cotisations, impôts, droits et taxes dont il est redevable aux organismes
compétents et procurera au Chef de Projet, sur simple demande, justification des
paiements correspondants.
10.55 Lorsque la réglementation prévoit le paiement des impôts, droits, taxes et cotisations
par voie de retenue à la source opérée par l’Entrepreneur, puis de reversement par ce
dernier aux organismes compétents, l’Entrepreneur opérera ces retenues et les
reversera aux organismes en question dans les délais prévus par la réglementation en
vigueur.
10.56 Lorsque la réglementation prévoit des retenues à la source à opérer sur tout ou partie
des règlements faits par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur, le montant de ces
retenues sera déduit des sommes dues à l’Entrepreneur et reversées par le Maître de
l’Ouvrage pour le compte de l’Entrepreneur à tout autre organisme compétent. Dans
ce cas le Maître de l’Ouvrage transmettra à l’Entrepreneur une quittance justifiant du
versement de ces sommes dans les quinze (15) jours de leur règlement.
10.57 Dans le cas où le Maître de l’Ouvrage obtiendrait de l’administration des douanes un
régime d’exonération ou un régime suspensif qui n’était pas prévu à l’origine en
matière d’impôts, droits et taxes dus à l’importation des fournitures, matériels et
équipements en admission définitive ou temporaire après l’entrée en vigueur du
Marché, une diminution correspondante du prix de la part payable en monnaie
nationale interviendra et cette diminution sera constatée dans un avenant. Dans le cas
où, pour obtenir un tel avantage, une caution ou garantie d’une quelconque nature
serait à fournir à l’administration fiscale et douanière, cette caution ou garantie sera à
la charge exclusive du Maître de l’Ouvrage.
10.58 En cas de modifications de la réglementation fiscale, douanière ou sociale, ou de son
interprétation, par rapport à celle applicable trente (30) jours avant la date limite fixée
pour le dépôt des offres ayant pour effet d’augmenter les coûts de l’Entrepreneur, ce
dernier aura droit à une augmentation correspondante du Montant du Marché. A cet
effet, dans les deux (2) mois qui suivent la modification, l’Entrepreneur notifiera au
Maître d’Œuvre les conséquences de cette modification. Dans le mois qui suit, le
Maître d’Œuvre proposera au Chef de Projet la rédaction d’un avenant au Marché qui
prévoira, dans tous les cas, un paiement en monnaie nationale. En cas de désaccord
entre l’Entrepreneur et le Chef de Projet sur les termes de l’avenant persistant un (1)
mois après la notification de l’avenant par le Maître d’Œuvre au Chef de Projet, la
procédure de règlement des litiges figurant à l’Article 50 du CCAG sera applicable.
10.6. Monnaies et taux de change
10.61 Taux de change et proportion des monnaies
Lorsque le Marché est exprimé dans une seule monnaie, alors que les paiements
doivent être effectués en plusieurs monnaies et lorsque le Marché précise les
proportions des monnaies étrangères, ces proportions figureront au CCAP. Dans ce
cas, le ou les taux de change applicables pour calculer le paiement desdits montants et
proportions sont ceux figurant dans l’offre.
15
11.22 Dans le cas d’application d’un prix unitaire, la détermination de la somme due
s’obtient en multipliant ce prix par la quantité de natures d’ouvrage exécutée ou par le
nombre d’éléments d’ouvrage mis en œuvre.
11.23 Dans le cas d’application d’un prix forfaitaire, le prix est dû dès lors que l’ouvrage, la
partie d’ouvrage ou l’ensemble de prestations auquel il se rapporte a été exécuté; les
différences éventuellement constatées, pour chaque nature d’ouvrage ou chaque
élément d’ouvrage, entre les quantités réellement exécutées et les quantités indiquées
dans la décomposition de ce prix, établie conformément au paragraphe 10.32 du
CCAG, même si celle-ci a valeur contractuelle, ne peuvent conduire à une
modification dudit prix; il en est de même pour les erreurs que pourrait comporter
cette décomposition.
11.3. Travaux en régie
11.31 L’Entrepreneur doit, lorsqu’il en est requis par le Maître de l’Ouvrage, mettre à la
disposition de celui-ci le personnel, les fournitures et le matériel qui lui sont
demandés pour l’exécution de travaux accessoires à ceux que prévoit le Marché. Pour
ces travaux, dits “travaux en régie”, l’Entrepreneur a droit au remboursement dans la
ou les monnaies dans lesquelles ces dépenses ont été encourues :
(a) des salaires et des indemnités passibles des charges salariales qu’il a payés au
personnel, majorés dans les conditions fixées par le CCAP pour couvrir les
charges salariales, les frais généraux, impôts, taxes et bénéfices;
(b) des sommes qu’il a dépensées pour les autres prestations fournies, à savoir les
indemnités non passibles des charges salariales payées au personnel, les
fournitures et le matériel, ces sommes étant majorées dans les conditions fixées
par le CCAP pour couvrir les frais généraux, impôts, taxes et bénéfices.
11.32 L’obligation pour l’Entrepreneur d’exécuter des travaux en régie cesse lorsque le
montant total des droits à remboursement atteint un pourcentage du Montant du
Marché fixé par les CCAP.
11.4. Acomptes sur approvisionnements
Chaque acompte reçu dans les conditions du paragraphe 1 du présent Article
comprend, s’il y a lieu, une part correspondant aux approvisionnements constitués en
vue des travaux, à condition que le CCAP prévoie la possibilité de telles avances et
les modalités de leur règlement.
Le montant correspondant s’obtient en appliquant aux quantités à prendre en compte
les prix du Bordereau de prix inséré dans le Marché relatifs aux matériaux produits ou
composants de construction à mettre en œuvre.
Les matériaux, produits ou composants de construction ayant fait l’objet d’un acompte
pour approvisionnement restent la propriété de l’Entrepreneur. Ils ne peuvent toutefois
être enlevés du chantier sans l’autorisation écrite du Maître de l’Ouvrage.
11.5. Avance forfaitaire
L’Entrepreneur bénéficiera d’une avance forfaitaire aussitôt qu’il aura constitué la
garantie visée au paragraphe 6.12 du CCAG. Le montant de cette avance et ses
conditions d’imputation sur les acomptes sont fixés au CCAP.
11.6. Révision des prix
Lorsque, dans les conditions précisées à l’Article 10.4 du CCAG, il y a lieu, prévu à
la révision des prix, le coefficient de révision s’applique :
(a) aux travaux à l’entreprise exécutés pendant le mois;
(b) aux indemnités, pénalités, retenues, primes afférentes au mois considéré;
(c) à la variation, en plus ou en moins, à la fin du mois, par rapport au mois
précédent, des sommes décomptées pour approvisionnements et avances à la fin
de ce mois.
Ce coefficient est arrondi au millième supérieur.
16
11.7. Intérêts moratoires
En cas de retard dans les paiements exigibles conformément aux dispositions de
l’Article 13.2 du CCAG, l’Entrepreneur a droit à des intérêts moratoires au taux prévu
au CCAP. Si ces retards résultent d’une cause pour laquelle le Maître de l’Ouvrage
est habilité, au titre du Marché, à suspendre les paiements, les intérêts moratoires ne
sont pas dus.
11.8. Rémunération des Entrepreneurs groupés
Dans le cas d’un Marché passé avec des Entrepreneurs groupés, les travaux exécutés
font l’objet d’un paiement à un compte unique dont les caractéristiques sont
transmises au Maître de l’Ouvrage par le mandataire commun.
12. Constatations et 12.1. Au sens du présent Article, la constatation est une opération matérielle, le constat est
constats le document qui en résulte.
contradictoires
12.2. Des constatations contradictoires concernant les prestations exécutées ou les
circonstances de leur exécution sont faites sur la demande, soit de l’Entrepreneur, soit
du Maître d’Œuvre.
Les constatations concernant les prestations exécutées, quand il s’agit de travaux
réglés sur prix unitaire, portent sur les éléments nécessaires au calcul des quantités à
prendre en compte, tels que résultats de mesurages, jaugeages, pesages, comptages, et
sur les éléments caractéristiques nécessaires à la détermination du prix unitaire à
appliquer.
12.3. Les constatations contradictoires faites pour la sauvegarde des droits éventuels de
l’une ou l’autre des parties ne préjugent pas l’existence de ces droits.
12.4. Le Maître d’Œuvre fixe la date des constatations; lorsque la demande est présentée
par l’Entrepreneur, cette date ne peut être postérieure de plus de huit (8) jours à celle
de la demande. Les constatations donnent lieu à la rédaction d’un constat dressé sur-
le-champ par le Maître d’Œuvre contradictoirement avec l’Entrepreneur.
Si l’Entrepreneur refuse de signer ce constat ou ne le signe qu’avec réserves, il doit,
dans les quinze (15) jours qui suivent, préciser par écrit ses observations ou réserves
au Maître d’Œuvre.
Si l’Entrepreneur, dûment convoqué en temps utile, n’est pas présent ou représenté
aux constatations, il est réputé accepter sans réserve le constat qui en résulte.
12.5. L’Entrepreneur est tenu de demander en temps utile qu’il soit procédé à des
constatations contradictoires pour les prestations qui ne pourraient faire l’objet de
constatations ultérieures, notamment lorsque les ouvrages doivent se trouver par la
suite cachés ou inaccessibles. A défaut et sauf preuve contraire fournie par lui et à ses
frais, il n’est pas fondé à contester la décision du Maître d’Œuvre relative à ces
prestations.
17
Si des réfactions ont été fixées en conformité des dispositions du paragraphe 2 de
chacun des Articles 21, 23 et 25 du CCAG, elles sont appliquées.
Le projet de décompte mensuel établi par l’Entrepreneur est accepté ou rectifié par le
Maître de l’Ouvrage; il devient alors le décompte mensuel.
18
26.4 du CCAG, dont il demande le remboursement.
13.18 Les éléments figurant dans les décomptes mensuels n’ont pas un caractère définitif et
ne lient pas les parties contractantes.
13.2. Acomptes mensuels
13.21 Le montant de l’acompte mensuel à régler à l’Entrepreneur est déterminé, à partir du
décompte mensuel, par le Maître de l’Ouvrage qui dresse à cet effet un état faisant
ressortir :
(a) le montant de l’acompte établi à partir des prix de base distinguant les montants à
payer en monnaie nationale et en monnaie(s) étrangère(s) : ce montant est la
différence entre le montant du décompte mensuel dont il s’agit et celui du
décompte mensuel précédent; il distingue, comme les décomptes mensuels, les
différents éléments passibles des diverses modalités de révision des prix et, le cas
échéant, des divers taux de la taxe sur le chiffre d’affaires applicable aux
règlements effectués par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur;
(b) l’effet de la révision des prix, conformément aux dispositions des Articles 10.4 et
11.6 du CCAG;
(c) le montant de la taxe sur le chiffre d’affaires applicable aux règlements effectués
par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur; et
(d) le montant total de l’acompte à régler, ce montant étant la somme des montants
spécifiés aux alinéas (a), (b) et (c) ci-dessus, diminuée de la retenue de garantie
prévue au Marché.
13.22 Le Maître d’Œuvre notifie à l’Entrepreneur, par ordre de service, l’état d’acompte
accompagné du décompte ayant servi de base à ce dernier si le projet établi par
l’Entrepreneur a été modifié.
13.23 Le paiement de l’acompte doit être fait aux comptes bancaires désignés au CCAP, et
intervenir soixante quinze (75) jours au plus tard après la date à laquelle le projet de
décompte est remis par l’Entrepreneur au Maître d’Œuvre. Lorsque, pour une raison
non imputable à l’Entrepreneur, le paiement n’est pas effectué dans ce délai, le Maître
d’Œuvre en informe l’Entrepreneur.
13.24 Les montants figurant dans les états d’acomptes mensuels n’ont pas un caractère
définitif et ne lient pas les parties contractantes, sauf en ce qui concerne l’effet de la
révision des prix mentionné à l’alinéa 21 (b) du présent Article lorsque l’Entrepreneur
n’a pas fait de réserves à ce sujet à la réception de l’ordre de service mentionné à
l’alinéa 22 du présent Article.
13.3. Décompte final
13.31 Après l’achèvement des travaux, l’Entrepreneur, concurremment avec le projet de
décompte afférent au dernier mois de leur exécution ou à la place de ce projet, dresse
le projet de décompte final établissant le montant total des sommes auxquelles il peut
prétendre du fait de l’exécution du Marché dans son ensemble, les évaluations étant
faites en tenant compte des prestations réellement exécutées. Ce projet de décompte
est établi à partir des prix de base comme les projets de décompte mensuels et
comporte les mêmes parties que ceux-ci, à l’exception des approvisionnements et des
avances; il est accompagné des éléments et pièces mentionnés au paragraphe 17 du
présent Article s’ils n’ont pas été précédemment fournis.
13.32 Le projet de décompte final est remis au Maître d’Œuvre dans le délai de quarante-
cinq (45) jours à compter de la date de notification de la décision de réception
provisoire des travaux telle qu’elle est prévue à l’Article 41.3 du CCAG. Toutefois,
s’il est fait application des dispositions de l’Article 41.5 du CCAG, la date du procès-
verbal constatant l’exécution des prestations complémentaires est substituée à la date
de notification de la décision de réception des travaux comme point de départ des
délais ci-dessus.
En cas de retard dans la présentation du projet de décompte final, après mise en
demeure restée sans effet, le décompte peut être établi d’office par le Maître d’Œuvre
19
aux frais de l’Entrepreneur. Ce décompte est notifié à l’Entrepreneur avec le
décompte général prévu à l’Article 13.4 ci-dessous.
13.33 L’Entrepreneur est lié par les indications figurant au projet de décompte final, sauf sur
les points sur lesquels il aurait émis antérieurement des réserves, ainsi que sur le
montant définitif des intérêts moratoires.
13.34 Le projet de décompte final par l’Entrepreneur est accepté ou rectifié par le Maître
d’Œuvre; il devient alors le décompte final.
13.4. Décompte général et définitif, solde
13.41 Le Maître d’Œuvre établit le décompte général qui comprend :
(a) Le décompte final défini au paragraphe 34 du présent Article;
(b) L’état du solde établi, à partir du décompte final et du dernier décompte
mensuel, dans les mêmes conditions que celles qui sont définies au
paragraphe 21 du présent Article pour les acomptes mensuels;
(c) La récapitulation des acomptes mensuels et du solde; et
(d) Le montant du décompte général est égal au résultat de cette dernière
récapitulation.
13.42 Le décompte général, signé par le Chef de Projet, doit être notifié à l’Entrepreneur par
ordre de service avant la plus tardive des deux dates ci-après :
(a) quarante-cinq (45) jours après la date de remise du projet de décompte final;
(b) trente (30) jours après la publication des derniers index de référence permettant
la révision du solde.
13.43 Le paiement du solde doit intervenir dans un délai de cent cinq (105) jours à compter
de la notification du décompte général.
13.44 L’Entrepreneur doit, dans un délai de quarante-cinq (45) jours compté à partir de la
notification du décompte général, le renvoyer au Maître d’Œuvre, revêtu de sa
signature, avec ou sans réserves, ou faire connaître les raisons pour lesquelles il refuse
de le signer. Aucune réserve ultérieure ne sera acceptée après que l’Entrepreneur aura
renvoyé le décompte.
Si la signature du décompte général est donnée sans réserve, cette acceptation lie
définitivement les parties, sauf en ce qui concerne le montant des intérêts moratoires;
ce décompte devient ainsi le décompte général et définitif du Marché.
Si la signature du décompte général est refusée ou donnée avec réserves, les motifs de
ce refus ou de ces réserves doivent être exposés par l’Entrepreneur dans un mémoire
de réclamation qui précise le montant des sommes dont il revendique le paiement et
qui fournit les justifications nécessaires en reprenant, sous peine de forclusion, les
réclamations déjà formulées antérieurement qui n’ont pas fait l’objet d’un règlement
définitif; ce mémoire doit être remis au Maître d’Œuvre dans le délai indiqué au
premier alinéa du présent paragraphe. Le règlement du différend intervient alors
suivant les modalités indiquées à l’Article 50 du CCAG.
Si les réserves sont partielles, l’Entrepreneur est lié par son acceptation implicite des
éléments du décompte sur lesquels ces réserves ne portent pas.
13.45 Dans le cas où l’Entrepreneur n’a pas renvoyé au Maître d’Œuvre le décompte
général signé dans le délai de quarante-cinq (45) jours fixé au paragraphe 44 du
présent Article, ou encore, dans le cas où, l’ayant renvoyé dans ce délai, il n’a pas
motivé son refus ou n’a pas exposé en détail les motifs de ses réserves en précisant le
montant de ses réclamations, ce décompte général est réputé être accepté par lui; il
devient le décompte général et définitif du Marché.
14. Règlement du 14.1. Le présent Article concerne les ouvrages ou travaux dont la réalisation est décidée par
prix des ouvrages le Maître de l’Ouvrage et pour lesquels le Marché ne prévoit pas de prix. Ces travaux
20
ou travaux non pourront être demandés à l’Entrepreneur, par un ordre de service, qui sera tenu de les
prévus réaliser dans la mesure où le Montant du Marché, à la date de sa conclusion, est
modifié de moins de quinze (15) pour cent.
14.2. Les prix nouveaux concernant les ouvrages ou travaux définis au paragraphe 1 ci-
dessus peuvent être soit des prix unitaires, soit des prix forfaitaires.
Sauf indication contraire, ils sont établis sur les mêmes bases que les prix du Marché,
notamment en ce qui concerne le calcul de la part à régler en monnaie nationale et en
monnaie(s) étrangère(s), et sur la base des conditions économiques en vigueur le mois
d’établissement de ces prix.
S’il existe des décompositions de prix forfaitaires ou des sous détails de prix unitaires,
leurs éléments, notamment les prix contenus dans les décompositions, sont utilisés
pour l’établissement des prix nouveaux.
14.3. L’ordre de service mentionné au paragraphe 1 du présent Article, ou un autre ordre de
service intervenant au plus tard quinze (15) jours après, notifie à l’Entrepreneur des
prix provisoires pour le règlement des ouvrages ou travaux non prévus.
Ces prix provisoires sont arrêtés par le Maître d’Œuvre après consultation de
l’Entrepreneur. Ils sont obligatoirement assortis d’un sous détail, s’il s’agit de prix
unitaires, ou d’une décomposition, s’il s’agit de prix forfaitaires, cette décomposition
ne comprenant aucun prix d’unité nouveau dans le cas d’un prix forfaitaire pour
lequel les changements prescrits ne portent que sur les quantités de natures d’ouvrage
ou d’éléments d’ouvrage.
Les prix provisoires sont des prix d’attente qui n’impliquent ni l’acceptation du
Maître d’Œuvre ni celle de l’Entrepreneur; ils sont appliqués pour l’établissement des
décomptes jusqu’à la fixation des prix définitifs.
14.4. L’Entrepreneur est réputé avoir accepté les prix provisoires si, dans le délai de trente
(30) jours suivant l’ordre de service qui lui a notifié ces prix, il n’a pas présenté
d’observation au Maître d’Œuvre en indiquant, avec toutes justifications utiles, les
prix qu’il propose.
14.5. Lorsque le Chef de Projet et l’Entrepreneur sont d’accord pour arrêter les prix
définitifs, ceux-ci font l’objet d’un avenant.
14.6. En cas de désaccord persistant plus de soixante (60) jours après l’ordre de service
entre le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur pour la fixation des prix définitifs, le
différend sera tranché en application des dispositions de l’Article 50 du CCAG.
15. Augmentation 15.1. Pour l’application du présent Article et de l’Article 16 du CCAG, la “masse” des
dans la masse des travaux s’entend du montant des travaux à l’entreprise, évalués à partir des prix de
travaux base définis au paragraphe 13.11 du CCAG, en tenant compte éventuellement des prix
nouveaux, définitifs ou provisoires, fixés en application de l’Article 14 du CCAG.
La “masse initiale” des travaux est la masse des travaux résultant des prévisions du
Marché, c’est-à-dire du Marché initial éventuellement modifié ou complété par les
avenants intervenus.
15.2 Sous réserve de l’application des dispositions du paragraphe 4 du présent Article,
l’Entrepreneur est tenu de mener à son terme la réalisation des ouvrages faisant
l’objet du Marché, quelle que soit l’importance de l’augmentation de la masse des
travaux qui peut résulter de sujétions techniques ou d’insuffisance des quantités
prévues dans le Marché.
15.3. Si l’augmentation de la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq (25) pour cent
de la masse initiale, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du
préjudice qu’il a éventuellement subi du fait de cette augmentation au-delà de
l’augmentation limite de vingt-cinq (25) pour cent.
15.4. Lorsque la masse des travaux exécutés atteint la masse initiale, l’Entrepreneur doit
arrêter les travaux s’il n’a pas reçu un ordre de service lui notifiant la décision de les
poursuivre prise par le Chef de Projet. Cette décision de poursuivre n’est valable que
21
si elle indique le montant limite jusqu’où les travaux pourront être poursuivis, le
dépassement éventuel de ce montant limite devant donner lieu à la même procédure et
entraîner les mêmes conséquences que celles qui sont définies ci-après pour le
dépassement de la masse initiale.
L’Entrepreneur est tenu d’aviser le Maître d’Œuvre, trente (30) jours au moins à
l’avance de la date probable à laquelle la masse des travaux atteindra la masse initiale.
L’ordre de poursuivre les travaux au-delà de la masse initiale, s’il est donné, doit être
notifié dix (10) jours au moins avant cette date.
A défaut d’ordre de poursuivre, les travaux qui sont exécutés au-delà de la masse
initiale ne sont pas payés et les mesures conservatoires à prendre, décidées par le
Maître d’Œuvre, sont à la charge du Maître de l’Ouvrage sauf si l’Entrepreneur n’a
pas adressé l’avis prévu ci-dessus.
15.5. Dans les quinze (15) jours qui suivent tout ordre de service ayant pour effet
d’entraîner une modification de la masse des travaux, le Maître d’Œuvre fait part à
l’Entrepreneur de l’estimation prévisionnelle qu’il fait de cette modification. Si
l’ordre de service prescrit des travaux de l’espèce définie au premier alinéa du
paragraphe 22 du présent Article, l’estimation précédente indique la part
correspondant à ces travaux.
16. Diminution de la 16.1. Si la diminution de la masse des travaux est supérieure à vingt-cinq (25) pour cent de
masse des travaux la masse initiale, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du
préjudice qu’il a éventuellement subi du fait de cette diminution au-delà de la
diminution limite de vingt-cinq (25) pour cent.
17. Changement dans 17.1. Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix unitaires, lorsque par suite d’ordres
l’importance des de service ou de circonstances qui ne sont ni de la faute ni du fait de l’Entrepreneur,
diverses natures l’importance de certaines natures d’ouvrages est modifiée de telle sorte que les
d’ouvrage quantités exécutées diffèrent de plus de trente (30) pour cent en plus, ou de plus de
vingt-cinq (25) pour cent en moins des quantités portées au Détail estimatif et
quantitatif du Marché, l’Entrepreneur a droit à être indemnisé en fin de compte du
préjudice que lui ont éventuellement causé ces changements.
L’indemnité à accorder s’il y a lieu sera calculée d’après la différence entre les
quantités réellement exécutées et les quantités prévues augmentées de trente (30) pour
cent ou diminué de vingt-cinq (25) pour cent.
Les stipulations qui précèdent ne sont pas applicables aux natures d’ouvrages pour
lesquelles les montants des travaux figurant, d’une part, au Détail quantitatif et
estimatif du Marché et, d’autre part, au décompte final des travaux sont l’un et l’autre
inférieurs à cinq (5) pour cent du montant du Marché.
Sauf stipulation différente du CCAP, l’Entrepreneur ne peut prétendre à aucune
indemnité à l’occasion de l’exécution de natures d’ouvrages dont les prix unitaires
figurent au Bordereau des prix mais pour lesquels le Détail quantitatif et estimatif ne
comporte pas explicitement des quantités, sauf toutefois si le montant total des
travaux exécutés auxquels s’appliquent de tels prix excède cinq (5) pour cent du
montant du Marché.
17.2. Dans le cas d’éléments de travaux réglés sur prix forfaitaires, lorsque des
changements sont ordonnés par le Maître d’Œuvre dans la consistance des travaux, le
prix nouveau fixé suivant les modalités prévues à l’Article 14 du CCAG tient compte
des charges supplémentaires éventuellement supportées par l’Entrepreneur du fait de
ces changements, à l’exclusion du préjudice indemnisé, s’il y a lieu, par application
de l’Article 15.3 ou de l’Article 16.
18. Pertes et avaries - 18.1. Il n’est alloué à l’Entrepreneur aucune indemnité au titre des pertes, avaries ou
Force majeure dommages causés par sa négligence, son imprévoyance, son défaut de moyens ou ses
fausses manœuvres.
18.2. L’Entrepreneur doit prendre à ses frais, risques et périls les dispositions nécessaires
pour que les approvisionnements et le matériel et les installations de chantier ainsi
22
que les ouvrages en construction ne puissent être enlevés ou endommagés par les
tempêtes, les crues, la houle et les autres phénomènes naturels qui sont normalement
prévisibles dans les circonstances où sont exécutés les travaux.
18.3. On entend par force majeure, pour l’exécution du présent Marché, tout acte ou
événement imprévisible, irrésistible, hors du contrôle des parties et qui rend
l’exécution du Marché pratiquement impossible, tel que catastrophes naturelles,
incendies, explosions, guerre, insurrection, mobilisation, grèves générales,
tremblements de terre, mais non les actes ou événements qui rendraient seulement
l’exécution d’une obligation plus difficile ou plus onéreuse pour son débiteur.
Le CCAP définit, en tant que besoin, le seuil des intempéries et autres phénomènes
naturels qui sont réputés constituer un événement de force majeure au titre du présent
Marché.
En cas de survenance d’un événement de force majeure, l’Entrepreneur a droit à une
indemnisation du préjudice subi et à une augmentation raisonnable des délais
d’exécution, étant précisé toutefois qu’aucune indemnité ne peut néanmoins être
accordée à l’Entrepreneur pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les
frais d’assurance de ce matériel étant réputés compris dans les prix du Marché.
L’Entrepreneur qui invoque le cas de force majeure devra aussitôt après l’apparition
d’un cas de force majeure, et dans un délai maximum de sept (7) jours, adresser au
Maître de l’Ouvrage une notification par lettre recommandée établissant les éléments
constitutifs de la force majeure et ses conséquences probables sur la réalisation du
Marché.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur devra prendre toutes dispositions utiles pour assurer,
dans les plus brefs délais, la reprise normale de l’exécution des obligations affectées
par le cas de force majeure.
Si, par la suite de cas de force majeure, l’Entrepreneur ne pouvait exécuter les
prestations telles que prévues au Marché pendant une période de trente (30) jours, il
devra examiner dans les plus brefs délais avec le Maître de l’Ouvrage les incidences
contractuelles desdits événements sur l’exécution du Marché et en particulier sur le
prix, les délais et les obligations respectives de chacune des parties.
Quand une situation de force majeure aura existé pendant une période de soixante
(60) jours au moins, chaque partie aura le droit de résilier le Marché par une
notification écrite à l’autre partie.
C. Délais
19. Fixation et 19.1. Délais d’exécution
prolongation des
19.11 Le délai d’exécution des travaux fixé par le Marché s’applique à l’achèvement de
délais
tous les travaux prévus incombant à l’Entrepreneur, y compris, sauf dispositions
contraires du Marché, le repliement des installations de chantier et la remise en état
des terrains et des lieux. Ce délai tient compte notamment de toutes les sujétions
résultant, le cas échéant, des travaux réalisés par des sous-traitants et/ou par toutes
autres entreprises sur le Site.
Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, ce délai commence à courir
à compter de la date d’entrée en vigueur du Marché qui vaut également ordre de
service de commencer les travaux, et il comprend la période de mobilisation définie
à l’Article 28.1 du CCAG.
19.12 Les dispositions du paragraphe 11 du présent Article s’appliquent aux délais,
distincts du délai d’exécution de l’ensemble des travaux, qui peuvent être fixés par le
Marché pour l’exécution de certaines tranches de travaux, ou de certains ouvrages,
parties d’ouvrages ou ensembles des prestations.
19.2. Prolongation des délais d’exécution
19.21 Lorsqu’un changement de la masse de travaux ou une modification de l’importance
23
de certaines natures d’ouvrages, une substitution à des ouvrages initialement prévus
d’ouvrages différents, une rencontre de difficultés imprévues au cours du chantier,
un ajournement de travaux décidé par le Chef de Projet ou encore un retard dans
l’exécution d’opérations préliminaires qui sont à la charge du Maître de l’Ouvrage
ou de travaux préalables qui font l’objet d’un autre Marché, justifie soit une
prolongation du délai d’exécution, soit le report du début des travaux, l’importance
de la prolongation ou du report est débattue par le Maître d’Œuvre avec
l’Entrepreneur, puis elle est soumise à l’approbation du Chef de Projet, et la décision
prise par celui-ci est notifiée à l’Entrepreneur par ordre de service.
19.22 Dans le cas d’intempéries dépassant le seuil fixé au CCAP, entraînant un arrêt de
travail sur les chantiers, les délais d’exécution des travaux sont prolongés. Cette
prolongation est notifiée à l’Entrepreneur par un ordre de service qui en précise la
durée, laquelle est égale au nombre de journées réellement constaté au cours
desquelles le travail a été arrêté du fait des intempéries, conformément aux dites
dispositions, en défalquant, s’il y a lieu, le nombre de journées d’intempéries
prévisibles indiqué au CCAP.
19.23 En dehors des cas prévus aux paragraphes 21 et 22 du présent Article, l’Entrepreneur
ne pourra avoir droit à une prolongation des délais d’exécution que dans les cas
suivants :
(a) mise en œuvre des dispositions de l’Article 18 du CCAG,
(b) non respect par le Maître de l’Ouvrage de ses propres obligations; ou
(c) conclusion d’un avenant.
19.24 Lorsque la prolongation des délais d’exécution notifiée à l’Entrepreneur par ordre de
service aura dépassé une durée fixée dans le CCAP, ce dernier aura la faculté, dans
les quinze (15) jours qui suivent la notification de l’ordre de service entraînant un
dépassement de cette durée, de demander la résiliation du Marché.
20. Pénalités, primes 20.1. En cas de retard dans l’exécution des travaux, il est appliqué une pénalité journalière,
et retenues fixée par le CCAP, égale à un certain nombre de millièmes du montant de
l’ensemble du Marché. Ce montant est celui qui résulte des prévisions du Marché,
c’est-à-dire du Marché initial éventuellement modifié ou complété par les avenants
intervenus; il est évalué à partir des prix de base définis au paragraphe 13.11 du
CCAG.
Les pénalités sont encourues du simple fait de la constatation du retard par le Maître
d’Œuvre et le Maître de l’Ouvrage peut, sans préjudice de toute autre méthode de
recouvrement, déduire le montant de ces pénalités de toutes les sommes dont il est
redevable à l’Entrepreneur. Le paiement de ces pénalités par l’Entrepreneur, qui
représentent une évaluation forfaitaire des dommages-intérêts dus au Maître de
l’Ouvrage au titre du retard dans l’exécution des travaux, ne libère en rien
l’Entrepreneur de l’ensemble des autres obligations et responsabilités qu’il a
souscrites au titre du Marché.
Dans le cas de résiliation, les pénalités sont appliquées jusqu’au jour inclus de la
notification de la décision de résiliation ou jusqu’au jour d’arrêt de l’exploitation de
l’entreprise de l’Entrepreneur si la résiliation résulte d’un des cas prévus à l’Article
47 du CCAG.
Les dispositions des deux alinéas qui précèdent sont applicables aux pénalités
éventuellement prévues par le CCAP pour le cas de retard dans la réalisation de
certains ouvrages, parties d’ouvrages ou ensembles de prestations faisant l’objet de
délais particuliers ou de dates limites fixés dans le Marché.
20.2. Si le CCAP prévoit des primes d’avance, leur attribution est faite sans que
l’Entrepreneur soit tenu de les demander, au taux fixé au CCAP.
20.3. Les journées de repos hebdomadaire ainsi que les jours fériés ou chômés, ne sont pas
24
déduits pour le calcul des pénalités et des primes.
20.4. Le montant des pénalités et, le cas échéant, des primes, est plafonné au niveau fixé
par le CCAP. Lorsque le plafond des pénalités est atteint, le Maître de l’Ouvrage est
en droit de résilier le Marché sans mise en demeure préalable.
21. Provenance des 21.1 L’Entrepreneur a le libre choix de la provenance des matériaux ou composants de
fournitures, construction ainsi que du mode de transport de ces divers éléments, leur assurance et
équipements, les services bancaires qui s’y rapportent, sous réserve de pouvoir justifier que ceux-
matériels, ci satisfont aux conditions fixées par le Marché. Ils devront impérativement provenir
matériaux et de pays éligibles du Bailleur de Fonds.
produits
22. Lieux d’extraction 22.1. Lorsque le Marché fixe les lieux d’extraction ou d’emprunt des matériaux et qu’au
ou emprunt des cours des travaux les gisements se révèlent insuffisants en qualité ou en quantité,
matériaux l’Entrepreneur doit en aviser à temps le Maître d’Œuvre; ce dernier désigne alors,
sur proposition éventuelle de l’Entrepreneur, de nouveaux lieux d’extraction ou
d’emprunt. La substitution peut donner lieu à l’application d’un nouveau prix établi
suivant les modalités prévues à l’Article 14 du CCAG.
22.2. Si le Marché prévoit que des lieux d’extraction ou d’emprunt sont mis à la
disposition de l’Entrepreneur par le Maître de l’Ouvrage, les indemnités
d’occupation et, le cas échéant, les redevances de toute nature sont à la charge du
Maître de l’Ouvrage; l’Entrepreneur ne peut alors, sans autorisation écrite du Maître
d’Œuvre, utiliser pour des travaux qui ne font pas partie du Marché les matériaux
qu’il a extraits dans ces lieux d’extraction ou d’emprunt.
22.3. Sauf dans le cas prévu au paragraphe 2 du présent Article, l’Entrepreneur est tenu
d’obtenir, en tant que de besoin, les autorisations administratives nécessaires pour les
extractions et emprunts de matériaux. Les indemnités d’occupation ou les
redevances de toute nature éventuellement dues pour ces extractions ou emprunts
sont à la charge de l’Entrepreneur. Toutefois, le Maître de l’Ouvrage et le Maître
d’Œuvre apporteront leur concours à l’Entrepreneur si celui-ci le leur demande pour
lui faciliter l’obtention de toutes autorisations administratives dont il aurait besoin
pour les extractions et emprunts de matériaux.
22.4. L’Entrepreneur supporte dans tous les cas les charges d’exploitation des lieux
d’extraction ou d’emprunt et, le cas échéant, les frais d’ouverture.
Il supporte également, sans recours contre le Maître de l’Ouvrage, la charge des
dommages entraînés par l’extraction des matériaux, par l’établissement des chemins
de desserte et, d’une façon générale, par les travaux d’aménagement nécessaires à
l’exploitation des lieux d’extraction ou d’emprunt, et la remise en état. Il garantit le
Maître de l’Ouvrage au cas où la réparation de tels dommages serait mise à la charge
de celui-ci.
23. Qualité des 23.1. Les matériaux et composants de construction doivent être conformes aux stipulations
matériaux et du Marché, aux prescriptions de normes homologuées au plan international et
produits - conformes à la réglementation en vigueur. Les normes applicables sont celles qui
Application des sont en vigueur le premier jour du mois du dépôt des offres. Les dérogations
normes éventuelles aux normes, si elles ne résultent pas expressément de documents
techniques du Marché, sont indiquées ou récapitulées comme telles dans le dernier
article du CCAP, au même titre que les dérogations aux présentes dispositions du
CCAG.
23.2. L’Entrepreneur ne peut utiliser des matériaux, produits ou composants de
construction d’une qualité différente de celle qui est fixée par le Marché que si le
Maître d’Œuvre l’y autorise par écrit. Les prix correspondants ne sont modifiés que
si l’autorisation accordée précise que la substitution donne lieu à l’application de
25
nouveaux prix et si l’augmentation ou réduction résultant de ces nouveaux prix a été
acceptée par les autorités compétentes. Ces prix sont établis suivant les modalités
prévues à l’Article 14 du CCAG, le Maître d’Œuvre devant notifier par ordre de
service les prix provisoires dans les quinze (15) jours qui suivent l’autorisation
donnée.
24. Vérification 24.1. Les matériaux produits et composants de construction sont soumis, pour leur
qualitative des vérification qualitative, à des essais et épreuves, conformément aux stipulations du
matériaux et Marché, aux prescriptions des normes internationales homologuées et conformes à la
produits - Essais réglementation en vigueur; les dispositions de l’Article 23 du CCAG relatives à la
et épreuves définition des normes applicables et les dérogations éventuelles à ces normes sont à
retenir pour le présent Article.
A défaut d’indication, dans le Marché ou dans les normes, des modes opératoires à
utiliser, ceux-ci font l’objet de propositions de l’Entrepreneur soumises à
l’acceptation du Maître d’Œuvre.
24.2. L’Entrepreneur entrepose les matériaux, produits et composants de construction de
manière à faciliter les vérifications prévues. Il prend toutes mesures utiles pour que
les matériaux, produits et composants puissent être facilement distingués, selon
qu’ils sont en attente de vérification ou acceptés ou refusés; les matériaux, produits
et composants refusés doivent être enlevés rapidement du chantier, les dispositions
de l’Article 37 du CCAG étant appliquées s’il y a lieu.
24.3. Les vérifications sont faites, suivant les indications du Marché ou, à défaut, suivant
les décisions du Maître d’Œuvre, soit sur le chantier, soit dans les usines, magasins
ou carrières de l’Entrepreneur et des sous-traitants ou fournisseurs. Elles sont
exécutées par le Maître d’Œuvre ou, si le Marché le prévoit, par un laboratoire ou un
organisme de contrôle.
Dans le cas où le Maître d’Œuvre ou son préposé effectue personnellement les
essais, l’Entrepreneur met à sa disposition le matériel nécessaire et il doit également
fournir l’assistance, la main-d’œuvre, l’électricité, les carburants, les entrepôts et les
appareils et instruments qui sont normalement nécessaires pour examiner, mesurer et
tester tous matériaux et matériels. Toutefois, l’Entrepreneur n’a la charge d’aucune
rémunération du Maître d’Œuvre ou de son préposé.
Les vérifications effectuées par un laboratoire ou organisme de contrôle sont faites à
la diligence et à la charge de l’Entrepreneur. Ce dernier adresse au Maître d’Œuvre,
les certificats constatant les résultats des vérifications faites. Au vu de ces
certificats, le Maître d’Œuvre décide si les matériaux, produits ou composants de
construction peuvent ou non être utilisés.
Dans tous les cas, l’Entrepreneur, le fournisseur ou le sous-traitant autorisera l’accès
à ses locaux au Maître d’Œuvre ou à l’organisme de contrôle afin qu’ils puissent
opérer toutes vérifications en conformité avec les dispositions du Marché.
24.4. L’Entrepreneur doit convenir avec le Maître d’Œuvre des dates et lieux d’exécution
des contrôles et des essais des matériaux et matériel conformément aux dispositions
du Marché. Le Maître d’Œuvre doit notifier à l’Entrepreneur au moins vingt-quatre
(24) heures à l’avance son intention de procéder au contrôle ou d’assister aux essais;
si le Maître d’Œuvre n’est pas présent à la date convenue, l’Entrepreneur peut, sauf
instruction contraire du Maître d’Œuvre, procéder aux essais, qui seront considérés
comme ayant été faits en présence du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur doit immédiatement faire parvenir au Maître d’Œuvre des copies
dûment certifiées des résultats des essais. Si le Maître d’Œuvre n’a pas assisté aux
essais, les résultats de ces derniers sont présumés avoir été approuvés par lui.
24.5. L’Entrepreneur est tenu de fournir à ses frais tous les échantillons nécessaires pour
les vérifications.
L’Entrepreneur équipe, s’il y a lieu, les matériels de fabrication des dispositifs
permettant d’opérer le prélèvement des matériaux aux différents stades de
26
l’élaboration des produits fabriqués.
24.6. Si les résultats de vérifications prévues dans le Marché ou par les normes pour une
fourniture de matériaux, produits ou composants de construction ne permettent pas
l’acceptation de cette fourniture, le Maître d’Œuvre peut prescrire, en accord avec
l’Entrepreneur, des vérifications supplémentaires pour permettre d’accepter
éventuellement tout ou partie de la fourniture, avec ou sans réfaction sur les prix; les
dépenses correspondant à ces dernières vérifications sont à la charge de
l’Entrepreneur.
24.7. Ne sont pas à la charge de l’Entrepreneur :
(a) les essais et épreuves que le Maître d’Œuvre exécute ou fait exécuter et qui ne
sont pas prévus dans le Marché ou par les normes; ni
(b) les vérifications éventuellement prescrites par le Maître d’Œuvre sur des
matériaux, produits ou composants de construction devant porter un
estampillage mentionné au Marché ou ayant fait l’objet d’un agrément
administratif, qui n’auraient pour but que de s’assurer du respect des qualités
inhérentes à la marque ou exigées pour l’agrément.
L’Entrepreneur ne supporte pas la charge des frais de déplacement et de séjour que
les vérifications entraînent pour le Chef de Projet, le Maître d’Œuvre ou leurs
préposés.
25. Vérification 25.1. La détermination des quantités de matériaux et produits est effectuée
quantitative des contradictoirement.
matériaux et
Pour les matériaux et produits faisant l’objet de lettres de voiture, les indications de
produits
masse portées sur celles-ci sont présumées exactes; toutefois, le Maître d’Œuvre a
toujours le droit de faire procéder, pour chaque livraison, à une vérification
contradictoire sur bascule. Les frais de cette vérification sont :
(a) à la charge de l’Entrepreneur si la pesée révèle qu’il existe, au préjudice du
Maître de l’Ouvrage, un écart de masse supérieur à la freinte normale de
transport;
(b) à la charge du Maître de l’Ouvrage dans le cas contraire.
25.2. S’il est établi que des transports de matériaux, produits ou composants de
construction sont effectués dans des véhicules routiers en surcharge, les dépenses
afférentes à ces transports ne sont pas prises en compte dans le règlement du Marché.
Lorsque ces dépenses ne font pas l’objet d’un règlement distinct, les prix des
ouvrages qui comprennent la rémunération de ces transports subissent une réfaction
fixée par ordre de service en se référant, s’il y a lieu, aux sous-détails des prix
unitaires et aux décompositions des prix forfaitaires.
26. Prise en charge, 26.1. Lorsque le Marché prévoit la fourniture par le Maître de l’Ouvrage de certains
manutention et matériaux, produits ou composants de construction, l’Entrepreneur, avisé en temps
conservation par utile, les prend en charge à leur arrivée sur le Site.
l’Entrepreneur
26.2. Si la prise en charge a lieu en présence d’un représentant du Maître de l’Ouvrage,
des matériaux et
elle fait l’objet d’un procès-verbal contradictoire portant sur les quantités prises en
produits fournis
charge.
par le Maître de
l’Ouvrage dans le 26.3. Si la prise en charge a lieu en l’absence du Maître de l’Ouvrage, les quantités prises
cadre du Marché en charge par l’Entrepreneur sont réputées être celles pour lesquelles il a donné
décharge écrite au transporteur ou au fournisseur qui a effectué la livraison.
Dans ce cas, l’Entrepreneur doit s’assurer, compte tenu des indications de la lettre de
voiture ou de l’avis de livraison porté à sa connaissance, qu’il n’y a ni omission, ni
erreur, ni avarie ou défectuosité normalement décelables. S’il constate une
27
omission, une erreur, une avarie ou une défectuosité, il doit faire à l’objet du
transporteur ou du fournisseur les réserves d’usage et en informer aussitôt le Maître
d’Œuvre.
26.4. Quel que soit le mode de transport et de livraison des matériaux, produits ou
composants, et même en cas de prise sur stock, l’Entrepreneur est tenu de procéder
aux opérations nécessaires de déchargement, de débarquement, de manutention, de
rechargement et de transport, jusque et y compris la mise en dépôt ou à pied d’œuvre
des matériaux, produits ou composants, éventuellement dans les conditions et délais
stipulés au CCAP.
L’Entrepreneur acquitte tous les frais de location, de surestaries ou de dépassement
de délais, toutes redevances pour dépassement de délais tarifaires de déchargement
et, d’une façon générale, toutes pénalités et tous frais tels qu’ils résultent des
règlements, des tarifs homologués ou des contrats, mais il ne conserve
définitivement la charge de ces frais et pénalités que dans la mesure où le retard
résulte de son fait.
26.5. Si le Marché stipule que la conservation qualitative ou quantitative de certains
matériaux, produits ou composants, nécessite leur mise en magasin, l’Entrepreneur
est tenu de construire ou de se procurer les magasins nécessaires, même en dehors du
chantier, dans les conditions et dans les limites territoriales éventuellement stipulées
au CCAP.
Il supporte les frais de magasinage, de manutention, d’arrimage, de conservation et
de transport entre les magasins et le chantier.
26.6. Dans tous les cas, l’Entrepreneur a la garde des matériaux, produits et composants à
partir de leur prise en charge. Il assume la responsabilité légale du dépositaire,
compte tenu des conditions particulières de conservation imposées éventuellement
par le Marché.
26.7. L’Entrepreneur ne peut être chargé de procéder en tout ou partie à la réception des
matériaux, produits ou composants fournis par le Maître de l’Ouvrage que si le
Marché précise :
(a) le contenu du mandat correspondant;
(b) la nature, la provenance et les caractéristiques de ces matériaux, produits ou
composants;
(c) les vérifications à effectuer; et
(d) les moyens de contrôle à employer, ceux-ci devant être mis à la disposition de
l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
26.8. En l’absence de stipulations particulières du Marché, la charge des frais résultant des
prestations prévues au présent Article est réputée incluse dans les prix.
28
(c) de la fourniture de tous les instruments et accessoires et de la main-d’œuvre
nécessaires en rapport avec les tâches énumérées ci-dessus.
27.3. Si, à un moment quelconque lors de l’exécution des travaux, une erreur apparaît dans
le positionnement, dans le nivellement, dans le dimensionnement ou dans
l’alignement d’une partie quelconque des ouvrages, l’Entrepreneur doit, si le Maître
d’Œuvre le demande, rectifier cette erreur à ses propres frais et à la satisfaction du
Maître d’Œuvre, à moins que cette erreur ne repose sur des données incorrectes
fournies par celui-ci, auquel cas le coût de la rectification incombe au Maître de
l’Ouvrage.
27.4. La vérification de tout tracement ou de tout alignement ou nivellement par le Maître
d’Œuvre ne dégage en aucune façon l’Entrepreneur de sa responsabilité quant à
l’exactitude de ces opérations; l’Entrepreneur doit protéger et conserver
soigneusement tous les repères, jalon à voyant fixe, piquets et autres marques utilisés
lors de l’implantation des ouvrages.
29
29. Plans d’exécution 29.1. Documents fournis par l’Entrepreneur
- Notes de calculs
29.11 Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur établit d’après les pièces
- Études de détail
contractuelles les documents nécessaires à la réalisation des ouvrages, tels que les
plans d’exécution, notes de calculs, études de détail. A cet effet, l’Entrepreneur fait
sur place tous les relevés nécessaires et demeure responsable des conséquences de
toute erreur de mesure. Il doit, suivant le cas, établir, vérifier ou compléter les
calculs notamment en ce qui concerne la stabilité et la résistance des travaux et
ouvrages. S’il reconnaît une erreur dans les documents de base fournis par le Maître
d’Œuvre; il doit le signaler immédiatement par écrit au Maître d’Œuvre.
29.12 Les plans d’exécution sont cotés avec le plus grand soin et doivent nettement
distinguer les diverses natures d’ouvrages et les qualités des matériaux à mettre en
œuvre. Ils doivent définir complètement, en conformité avec les spécifications
techniques figurant au Marché, les formes des ouvrages, la nature des parements, les
formes des pièces dans tous les éléments et assemblages, les armatures et leur
disposition.
29.13 Les plans, notes de calculs, études de détail et autres documents établis par les soins
ou à la diligence de l’Entrepreneur sont soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre,
celui-ci pouvant demander également la présentation des avant-métrés. Toutefois, si
le Marché le prévoit, tout ou partie des documents énumérés ci-dessus ne sont
soumis qu’au visa du Maître d’Œuvre.
29.14 L’Entrepreneur ne peut commencer l’exécution d’un ouvrage qu’après avoir reçu
l’approbation ou le visa du Maître d’Œuvre sur les documents nécessaires à cette
exécution. Ces documents sont fournis dans les conditions figurant au paragraphe
4.42 du CCAG, sauf dispositions contraires des Spécifications techniques.
29.15 Si le Marché prévoit que le Maître de l’Ouvrage ou le Maître d’Œuvre fournissent à
l’Entrepreneur des documents nécessaires à la réalisation des ouvrages, la
responsabilité de l’Entrepreneur n’est pas engagée sur la teneur de ces documents.
Toutefois, l’Entrepreneur a l’obligation de vérifier, avant toute exécution, que ces
documents ne contiennent pas d’erreurs, omissions ou contradictions qui sont
normalement décelables par un homme de l’art; s’il relève des erreurs, omissions ou
contradictions, il doit les signaler immédiatement au Maître d’Œuvre par écrit.
30. Modifications L’Entrepreneur ne peut, de lui-même, apporter aucun changement aux dispositions
apportées aux techniques prévues par le Marché. Sur injonction du Maître d’Œuvre par ordre de
dispositions service et dans le délai fixé par cet ordre, il est tenu de reconstruire à ses frais les
techniques ouvrages qui ne sont pas conformes aux dispositions contractuelles. Toutefois, le
Maître d’Œuvre peut accepter les changements faits par l’Entrepreneur et les
dispositions suivantes sont alors appliquées pour le règlement des comptes :
(a) si les dimensions ou les caractéristiques des ouvrages sont supérieures à celles que
prévoit le Marché, les métrés restent fondés sur les dimensions et caractéristiques
prescrites par le Marché et l’Entrepreneur n’a droit à aucune augmentation de prix; et
(b) si elles sont inférieures, les métrés sont fondés sur les dimensions constatées des
ouvrages, et les prix font l’objet d’une nouvelle détermination suivant les modalités
prévues à l’Article 14 du CCAG.
30
31.13 Si les chantiers ne sont d’un accès facile que par voie d’eau, notamment lorsqu’il
s’agit de travaux de dragage, d’endiguement ou de pose de blocs, l’Entrepreneur
doit, sauf dispositions contraires du Marché, mettre gratuitement une embarcation
armée à la disposition du Maître d’Œuvre et de ses agents, chaque fois que celui-ci le
lui demande.
31.14 L’Entrepreneur doit faire apposer dans les chantiers et ateliers une affiche indiquant
le Maître de l’Ouvrage pour le compte duquel les travaux sont exécutés, les noms,
qualité et adresse du Maître d’Œuvre, ainsi que les autres renseignements requis par
la législation du travail du pays du Maître de l’Ouvrage.
31.15 Tout équipement de l’Entrepreneur et ses sous-traitants, tous ouvrages provisoires et
matériaux fournis par l’Entrepreneur et ses sous-traitants sont réputés, une fois qu’ils
sont sur le Site, être exclusivement destinés à l’exécution des travaux et
l’Entrepreneur ne doit pas les enlever en tout ou en partie, sauf dans le but de les
déplacer d’une partie du Site vers une autre, sans l’accord du Chef de Projet. Il est
entendu que cet accord n’est pas nécessaire pour les véhicules destinés à transporter
le personnel, la main-d’œuvre et l’équipement, les fournitures, le matériel ou les
matériaux de l’Entrepreneur vers ou en provenance du Site.
31.2. Lieux de dépôt des déblais en excédent
L’Entrepreneur se procure, à ses frais et risques, les terrains dont il peut avoir besoin
comme lieu de dépôt des déblais en excédent, en sus des emplacements que le Maître
d’Œuvre met éventuellement à sa disposition comme lieux de dépôt définitifs ou
provisoires. Il doit soumettre le choix de ces terrains à l’accord préalable du Maître
d’Œuvre, qui peut refuser l’autorisation ou la subordonner à des dispositions
spéciales à prendre, notamment pour l’aménagement des dépôts à y constituer, si des
motifs d’intérêt général, comme la sauvegarde de l’environnement, le justifient.
31.3. Autorisations administratives
Le Maître de l’Ouvrage fait son affaire de la délivrance à l’Entrepreneur de toutes
autorisations administratives, telles que les autorisations d’occupation temporaire du
domaine public ou privé, les permissions de voirie, les permis de construire
nécessaires à la réalisation des ouvrages faisant l’objet du Marché.
Le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’Œuvre apporteront leur concours à
l’Entrepreneur, si celui-ci le leur demande, pour lui faciliter l’obtention des autres
autorisations administratives dont il aurait besoin, notamment pour pouvoir importer
puis réexporter en temps utile, le cas échéant selon un régime douanier et fiscal
suspensif, tout le matériel et l’équipement exclusivement destinés à la réalisation des
travaux et pour disposer des emplacements nécessaires au dépôt des déblais.
31.4. Sécurité et hygiène des chantiers
31.41 L’Entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d’ordre et de
sécurité propres à éviter des accidents, tant à l’égard du personnel qu’à l’égard des
tiers. Il est tenu d’observer tous les règlements et consignes de l’autorité
compétente. Il assure notamment l’éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi
que leur signalisation tant intérieure qu’extérieure. Il assure également, en tant que
de besoin, la clôture de ses chantiers.
Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne
causent un danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-ci n’a
pas été déviée. Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies
de communication, doivent être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout
autre dispositif approprié; ils doivent être éclairés et, au besoin, gardés.
31.42 L’Entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l’hygiène des
installations de chantier destinées au personnel, notamment par l’établissement des
réseaux de voirie, d’alimentation en eau potable et d’assainissement, si l’importance
des chantiers le justifie.
31.43 Sauf dispositions contraires du Marché, toutes les mesures d’ordre, de sécurité et
d’hygiène prescrites ci-dessus sont à la charge de l’Entrepreneur.
31
31.44 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans
préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le Maître d’Œuvre peut prendre
aux frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après mise en demeure restée
sans effet. En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise
en demeure préalable. L’intervention des autorités compétentes ou du Maître
d’Œuvre ne dégage pas la responsabilité de l’Entrepreneur.
31.5. Signalisation des chantiers à l’égard de la circulation publique
Lorsque les travaux intéressent la circulation publique, la signalisation à l’usage du
public doit être conforme aux instructions réglementaires en la matière : elle est
réalisée sous le contrôle des services compétents par l’Entrepreneur, ce dernier ayant
à sa charge la fourniture et la mise en place des panneaux et des dispositifs de
signalisation, sauf dispositions contraires du Marché et sans préjudice de
l’application du paragraphe 44 du présent Article.
Si le Marché prévoit une déviation de la circulation, l’Entrepreneur a la charge, dans
les mêmes conditions, de la signalisation aux extrémités des sections où la circulation
est interrompue et de la signalisation des itinéraires déviés. La police de la circulation
aux abords des chantiers ou aux extrémités des sections où la circulation est
interrompue et le long des itinéraires déviés incombe aux services compétents.
L’Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents, au moins huit (8) jours
ouvrables à l’avance, de la date de commencement des travaux en mentionnant, s’il y
a lieu, le caractère mobile du chantier. L’Entrepreneur doit, dans les mêmes formes et
délai, informer les services compétents du repliement ou du déplacement du chantier.
31.6. Maintien des communications et de l’écoulement des eaux
31.61 L’Entrepreneur doit conduire les travaux de manière à maintenir dans des conditions
convenables les communications de toute nature traversant le site des travaux,
notamment celles qui intéressent la circulation des personnes, ainsi que l’écoulement
des eaux, sous réserve des précisions données, le cas échéant, par le CCAP sur les
conditions dans lesquelles des restrictions peuvent être apportées à ces
communications et à l’écoulement des eaux.
31.62 En cas d’inobservation par l’Entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans
préjudice des pouvoirs des autorités compétentes, le Maître d’Œuvre peut prendre aux
frais de l’Entrepreneur les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans
effet. En cas d’urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en
demeure préalable.
31.7. Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité de lieux habités,
fréquentés ou protégés
Sans préjudice de l’application des dispositions législatives et réglementaires en
vigueur, lorsque les travaux sont exécutés à proximité de lieux habités ou fréquentés,
ou méritant une protection au titre de la sauvegarde de l’environnement,
l’Entrepreneur doit prendre à ses frais et risques les dispositions nécessaires pour
réduire, dans toute la mesure du possible, les gênes imposées aux usagers et aux
voisins, notamment celles qui peuvent être causées par les difficultés d’accès, le
bruit des engins, les vibrations, les fumées, les poussières.
31.8. Sujétions spéciales pour les travaux exécutés à proximité des câbles ou ouvrages
souterrains de télécommunications
Lorsque, au cours de l’exécution des travaux, l’Entrepreneur rencontre des repères
indiquant le parcours de câbles, de canalisations ou d’ouvrages souterrains, il
maintient ces repères à leur place ou les remet en place si l’exécution des travaux a
nécessité leur enlèvement momentané. Ces opérations requièrent l’autorisation
préalable du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation, du déplacement et de la remise en
place, selon le cas, des câbles, des canalisations et ouvrages spécifiés par le Maître de
l’Ouvrage dans le Marché et prend à sa charge les frais y afférents. Lorsque la
présence de câbles, de canalisations ou installations n’a pas été mentionnée dans le
32
Marché, mais est signalée par des repères ou des indices, l’Entrepreneur a un devoir
général de diligence et des obligations analogues à celles énoncées ci-avant en ce qui
concerne la conservation, le déplacement et la remise en place. Dans ce cas, le Maître
de l’Ouvrage l’indemnise des frais afférents à ces travaux, dans la mesure où ces
travaux sont nécessaires à l’exécution du Marché.
32. Engins explosifs 32.1. Si le Marché indique que le site des travaux peut contenir des engins de guerre non
de guerre explosés, l’Entrepreneur applique les mesures spéciales de prospection et de sécurité
édictées par l’autorité compétente. En tout état de cause, si un engin de guerre est
découvert ou repéré, l’Entrepreneur doit :
(a) suspendre le travail dans le voisinage et y interdire toute circulation au moyen de
clôtures, panneaux de signalisation, balises, etc.;
(b) informer immédiatement le Maître d’Œuvre et l’autorité chargée de faire procéder à
l’enlèvement des engins non explosés; et
(c) ne reprendre les travaux qu’après en avoir reçu l’autorisation par ordre de service.
32.2. En cas d’explosion fortuite d’un engin de guerre, l’Entrepreneur doit en informer
immédiatement le Maître d’Œuvre ainsi que les autorités administratives
compétentes et prendre les mesures définies aux alinéas (a) et (c) du paragraphe 1 du
présent Article.
32.3. Les dépenses justifiées entraînées par les stipulations du présent Article ne sont pas à
la charge de l’Entrepreneur.
33. Matériaux, objets 33.1. L’Entrepreneur n’a aucun droit sur les matériaux et objets de toute nature trouvés sur
et vestiges trouvés les chantiers en cours de travaux, notamment dans les fouilles ou dans les
sur les chantiers démolitions, mais il a droit à être indemnisé si le Maître d’Œuvre lui demande de les
extraire ou de les conserver avec des soins particuliers.
33.2. Lorsque les travaux mettent au jour des objets ou des vestiges pouvant avoir un
caractère artistique, archéologique ou historique, l’Entrepreneur doit le signaler au
Maître d’Œuvre et faire toute déclaration prévue par la réglementation en vigueur.
Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires en vigueur,
l’Entrepreneur ne doit pas déplacer ces objets ou vestiges sans autorisation du Chef
de Projet. Il doit mettre en lieu sûr ceux qui auraient été détachés fortuitement du
33
sol.
33.3. Sans préjudice de la réglementation en vigueur, lorsque les travaux mettent au jour
des restes humains, l’Entrepreneur en informe immédiatement l’autorité compétente
sur le territoire de laquelle cette découverte a été faite et en rend compte au Maître
d’Œuvre.
33.4. Dans les cas prévus aux paragraphes 2 et 3 du présent Article, l’Entrepreneur a droit
à être indemnisé des dépenses justifiées entraînées par ces découvertes.
34. Dégradations 34.1. L’Entrepreneur doit utiliser tous les moyens raisonnables pour éviter que les routes
causées aux voies ou les ponts communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site ne
publiques soient endommagés ou détériorés par la circulation des véhicules et engins de
l’Entrepreneur ou de l’un quelconque de ses sous-traitants; en particulier, il doit
choisir des itinéraires et des véhicules adaptés et limiter et répartir les chargements
de manière à ce que toute circulation exceptionnelle qui résultera du déplacement
des équipements, fournitures, matériels et matériaux de l’Entrepreneur et de ses
sous-traitants vers ou en provenance du Site soit aussi limitée que possible et que ces
routes et ponts ne subissent aucun dommage ou détérioration inutile.
34.2. Sauf dispositions contraires du Marché, l’Entrepreneur est responsable et doit faire
exécuter à ses frais tout renforcement des ponts ou modification ou amélioration des
routes communiquant avec ou se trouvant sur les itinéraires menant au Site qui
faciliterait le transport des équipements, fournitures, matériels et matériaux de
l’Entrepreneur et de ses sous-traitants et l’Entrepreneur doit indemniser le Maître de
l’Ouvrage de toutes réclamations relatives à des dégâts occasionnés à ces routes ou
ponts par ledit transport, y compris les réclamations directement adressées au Maître
de l’Ouvrage.
34.3. Dans tous les cas, si ces transports ou ces circulations sont faits en infraction aux
prescriptions du Code de la route ou des arrêtés ou décisions pris par les autorités
compétentes, intéressant la conservation des voies publiques, l’Entrepreneur
supporte seul la charge des contributions ou réparations.
35. Dommages divers 35.1. L’Entrepreneur a, à l’égard du Maître de l’Ouvrage, la responsabilité pécuniaire des
causés par la dommages aux personnes et aux biens causés par la conduite des travaux ou les
conduite des modalités de leur exécution, sauf s’il établit que cette conduite ou ces modalités
travaux ou les résultent nécessairement des dispositions du Marché ou de prescriptions d’ordre de
modalités de leur service, ou sauf si le Maître de l’Ouvrage, poursuivi par le tiers victime de tels
exécution dommages, a été condamné sans avoir appelé l’Entrepreneur en garantie devant la
juridiction saisie. Les dispositions de cet article ne font pas obstacle à l’application
des dispositions de l’Article 34 du CCAG.
37. Enlèvement du 37.1. Au fur et à mesure de l’avancement des travaux, l’Entrepreneur procède au
matériel et des dégagement, au nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa
matériaux sans disposition par le Maître de l’Ouvrage pour l’exécution des travaux. Il doit prendre
emploi toutes dispositions pour éviter d’encombrer inutilement le Site et, en particulier,
enlever tous équipements, fournitures, matériel et matériaux qui ne sont plus
nécessaires.
37.2. A défaut d’exécution de tout ou partie de ces prescriptions, après ordre de service
resté sans effet et mise en demeure par le Chef de Projet, les matériels, installations,
matériaux, décombres et déchets non enlevés peuvent, à l’expiration d’un délai de
trente (30) jours après la mise en demeure, être transportés d’office, suivant leur
nature, soit en dépôt, soit à la décharge publique, aux frais et risques de
l’Entrepreneur, ou être vendus aux enchères publiques.
34
37.3. Les mesures définies au paragraphe 2 du présent Article sont appliquées sans
préjudice des pénalités particulières qui peuvent avoir été stipulées dans le Marché à
l’encontre de l’Entrepreneur.
38. Essais et contrôle 38.1. Les essais et contrôles des ouvrages, lorsqu’ils sont définis dans le Marché, sont à la
des ouvrages charge de l’Entrepreneur. Si le Maître d’Œuvre prescrit, pour les ouvrages, d’autres
essais ou contrôles, ils sont à la charge du Maître de l’Ouvrage.
39. Vices de 39.1. Lorsque le Maître d’Œuvre présume qu’il existe un vice de construction dans un
construction ouvrage, il peut, jusqu’à l’expiration du délai de garantie, prescrire par ordre de
service les mesures de nature à permettre de déceler ce vice. Ces mesures peuvent
comprendre, le cas échéant, la démolition partielle ou totale de l’ouvrage. Le Maître
d’Œuvre peut également exécuter ces mesures lui-même ou les faire exécuter par un
tiers, mais les opérations doivent être faites en présence de l’Entrepreneur ou lui
dûment convoqué.
39.2. Si un vice de construction est constaté, les dépenses correspondant au rétablissement
de l’intégralité de l’ouvrage ou à sa mise en conformité avec les règles de l’art et les
stipulations du Marché, ainsi que les dépenses résultant des opérations éventuelles
ayant permis de mettre le vice en évidence, sont à la charge de l’Entrepreneur sans
préjudice de l’indemnité à laquelle le Maître de l’Ouvrage peut alors prétendre.
Si aucun vice de construction n’est constaté, l’Entrepreneur est remboursé des
dépenses définies à l’alinéa précédent, s’il les a supportées.
40. Documents 40.1. Sauf dispositions différentes du Marché et indépendamment des documents qu’il est
fournis après tenu de fournir avant ou pendant l’exécution des travaux en application de l’Article
exécution 29.1 du CCAG, l’Entrepreneur remet au Maître d’Œuvre, en trois (3) exemplaires,
dont un sur calque:
(a) au plus tard lorsqu’il demande la réception : les notices de fonctionnement et
d’entretien des ouvrages établies conformément aux prescriptions et
recommandations des normes internationale en vigueur et conforme à la
réglementation applicable; et
(b) dans les soixante (60) jours suivant la réception : les plans et autres documents
conformes à l’exécution, pliés au format normalisé A4.
E. Réception et Garanties
41. Réception 41.1. La réception provisoire a pour but le contrôle et la conformité des travaux avec
provisoire l’ensemble des obligations du Marché et, en particulier, avec les spécifications
techniques. Si le CCAP le prévoit, la réception peut être prononcée par tranche de
travaux étant précisé que, dans ce cas, c’est la réception de la dernière tranche qui
tiendra lieu de réception provisoire de travaux au sens du présent Marché.
L’Entrepreneur avise à la fois le Chef de Projet et le Maître d’Œuvre, par écrit, de la
date à laquelle il estime que les travaux ont été achevés ou le seront.
Le Maître d’Œuvre procède, l’Entrepreneur ayant été convoqué, aux opérations
préalables à la réception des ouvrages dans un délai qui, sauf dispositions contraires
du CCAP, est de vingt (20) jours à compter de la date de réception de l’avis
mentionné ci-dessus ou de la date indiquée dans cet avis pour l’achèvement des
travaux si cette dernière date est postérieure.
Le Chef de Projet, avisé par le Maître d’Œuvre de la date de ces opérations, peut y
assister ou s’y faire représenter. Le procès-verbal prévu au paragraphe 2 du présent
Article mentionne soit la présence du Chef de Projet ou de son représentant, soit, en
son absence le fait que le Maître d’Œuvre l’avait dûment avisée.
35
En cas d’absence de l’Entrepreneur à ces opérations, il en est fait mention audit
procès-verbal et ce procès-verbal lui est alors notifié.
41.2. Les opérations préalables à la réception comportent :
(a) la reconnaissance des ouvrages exécutés;
(b) les épreuves éventuellement prévues par le CCAP;
(c) la constatation éventuelle de l’inexécution des prestations prévues au Marché;
(d) la constatation éventuelle d’imperfections ou malfaçons;
(e) la constatation du repliement des installations de chantier et de la remise en
état des terrains et des lieux, sauf stipulation différente du CCAP, prévue au
paragraphe 11 de l’Article 19 du CCAG; et
(f) les constatations relatives à l’achèvement des travaux.
Ces opérations font l’objet d’un procès-verbal dressé sur-le-champ par le Maître
d’Œuvre et signé par lui et par l’Entrepreneur; si ce dernier refuse de le signer; il en
est fait mention.
Dans le délai de quinze (15) jours suivant la date du procès-verbal, le Maître
d’Œuvre fait connaître à l’Entrepreneur s’il a ou non proposé au Chef de Projet de
prononcer la réception provisoire des ouvrages et, dans l’affirmative, la date
d’achèvement des travaux qu’il a proposé de retenir ainsi que les réserves dont il a
éventuellement proposé d’assortir la réception.
41.3. Au vu du procès verbal des opérations préalables à la réception provisoire et des
propositions du Maître d’Œuvre, le Chef de Projet décide si la réception provisoire
est ou non prononcée ou si elle est prononcée avec réserves. S’il prononce la
réception, il fixe la date qu’il retient pour l’achèvement des travaux. La décision
ainsi prise est notifiée à l’Entrepreneur dans les quarante cinq (45) jours suivant la
date du procès verbal.
A défaut de décision du Chef de Projet notifiée dans le délai précisé ci-dessus, les
propositions du Maître d’Œuvre sont considérées comme acceptées.
La réception, si elle est prononcée ou réputée prononcée, prend effet à la date fixée
pour l’achèvement des travaux.
41.4. S’il apparaît que certaines prestations prévues au Marché et devant encore donner
lieu à règlement n’ont pas été exécutées, le Chef de Projet peut décider de prononcer
la réception provisoire, sous réserve que l’Entrepreneur s’engage à exécuter ces
prestations dans un délai qui n’excède pas trois (3) mois. La constatation de
l’exécution de ces prestations doit donner lieu à un procès verbal dressé dans les
mêmes conditions que le procès verbal des opérations préalables à la réception.
41.5. Lorsque la réception provisoire est assortie de réserves, l’Entrepreneur doit remédier
aux imperfections et malfaçons correspondantes dans le délai fixé par le Chef de
Projet ou, en l’absence d’un tel délai, trois (3) mois avant la réception définitive.
Au cas où ces travaux ne seraient pas réalisés dans le délai prescrit, le Chef de Projet
peut les faire exécuter aux frais et risques de l’Entrepreneur.
41.6. Si certains ouvrages ou certaines parties d’ouvrages ne sont pas entièrement
conformes aux spécifications du Marché, sans que les imperfections constatées
soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l’utilisation des
ouvrages, le Chef de Projet peut, eu égard à la faible importance des imperfections
et aux difficultés que présenterait la mise en conformité, renoncer à ordonner la
réfection des ouvrages estimés défectueux et proposer à l’Entrepreneur une réfaction
sur les prix.
Si l’Entrepreneur accepte la réfaction, les imperfections qui l’ont motivée se
trouvent couvertes de ce fait et la réception est prononcée sans réserve.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur demeure tenu de réparer ces imperfections, la
36
réception étant prononcée sous réserve de leur réparation.
41.7. Toute prise de possession des ouvrages par le Maître de l’Ouvrage doit être précédée
de leur réception. Toutefois, s’il y a urgence, la prise de possession peut intervenir
antérieurement à la réception, sous réserve de l’établissement préalable d’un état des
lieux contradictoire.
41.8. La réception provisoire entraîne le transfert de la propriété et des risques au profit du
Maître de l’Ouvrage et constitue le point de départ de l’obligation de garantie
contractuelle selon les dispositions de l’Article 44 du CCAG.
41.9. A l’issue de la réception provisoire, l’Entrepreneur doit débarrasser et retirer tous
ses équipements, fournitures, matériels et matériaux excédentaires ainsi que tous
détritus et ouvrages provisoires de toute nature et laisser le site et les ouvrages
propres et en bon état de fonctionnement. Il est toutefois entendu que
l’Entrepreneur est autorisé à conserver sur le Site, jusqu’à la fin du délai de garantie,
tous les équipements, fournitures, matériels, matériaux et ouvrages provisoires dont
il a besoin pour remplir ses obligations au cours de la période de garantie.
42. Réception 42.1. Sous réserve de disposition contraire figurant au CCAP, la réception définitive sera
définitive prononcée un (1) an après la date du procès verbal de réception provisoire. Au sein
de cette période, l’Entrepreneur est tenu à l’obligation de garantie contractuelle plus
amplement décrite à l’Article 44 du CCAG.
En outre, au plus tard dix (10) mois après la réception provisoire, le Maître d’Œuvre
adressera à l’Entrepreneur les listes détaillées de malfaçons relevées, à l’exception
de celles résultant de l’usure normale, d’un abus d’usage ou de dommages causés
par des tiers.
L’Entrepreneur disposera d’un délai de deux (2) mois pour y apporter remède dans
les conditions du Marché. Il retournera au Maître d’Œuvre les listes de malfaçons
complétées par le détail des travaux effectués.
Le Chef de Projet délivrera alors, après avoir vérifié que les travaux ont été
correctement vérifiés et à l’issue de cette période de deux (2) mois, le procès verbal
de réception définitive des travaux.
42.2. Si l’Entrepreneur ne remédie par aux malfaçons dans les délais, la réception
définitive ne sera prononcée qu’après la réalisation parfaite des travaux qui s’y
rapportent. Dans le cas où ces travaux ne seraient toujours pas réalisés deux (2)
mois après la fin de la période de garantie contractuelle, le Maître de l’Ouvrage
prononcera néanmoins la réception définitive à l’issue de cette période tout en
faisant réaliser les travaux par toute entreprise de son choix aux frais et risques de
l’Entrepreneur. Dans ce cas, la garantie de bonne exécution visée à l’Article 6.11
demeurera en vigueur jusqu’au désintéressement complet du Maître de l’Ouvrage
par l’Entrepreneur.
42.3. La réception définitive marquera la fin d’exécution du présent Marché et libérera les
parties contractantes de leurs obligations.
43. Mise à disposition 43.1. Le présent Article s’applique lorsque le Marché, ou un ordre de service, prescrit à
de certains l’Entrepreneur de mettre, pendant une certaine période, certains ouvrages, ou
ouvrages ou certaines parties d’ouvrages, non encore achevées à la disposition du Maître de
parties d’ouvrages l’Ouvrage et sans que celui-ci en prenne possession, afin notamment de lui
permettre d’exécuter, ou de faire exécuter par d’autres entrepreneurs, des travaux
autres que ceux qui font l’objet du Marché.
43.2. Avant la mise à disposition de ces ouvrages ou parties d’ouvrages, un état des lieux
est dressé contradictoirement entre le Maître d’Œuvre et l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur a le droit de suivre les travaux non compris dans son Marché qui
intéressent les ouvrages ou parties d’ouvrages ainsi mis à la disposition du Maître de
l’Ouvrage. Il peut faire des réserves s’il estime que les caractéristiques des ouvrages
37
ne permettent pas ces travaux ou que lesdits travaux risquent de les détériorer. Ces
réserves doivent être motivées par écrit et adressées au Maître d’Œuvre.
Lorsque la période de mise à disposition est terminée, un nouvel état des lieux
contradictoire est dressé.
43.3. Sous réserve des conséquences des malfaçons qui lui sont imputables,
l’Entrepreneur n’est pas responsable de la garde des ouvrages ou parties d’ouvrages
pendant toute la durée où ils sont mis à la disposition du Maître de l’Ouvrage.
45. Garantie légale 45.1. En application de la réglementation en vigueur, l’Entrepreneur est responsable de
plein droit pendant dix (10) ans envers le Maître de l’Ouvrage, à compter de la
réception provisoire, des dommages même résultant d’un vice du sol qui
compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent dans l’un de ses éléments
constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement le rendant impropre à sa
destination. Pour s’exonérer de sa responsabilité au titre du présent Article,
l’Entrepreneur doit prouver que les dommages proviennent d’une cause qui lui est
étrangère.
38
F. Résiliation du Marché - Interruption des Travaux
46. Résiliation du 46.1. Il peut être mis fin à l’exécution des travaux faisant l’objet du Marché avant
Marché l’achèvement de ceux-ci, par une décision de résiliation du Marché qui en fixe la
date d’effet.
Le règlement du Marché est fait alors selon les modalités prévues aux paragraphes 3
et 4 de l’Article 13 du CCAG, sous réserve des autres stipulations du présent Article.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG,
l’Entrepreneur a droit à être indemnisé, s’il y a lieu, du préjudice qu’il subit du fait
de cette décision. II doit, à cet effet, présenter une demande écrite, dûment justifiée,
dans le délai de quarante-cinq (45) jours compté à partir de la notification du
décompte général.
46.2. En cas de résiliation, il est procédé, l’Entrepreneur ou ses ayants droit, curateur ou
syndic, dûment convoqués, aux constatations relatives aux ouvrages et parties
d’ouvrages exécutés, à l’inventaire des matériaux approvisionnés, ainsi qu’à
l’inventaire descriptif du matériel et des installations de chantier. Il est dressé
procès-verbal de ces opérations.
L’établissement de ce procès-verbal comporte réception provisoire des ouvrages et
parties d’ouvrages exécutés, avec effet de la date d’effet de la résiliation, tant pour le
point de départ du délai de garantie défini à l’Article 44 du CCAG que pour le point
de départ du délai prévu pour le règlement final du Marché au paragraphe 32 de
l’Article 13 du CCAG. En outre, les dispositions du paragraphe 8 de l’Article 41 du
CCAG sont alors applicables.
46.3. Dans les dix (10) jours suivant la date de ce procès-verbal, le Chef de Projet fixe les
mesures qui doivent être prises avant la fermeture du chantier pour assurer la
conservation et la sécurité des ouvrages ou parties d’ouvrages exécutés. Ces
mesures peuvent comporter la démolition de certaines parties d’ouvrages.
A défaut d’exécution de ces mesures par L’Entrepreneur dans le délai imparti par le
Chef de Projet, le Maître d’Œuvre les fait exécuter d’office.
Sauf dans les cas de résiliation prévus aux Articles 47 et 49 du CCAG, ces mesures
ne sont pas à la charge de L’Entrepreneur.
46.4. Le Maître de l’Ouvrage dispose du droit de racheter, en totalité ou en partie les
ouvrages provisoires utiles à l’exécution du Marché, ainsi que les matériaux
approvisionnés, dans la limite où il en a besoin pour le chantier.
Il dispose, en outre, pour la poursuite des travaux, du droit, soit de racheter, soit de
conserver à sa disposition le matériel spécialement construit pour l’exécution du
Marché.
En cas d’application des deux alinéas précédents, le prix de rachat des ouvrages
provisoires et du matériel est égal à la partie non amortie de leur valeur. Si le
matériel est maintenu à disposition, son prix de location est déterminé en fonction de
la partie non amortie de sa valeur.
Les matériaux approvisionnés sont rachetés aux prix du Marché ou, à défaut, à ceux
qui résultent de l’application de l’Article 14 du CCAG.
46.5. L’Entrepreneur est tenu d’évacuer les lieux dans le délai qui est fixé par le Maître
d’Œuvre.
47. Décès, incapacité, 47.1. En cas de règlement judiciaire ou de liquidation des biens de l’Entrepreneur, la
règlement résiliation du Marché est prononcée, sauf si, dans le mois qui suit la décision de
judiciaire ou justice intervenue, l’autorité compétente décide de poursuivre l’exécution du
liquidation des Marché.
biens de
La résiliation, si elle est prononcée, prend effet à la date de la décision du syndic de
l’Entrepreneur
renoncer à poursuivre l’exécution du Marché ou de l’expiration du délai d’un (1)
mois ci-dessus. Elle n’ouvre droit, pour l’Entrepreneur, à aucune indemnité.
39
47.2. Dans les cas de résiliation prévus au présent Article, pour l’application des
dispositions des paragraphes 3 et 4 de l’Article 46 du CCAG, l’autorité compétente
est substituée à l’Entrepreneur.
48. Ajournement des 48.1. L’ajournement des travaux peut être décidé par le Maître de l’Ouvrage. II est alors
travaux procédé, suivant les modalités indiquées à l’Article 12 du CCAG, à la constatation
des ouvrages et parties d’ouvrages exécutés et des matériaux approvisionnés.
L’Entrepreneur qui conserve la garde du chantier a droit à être indemnisé des frais
que lui impose cette garde et du préjudice qu’il aura éventuellement subi du fait de
l’ajournement.
Une indemnité d’attente de reprise des travaux peut être fixée dans les mêmes
conditions que les prix nouveaux, suivant les modalités prévues à l’Article 14 du
CCAG.
48.2. Si, par suite d’un ajournement ou de plusieurs ajournements successifs, les travaux
ont été interrompus pendant plus de trois (3) mois, l’Entrepreneur a le droit d’obtenir
la résiliation du Marché, sauf si, informé par écrit d’une durée d’ajournement
conduisant au dépassement de la durée de trois (3) mois indiquée ci-dessus, il n’a
pas, dans un délai de quinze (15) jours, demandé la résiliation.
48.3. Au cas où un acompte mensuel n’aurait pas été payé, l’Entrepreneur, trente (30)
jours après la date limite fixée au paragraphe 23 de l’Article 13 du CCAG pour le
paiement de cet acompte, peut, par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception adressée au Chef de Projet, prévenir le Maître de l’Ouvrage de son
intention de suspendre les travaux au terme d’un délai de quinze (15) jours. Si dans
ce délai, l’acompte n’a pas été mandaté, l’Entrepreneur peut suspendre la poursuite
des travaux et obtenir la résiliation de son marché aux torts du Maître de l’Ouvrage
par notice effective dans un délai de quinze (15) jours suivant son envoi.
48.4. Si les retraits de fonds du compte du prêt ou du crédit de le Bailleur de Fonds sont
suspendus, le Maître de l’Ouvrage doit en informer immédiatement l’Entrepreneur et
lui faire connaître s’il a l’intention de faire poursuivre les travaux en recourant à
d’autres sources de financement. Si le non-paiement survient dans le cas où les
retraits de fonds sont suspendus et que le Maître de l’Ouvrage n’a pas fait connaître à
l’Entrepreneur son intention de faire poursuivre les travaux en recourant à d’autres
sources de financement, le délai de trente (30) jours et les deux délais de quinze (15)
jours auxquels il est fait référence au paragraphe 48.3 ci-dessus sont réduits à dix
(10) jours et cinq (5) jours respectivement.
40
Dans le cas d’un nouveau marché aux frais et risques de l’Entrepreneur, ce dernier
est autorisé à en suivre l’exécution sans pouvoir entraver les ordres du Maître
d’Œuvre et de ses représentants. Les excédents de dépenses qui résultent du
nouveau marché sont à la charge de l’Entrepreneur. Ils sont prélevés sur les sommes
qui peuvent lui être dues ou, à défaut, sur ses garanties, sans préjudice des droits à
exercer contre lui en cas d’insuffisance.
49.5. Dans le cas d’un Marché passé avec des Entrepreneurs groupés, si le mandataire
commun ne se conforme pas aux obligations qui lui incombent en tant que
représentant et coordonnateur des autres entrepreneurs, il est mis en demeure d’y
satisfaire suivant les modalités définies au paragraphe 1 du présent Article.
Si cette mise en demeure reste sans effet, le Chef de Projet invite les entrepreneurs
groupés à désigner un autre mandataire dans le délai d’un (1) mois. Le nouveau
mandataire, une fois agréé par le Maître de l’Ouvrage, est alors substitué à l’ancien
dans tous ses droits et obligations.
Faute de cette désignation, le Chef de Projet choisit une personne physique ou
morale pour coordonner l’action des divers entrepreneurs groupés. Le mandataire
défaillant reste solidaire des autres entrepreneurs et supporte les dépenses
d’intervention du nouveau coordonnateur.
49.6. Corruption ou manœuvres frauduleuses
S’il juge que l’Entrepreneur s’est livré à la corruption ou à des manœuvres
frauduleuses au cours de l’attribution ou de l’exécution du Marché, le Maître de
l’Ouvrage peut, quatorze (14) jours après le lui avoir notifié, résilier le Marché et les
dispositions des paragraphes 49.2, 49.3 et 49.4 sont applicables de plein droit.
Aux fins de ce paragraphe, les termes ci-après sont définis comme suit :
(i) est coupable de “corruption” quiconque offre, donne, sollicite ou accepte un
quelconque avantage en vue d’influencer l’action d’un agent public au cours de
l’attribution ou de l’exécution d’un marché; et
(ii) se livre à des “manœuvres frauduleuses” quiconque déforme ou dénature des
faits afin d’influencer l’attribution ou l’exécution d’un marché de manière
préjudiciable au Maître de l’Ouvrage, ou s’entend ou tente de s’entendre avec
d’autres soumissionnaires (avant ou après la remise des offres) pour fixer des
prix à un niveau artificiel et non compétitif, et d’ainsi priver le Maître de
l’Ouvrage des bénéfices d’un appel ouvert à la concurrence.
41
conformément au paragraphe 3 ci-après dans les trente (30) jours suivant la décision
du Conciliateur. Si aucune des parties ne notifie l’autre partie dans ce délai, la
décision prise par le Conciliateur devient définitive et exécutoire.
50.23 En cas de démission ou de décès du Conciliateur, ou si le Maître de l’Ouvrage et
l’Entrepreneur conviennent que le Conciliateur ne s’acquitte pas de ses fonctions
conformément aux dispositions du Marché, un nouveau Conciliateur sera nommé
conjointement par le Maître de l’Ouvrage et par l’Entrepreneur ou, si les deux parties
n’arrivent pas à un accord dans les trente (30) jours, par l’Autorité chargée de la
désignation figurant au CCAP, à la demande de l’une des parties en présence, puis
nommé conjointement par le Maître de l’Ouvrage et par l’Entrepreneur.
50.3. Procédure contentieuse
50.31 Si, dans le délai de trente (30) jours à partir de la date de présentation du différend
qui lui est faite, aucune décision du Conciliateur n’a été notifiée à l’Entrepreneur et
au Maître de l’Ouvrage, ou si une des deux parties n’accepte pas la décision notifiée
par le Conciliateur, le différend sera tranché par voie d’arbitrage conformément à la
procédure d’arbitrage spécifiée dans le CCAP.
50.32 Si, dans le délai de six (6) mois à partir de la notification à l’Entrepreneur de la
décision prise conformément au paragraphe 1 du présent Article sur les réclamations
auxquelles a donné lieu le décompte général du Marché, l’Entrepreneur n’a pas initié
la procédure d’arbitrage prévue au paragraphe 31 du présent Article, il est considéré
comme ayant définitivement accepté ladite décision et toute procédure arbitrale ou
devant une quelconque instance sera alors irrecevable.
42
52.2. Un procès-verbal sera établi contradictoirement et signé par les parties dès que les
conditions mentionnées ci-dessus seront remplies. La date d’entrée en vigueur du
Marché est celle de la signature de ce procès-verbal.
52.3. Si l’entrée en vigueur du Marché n’est pas survenue dans les trois (3) mois suivant la
date de la Lettre de marché, chaque partie est libre de dénoncer le Marché pour
défaut d’entrée en vigueur.
43
RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI
-----------
Unité – Égalité – Paix
-----------
ANNEXE II
1. DÉFINITIONS ...............................................................................................................................................2
2. APPLICATION..............................................................................................................................................2
3. PAYS D’ORIGINE.........................................................................................................................................3
4. NORMES........................................................................................................................................................3
5. DOCUMENTS CONTRACTUELS ET RENSEIGNEMENTS ; INSPECTIONS ET AUDIT
CONDUITS PAR LE BAILLEUR DE FONDS .............................................................................................3
6. BREVETS.......................................................................................................................................................3
7. GARANTIE DE BONNE EXÉCUTION........................................................................................................3
8. INSPECTIONS ET ESSAIS...........................................................................................................................4
9. EMBALLAGE................................................................................................................................................4
10. LIVRAISONS ET DOCUMENTS ............................................................................................................5
11. ASSURANCE ............................................................................................................................................5
12. TRANSPORT............................................................................................................................................5
13. SERVICES CONNEXES...........................................................................................................................5
14. PIÈCES DE RECHANGE.........................................................................................................................6
15. GARANTIE...............................................................................................................................................6
16. PAIEMENT...............................................................................................................................................7
17. PRIX..........................................................................................................................................................7
18. MODIFICATIONS DU MARCHÉ ...........................................................................................................7
19. AVENANTS AU MARCHÉ......................................................................................................................8
20. CESSION...................................................................................................................................................8
21. SOUS-TRAITANCE..................................................................................................................................8
22. RETARDS DU FOURNISSEUR...............................................................................................................8
23. PÉNALITÉS..............................................................................................................................................8
24. RÉSILIATION POUR NON-EXÉCUTION .............................................................................................9
25. FORCE MAJEURE ..................................................................................................................................9
26. RÉSILIATION POUR INSOLVABILITÉ..............................................................................................10
27. RÉSILIATION POUR CONVENANCE.................................................................................................10
28. RÈGLEMENT DES LITIGES ................................................................................................................10
29. LIMITE DE RESPONSABILITÉ...........................................................................................................11
30. LANGUE DU MARCHÉ.........................................................................................................................11
31. DROIT APPLICABLE............................................................................................................................11
32. NOTIFICATIONS...................................................................................................................................11
33. IMPÔTS, DROITS ET TAXES...............................................................................................................11
1
Cahier des Clauses administratives générales
Fournitures et services courants
1. Champ
d’application & 1.1 Au sens du présent document :
Définitions
a) Le terme « Marché » désigne l’accord conclu entre l’Administration et
le Fournisseur, tel que stipulé dans le modèle de Marché signé par les
parties, et comprenant toutes les annexes et les documents qui y ont été
inclus par voie de référence.
2. Application 2.1 Les présentes Clauses administratives générales s’appliquent à tous les
marchés de fournitures & services courants. Elles remplacent et annulent les
Cahiers des Clauses Administratives Générales applicables, le cas échéant,
en vertu de la réglementation en vigueur en République de Djibouti.
2
3. Pays d’origine 3.1 Toutes les Fournitures livrées et les Services rendus en exécution du Marché
seront originaires des pays et territoires admissibles au sens des règles de la
République de Djibouti. Ces règles sont expliquées dans le CCAP.
3.2 Aux fins de la présente clause, le terme « origine » désigne le lieu où les
Fournitures sont extraites, cultivées ou produites, ou à partir duquel les
Services sont fournis. Des fournitures sont produites lorsque, par fabrication,
transformation ou opération importante d’assemblage de composants, on
obtient un produit commercialement reconnu qui diffère substantiellement de
ses propres composants par ses caractéristiques fondamentales, son objet ou
son utilité.
4. Normes 4.1 Les Fournitures livrées en exécution du présent Marché seront conformes aux
normes fixées dans les Spécifications techniques et, quand aucune norme
applicable n’est mentionnée, à la norme faisant autorité en la matière dans le
pays d’origine des Fournitures. Cette norme sera la norme la plus récemment
approuvée par l’autorité compétente.
5. Documents 5.1 À moins que l’Administration ne l’ait autorisé au préalable par écrit, le
contractuels et Fournisseur ne communiquera pas le Marché ou l’une quelconque de ses
renseignements ; dispositions, ou les spécifications, plans, dessins, tracés, échantillons ou
inspections et audit informations fournis par l’Administration ou en son nom à l’occasion du
conduits par Le Marché, à une personne autre que celles employées par le Fournisseur à
Bailleur de Fonds l’exécution du Marché. Les informations communiquées à ces personnes le
seront confidentiellement et seront limitées à ce qui est nécessaire à ladite
exécution.
5.3 Tout document, autre que le Marché lui-même, énuméré à la Clause 5.1 du
CCAG demeurera la propriété de l’Administration, et les exemplaires seront
renvoyés à l’Administration, sur sa demande, après exécution de ses
obligations contractuelles par le Fournisseur.
7. Garantie de bonne 7.1 Le Fournisseur, dans les trente (30) jours suivant la réception de la
exécution notification de l’attribution du Marché, fournira à l’Administration une
garantie de bonne exécution égale au montant indiqué dans le CCAP.
3
a) une garantie bancaire ou une lettre de crédit irrévocable émise par une
banque connue située en République de Djibouti ou dans un pays
étranger et jugée acceptable par l’Administration, dans la forme prévue
dans le Dossier d’appel d’offres ou sous une autre forme acceptable par
l’Administration ; ou
8. Inspections 8.1 L’Administration ou son représentant aura le droit d’inspecter et/ou d’essayer
et essais les Fournitures pour s’assurer qu’elles sont bien conformes au Marché, sans
coût additionnel pour l’Administration. Le CCAP et les Spécifications
techniques préciseront la nature et le lieu des inspections et essais à effectuer.
L’Administration notifiera par écrit au Fournisseur, en temps opportun,
l’identité des représentants qui assisteront aux inspections et essais.
8.2 Les inspections et essais peuvent être effectués dans les locaux du Fournisseur
ou de son (ses) sous-traitant(s), au point de livraison et/ou au lieu de
destination finale des Fournitures. Si les inspections et essais ont lieu dans les
locaux du Fournisseur ou de son (ses) sous-traitant(s), toutes les facilités et
l’assistance raisonnables, y compris l’accès aux plans et aux chiffres de
production, seront fournies aux inspecteurs, sans frais pour l’Administration.
4
10. Livraisons et 10.1 Le Fournisseur livrera les Fournitures conformément aux conditions
documents spécifiées dans le Bordereau des quantités et le Calendrier de livraison. Les
détails concernant les documents de transport et autres documents à fournir
par le Fournisseur sont spécifiés dans le CCAP.
10.2 Aux fins du présent Marché, les termes « EXW », « FOB », « FCA », « CIF »,
« CIP », et les autres termes commerciaux utilisés pour décrire les obligations
des parties ont le sens qui leur est donné dans l’édition en vigueur des
Incoterms publiée par la Chambre de commerce internationale, Paris.
10.3 Les documents que le Fournisseur doit fournir sont spécifiés dans le CCAP.
11. Assurance 11.1 Les Fournitures livrées en exécution du présent Marché seront entièrement
assurées en monnaie librement convertible contre toute perte ou tout
dommage découlant de leur fabrication ou acquisition, de leur transport, de
leur emmagasinage et de leur livraison de la manière spécifiée dans le CCAP.
12. Transport 12.1 Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché de livrer les
Fournitures FOB, leur transport jusqu’à bord du navire au port de chargement
désigné sera organisé et payé pas ses soins ; le coût y afférent sera inclus dans
le Prix du Marché. Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché de
livrer les Fournitures FCA, leur transport et leur remise au transporteur, au
lieu désigné par l’Administration ou à un autre point convenu, seront
organisés et payés par le Fournisseur ; le coût y afférent sera inclus dans le
Prix du Marché.
12.2 Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché de livrer les
Fournitures CIF ou CIP, leur transport jusqu’au port de destination ou autre
lieu de destination convenu de la République de Djibouti, tel que spécifié dans
le Marché, sera organisé et payé par le Fournisseur ; le coût y afférent sera
inclus dans le Prix du Marché.
12.3 Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché de livrer les
Fournitures à un lieu de destination spécifié de la République de Djibouti,
défini en tant que « Site du Projet », leur transport jusqu’à ce lieu de
destination de la République de Djibouti, y compris leur assurance et leur
emmagasinage, tel que spécifié dans le Marché, sera organisé et payé par le
Fournisseur ; le coût y afférent sera inclus dans le Prix du Marché.
12.4 Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché de livrer les
Fournitures CIF ou CIP, il ne sera placé aucune restriction sur le choix du
transporteur. Lorsque le Fournisseur est requis aux termes du Marché a) de
livrer les Fournitures FOB ou FCA, et b) de prendre, de la part et aux frais de
l’Administration, les dispositions relatives au transport maritime par des
navires appartenant à une conférence maritime particulière ou par des
transporteurs nationaux de la République de Djibouti, le Fournisseur pourra
prendre ses dispositions auprès d’autres transporteurs si les navires
appartenant à ces conférences maritimes ou les transporteurs nationaux de la
République de Djibouti ne peuvent assurer le transport des Fournitures dans le
ou les délai(s) spécifié(s) dans le Marché.
13. Services connexes 13.1 Le Fournisseur peut se voir demander de fournir l’un quelconque ou
l’ensemble des services ci-après, y compris des services additionnels, le cas
5
échéant, spécifiés dans le CCAP :
13.2 Les prix facturés par le Fournisseur pour les services connexes, s’ils ne sont
pas inclus dans le Prix du Marché pour les Fournitures, seront convenus à
l’avance entre les parties et ne seront pas supérieurs à ceux que le Fournisseur
facture à d’autres clients pour des services semblables.
14. Pièces de rechange 14.1 Ainsi qu’il est spécifié dans le CCAP, le Fournisseur peut se voir demander
de fournir l’un quelconque ou l’ensemble des matériaux, notifications et
éléments d’information ci-après relatifs aux pièces de rechange qu’il fabrique
ou qu’il distribue :
15. Garantie 15.1 Le Fournisseur garantit que toutes les Fournitures livrées en exécution du
Marché sont neuves et n’ont jamais été utilisées, qu’elles sont du modèle le
plus récent et qu’elles comportent toutes les dernières améliorations en
matière de conception et de matériaux, sauf disposition contraire du Marché.
Le Fournisseur garantit en outre que les Fournitures livrées en exécution du
Marché seront exemptes de tout défaut lié à leur conception, à leurs matériaux
ou à leur mode d’exécution (sauf si ladite conception et/ou lesdits matériaux
sont requis par les spécifications de l’Administration) ou à une action ou
omission du Fournisseur pouvant survenir lors de l’utilisation normale des
Fournitures livrées dans les conditions en vigueur en République de Djibouti.
15.2 Cette garantie demeurera valable douze (12) mois après la livraison et la
réception des Fournitures, ou d’une partie quelconque desdites Fournitures,
selon le cas, à leur destination finale indiquée dans le Marché, ou dix-huit (18)
mois après la date d’expédition du port ou lieu d’embarquement dans le pays
6
d’origine, celle de ces deux périodes qui prendra fin la première étant retenue,
sauf spécification contraire dans le CCAP.
15.3 L’Administration notifiera par écrit au Fournisseur, dans les meilleurs délais,
toute réclamation soumise en vertu de cette garantie.
15.5 Si le Fournisseur, après en avoir été notifié, ne remédie pas au(x) défaut(s)
dans le délai spécifié dans le CCAP, l’Administration peut entreprendre, aux
frais et risques du Fournisseur toute action de recours nécessaire, sans
préjudice des autres recours dont peut disposer l’Administration envers le
Fournisseur au titre du Marché.
16. Paiement 16.1 Le mode et les conditions de règlement des sommes dues au Fournisseur au
titre du présent Marché sont spécifiés dans le CCAP.
16.3 Les règlements dus au Fournisseur seront effectués sans délai par
l’Administration, et au plus tard dans les soixante-quinze (75) jours suivant la
présentation de la facture ou de la demande de règlement par le Fournisseur.
16.5 Tous les règlements seront effectués dans la ou les monnaies spécifiées dans
le CCAP en vertu de la Clause 16.4 du CCAG. Si la monnaie spécifiée et, en
raison de la participation du pays à l’Union monétaire européenne, l’euro ont
tous deux cours dans le pays, les règlements peuvent aussi être effectués en
euros. Au cas où la monnaie spécifiée a cessé d’avoir cours dans le pays en
raison de sa participation à l’Union monétaire européenne, les règlements
seront effectués sous la forme du montant correspondant d’euros. La
conversion du montant de la monnaie spécifiée en euros sera dans l’un et
l’autre cas effectuée au taux de conversion statutaire applicable en République
de Djibouti.
17. Prix 17.1 Les prix que le Fournisseur facturera pour les Fournitures livrées et les
Services rendus en exécution du Marché ne varieront pas par rapport aux prix
indiqués dans son offre, exception faite des modifications de prix autorisées
dans le CCAP ou en vertu de la demande de prolongation du délai de validité
des offres formulée par l’Administration, selon le cas.
18. Modifications du 18.1 L’Administration peut modifier, à tout moment, par ordre de service écrit
Marché notifié au Fournisseur conformément aux dispositions de la Clause 32 du
CCAG, et dans le cadre général du Marché, un ou plusieurs des termes
suivants :
7
a) les plans, modèles ou spécifications, lorsque les Fournitures à livrer en
exécution du Marché doivent être spécifiquement fabriquées pour
l’Administration ;
19. Avenants au 19.1 Sous réserve des dispositions de la Clause 18 du CCAG, le Marché ne pourra
Marché être révisé ou modifié que par un avenant écrit signé par les parties.
21. Sous-traitance 21.1 Le Fournisseur notifiera par écrit à l’Administration tous les marchés de sous-
traitance attribués dans le cadre du présent Marché, s’il ne l’a déjà fait dans
son offre. Cette notification, dans son offre ou postérieurement, ne dégagera
pas la responsabilité du Fournisseur et ne le libérera d’aucune des obligations
qui lui incombent du fait du Marché.
22. Retards du 22.1 La livraison des Fournitures et l’exécution des Services seront effectuées par
Fournisseur le Fournisseur conformément au calendrier spécifié par l’Administration dans
le Bordereau des quantités et le Calendrier de livraison.
22.2 Si, à tout moment pendant l’exécution du Marché, le Fournisseur ou son (ses)
sous-traitant(s) se heurtent à une situation qui les empêche de livrer les
Fournitures ou de rendre les Services en temps utile, le Fournisseur avisera
promptement l’Administration par écrit du retard, de sa durée probable et de
sa ou ses raisons. Aussitôt que possible après réception de la notification du
Fournisseur, l’Administration évaluera la situation et pourra, à sa discrétion,
prolonger les délais impartis au Fournisseur pour exécuter le Marché, avec ou
sans application de pénalités, auquel cas la prolongation sera ratifiée par les
parties, par voie d’avenant au Marché.
23. Pénalités 23.1 Sous réserve des dispositions de la Clause 25 du CCAG, si le Fournisseur
manque à livrer l’une quelconque ou l’ensemble des Fournitures, ou à rendre
les Services prévus dans le ou les délai(s) spécifié(s) dans le Marché,
l’Administration, sans préjudice des autres recours qu’il détient au titre du
Marché, pourra déduire du Prix du Marché, à titre de pénalités, une somme
équivalant au pourcentage, spécifié dans le CCAP, du prix, livraison faite,
des Fournitures en retard ou des Services non rendus, pour chaque semaine de
8
retard, jusqu’à la livraison ou la prestation effective, à concurrence du
pourcentage du Prix du Marché spécifié dans le CCAP. Une fois ce
maximum atteint, l’Administration pourra envisager la résiliation du Marché
en application de la Clause 24 du CCAG.
24. Résiliation pour 24.1 L’Administration peut, sans préjudice des autres recours qu’il détient au titre
non-exécution du Marché, notifier par écrit au Fournisseur la résiliation de la totalité ou
d’une partie du Marché :
Aux fins de ce paragraphe, les termes ci-après sont définis comme suit :
25. Force Majeure 25.1 Nonobstant les dispositions des Clauses 22, 23 et 24 du CCAG, le Fournisseur
ne sera pas exposé à la saisie de sa garantie de bonne exécution, à des
pénalités ou à la résiliation du Marché pour non-exécution si, et dans la
mesure où, son retard ou tout autre manquement dans l’exécution des
obligations qui lui incombent au titre du Marché est dû à un cas de Force
Majeure.
25.3 En cas de Force Majeure, le Fournisseur notifiera sans délai par écrit à
9
l’Administration l’existence de celle-ci et ses motifs. Sous réserve
d’instructions contraires, par écrit, de l’Administration, le Fournisseur
continuera à remplir ses obligations contractuelles dans la mesure du possible,
et s’efforcera de continuer à remplir les obligations dont l’exécution n’est pas
entravée par le cas de Force Majeure.
26. Résiliation pour 26.1 L’Administration peut à tout moment résilier le Marché par notification écrite
insolvabilité adressée au Fournisseur si celui-ci est déclaré en faillite ou devient insolvable.
Dans ce cas, la résiliation se fera sans indemnisation du Fournisseur, étant
entendu toutefois que cette résiliation ne préjugera ni n’affectera aucun des
droits ou recours que l’Administration détient ou détiendra ultérieurement.
27. Résiliation pour 27.1 L’Administration peut à tout moment résilier le Marché en tout ou en partie
convenance par notification écrite adressée au Fournisseur pour une raison de convenance.
La notification de résiliation précisera que la résiliation intervient
unilatéralement pour raison de convenance, dans quelle mesure l’exécution
des tâches stipulées dans le Marché prend fin et la date à laquelle la résiliation
prend effet.
27.2 L’Administration prendra livraison, aux prix et aux conditions du Marché, des
Fournitures terminées et prêtes à être expédiées à l’Administration dans les
trente (30) jours suivant la réception par le Fournisseur de la notification de
résiliation. S’agissant des autres Fournitures, l’Administration peut décider :
28. Règlement des 28.1 Si un différend ou un litige, de quelque nature que ce soit, survient entre
litiges l’Administration et le Fournisseur au titre ou à l’occasion du Marché, les
parties feront tout leur possible pour le régler à l’amiable en se consultant
mutuellement.
28.2 Si les parties ne parviennent pas, dans un délai de trente (30) jours, à régler
leur différend ou litige en se consultant mutuellement, l’Administration ou le
Fournisseur peut alors notifier à l’autre partie son intention de soumettre
l’objet dudit différend ou litige à un arbitrage, selon les dispositions ci-après ;
aucune procédure d’arbitrage relative audit différend ou litige ne peut débuter
en l’absence de ladite notification.
28.2.1 Tout différend ou litige ayant fait l’objet d’une notification au sens
de la présente Clause sera résolu en dernier ressort par arbitrage. La
procédure d’arbitrage peut commencer avant ou après la livraison des
Fournitures au titre du Marché.
10
29. Limite de 29.1 Sauf en cas de faute grave ou intentionnelle, et d’acte de contrefaçon au sens
responsabilité de la Clause 6,
30. Langue du Marché 30.1 Le Marché sera rédigé dans la langue spécifiée dans le CCAP. Sous réserve
des dispositions de la Clause 31 du CCAG, la version du Marché rédigée dans
cette langue fera foi. Toute correspondance et tous les autres documents
concernant le Marché qui sont échangés entre les parties seront rédigés dans la
même langue.
31. Droit applicable 31.1 Le Marché sera interprété conformément au droit de la République de
Djibouti, sous réserve de dispositions contraires figurant dans le CCAP.
32. Notifications 32.1 Toute notification envoyée par l’une des parties à l’autre en application du
Marché le sera par écrit ou télécopie confirmés par écrit, à l’adresse spécifiée
dans le CCAP.
32.2 Une notification entrera en vigueur soit à la date de sa remise, soit à la date
d’effet indiquée dans la notification, la plus tardive de ces deux dates étant
applicable.
33. Impôts, droits et 33.1 Un Fournisseur étranger sera entièrement responsable de tous les impôts,
taxes droits de timbre, patentes et taxes dus à l’extérieur de la République de
Djibouti.
11
RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI
-----------
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ANNEXE III
i
CHAPITRE I - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 2 - Définitions
«Le Code des marchés publics» signifie Le Nouveau Code des Marchés
Publics (loi n°53/AN/09/6éme L).
la soumission;
1
Article 4 – Passation des marchés
2
Le Titulaire exécute les services avec tout le soin, toute l’efficacité et toute la
diligence requis, selon les meilleures pratiques professionnelles et en conformité
avec les Termes de Référence, le C.C.A.P., le présent Cahier des Clauses
Administratives Générales et les instructions de l’Administration.
Article 10 - Assurance
Les impôts, droits et taxes de toute nature auxquels donne lieu le contrat
sont à la charge du Titulaire.
Sauf dérogation, les taux, l'assiette et les règles de perceptions des impôts,
contributions, droits et taxes de toute nature à l'exception des sommes perçues au
titre des prestations administratives, seront déterminés conformément à la
législation en vigueur à la date de référence.
3
Pour des raisons qui lui sont propres, ou lorsqu’un agent du Titulaire est
reconnu incompétent dans l’exercice de sa mission, l’Administration peut à tout
moment, demander son remplacement.
Article 15 - Congés
4
c) toute autre cause non visée dans le présent Cahier des Clauses
Administratives Générales et qui n'est pas imputable à un
manquement du Titulaire.
a) résilier le marché; ou
P=VxN où
(1000 à 2000)
V = valeur pénalisée ;
Le décompte du retard est arrêté à la date à laquelle sont remis les rapports
en retard par application du taux ci-dessus indiqué au montant total du marché.
Le décompte des pénalités est notifié au Titulaire qui est admis à présenter
ses observations à la Personne responsable du marché, ou à toute autre personne
désignée dans le contrat, dans un délai de quinze (15) jours à compter de la
notification du décompte. Le Titulaire doit notamment indiquer les raisons pour
lesquelles il n'a pas demandé en temps voulu la prolongation du délai d'exécution
auquel il aurait pu prétendre.
Passé ce délai de quinze (15) jours, le Titulaire est réputé avoir accepté les
pénalités.
5
Le Titulaire est dispensé du paiement de toute pénalité dont le décompte ne
dépasse pas la somme de cinq milles (5 000) Francs Djibouti.
Les modifications sont constatées par avenant dans le cas où elles entraînent
un changement de prix ne dépassant pas quinze pourcent (15%) du montant initial
du marché, ou des changements des délais d’exécution.
6
a) la conclusion du marché;
Les voyages internationaux sont effectués en classe économique quel que soit
le moyen de transport utilisé.
Les frais de transport des bagages sont supportés dans les limites du poids
définies dans le C.C.A.P.
Dans tous les cas, le remboursement des frais de voyages et de transport des
bagages est subordonné à la présentation des pièces justificatives.
Les frais divers comprennent tous les frais de relevés de terrain, d’enquêtes,
d’investigations géotechniques et essais de laboratoire, d’essais de matériaux, de
communication, de transport local, d’acquisition d’équipement bureautique et
informatique, de location de bureaux, de rédaction et d’édition de rapports, etc. Ces
frais sont payés sous la forme de prix unitaires ou de montants forfaitaires fermes.
7
Article 30 - Variation des prix
3° Le marché peut également être résilié aux torts du Titulaire sans mise
en demeure préalable après avis préalable de la Commission nationale des
marchés :
8
Article 32 - Résiliation du fait de l'Administration
a) les frais déjà engagés en vue de l'exécution du marché ainsi que les
fournitures non susceptibles d'être utilisées ultérieurement par le
Titulaire et dont la propriété est transférée à l'Administration;
1° On entend par force majeure aux fins du présent C.C.A.G., les grèves
ou autres conflits du travail, les actes de l'ennemi, les guerres déclarées ou non, les
blocus, les insurrections, les émeutes, les épidémies, les glissements de terrains, les
tremblements de terre, les tempêtes, la foudre, les inondations, les affouillements,
les troubles civils, les explosions et tout autre événement analogue imprévisible
indépendant de la volonté des parties et qu'elles ne peuvent surmonter en dépit de
leur diligence.
9
Article 35 - Règlement à l'amiable
À défaut d'accord dans les trente (30) jours de la réception d'une demande en
vertu du présent Article, la Commission remettra aux parties un procès-verbal
constatant le défaut et toutes autres informations, commentaires ou opinions que la
Commission jugera utile.
Article 36 - Contentieux
10