Psychologie Et Neuropsychologie Cognitive Ii 1
Psychologie Et Neuropsychologie Cognitive Ii 1
Psychologie Et Neuropsychologie Cognitive Ii 1
PSYCHOLOGIE ET NEUROPSYCHOLOGIE
COGNITIVE II
Rôle central du système nerveux qui intègre les informations, il maintient une homéostasie
corporelle et comportementale.
-Niveau neuronal
-Niveau synaptique
-Niveau moléculaire
L’encéphale :
4) Métencéphale : cervelet
5) Métencéphale : pont
La formation réticulée est composée de noyaux des neurones possédant des axones ayant
des projections diffuses à travers le SNC et synthétisant d’importants neurotransmetteurs.
Le cortex cérébral : Constitué de larges couches de neurones qui sont pliées (sillons :
crevasses / gyri : bosses) : circonvolutions cérébrales.
Division FONCTIONNELLE :
Lobe frontal = aires motrices
Lobe pariétal = aires somato-sensorielles
Cortex visuel primaire : champ visuel droit se projette sur l’hémirétine temporale gauche et
réciproquement
90% de l’information se retrouve dans le cortex visuel via le corps genouillé latéral
10% des fibres cheminent vers le colliculus supérieur et pulvinar.
Cortex associatif :
Lobes frontaux :
Fonctions exécutives (prise de décision, planification, inhibition, mémoire de
travail)
Régulation émotionnelle
En cas de lésion de ce lobe : désorganisation du comportement, pseudo-
manie, pseudo-dépression, changements de personnalité, troubles MDT
Lobes pariétaux :
Intégration multimodale (somato-sensation, si on stimule le gyrus post
central : sensations, état interne vs monde sensoriel externe)
Contrôle visuo-moteur
Attention spatiale
En cas de lésion : alexie (lecture), apraxie (gestes), négligence spatiale
unilatérale
Lobes temporaux :
Fonctions mnésiques (mémoire épisodique : hippocampe, mémoire
sémantique : lobe temporal antérieur)
Reconnaissance / identification d’objets (aire FFA, région inféro-temporale)
Saillance émotionnelle (amygdale)
Traitement auditif
En cas de lésion de ce lobe : prosopagnosie (non-reconnaissance des
visages), agnosie (déficit reconnaissance objets)
Techniques :
→Stimulations électriques :
→Neuroimagerie structurelle :
→Neuroimagerie fonctionnelle :
Le cerveau méditant :
Les méditants lorsqu’ils ne font pas une tâche cognitive particulière : leur mode
par défaut est moins actif que les sujets qui n’ont pas pratiqué la méditation.
→ La pratique méditative offre une meilleure attention, focalise de manière
plus spécifique (foyer attentionnel par défaut + efficace, mode par défaut -
actif), l’esprit vagabonde moins
Pratiquer la méditation permet de réduire le mode par défaut qui part dans
tous les sens. Esprit + focalisé.
Le cerveau circadien :
Le noyau suprachiasmatique :
photosensible régulant l’activité de
nombreuses fonctions neurophysiologiques
(maître horloger), régule notre envie d’aller
dormir en fonction de la lumière ambiante.
Le cerveau endormi :
Processus H : HOMEOSTATIQUE :
Processus endogène qui comptabilise le nombre d’heures de sommeil qu’on va avoir en
fonction du nombre d’heures de veille de la journée (dette de sommeil accumulée).
+ on passe de temps éveillé, + le sommeil va être intense : dette de sommeil importante.
Processus C : CIRCADIEN :
Processus U : ULTRADIEN :
Le cerveau en sommeil n’est pas un état de non-activité : le cerveau est toujours actif
La mort cérébrale : arrêt permanent des fonctions vitales de l’organisme comme un tout =
comma irréversible (coma dépassé)
Arrêt irréversible des fonctions de l’entièreté du cerveau
Le locked-in syndrome : tétraplégie et anarthrie (ne peut plus articuler) suite à une lésion du
tronc cérébrale, niveau de conscience normal, le patient est conscient de son état
Thrombose basilaire, traumatisme crânien avec lésion du tronc cérébral
Les origines de cette négligence spatiale unilatérale ne sont PAS dues à des déficits
moteurs primaires (rasage et habillage du droit du corps OK, bruit soudain : déplacement
possible), elles ne sont PAS dues à des déficits sensoriels primaires (pas hémianopsie)
Ce syndrome est + souvent présent après une lésion de l’hémisphère droit : vision champ
visuel gauche KO, somato-sensation : hémicorps gauche KO, audition : champ auditif gauche
KO, olfaction : narine droite KO
Les origines de cette négligence spatiale unilatérale sont donc dues à un DEFICIT
ATTENTIONNEL : attention dirigée volontairement (top-down) et automatiquement
(bottom-up), traitement de stimuli saillants/émotionnels, motivation
Neuropsychologie de l’attention :
La saillance perceptive est basée sur un contrôle sur les
objectifs (volontaire, top-down : lire, écouter un cours,
suivre une conversation…) et un contrôle sur les
évènements (automatique, bottom-up : déclenchement
alarme, sonnerie téléphone…)
Les patients négligents présentent un faible niveau d’alerte, de vigilance et/ou d’attention
soutenue
Chez une personne neurologiquement saine, quel est le réseau cérébral qui code la
saillance d’un objet ?
→ Sillon pariétal droit + activé que le gauche (quand le stimulus est présenté à gauche)
→ Le sillon intra pariétal code du point de vue attentionnel la localisation très spécifique au
niveau des cadrans visuels / la saillance des objets
→ Les patients négligents présentent un plus faible niveau d’éveil cortical dans les régions
non lésées du réseau dorsal D pendant la tâche de Posner
La négligence spatiale unilatérale est associée à un déficit de saillance des localisations spatiales
contralésionnelles.
La NSU est associée à de faibles niveaux d’alerte, de vigilance et/ou d’attention soutenue
La NSU est associée à un réseau ventral latéralisé (lésé) et un réseau dorsal bilatéral (dysfonctionnel)
- indépendant de l’évaluation :
→rappel libre (citez-moi les mots que vous avez vus),
→rappel indicé (quels étaient les légumes ?),
→reconnaissance (identifiez les mots que vous avez vus parmi cette liste)
Patient H.M :
- Lésion bilatérale étendue des régions temporales médianes
- Perte de mémoire +++ : difficulté à se rappeler des événements/personnes
rencontrées avant l’intervention, difficulté d’apprentissages de faits nouveaux
- Capacités préservées : résolution de problèmes, reconnaissance d’objets, actes
moteurs volontaires/réflexes, habiletés linguistiques
= accès à un stock de connaissances
L’apprentissage est une série de mécanismes ou de processus via lesquels nos expériences
nous façonnent en modifiant notre cerveau et nos comportements
↓
La mémoire = résultat de l’apprentissage (un souvenir est créé quand quelque chose est
appris)
Cet apprentissage peut se faire par une exposition unique ou par la répétition
d’informations, d’expériences ou d’actions
Certaines informations ne sont conservées que brièvement alors que certains souvenirs
peuvent durer toute une vie :
- Mémoire sensorielle : souvenir d’une durée de vie très brèves (sec)
- Mémoire à court terme/travail : quelques minutes
- Mémoire à long terme : persiste jusqu’à une vie entière
Mémoire sensorielle : Liée à la façon dont nos sens se captent dans l’environnement
→ mémoire auditive / visuelle…
Double dissociation neuropsychologique : un patient qui a une MCT préservée mais MLT
déficitaire et réciproquement
Modèle de
Baddeley et Hitch
Les processus attentionnels jouent un rôle, ils font le tri parmi les souvenirs
- Cortex pariétal dorsal gauche : récupération stratégique des souvenirs (contrôle
top-down de l’activité hippocampique)
- Cortex pariétal ventral gauche : interrupteur : récupération spontanée des
souvenirs (contrôle bottom-up de l’activité hippocampique)
Une émotion peut faire intervenir une stimulation externe (aires sensorielles et perceptives)
ou une stimulation interne (hippocampe) = activation du SN sympathique ou
parasympathique
Paul Ekman : 6 émotions de base : COLERE / DEGOUT / PEUR / JOIE / TRISTESSE / SURPRISE
- Durée + longue
- Expression faciale – définie/manifeste
- Composante culturelle + prononcée
- Contexte des expériences + diversifié
STIMULUS :
1. Perception
2. Réaction physiologique (rythme cardiaque ++, respiration ++, transpiration ++)
3. Interprétation subjective automatique non consciente de l’émotion
C’est parce que notre cœur bat + vite que l’on a peur
STIMULUS :
Perception
On part toujours d’un stimulus : perception
→ Le cerveau active une Voix basse :
réponse rapide = réaction // Voix haute :
réponse lente = interprétation
Syndrome de Klüver et Bucy : lésions temporales étendues chez le singe dont l’amygdale
(agnosie visuelle, oralité prononcée, comportements dangereux)
= la peur n’est plus au rendez-vous
La patiente S.M. : maladie génétique, calcification bilatérale et atrophie des lobes temporaux
antéro-médians = structure amygdalienne calcifiée : cette patiente vivait sans amygdale
= Identification et expression de la peur KO : difficulté voire impossible de
reconnaître un visage de peur
Dans la vie de tous les jours, cette patiente n’a peur de rien : elle n’éprouve aucune
peur / émotion de peur supprimée
Le blanc des yeux fait que les amygdales se mettent en activité : beaucoup + de blanc
des yeux dans un visage de peur = l’amygdale est + fortement activée pour le blanc
des yeux
= importance des blancs des yeux dès 7 mois
Le délit de sale gueule neurologique : on montre des visages à des sujets qui sont
dans une IRMf : quel degré de confiance vous accorderez à des personnes ?
L’activité amygdalienne est la + élevée pour les visages en lesquels on a le –
confiance
Electrodes sur le bout des doigts pour détecter le degré de transpiration des doigts (réponse
électrodermale) : cercle rouge associé à un choc électrique : réponse du SNC autonome qui
s’active, cercle jaune pas associé au choc électrique : pas de réponse
- S.M : amygdale KO = réponse inconditionnelle, mais pas de réponse pour les autres,
pas de conditionnement association pavlovien
La patiente S.M peut décrire la relation entre les stimuli : rappel épisodique OK
(cercle rouge associé à un choc électrique)
Phineas Gage : suite au passage de la barre de fer dans le cortex orbitofrontal = troubles du
comportement : descente aux enfers au niveau social
Patient E.V.R : (Phineas Gage des temps modernes, pas de barre de fer, tumeur cérébrale :
méningiome orbitofrontal), perte du sens des responsabilités, maux de tête, perturbation
visuelle
- Test de personnalité OK
- Evaluation neuropsychologique classique OK ; QI supérieur
- Evaluation neuropsychologique des conventions sociales et morales (élaboration de
stratégies possibles dans un contexte donné, perception et conséquence d’une
action, imaginer des moyens pour parvenir à un but dans le domaine des relations
interpersonnelles, prédire les suites d’une situation sociale) OK
Le patient E.V.R n’éprouve pas les variations de son système nerveux autonome : il n’arrive
pas à prendre des bonnes décisions (basées sur l’intuition)
L’activité est répartie dans de nombreux neurones, chacun d’eux possédant sa direction
préférée unique (= vecteur de population) = préférence pour une orientation particulière
Chaque neurone code une direction particulière
Liens étroits avec le cortex pariétal = action guidée par les événements externes,
sensoriels (région sensorimotrice)
Rôle important dans des actions plus complexes telles que celles impliquant des
mouvements séquentiels ou nécessitant des mouvements coordonnés des deux membres
Lésion = si l’on demande à un patient de mimer l’ouverture d’un tiroir avec une main et la
récupération d’un objet imaginaire avec l’autre, les deux mains peuvent imiter le geste
d’ouverture
Corrobore l’idée d’un processus concurrentiel dans lequel un objectif abstrait (extraire un
objet du tiroir) est activé et une compétition s’ensuit pour déterminer comment les
mouvements requis sont attribués à chaque main
SMA endommagée = processus d’affectation interrompu et l’exécution échoue, même si
la personne est toujours capable d’exprimer verbalement l’objectif général
(Syndrome de la main étrangère)
Les neurones miroirs : Réponses d’un seul neurone dans le cortex prémoteur ventral du
singe lors de l’exécution ou de la perception de différentes actions.
Ce neurone est considéré comme un neurone miroir car il répond aux actions
entreprises par le singe, ainsi qu’aux actions visualisées ou entendues par le singe
Ce neurone s’active quand quelqu’un se sait d’un cube MAIS PAS pour le même
geste sans cube
Il s’active quand le singe a vu auparavant quelqu’un se saisir d’un cube et que
cette fois la fin du geste est caché MAIS PAS quand le singe a vu auparavant le
même geste sans un cube et que cette fois la fin du geste lui est cachée
→ L’activité du neurone miroir est associée à une action orientée vers un objectif
(récupérer un objet) indépendamment de la façon dont cette information est reçue
Plasticité des réseaux corticaux moteur : le système de neurones miroirs est distribué (il ne
se limite pas au cortex prémoteur, également au sein des lobes pariétaux et temporaux.
= les danseurs expérimentés montrent une activation + forte dans le réseau de neurones
miroirs lorsqu’ils regardent des vidéos de danse familière par rapport à des danses
inconnues
Les ganglions de la base sont des structures cérébrales qui ne sont pas directement liées à la
moelle épinière
Ils n’influencent pas directement les circuits des neurones moteurs inférieurs
Ils influencent le mouvement en régulant l’activité des circuits moteurs supérieurs
C’est une série de noyaux sous-corticaux : collections de noyaux bilatéraux dans les
profondeurs du cerveau
3 grandes structures : noyau caudé (NC), putamen et globus pallidus.
Le noyau caudé reçoit les projections (entrées) du cortex associatif du lobe frontal, des aires
motrices du love frontal contrôlant les mouvements oculaires
Le putamen reçoit les projections des cortex somato-sensoriels primaire et secondaire du
lobe pariétal, des cortex visuels secondaires et associatifs des lobes occipitaux et temporaux,
des cortex moteurs primaires et prémoteurs du lobe frontal, des aires d’associations
auditives du lobe temporal
= organisation topographique au sein du striatum (// ME et cortex) : les projections
corticales visuelles et somato-sensorielles sont topographiquement cartographiées au sein
du putamen
L’activité du striatum est + importante dans les contextes d’apprentissage où le sujet fait la
différence entre grammaticaux et non-grammaticaux et où le sujet appuie + rapidement sur
les touches quand les points suivent la série grammaticale, lorsque le sujet a internalisé les
régularités visuelles et motrices de son environnement
= le striatum est très important pour sélectionner la réponse la + appropriée selon le
contexte créé par l’apparition des évènements.
Le striatum envoie des projections inhibitrices vers le globus pallidus et la substance noire
réticulée, le striatum est une région qui va inhiber certaines régions
Circuit de désinhibition :
L’inhibition du striatum permet d’inhiber le globus pallidus interne qui va lui-
même inhiber l’inhibition tonique permettant alors une activation du cortex
frontal (- x - = +)
Striatum (0) = globus pallidus (-) = noyaux thalamiques (0) = cortex (0)
Striatum (–) = globus pallidus (0) = noyaux thalamiques (+) = cortex (+)
Dégénération au niveau de la
substance noire, les récepteurs à la
dopamine vont dégénérer (perte des
neurones dopaminergiques de la SN
compacte), l’influence du striatum
diminue sur le globus pallidus ce qui
fait que le globus pallidus est encore
+ inhibant donc les noyaux
thalamiques ont encore moins de
probabilité d’exciter le cortex frontal
= patients figés (la voie directe ne
fonctionne plus bien)
Maladie de Huntington : altération de l’humeur par des modification de caractère telles que
l’irritabilité accrue, tendance au soupçon, comportements impulsifs ou excentriques. Le
signe distinctif de cette maladie est une perturbation motrice consistance en des
mouvements brusques et brefs sans but apparent.
- Le CEREBRO-CERVELET (néocervelet = le +
récent, apparu avec les mammifères)
La + grande subdivision chez l’homme
Afférences de nombreuses régions du cortex cérébral
Régulation des mouvements fins volontaires
- Le VESTIBULO-CERVELET (archéocervelet, le +
ancien, apparu avec les poissons cartilagineux)
Partie la plus ancienne sur le plan phylogénétique
Reçoit des entrées des noyaux vestibulaires du tronc
cérébral
Concerne le réflexe vestibulo-oculaire (suivre une
cible)
La régulation des mouvements qui maintiennent la
posture et l’équilibre
Finger to nose test : pointer du doigt son patient puis pointer le bout de son nez
Heel-to-shin test : talon gauche sur le genou, le talon doit glisser le long du tibia
L’implication de ces pathologies est que le cervelet est normalement capable d’intégrer les
actions instantanées des muscles et des articulations de tout le corps pour assurer le bon
déroulement de toute une gamme de comportements moteurs. Ainsi, les lésions
cérébelleuses entraînent avant tout un manque de coordination des mouvements en cours.
Le dénominateur commun à tous ces signes, quel que soit le site de la lésion, est l’incapacité
à effectuer des mouvements lisses et dirigés avec précision.
- Choisir un objectif, une option pour atteindre cet objectif « que faut-il faire ? »
- Choisir le mode d’exécution de chaque étape intermédiaire « comment y arriver ? »
Fonctions exécutives = Processus cognitifs nécessaires lorsque l’on doit porter attention à
notre comportement et que les comportements habituels, plus automatiques, ne sont pas
adaptés.
3 composantes principales :
- Inhibition : résister à nos habitudes, automatismes, distractions…
- Flexibilité : s’ajuster au changement (inhibition/activation)
- Mémoire de travail : maintenir et manipuler les contenus verbaux et non-verbaux
Estimation de la valeur d’une option basée sur des informations passées et actuelles
Entrées de toutes les modalités sensorielles : vision, audition, sensation
somatique, olfaction et gustation
Peu de connexions motrices (COF) = fournit des entrées aux systèmes qui
informent eux-mêmes la sélection et l’exécution du comportement.
Entrées de l’hippocampe et des régions adjacentes du lobe temporal
médian = fournit des informations sur les expériences antérieures pour
améliorer les estimations de la valeur d’une représentation.
Entrées de neurones dopaminergiques du mésencéphale associées à la récompense = aident
à former des associations entre des objets, des actions et leurs conséquences.
Le modèle de Shenhav, Botvininck & Cohen : Pour eux, le contrôle cognitif repose sur 3
processus :
- La surveillance (monitoring) : détecte le besoin de contrôle cognitif à partir de
signaux divers (conflit cognitif, erreur, feedback négatif, sensation douloureuse : j’ai
dis « vert » alors que c’est rouge)
Permanence de l’objet + précoce : Études qui montrent que la permanence de l’objet peut
être présente chez les nourrissons de 5 mois (loin des 2 ans de Piaget)
a) Événement possible : plaque qui se lève et se baisse pour ne pas cogner
l’objet
b) Événement impossible : jeu de miroir, comme si l’objet n’existait plus
= Même quand l’objet est caché l’enfant s’attend à l’événement possible = permanence de
l’objet, les enfants sont surpris, le bébé a pas mal d’appriori sur le monde, chose que piaget
n’avait pas imaginé
Erreur A non-B : l’enfant va dans A de façon répétée, puis on lui cache dans B mais il
persévère et va le chercher dans A.
La permanence de l’objet est la mais quand on change d’emplacement, les réponses
s’effondrent.
Délai entre le moment où on cache l’objet et âge : Plus l’enfant est jeune,
moins il a de bonnes performances à mesure qu’on augmente le délai
Plus l’enfant grandit, meilleures sont les performances : à 1 an : bonnes
performances
Stades de Piaget = stratégies qui se développent au cours du temps. Cela va dépendre dee
l’intégrité du cortex préfrontal
Conservation du nombre + précoce : Si on prend des jetons et qu’on écarte ceux de la ligne
du bas, les enfants vont dire qu’il y en a + en bas MAIS si on met des M&M’s à la place des
jetons = diminution des erreurs = si on motive suffisamment les enfants (ici avec des
bonbons), on constate que la conservation du nombre est déjà présente + précocément chez
les + jeunes que le pensait Piaget.
Pour pouvoir bien réussir et ne pas faire d’erreur dans la tâche d’amorçage négatif, on doit
faire appel au gyrus frontal et au gyrus cingulaire antérieur droit (fonctions exécutives)
L’inhibition est-elle toujours présente lors de tâches Piagetienne ? quand on écarte des
objets et qu’on demande à des adultes ou des enfants si c’est pareil :
Selon Houdet, les enfants qui se trompent sont dans une stratégie 1 (automatique et
intuitive) : longueur = nombre : plus c’est long, plus il y en a : jeu de la perception
Pour pouvoir réussir, à tous les coups cette épreuve, il faut mettre en place une stratégie 2
(algorithme exact) : comparaison un à un
La stratégie 1 est automatique et va s’activer plus facilement, alors, pour
activer la stratégie 2 il faut d’abord inhiber la stratégie 1.
Ensuite, dans un essai 2, il faut activer la stratégie 1, alors, on doit
enclencher un processus de désinhibition pour l’activer.
Les erreurs dans cette tâche Piagetienne montrent que les enfants n’ont pas atteint la maturation
cérébrale suffisante pour mettre en place la stratégie d’inhibition : ils restent « coincés » dans le
système heuristique.
Présence d’une composante d’inhibition chez l’adolescent mais pas chez le jeune enfant :
la composante d’inhibition est présente dès 9ans +/- 2ans
- 4/5 ans : « plus de marguerites que de fleurs » : intuition perceptive (saillance visuo-spatiale)
- 6/7ans : « plus de fleurs que de marguerites parce que les roses sont aussi des fleurs »
« Si il y a un carré rouge à gauche, alors y n’y a pas un cercle jaune à droite » : mettre un
cercle jaune à droite
« Si il n’y a pas un carré rouge à gauche, alors il y a un cercle jaune à droite » : pose problème
Ne pas mettre de carré rouge à gauche et ne pas mettre de cercle jaune à droite
Ce raisonnement est biaisé (via l’attention) chez la plupart des adultes (24.6ans) : « il n’y a pas » =
négation de l’antécédent = il faut mettre un carré rouge (« biais d’appariement »)
2 types d’entrainement sur une autre tâche : « Si il y a un A d’un côté d’une carte, alors il y a
un 3 de l’autre » : retourner les cartes pour vérifier : il faut retourner le A, puis le 7 car si il y a
un A derrière alors c’est faux : il faut inhiber/résister à ses intuitions de vouloir retourner le 3
Quand on refait la tâche des carrés rouges, on constate, que dans le groupe contrôle on l’on apprend
uniquement que la table logique, les performances restent les mêmes lors que pour le groupe
expérimental auxquel on a appris la table logique + faire attention au langage de négation (inhiber
ses intuitions), il y a + de sujets qui deviennent logiques.
Quand on entraîne les sujets à faire attention aux pièges, ils inhibent leurs intuitions.
Biais cognitifs, biais de raisonnement = tendance automatique à prendre en compte des facteurs
non pertinents pour la tâche à résoudre et à ignorer les facteurs pertinents