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Installations Interieures

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INSTALLATIONS ELECTRIQUES

INTERIEURES FORMATEUR : AMON A.

INTITULE DU MODULE : INSTALLATIONS ELECTRIQUES D’INTERIEUR


*Type : COURS MAGISTRAL ET TRAVAUX PRATIQUES
*Volume horaire :24H
*Nom du FORMATEUR : AMON AKE INNOCENT
*Contact téléphonique : 07-71-91-51 /02-78-17-19
*Email : amonake@rocketmail.com

*Les objectifs spécifiques

Au terme de la formation, l’apprenant doit être capable de :


-Distinguer les différents organismes de normalisation;
-d’Identifier la structure et d’appliquer les règles de division d’une
installation électrique intérieure;
-d’Identifier et d’interpréter les différents types de schémas en installation
intérieure ;
-De représenter les montages de base d’une installation d’intérieur ;
-De réaliser les câblages des différents montages de base.

Les prérequis
-Définir une intensité de courant, une tension électrique ;
-Définir une surintensité ;

*Le contenu
SEQUENCE 1 : COURS MAGISTRAL

SEQUENCE 2 : TRAVAUX PRATIQUES


*Progression
N° de Séance Contenu OBSERVATION

COURS1 :

NORMALISATION-REGLEMENTATION DES

INSTALLATIONS ELECTRIQUES-NFC 15-100

-PRISE DE CONTACT ET VERIFICATION DE


PREREQUIS.

- Normalisation et organismes de normalisation

- Points fondamentaux de la NFC 15-100

Séance 1 : COURS 2 :

Date : STRUCTURE D’UNE INSTALLATION

ELECTRIQUE INTERIEURE

- Règles générales de protection

- Division d’une installation

COURS 3 :

SCHEMAS DES MONTAGES DE BASE

D’INSTALLATION INTERIEURE

-Simple et Double allumage

-va-et vient

COURS 4 :

SCHEMAS DES MONTAGES DE BASE


Séance 2 :
D’INSTALLATION INTERIEURE (suite)
Date :
- Révisions

- Télérupteur et Minuterie

-EVALUATION N°1
-APPLICATION : A partir d’un plan et d’un
descriptif, concevoir

-un schéma architectural

-des schémas développés

EVALUATION N°2 : DEVOIR DE MAISON

TRAVAUX PRATIQUES :

-DOUBLE ALLUMAGE

Séance 3 : -VA-ET-VIENT SIMPLE ET DOUBLE

Date : -TELERUPTEUR

-MINUTERIE

*Méthodes et stratégies pédagogiques


- Nous utilisons pendant l’animation du cours, des démarches inductives.
Nous procédons par questionnement afin d’amener les apprenants à
découvrir ce que nous avons à leur apprendre.
- Nous bâtissons notre animation sur la méthode active en ce qui concerne
les travaux pratiques.
Langue d’enseignement : FRANCAIS

Modalités d’évaluation

Evaluation continue : 50% travaux à rendre


Travaux pratiques: 50%
*Les références bibliographiques
-THIERRY GALLAUZIAUX & DAVID FEDULLO, L’INSTALLATION
ELECTRIQUE, MEMENTO DE SCHEMAS ELECTRIQUES, EYROLLES
-MICHEL ET CHRISTOPHE BRANCHU, L’ELECTRICITE MODE
D’EMPLOI, Edition MARABOUT.
Classe :
EVALUATION N°1
Durée : 30 MIN

Nom et Prénoms : Note


et Observations :

Remplissez la case correspondante par V= vrai ou F= faux


NB : -Une réponse correcte = +1
-Une réponse incorrecte = -0,5
-Une non-réponse = 0

1-/ L’électrisation est un choc électrique ayant abouti au décès de la victime…………………………..………………………………………...

2-/ Les recommandations de l’organisme de normalisation CEI (IEC) ne s’impose qu’en Côte d’Ivoire………..….………………….

3-/ La norme NF C 15-100 fixe les règles de conception, de réalisation et d’entretien des installations électriques
basse tension …………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

4-/ Yao a été électrocuté la semaine dernière et il est entrain de jouer au football avec ses amis…….………….……………..….

5-/ Siriki a été électrisé en ouvrant son réfrigérateur, il a été victime d’un contact direct……………………………………………………

6-/ la protection des personnes contre les contacts indirects est assurée par la mise à la terre des masses
associée à l’emploi obligatoire de dispositifs différentiels (interrupteur ou disjoncteur)…………………………………………………. .
7-/ Un contact indirect est le contact d’une personne avec une partie active d’une installation………………………………………….

8-/ Il faut relier toutes les masses d’une installation électrique à la terre en régime TT……………………..……………….…………….

9-/ Un interrupteur différentiel joue exactement le même rôle qu’un disjoncteur différentiel………………………………….….

10-/ Le nombre de points lumineux ou de socles de prise de courant 16A ne doit pas dépasser 8 selon la NFC15-100…..…

11-/ Un circuit doit comporter à son départ, un dispositif de protection contre les surintensités………………………………..….

12-/ La NFC15-100 recommande une section de conducteur 2,5mm2 pour les circuits d’éclairage…………………………………..

13-/ Un coupe-circuit à fusible joue le même rôle qu’un disjoncteur magnétothermique……………………………..……………………….

14-/le schéma architectural permet d’expliquer le fonctionnement d’un circuit électrique……………………………………….………………

15-/ le montage double allumage permet de commander deux circuits, à partir de deux endroits………..……..………………..…

16-/ Un montage va-et-vient convient pour commander un circuit d’éclairage à partir de 3 endroits….…………………………..

17-/ Un télérupteur peut commander un circuit d’éclairage à partir de 2 endroits…..………………………………………………………….

18-/ Un télérupteur peut être utilisé en lieu et place d’un va-et-vient…….……………..…………..…………………………………………………

19-/ 20/

Minuterie
télérupteur
EPREUVE DE :
INSTALLATION ELECTRIQUE
INTERIEURE

Un appartement comprend une cuisine, un hall, une salle de bain, un salon, deux chambres à
coucher, un séchoir et des escaliers.

1/DESCRIPTIF

CUISINE
-un point lumineux commandé par va-et-vient
-4 prises de courant

SECHOIR
-un point lumineux commandé en simple allumage.

SALON
-02 points lumineux en double allumage ;

-06 prises de courant

HALL
-03 points lumineux commandés par montage telerupteur ;

-02 prises de courant

CHAMBRES (pour chaque chambre)


-01 point lumineux en va-et-vient

-02 prises de courant

ESCALIERS
02 points lumineux commandés par une minuterie

SALLE DE BAIN
-01 point lumineux commandé en simple allumage

-01 prise de courant.

NB : la protection est assurée par des disjoncteurs magnétothermiques et toute l’installation est
faite avec trois (03) fils : phase, neutre et fil de terre.

2/QUESTIONS

2-1/ Tracez le schéma architectural de tout l’appartement (sur le plan fourni) ;

2-2/ Tracez les schémas développés des chambres et du hall.

2-3/ Proposez un schéma de distribution de l’énergie électrique.


2-4/ Sachant que cette maison individuelle (UL= 50V) est alimentée par une ligne monophasée
230 V à partir du réseau CIE public (régime TT), et que le disjoncteur général de protection est
différentiel avec une sensibilité IΔn=500 mA, quelle est la valeur maximale de la résistance R A de
la prise de terre ?
(Cette feuille est à rendre)
INSTALLATIONS INTERIEURES
NORMALISATION ET
REGLEMENTATION DES FORMATEUR : AMON A.
INSTALLATIONS ELECTRIQUES
Une norme est un document de référence qui assure une base d’entente entre les
constructeurs lorsqu’il s’agit de problèmes répétitifs.

Exemple : la normalisation des prises de courant, des douilles de lampes, des


sections de conducteurs permettent l’interchangeabilité des matériels.

1- LES ORGANISMES DE NORMALISATION


1-1- En France
AFNOR : Association Française de Normalisation. Elle a été créée en 1926, elle
centralise et coordonne tous les travaux d’études concernant la normalisation. C’est
une association privée (loi de 1901) déclarée d’utilité publique.

UTE : Union Technique d’Electricité. C’est l’organisme qui est chargé par l’AFNOR
de l’élaboration des normes relatives à l’électrotechnique.

1-2- En Europe
CENELEC (Comité Européen de Normalisation Electrotechnique).
Il a pour rôle d’harmoniser les normes allemandes, anglaises et françaises.

1-3- Dans le monde


CEI (Commission Electrotechnique Internationale), appelée aussi IEC (International
Electrotechnical Commission).
Cet organisme dépend de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO)
dont l’AFNOR est membre.

Les normes sont répertoriées en 21 classes, par secteur d’activités. Exemple :

A- Métallurgie
B- Carrière - Céramique - Verre – Réfractaires – Bois – Liège.
C- Electricité
D- Economie domestique – Hôtellerie – Ameublement – Aménagements.
Etc…

La classe C, relative à l’électrotechnique, est celle qui est gérée par l’Union
Technique de l’Electricité (UTE)
La norme NF C 15-100 fixe les règles de conception, de réalisation et d’entretien
des installations électriques basse tension en France et dans les pays francophones.
2-LES POINTS FONDAMMENTAUX DE LA NF C 15-100

*L’habitation doit impérativement comporter un circuit de terre raccordé sur une


prise de terre.
Le but de la prise de terre est d’écouler les courants de défaut vers la terre. En absence d’une prise
de terre efficace, tout ou partie du courant de défaut s’écoulera à travers la personne en contact
avec l’appareil défectueux ; ce qui peut être mortel.

Toutes les masses métalliques d’un bâtiment doivent être mises à la terre.
Remarque :

*un appareil général de coupure et de protection doit être situé en tête de tableau,
en aval du compteur électrique.
Placé en tête d’installation, il coupe le courant dans le cas d’une consommation supérieure à celle
souscrite dans l’abonnement (surcharge) et en cas de court-circuit.

SOURCE D’ENERGIE

COMPTAGE D’ENERGIE

APPAREILLAGE DE APPAREILLAGE DE
CONNEXION ET PROTECTION
CANALISATIONS

APPAREILLAGE DE
COMMANDE

APPAREILLAGE
D’UTILISATION
APPAREILLAGE APPAREILLAGE CANALISATIONS
SOURCE COMPTAGE APPAREILLAGE APPAREILLAGE
DE DE
D’ENERGIE D’ENERGIE DE COMMANDE D’UTILISATION
PROTECTION CONNEXION
-Accumulateurs Compteur -cartouches -interrupteurs -moteurs, -prise et fiche -fils et câbles
-Piles d’énergie fusibles -boutons lampes -barrettes -conduits
-Alternateurs -disjoncteurs poussoirs -convecteurs -bornes de
-Panneaux -relais -commutateurs -résistances jonction
photovoltaïques thermiques -contacteurs, -chauffe-eau
-parafoudre relais

*Dans certaines habitations (ayant un paratonnerre), un appareil de protection


contre la foudre (le parafoudre) est obligatoire.

*Tous les circuits doivent être protégés par des appareils différentiels de 30mA
situés dans le tableau électrique.

*Dans la salle de bains, des volumes de protection sont définis.

La norme définit quatre volumes 0, 1, 2 et 3 qui englobent et entourent la baignoire et le bac à


douche.
Pour chacun de ces volumes, elle impose des restrictions sur les appareils qu'il est possible d'y
installer et sur leurs caractéristiques : classe II, TBTS, protection associée, ...

Volume 0
Dans la baignoire ou le receveur de douche.

Volume 1
D'une hauteur de 2,25m au-dessus du fond de la baignoire ou du receveur de douche.

Volume 2
D'une hauteur de 3m au-dessus du sol, la surface de base est mesurée depuis les bords extérieurs
de la baignoire, jusqu'à une distance de 60cm.

Volume 3
D'une hauteur de 2,25m, il est situé au-delà du volume 2 jusqu'à une distance de 2,4m.
*Un certain nombre de prises de courant et de points d’éclairage est imposé par
pièce et par circuit.
Equipement minimum recommandé par la NF C 15-100
INSTALLATIONS
STRUCTURE D’UNE INSTALLATION INTERIEURES
FORMATEUR :
INTERIEURE AMON A.

1- INTRODUCTION
Une installation électrique est constituée par l’ensemble des circuits qui sont associés en vue de
l’utilisation de l’énergie électrique.
2- REGLES GENERALES D’INSTALLATION :
Une installation électrique doit assurer la protection des personnes, des animaux et des biens
contre :
2-1- Les risques d’électrocution :

Une électrocution est un choc électrique (effet ressenti par une personne traversée
par le courant) ayant entrainé la mort de la victime.

Il faut donc assurer la protection des personnes et des animaux contre tous les
risques de contacts direct et indirect avec le courant électrique.
CONTACT DIRECT : c’est le contact d’une personne avec une partie active (pièce
normalement sous tension) d’une installation électrique.
CONTACT INDIRECT : c’est le contact d’une personne avec une masse mise
accidentellement sous tension à la suite d’un défaut d’isolement.

Il faut donc que toutes les parties sous tension soient isolées et les masses métalliques reliées à la
terre.
LA PROTECTION CONTRE LES CHOCS ELECTRIQUES EST REALISEE EN UTILISANT UN
DISPOSITIF DIFFERENTIEL (INTERRUPTEUR OU DISJONCTEUR)

INTERRUPTEUR DIFFERENTIEL ET SYMBOLE DISJONCTEUR DIFFERENTIEL ET SYMBOLE


2-2/Les risques d’échauffement et d’incendie :

Le passage du courant ne doit pas produire un échauffement tel qu’il y ait risque de brûlure ou
d’incendie.

Il faut donc respecter les sections des conducteurs en fonction des circuits.

2-3- Les risques de surtension

La foudre, en tombant sur une ligne aérienne, peut provoquer des surtensions capables
d’endommager gravement les installations électriques. Il convient donc de s’en protéger à l’aide
d’un parafoudre.

3- CARACTERISTIQUE DE L’ALIMENTATION
3-1- Nature du courant

Courant continu : fourni par les piles, les batteries, panneaux solaires … ; Symbole

Courant alternatif : Symbole : de fréquence 50Hz en Europe et en côte d’ivoire et de 60 Hz


en Grande-Bretagne et aux USA.

3-2- Type de réseau

Un réseau électrique est caractérisé par le nombre de conducteurs actifs (participant au transport de
l’énergie).
• On distingue le monophasé (2 conducteurs actifs : une phase + un neutre)
• Et le triphasé (4 conducteurs actifs : trois phases + un neutre)
Le réseau CIE dispose des tensions 230V/400 V (avec une tolérance de +6%, -10%) et permet les
trois modes de raccordements ci-dessous.

3-3- Classement des installations en domaines

Les installations électriques sont classées en domaines en fonction de la plus grande des tensions
nominales existant entre deux de leurs conducteurs quelconques ou entre l’un d’entre eux et la terre.
L’appartenance à un domaine détermine les caractéristiques de l’installation (choix de l’appareillage,
distances minimales à respecter, etc.)

Domaines Courant Alternatif Courant Continu

Très basse tension (TBT) 50 120

Basse tension (BT) 50 1000 120 1500

Haute Tension A (HTA) 1000 50000 1500 75000

Haute tension B (HTB) 50000 75000

4- POINTS D’UTILISATION
*Un circuit est un ensemble de matériels électriques (conducteurs, appareillages) protégés contre les
surintensités par le même disjoncteur ou le même fusible.

Les circuits d’une installation électrique sont spécialisés par fonction, éclairage, prises de courant,
circuit spécialisé, ils peuvent alimenter un ou plusieurs points d’utilisation.

Nombre maximal de points d’utilisation par Section (mm²) des


Fonction circuit conducteurs (Ph, N, T)
Norme NFC 15-100 Label promotelec (cuivre)

Eclairage et prises
de courant
8 5 1,5
commandées
Prises de courant 8 5 2,5

Machine à laver 1 1 2,5

Cuisine (four +
plaques ou plaques 1 1 6
de cuisson)

Four seul 1 1 2,5

Plaque deux feux


1 1 2,5
studio

Chauffe-eau à
1 1 2,5
accumulation

Chauffage 5 5 1,5* à 6 mm²

*En fonction de la puissance des appareils.

Remarque : les conducteurs (code des couleurs et symboles)

5-DIVISION DUNE INSTALLATION


5-1- Généralités :

La subdivision des installations en plusieurs circuits permet de limiter les conséquences d’un défaut
en ne coupant que le circuit défectueux. Cette façon d’opérer facilite aussi les vérifications et les
recherches de défauts.

L’étude d’une installation commence toujours par la répartition des récepteurs selon différents
circuits. Le nombre de circuits est fonction des locaux, et de leur utilisation.
5-2- Règles générale pour la division des circuits :

1ère règle : l’éclairage est réparti de préférence entre plusieurs circuits, de même pour les prises de
courant.
2ème règle : les circuits sont spécialisés en fonction des appareils qu’ils desservent et ces circuits ont
chacun une protection distincte. Exemple : prise de courant, chauffe-eau, machine à laver.

3ème règle : le nombre de points lumineux ou de socles de prises de courant 16 A sur un même circuit
ne doit pas dépasser 8 selon la NFC 15-100 ou 5 pour promotelec.

4ème : les circuits de prise de courant, ainsi que le circuit d’alimentation d’éclairage de la salle de bain
doivent être protégés au départ par un dispositif différentiel haute sensibilité (30 mA).

5-3- Protection des circuits :

Un circuit doit comporter, à son origine, sur la phase, un dispositif de protection contre les
surintensités. On emploie, pour cela, soit un disjoncteur divisionnaire, soit une cartouche fusible.

Ces appareils doivent comporter le sectionnement du neutre, et l’identification ou le repérage du


circuit qu’il alimente.

Le courant assigné maximal, ou calibre, du fusible, ou du disjoncteur doit figurer sur l’appareil ou la
cartouche.

Ce dispositif a pour rôle de couper l’alimentation en cas de court-circuit ou de surconsommation sur


le circuit qu’il alimente.

Section du 1,5 mm² 2,5 mm² 4 mm² 6 mm²


conducteur (Cu)

Disjoncteur 10 ou 16 A 16 ou 20 A 25 A 32 ou 40 A

Fusible 10 A 16 A 20 A 32 A

5-4- Protection des personnes :

En plus de la protection contre les surcharges et les courts-circuits, on doit protéger les personnes
contre les risques de contact indirect, à l’aide de dispositifs différentiels à haute sensibilité 30 mA
(ou DRHS : Différentiel Résiduel Haute Sensibilité).

En association avec le conducteur de protection connecté à la terre, ce dispositif est en mesure de


couper l’alimentation secteur en cas de détection d’un courant de fuite de 30 mA.

On distingue trois types de disjoncteur résiduel haute sensibilité :

 Type AC : ce sont des disjoncteurs différentiels qui détectent uniquement les courants
alternatifs de défaut. Ce sont les plus courants.
 Type A : ce type de disjoncteur différentiel détecte à la fois les courants alternatifs de défaut
(comme les types AC) et également des courants de défauts comportant une composante
continue. La composante continue peut être produite par les plaques de cuisson induction,
les variateurs de vitesse, les laves linges, les lampes économie d’énergie,….
 Type HI : Ce sont des différentiels à haute immunité, permettant d’assurer le non
déclenchement du différentiel en cas de courant parasite produit lors de la mise en marche de
certains récepteurs. Ils sont utilisés pour l’alimentation des congélateurs et du matériel
informatique.
Un DDR est principalement caractérisé par sa sensibilité notée : I .
Δn
La sensibilité d’un DDR est la valeur de courant de fuite à la terre pour laquelle le déclencheur
fonctionne.
La protection est assurée si I∆n × RT ≤ UL du local considéré.

On en déduit les relations suivantes : I∆n ≤ UL/RT; RT ≤ UL/I∆n


UL EN COURANT UL EN COURANT
INFLUENCES EXTERNES
ALTERNATIF CONTINU
NORMALES (Locaux secs : séjour, chambre, bureaux
50 V 100 V
etc.…)
CONDITIONS MOUILLEES (Locaux temporairement
25 V 50 V
mouillés : cuisine, chantiers etc.…)
CONDITIONS IMMERGEES (Locaux mouillés : piscines,
12 V 25 V
salle d’eau etc.…)
Les sensibilités des dispositifs différentiels sont normalisées. On distingue :
Les dispositifs haute sensibilité : I∆n= 30 mA ; 12 mA ; 6mA

Les dispositifs moyenne sensibilité : I∆n= 100 mA ; 300 mA ; 500 mA

Les dispositifs basse sensibilité : I∆n= 1 A ; 3 A

6-L’INSTALLATION ELECTRIQUE ET LE MATERIEL


Le matériel et l’installation sont sous la responsabilité du distributeur (CIE) jusqu’au compteur
électrique, au-delà, l’arrivée jusqu’au tableau électrique et la répartition dans les locaux est sous la
responsabilité de la personne ayant réalisé l’installation et/ou de l’utilisateur.
7-LE TABLEAU DE REPARTITION

Un tableau de distribution / Répartition est l’ensemble formé par le bornier de répartition ou jeu de
barres et les appareils de commande et de protection.

Dans une installation importante et étendue, les départs du tableau principal alimentent des
tableaux de distribution intermédiaires appelée « tableau divisionnaires ». On peut trouver des
installations complexes avec plusieurs étages de tableaux divisionnaires. Le tableau principal prend
l’appellation de « tableau général basse tension » (TGBT).

Le tableau électrique de distribution terminale ou de répartition est situé juste en dessous du


disjoncteur général, il assure :
-La séparation des différents circuits ;
-La protection de chaque circuit contre les surintensités et court-circuit ;
-La protection des personnes (dispositifs différentiels);
-La protection contre les surtensions ;
-Des fonctions annexes de commande et de régulation
INSTALLATIONS INTERIEURES
REPRESENTATION GRAPHIQUE
DES INSTALLATIONS Prof : AMON A.
INTERIEURES

1-/ DEFINITION D’UN SCHEMA ELECTRIQUE

Un schéma électrique est la représentation graphique normalisée d’une installation électrique.

2-/LES DIFFERENTS TYPES DE SCHEMAS

2-1/ LE SCHEMA ARCHITECTURAL


Rédigé par l’architecte ou le maitre d’œuvre avec le client (maitre d’ouvrage), son rôle est de
préciser l’emplacement du matériel et des arrivées de tension. C’est un schéma d’exécution utilisé
par l’installateur électricien.

SCHEMA ARCHITECTURAL D’UNE PIECE

SYMBOLES NORMALISES POUR SCHEMAS ARCHITECTURAUX SELON NF C 03-211


APPAREILS ELECTRO-DOMESTIQUES

2-2/ LE SCHEMA DEVELOPPE

Rédigé par l’électricien, il a pour but de faciliter la compréhension du fonctionnement du circuit.


C’est un schéma explicatif qui est surtout utilisé lors des opérations de dépannage.

Ph N PE
L1
F1

S1

F2 PC1

SYMBOLES NORMALISES POUR SCHEMAS DEVELOPPES (SYMBOLES COURANTS)


2-3/ LE SCHEMA MULTIFILAIRE

Rédigé par l’électricien à partir du schéma architectural, c’est un schéma d’exécution qui précise le
cheminement des conducteurs et leur nombre à l’intérieur de chaque conduit.
Les symboles sont les mêmes que ceux du schéma développé.

Pour repérer la nature des conducteurs, on


utilise soit des couleurs, soit des symboles

2-3/ LE SCHEMA UNIFILAIRE

Comme le schéma multifilaire, c’est un schéma d’exécution rédigé par l’électricien et qui précise le
cheminement des conducteurs. Toutefois, tous les conducteurs d’une canalisation sont représentés
par un seul trait. Il simplifie la représentation multifilaire dans le cas d’installations denses.

Il utilise les mêmes symboles que le schéma architectural.


3/ LES SCHEMAS DES MONTAGES LUMIERE ET PRISE

3-1 / LE MONTAGE SIMPLE ALLUMAGE

FONCTION : Commander, à partir d’un endroit, l’allumage et l’extinction d’un ou plusieurs


points lumineux.

Schéma architectural

Schéma développé

1 1
1

2
Schéma multifilaire

Schéma unifilaire

N
o
m
F
o
n
c

3-2/ LE MONTAGE DOUBLE ALLUMAGE

FONCTION : Commander, à partir d’un endroit, deux circuits d’éclairage différents.


Schéma architectural
Schéma développé

1 1
1

Schéma multifilaire

Schéma unifilaire
3-3/ LE MONTAGE « VA-ET-VIENT »

FONCTION : Commander, à partir de deux endroits, l’allumage et l’extinction d’un ou plusieurs


points lumineux.
Schéma architectural

Schéma développé

Ph N

Schéma multifilaire
Schéma unifilaire

3-4/ LE MONTAGE « TELERUPTEUR »


FONCTION : Commander, à partir de plus de deux endroits, l’allumage et l’extinction d’un ou
plusieurs points lumineux.
Schéma architectural

Schéma développé
Schéma multifilaire

CHRONOGRAMME

CIRCUIT DE COMMANDE TBT


3-5/ LE MONTAGE « MINUTERIE AVEC EFFET»

FONCTION : Commander, à partir d’un ou plusieurs endroits, l’allumage d’un ou plusieurs


points lumineux. L’extinction se fait automatiquement au bout d’un temps réglable.
Schéma architectural

Schéma développé

CHRONOGRAMME
LE MONTAGE « MINUTERIE SANS EFFET»

Schéma développé

3-6/ LE MONTAGE PRISE DE COURANT

FONCTION : disposer d’une source d’alimentation électrique en différents points d’un local

Schéma architectural Schéma développé


APPLICATION
Sur le plan ci-joint, faire pour chaque pièce :

-le schéma architectural

-le schéma développé

-le schéma unifilaire

En respectant le descriptif suivant.

EXTERIEUR

I point d’éclairage en applique

COUR INTERIEURE

1 point d’éclairage en applique

CUISINE

1 point lumineux en applique sur le plan de travail

1 point lumineux central

2 PC 10/16A 2P+T

CHAMBRE

1 point lumineux central commandé en va-et-vient

3 PC 10/16A 2P+T

1 prise TV

1 prise Téléphone

WC-TOILETTE

1 point lumineux central

1 point lumineux en applique (lavabo)


Nom et Prénoms : Date :
SCHEMAS DE MONTAGE-APPLICATION
Classe :

CHAMBRE

WC-TOILETTE

COUR INTERIEURE

(non couvert)

CUISINE

EXTERIEUR

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