SYST d'EXTINCTION REV C
SYST d'EXTINCTION REV C
SYST d'EXTINCTION REV C
1. INTRODUCTIO N ET RAPPELS
TRIANGLE DU FEU
Le feu est un phénomène de combustion rapide accompagné d'un dégagement
important de chaleur et de lumière.
Pour qu'un feu puisse se déclarer, trois conditions doivent être réunies:
1
En général, les combustibles mis en contact avec l'air, à la température ordinaire, ne réagissent
pas, il faut amorcer la réaction par exemple en élevant la température.
L'énergie nécessaire à cet effet est appelée énergie d'ignition.
CLASSE DE FEUX
Classe A feux de matériaux solides
Classe B feux de liquides ou solides liquéfiables
Classe C feux de gaz
Classe D feux de métaux
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La cible d'une installation d'extinction automatique sprinkler
est principalement constituée par le troisième coté de ce triangle.
Son action consiste à abaisser suffisamment la température développée par
cette énergie pour rompre la réaction engendrée par la mise en commun des
trois éléments.
I. INTRODUCTION
HISTORIQUE DU SPRINKLER
C'est au tout début des années 1800 que l'on pense trouver la trace de ce qui peut être
considéré comme la première "installation" sprinkler. Il s'agissait d'un réseau de tuyauterie
percée comportant à son origine une soupape sous pression dont le mécanisme à contrepoids
était maintenu fermé par une série de ficelles tendues à travers le local à protéger. La rupture
de ces ficelles représentait déjà une forme de détection de chaleur.
En 1897 Emil TYDEN invente un scellé constitué de deux éléments métalliques assemblés par
une matière fusible. (le "Tyden Sael" qui est encore utilisé aujourd'hui). Afin de protéger son
outil de production, qu'il a conçu et réalisé spécialement, il adapte son système aux installations
de lutte contre l'incendie, il s'intéresse donc aux systèmes sprinklers. La fabrication des
sprinklers commence en 1920 et quatre ans plus tard la première ampoule de verre est utilisée
à la place du fusible thermo-sensible.
Selon d'autres sources le premier sprinkler au sens actuel du terme serait apparu sur le marché
américain en 1874.
QUELQUES CHIFFRES
En 1995, la production mondiale de sprinklers s'élève à environ 35 millions de têtes. Sur ces 35
Millions de têtes 75% ont été installées en Amérique du Nord et sur les 25% restant, 1/4
seulement ont été installées en Europe, soit environ 2,2 Millions (Pour la Suisse environ
195000 unités ont été installées au cours de l'année 2000.)
Tableau des sinistres recensés en France pour l'année 1990 avec le nombre des sprinklers qui
se sont ouverts:
SPRINKLERS NOMBRE
% % CUMULES
OUVERTS D'INCENDIES
1 120 53 53.00
2-4 71 31.50 84.50
5-12 24 11.00 95.5
13-24 4 1.80 97.30
24-36 3 1.35 98.65
>36 3 1.35 100.00
TOTAL 226 100.00
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Ce tableau montre que dans 85% des cas cinq têtes sprinklers ou moins ont suffi pour
maîtriser un incendie. Ces chiffres illustrent clairement le rôle des installations sprinklers :
Pour l'essentiel elles sont constituées d'un réseau de tuyauteries disposé sous le plafond, qui
alimente en eau plusieurs têtes d'extinction dénommées "sprinkler". Ce réseau prend son
origine sur une centrale sprinkler composée principalement d'une vanne de barrage, d'un filtre,
d'un clapet de retenue et d'une soupape d'alarme avec son dispositif de transmission d'alarme.
L'agent extincteur utilisé est l'eau, fourni le plus souvent par le réseau public, car elle est sans
conteste l'élément le plus abondant et le moins coûteux.
PROCESSUS D'EXTINCTION
Le sprinkler est obturé par un dispositif thermo-sensible sous la forme d'un fusible ou d'une
ampoule de verre. En cas d'incendie la température augmente et le ou les sprinklers qui y sont
soumis s'ouvrent et assurent la diffusion sur la surface en feu, de l'eau provenant de la source
d'alimentation.
Le mouvement de l'eau au travers de la soupape d'alarme va engendrer la mise en œuvre des
dispositifs de transmission d'alarme qui lui sont rattachés.
IL EST TRES IMPORTANT DE CONSIDÉRER QUE SEUL LE OU LES QUELQUES
SPRINKLERS SOLLICITÉS DANS LA ZONE DU SINISTRE VONT S'OUVRIR
ET NON PAS LA TOTALITE DE CEUX QUE L'INSTALLATION DESSERT.
L'action de l'installation à pour but principal d'abaisser la température dans la zone du sinistre
en mouillant les matériaux en feu et adjacents, par projection d'eau sous forme de fines
gouttelettes.
La transformation de ces gouttelettes en vapeur d'eau à raison d'environ 1m3 par litre capte
beaucoup d'énergie au feu et épuise rapidement son action. Par ailleurs cette augmentation de
volume entrave l'afflux d'air vers le foyer de l'incendie.
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A l'exception de l'approvisionnement en eau ces équipements ne nécessitent
ni énergie, ni intervention humaine pour leur mise en œuvre.
Comme le démontre le graphique ci-joint, les premières minutes d'interventions après le début
d'un feu sont capitales et l'installation sprinkler en veille permanente est parfaitement apte à
réagir dès son apparition. Les nuisances inhérentes au sinistre seront limitées en termes de
dégâts d'eau et de feu.
900°C
600°C
300°C
III. DEFINITIONS
Un système sprinkler s'établit sur la base des directives de protection incendie pour installations
sprinkler élaborées principalement par des organismes tels que :
L'Institut de Sécurité pour la prévention des incendies ,les sapeurs-pompiers les assureurs..
La réalisation d'une installation sprinkler doit exclusivement être confiée à une firme sprinkler
agrée qui emploie au minimum deux personnes possédant l'agrément sprinkler. Une liste de
ces firmes est publiée chaque année.
Cette firme à l'obligation d'utiliser un matériel reconnu par un laboratoire d'agrément qui figure
dans la liste ci-dessous.
Une fois réalisée l'installation doit faire l'objet d'une réception par l'organisme compétent afin
d'obtenir une attestation de conformité.
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U.L. Underwritters Laboratories (U.S.A
Valeurs caractéristiques
Danger d'incendie
d'efficacité
Débit
Surface Débit
Danger d'eau
Affectation impliquée nominal
d'incendie spécifique
A Qn
W
A. CONSTRUCTION CELLULAIRE
Grandeur / Charge thermique
l/min./m2 m2 l/min.
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DI L3 Jusqu'à 200 m2 au max. 375 MJ/m4 2.5 200 500
B. EXPLOITATION
Charges thermiques en MJ/m2
nbustibilité l/min.
F CM l/min./m2 m2
C1. ENTREPOTS
Installations avec sprinklers au plafonds
Hauteur admissible de stockage en m.
DI N3 3.6 4.4 2.7 3.4 1.9 2.4 1.2 1.5 5.0 200 1000
DI H1 4.6 5.6 3.5 4.4 2.5 3.2 1.6 2.0 7.5 250 1875
DI H2 5.5 6.5 4.2 5.2 3.0 3.8 2.0 2.4 10.0 250 2500
DI H3 6.4 7.3 4.8 5.9 3.5 4.4 2.3 2.8 12.5 250 3125
DI H4 8.0 5.4 6.5 4.0 5.0 2.6 3.2 15.0 250 3750
C2. ENTREPOTS
Installations avec sprinklers au plafonds
et nappes intermédiaire
Hauteur admissible de stockage en m.
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DI R2 5.5 4.2 3.0 2.0 6 spk(4) 480
Tableau 3
L’agent extincteur principalement utilisé pour les équipements de lutte contre l’incendie est
l’eau pour les trois raisons suivantes :
Dans bons nombres de pays l’eau est disponible sur tous les sites industriels, agglomérations
etc. grâce au réseau de distribution public construit sous les voies d’accès. Une simple
dérivation pratiquée sur ce réseau suffit à l’approvisionnement d’un équipement incendie. C’est
sur ce même réseau que les forces d’interventions de lutte contre le feu se connectent par
l’intermédiaire de bornes d’incendie.
Si les caractéristiques hydrauliques de ce réseau sont insuffisantes pour une connexion directe,
il servira tout de même au remplissage de réservoirs dans lesquels l’eau sera puisée pour
desservir l’équipement incendie par l’intermédiaire d’un groupe de pompage.
En fonction du danger généré par l’objet à protéger, l'approvisionnement doit garantir en tout
temps la capacité requise par l’installation à laquelle elle est destinée. Les éléments pris en
compte sont principalement le débit et le temps de fonctionnement qui dépendent eux-mêmes
de la classe de danger définie pour un bâtiment. D’autres paramètres viennent encore
influencer ces valeurs.
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Le calibre d'une adduction d'eau nécessaire à une installation se situe entre 100 et 150mm.
avec des cas particuliers en 80mm. pour les dangers faibles et 200mm. ou plus pour les
dangers élevés.
Dans la plupart des cas ce raccordement ne passe pas par un compteur, ni par un
système de réduction de pression.
Alimentation directe :
Connexion directe sur le réseau public INTERCONNECTÉ
Alimentations autonomes :
Réservoirs principaux alimentés par le réseau public, réserves d’eau souterraines ou cours
d’eau à ciel ouvert.
Réserves d’eau élevées installées sur le toit des immeubles à protéger. ( implique un groupe de
pompage avec sécurisation de l’énergie de fonctionnement)
Une combinaison de ces modes d’alimentation est parfois réalisée pour assurer une parfaite
sécurité de la source d’eau.
V. LES SPRINKLERS
Un sprinkler est un dispositif d'arrosage obturé par un élément thermo-sensible. Il est conçu
pour débiter de l'eau lorsque la température à laquelle il est soumis dépasse sa valeur de
calibrage.
L'élément thermo-sensible est soit un fusible soit une ampoule qui maintien en place un
bouchon obturant l'arrivée d'eau. Cet élément est calibré à une température précise.
Sa fiabilité est garantie par la simplicité de sa conception mais sa construction fait l'objet d'un
agrément très poussé.
Sa température de fonctionnement :
elle est identifiable par la couleur du liquide contenu dans l'ampoule ou une marque de verni sur
l'armature.
orange 57°C
rouge 68°C (STANDARD)
jaune 79°C
verte 93°C
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bleu 141°C
mauve 181°C
Son débit :
il est caractérisé par le facteur K. Ce facteur correspond au débit d'un sprinkler soumis à une
pression de 1 bar.
Sprinkler Dn 10
K=57 57 l/min à 1 bar
(3/8")
Sprinkler Dn 15
K=80 80 l/min à 1 bar
(1/2")
Sprinkler Dn 20
K=115 115 l/min à 1 bar
(3/4")
La gamme de sprinklers comprend environ 3000 références constituées par calibres, les débits,
les formes, les modes d'arrosage et les finitions.
MODELES DE SPRINKLERS
Cette présentation regroupe les modèles de sprinkler les plus couramment utilisés.
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SPRINKLERS PENDENT
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SPRINKLERS DECORATION ET SEMI ENCASTRÉS
Dn10 Dn15
SPRINKLERS Dn20
UPRIGHT
Sprinkler avec calibre
rosace (3/8") (1/2") (3/4")
d'encastrement Température 57°C Dn15 68°C 93°C 141°C 180°C 212°C
Sprinkler Dn10 Dn20
partiel pour calibre
pour sous
montage Facteur K (3/8") 80
(1/2") 115
(3/4")
montage
les faux Température
Rti 57°C>50 <80
68°C >80
93°C
141°C 180°C
apparent
plafonds
directement Finition
Facteur K laiton
chromé
80 blanc
115 noir laiton
poli
en dessus
de la Rti >50 <80 >80
tuyauterie Finition laiton chromé blanc noir téflon noir laiton poli
SPRINKLERS MIRAGE
Dn15
Sprinkler calibre
totalement
(1/2")
encastré 57°C-
pour Température
68°C
montage
sous les Facteur K 80
faux Rti >50 >80
plafonds
Finition laiton chromé blanc noir laiton poli
SPRINKLERS DE PAROI
Installation à EAU
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Le système sous eau est le système sprinkler le plus couramment utilisé. Toutes les tuyauteries
sont remplies, en permanence, d'eau sous pression. Lorsqu'une ou plusieurs têtes entrent en
action, l'eau est immédiatement projetée sur le feu et continue de couler jusqu'à la fermeture de
la vanne de barrage à l'origine.
Avantage: l'eau étant présente dans l'ensemble du réseau sprinkler son action sur le feu est
immédiate dès l'éclatement d'une tête. Il n'y a aucun délai entre la détection et le début de
l'extinction.
Inconvénients: risque de dégâts d'eau en cas d'arrachage d'un sprinkler. Risque de gelEn
raison de sa conception, ce type de soupape d'alarme est soumise à la fluctuation de la
pression de la source d'eau. Elle emprisonne en aval de son clapet la pression d'eau la plus
élevée produite par cette source d'eau.
Cette soupape sert à la fois de clapet anti-retour et de dispositif d'alarme. Lorsqu'un sprinkler
entre en action, la chute de pression qu'il provoque entre le réseau sprinkler et la source d'eau,
occasionne la levée du clapet et l'alimentation continue de l'eau dans le réseau en fonction.
Une infime partie de l'eau est également dérivée sur un circuit qui actionne un dispositif
d'alarme acoustique et électrique. (Service du Feu)
Selon la directive, une installation sous EAU peut desservir au maximum 10'000 m2 par
soupape d'alarme.
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CHAMBRE DE RETARDEMENT
Sur les réseaux à pression variable, ces soupapes doivent être équipées d'une chambre de
retardement afin d'éviter toute fausse alarme due aux à-coups de pression dans la ligne
d'alimentation.
En cas de courte variation, cette chambre se remplit d'eau et évite ainsi le fonctionnement des
dispositifs d'alarme. Elle se vide ensuite doucement par un orifice réduit qui ne pourrait
compenser l'apport dans le cadre d'un véritable incendie.
Les installations sous eau peuvent être équipées d'un ou plusieurs indicateurs de débit, qui
permettent de signaler le fonctionnement d'une zone particulière de l'installation en action.
Cet appareil sera installé en aval de la soupape d'alarme sur chaque ligne principale pour avoir
une alarme par zone. Inséré dans la tuyauterie, il comporte une palette qui se déplace à partir
d'un débit de 40 l/min environ et génère un contact électrique.
Un système pneumatique de retardement évite toute alarme due à un brusque changement de
pression dans le réseau.
Installation à AIR
Le réseau sous air est utilisé lorsqu'il y a un risque de gel dans une partie d'un bâtiment. Le
réseau tubulaire est rempli d'air contenu à une pression suffisante pour maintenir le clapet de la
soupape d'alarme en position fermée malgré la pression d'eau qui agit en amont. Cette
soupape doit être située dans une zone chauffée.
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Lorsqu'un sprinkler entre en action, son ouverture permet à l'air de s'échapper. En chutant la
pression d'air devient insuffisante pour maintenir la soupape en position fermée. Cette dernière
s'ouvre et l'eau pénètre dans le réseau sprinkler. Une infime partie de l'eau est également
dérivée sur un circuit qui actionne un dispositif d'alarme acoustique et électrique. (Service du
Feu)
Inconvénient : L'efficacité des systèmes sous air est pénalisée en raison du temps nécessaire
à l'évacuation de l'air et à l'arrivée de l'eau jusqu'aux têtes sprinkler. Ce délai peut être réduit
par l'utilisation d'un appareillage complémentaire agissant sur l'ouverture de la soupape afin
d'accélérer le processus d'évacuation de l'air.
Grâce à la conception de son clapet, la pression d'air nécessaire à maintenir la soupape fermée
peut être inférieure à celle de l'eau. Ce principe, obtenu grâce à l'opposition des surfaces
AIR/EAU différentes, autorise l'usage de pressions d'air très faible dans le réseau sprinkler.
Quand elle s'abaisse au-dessous d'une valeur limite l'ensemble du clapet se lève et se
verrouille en position ouverte.
Selon la directive, une installation sous AIR peut desservir au maximum 5'000 m2 par soupape
d'alarme.
MAINTIEN DE PRESSION
Le réseau sous air doit être connecté à une source disponible en permanence et capable de
compenser les fuites éventuelles sans que le débit soit suffisant pour neutraliser la fuite due à
l'éclatement d'une tête sprinkler. Cette source d'air est souvent assurée par un petit
compresseur indépendant. Le régulateur d'air doit être ajusté de façon à fournir la pression
minimum pour maintenir la soupape d'alarme fermée.
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Installation Déluge
Les installations de ce type sont destinées à la protection de dangers spéciaux lorsque des feux
à développement rapide et intense sont à craindre, en particulier où il est nécessaire d'arroser
une zone déterminée dans laquelle le feu peut s'étendre dès l'origine.
Une installation "déluge" est une installation dont le réseau d'extinction est équipé de sprinklers
ouverts ou de buses spéciales.
L'envahissement des canalisations du réseau d'extinction par l'eau est commandé soit par un
système de détection agréé, soit par un réseau pilote de sprinklers conventionnels.
Ce pilotage peut être constitué d'un circuit hydraulique ou pneumatique qui suit le même
chemin que le réseau d'extinction.
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Cette mode d'installation se compose d'une soupape déluge (vanne à membrane spéciale)
connectée à un asservissement relativement complexe qui gère sa maintenance et son
déclenchement. Selon la directive, une installation DELUGE peut desservir au maximum 5'000
m2 par soupape d'alarme.
Pour lutter contre les feux de cette classe l'eau seule ne permet pas toujours d'obtenir
l'extinction. Sur les hydrocarbures non miscibles l'eau ne peut refroidir, sur les liquides polaires
(alcools, éthers, cétones ) miscibles, l'eau dilue le combustible sans arrêter les flammes et
risque d'entraîner un débordement et donc l'extension du sinistre.
L'emploi d'émulseurs AFFF (Agent Formant Film Flottant) s'impose donc car ces produits,
mélangés à l'eau ont la propriété de former un film à la surface du combustible. Ce film
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contribue donc à l'extinction d'un feu de liquide inflammable, d'une part en isolant la surface du
combustible de l'air ambiant, d'autres part en empêchant l'émission de vapeurs inflammables.
Le système d'injection le plus employé est le réservoir à vessie. Il consiste en une poche
flexible contenant l'émulseur, placée à l'intérieur d'un réservoir métallique. Quand le système de
protection incendie est en fonctionnement la pression du réseau appuie sur la poche flexible et
force l'émulseur vers le contrôleur de concentration qui dose l'émulseur proportionnellement au
débit consommé par l'installation. Le fonctionnement n'implique aucune consommation
d'énergie.
Pour qu'une installation soit reconnue conforme, son dispositif d'alarme doit obligatoirement
être relié à une centrale d'alarme occupée en permanence. (Par ex. Service du Feu)
De plus en plus fréquemment les instances de contrôle exigent que la centrale sprinkler soit
installée dans un local réservé à cet usage, cloisonné F60 et directement accessible de
l'extérieur. Le choix de son emplacement devrait faire l'objet d'une entente avec les services
d'interventions. Ses dimensions avoisinent 2.5m x 2.0m pour un groupe unique.
Un bassin de rétention d'une capacité minimum de 1m3 sera prévu sous la station sprinkler
pour récolter les eaux de vidange et permettre la vérification périodique de la puissance de la
source d'eau. Il y a lieu de prévoir systématiquement un orifice d'écoulement minimal de
100mm.
Le réseau tubulaire peut être réalisé en tube de fer noir soudé, l'usage de matériaux zingués
ou inoxydables n'est pas obligatoire et ne serait prévu que pour des installations soumises à
des conditions particulières.
La forme du réseau tubulaire sera toujours conçue pour obtenir le meilleur équilibre hydraulique
nécessaire à son action. On distingue par exemple les réseaux ramifiés, bouclés ou maillés.
Ces derniers offrent les meilleures caractéristiques techniques et financières.
La plupart des firmes calibrent les réseaux au moyen de logiciels spécialisés aptes à travailler à
partir d'une base de dessins informatiques et à répercuter instantanément les incidences des
modifications appliquées en temps réel.
Les sprinklers doivent toujours se situer dans un espace de 10 à 30 cm. sous une surface
capable de retenir la chaleur qui va permettre leur rapide ouverture.
Le choix de leurs emplacements est dicté par la nécessité d'assurer un arrosage sans entrave.
Le principe de positionnement doit toujours prendre en compte leur mode de fonctionnement :
D'une manière globale, la distance qui les sépare les uns des autres est réglementée
entre 2 et 4 m.
La distance d'éloignement aux parois est limitée à 2m.
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Ces valeurs montrent qu'en cas de rupture accidentelle, l'arrêt de l'installation après 10 minutes
n'entraînerait que le déversement de 600 à 1200 litres sur le sol.
Une installation sprinkler doit réglementairement faire l'objet d'un entretien de maintenance à
une fréquence de 1 à 3 ans. Son coût moyen se situe entre 500 et 1200.- pour un seul groupe.
Grâce à son action le système sprinkler, dont l'efficacité est largement démontrée depuis fort
longtemps, les assureurs bien conscients de la diminution de leur engagement financier en cas
de sinistre peuvent participer à l'effort de leurs clients en accordant des rabais variants de 20 à
60% sur les primes d'assurance.
Ces clients ont ainsi la possibilité d'amortir l'équipement acquis dans des délais très
raisonnables.
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