Modbus Plus Fipio
Modbus Plus Fipio
Modbus Plus Fipio
Des cartes d'entrées - sorties (en anglais Input - Output, I/O) numériques
(tout ou rien) pour des signaux à 2 états ou analogiques pour des signaux à
évolution continue
Cartes d'entrées pour brancher des capteurs, boutons poussoirs, etc.
Cartes de sorties pour brancher des actionneurs, voyants, vannes,
etc.
Des modules de communication obéissant à divers
protocoles Modbus, Modbus
Plus, Profibus, InterBus, DeviceNet, LonWorks, Ethernet, FIPIO, FIPWAY,
RS232, RS-485, AS-i, CANopen, pour dialoguer avec d'autres automates,
des entrées/sorties déportées, des supervisions ou autres interfaces homme-
machine (IHM, en anglais Human Machine Interface, HMI), etc.
Des modules spécifiques aux métiers, tels que comptage rapide, pesage,
etc.
Des modules d'interface pour la commande de mouvement, dits modules
Motion, tels que démarreurs progressifs, variateurs de vitesse, commande
d'axes.
Des modules locaux de dialogue homme-machine tels
qu'un pupitre (tactile ou avec clavier), un terminal de maintenance, reliés à
l'automate via un réseau industriel propriétaire ou non et affichant des
messages ou une représentation du procédé.
D'autres automates, plus anciens, étaient constitués d'une simple mémoire dont
l'adresse d'entrée était constituée d'une concaténation de données d'entrée
(senseurs, horloge) et de l'état précédent. Beaucoup moins onéreux, ils se
prêtaient en revanche mal à une augmentation rapide du nombre d'états. Ils sont
restés très utilisés pour des automatisations simples du style Antiblockiersystem
(ABS) ou feux de signalisation aux carrefours.
Les API se caractérisent par rapport aux ordinateurs
par leur robustesse : conçus pour pouvoir travailler en milieu hostile, ils
utilisent des circuits durcis et sont prévus pour résister aux vibrations, aux
températures des ateliers etc.
par leur réactivité aux indications fournies par les capteurs (dispositifs
anti-collision, alarmes diverses);
par leur facilité de maintenance (bien que les ordinateurs industriels
atteignent également un très bon degré de fiabilité). Les modules peuvent
être changés très facilement et le redémarrage des API est très rapide.
Programmation
Les programmes des API sont traités selon un cycle précis, le plus souvent1 :
1. diagnostic (auto-test)
2. acquisition de toutes les entrées (recopie dans une mémoire image)
3. traitement du programme
4. mise à jour des sorties.
Le temps d'un cycle d'API varie selon la taille du programme, la complexité des
calculs, le nombre d'entrées/sorties, la puissance de l'API, et les besoins du
procédé piloté. Il varie de une à quelques dizaines de millisecondes et est
protégé par un chien de garde, au cas par exemple où l'algorithme exécuterait
indéfiniment une même boucle de programme.
Lecture des capteurs et commande des actionneurs sont réalisés par scrutation, la
gestion d'interruptions pouvant être victime d'un effet d'avalanche en cas
d'incident.
Différents langages de programmation
Usage[modifier | modifier le code]
Exemples[modifier | modifier le code]
la partie commande (PC): elle donne les ordres et reçoit les informations
de l'extérieur ou de la partie opérative. Elle peut se présenter sous 3 manières
différentes : un boîtier de commande, un microprocesseur (cerveau
électronique), ou un automate
la partie opérative (PO): c'est la partie d'un système automatisé qui
effectue le travail. Autrement dit, c'est la machine. C'est la partie qui reçoit
les ordres de la partie commande et qui les exécute. Elle comporte les
capteurs et les actionneurs:
Un actionneur est un élément de la partie opérative qui est capable de produire
une action physique tel qu'un déplacement, un dégagement de chaleur, une
émission de lumière ou de son à partir de l'énergie qu'il a reçu.
Un capteur est un élément de la partie opérative qui permet de recueillir des
informations et de les transmettre à la partie commande. Les capteurs sont
choisis en fonction des informations qui doivent être recueillies (température,
son, lumière, déplacement, position).