Compte Rendu de TP de Logique Programmable
Compte Rendu de TP de Logique Programmable
Compte Rendu de TP de Logique Programmable
programmable
-Câblage, programmation et simulation de la commande de moteur asynchrone avec deux sens de rotation sous step7
Chapitre I : Système automatisés de production
1.1. Introduction
En automatique on a tendance à avoir une vue systémique sur les machines et les processus. Notre objectif consiste à
automatiser et a asservir ces systèmes afin d’accroitre la productivité, améliorer la qualité et la sécurité. Le plus
important c’est de remplacer l’homme dans ces actions pénibles, délicates et répétitives.
Dans ce chapitre, nous allons définir les systèmes automatisés et les parties qui constituent ces derniers.
Automate compact : Il intègre le processeur, l’alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et les
fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires et recevoir des extensions en nombre limité.
Automate modulaire : Le processeur, l’alimentation et les interfaces d’entrée / sorties résident dans des unités
séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant Ces automates sont intégrés dans les
automatismes complexes ou puissance, capacité de traitement et flexibilité sont nécessaires.
Cet ensemble électronique gère et assure la commande d’un système automatisé. Il se compose de plusieurs parties
et notamment d’une mémoire programmable dans laquelle l’opérateur écrit, dans un langage propre à l’automate,
des directives concernant le déroulement du processus à automatiser. Son rôle consiste donc à fournir des ordres à la
partie opérative en vue d’exécuter un travail précis comme par exemple la sortie ou la rentrée d’une tige de vérin,
l’ouverture ou la fermeture d’une vanne. La partie opérative lui donnera en retour des informations relatives à
l’exécution du travail.
Ces quatre parties sont reliées entre elles par des bus (ensemble câble autorisant le passage de l’information entre
ces 4 secteurs de l’API). Ces quatre parties réunies forment un ensemble compact appelé automate.
Le module d’alimentation transforme l’énergie externe provenant du réseau en en la mettant en forme afin de fournir
aux différents modules de l’API les niveaux de tension nécessaires à leur bon fonctionnement.
Plusieurs niveaux de tension peuvent être utilisés par les circuits internes (3v, 5v, 12v, 24v…) il sera dimensionné en
fonction des consommations des différentes parties.
• Unité centrale (processeur)
Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la zone mémoire et les interfaces d’E/S et
d’autre part à gérer les instructions du programme.
- Les sorties TOR : Elles permettent de raccorder à l’automate les différents pré-actionneurs tels que : vannes,
contacteurs, voyants, afficheurs
- Les Entrées/Sorties analogiques transforment une grandeur analogique en une valeur numérique et vice versa. La
précision dépend du nombre de bits utilisés.
Technologiquement, les EA/SA sont caractérisées par l’amplitude du signal analogique (typiquement 0/10V ou
-10/+10V) et par le courant correspondant.
• Mémoires
Elles permettent de stocker le système d’exploitation (ROM ou PROM), le programme (EEPROM) et les données
système lors du fonctionnement (RAM). Cette dernière est généralement secourue par pile ou batterie. On peut, en
règle générale, augmenter la capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type PCMCIA.
II-3-1-2 Pré-actionneur
Un pré-actionneur est un élément qui, sur réception d’un ordre de la partie commande, fournit à l’actionneur qui lui
est associé l’énergie requise pour fonctionner. Les pré-actionneurs utilisés avec les actionneurs électriques sont
principalement les contacteurs magnétiques et les variateurs de vitesse. Pour les actionneurs pneumatiques et
hydrauliques, les pré-actionneurs les mieux adaptés à la tâche sont les distributeurs électropneumatiques ou électro-
hydrauliques, selon le cas.
II-3-2-1 Actionneurs
Les actionneurs sont des convertisseurs électromécaniques conçus pour mettre en mouvement des systèmes
mécanique à partir de commande électrique. Ce sont essentiellement des moteurs et des vérins. Ils produisent de
l’énergie mécanique à partir d’énergie électrique, hydraulique ou pneumatique mais toujours contrôlés par des
signaux de commande électrique
Il y’a plusieurs types d’actionneurs, comme par exemple les :
Actionneurs pneumatiques
Les actionneurs pneumatiques convertissent l’énergie de puissance pneumatique en énergie mécanique de
translation, ils sont utilisés principalement pour des mouvements séquentiels simples.
Actionneurs hydraulique
Les actionneurs hydrauliques constituent l’outil indispensable pour convertir l’énergie hydraulique en énergie
mécanique. Ils sont utilisés pour des mouvements requérant des forces très élevées à faible vitesse [16].
Actionneurs électriques
Ils utilisent directement l'énergie électrique distribuée sur les machines. Ils peuvent être sous plusieurs formes :
moteur électrique, électrovanne de débit, résistance de chauffage, tête de soudure, ... Les pré-actionneurs associés à
ces actionneurs électriques sont principalement les contacteurs et variateurs de vitesse, entourés des sécurités
nécessaires.
II-3-2-2 Effecteurs
L'effecteur agit directement sur la matière d'oeuvre et lui apporte sa valeur ajoutée comme par exemple : un
pince, un tapis roulant…etc.
II-3-2-3 Capteurs
Le capteur est un organe qui prélève des informations sur le comportement de la partie opérative et les transforment
en une information exploitable par la partie commande.
Une information est une grandeur abstraite qui précise un événement particulier parmi un ensemble
d’événements possibles. Pour pouvoir être traitée, cette information sera portée par un support physique
(énergie). Les signaux sont généralement de nature électrique ou pneumatique.
Pour résumer. Un capteur est un dispositif qui transforme l’état d’une grandeur physique observée en une
grandeur utilisable.
Introduction :
La norme IEC 1131-3 définit cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation des
automates programmables industriels. Ces cinq langages sont :
LD (« Ladder Diagram », ou schéma à relais): ce langage graphique est essentiellement dédié à la
programmation d’équations booléennes (vraie/faux).
IL (« Instruction List », ou liste d’instructions): ce langage textuel de bas niveau est un langage à une
instruction par ligne. Il peut être comparé au langage assembleur.
FBD (« Function Block Diagram », ou schéma par blocs): ce langage permet de programmer
graphiquement à l’aide de blocs, représentant des variables, des opérateurs ou des fonctions. Il permet
de manipuler tous les types de variables.
SFC (« Sequential Function Char »): issu du langage GRAFCET, ce langage, de haut niveau, permet
la programmation aisée de tous les procédés séquentiels.
ST («Structured Text » ou texte structuré): ce langage est un langage textuel de haut niveau. Il permet
la programmation de tout type d’algorithme plus ou moins complexe.
Toute expression, constante ou variable, utilisée dans un programme doit être caractérisée par un type,
les types de base sont :
-Booléen : BOOL (Vraie ou Faux qui sont équivalent à 1 ou 0).
-Entier : DINT (c’est un nombre signé entre -2147483647 et +2147483647. Il exprimé dans l’une des
bases suivantes : décimale, hexadécimale, octale ou binaire.)
-Réel : REAL (il prend 1 bit de signe +23 bits de mantisse +8 bits d’exposant compris entre -37 et
+37.)
-Temporisation : TIME (elle ne peut jamais être négative et commencer par T# ou TIME#.
-Chaîne : STRING (elle doit être précédée et suivie par une apostrophe, et ne doit jamais excéder 255
caractères). Le caractère spécial (‘$’) est utilisée pour insérer des caractères non imprimables.
Le langage LD : (ladder diagram) est une représentation graphique d’équations booléennes combinant
des contacts (en entrée) et des relais (en sortie). Il permet la manipulation de données booléennes, à
l’aide de symboles graphiques organisés dans un diagramme comme les éléments d’un schéma
électrique à contacts. Les diagrammes LD sont limités à gauche et à droite par des barres
d’alimentation.
Les composants graphiques élémentaires d’un diagramme LD sont :
Langage IL :
Le langage IL (instruction list), est un langage textuel de bas niveau. Il est particulièrement adapté aux
applications de petite taille. Les instructions opèrent toujours sur un résultat courant (ou registre IL).
L’opérateur indique le type d’opération à effectuer entre le résultat courant et l’opérande. Le résultat de
l’opération est stocké à son tour dans le résultat courant.
Un programme IL est une liste d’instructions. Chaque instruction doit commencer par une nouvelle
ligne, et doit contenir un opérateur, complété éventuellement par des modificateurs et, si c’est
nécessaire pour l’opération, un ou plusieurs opérandes, séparés par des virgules (’,’). Une étiquette
suivie de deux points (’:’) peut précéder l’instruction. Si un commentaire est attaché à l’instruction, il
doit être le dernier élément de la ligne. Des lignes vides peuvent être insérées entre des instructions. Un
commentaire peut être posé sur une ligne sans instruction.
Langage FBD
Le langage FBD (function block diagram) est un langage graphique. Il permet la construction d'équations complexes à
partir des opérateurs standard, de fonctions ou de blocs fonctionnels.
langage SFC :
Le langage SFC (Sequential Function Chart), ou GRAFCET, est un langage graphique utilisé pour
décrire les opérations séquentielles. Le procédé est représenté comme une suite connue d’étapes (états
stables), reliées entre elles par des transitions, une condition booléenne est attachée à chaque transition.
Les actions dans les étapes sont décrites avec les langages ST, IL, LD ou FBD.
Les principales règles graphiques sont :
un programme SFC doit contenir au moins une étape initiale.
une étape ne peut pas être suivie d’une autre étape.
une transition ne peut pas être suivi d’une autre transition.
Les composants de base (symboles graphiques) du graphique SFC sont :
étapes et étapes initiales.
transitions.
liaisons orientées.
renvoi à une étape.
Les différents types d’action sont :
action booléenne (Elle est forcée à chaque fois que le signal d’activité de l’étape change d’état.)
action impulsionnelle programmée en ST, LD ou IL (c’est une liste d’instructions ST, IL ou LD,
exécutée à chaque cycle pendant toute la durée d’activité de l’étape).
action normale programmée en ST, LD ou IL ;
action SFC (Une action SFC est une séquence fille SFC, lancée ou tuée selon les évolutions du signal
d’activité de l’étape. Elle peut être décrite avec les qualificatifs d’action N (non mémorisée), S (set),
ou R (reset).)
Plusieurs actions (de même type ou de types différents) peuvent être décrites dans la même étape. Un
appel de fonctions ou de blocs fonctionnels permet d’intégrer des traitements décrits dans d’autres
langages (FBD, LD, ST ou IL).
Langage ST :
Le langage ST (Structured Text) est un langage textuel de haut niveau dédié aux applications d’automatisation.
Ce langage est principalement utilisé pour décrire les procédures complexes, difficilement modélisables avec
les langages graphiques. C’est le langage par défaut pour la programmation des actions dans les étapes et des
conditions associées aux transitions du langage SFC.
Un programme ST est une suite d’énoncés. Chaque énoncé est terminé par un point virgule (« ; »). Les noms
utilisés dans le code source (identificateurs de variables, constantes, mots clés du langage...) sont délimités par
des séparateurs passifs ou des séparateurs actifs, qui ont un rôle d’opérateur. Des commentaires peuvent être
librement insérés dans la programmation.
Les types d’énoncés standard sont :
assignation (variable := expression;) ;
appel de fonction ;
appel de bloc fonctionnel ;
énoncés de sélection (IF, THEN, ELSE, CASE) ;
énoncés d’itération (FOR, WHILE, REPEAT) ;
énoncés de contrôle (RETURN, EXIT) ;
opérateurs booléens (NOT, AND, OR, XOR) ;
énoncés spéciaux pour le lien avec le langage SFC.
Il est recommandé de respecter les règles suivantes quand on utilise les séparateurs passifs, pour assurer une
bonne lisibilité du code source :
ne pas écrire plusieurs énoncés sur la même ligne ;
utiliser les tabulations pour indenter les structures de contrôle ;
insérer des commentaires.
Chapitre III : le moteur asynchrone triphasé
I-1 Introduction
Le moteur asynchrone est connu pour être un moteur électrique robuste, facile à mettre en oeuvre, présentant un fort
couple au démarrage et qui ne nécessite pratiquement aucun entretien [1]. Ces avantages ont fait qu'il occupe de nos
jours plus de 80 % du parc de machines électriques. En raison de son principe de fonctionnement, ce moteur est resté
longtemps un moteur à vitesse unique. Certaines applications industrielles nécessitant la variation de vitesse et les
asservissements mécaniques lui ont été par conséquent refusées malgré la recherche de solutions technologiques
parfois innovantes. C'était vrai jusqu'à l'apparition des convertisseurs de fréquence [2].
Dans ce chapitre, nous présenterons la variation de vitesse d’un moteur asynchrone. Après avoir donné la
constitution d’un moteur asynchrone, nous expliquerons le principe de fonctionnement et les caractéristiques de ce
dernier. Enfin nous expliquerons le principe de la variation de vitesse des moteurs asynchrones ainsi que les
principaux critères pour le choix d’un variateur de vitesse.
I-2-2 Le rotor
Le rotor n’est relié à aucune alimentation, il tourne à la vitesse de rotation Ω. Il est monté sur l’arbre moteur et se
compose d’un cylindre fait des tôles empilées. Des encoches sont percées à la périphérie extérieure destinées à
recevoir des conducteurs. Il est séparé du stator par un entrefer très court de l’ordre de 0.2 à 2 mm seulement.
Sachant que ce dernier tourne à une vitesse Ω qui est inférieur à la vitesse de synchronisme (celle du stator).
On dit que le rotor « glisse » par rapport au champ tournant, et ce glissement « g » va dépendre de la charge.
Il existe deux types de rotor : Le rotor a cage et le rotor bobiné.
I-2-8 Le carter
Généralement réalisé en aluminium injecté par les petits moteurs et en font pour les gros moteurs.
I-2-9 Le ventilateur
Le ventilateur est placé à l’arrière du moteur, il permet le refroidissement du moteur. Le capot oriente le flux d’air
vers les ailettes du carter.
I-4-1 Bobinage
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S’il y’a une paire de pôles magnétique pour chacune des trois
phases, la fréquence de synchronisme est alors de 3000 tr/min. Si on augmente le nombre de paires de pôles, il est
possible d’obtenir des moteurs avec des fréquences de rotations différentes.
1 paire de pôles 3000 tr/min
2 paires de pôles 1500 tr/min
Le branchement des bobines sur le réseau se fait au niveau de la plaque à borne située sur le dessus du moteur. On
dispose ainsi de 6 connexions, une pour chacune des extrémités des trois bobines. Les bornes sont reliées aux
bobines selon le schéma suivant :
Figure I.8. La liaison des bornes aux bobines
Le démarrage étoile triangle est très utilisé en électrotechnique pour la mise en route des moteurs électriques
asynchrones triphasés. Ce dispositif est employé afin de diminuer les risques du démarrage direct. En effet,
l'intensité du courant au démarrage (en direct) est très importante vis à vis du courant nominal du moteur (environ 5
à 7 fois l'intensité nominale). Sur les gros moteurs ces courants importants entraînent des surcharges sur les lignes
d'alimentations (fils, câbles, bornes) et sur les appareils de protection et de commande (fusible, sectionneur,
contacteur, relais thermique...) d'où une usure, voir une destruction, prématurée des composants du démarreur.
Figure I.18. Schéma d’alimentation d’un MAS avec un onduleur de tension triphasé
Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes continue une source de tension réversible au courant. L’énergie ne
peut donc pas transiter du moteur asynchrone au réseau. L’ensemble de transistors constitue l’onduleur triphasé à
M.L.I, qui impose la fréquence du champ tournant et l’amplitude du courant dans la machine. Le moteur, inductif
par nature, lisse le courant. Ce dernier est pratiquement sinusoïdal. La rotation du moteur est donc régulière et sans à
coups
La Modulation de Largeur d’Impulsion peut utiliser plusieurs algorithmes, la méthode intersective aussi appelé «
MLI sinus-triangle » est la plus ancienne et la plus utilisé. La figure ci-dessous illustre cette dernière méthode. Elle
consiste à comparer une onde modulatrice (le signal à synthétiser) à une onde triangulaire. Le signal de sortie vaut 1
si la modulante est plus grande que l’onde triangulaire, sinon c’est 0. Ce dernier permet, par l’intermédiaire de
transistors de puissance, le pilotage d’une phase de la machine. Les autres phases sont pilotées par des ensembles
identiques, déphasés à 120o
Chapitre IV : Câblage, programmation et simulation de la commande du moteur asynchrone avec
deux sens de rotation
Pour changer le sens de rotation d’un moteur asynchrone triphasé, il faut inverser deux des trois
phases du circuit d’alimentation
Lancement de programme stup7 et le choix de de la cpu (cpu315-2 dp)
On active notre simulation après avoir charge et crée le bloc des entres et des sorties
Sens 1 apres avoir clique sur eb (1)