Guide D Analyse Et de Gestion Des Risques D Accidents 1565987228
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Avant propos
mise en garde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Lexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Liste des acronymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Liste des abréviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
Chapitre 1 introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9
Chapitre 2 mise en œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
2.1 Identifier les enjeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
2.2 Mettre em place un comité mixte municipal industriel . . . . . . . . . .12
Chapitre 3 Analyse des risques d’accident industriels majeurs . . . . . . . . . .14
3.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
3.2 Démarche d’analyse des risques d’accidents industriels majeurs . . .15
Chapitre 4 Maîtrise des risques et mesures de contrôle
4.1 Sécurité industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31
4.2 Programme de sécurité civile appliqué au niveau muicipal . . . . . . .33
Chapitre 5 Risques résiduel / Étude de vulnérabilité . . . . . . . . . . . . . . . . .35
5.1 Analyse de la capacité à réagir du milieu industriel . . . . . . . . . . .35
5.2 Analyse de la capacité à réagir du milieu municipal . . . . . . . . . . .37
Chapitre 6 Élaboration d’un plan d’urgence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
Chapitre 7 Communications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40
Chapitre 8 Évaluation de l’atteinte des objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .41
8.1 Avantages de la préparation d’urgence conjointe . . . . . . . . . . . . .42
8.2 À propos il l’outil d’autoévaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42
8.3 Comment faire l’autoévaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
Outils d’autoévaluation
Annexe 1 Lettre et instruction aux entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .A1-1
Annexe 2 Origine des matières dangereuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .A2-1
Annexe 3 Liste des matières dangereuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .A3-1
Annexe 4 La création d’un comité mixte municipal et industriel . . . . . . . .A4-1
Annexe 5 Extrait du document de l’EPA
« Beneral guidance for risk management program » . . . . . . . . . . . .A5-1
Annexe 6 Méthode de calcul du scénario normalisé de l’EPA . . . . . . . . .A6-1
Annexe 7 Formulaire de caractérisation des établissement ciblés . . . . . . .A7-1
Annexe 8 Livres et logiciels suggérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .A8-1
AVANT-PROPOS
Ce guide d’analyse et de gestion des risques d’accidents industriels
majeurs à l’intention des municipalités et de l’industrie a été conçu par le
CRAIM (Conseil Régional des Accidents Industriels Majeurs).
Le CRAIM désire remercier toutes les personnes suivantes, qui, par leurs
connaissances et leur expérience, ont permis la réalisation du Guide
d’analyse et de gestion des risques industriels majeurs à l’intention des
municipalités et de l’industrie.
Le CMMI de Montréal-Est
Impression des CD
Analogue Media Technologies Inc.
Il est possible que des substances ou des situations autres que celles iden-
tifiées et illustrées dans le présent guide soient la source de risques impor-
tants.
1
LEXIQUE
Accident industriel majeur : Un événement inattendu et soudain,
impliquant des matières dangereuses (relâchement de matières toxiques,
explosion, radiation thermique) et entraînant des conséquences pour la
population et l’environnement, à l’extérieur du site de l’établissement.
Gaz dense : Gaz ou vapeur dont la densité est supérieure à celle de l’air
et qui a tendance à rester au sol.
dB : décibel
i.e. : c’est-à-dire
mbar : millibar
psia : livre par pouce carré (absolue) (pound per square inch absolute)
psig : livre par pouce carré (relatif - lecture de manomètre) (pound per
square inch gauge)
8
CHAPITRE 1. INTRODUCTION
Le but de ce guide est de protéger la santé et la vie de la population et la
qualité de l’environnement face à un éventuel accident industriel majeur en
fournissant aux décideurs un cadre pour l’établissement d’un programme
complet et systématique de prévention, de mesures d’urgence et de com-
munication.
10
CHAPITRE 2. MISE EN ŒUVRE
La gestion des risques dans le contexte qui nous préoccupe fait appel à un
véritable changement de culture. Cette nouvelle culture comporte trois
facettes, la prévention, la mise en place de mesures d’urgence (la prépa-
ration) et le partage de l’information avec les citoyens qui ont à subir des
risques. Une nouvelle culture implique une évolution des personnes et des
groupes vers le partage de valeurs communes. Pour que cette évolution ait
une chance de succès, il faut un milieu fertile. Les Comités mixtes munici-
paux-industriels se sont avérés être ce milieu fertile. C’est donc le modèle
qui est recommandé. La Sécurité civile a engagé des ressources pour
faciliter une telle démarche.
•S’assurer que les zones sensibles identifiées par les organismes compé-
tents soient prises en compte;
- réaliser une étude de risques des installations ayant des zones d’impact
touchant la population et les zones sensibles, en développant des scé-
narios alternatifs (plausibles) d’accident qui prennent en compte les
mesures d’atténuation et les programmes en place de sécurité opéra-
tionnelle (prévention);
13
CHAPITRE 3. ANALYSE DES RISQUES D’ACCIDENTS
INDUSTRIELS MAJEURS
Ce chapitre est inspiré des travaux du CMMI de l’est de Montréal , suite
à une consultation auprès des citoyens, des administrations municipales,
des entreprises et des organismes gouvernementaux . Certains éléments ont
été insérés pour faciliter la compréhension.
3.1.1 Objectifs
À cette étape-ci, les objectifs poursuivis par le CMMI sont d’identifier les
dangers associés aux activités impliquant des matières dangereuses sur son
territoire, d’assister les générateurs de risques dans l’évaluation des con-
séquences d’accidents industriels majeurs, d’inciter ces générateurs de
risques à mettre en place les activités requises de prévention, d’élaborer et
de tester des plans d’intervention d’urgence harmonisés
(municipalités- industries) et d’informer adéquatement la communauté.
3.1.2 Méthode
Le Guide adopte une démarche qui s’appuie sur la méthode RMP (Risk
Management Program) de l’EPA (United States Environmental Protection
Agency), l’organisme responsable de l’application de la réglementation
américaine qui couvre certains aspects de la gestion des risques d’acci-
dents industriels majeurs. Cette réglementation couvre l’identification des
risques jusqu’à la communication de ceux-ci à la population, en passant par
la déclaration obligatoire des matières dangereuses, des déversements sur-
venant chez les entreprises, des plans de mesures d’urgence et de l’analyse
des procédés.
La liste devrait inclure les établissement qui ont des substances susceptibles
d’émettre des matières dangereuses pouvant affecter la population et les
zones sensibles suite à un incendie ou à une réaction chimique.
15
16
17
18
Étape 2 • Les établissements ciblés
La municipalité envoie, à tous les établissements identifiés à l’étape 1,
une lettre leur demandant d’identifier, à l’aide de la liste de matières dan-
gereuses jointe, les matières qu’ils détiennent en quantité supérieure à 50
kg et, le cas échéant, d’y inscrire la quantité maximale pouvant être
détenue.
19
Cette analyse des conséquences vise à établir si un accident industriel
impliquant ces matières dangereuses peut avoir des conséquences en
dehors du site de l’entreprise ciblée. Cette analyse est conduite selon la
méthode définie par l’EPA, pour les «Worst-case release scenarios», les scé-
narios normalisés d’accidents.
Il est tenu compte ici du fait que la plupart des 38 autres substances
visées par le CMMI ont des points d’ébullition plus grands que 25 °C. Il en
découle donc qu’une estimation des conséquences d’un scénario normalisé
à 25 °C présenterait des conséquences minimes, ce qui risquerait d’écarter
ces procédés de la poursuite du processus.
À noter :
La liste des autres substances visées par le CRAIM comporte des sub-
stances explosives, une substance explosive et réactive qui génère un gaz
toxique (chlorate de sodium) et une substance (phosphore) qui génère des
produits de combustion toxiques. Ces substances doivent être considérées
individuellement et les données pour permettre l’analyse sont complexes et
difficiles à obtenir.
21
Schéma
Matières dangereuses
(Substances de la liste du CMMI, Non Fin
classées A, B, C et D)
Oui
Quantité
seuil? Non Fin
Oui
Scénario
normalisé Non Historique 5 ans Non Fin
Oui Oui
Historique 5 ans
Plans d’intervention
d’urgence harmonisés
Conditions spécifiques relatives à l'élaboration des
scénarios normalisés requis par le RMP 1
1 Comporte les modifications apportées le 6 janvier 1999 par le Sénat des États-Unis (US Senate, S.880, Clean Air Act
amendment to remove flammable fuels from the list of substances with respect to which reporting and other activities a
required under the risk management plan program, and , for Washington, D.C., juillet 1999).
other purposes
23
Gaz et liquides inflammables et explosifs2
Substances inflammables de la liste
incluant les gaz inflammables et les liquides volatils
Explosifs Masse totale de la substance utilisée pour le calcul des conséquences de l'explosion
avec l'efficacité caractéristique de la substance explosive en cause.
2
La section qui traite des substances inflammables a été modifiée par la loi S.880 du Sénat des États-Unis.
24
L’évaluation tient compte des mesures d’atténuation passives seulement
(par exemple : des abris physiques, des bassins de rétention pour les gaz
liquéfiés par réfrigération). Les mesures d’ordre administratif, tel que la
limitation des stocks, sont prises en compte à ce stade-ci de l’analyse.
Cette revue des accidents ne couvre que les types d’émissions suivants :
• l’émission doit être pour une substance présente dans la liste et dont la
quantité détenue est supérieure à la quantité seuil ;
• l’émission doit avoir causé, sur le site, des décès, des blessures ou des
dommages significatifs à la propriété ou, à l’extérieur des limites de
l’établissement, des décès, des blessures, des dommages aux propriétés,
des dommages environnementaux, des évacuations ou du confinement
sur place.
L’analyse est conduite selon les paramètres définis par l’EPA, pour les
«Alternative scenarios», soit les scénarios alternatifs d’accidents. 26
Le scénario alternatif d’accident représente l’accident le plus important
qui peut se produire pour une matière dangereuse de la liste, détenue en
quantité supérieure à la quantité seuil. Ce scénario tient compte de la
proximité ou de l’interconnexion des contenants de la substance concernée.
Toutefois, il tient aussi compte des mesures d’atténuation passives et actives.
27
TABLEAU 2 REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE DU PROCESSUS
OU
classe de la
étape 3 E ou F? matière
dangereuse?
A, B, C
ou D ?
SCÉNARIO
NORMALISÉ
étape 4
OUI
Plan d'intervention
d'urgence harmonisés
chapitre 6
Gestion de la sécurité opérationnelle, harmonisation des
plans d’intervention d’urgence et communication des risques
La démarche d’analyse décrite précédemment vise trois objectifs : la
prévention des accidents industriels majeurs par l’établissement de mesures
de sécurité opérationnelle, l’établissement et l’harmonisation de plans d’in-
tervention d’urgence, de même que la communication d’informations aux
citoyens sur les mesures de sécurité prises par les municipalités et les entre-
prises et sur la façon de se protéger en cas d’accident.
D’autres modèles sont aussi disponibles et peuvent être des aides pré-
cieuses pour cette démarche. Le CCAIM (Conseil canadien des accidents
industriels majeurs) a produit un document qui décrit les principaux élé-
ments qui composent un programme de gestion de la sécurité opéra-
tionnelle. Aux États-Unis, le Process Safety Management de l’organisme
OSHA (Occupational Safety and Health Administration), de même que
l’API 750 (American Petroleum Institute), constituent de bons guides.
29
Les mesures de gestion des risques énumérées dans la présente étape
sont, tel qu’indiqué, abordées dans la démarche de l’EPA, mais font aussi
l’objet de publications particulières.
30
CHAPITRE 4. MAITRISE DES RISQUES ET MESURES CONTROLE
4.1 SÉCURITÉ INDUSTRIELLE
* Sécurité des opérations. première édition, Conseil Canadien des Accidents industriels majeurs, 1994
31
- Réduction des risques - Changements dans l’organisation - Procédures de fabrication et
qui peuvent avoir un impact sur la d’inspection
- Gestion des risques résiduels
sécurité opérationnelle
- Procédures d’installation
- Gestion du procédé durant les
- Procédures de dérogation
urgences - Entretien préventif
- Changements temporaires
- Incitatifs pour les clients et - Test et inspection des procédés,
fournisseurs à adopter des - Changements permanents des équipements et des systèmes
pratiques similaires de gestion de (revue de sécurité de pré-
risques démarrage)
- Choix des secteurs d’affaires avec - Procédures d’entretien préventif
des risques acceptables
- Gestion des alarmes et des
instruments
- Procédures d’arrêt permanent et de
32
4.2 PROGRAMME DE SÉCURITÉ CIVILE APPLIQUÉ AU NIVEAU
MUNICIPAL
Le modèle de la sécurité civile du Québec se base sur une démarche en
six étapes. Bien qu’applicable par les municipalités, les établissements et
les ministères, cette démarche tend à Ítre utilisée principalement par les
municipalités.
• Comment peut-on planifier les interventions pour contrer les effets de tel
ou tel sinistre et assurer un retour à la vie normale ?
• la connaissance du milieu ;
• l’étude de vulnérabilité ;
34
CHAPITRE 5. RISQUE RÉSIDUEL / ÉTUDE DE VULNÉRABILITÉ
Après que les mesures de prévention et d’atténuation ont été mises en
place pour prévenir les incidents, les entreprises doivent se préparer pour
les urgences qui pourraient encore se produire, les risques résiduels, à
cause de circonstances non prévues ou d’échec des systèmes de prévention,
d’atténuation ou de gestion. La première étape de cette phase de prépa-
ration est d’identifier ces cas. Cette étape doit répondre à la question
« quels sont les incidents potentiels qui peuvent résulter en une urgence pour
lesquels il faut se préparer ? » L’identification de ces cas fait partie inté-
grante de l’étude de dangers, l’un des éléments du programme de sécurité
opérationnelle (chapitre 4). Les installations qui font une bonne étude de
dangers identifieront un grand nombre de scénarios potentiels d’accidents.
• L’analyse de risques;
Quels que soit la démarche, il faut définir clairement les accidents qui peu-
vent survenir pour être en position de planifier les mesures d’intervention.
L’établissement doit présenter des informations sur un scénario alternatif
d’accident pour les substances inflammables et un scénario alternatif d’ac-
cident pour chacune des substances toxiques visées, détenues en excès de
la quantité seuil, y incluant la substance utilisée pour effectuer le scénario
normalisé.
• Incendie; et
• Explosion.
36
Plusieurs modèles existent pour évaluer ces conséquences :
• RMP Comp de EPA; et
• Aloha.
- L’écart ainsi identifié permet de mieux déterminer les risques qui doivent
être priorisés. L’activité consistant à analyser la capacité à intervenir de
l’organisme peut, elle aussi, être réalisée par une équipe oeuvrant sous la
responsabilité d’un membre du comité de sécurité civile.
38
CHAPITRE 6. ÉLABORATION D’UN PLAN D’URGENCE
Malgré la gestion adéquate des risques, il y aura toujours un risque
résiduel. Un événement fortuit se produira et créera une situation requérant
une intervention immédiate et adéquate. Le plan d’urgence détermine les
interventions des industries et /ou municipalités lors d’urgences tels que des
déversements, explosions, feux ou lors de sinistres naturels comme le ver-
glas, les tremblements de terre, les inondations ou autres tempêtes.
Cependant, il est très rare qu’un événement se produise tel que prévu dans
les scénarios élaborés dans l’analyse de risques. Pour ce faire, le plan d’ur-
gence se doit être flexible, mis à jour continuellement et laisser place à l’ini-
tiative des gestionnaires.
40
CHAPITRE 8 ÉVALUATION DE L’ATTEINTE DES
OBJECTIFS
Après avoir mis en place des outils afin de pouvoir prévenir les
risques d’accidents et élaborer son plan d’urgence, il appert que
nos devons évaluer l’atteinte de nos objectifs. Tous travaillent
dans un esprit de collaboration et de consensus afin de
concevoir et de promouvoir des façons d’améliorer la
Prévention, la Préparation et l’Intervention (PPI) au Québec.
Pour ce faire, le CCAIM avait créer des questionnaires à
l’intention des sites et des communautés.
42
8.2 A propos de l’outil autoévaluation pour le milieu
industriel
46
Outil d’autoévaluation du site
Renseignements généraux
Nom de la compagnie :
Emplacement du site :
Nom du site :
N° et rue :
Ville : Province :
Code postal :
Latitude : Longitude :
Substances
conservées sur le site
excédant la limite.
Préparation d’urgence
Exigences pour atteindre le niveau ESSENTIEL Oui Non
1. Est-ce qu’il y a un plan d’urgence documenté ?
2. Est-ce que le plan a été mis à l’essai ?
3. Est-ce que le site participe à un comité de préparation
communautaire ?
4. Est-ce qu’un représentant du site a été désigné comme
porte-parole en cas d’urgence ?
5. Est-ce que la communauté connaît la capacité et les
ressources d’intervention d’urgence du site ?
6. Est-ce qu’un programme d’information de la communauté
sur les risques posés par le site et les mesures à prendre
en cas d’urgence est en place ?
Nom : ________________________________________________________________
Titre :_________________________________________________________________
Endroit : ______________________________________________________________
Courriel :______________________________________________________________
Autoévaluation de l’état actuel
Gestion de la sécurité des procédés
Exigences du niveau ESSENTIEL
État actuel
A B C D
1. Responsabilité : Objectifs
(a) Est-ce que les responsabilités sont clairement définies
et communiquées aux personnes visées ?
(b) Est-ce qu’il existe un système de contrôle des activités
des entrepreneurs ?
2. Procédés : Connaissances et documentation
(a) Est-ce que les risques pour la sécurité, la santé et
l’environnement posés par les matières sur le site sont
clairement définis ?
(b) Est-ce qu’il existe de la documentation complète et à
jour sur les procédés, précisant notamment les
conditions normales et anormales ?
3. Examen de la sécurité des procédés – Projets
d’immobilisations
(a) Est-ce que tous les projets de construction ou de
modification des installations font l’objet d’un examen
des risques documenté avant d’être approuvés ?
(b) Est-ce qu’il existe des systèmes visant à assurer que les
installations sont construites conformément aux plans ?
(c) Est-ce qu’il existe un lien efficace entre les modifications
de conception et les procédures d’exploitation ?
4. Gestion des risques
(a) Est-ce qu’il existe un système, utilisé par du personnel
compétent, pour définir et évaluer les risques posés par
les matières présentes sur le site ?
(b) Est-ce que des mesures correctives sont définies et
appliquées avec suivi ?
(c) Est-ce que les points susmentionnés sont officiellement
documentés ?
7. Facteurs humains
Au moment de la conception du matériel ou des procédures
de fonctionnement, est-ce qu’on prévoit le potentiel d’erreur
humaine ?
8. Formation et rendement
(a) Est-ce qu’un système permet de définir les exigences
en matière de connaissances et de compétence du
personnel ?
(b) Est-ce que les programmes de formation sont conçus
de façon à assurer que les exigences du point (a) sont
respectées ?
(c) Est-ce qu’on évalue les compétences une fois la
formation terminée ?
9. Enquêtes sur les incidents
(a) Est-ce qu’il existe un programme documenté pour
enquêter et faire un rapport sur tous les accidents et
incidents importants (déversements, fuites, incendies,
blessures, etc.) ?
(b) Est-ce que les causes premières et les mesures
correctives requises sont déterminées ?
(c) Est-ce que le système documente les mesures, les
responsabilités et le suivi requis ?
10. Normes, codes et règlements de la compagnie
Est-ce qu’un système permet d’assurer que les lois et
règlements applicables aux opérations sur le site sont
respectés ?
11. Inspections et mesures correctives
Est-ce qu’il existe un système d’inspection permettant
d’évaluer si les points visés au présent niveau sont
respectés ?
12. Amélioration des connaissances sur la sécurité des
procédés
Non requise à ce niveau.
Autoévaluation de l’état actuel
Gestion de la sécurité des procédés
Exigences du niveau SUPÉRIEUR
À chaque question, veuillez préciser le degré de connaissance et d’utilisation sur le site
en cochant la case appropriée, en fonction des critères suivants :
État actuel
A B C D
1. Responsabilités : Objectifs
(a) Est-ce qu’un énoncé de politique définit l’engagement de
la direction envers la sécurité des procédés / la prévention
des pertes ?
(b) Est-ce que des systèmes permettent de tenir compte des
exceptions ?
2. Procédés : Connaissances et documentation
Est-ce qu’il existe de la documentation exhaustive et à jour
sur la conception des procédés et du matériel ?
3. Examen de la sécurité des procédés – Projets
d’immobilisations
(a) Est-ce que l’examen s’applique à l’emplacement et à la
disposition de l’usine ?
(b) Est-ce qu’on tient compte des dispositifs de sécurité
intégrée / redondance ?
(c) Est-ce qu’on fait un examen préalable ?
4. Gestion des risques
Est-ce que les techniques suivantes font partie du système de
gestion des risques (vous devez en utiliser au moins une pour
atteindre le niveau SUPÉRIEUR) ?
(i) « Que faire en cas de... » et/ou listes de contrôle.
(ii) Analyse des modes de défaillance et de leurs
conséquences (FMEA).
(iii) Indice d’incendie et d’explosion (FEI) ou Indice
d’exposition chimique (CEI) de Dow.
(iv) Études des risques et de l’exploitabilité (HAZOP).
(v) Analyse de l’arbre de défaillances.
5. Gestion des changements
Aucune exigence additionnelle à ce niveau.
6. Intégrité des procédés et du matériel
Est-ce que les procédures de fonctionnement sont examinées
de façon régulière et mises à jour au besoin ?
7. Facteurs humains
Est-ce que les facteurs humains suivants sont pris en
considération au moment de la conception et de l’exploitation
des installations ?
(i) Compatibilité de l’interface entre les opérateurs et les
procédés / le matériel.
(ii) Équilibre entre les contrôles administratifs (systèmes et
procédures) et les contrôles matériels.
8. Formation et rendement
(a) Est-ce qu’un système permet de définir les qualifications
initiales requises afin d’assurer que les employés
potentiels possèdent les compétences et les
connaissances qui, avec une formation appropriée, leur
permettront de faire leur travail ?
(b) Est-ce qu’une formation officielle est régulièrement offerte
dans les domaines suivants ?
(i) Procédures de fonctionnement et d’entretien.
(ii) Dangers des procédés et substances désignées.
(iii) Préparation d’urgence / réduction des risques de
déversement.
(iv) Permis de travail.
(v) Équipement de protection personnelle.
9. Enquêtes sur les incidents
(a) Est-ce que le programme documenté d’enquête et de
rapport en cas d’accidents et d’incidents importants
s’applique aux quasi-accidents / incidents ?
(b) Est-ce que les rapports d’enquête sont remis à tous les
employés visés au sein de l’organisation ?
10. Normes, codes et règlements de la compagnie
Est-ce qu’un système permet de déterminer quelles
nouveautés en matière de lois et de règlements pourraient
s’appliquer aux opérations du site ?
11. Inspections et mesures correctives
Est-ce qu’un système permet d’évaluer officiellement :
(i) le respect des lois et des règlements ?
(ii) les systèmes de gestion de la sécurité des procédés
(afin d’assurer le respect des politiques, procédures,
etc. de la compagnie) ?
(iii) la sécurité et la santé des employés et des
entrepreneurs ?
(iv) les effets des installations sur l’environnement et la
communauté ?
État actuel
A B C D
1. Responsabilités : Objectifs
(a) Est-ce que la responsabilisation s’applique de façon
continue (peu importe les changements de personnel, les
calendriers de production, la structure organisationnelle,
etc.) ?
(b) Est-ce que le système prévoit l’application de tous les
points visés par les questions sous Élément 1 –
Responsabilités : Objectifs ?
2. Procédés : Connaissances et documentation
(a) Est-ce qu’il existe de la documentation exhaustive et à
jour sur la conception des systèmes de protection (y
compris les conséquences des manquements) ?
(b) Est-ce que toute l’information sur les dangers du matériel
sur le site, l’exploitation, la conception des procédés et du
matériel, et la conception des systèmes de protection est
communiquée aux personnes visées et comprise par
celles-ci ?
3. Examen de la sécurité des procédés – Projets
d’immobilisations
(a) Est-ce que la compagnie applique ses propres normes
techniques, tenues à jour ?
(b) Est-ce qu’un système permet de tenir compte du
manquement aux normes ?
4. Gestion des risques
(a) Est-ce que les techniques suivantes font partie du
système de gestion des risques (vous devez en utiliser au
moins une pour atteindre le niveau EXCELLENT) ?
(i) « Que faire en cas de... » et/ou listes de contrôle.
(ii) Analyse des modes de défaillance et de leurs
conséquences (FMEA).
(iii) Indice d’incendie et d’explosion (FEI) ou Indice
d’exposition chimique (CEI) de Dow.
(iv) Études des risques et de l’exploitabilité (HAZOP).
(v) Analyse de l’arbre de défaillances.
(b) Est-ce qu’on fait un examen régulier des dangers ?
5. Gestion des changements
Est-ce qu’un système permet de gérer les modifications aux
responsabilités individuelles / organisationnelles ?
6. Intégrité des procédés et du matériel
Est-ce que les installations ont été conçues et construites
conformément aux normes techniques applicables et aux
bonnes pratiques de génie reconnues et généralement
acceptées ?
7. Facteurs humains
Au moment de la conception et de l’exploitation des
installations, est-ce qu’on évalue officiellement le potentiel
d’erreur humaine ?
8. Formation et rendement
(a) Est-ce que les qualifications des instructeurs sont définies
et leurs compétences mises à l’essai ?
(b) Pour chacun des trois niveaux (Essentiel, Supérieur et
Excellent), est-ce que tous les points visés sous Élément
8-Formation et rendement sont officiellement
documentés ?
9. Enquêtes sur les incidents
Est-ce que la rétroaction tient compte des leçons tirées, au
sein de la compagnie et ailleurs, et des mesures prises afin
d’éviter les incidents futurs, et est-ce que ces éléments sont
officiellement intégrés aux normes de la compagnie ?
10. Normes, codes et règlements de la compagnie
Est-ce qu’un système permet de déterminer quelles
nouveautés en matière de codes et de normes pourraient
s’appliquer aux opérations du site ?
11. Inspections et mesures correctives
Est-ce qu’un système permet de comparer les techniques et
les processus d’inspection aux meilleures pratiques de
l’industrie ?
12. Amélioration des connaissances sur la sécurité des
procédés
Est-ce qu’un système permet de se ternir au courant des
modifications aux exigences de sécurité, aux progrès réalisés
en matière de technologies et de systèmes de sûreté, etc. sur
les points suivants ?
(i) matières et procédés utilisés sur le site ;
(ii) secteurs de transformation, etc. en général.
Commentaires additionnels
Nous vous invitons à ajouter ci-dessous toutes les précisions voulues sur le
programme de PPI de votre site. Il peut s’agir d’éclaircissements sur les questions
posées (et leurs sous-éléments) ou de précisions sur les programmes de PPI
communautaires ou régionaux auxquels participe le site (veuillez préciser si vous
êtes membres du comité de sensibilisation de la municipalité et de l’intervention
d’urgence (CAER) ou de tout autre comité). Veuillez préciser à quelle question
s’appliquent les commentaires.
8.4 À propos de l’outil d’évaluation d’une municipalité
progression
Supérieur
représentant de l’industrie
Essentiel
Excellent
En
Lignes directrices pour l’évaluation de l’état de préparation de la municipalité )
13. Centre des opérations Chaque installation à risque devrait faire l’objet
d’urgence supérieur pour d’une annexe du plan d’urgence de la municipalité
la municipalité et des procédures de fonctionnement du COU afin
d’assurer la mise en place de plans d’urgence
adaptés spécifiquement au site. La présence, au
cours d’une urgence, d’un agent de liaison de
l’industrie dans le centre des opérations d’urgence
de la municipalité serait donc requise.
Nom de la municipalité :
Préparé par : Fonction :
o o
N de tél. : N de téléc. : Courriel :
Chef des mesures d’urgence de la municipalité* :
No de tél. : No de téléc. : Courriel :
*Note : Cette personne est responsable du développement et du maintien du plan d’urgence de la municipalité.
Son appellation peut varier : chef des services d’urgence, coordonnateur du programme d’urgence, planificateur
En cours
NON
OUI
1. CMMI
Votre municipalité a-t-elle créé un CMMI au sein duquel les
autorités locales et les représentants de l’industrie travaillent
ensemble dans le but d’améliorer la capacité de prévention, de
préparation et d’intervention d’urgence de la municipalité?
Si vous avez répondu Oui à toutes les questions numérotées de 1 à 10, votre
municipalité à atteint le niveau Essentiel du PPI municipalité.
Activités de prévention et de préparation aux urgences État
actuel
NIVEAU SUPÉRIEUR
En cours
NON
OUI
11. Plan d’urgence supérieur de la municipalité
Votre municipalité a-t-elle incorporé les exigences de
l’industrie au plan d’urgence de la municipalité? Ces
exigences sont-elles assez complètes pour inclure les
système de télécommunication, l’alerte donnée au public,
les besoins en matière de notification, les procédés
d’évacuation, les listes des ressources, les besoins en
matière d’équipements spéciaux, et des plans élaborés en
fonction de risques liés à des industries spécifiques?
12. Porte-parole qualifiés de la municipalité et de
l’industrie
Les porte-parole de la municipalité et de l’industrie identifiés dans
le plan d’information d’urgence sont-ils suffisamment qualifiés en
matière de stratégie et de processus de diffusion d’information au
cours d’une urgence?
Si vous avez répondu Oui à toutes les questions numérotées de 1 à 16, votre
municipalité à atteint le niveau Supérieur du PPI municipalité.
Activités de prévention et de préparation aux urgences État
actuel
NIVEAU EXCELLENT
En cours
NON
OUI
17. Dispositions pour l’aide ou l’assistance mutuelle
Votre municipalité a-t-elle créé et documenté des
dispositions d’aide ou d’assistance mutuelle avec les
municipalités avoisinantes?
18. Programme complet d’éducation publique conjoint
municipalité-industrie axé sur les risques
Votre municipalité a-t-elle développé, documenté et entrepris un
programme d’éducation publique conjoint municipalité-industrie
axé sur les risques?
Si vous avez répondu Oui à toutes les questions numérotées de 1 à 24, votre
municipalité à atteint le niveau Excellent du PPI municipalité.
Commentaires additionnels :
Vous êtes invités à fournir ci-dessous des détails supplémentaires en regard du programme de
PPI de votre municipalité. Ces renseignements peuvent être la suite des réponses de certaines
questions (et de leurs sous-composantes) qui figurent sur les pages précédentes, ou des détails
sur les programmes de PPI, à l’échelle du comté ou de la région, auxquels participe votre
municipalité. Veuillez indiquer la question visée par chaque commentaire.
CHAPITRE 9. RÉFÉRENCES