Cours Disque Dur
Cours Disque Dur
Cours Disque Dur
Le Disque dur
Le disque dur est un composant d'un ordinateur. Le disque dur contient le système Windows, vos
programmes installés ainsi que vos données personnelles. Le rôle du disque dur. Le disque dur est l'organe du
PC servant à conserver les données de manière permanente, contrairement à la mémoire vive, qui s'efface à
chaque redémarrage de l'ordinateur, c'est la raison pour laquelle on parle parfois de mémoire de masse pour
désigner les disques durs.
Évolution des disques durs : Historique des capacités des disques durs toutes tailles confondues
Historique
Le premier disque dur a été inventé au début en 1956, sur demande de l'US Air Force, par la firme IBM. Il
s'agit du Ramac 305 (Random Access Method of Accounting and Control), un ensemble de 50 disques en
aluminium de 61 centimètres de diamètre, tournant à 3600 tours par minute et recouverts d'une fine couche
magnétique, permettant de stocker un total de 5 millions de caractères (5 mégaoctets). Ce disque proposait un
taux de transfert de 8.8 Ko/s et pesait plus d'une tonne ! Le 10 février 1954 le disque dur baptisé Ramac 305
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put lire et écrire successivement des données, ce fût une première dans ce que l'on nomma les périphériques
de stockage à accès direct (en anglais Direct Access Storage Devices ou DASD).
le tout premier disque dur avait une capacité impressionnante d'environ... 5Mo. Dévoilé par IBM en 1956, il
se nommait l'IBM 350 , pesait apparemment 1 tonne ! IBM a ensuite sorti un disque dur en 1962, d'une
capacité de stockage de 28 Mo. Suivi de Hitachi en 1982 qui a sorti un disque de dur de, attention, 1 Go ! La
taille physique des disques durs commencé d'ailleurs à réduire et surtout ça ne pèse plus 1 tonne ! aux années
situées entre 2000 et 2005, ou les disques durs de 40 Go étaient plus courant, surtout sur des ordinateurs de
bureau pour les professionnels. En 2005 Hitachi a sorti un disque dur de 500 Go, c'est encore Hitachi qui
sortira le disque dur à atteindre le Téraoctet
Disque dur IDE (Integrated Drive Electronics), ou Parallel ATA, qui permet un débit d'environ 130Mo/s.
Vous trouverez difficilement ce type de disques durs sur le marché, mais il y en a encore de disponible !
La production de disque dur IDE a été stoppé vers la fin de l'année 2013 par le constructeur Western Digital,
qui a lui-même développé le premier disque dur à interface IDE. Ce dernier avait fait l'annonce de fin de
production en même temps que le concepteur de la norme IDE. Cela faisait près de 30 ans que le premier
disque dur IDE a fait son apparition. Pour le connecter, il nous faut une nappe souple, qui comporte des
connecteurs 40 points. Cette nappe relie notre disque dur IDE directement à la carte mère.
Ce type d'interface, IDE, est la plus utilisé jusqu'en 2005 pour les machines personnelles/grand public.
Le disque dur SATA comparé à l'IDE, passe d'un débit d'environ 130Mo/s, à environ 1,5Gbits/s
(~185Mo/s), grâce au câble SATA (d'où le nom). Ce qui n'est pas une énorme différence, mais l'on verra
apparaître plus tard, le SATA II (3Gbits/s), et le SATA III qui doublera encore le débit pour atteindre
6Gbits/s, soit 600Mo/s. Le SATA III qui a fait son apparition en 2009
Le plus grand changement que nous remarquons par rapport à l'interface IDE, est tout d'abord dans l'aspect
physique : Comme nous le voyons, plus de nappe énorme qui encombre l'intérieur de notre tour, et surtout
l'air circule mieux et facilite le refroidissement. Le seul désavantage sur les premiers câbles SATA était
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l'absence de "clips", afin de "verrouiller" les câbles. Ce qui peut provoquer un débranchement si l'on fait des
manipulations à côté.
Ces types de câbles sont également utilisés pour les connections entre carte mère et lecteur CD/DVD.
Comme pour le disque dur IDE, ci-dessous un petit schéma d'un disque dur SATA, la seule différence sera
tout simplement la fiche de connexion.
A défaut d'avoir trouvé un schéma équivalent à celui du disque dur IDE, on remarque bien que les
connecteurs sont différents, ils se situent au bas de la photo.
Le premier connecteur en partant de la gauche sert à alimenter le disque dur, suivi du connecteur SATA à sa
droite. On pourra remarquer que la fiche ne prend même pas un quart de la face, comparer à un connecteur
IDE c'est assez impressionnant.
Le SSD (Solid State Drive), fait un grand pas en avant comparé aux autres disques durs. Premièrement, il ne
se compose plus de plateaux superposés ou bien de tête de lecture et les autres composants d'un HDD (hard
disk drive). Il se compose de mémoire flash ! Mais qu'est-ce que ça veut dire? Ca veut dire, plus résistant
qu'un HDD, car en déplaçant un ordinateur portable, allumé je précise, vous avez un risque de tuer le disque
dur à cause des mouvements des têtes des lectures, car un ordinateur n'est pas sensé suivre votre bras, ou faire
des dabs, il est censé rester à plat. Mais grâce au SSD, plus de soucis, ce sont des petites mémoires flash qui
ne craignent plus les mouvements. Ci-dessous l'intérieur d'un SSD.
Le SSD a aussi pour avantage d'être plus silencieux, et surtout beaucoup plus rapide qu'un HDD. La vitesse
de lecture et d'écriture peut varier de 27 Mo/s à 3Go/s, on se retrouve rarement à 27 Mo/s. Un HDD quant à
lui attendre difficilement les 260 Mo/s qu'il est censé atteindre au maximum.
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Conclusion
Voilà nous avons fait un petit tour des disques durs que nous voyons aujourd'hui. L’on conseillera maintenant,
comme beaucoup de personnes le fond, d'avoir un disque dur SSD à faible capacité (128 ou 256Go), et un
HDD de 1 To ou plus si vous en avez l'utilité.
Ce qui permettra de démarrer votre ordinateur rapidement, en installant l'OS sur le SSD, et d'avoir des
logiciels, ou jeux, qui tournent sans problèmes!
Définition
SSD En anglais cela veux dire : « Solid State Drive » ce qui veux dire en français « Disque Flash ». C’est un
support informatique permettant le stockage de données sur de la mémoire flash.
HDD En anglais cela veux dire : « Hard Disk Drive » ce qui veux dire en français « Disque Dur ». C’est un
support magnétique permettant le stockage de données sur de la mémoire morte.
Les différences
– Un disque dur (HDD) est un stockage mécanique. Il dispose d’un ou plusieurs plateaux tournants et d’une
tête de lecture/écriture. C’est donc un support mécanique. On en trouve à plusieurs vitesses de rotation, par
exemple 5400 tours/minute et 7200 tours/minute. Plus le disque à une vitesse de rotation élevée, plus l’accès
est rapide. Il y a aussi la mémoire dite « Cash » qui détermine la puissance du disque dur, plus celle-ci est
élevée, plus votre disque sera performant (16Mo, 32Mo et 64 Mo sont les plus courants). Le disque dur offre
une importante mémoire de stockage de plusieurs centaines de Go, ce qui en fait le « leader » du stockage de
données.
– Un disque flash (SSD) est un stockage de type carte SD, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de plateaux ni de
mouvement mécanique comme le disque dur. Le premier (très) gros avantage de cette technologie est la
vitesse d’accès aux données (0.1 ms environ) contre 20 ms en moyenne pour le disque dur. Le deuxième (très)
gros avantage est la vitesse de lecture/écriture. En effet, ce disque n’a pas de pièce mécanique bridant le débit
de lecture ou d’écriture, tout est très rapide : 400 Mo/s de vitesse pour le SSD contre à peine 100 Mo/s pour
un HDD, de quoi redonner du punch à vos applications type base de données par exemple. Par contre,
l’inconvénient de cette technologie est l’espace assez réduit dû au prix du produit est est 3x plus cher qu’un
disque dur.
En résumé, un HDD est fait pour le stockage de données et le SSD pour vos applications demandant
beaucoup d’accès au disque (je pense notamment au serveur Minecraft).
L’idéal étant d’avoir un SSD pour le système + vos serveurs et un HDD pour votre stockage de données.
Caractéristiques d’un disque dur.
Taille externe. Les PC bureautiques et serveurs utilisent des disques de 3,5 pouces. Les ordinateurs
portables gèrent des disques de 2,5 pouces, moins encombrant mais aussi avec une consommation plus
faible.
Temps d'accès est le temps moyen pour déplacer la tête de lecture / écriture sur un plateau. Il dépend
principalement des caractéristiques du moteur.
Vitesse de rotation (donnée en tours par minute) est liée à la vitesse du moteur principal. Plus elle est
élevée, plus le taux de transfert des données est élevé mais c'est aussi limité par l'interface. La majorité
des disques durs actuels fonctionnent à 7200 tpm (tours par minute), quelques modèles pour portables
les moins chères fonctionnent à 5400 tpm. Ceux spécifiques serveurs réseaux arrivent à 10.000 et
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même 15.000. Ils utilisent des connexions en SCSI Ultra 320 ou en SAS (Serial Attached SCSI) qui
sont les seuls à permettre de tels taux de transferts.
Le nombre de plateau. En pratique, plus il est élevé, plus le disque est rapide pour une même
capacité. Chaque plateau magnétique est découpé en pistes circulaires. La taille de ces pistes dépend
de la capacité par plateau.
Pas vraiment. La première chose est de déterminer le type que votre ordinateur accepte (ATA, SATA ou
SCSI). Ceci est lié au type de contrôleur implanté sur la carte mère, les modèles actuels intègrent un
contrôleur PATA (de moins en moins) et SATA2. Les connexions SCSI et SAS utilisent le plus souvent un
contrôleur implanté sur une carte annexe.
La deuxième limitation est liée au BIOS et au système d'exploitation installé, ce sont des limitations de
capacité pour d'anciens PC qui empêchent d'utiliser des disques à grande capacité (par exemple supérieurs à
160 GB)..
Pour comprendre, ce qui suit, comparons le disque dur à cahier d’écolier ou toutes les pages seraient blanches
(sans quadrillage) et sur lequel on écrirait au crayon de bois ou autre crayon effaçable.
Avec cette comparaison, je pense qu’il est facile de comprendre les points suivants :
L’écriture sur le cahier n’est pas illimitée, quand le cahier est plein, il est plein ! Pour le disque dur
c’est pareil.
On peut effacer ce qui a été écrit et réécrire quelque chose d’autre à la place.
Lorsque je ferme mon cahier, et si je l’ouvre dans 6 mois, les informations écrites dessus sont toujours
là. Idem pour le disque dur, si j’éteins mon ordinateur, et que je reviens dans 6 mois, mes données
seront toujours présentes.
Pour retrouver l’information, il est préférable de bien écrire sur mon cahier (tracer des lignes
ineffaçables) et de faire une table des matières au début du cahier, comme ça je vais vite retrouver ou
sont mes informations dans le cahier. C’est lors du formatage que cette opération est réalisée : Le
cahier sera vidé, les lignes vont être tracées et un table de matière vide va être créé.
avec un cahier : il y a 2 intervenants : vous pour lire/écrire et le cahier pour conserver l’informations.
alors que c’est le disque dur qui se charge des opérations de lecture/écriture et de stockage.
C’est le mouvement combiné de la rotation et du mouvement linéaire des têtes de lecture/écriture qui
va permettre de lire ou écrire des informations.
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Fig : Disque dur ouvert, on voit bien les plateaux (au nombre de 8 sur ce disque), ainsi que la 1ère tête
de lecture/écriture.
Le temps d’accès correspond au temps que les têtes vont mettre pour se placer au bon endroit sur les disques.
Plus la tête va mettre de temps pour être au bon endroit sur le disque, plus l’opération de lecture/écriture sera
longue avant de commencer.
Une fois que la tête a lu l’information, il faut l’envoyer vers le processeur, et là entre en jeu une autre notion :
celle de débit. Ce débit est lié en partie à la façon dont le disque est branché sur le contrôleur de disques et son
interface ( « disques » au pluriel car il peut y avoir plusieurs de branchés sur le même contrôleur). Pour faire
simplement, le contrôleur reçoit/envoie l’information au(x) disque(s) et l’interface est la façon dont sont
branchés physiquement les disques. (La forme des prises).
IDE
SATA
SCSI
SAS
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On trouvait les interfaces IDE il y a quelques années sur les ordinateurs personnels, depuis l’IDE a été
remplacé par le SATA (plus rapide). On trouvait les interfaces SCSI il y a quelques années sur les serveurs,
depuis le SCSI a été remplacé par le SATA2 (plus rapide) et surtout par le SAS qui cumule les avantages des
2 types précédents (SATA et SCSI)
Dans le contexte informatique, le partitionnement est le découpage d’un disque dur en plusieurs parties
appelées partitions.
séparer les données : On effectue ainsi un rangement où l’on peut séparer les données suivants leurs
types. (données professionnelles et personnelles par exemple).
parce qu’on ne peut pas faire autrement : Certains systèmes ne sont pas compatibles entre eux. Il n’est
donc pas possible de les stocker sur les mêmes partitions. Sans le système des partitions, il faudrait
plusieurs disques durs pour les stocker.
avoir plusieurs modes d’enregistrement différents : parce que les modes d’enregistrement ne sont pas
les mêmes.
En résumé, en créant plusieurs partitions, l’objectif est de créer plusieurs espaces de stockage qui peuvent être
de tailles et de structures différentes. Avec plusieurs partitions sur son disque dur, on peut ainsi mettre
plusieurs systèmes d’exploitations (OS). Rien n’empêche d’avoir un Windows et un Linux (etc) sur le même
disque dur. Au démarrage de l’ordinateur, un menu sera affiché pour choisir lequel des OS vous voulez
lancer.
Un autre intérêt est que l’on peut cloisonner les données. En effet, en créant 2 partitions, on peut mettre
le système d’exploitation sur une partition, et les données sur l’autre partition (documents, images, vidéos,
musiques). Il est évident que lors du changement de système d’exploitation , il est facile de copier les données
en ne copiant que la partition qui les contient.
Comme dans un livre où nous avons une table de matiere, pour le disque dur c’est pareil : il faut une table des
matières (appelée table de partitionnement) qui contient l’emplacement de début, la taille et la type de
chaque partition.
MBR
MBR veut dire Master Boot Record que l’on pourrait traduire par Enregistrement Maître de démarrage. c’est
un enregistrement sur le disque qui contient les informations principales pour le démarrage du système. On
parle en général de MBR, mais il arrive que l’on parle aussi de table de partitionnement MBR.
Le MBR c’est une zone du disque située sur le début du disque (sur le 1er secteur physique du disque nommé
généralement : secteur 0).
une zone amorce qui va permettre de lancer le système d’exploitation installé (ou lancer un logiciel
qui permettra de choisir le système d’exploitation dans le cas, où il y aurait plusieurs systèmes
d’exploitation installés.)
et une table des partitions du disque. Cette table est limitée à 4 partitions et les partitions ne peuvent
pas faire plus 2To.
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NB : Le MBR était parfois infecté par les virus qui soit détruisaient cette zone empêchant tout démarrage du
système, soit modifiaient cette zone en la faisant pointer vers un secteur contenant le virus qui lui permettait
de se recharger au démarrage de l’ordinateur. (C’est un peu moins le cas aujourd’hui car les anti-virus sont
vigilants.)
L’importance du secteur 0 :
En MBR, si ce le secteur 0 du disque devient illisible, c’est tout le disque qui devient illisible (sauf si on a
sauvegardé la table de partitionnement avant).
GPT
Le GPT est le nouveau système de partitionnement utilisé sur les ordinateurs récents. Il apporte des réponses
aux restrictions que l’on pouvait trouver avec le MBR. Le nombre de partitions n’est plus limité à 4 et surtout
vous pouvez dépasser les 2,2 To par partition, ce qui devenait nécessaire avec l’avènement de disques de
plusieurs Terra.
Chacune des partitions possède un numéro unique (le GUID), ce qui permet de les repérer plus facilement.
Et au fait, GPT veut dire GUID Partition Table. (en français, Table de partition GUID : là je pense que vous
aviez déjà fait la traduction vous même). Car GUID veut dire Globally Unique IDentifier soit :
« identificateur global unique » ou « numéro unique d’identification ».
Et pour sécuriser un peu la table de partitionnement, les informations de la table de partitionnement sont à la
fois enregistrées au début et à la fin du disque (pour éviter la perte du secteur 0)
Le schéma est exactement la même chose tout en remplaçant BIOS par UEFI, et MBR par GPT.
BIOS et UEFI
Ces 2 termes désignent un système simple qui gère le matériel et le démarrage de l’ordinateur. C’est ce
système qui lance le logiciel de démarrage situé sur le disque dur.
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Avec le partitionnement MBR, le nombre de partitions étant limité à 4, il a fallu trouver une solution pour
faire plus de 4 partitions. C’est ici que rentre la notion de partition primaire et secondaire. Les partitions
primaires sont les partitions qui sont créées directement dans la table de partitionnement du disque. Et les
informations des partitions secondaires ne sont pas créées dans la table de partitionnement mais dans un
espace de la partition primaire, ce qui a pour conséquences :
Cette notion de primaire et secondaire disparaît avec les tables de partitionnement GPT.
Différents problèmes sont liés aux disques durs. On peut distinguer les pannes matérielles (Crash disque)
comme plateaux griffés par une tête (choc), moteurs ou contrôleurs défaillants, éventuellement clusters
défectueux. Une configuration du BIOS (SMART) permet de prévenir avant pour certaines de ces pannes. Au
niveau logiciel, les différents problèmes peuvent être résolus par des commandes DOS ou via la console de
récupération. Parmi celles-ci, on retrouve CHKDSK qui détecte et marque les secteurs défectueux, mais aussi
les différents messages NTLDR en partitions NTFS.
Il est fortement probable que tout utilisateur de matériel informatique ait, un jour ou l'autre, à faire face à une
perte de données due à une panne de disque dur. En effet, aucun disque dur n'étant infaillible , on distingue
plusieurs types de panne : les pannes physiques (matérielle) et les pannes logiques.
La panne physique est souvent complexe même pour l’expert de récupération de donnée. En effet, elle exige
un savoir-faire hors du commun pour bien déterminer les causes du problème. Elle est caractérisée par
plusieurs signaux dont la non-reconnaissance de l’ordinateur de votre support, l’existence d’un claquement
métallique à l’intérieur du disque lors de son utilisation ou encore une vitesse de transfert lente. On distingue
2 types de panne physiques
Les pannes physiques sont considérées comme les plus sévères car elles se caractérisent généralement par un
non fonctionnement du disque dur. Elles se traduisent par plusieurs symptômes spécifiques:
1) Panne électronique
Ce type de panne est causée par une détérioration des composants de la carte électronique de votre disque dur.
La prise en charge de cette panne induit forcément des réparations techniques sur votre support.
La panne électronique peut survenir suite à des variations de tension ayant pour effet de provoquer des courts
circuits sur le support et endommager plusieurs éléments, dès lors le disque dur ne peut plus fonctionner.
Une récupération des données ne peut dans ce cas jamais être opérée avant une intervention physique sur le
disque dur.
Votre disque dur peut sembler inerte, ne plus du tout se lancer. Si une odeur de brulé est perceptible ou que
des composants semblent brulés, la panne électronique est à privilégiée.
NB : Il arrive que les chocs électriques subis par le disque entrainent une détérioration des éléments de lecture
de votre disque provoquant ainsi parallèlement une panne dite mécanique.
2) Panne mécanique
Une panne mécanique est délicate à traiter, le disque dur doit impérativement être ouvert dans un
environnement parfaitement sain (appelé salle blanche) car la moindre particule de poussière entrant à
l’intérieur d’un disque dur peut altérer définitivement les plateaux de celui-ci (la récupération devient dès lors
bien souvent impossible et ce même pour un professionnel de la récupération).
Crash des têtes de lecture: les têtes de lecture ont endommagé la surface magnétique du disque,
entraînant une perte de données,
Déformation physique des disques,
Moteur endommagé entraînant un problème de rotation, problème de symétrie des disques,
Une panne mécanique peut survenir après un choc, une catastrophe naturelle ou par une usure normale
du disque dur.
Un bruit de claquement ou de vibration est presque systématiquement associé à une panne mécanique. Les
claquements répétitifs sont engendrés par le repositionnement des têtes de lecture du disque qui ne
parviennent plus à trouver les données présentes. Un son de type « Métallique » est provoqué par un
entrechoquement des têtes de lecture avec la surface du disque. Une vibration très légère peut enfin être le
signe que le moteur du support est défectueux.
NB : Dans tous les cas de pannes mécaniques, il est impératif de ne pas ouvrir le disque pour permettre
une récupération des données, seule une prise en charge par des professionnels de la récupération
permet d’obtenir des résultats.
Lorsqu’une partition permettant le lancement du disque se corrompt, le disque peut ne plus se lancer du tout,
on parle alors de panne de piste servo.
Un disque souffrant de ce type de panne peut ne plus être reconnu, il ne s’initialise plus mais n’émet
cependant aucun bruit.Toutes les reconnaissances tronquées (mauvais nom du disque, capacité incorrecte)
sont aussi provoquées par ces pannes.
La récupération induit impérativement une intervention sur la piste servo afin de la reconfigurer et de
permettre un fonctionnement et une reconnaissance optimale.
Ce cas là est bien souvent le plus facile à traiter, en effet un disque dur souffrant uniquement d’une panne
logique n’est pas physiquement endommagé.
Dans le cadre de ce type de panne, aucune intervention directe en salle blanche n’est à réaliser.
Dans la grande majorité des cas, une mauvaise manipulation explique la survenue d’une panne logique. Les
données ne sont plus réparties de manière organisées sur le disque voir illisibles mais restent facilement
récupérables. Il devient cependant impossible pour l’utilisateur de recouvrer ces données par le biais de son
simple système d’exploitation (Windows, Linux…)
Une panne logique est causée par la perte d’une partition, celle-ci n’apparait dès lors plus dans le poste de
travail de votre ordinateur, si la partition perdue ou endommagée contient des données intervenant dans les
opérations de boot du disque dur (démarrage de celui-ci), il se peut que votre disque ne s’amorce plus. (Voir
panne piste servo)
Plusieurs virus entrainent la perte de données informatiques, lorsque ces données sont nécessaires au bon
fonctionnement de votre disque dur, celui-ci ne devient plus capable de lire correctement certains fichiers.
Il est nécessaire d’effectuer régulièrement des mises à jour de vos différents logiciels de protection (antivirus,
firewalls…) afin de vous prévenir contre ce type de désagrément.
Il arrive que certaines données personnelles soient tout simplement supprimées de manière involontaire par
l’utilisateur, dès lors celles-ci ne sont plus récupérables par le biais des outils proposés par le système
d’exploitation installé sur l’ordinateur.
Conclusion :
Dans le cas d'une panne physique, les données contenues sur le support de stockage sont inaccessibles à cause
d'un problème mécanique ou électronique lié à l'un des multiples composants du disque dur. Ce genre de
problème est communément appellé un crash de disque dur.
Dans le cadre d’une perte de données personnelles due à une suppression involontaire de l’utilisateur, il est
bien souvent possible de récupérer vos données à l’aide d’un logiciel adapté.
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FORMATAGE ET DEFRAGMENTATION
I- La défragmentation
La défragmentation consiste à regrouper les fragments de fichiers éparpillés sur le disque afin d'optimiser les temps
d'accès du disque dur lors de la lecture de fichiers de taille importante. Le processus de défragmentation est commun
à tous les logiciels. Il consiste à tasser les données au début du disque afin de les rendre plus rapide d'accès par la tête
de lecture.
Pourquoi défragmenter ?
Au fur et à mesure de l'utilisation d'un ordinateur se produit sur les disques durs un phénomène appelé la
fragmentation. Pour résumer très simplement, les écritures des fichiers se font de manière anarchique sur
toute la surface du disque, dans des blocs aussi appelés clusters. Partant de là, l'accès aux fichiers est plus long
car le système doit balayer toute la surface du disque pour les retrouver. En revanche, si l'on rassemble les
fichiers dans une même zone, le système n'aura plus que cette zone à fouiller pour retrouver l'information
recherchée et l'accès sera plus rapide. La suppression des fichiers laisse également des « trous » entre les
différents emplacements dans le disque dur. Enfin les taches de fond de Windows créent de la fragmentation
sans même que vous interveniez. L’action qui consiste à optimiser l'espace occupé s'appelle la
défragmentation, et elle ne peut se faire que de manière logicielle. Lors d'une défragmentation, les
informations sont en quelques sortes rangées -ou classées- par le logiciel.
Comment défragmenter ?
1- En ligne de commande, c'est à dire en tapant dans une console (par la fonction "Exécuter " du menu
Démarrer) les instructions données à votre système d'exploitation. Cette méthode étant plutôt réservée
à des utilisateurs avancés, nous la laisserons de côté pour cet article.
2- En utilisant la fonction de défragmentation intégrée aux systèmes d’exploitation Windows. La
méthode est assez simple, vous allez dans le poste de travail, vous faites un clic droit de la souris sur
l'icône du disque à défragmenter, puis vous sélectionnez "Propriétés". Dans la fenêtre qui s'ouvre,
cliquez sur l'onglet "Outils" pour accéder à l'option "Défragmenter Maintenant", sur laquelle vous
cliquez. Il vous est alors proposé de défragmenter directement ou de procéder à une analyse du disque.
Il vaut mieux procéder à l'analyse, qui vous donnera des indications sur le taux de fragmentation de
votre disque, et donc l'utilité ou non de procéder à la défragmentation. Important, votre disque doit
avoir au moins 15 % d'espace libre pour une efficacité réelle de l'opération. Il est également possible
d'accéder à la fonction défragmentation en suivant le chemin suivant à partir du menu Démarrer :
Démarrer=>programmes=>Accessoires=>Outils Système=>Défragmenteur de disque. Sur
Windows 7, 8 et 8.1, on peut aussi taper "Défragmenteur de disque" dans la recherche Windows.
Quand défragmenter ?
- Après l’installation de gros logiciels ou fichiers sur votre ordinateur (jeu vidéo , logiciel de traitement
photo, vidéo Haute Définition...)
- Le soir de préférence, et d'une manière générale quand vous n’utilisez pas votre poste. La défragmentation
peut en effet se faire en quelques minutes ou en plusieurs heures selon l’état de fragmentation du disque mais
aussi en fonction de votre configuration (taille de la partition disque, vitesse du processeur, etc.).
- Quand votre disque dur vous semble plus bruyant qu'à l'accoutumée, car cela peut être du au fait qu'il
travaille davantage pour accéder aux informations.
- Si vous constatez un ralentissement de votre système. La fragmentation n'a peut être rien à y voir, mais
lancer une défragmentation ne vous coûtera que du temps et peut apporter un mieux, alors pourquoi ne pas
commencer par ça ?
NB : Dernier point, il est inutile voire déconseillé de défragmenter un disque de stockage de type SSD, le
temps d'accès aux fichiers étant déjà très court, mais aussi parce que ce type de disque supporte un nombre
limité d'écriture/effacement. Il serait dommage de réduire la durée de vie de votre disque chèrement acquis,
qui plus est pour un bénéfice peu évident. (Les SSD (Solid State Drive), n'étant pas des disques dur à plateau, ne
sont pas sujets à la fragmentation.)
Les disques durs, aussi petits soient-ils, contiennent des millions de bits, il faut donc organiser les données afin de
pouvoir localiser les informations, c'est le but du formatage. La surface de chaque cylindre, originalement uniforme
est divisée lors du formatage en petites parcelles qui pourront plus facilement être repérées. On distingue le
formatage de bas niveau (physique) et le formatage de haut niveau (logique).
1) Le formatage de bas niveau
Le but du formatage de bas niveau est de diviser la surface des disques en éléments basiques :
pistes
secteurs
cylindres
Avertissement!
Le formatage bas-niveau effacera de manière irréversible tout le contenu du disque dur : données,
partitions, MBR,... cette opération peut durer plusieurs heures !
- Un virus de boot s'auto-réplique en permanence sur le disque dur. Un formatage normal n'en viendra pas
venu à bout.
- Le formatage classique se bloque à un certain pourcentage ou subit un échec.
- Le disque dur ne fonctionne pas correctement : bruits bizarres, pertes de clusters, augmentation soudaine du
nombre de secteurs défectueux.
- Refus d'un système d'exploitation de s'installer sur le disque dur formaté de façon classique.
- On veut simplement formater le disque dur : ne pas hésiter à procéder à un formatage de bas-niveau pour le
remettre à neuf ( pour le revendre par exemple ).
A quoi sert-il ?
Le formatage de bas-niveau permet d'initialiser la surface de chaque plateau du disque et les pistes
qu'ils contiennent.
Son utilité est également d'inscrire à la racine du disque dur les informations de base le concernant le
nombre de cylindres, de clusters abîmés, etc.
Ce formatage est effectué en usine et il n'est donc pas nécessaire de l'effectuer après l'achat de votre
disque dur.
Le formatage de bas-niveau s'effectue sur la totalité du disque.
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Il peut être utilisé pour résoudre des problèmes de copie; le disque est alors remis à neuf.
Cette opération n'étant pas sans risque pour votre disque dur, elle est à proscrire si ce dernier
fonctionne correctement.
Le formatage logique s'effectue après le formatage de bas niveau, il crée un système de fichiers sur le disque,
qui va permettre à un système d'exploitation (Windows, Linux, OS/2, Windows NT, ...) d'utiliser l'espace
disque pour stocker et utiliser des fichiers.
Les systèmes d'exploitation utilisent des systèmes de fichiers différents, ainsi le type de formatage logique
dépend du système d'exploitation que vous installez. Ainsi, si vous formatez votre disque en un seul système
de fichiers, cela limite naturellement le nombre et le type de systèmes d'exploitations que vous installez (en
effet vous ne pourrez installer que des systèmes d'exploitation utilisant le même système de fichiers).
Heureusement, il y a une solution à ce problème qui consiste à créer des partitions. Chacune des partitions
peut effectivement avoir son propre système de fichiers, vous pouvez par conséquent installer des systèmes
d'exploitation de natures diverses.
Il existe plusieurs façons de lancer un formatage d’un disque ou partition à savoir :
Méthode 1 : Formater son disque dur via l’outil « gestion des disques »
Le gestionnaire de disque existe dans toutes les versions de Windows et permet de formater, partitionner un
disque dur ou créer une nouvelle partition.
Méthode 2 : Formatage de disque dur avec l’invite de commande de Windows
L’invite de commande de Windows peut nous servir à formater un disque dur ou une clé USB, c’est la méthode la
plus simple, il vous suffit de lancer l’invite de commande via le menu de démarrer en saisissant « cmd » dans la
zone de recherche, et l’exécuter en tant qu’administrateur.