Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
- Les microorganismes eucaryotes dont l’organisation est proche de celle des végétaux
ou des animaux. Dans cet ensemble sont classés : les champions, les protozoaires et les
algues ;
- Les Microorganismes procaryotes, dont l’organisation cellulaire est plus rudimentaire,
rassemblent la totalité des bactéries
- Les virus sont des organismes acellulaires. Ils doivent être considérés à part.
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II- PHYSIOLOGIE BACTERIENNE
A) Nutrition/notion de milieu de culture
Lorsqu’on introduit un petit nombre de bactérie dans un milieu liquide neuf, ce dernier
s’il est placé dans les bonnes conditions d’incubation, se trouble en quelques heures. Un
dénombrement microbien montrerait que sont formés des milliards des bactéries identiques.
Une cellule bactérie se multiplie en effet toutes les 20 minutes (E. coli par exemple), parfois
moins.
- D’un nombre important de petites molécules : les oses, les acides aminés ; les acides
organiques, les ions minéraux, constituants « un pool » cytoplasmique sorte de réserve des
matériaux disponible pour les synthèses.
- D’un nombre restreint (mais quantitativement prépondérant) des molécules polymère qui sont
les protéines, les polyosides, les lipides, les acides nucléiques, résultant de l’assemblage de
petites molécules et représentant les véritables « molécules des vies ».
La plupart des substances organique du pool cytoplasmique sont des constituants des
polymères en attentes d’intégration. Les bactéries peuvent les obtenir de deux façons :
On définit donc comme nutriment, une substance que la bactérie puise dans son
environnement et est capable d’utiliser avec ou sans transformation pour produire ses
constituants.
Parmi les nutriments apportés par un milieu de culture, certains sont indispensable : s’ils ne
sont pas fournis, les bactéries ne peuvent pas se développer.
Un Milieu minimum, c’est un milieu de culture n’apportant que les nutriments indispensable à
croissance de la bactérie. Sa composition varie considérablement selon la nature de la bactérie.
C) - Facteurs de croissance
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(ex : Glucose + sels minéraux) adapté à la culture de la souche prototrophe. Une souche
exigeant un ou plusieurs facteurs de croissance, est dite auxotrophes à cette ou ces substance(s).
Les facteurs de croissance sont de nature chimique très diverses selon les souches utilisées.
La plupart des vitamines sont concernés. Ils ne sont indispensables qu’à faible dose car ils
jouent dans le métabolisme bactérien un rôle catalytique.
Un milieu de culture est une préparation au sein de laquelle des microorganismes peuvent
se multiplier. un bon milieu de culture doit satisfaire aux conditions suivantes :
- Couvrir les besoins élémentaires et les besoins en facteurs de croissance des microorganismes
à étudier ;
- Etre isotonique ;
Leur domaine d’utilisation est plus bas et recouvre la microbiologie alimentaire. Les
éléments minéraux, la source de carbone, la source d’énergie, certains facteurs de croissance
sont fournis par un extrait de viande ou de levure, par des peptones et éventuellement par des
liquides biologiques.
Ils contiennent les composants précédemment cités à l’exclusion des liquides biologiques.
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Ils sont obtenus en incorporant aux milieux de base précédemment décrits, du sang de
cheval ou de mouton, du sérum, du liquide d’ascite au diverses supplément poly vitaminés
commercialisé. Ces additifs apportent des nombreux facteurs de croissance. Les milieux
enrichis sont utilisés pour les microorganismes dont les exigences nutritives sont importantes
et qui ne se développent pas ou mal sur les milieux usuels.
Pour suivre l’évolution d’une croissance bactérienne, plusieurs paramètres prouvent être
retenus :
- La mesure de la masse microbienne (ce paramètre est en effet en relation direct avec le
précédent)
- La mesure d’un constituant. On choisit un constituant stable et dont la concentration est stable
dans les cellules quel que soit la phase de croissance. Sa teneur dans le milieu ne sera dans ces
conditions, fonction que du nombre de bactéries.
Pour mesurer le nombre de cellule par unité de volume on utilise des techniques de
dénombrement, au microscope par dilution, incorporation et culture sur milieu gélosé.
La mesure des cellules de la masse bactérienne se fait par détermination du poids sec et par
mesure indirecte.
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3.2.1. Culture synchrone et asynchrone
Soit No, le nombre de bactérie inoculé au temps 0 dans un milieu de culture liquide.
calculons l’évolutions de la population bactérienne en fonction du nombre de scission.
*tracer 1 : les bactéries inoculées sont toutes au stade de leur évolution lors du processus de
division. Elle se divise au moment (culture synchronique).
*tracer 2 : les bactéries de l’inoculum sont à des stades différents de leur évolution. L’évolution
de la population est continue ; la culture est asynchrone.
Le temps de doublement ou temps de génération (G), est l’espace de temps écoulé entre
deux divisions en phase exponentielle de croissance (phase III).
G= 50 min
µ= très petit
G= plusieurs jours
En milieu non renouvelé la croissance d’une bactérie s’arrête après 16-24h de culture
(sauf espèce à croissance lente) du fait de la raréfication des nutriments et de l’accumulation
des substances toxique.
* Phase I : elle est facultative lorsqu’elle existe, c’est la phase d’adaptation de la bactérie au
milieu (N= N0) µ reste nulle, les bactéries ne se divise pas ou trop peu, pour que l’on puisse
mesurer une variation de la concentration bactérienne. Lorsque des cellules jeunes sont placées
dans un milieu neuf de même composition, la culture repart sans phase de latence. Au contraire
si l’on inocule des bactéries âgées, dans un même milieu neuf, ou des bactéries jeunes dans
milieu de composition différente, on observe une phase de latence.
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- La durée de la phase de latence est fonction de la méthode utilisée pour estimer N. elle
est d’autant plus courte que la méthode utilisée et est sensible.
- Pour les mêmes raisons de la durée de la phase de latence est d’autant plus réduite que
l’inoculum est important.
* La phase stationnaire (V) : La vitesse spécifique de croissance est constante et nulle. Un tel
résultat admet deux explications :
* La phase de déclin (VI) : Les bactéries ne se divisent plus. Certaines meurent et sont lysées.
Le nombre N diminue. La phase de déclin est une phase de décroissance, µ est négatif.
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Des études faites sur des bactéries différentes montrent que les valeurs des températures
optimales et létales varient très sensiblement selon les bactéries et permettent de les classer en
groupe.
3.4.2- Le pH
La plupart des bactéries ont leur développement maximal dans les milieux proches de la
neutralité.
L’activité de l’eau est définie par le rapport de pression de vapeur du milieu qui peut être un
aliment et de l’eau pure. Elle mesure la disponibilité de l’eau dans un produit.
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L’activité de l’eau varie de 0 à 1. Les bactéries supportent assez mal, contrairement à de
nombreuses moisissures et levures, des aw faibles, et sont très sensibles à une diminution de
l’activité de l’eau.
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