Cor1 10
Cor1 10
Cor1 10
σ=
F
et en déformation ε =
(l − l 0 ) = ∆l . On obtient ainsi le tableau suivant :
S0 l0 l0
Avec ces données (σ et ε), il est possible de tracer schématiquement la courbe de traction du matériau
étudié en précisant certains points caractéristiques de cette courbe ( voir figure σ = f(ε
ε) ci-dessous).
σ (MPa)
D
σmax = 247,6
σf = 229,9 F
A
σ1 = 176,8
C B E H G
0,2 0,6 12 14
ε (%)
a) Limite d’élasticité
Par définition, la limite conventionnelle d’élasticité à 0,2% (Re0,2) correspond à la contrainte qui, après
suppression, a causé une déformation ε permanente de 0,2% du matériau. Dans le cas présent, cette limite
d’élasticité Re0,2 correspond donc au point A de la courbe de traction.
176,8 MPa
E =
−2
(0,6 - 0,2)x10
E = 44,2 GPa
Par définition, la résistance à la traction Rm du matériau est la contrainte maximale σmax atteinte durant
l’essai de traction (point D de la courbe de traction ci-dessus).
A = 14 %
AM = 12 %
f) Énergie élastique Wél emmagasinée par unité de volume de matériau juste avant rupture :
Par définition, cette énergie est égale à la surface du triangle HGF de la figure ci-dessus, soit :
1
Wél = σ f .ε élf (1)
2
avec σf = contrainte à la rupture = 229,9 MPa (point F de la courbe)
εélf = déformation élastique du matériau juste avant rupture
= longueur du segment HG.
Comme la valeur de la déformation totale au point G n’est pas connue, on applique la loi de Hooke pour
trouver la valeur de εélf , puisque la droite HF a pour pente le module d’Young:
σf
ε élf = (2)
E
En combinant les équations (1) et (2), on obtient :
1 σ2
Wél = σ f .ε élf = f =
(
229,9 x10 6 )2
= 598x10 6 J/m 3
2 2E 2x 44,2x10 9