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TP Triax

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Master M2 MSROE

Compte rendu de TP

Essai triaxial consolidé non drainé

Réalisé Par

Chouikh Amira
Chen Yahui
Dahmani Imed eddin
Bouhouche abdeljalil

Encadrant : Mr Zhehao Zhu

Année scolaire: 2021-2022


Table des matières

1 Mode opératoire 1
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Description du dispositif et du matériaux utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Procédure de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2 Résultats et interprétations 6
2.1 Déviateur q en fonction de la contrainte moyenne effective p’ . . . . . . . . . . 6
2.1.1 Calcul de l’angle de frottement de sable (cohésion=0) . . . . . . . . . . 6
2.1.2 Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Variation de pression interstitielle en fonction de la déformation axiale . . . . . 8
2.2.1 Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Évolution de la Contrainte de cisaillement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.1 Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.4 CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

I
Table des figures

1.1 Dimensions de l’éprouvette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2


1.2 Mise en place de la membrane et ajout de l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Remplissage du moule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Mauvais compactage de la dernière couche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.5 Capteurs illustrant les différentes valeurs de contrainte . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Serrage et mise en place . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.7 Signal suivi en fonction de B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2.1 Résultats typiques des essais triaxiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6


2.2 Courbe de déviateur q en fonction de la contrainte moyenne effective p’ . . . . 7
2.3 Évolution de la courbe de surpression interstitielle . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Contrainte de cisaillement en fonction de la déformation axiale . . . . . . . . . 9

II
Liste des tableaux

1.1 Caractéristiques générales de l’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

III
Chapitre 1

Mode opératoire

1.1 Introduction
Durant les premiers développements de la mécanique des sols, l’essai de cisaillement direct
était le plus commun. Jusqu’à ce que Casagrande entreprennent un projet de recherche sur
un essai de compression qui fut plus efficace que l’essai de cisaillement direct. De nos jours,
cet essai qui est appelé essai triaxial, est de loin le plus utilisé dans les laboratoires. L’essai
de compression triaxiale permet de mieux accéder aux propriétés mécaniques des matériaux,
car il affecte l’état de contraintes in situ. Ce type d’essai permet de contrôler et de mesurer
la pression interstitielle, d’appliquer une gamme de pression de confinement (isotrope ou
anisotrope) pour consolider initialement l’échantillon à un état prédéfini. Les différents types
d’essai réalisables sont :

— Essai UU (Unconsolidated-undrained) : essai non consolidé non drainé ;

— Essai CU (Consolidated-undrained) : essai consolidé non drainé ;

— Essai CD (Consolidated-drained) : essai consolidé drainé ;

Dans ce TP on a effectué un essai triaxial consolidé non drainé, qui a pour but de déterminer
les propriétés mécaniques pour le matériau sable de type HN31.

1.2 Description du dispositif et du matériaux utilisés


— Type de matériaux : HN31

— Essai de déplacement contrôlé (mm/min) : 0,1 mm/min


CHAPITRE 1. MODE OPÉRATOIRE

Tableau 1.1 : Caractéristiques générales de l’essai


ρs (kg/m3 ) 2650
emax 1
emin 0.656
Id 0.4
σc′ (kPa) 100

1.3 Procédure de l’essai


Afin d’assurer un bon remplissage de l’éprouvette nous devons connaître le poids volumique
du sable par rapport à l’éprouvette cylindrique de 20 cm de hauteur et de diamètre 10 cm
comme dans la figure 1.1 :

Figure 1.1 : Dimensions de l’éprouvette

emax − e
Id = (1.1)
emax − emin

Þ e=0.8824

Þ ρd = ms
Vt
= ρs
1+e
= 1422.9 kg/m3

Ainsi la masse totale qu’on doit mettre sur l’éprouvette est :

Mt = ρd .π.(0, 05)2 .0, 2 = 2233, 9g (1.2)

Afin d’assurer un bon compactage nous allons diviser l’éprouvette en 10 couches, soit donc
la masse de chaque couche approximativement égale à 224 g et 2cm d’épaisseur. Cependant,
au début du processus de préparation de l’échantillon, le sable était trop compacté, ce qui
nous a conduit à ajouter 100g de sable pour remplir le moule, ce qui a également conduit à

2
CHAPITRE 1. MODE OPÉRATOIRE

une modification de notre indice de densité.

Ô Mt′ = 2333.9g

Ô ρd = 1485.8 kg/m3

Ô Id = 0.63

Figure 1.2 : Mise en place de la membrane et ajout de l’eau

Figure 1.3 : Remplissage du moule

Figure 1.4 : Mauvais compactage de la dernière couche

Pendant le processus de préparation de l’échantillon, nous avons ajouté 5% d’eau pour le


compactage (figure 1.2). En effet, l’eau adoucira l’échantillon en facilitant le glissement entre

3
CHAPITRE 1. MODE OPÉRATOIRE

les grains, ce qui rend donc le compactage plus facile et plus adéquat.
Afin d’avoir un bon et uniforme compactage, nous avons divisé l’échantillon en dix couches, où
on a sculpté la surface de chacune pour assurer la continuité entre eux pendant le chargement.
De plus, afin d’éviter que le sable ne s’effondre pas lors du démoulage, nous avons appliqué
une légère pression négative à l’intérieur de l’échantillon générée par le robinet. La différence
de pression entre l’intérieur et l’atmosphère permet au sable de se tenir.
Pendant la phase d’installation de la tête du dispositif, Il est très important de maintenir la
même hauteur des deux côtés (sinon il sera difficile de descendre) (figure 1.6). Ensuite on va
mettre l’éprouvette dans l’enceinte afin de commencer la procédure de consolidation : Comme
indiquer dans le capteur dans la figure 1.5 la contrainte de confinement σ3 était de 60kPa
qui nous a poussé à l’augmenter jusqu’à atteindre la valeur souhaitée qui est de σ3 =160kPa
(σc′ = 100kP a).

Figure 1.5 : Capteurs illustrant les différentes valeurs de contrainte

Figure 1.6 : Serrage et mise en place

Ensuite nous allons saturer l’échantillon, pour ce faire il existe trois étapes :

p CO2 ;

4
CHAPITRE 1. MODE OPÉRATOIRE

p Eau désaérée ;

p Contre pression ;

Nous avons procédé à un mode de saturation par CO2 pour une durée de circulation de
10 min avec une pression de 11kPa. Cette étape consiste principalement à éliminer l’air de
l’intérieur de l’échantillon car la densité du CO2 est supérieure à celle de l’air. Ensuite nous
avons permis une circulation d’eau désaérée pendant 15 minute (CO2 est remplacé par l’eau)
puis on a mesuré le degré de saturation (Si B > 0,87 on dit que le sol est saturé) :

∆u
B= (1.3)
∆σext

Où ∆u représente la variation de pression interstitielle dans l’échantillon, et ∆σext représente


la variation de contrainte appliquée à la cellule dans notre cas c’est la variation de pression de
confinement σ3 . Pour la consolidation de l’échantillon nous allons augmenter la force palier par
palier jusqu’à obtenir un écart de 100 kPa entre la pression de l’eau dans l’enceinte (160kPa) et
la contre pression (60kPa) dans l’échantillon. Après avoir fermé les deux robinets (conditions
de Non-Drainé), on cherche après à fournir un taux de déplacement fixe de 1 mm/min, qui
donne un taux de déformation fixe 0.5 %/min dans la direction axiale jusqu’à la rupture.

Figure 1.7 : Signal suivi en fonction de B

5
Chapitre 2

Résultats et interprétations
On a comparé à chaque fois les résultats de l’expérience avec les résultats typiques d’un essai
triaxial.

Figure 2.1 : Résultats typiques des essais triaxiaux

2.1 Déviateur q en fonction de la contrainte moyenne

effective p’

2.1.1 Calcul de l’angle de frottement de sable (cohésion=0)

Selon la figure de cercle de Mohr, on obtient :

σ1′ − σ3′
sin(ϕ′ ) = (2.1)
σ1′ + σ3′

σ1′ +2σ3′
Comme q=q’=σ1′ − σ3′ et p’= 3
on obtient : sin(ϕ′ ) = q
q
+2p′
= 3µ
µ+6
tel que ν = q
p′
la pente
3

de la courbe 2.2 .
CHAPITRE 2. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS

Figure 2.2 : Courbe de déviateur q en fonction de la contrainte moyenne effective p’

Þ µ = 1.35 alors ϕ′ = 34◦

2.1.2 Interprétation

Il s’agit d’une compression (σ1 > σ2 = σ3 ) c’est pourquoi la courbe est dans la partie +

p Ce TP concerne un sable de type normalement consolidé et non drainée ce qui signifie


aussi que ϵv de cette expérience est nul (l’eau est incompressible). Dans cette condition,
avec l’application de q, l’eau supportera la pression plus tôt. En effet, normalement il
s’agit d’un sable lâche (Id = 0.63) mais la valeur de Id est un peu élevée, ce qui peut être
dû à une répartition globale inégale pendant le processus de préparation de l’échantillon.
Quand le sable est soumis à une contrainte, les grains sont proches les uns des autres, ce
qui entraîne une augmentation de la pression de l’eau interstitielle et, par conséquent,
une diminution de la contrainte effective. Ensuite, au fur et à mesure que la contrainte
axiale augmente, la pression de l’eau interstitielle augmente au maximum, et le squelette
sable commence à supporter la contrainte, et la contrainte effective moyenne augmente
linéairement avec l’augmentation de q.

7
CHAPITRE 2. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS

2.2 Variation de pression interstitielle en fonction de

la déformation axiale

Figure 2.3 : Évolution de la courbe de surpression interstitielle

2.2.1 Interprétation

Cette courbe montre la relation entre la variation de pression interstitielle et la déformation


axiale. Nous pouvons remarquer que lorsque la déformation atteint 1%, la variation de
pression interstitielle passe au pic qui vaux 79 kPa. Théoriquement parlant, lorsque le sable
lâche est saturé, la variation de pression interstitielle devrait être stable après avoir atteint
la valeur positive maximale, parce que lorsque les sables lâche saturés sont sollicités, l’eau
interstitielle correspondante est soumise à la pression générée par l’accumulation de sable.
Dans le cas de l’eau non drainée, la pression interstitielle positive est alors générée jusqu’à la
valeur maximale. Après cela, le squelette est soumise à la contrainte et la pression de l’eau
interstitielle reste à la valeur maximale.

8
CHAPITRE 2. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS

2.3 Évolution de la Contrainte de cisaillement

Figure 2.4 : Contrainte de cisaillement en fonction de la déformation axiale

2.3.1 Interprétation

Puisque cette expérience est pour le sable lâche, la dernière courbe (∆U (ϵa )) peut également
confirmer cet argument. Dans notre cas, la relation entre la déformation axiale et la contrainte
appliquée reflète les caractéristiques du sable lâche (surtout dans les premiers points : pique
à ϵa =9%). La courbe illustre le phénomène de liquéfaction qui montre l’initiation au pic de
résistance au cisaillement, au delà duquel la chute de résistance est amorcée avec développ
-ement rapide de grande déformation. Normalement, la résistance va diminuer dans un état
ultime pour lequel le sable peut s’écouler avec cette faible résistance. En même temps, au
début de l’expérience, on peut voir qu’il y a une diminution significative des résultats de
mesure. Cela peut être dû au fait que le moule et la membrane n’étais pas bien collé, laissant
quelques pores qui ont conduit à une chute de pression déviatorique.

9
CHAPITRE 2. RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS

2.4 CONCLUSION
Le but de ce TP est d’observer et d’analyser la relation contrainte-déformation du sable
lâche dans des conditions non drainées. En même temps, de déterminer à travers l’essai,
les caractéristiques mécaniques du sable qui peuvent également être obtenues. Au cours de
l’opération expérimentale, nous avons rencontré de nombreux problèmes et pris la conscience
de la différence entre la théorie et le fonctionnement expérimental en laboratoire. Afin
d’obtenir des résultats expérimentaux précis, l’opération expérimentale doit être précise
et standardisée. Comprendre donc le sens mécanique derrière chaque étape de l’opération
expérimentale est également l’un des sens de ce TP.

10

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