Présentation Des États Consolidés
Présentation Des États Consolidés
Présentation Des États Consolidés
consolidés
Consolidation des comptes
Réalisé par :
ABIED Saad
BENNANI Kaoutar
ELAMRANI Hind
El ARFAOUI Mohamed
ESSAKINE Achraf
2018-2019
Sommaire
Sommaire 1
Introduction 3
I. Cadre conceptuel 4
1. Le respect des grands principes comptables et de présentation 4
2. Les principes à respecter : 4
3. Exigences comptables : 5
4. La norme IFRS 10 : 6
II. CONTENU DES ÉTATS FINANCIERS 7
1. Rappel des textes 7
2. Description 7
III. BILAN CONSOLIDÉ 8
1. Rappel des textes 8
2. Présentation du bilan consolidé 8
3. La primauté du bilan consolidé 9
4. Un modèle de bilan consolidé 11
IV. Compte de résultat consolidé 12
1. Présentation du compte de résultat 12
2. Les choix de présentation 13
3. Le résultat global 14
V. L’état de variation des capitaux propres 16
VI. L’état de variation des capitaux propres 18
1. La variation des capitaux propres par groupe 18
2. La variation des intérêts minoritaires 19
VII. LES NOTES ANNEXES AUX ÉTATS FINANCIERS : 19
1- Principes généraux et normes comptables : 20
2- Notes annexes aux états financiers : 21
VIII. LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE : 22
1. Définition de la trésorerie et équivalents de trésorerie : 22
2. Présentation des flux de trésorerie en trois fonctions : 22
IX. CAS PARTICULIERULIE : SOCIÉTÉ FAISANT APPEL PUBLIC A L'ÉPARGNE 24
1. Rappel des textes 24
2. Tableau d’activité et rapport d’activité semestriels 25
X. RAPPORT DE GESTION ET CONTROLE DES COMPTES CONSOLIDÉS 26
1. Rappel des textes 26
2. Rapport de gestion 26
3. Rapport des commissaires aux comptes 27
4. Diligences des commissaires aux comptes 27
XI. Cas et exemples 28
1. Exe
mple 1 : 28
2. Exemple 2 : 31
Conclusion 34
Bibliographie / Webographie 35
Introduction
Dans les sociétés industrielles et commerciales, les états financiers consolidés ont pour objectif de
traduire, sous forme narrative et chiffrée, la performance économique et le patrimoine d’une
entreprise constituée sous forme de groupe, c’est-à-dire, composée de plusieurs entités juridiques
distinctes.
Le développement des opérations de croissance externe initiées pour des raisons diverses
(concentration, diversification, etc.) conduit, le plus souvent, des entreprises à en détenir d’autres de
manière provisoire ou plus permanente. Dans ces cas et sauf à procéder à des fusions, ces
entreprises sont alors amenées en fonction de leur taille à produire des états financiers consolidés
permettant en particulier de transcrire les opérations de l’entreprise prise dans son ensemble avec
les tiers, en excluant donc toutes les opérations internes intervenues entre les différentes entités la
composant
Par ailleurs, d’autres groupes souhaiteraient élaborer de comptes consolidés donnant une image
fidèle de leur situation financière, de leur patrimoine et de leur résultat. La préparation d’une
information financière consolidée serait dictée beaucoup plus, en l’absence de contraintes
réglementaires, par un besoin de mesure des performances du groupe.
La mise en place du processus de consolidation comptable au sein d’un groupe n’est pas une tâche
aisée. Les groupes et leurs conseils doivent faire face à de nombreuses difficultés.
I. Cadre conceptuel
Les états financiers sont publiés avec d’autres documents, notamment le rapport de gestion, mais ils
sont les seuls à devoir respecter les IFRS. Ils doivent donc être parfaitement identifiés (§ 49, IAS 1)
et se distinguer des autres documents. Un certain nombre d’informations doivent par ailleurs être
présentées « de façon bien évidente et répétées si cela est nécessaire à une bonne compréhension »
(§ 46, IAS 1). Il s’agit du nom de l’entité ou du groupe, du fait que les états présentent les comptes
d’une entité simple ou d’un groupe d’entités, de la monnaie de présentation, de la date de clôture et
du niveau d’arrondi utilisé pour établir ces états financiers.
Les principes à respecter pour que l’information soit pertinente et fiable regroupent :
o L’image fidèle : Selon le paragraphe 15 de la norme IAS 1, les états financiers doivent
présenter « une image fidèle de la situation financière, de la performance financière et des
flux de trésorerie…. L’application des IFRS, accompagnée de la présentation
d’informations supplémentaires lorsque nécessaire, est présumée conduire à des états
financiers qui donnent une image fidèle ».
o Le principe de compensation : le paragraphe 32 de la norme IAS 1 interdit la compensation
entre actifs et passifs et entre charges et produits, sauf si cette compensation est imposée ou
autorisée par une norme ou une interprétation…Ce paragraphe est moins contraignant que la
loi du 24 juillet 66 avec l’article L 357-7 qui n’envisage aucun cas de compensation.
o La permanence de la présentation : selon le paragraphe 45 de la norme IAS 1 révisée : « La
présentation et la classification des postes dans les états financiers doivent être conservées
d’une période à l’autre, à moins : qu’il soit apparent, suite à un changement important de la
nature des activités… qu’une autre présentation… serait plus adéquate, eu égard aux critères
de sélection et d’application des méthodes comptables, ou bien, qu’une norme ou une
interprétation impose une modification de la présentation. »
o Le principe de comparabilité : Le principe de permanence de la présentation dans les IFRS
oblige à ce que les informations fournies d’une année à l’autre soient comparables. Ce
principe est énoncé dans le paragraphe 38 de la norme IAS 1 : « Sauf autorisation ou
disposition contraire des IFRS, l’entité doit présenter des informations comparatives au titre
de la période précédente pour tous les montants figurant dans les états financiers de la période.
L’entité doit inclure des informations comparatives sous forme narrative et descriptive
o La célérité : il faut « trouver un équilibre entre les mérites relatifs d’une information
prompte et ceux d’une information fiable » ;
o Le rapport coût/avantage : « les avantages obtenus de l’information doivent être supérieurs
au coût qu’il a fallu consentir pour la produire » ;
o L’équilibre entre les caractéristiques qualitatives : des informations qualitatives doivent
être données dans le respect d’une certaine mesure tournée vers la satisfaction des lecteurs
des comptes. Le cadre conceptuel précise également que les états financiers sont
fréquemment décrits comme donnant une image fidèle ou une présentation fidèle de la
situation financière, de la performance et des variations de la situation financière d’une
entreprise.
Le Cadre conceptuel ne traite pas directement de ces concepts. L’application des principales
caractéristiques qualitatives a normalement pour effet que les états financiers donnent ce qui
généralement s’entend par image fidèle ou présentation fidèle de cette information.
3. Exigences comptables :
La société mère doit préparer des états financiers consolidés en utilisant des méthodes comptables
uniformes pour les transactions et événements semblables se produisant dans des circonstances
similaires.
Les paragraphes B86 à B93 fournissent des indications pour la préparation d’états financiers
consolidés.
La société mère doit présenter les participations ne donnant pas le contrôle en tant qu’élément des
capitaux propres dans l’état consolidé de la situation financière, séparément des capitaux propres
des propriétaires de la société mère.
Les modifications du pourcentage de détention des titres de participation d’une société mère dans
une filiale qui n’entraînent pas la perte du contrôle de celle-ci sont des transactions portant sur les
capitaux propres (c’est-à-dire des transactions conclues avec les propriétaires agissant en leur qualité
de propriétaires).
Perte du contrôle :
o Elle sort de l’état consolidé de la situation financière les actifs et les passifs de l’ancienne
filiale
o Elle comptabilise la participation conservée dans l’ancienne filiale, le cas échéant, à sa juste
valeur à la date de la perte du contrôle, et comptabilise par la suite la participation ainsi que
tout montant dû par l’ancienne filiale ou à celle-ci selon les IFRS qui s’appliquent. Cette
juste valeur doit être considérée comme étant la juste valeur lors de la comptabilisation
initiale d’un actif financier selon IFRS 9 ou bien, le cas échéant, comme étant le coût, lors
de la comptabilisation initiale, d’une participation dans une entreprise associée ou une
coentreprise
o Elle comptabilise le profit ou la perte associée à la perte du contrôle, qui est attribuable à la
participation qui donnait le contrôle
4. La norme IFRS 10 :
L’objectif de la présente norme est d’établir des principes pour la présentation et la préparation des états
financiers consolidés d’une entité qui en contrôle une ou plusieurs autres.
1. Exige que l’entité (la société mère) qui contrôle une ou plusieurs autres entités (les filiales) présente
des états financiers consolidés ;
2. Définit le principe du contrôle, et établit que le contrôle est à la base de la consolidation
3. Explique comment appliquer le principe du contrôle en vue de déterminer si un investisseur
contrôle une entité émettrice et si, de ce fait, il doit consolider celle-ci ;
4. Etablit les exigences comptables à appliquer pour la préparation d’états financiers consolidés
5. Définit la notion d’entité d’investissement et établit une exception au principe de consolidation
pour certaines filiales d’une entité d’investissement.
II. CONTENU DES ÉTATS FINANCIERS
« Les états financiers consolidés comprennent le Bilan, le Compte de résultat, le Tableau financier
des ressources et des emplois de l'exercice ainsi que l'Etat annexé.
Ils forment un tout indissociable et sont établis conformément aux règles et conventions retenues
dans le Système Comptable OHADA. Ils sont présentés conformément aux modèles fixés par le
Système Comptable OHADA pour les comptes personnels des entreprises, Système normal, avec
en complément les rubriques et postes spécifiques liés à la consolidation, notamment "Ecarts
d'acquisition" et "Intérêts minoritaires". » Art. 79
2. Description
o le Bilan ;
o le Compte de résultat consolidé ;
o le Tableau de financement, selon le modèle du tableau de financement du Système
Comptable OHADA, avec certaines modifications dans la forme pour tenir compte des
spécificités liées à la consolidation ;
o un État annexé, dans lequel doit figurer en particulier un tableau de variation du poste
Intérêts minoritaires et du poste Capitaux propres entre le début et la fin de l'exercice.
Ces documents forment un tout indissociable. Les états financiers consolidés peuvent être présentés
en milliers ou en millions d'unités monétaires légales, dans le but d'améliorer leur lisibilité. En
regard de chaque rubrique du bilan et du compte de résultat consolidés doivent figurer les montants
de l'exercice, et pour comparaison, les montants correspondants de l'exercice précédent.
III. BILAN CONSOLIDÉ
« Le bilan consolidé est présenté selon le modèle prévu dans le Système Comptable OHADA pour
les comptes personnels, Système normal, en faisant toutefois distinctement apparaître :
Le bilan consolidé est présenté avant répartition des résultats. L'affectation du résultat consolidé et
l'incidence des répartitions envisagées sur les capitaux propres et sur les intérêts minoritaires
correspondent à des informations qui peuvent figurer dans l'Etat annexé consolidé. Les écarts
d'acquisition figurent, sous une rubrique spécifique, à l'actif du bilan. Les réserves consolidées
comprennent notamment :
Les normes IAS/IFRS accordent une primauté du bilan sur le compte de résultat dans la mesure où
elles définissent d’abord les actifs et les passifs d’une entité et que les capitaux propres (dont fait
partie le résultat) sont définis comme l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après déduction de
tous les passifs.
Chaque entité doit présenter au bilan, séparément ses actifs courants et non-courants et ses passifs
courants et non-courants.
Les actifs courants comprennent les éléments destinés à être utilisés, réalisés ou consommés dans le
cadre du cycle normal de production de l’entreprise. Il s’agit des actifs destinés à être négociés sur
des marchés, détenus dans une perspective de court terme ou devant être réalisés dans un délai
maximal d’un an, des liquidités ou les quasi-liquidités, si leur utilisation n’est pas soumise à des
restrictions.
Tous les autres actifs doivent être classés comme des actifs non-courants.
Les passifs courants comprennent les dettes devant être remboursées soit dans le cadre du cycle
normal de production de l’entreprise, soit dans un délai inférieur à 12 mois.
Tous les autres passifs doivent être classés comme des passifs non-courants.
Des postes et rubriques complémentaires doivent être ajoutés, lorsqu’une telle présentation est
nécessaire pour comprendre la situation financière de l’entité.
Des informations complémentaires doivent figurer au bilan ou en annexe concernant les catégories
d’actions (valeur nominale, nombre, droits et privilèges, etc.) et les réserves figurant dans les
capitaux propres.
C. LES RUBRIQUES SPECIIQUES AUX COMPTES CONSOLIDÉS
Le bilan consolidé contient quelques rubriques spécifiques par rapport à des états financiers
individuels. Dans un but de bonne analyse, il convient de les comprendre.
o Écart d’acquisition (ou goodwill) : il représente la différence entre le prix d’acquisition des
titres et la quote-part des capitaux propres retraités au jour de l’acquisition. Cet écart est
positif lorsque le coût d’acquisition des titres est supérieur à la quote-part des capitaux
propres. Le goodwill relatif à une entre- prise associée est obligatoirement inclus dans la
valeur comptable des titres mis en équivalence. Nous examinerons cette rubrique dans le
chapitre suivant.
o Participations comptabilisées selon la méthode mise en équivalence : le montant de ce poste
correspond à la quote-part des capitaux propres des entreprises associées consolidées par la
méthode de mise en équivalence.
o Intérêts minoritaires : quote-part des capitaux propres d’une société consolidée selon la
méthode de l’intégration globale qui revient aux associés ou actionnaires extérieurs au
groupe. Cette rubrique figure obligatoirement dans les « capitaux propres ».
La plupart des éléments qui figurent dans le modèle de bilan ci-après ont été définis ou analysés
précédemment. Précisons cependant ici que les capitaux propres consolidés comprennent quatre
composantes : les capitaux propres individuels de l’entité consolidante, l’augmentation des capitaux
propres des entités consolidées depuis leur entrée dans le périmètre de consolidation pour la part
revenant au groupe, l’augmentation ou la diminution des capitaux propres des entités étrangères
provenant des variations du cours de change pour la part revenant au groupe, et la quote-part des
capitaux propres des entités intégrées globalement détenus par des actionnaires minoritaires («
Intérêts minoritaires ») ;
o Les actions propres ou auto détenues sont systématiquement présentées en diminution des
capitaux propres ;
o l’IAS 20 interdit la comptabilisation des subventions d’investissement en capitaux
propres. Elles sont enregistrées en produits différés ou déduites du coût des actifs
financés
;
Actifs non courants Capitaux propres
Capital émis
Actions
Goodwill
propres
Autres Immobilisations incorporelles
Immeubles de placement Écart de
Le compte de résultat consolidé est présenté sous forme de liste (ou éventuellement de tableau)
selon un classement des produits et des charges soit par nature, soit par destination. Dans tous les
cas, il convient de retenir une forme synthétique comportant les lignes spécifiques liées à la
consolidation.
La norme IAS 1 fournit un modèle indicatif mais non obligatoire de compte de résultat avec une
configuration minimale. Par ailleurs, selon le paragraphe 88 de la norme IAS 1, le compte de
résultat peut être présenté par nature ou par fonction, selon le degré de pertinence et de
fiabilité des
informations, mais si cette présentation en nature ou en fonction est préférentielle pour le compte de
résultat elle n’est pas obligatoire et peut figurer uniquement dans les notes.
Ces rubriques sont peu nombreuses mais peuvent être enrichies lorsqu’une autre norme l’exige ou
pour assurer la transparence de la communication financière. La norme IAS 1 fournit des modèles
de présentation du compte de résultat à caractère non obligatoire.
Le groupe peut par ailleurs choisir de faire figurer certaines autres informations, soit dans le compte
de résultat, soit dans les notes. Le paragraphe 98 de la norme IAS 1 donne notamment les postes du
compte de résultat qui peuvent dans certaines circonstances appeler des précisions et donc être
présentés séparément. Il s’agit : « …des dépréciations des stocks à la valeur de réalisation nette ou
des immobilisations corporelles à la valeur recouvrable ainsi que la reprise de telles dépréciations ;
des restructurations des activités d’une entité et la reprise de provisions comptabilisées pour faire
face aux coûts de restructuration ; des sorties d’immobilisations corporelles ; des sorties de
placements ; des activités abandonnées ; des règlements de litiges ; des autres reprises de
provisions.
»
Le paragraphe 95 de la norme IAS 1 quant à lui, requiert qu’une information sur le montant total
des dividendes comptabilisés au cours de la période, ainsi que leur correspondance par action, soit
donnée soit au pied du compte de résultat, soit dans les notes, soit dans le tableau de variation des
capitaux propres. Si le compte de résultat est présenté selon le modèle indicatif minimal, le
groupe doit
proposer dans les notes une analyse des charges, soit en les classant par nature, soit en les classant
par fonctions (IAS 1 § 99). Des exemples de modèles d’analyse des charges sont fournis par la
norme IAS 1 dans ses paragraphes 102 (charges classées par nature) et 103 (charges classées par
fonctions).
Si les groupes choisissent une présentation par fonctions, la norme IAS 1 leur impose de donner des
précisions dans les notes sur la nature des charges, notamment avec son paragraphe 104 : « sur les
dotations aux amortissements et sur les charges liées aux avantages du personnel. »
3. Le résultat global
L’état de résultat global, nouveauté introduite par la norme IAS 1, peut être présenté soit comme un
document unique incluant le compte de résultat, soit comme deux documents, un compte de résultat
et un état du résultat global (§ 81). Cette double présentation est renforcée par un amendement de
l’IAS 1 en date du 16 juin 2011
Exemple
Cette présentation permet ainsi de disposer de toutes les variations des capitaux propres ne résultant
pas de transaction avec les actionnaires.
Quand l’entité choisit de présenter l’état de résultat global dans un document unique avec le compte
de résultat, le compte de résultat est identique en forme comme en contenu à ce qu’il serait avec une
présentation séparée. En revanche après le résultat, l’état de résultat global demande que soient
ajoutés tous les produits et les charges ne constituant pas des composantes du résultat car
directement imputés sur les capitaux propres, classés par nature, ainsi que le résultat global (§ 82 de
la norme IAS 1).
Le paragraphe 83 de la norme IAS 1 précise que le résultat net de la période, comme le résultat
global sont présentés en isolant la part revenant aux intérêts minoritaires et celle attribuée aux
propriétaires de la société mère. La recommandation Nº 2009-R-03 du 2 juillet 2009 de la CNC
propose pour cet état, la dénomination d’état des gains et pertes comptabilisés directement en
capitaux propres et propose deux modèles de présentation, en attendant que les IFRS n’en
proposent à leur tour (possible un jour…).
V. L’état de variation des capitaux propres
C’est un document qui fait partie intégrante des états financiers (IAS 1 § 10). Cet état permet
d’informer sur les variations des capitaux propres de l’entité entre le début et la fin de la période de
reporting, c’est à dire sur l’augmentation ou la diminution de son actif net au cours de la période (§
109).
Son contenu est donné par le paragraphe 106 de la norme IAS 1. Il doit présenter : « … le résultat
global total de la période, présentant séparément les montants totaux attribuables aux propriétaires
de la société mère et aux intérêts minoritaires ; pour chaque composante des capitaux propres, les
effets d’une application rétrospective ou d’un retraitement rétrospectif comptabilisés selon IAS 8 ;
les montants des transactions avec les propriétaires agissant en cette qualité, présentant séparément
les contributions des propriétaires et les distributions aux propriétaires ; et pour chaque composante
de capitaux propres, un rapprochement entre la valeur comptable en début et en fin de période,
indiquant séparément chaque élément de variation. »
Dans le but d’aider les groupes cotés à produire cet état, la recommandation du CNC Nº 2009-R-03
du 2 juillet 2009 quant à elle propose le modèle suivant dans son § 8
Dans la pratique de tels états, ne peuvent se faire directement. Ils sont établis à partir d’états de
bouclage (ou contrôle) des capitaux propres établis pour chacune des entreprises du groupe. Ces
tableaux individuels de bouclage des capitaux propres ne sont pas imposés ni dans le fond ni dans la
forme. Ils sont peu différents dans l’esprit des tableaux de partage des capitaux étudiés dès le
chapitre I, mais sont étoffés des capitaux fin N – 2 et des incidences de N – 1 et des variations de
capitaux liées aux retraitements ou éliminations diverses, aux acquisitions de titres, aux
augmentations de capital, aux cessions de titres, aux dividendes reçus ou versés ainsi qu’aux écarts
de conversion et de réévaluation.
VI. L’état de variation des capitaux propres
Le groupe doit présenter comme une composante séparée des états financiers un état représentant la
variation des capitaux propres. Ce document doit expliquer la variation globale des capitaux
propres c’est-à-dire à la fois la part du groupe et la part des intérêts minoritaires. Cet état de
variation constitue également un document synthétique pour apprécier l’augmentation ou la
diminution de la valeur du groupe entre deux dates de clôture car ne l’oublions pas, les capitaux
propres part du groupe sont la mesure comptable de la valorisation du groupe. La variation de la
part des minoritaires est une information moins significative, elle n’est d’ailleurs généralement pas
imposée par les règles comptables nationales, c’est le cas en France.
La variation des capitaux propres du groupe entre deux dates de clôture traduit l’augmentation ou la
diminution du patrimoine du groupe, selon les principes d’évaluation appliqués dans les états
financiers.
Les variations résultant des transactions avec les actionnaires de la société consolidante :
Les variations générées par le résultat de l’exercice et les variations de valeur des actifs et
passifs enregistrés directement dans les capitaux propres :
Le résultat de l’exercice ;
Les produits et charges comptabilisés directement dans les capitaux propres comme l’exige la
norme IAS 39 pour certaines opérations ;
L’incidence des changements de méthode comptable ou des corrections d’erreurs d’un exercice
antérieur ;
L’incidence des variations de taux de conversion dans l’hypothèse où le groupe consolide des
entités dont les comptes sont établis en devises (voir chapitre précédent)
L’incidence des réévaluations que nous étudierons dans le chapitre consacré à l’évaluation des actifs.
Au final, les capitaux propres part du groupe sont en théorie le reflet de la valeur du groupe. En
effet si tous les actifs et passifs étaient valorisés correctement au prix du marché, les fonds propres
devraient correspondre à la valeur boursière. À l’évidence, les comptes consolidés même si les
règles comptables s’orientent davantage vers la détermination de la valeur n’ont pas pour objectif
de déterminer la valeur d’un groupe.
Les intérêts minoritaires n’existent que lorsque le périmètre de consolidation comprend des entités
consolidées par intégration globale que le groupe ne détient pas en totalité.
Les variations générées par le résultat de l’exercice et les variations de valeur des actifs et passifs
enregistrés directement dans les capitaux propres comme nous l’avons décrit ci-dessus ;
Des variations spécifiques aux intérêts minoritaires qui résultent soit de l’affectation du résultat
d’une entité consolidée ou de variation de périmètre de sociétés intégrées globalement : entrée ou
sortie de périmètre, acquisition ou cession partielle de titres, augmentation de capital.
La place de l’annexe est décisive dans le référentiel comptable de l’IASB et les exigences de
communication se renforcent sensiblement par rapport aux règles actuellement en vigueur en
France. Elle a deux objectifs :
Informer sur les méthodes d’évaluation comptables utilisées pour la préparation des états financiers ;
Fournir et compléter l’information utile au jugement du lecteur des états financiers afin de répondre
au principe d’image fidèle.
Les normes IAS/IFRS conduisent à des notes annexes volumineuses et détaillées, notamment en ce
qui concerne l’information sectorielle. La présentation des notes annexes se présente normalement
dans l’ordre suivant :
L’objectif poursuivi par cette partie de l’annexe est de fournir aux lecteurs toutes les informations
utiles sur les modalités d’application des normes IAS/IFRS au sein du groupe. Pour cette raison la
norme IAS 1 prévoit que les notes annexes contiennent les informations suivantes :
o L’indication des méthodes comptables utilisées sur des sujets non couverts par les normes
IAS/IFRS, le groupe doit alors définir un mode de traitement comptable qui demeure
conforme aux principes énoncés par le cadre conceptuel
o Une description des bases d’évaluation utilisées (coût historique, valeur de réalisation, juste
valeur ou valeur actuelle) pour chaque catégorie d’actif et de passif ainsi que la description
des méthodes comptables spécifiques utilisées.
L’entreprise fournit une information sur une méthode comptable à partir du moment du moment où
cette information aide les utilisateurs à comprendre la façon dont les transactions et les événements
sont traduits dans la performance et la situation financière communiquées. La norme IAS 1 énonce
des informations que l’entreprise peut envisager d’indiquer, cette liste ne présente pas un caractère
limitatif :
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une présentation organisée de façon
systématique. Chacun des postes du bilan, du compte de résultat et du tableau des flux de trésorerie
doit renvoyer à l’information correspondante dans les notes annexes. Ces notes annexes comportent
des descriptions narratives ou des analyses plus détaillées des montants contenus dans chacun de
ces documents comptables.
L’information sectorielle est une composante des notes annexes, elle offre une description fine de la
performance et des capitaux engagés dans chacune des activités et zones géographiques où le
groupe opère.
Les notes annexes comprennent également des informations complémentaires sur les engagements
et passifs éventuels. On trouve généralement des informations relatives aux :
Ces notes sont particulièrement importantes pour l’analyste car elles comportent des risques
potentiels auxquels le groupe est exposé et qui ne sont pas intégrés dans les évaluations des actifs et
passifs à la clôture.
VIII. LE TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE :
L’objectif du tableau des flux de trésorerie est de fournir une information sur la capacité de
l’entreprise à générer de la trésorerie et les besoins d’utilisation de cette trésorerie. Les utilisateurs
d’états financiers sont intéressés par la façon dont le groupe génère et utilise la trésorerie.
L’information sur les flux de trésorerie est appréciée des analystes car elle élimine les incidences de
traitements comptables différents pour une même opération et renforce donc la comparabilité entre
différents groupes. En outre, les flux de trésorerie sont souvent utilisés à titre historique ou
prévisionnel pour déterminer la valeur d’actifs ou de passifs ou la valeur d’une entreprise.
Les normes IAS/IFRS en conduisant à une volatilité plus forte du résultat remettent en avant le
tableau de flux de trésorerie qui neutralise les flux purement comptables pour ne retenir que les
encaissements et décaissements. Aussi le tableau de flux est appelé à jouer un rôle majeur dans
l’analyse financière.
La norme IAS 7 contient l’ensemble des dispositions relatives à l’établissement du tableau de flux
de trésorerie.
Les fonds en caisse + Les dépôts à vue + Les équivalents de trésorerie (Placements à court
terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et soumis à
un risque négligeable de changement de valeur)
Quelques précisions s’imposent : les découverts bancaires sont-ils inclus dans la trésorerie ? Les
emprunts bancaires sont généralement considérés comme des activités de financement, cependant,
les découverts bancaires remboursables à vue font partie de la gestion de trésorerie de l’entreprise.
Dans ces circonstances les découverts constituent une composante de la trésorerie.
La réglementation impose la présentation des flux de trésorerie selon trois catégories qui
représentent les trois activités de l’entreprise : les activités opérationnelles (ou l’exploitation),
les activités d’investissement, les activités de financement. La classification des flux de
trésorerie dans chacune de ces trois rubriques répond à des définitions précises :
Les activités opérationnelles correspondent aux activités génératrices de revenus ainsi qu’à
celles qui n’appartiennent pas aux deux autres catégories. Les flux de trésorerie classés dans
cette catégorie incluent l’argent reçu des clients et celui payé aux fournisseurs, y compris les
fournisseurs internes de services que sont les salariés.
Les activités de financement correspondent à celles qui modifient les capitaux propres et les
capitaux empruntés (souscriptions et remboursements d’emprunts).
Enfin n’oublions pas que l’annexe fournit nécessairement des informations complémentaires utiles
pour compléter l’analyse, il suffit de prendre connaissance des notes annexes qui font l’objet d’un
renvoi dans le tableau de flux de trésorerie.
o Article 74
S'il s'agit d'une société anonyme faisant appel public à l'épargne, la société dominante est tenue
également de publier un tableau d'activité et de résultats ainsi qu'un rapport d'activité pour
l'ensemble consolidé dans les quatre mois qui suivent la fin du premier semestre de l'exercice,
accompagnés d'une attestation du commissaire aux comptes sur la sincérité des informations
données, dans les mêmes conditions que celles prévues pour les comptes personnels des
entreprises. Dans ce cas, la société dominante est dispensée des obligations de même nature
relevant de l'application de l'article 73 précédent.
o Article 102
Le tableau d'activité et de résultats prévu à l'article 74 indique le montant net du chiffre d'affaires et
le résultat des activités ordinaires avant impôts de l'ensemble consolidé.
Chacun des postes du tableau comporte l'indication du chiffre relatif au poste correspondant de
l'exercice précédent et du premier semestre de cet exercice.
Le rapport d'activité semestriel commente les données relatives au chiffre d'affaires et au résultat du
premier semestre. Il décrit également l'activité de l'ensemble consolidé au cours de cette période
ainsi que l'évolution prévisible de cette activité jusqu'à la clôture de l'exercice.
Les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de présenter un tableau d'activité et de
résultat ainsi qu'un rapport d'activité correspondant aux opérations de l'ensemble consolidé
pour la période couvrant le premier semestre de chaque exercice. Ces deux documents font
l'objet d'une attestation de sincérité des commissaires aux comptes.
Le tableau d'activité et de résultats indique le montant net du chiffre d'affaires et les autres
éléments déterminants du résultat des activités ordinaires avant impôts, selon les règles de
consolidation et les calculs adaptés au semestre considéré. Chacun des postes du tableau
comporte l'indication du chiffre relatif au poste correspondant de l'exercice précédent et du
premier semestre de cet exercice. Cette obligation entraîne, par conséquent, l'ouverture de trois
colonnes pour comparer les données successives :
Le rapport d'activité semestrielle commente les données relatives au chiffre d'affaires et au résultat
du premier semestre. Il décrit également l'activité de la société au cours de cette période ainsi que
l'évolution prévisible de cette activité jusqu'à la clôture de l'exercice. Les événements importants
survenus au cours du semestre écoulé sont également relatés dans ce rapport.
X. RAPPORT DE GESTION ET CONTROLE DES
COMPTES CONSOLIDÉS
o Article 99
Un rapport sur la gestion de l'ensemble consolidé expose la situation de l'ensemble constitué par les
entreprises comprises dans la consolidation, son évolution prévisible, les événements importants
survenus entre la date de clôture de l'exercice de consolidation et la date à laquelle les comptes
consolidés sont établis ainsi que ses activités en matière de recherche et de développement.
o Article 100
Lorsqu'une entreprise établit des états financiers consolidés, les commissaires aux comptes
certifient que ces états sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans
la consolidation. Ils vérifient, le cas échéant, la sincérité et la concordance avec les états financiers
consolidés des informations données dans le rapport sur la gestion. La certification des états
financiers consolidés est délivrée notamment après examen des travaux des commissaires aux
comptes des entreprises comprises dans la consolidation ou, s'il n'en est point, des professionnels
chargés du contrôle des comptes desdites entreprises ; ceux- ci sont libérés du secret professionnel à
l'égard des commissaires aux comptes de l'entreprise consolidante.
o Article 101
2. Rapport de gestion
Un rapport de gestion spécifique aux comptes consolidés doit être élaboré sous la responsabilité des
dirigeants de l'entreprise consolidante et présenté à l'Assemblée générale de cette même entreprise.
Ce rapport a pour objectif de rendre compte de l'activité et des résultats de l'ensemble du groupe,
éventuellement par branches d’activités. Sur un plan général, le rapport de gestion du groupe doit
contenir les informations suivantes :
o La situation de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation ;
o Les évolutions prévisibles du groupe ;
o Les événements importants survenus entre la date de clôture de l'exercice de consolidation
et la date à laquelle les comptes consolidés sont établis ;
o Les activités du groupe en matière de recherche et de développement.
Des mentions particulières devront également être portées ou inscrites dans le rapport de gestion
sur des points qui présentent une importance significative au niveau du groupe :
o Modifications dans la présentation des comptes annuels et dans les méthodes d'évaluation
;
o Modifications dans le périmètre de consolidation ;
o Opérations de cessions ou d'acquisitions de titres de participation au sein du groupe.
Les commissaires aux comptes de la société consolidante doivent établir un rapport sur les états
financiers consolidés du groupe, dans lequel ils certifient que ces états sont réguliers et sincères, et
donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de
l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Les commissaires aux
comptes doivent également se prononcer sur la sincérité et la concordance, avec les états financiers
consolidés, des informations données par les dirigeants sociaux dans le rapport de gestion. Dans le
cadre de leur rapport, les commissaires aux comptes peuvent émettre des réserves, ou peuvent
exprimer un refus de certifier.
Dans le cadre de la mission de certification des comptes consolidés, les diligences des commissaires
aux comptes portent essentiellement sur les points suivants :
Pour la société M :
Pour la société F :
b) Réévaluation du Bilan
L’intégration globale de F sera faite sur la base de son bilan réévalué de la plus-value latente à la
date d’acquisition (écart d’évaluation), en tenant compte de l’impact de l’amortissement de cet écart
d’évaluation, et des impôts différés.
Le bilan réévalué au 31/12/N se présente comme suit :
A noter que les réserves consolidées résultent de la sommation des réserves de M, et des seules
réserves de F générées après son acquisition par M (en quote-part du groupe).
d) Compte de résultats consolidé :
2. Exemple 2 :
Le résultat financier de M. comprend des intérêts sur emprunt de -150 K€, des produits financiers
liés aux excédents de trésorerie de + 50 K€ et une dépréciation à 100 % de titres non consolidés
pour
un montant de -200 K€.Le résultat exceptionnel de la filiale A est constitué :
Le capital social de la société M. est constitué de 1 500 actions d’une valeur nominale de 1 000€.
Les actionnaires bénéficient de 100 bons de souscription d’actions donnant droit chacun à une
action. À la clôture de l’exercice N, la probabilité d’exercice de ces bons est très forte compte tenu
du caractère incitatif induit par l’évolution des cours de bourse depuis leur émission. Pour la
présentation du compte de résultat consolidé, il y a lieu de sommer ligne à ligne les comptes de
charges et produits des comptes de résultat des sociétés M. et A. La quote-part de résultat
individuel de la société B, mise en équivalence est fournie dans la rubrique réservée à cet effet.
Pour des raisons de simplification, le modèle proposé par la recommandation française a été adapté
ici avec la suppression des rubriques concernant les activités abandonnées – non applicables en
l’espèce – et l’absence de ventilation des charges d’exploitation.
Dans les sociétés industrielles et commerciales, les états financiers consolidés ont pour objectif de
traduire, sous forme narrative et chiffrée, la performance économique et le patrimoine d’une
entreprise constituée sous forme de groupe, c’est-à-dire, composée de plusieurs entités juridiques
distinctes.
Le développement des opérations de croissance externe initiées pour des raisons diverses
(concentration, diversification, etc.) conduit, le plus souvent, des entreprises à en détenir d’autres de
manière provisoire ou plus permanente. Dans ces cas et sauf à procéder à des fusions, ces
entreprises sont alors amenées en fonction de leur taille à produire des états financiers consolidés
permettant en particulier de transcrire les opérations de l’entreprise prise dans son ensemble avec
les tiers, en excluant donc toutes les opérations internes intervenues entre les différentes entités la
composant.
D’autres opérations techniques assurent une présentation plus économique des états financiers en
vue par exemple de neutraliser les effets de la fiscalité ou de tenir compte des variations de
périmètre liées à l’« entrée » ou à la « sortie » d’une entité... Autrement dit, le lecteur des états
financiers consolidés à tout avantage à connaître les principaux mécanismes de consolidation ayant
été à l’origine de l’élaboration des états financiers consolidés.
Fort de cette connaissance, le lecteur sera plus à même de comprendre la signification des données
chiffrées figurant non seulement dans le bilan et le compte de résultat consolidés de l’entreprise
mais également dans des tableaux plus spécialisés comme le tableau de flux de trésorerie ou encore
l’état de variations des capitaux propres. Plus généralement, le lecteur sera en mesure de faire plus
aisément le lien entre les données chiffrées et les commentaires inclus dans ce que l’on appelle les
notes annexes, c’est-à-dire, l’information financière complétant les données globales chiffrées.
Bibliographie / Webographie
Lien : http://www.rcgt.com/wp-
content/uploads/2013/01/01-2013- IFRS-Etats-financiers-
consolides-types_2012.pdf
http://www.focusifrs.com/menu_gauche/normes_et_interpre tations/te
xtes_des_normes_et_interpretations/ias_1_presentation_de s_etats_fina
nciers
https://fr.scribd.com/doc/31908720/SYSCOHADA-
Preparation-et- presentation-des-etats-financiers-
consolides