Le Droit Des Investissements
Le Droit Des Investissements
Le Droit Des Investissements
Notion d’investissement
Plusieurs notions se concurrencent. Certaines sont fausses certaines se concurrencent.
L’investissement c’est exclusivement de la dépense.
Les notions fausses :
• Une dépense de fonctionnement … n’est pas un investissement
• Une consommation de grande ampleur n’est pas un investissement, ni la quantité ni la
récurrence ne font l’investissement. C’est le cas également de l’achat de biens et services
nécessaires au service public, exemple : école ou hôpitaux municipaux.
• L’épargne pure n’est pas un investissement, elle est à la base une provision mais en elle-
même ne l’est pas sauf lorsqu’on touche à des produits d’épargne spécialisé qui offre une
rémunération attractive de la décision d’épargne dans ce cas on parle de placements. Dès
que l’épargne devient spéculative elle devient un investissement.
Les notions voisines :
• L’épargne dans sa forme la plus simple ne constitue pas un investissement mais l’épargne
spéculative est une forme d’investissement
• L’achat d’obligations et de titres à des fins spéculatives ou non peut etre considérés
comme étant voisine ou connexe à l’investissement
• Une entreprise est une activité destinée a créer un investissement, acheter une entreprise
constitue un investissement car au travers d’elle on perçoit de l’argent.
• Lorsqu’il s’agit d’un achat a la bourse cela devient un investissement
Les caractères spécifiques de l’investissement désignent de la dépense ; l’investissement doit
etre considéré comme une avance en capital destiné à l’acquisition des biens des titres d’un
actif quelconque durablement immobilisé (le minimum d’une année est la référence
comptable) à des fins productives. L’investissement intéresse l’état parce que c’est la
création de richesse.
Il existe plusieurs types d’investissement qu’on peut classer dans de grandes catégories :
• investissement matériel ou corporel
• Investissement immatériel ou incorporel (achat de titre par exemple)
En terme économique on distinguera aussi les investissements de remplacement, de
modernisation des investissements d’expansion (seuls les vrais renouvellements sont pris en
compte)
Le cas de certaines dépenses est sujet à discussion. C’est notamment l’exemple de
l’investissement en capital humain recrutement de spécialités particulièrement qualifie achat de ..
particulièrement qualifiante, acquisition d’outil intellectuel (le savoir-faire, les brevets, les
logiciels). Quelque soit les discussions un investissement est ainsi d’abord une avance en
ressources de capital destiné à provoquer des revenus supérieurs à l’avance initiale au bout d’une
période déterminée. Ainsi une décision d’investissement est considérée comme pertinente ou
profitable lorsqu’elle accroit la valeur de l’entreprise du ménage et donc la richesse des
actionnaires. La fortune des ménages et la valeur marginale de l’entreprise. La notion reste
cependant sujet à discussion et distribué entre 3 approche comptable en comptabilité nationale
l’acquisition d’actif non financier formant la FCBF ; tandis que du point de vue de l’entreprise
on aura tendance à qualifier d’investissement toute avance en capital qui suppose les charges
meme lorsque ces avances ne font qu’entrer en combinaison avec des immobilisations qui elles
sont destinées à accroitre les produits de l’entreprise. Du point de vue international on considère
comme investissement tout apport ou toute acquisition aux entreprises nationales par les non-
résidents ou non nationaux ou une participation au capital de l’entreprise nationale.
L’investissement est une avance en capital mais n’est pas toute dépense (l’avance est censée etre
recouvrée)
La problématique d’investissement
Elle expose les attentes des acteurs. Les entreprises bien sur attendent des investissements qu’ils
accroissent leurs actifs et qui leur permettent de dégager des profits au minimum au niveau des
taux de rendement du marché. Mais elles attendent surtout de la politique publique des
investissements qu’elle accroisse et stimule la profitabilité de leurs opérations. La politique
publique des investissements doit alléger sinon supprimer les facteurs d’entrave ou de minoration
et si il a lieu augmenter la capacité d’actions des entreprises. Pour sa part l’Etat n’est intéressé
que par certains effets structurants de l’investissement. La politique idéale d’investissement
résulte donc d’un arbitrage efficace entre les attentes de l’entreprise et les objectifs des pouvoirs
publics.
Qu’est-ce que les entreprises attendent d’une bonne politique d’investissement ?
Faire le point des objectifs d’un état ambitieux en matière de politique d’investissement
Quels sont les problèmes auxquels sont confrontés les investisseurs ?
La fiscalité abondante
Procédures administratives
Concurrence
Stabilité
Disponibilité des facteurs
Les couts des facteurs
La problématique de l’investissement est liée aux attentes croisées des acteurs privés et l’état.
L’investissement étant une opération risquée en elle-même, elle est normalement régie par les
outils de prévision établis par le management : exemple : un compte d’exploitation prévisionnel ;
une étude de marché. L’investisseur redoute d’avantage les facteurs qui peuvent ne pas dépendre
de ses performances et de ses mérites c’est ce qu’on a systématisé par le concept de
l’environnement des affaires. On peut repartir les attentes des investisseurs peuvent etre
regroupées en deux catégories imparfaites.
Les entraves
L’ensemble de difficultés distinguées des couts. Au titre des entraves, il existe
• des entraves administratives c’est-à-dire les procédures d’acquisition des autorisations,
des licences, lorsqu’elles sont trop lourdes, trop longues, trop complexes génèrent des
couts et ne sont pas toujours financés.
• Les contraintes juridiques à la création de l’entreprise sont un facteur d’arriment ;
• les entraves techniques.
• La corruption généralisée est une entrave redoutée par les investisseurs.