Exposé D'économie
Exposé D'économie
Exposé D'économie
Introduction
Conclusion
Bibliographie
Introduction
Dans son processus de développement, l’entreprise cherche à maximiser son profit quel que soit la
Cette décision est la plus important dans la vie de l’entreprise par ce qu’elle est quasi-irréversible et
mette en jeu des capitaux énormes ainsi qu’elle nécessite une stratégie bien adaptée aux besoins et aux
Alors pour vous faire comprendre le processus de prise de la décision d’investir dans une telle idée
ou telle machine ou de ne pas investir; nous sommes engagés dans ce developpement pour vous
présenter dans un premier temps l’ensemble des concepts concernant l’investissement avant de
passer dans chaque situation de choix de l’investissement (avenir certain, avenir incertain et
avenir aléatoire), en terminant avec un chapitre dans lequel nous expliquerons les modes de
Donc ce travail vise à répondre à la problématique suivante : quels sont les critères de choix
Des immobilisations liées à l’exploitation groupant l’investissement productif : les machines par exemple.
Des immobilisations hors exploitation telles que :
- Des achats de terrains à des fins spéculatives.
- Des achats de titres de participation à des fins stratégiques.
- Diverses réalisations à caractères sociales.
Donc le comptable considère l’investissement comme une affaire de bilan.
Donc, il est évident que la vision du dirigeant de l’investissement est plus large que celle du
comptable ; le premier considère comme investissement ensemble des ressources financières
mobilisées pour l’achat des biens d’équipement que celle relevant des compagnes de publicité,
de formation, de marketing…ces éléments sont conçues par le deuxième comme des charges
d’exploitation alors que le manager elles constituent des dépenses dont les effets se prolongent sur
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plusieurs année visant aussi bien le renforcement de la capacité de production que l’efficacité
des moyens de production.
On constate donc que la notion de l’investissement est plus large et s’attache à saisir ce dernier dans une conception
plus globale
d’investissement
Après cet aperçu rapide sur les différentes notions de l’investissement, une présentation brève sur les différents
types d’investissements ainsi leur classement ne fait que préciser d’avantage ces derniers.
En matière d’investissement, on distingue trois types de classement :
1. Classement par nature
Ce type de classement comprend trois types d’investissement
- L e s investissements corporels qui de matérialisent par les investissements industriels ou de nature
commerciale e t qui se dégage d a n s d e s actifs physiques.
- L e s investissements incorporels représentés par exemple par des droits de Bail, brevet, licence ou des
charges ayant un impact dans le futur telles que les d é p e n s e s de la formation et du perfectionnement
du personnel, marketing …etc.
- Les investissements financiers constitués p a r l e s pl ac em en ts e t éventuellement par la prise
du pouvoir financier dans d’autres entreprises.
A. L’acte de l’investissement
La décision d’investissement engendre plusieurs intérêts qu’une simple étude d’opportunité ou technique peut les
mettre en évidence. Ainsi, les études technico- économiques démontrent la possibilité de réalisation de
l’investissement et jugent la rentabilité de celui-ci.
À ces études technico-économiques s ’ a j o u t e n t d’autres composantes sociales
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(Emploi, formation, reconversion) ; fiscales et écologiques.
Ces éléments-là sont nécessaires avant la prise de la décision d’investissement pour vérifier :
L a comptabilité et la cohérence des projets d’investissements entre eux.
L ’ a n a l y s e d e la comptabilité des projets d ’ i n v e s t i s s e m e n t avec l a stratégie de
développement de l’entreprise.
L e s priorités arrêtées en fonction des contraintes financières de l’entreprise.
B. Le financement de l’investissement
Comme on l’a dit au pare avant, l’investi ss ement constitue un emploi long nécessitant des capitaux permanents.
Les sources de financement sont donc :
L ’ a u t o f i n a n c e m e n t composé des diverses réserves constituées a u cours de l’exercice a p r è s impôts et
distribution d e s dividendes, des dotations en compte d’amortissement et des provisions.
Le désinvestissement c o n s i d é r é c o m m e la transformation e n b i e n s Matériels ou immatériels des
capacités oisives.
Les capitaux extérieurs : emprunts bancaire ou obligatoires, accroissement de capital ou subvention
des équipements.
Le montant de l’investissement doit être déterminé d’une manière précise du fait que les capitaux sont limités.
Alors qu’en matière des affaires, les capitaux investis doivent être rémunérés d’où la nécessité des calculs de
rentabilité prévisionnelle d e s projets d’investissement. En général, les investissements do n t la rentabilité e s t
inférieure o u coût du capital financier sont à évite
C. Le processus décisionnel
Chaque processus décisionnel en matière d’investissement comporte cinq étapes essentielles quel que soit l’horizon :
1) Détecter e t poser clairement l e problème, afin de t r o u v e r la bonne décision qui justifiera l’investissement.
2) Inventorier les solutions possibles.
3) Quantifier c h a cu n e des solutions possibles.
4) Prendre en considération des éléments non quantitatifs.
5) Choisir la solution optimale.
Il rapporte la moyenne de la série des bénéfices comptables nets sécrétés par l’investissement pendant sa
durée de vie au capital investi, ce capital investi peut être :
Entre deux variantes de projets, sera choisie celle qui présentera le taux r le plus élevé. Toute variante ne sera acceptée
que si r est supérieur à une norme préfixée, c’est-à-dire un taux de rendement minimum exigé qualifié généralement
de taux de rejet noté (rj).
C e critère présente l’avantage d’être facile et rapide car faisant référence à des données comptables
disponibles. Il permet des comparaisons hâtives et grossières, mais peu pertinentes.
C ’ e s t un critère c e p e n d a n t ambigu e t très discutable. Il prend un résultat
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Comptable biaisé par les principes d’enregistrement c o m p t a b l e s et fiscaux, peu représentatifs de la
rentabilité effective de l’investissement.
Le R.N.C n’est pas adapté pour l’appréciation correcte des flux de rendements dégagés par le projet
d’investissement.
Il s’appuie sur la notion d’économie de coûts procurée par le projet. Ce critère considère que le rendement
de l’investissement correspond à l’économie de coût qu’il procure par rapport à l’exploitation de l’ancien
équipement.
Exemple :
Années Dépenses Flux de (1+a)-t Val. actual. V.A
d’investi. trésorerie a =0,10 flux nets cumulée
0 100 0 1 -100 -100,00
1 5 40 0,909 -9,09 -109 ,09
2 70 0,826 +57,82 -51,27
3 70 0,751 +52,57 +1,30
4 50 0,683 +34,15 +35,45
5 60* 0,621 +37,26 +72,71
*y compris la V.R.
En assurant une rémunération d e 10 % les cash-flows dégagés couvrent l a dépense initiale au bout de 3 ans. Le délai
de récupération actualisé est de 3 ans.
- I0
VAN = C1 - I0
(1 + R)
1 t
La durée de vie de l’investissement étant de n périodes. L’investissement est accepté s’il permet d’accroître la
valeur de l’entreprise, c'est-à-dire si la valeur actuelle des flux de liquidités est supérieure au coût de l’investissement
I0.
Le taux interne de rentabilité (TIR) correspond a u taux d’actualisation pour lequel la somme d e s flux
financiers dégagés par le projet est égale à la dépense
D’investissement.
VAN.
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Il s’agit alors de rechercher le taux d’actualisation i tel que :
a. Annuité équivalente
La technique de l’annuité équivalente consiste à déterminer l e montant des flux constants sur la durée de vie du projet
et perçus annuellement, dont la valeur actualisée au taux de rendement requis pour le projet est égale à la valeur actuelle
nette de celui- ci.
a. L’indice de profitabilité
L’indice de profitabilité (IP) répond au principe d e compensation s o u s forme d’un ratio proche de 1. Lorsque
l’entreprise est rationnée e n capital, elle a intérêt à choisir les investissements les plus rentables par unité de capital
investi.
Le critère retenu dans ce cas est l’indice de profitabilité q u i est le rapport entre la valeur actuelle des flux financiers
d’exploitation générés par le projet et le montant de l’investissement initial.
IP =Somme actualisée d e s flux financiers liés à l’exploitation / Somme actualisée des flux financiers associés à
l’investissement
Pour un investissement ponctuel réalisé l’année 0 (sans renouvellement ni valeur de liquidation)
Parfois, les critères VAN et IP ne conduisent p as à la même conclusion. Lorsque cela se produit, I P amène à choisir
l’investissement dont le montant initial est moins élevé que celui qui aurait été retenu avec la VAN.
B. Choix d ’ i n v e s t i s s e m e n t en avenir incertain non probabiliste
Sur le diagramme suivant, on constate qu’a la date 1 il y a 3 éventualités (ou événements) c ’ e s t -à-dire
qu’il y 3 flux monétaires différents qui pouvant s e réaliser. Et ainsi de suite.
Si nous utilisons le critère de la VAN, nous aurons alors autant de valeurs actuelles nettes pour un même
projet qu’il y a de combinaison p o s s i b l e des différents événements.
0 1 3 n
CF
C CF
F CF CF
Io CCF CF
CF
I CF
0 CF
CF CF
CF
CF
Si les différents événements sont probabilisables, nous aurons une distribution de probabilités des cash-flows possibles
sur chaque période et nous dirons qu’on est en avenir incertain probabiliste (ou avenir incertain relatif). Si non,
on est d an s l a situation d e l’avenir incertain non probabiliste (ou d’incertitude absolue) o ù
l’investisseur ne peut plus probabilisé l e s différentes éventualités, il a dans ce cas recours à des critères subjectifs qui
sont baser sur son expérience et sur son intuition. Ainsi, l’investisseur attribue aux différentes situations et à leurs
conséquences une probabilité s u b j e c t i v e et son choix dépendra ensuite de son attitude face au risque perçu.
Ainsi on peut parler de l’incertitude absolue dans le cas où :
Il est possible de recenser tous les événement (Ei) susceptibles d’affecter les cash-flows. Ces événements sont
connus dans la l i t t é r a t u r e économique sous le nom des « état de la nature ou état du monde ».
Il est possible d’évaluer l e s projets d’investissement considérés dans le Cadre de chacun d e s événements
r e c e n s é s par le calcule d’un critère quelconque, comme par exemple le critère de la VAN (qui est le plus
utiliser).
Il est impossible de déterminer la probabilité de chaque événement.
Ainsi, dans le cas de l’univers d’incertitude a b s o l u e , le problème c o n s i s t e à déterminer parmi un ensemble de
projets d’investissement celui qui doit être retenu ou simplement d’établir un classement de ces projets.
1. Critères extrêmes
a) Critère optimiste : MAXIMAX (maximum des maximums)
Pour ce critère, o n maximise la plus grande performance c’est-à-dire qu’on choisit pour chaque stratégie le résultat
le plus favorable et choisir le projet associé au meilleur de ces résultats.
C. Autre Critères
Critère de PASCAL.
L’utilisation de ce critère s u p p o s e que l’investisseur est neutre vis-à-vis du risque et nécessite le calcul de
l’espérance mathématique des résultats d e chaque projet. Pour ce calcule, il est nécessaire d’associé chaque état de
nature avec une probabilité de r é a l i s a t i o n . PASCAL choisie l e projet qu i maximise l ’ e s p é r a n c e
mathématique
Critère de MARKOWITZ.
Ce critère vient compléter le critère de pascale, pour MARKOWITZ l’utilisation de l’espérance
mathématique ne peut seule permettre d’effectué le choix entre projets, il faut chercher le couple vcomposé par
l’espérance mathématique du projet et sa variance vis-à-vis au meilleur résultat de l’état de nature qui a la plus
grande chance de réalisation.
Critère de BERNOULLI.
Dans une telle situation plusieurs critères d'évaluation et de choix peuvent être utilisés.
. Le critère « espérance-variace »
L’évaluation et le choix des projets s'effectuent sur la base de ces deux critères et sont fonction de l'attitude du
décideur face au risque.
Dans la réalité, on simplifie le problème e n ramenant tous les événements possibles à 3 hypothèses
seulement :
Il existe une multitude de source de financement, dont le choix dépend de l’entreprise elle-même ainsi
que de sa p o l i t i q u e d’exploitation interne et externe, comment évaluer ces sources et comment en choisir la plus
rentable compte tenu de la situation de l’entreprise, c’est ce qui fera l’objet de ce chapitre.
Fonds propres
La capacité d’autofinancement
Augmentation de capital
Quasi-fonds propres
Titres participatifs
Subventions
Titres subordonnés
Endettement.
Prêts bancaires
Emprunts obligataires
Crédit-bail
Conclusion
Tous les investissements susceptibles d’être r é a l i s é s par une entreprise n e peuvent faire l’objet
d’une évaluation quantitative, les calculs de rentabilité financière ne concernent donc que l’investissement dit
productifs (techniques et financiers) pour lesquels il est possible d’estimer les gains attendus. Les autres
investissements sociaux (cantines, crèches, dispositifs anti-pollution…) ou intellectuels (recherche, formation
…) Sont d é c i d é s s u r l a base d’autres considérations comme la satisfaction du personnel, le respect de la
législation ou la préoccupation stratégique…
renouvellement à l’identique des projets jusqu’à ce que leur durée de vie concorde (ppmc).
réduction de la durée du projet le plus long au niveau de la durée de plus court avec estimation de sa
valeur résiduelle.
utilisation d’un critère global (Vang, trig’ ipg), basé sur l’hypothèse de réinvestissement des
cash-flows à un taux du marché en raisonnant sur la base la plus longue.
Bibliographie