S4-Cours - Chap2 - Produit Scalaire, Orthogonalité
S4-Cours - Chap2 - Produit Scalaire, Orthogonalité
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Faculté des Sciences Juridiques, آ ام ا واد
Economiques et sociales
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http://www.fsjesr.ac.ma
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CHHA
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TR E 22 :: PRODUIT SCALAIRE-ORTHOGONALITE
RE
Chapitre 2 : Produit scalaire -Orthogonalité
I-1 Définitions
On appelle produit scalaire dans toute application de dans qui possède les
Définition : (Produit scalaire)
, , ,
. . , . , . ,
. , . ,
,
,
,
ou encore :
. . ,
. ,
. ,
. ,
. ,
,
,
,
ou encore :
, . .
. ,
. ,
, .
. ,
,
, , ou encore ,
,
(2) La bilinéarité.
, 0 ( 0 ou encore ,
0 ( 0
(4) La non dégénérescence.
Lorsqu'il est muni d'un produit scalaire . , .
, est appelé un espace vectoriel euclidien.
Définition : (Espace vectoriel euclidien)
(1) , ∑ ,-. , , est un produit scalaire sur : produit scalaire canonique ou usuel de .
Exemples :
La matrice d’un produit scalaire . , .
défini sur , muni de sa base canonique 7. , … , 8
Définition : (Matrice d’un produit scalaire)
Exemples :
(2) La matrice du produit scalaire défini , ∑,-. /, , , , /, 0 0 c’est la matrice diagonale /,, .<,< .
(1) La matrice du produit scalaire canonique c’est la matrice identité.
2 1
(3) La matrice du produit scalaire défini , 2 . 1 . 2 1 2 c’est la matrice = >.
1 1
(4) La matrice du produit scalaire défini , 2 . 1 2 2 2 3 . 2 1 . 3 1
2 1 1
3 2 c’est la matrice ?1 2 1@.
1 1 2
Exemples :
(1) La matrice identité est une matrice symétrique définie positive.
(2) Une matrice diagonale est une matrice symétrique définie positive si tous ses éléments diagonaux sont
1 2
(3) La matrice symétrique = > n’est pas définie positive.
strictement positifs.
2 1
2 1
(4) La matrice symétrique = > est définie positive.
1 1
1 1 A1
(5) La matrice symétrique ? 1 1 1 @ n’est pas définie positive car BC D AD 1D A 2
A1 1 1
2 1 1
(6) La matrice symétrique ?1 2 1@ est définie positive car BC D AD A 4D A 2
1 1 2
La matrice d’un produit scalaire sur est une matrice symétrique définie positive.
Proposition :
Exemples :
Une matrice carrée d’ordre 4 définit un produit scalaire sur si et seulement si elle est
Proposition :
1 2
(1) La matrice symétrique = > ne définit pas de produit scalaire sur car elle n’est pas définie positive.
Exemples :
2 1
2 1
(2) La matrice symétrique = > définit un produit scalaire (car elle est définie positive) par
1 1
2 1 1
, . = > H I 2 . 1 . 2 1 2
1 1 2
1 1 A1
(3) La matrice ? 1 1 1 @ ne définit pas de produit scalaire sur car elle n’est pas définie positive.
A1 1 1
2 1 1
(4) La matrice symétrique ?1 2 1@ définit un produit scalaire (car elle est définie positive) par
1 1 2
2 1 1 1
, . ?1 2 1@ J2 K
1 1 2 3
, 2 . 1 2 2 2 3 . 2 1 . 3 1 3 2
La distance d’un point à un sous espace vectoriel O est donnée par : N , O minL A L
RS
(1) N , N,
Propriétés : (distance euclidienne)
(2) N , 0
(3) N , X W N , N, X
Proposition :
Si ) , . , .
* est un espace euclidien, alors : T, V ; T, V LT VL A LT A VL
.
Z
Pour désigner un espace euclidien, on note alors aussi ) , L. L
* au lieu de ) , . , .
*,
La connaissance de la norme détermine complètement le produit scalaire.
Si T et V sont deux vecteurs non nuls de [ , . , . alors il existe un unique angle θ ]0, π_ tel
Proposition :
Si T et V sont deux vecteurs non nuls de , . , . alors l’unique angle a ]0, g_ vérifiant
Définition :
On considère dans toute la suite l’espace euclidien , . , . : où est muni du produit scalaire usuel :
i, j i, j k il jl ; LiL nkil o
lm lm
IIII-- O
Orrtthhooggoonnaalliittéé
II-1 Vecteurs orthogonaux
r
Propriétés :
Proposition :
Un système orthogonal est libre.
0 t1 1 d u T, , T; 0 t1 1 d u
T, , T; v,; tt1 .
1 t1 1 d u T, , T, LT, L 1
Étapes du procédé :
Exemple :
y L L . y| . H , , , 1I
. √ . . .
Arrivée : 7y. , y , y 8 est une base orthonormée de .
l’ensemble : 7V / T, V 0 T 8
Deux sous espaces vectoriels O et de sont supplémentaires ssi est leur somme directe :
Rappel :
O tt1 ; f! , X O / X
L’orthogonal d’un sous-espace vectoriel de , , est un sous espace vectoriel de , , .
Proposition :
xV / T. , V Tz , V 0{
Exemple : 7 . , , , Z Z / . Z 08
T1 A1,1,0,0
V7T1 , T2 , T3 8 avec T2 A1,0,1,0 ; car 7T. , T , T 8 est une base de .
T3 A1,0,0,1
T 1 , 0 A 1 2 0 A 1 2 0
1 , 2 , 3 , 4 T2 , 0 A 1 3 0 A 1 3 0
T 3 , 0 A 1 4 0 A 1 4 0
7 1 , 2 , 3 , 4 / A 1 2 0 ; A 1 3 0 ; A 1 4 08
4
7 . , , , Z Z / . Z 08 est un hyperplan de Z .
Exemple :
7 . , , , Z Z / . Z 08 est un hyperplan de Z .
Exemple :
(1) £ 7 . , , , Z Z / . Z 8
Exemples :
Donc, x Z , on a :
1 1 1 1
¥ § 1 2 3 4 ; 1 2 3 4 ; 1 2 3 4 ; 1 2 3 4 ¨
4 4 4 4
(2) 7 . , , , Z Z / . Z 08
ª
, y2 . y2 1 2 A 2 3 H , , , 0I
A1 A1 A1 2
« √ 6 √6 √6 √6
ª , y . y A1 A 3 H A1 , A1 , A1 , 3 I
o
© 3 3 2 √3 1 2 3 4 2 √3 2 √3 2 √3 2 √3
o qui donne :
¬ , y1 . y1 H2 1 A 2 , A 2 1 A 2 , 0,0I
1 1
ª
, y2 . y2 H 1 2 A 2 3 , 1 2 A 2 3 , A 1 2 A 2 3 , 0I
1 1 2
«
6 6 6
ª , y . y ® 1 A 3 , 1 A 3 , 1 A 3 , A 3 A 3 ¯
© 3 3 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4 12 1 2 3 4
Donc, x Z , on a :
1 1 1 1
° § 3 . A A A Z ; A . 3 A A Z ; A . A 3 A Z ; A . A A 3 Z ¨
4 4 4 4
♦ Une méthode plus rapide pour déterminer la projection orthogonale sur consiste à déterminer
Remarque :
avant, celle sur son orthogonal qui est de dimension plus petite : dim 4 A dim 1.
£
La projection orthogonale ¥ sur £ est donnée par :
1 1 1 1
¥ § . Z ; . Z ; . Z ; . Z ¨
4 4 4 4
± N² A N² A ± 0
(1)
Une projection est une projection orthogonale sur O ssi sa matrice dans une base orthonormée
(3)
de [ est symétrique.
7( . , , , Z ) Z / . Z 08
Exemple :
1 1 1 1
° ( ) § (3 . A A A Z ) ; (A . 3 A A Z ) ; (A . A 3 A Z ) ; (A . A A 3 Z )¨
4 4 4 4
£ 7( . , , , Z ) Z / . Z 8
1 1 1 1
p ( ) § ( . Z ) ; ( . Z ) ; ( . Z ) ; ( . Z )¨
4 4 4 4
¬L° ( )L p ( ) L L ( . Z )
ª
p ( ) L A ° ( )L minL A L
«
ª L° ( )L A p ( ) minpL A L
©
¬
En effet, on a : (après calcul)
Z Z Z
1
ªL° ( )L n12 k( , ) A 8 k , ; A 8 k , ; s
ª 4
,-. ,Á;-. ,Á;Ás-.
« Z Z Z
ª 1
p ( ) n4 k( , ) 8 k , ; 8 k , ; s
ª 4
© ,-. ,Á;-. ,Á;Ás-.
(1,0,0,0): L L 1
¬L° ( )L p ( ) 1 L L
Par exemple :
3 A1 A1 A1 1 √3 ª 1
¬° ( ) ® ; ; ; ¯: L° ( )L √12
4 4 4 4 4 2 e min
L A L p ( )
2
« 1 1 1 1 1 1 «
( ) ® ; ; ; ¯ p ( ) √4
©p 4 4 4 4 4 2 ªminL A L L ( )L √3
©p
°
2
Une droite  dans le plan a une équation, dite cartésienne, de la forme :
Définition :
♦ L’équation réduite d’une droite non parallèle à l’axe des ordonnés est de la forme : : ; :
Remarque :
Toute équation de la forme / ¡ 0, avec /, ¡ d 0,0, définit une droite D dans le
Proposition :
plan .
A¡
le vecteur T H I est un vecteur directeur de D.
/
/
Le vecteur V H I est un vecteur normal à D.
¡
 2 3 0
L’équation réduite de la droite  est donnée par : A A
.
Exemple :
1
Le vecteur V H I est un vecteur normal à Â
2
A2
Le vecteurs V H I est un vecteur directeur de Â.
1
Un vecteur directeur de la droite passant par deux points 9 , et Æ , est donné par :
Proposition :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ A |
9Æ V ® ¯
A |
Toute droite D du plan passant par l’origine a une équation de la forme : / ¡ 0.
Proposition :
Exemple : Â 2 0
√à ËÄ
La projection orthogonale sur D est alors donnée par :
A¡ / A¡ /
, ; Í ) , * , , y. . y. ® ¯ . ® , ¯
√/ ¡ √/ ¡ √/ ¡ √/ ¡
1
, ; Í ) , * ¡ A /¡, / A /¡
qui donne :
/ ¡
♦ La projection orthogonale sur la droite D d’un point 9 , de cette droite D est lui-même :
Remarque :
9 , Â: / ¡ 0 ¡ A /¡ ¡ /
¬ ÏÓ-Ï et RÓ-R
Î ¡ A /¡ / A /¡ ÐÑÑÑÑÑÒ / ¡ / ¡ Î ( 9
ÄR- ÃÏ
ÐÑÑÑÑÑÑÒ 9
9§ , ¨ «/ A /¡ /
¡
/ ¡ / ¡
© / ¡ / ¡
Exemple : Â 2 0
A2
Le vecteurs V H I est un vecteur directeur de Â.
1
. Ì forme une base . de D ÕHI / 2 0Ö.
Le vecteur y. Ê√Ô 7y 8
√Ô
La projection orthogonale sur D est alors donnée par :
1
, ; Í ) , * ¡ A /¡, / A /¡
/ ¡
1
qui donne :
, ; Í ) , * 4 A 2, A 2
5
A2 1 A2 1 1
, ; Í ) , * , , y. . y. ® ¯ . ® , ¯ 4 A 2, A 2
ou encore :
√5 √5 √5 √5 5
Si 9 , est un point du plan alors sa projection orthogonale sur la droite  est le point :
4 A 2 A 2
9ή , ¯
5 5
La projection orthogonale du point 91,2 sur la droite  est le point 9 Π0,0 : origine.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ A2
Î , V Ø, V 0; V H I Ø H 0 A 1 A1
99 IH I
1 0A2 A2
La projection orthogonale du point 9A2,1 sur la droite  est le point 9 lui-même 9 Â.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p V 99 Î , V Ø, V 0; V HA2I Ø HA2 2I H0I
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
1 1A1 0
La projection orthogonale du point 90,5 sur la droite  est le point 9 ΠA2,1.
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p V 99 Î , V Ø, V 0; V HA2I Ø HA2 A 0I HA2I
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
1 1A5 A4
Une droite  dans l’espace a une équation, dite cartésienne, de la forme :
/ ¡ X N 0 /, ¡, d 0,0,0
Â: , avec
/| ¡| |X N| 0 /|, ¡|, | d 0,0,0
/
Le vecteur V §¡ ¨ est un vecteur normal à B.
/ ¡ X N 0
Toute équation de la forme , définit une droite  dans l’espace .
/| ¡| |X N| 0
B: / ¡ X N 0
La droite  est l’intersection des deux plans
B : /| ¡| |X N| 0
B 2 3X 0
Exemple 1 (plan) :
1
Le vecteur V J2K est un vecteur normal à B
3
A2 A3
Les vecteurs T J 1 K et Ø J 0 K forment une base du plan vectoriel B V7T, Ø8
0 1
A2 A 3X
§¨ B ssi 2 3X 0 ssi A2 A 3X ssi §¨ J K
X X X
A2 A3
§¨ B ssi §¨ . J 1 K X. J 0 K
X X 0 1
X 0
Â
Exemple 2 (droite) :
AX0
1
Le vecteur V J 0 K forme une base de la droite D : Â V7V8
A1
X 0 1 2 X 0
§¨  ssi ssi ssi §¨ § 0 ¨
AX 0 1 A 2 0
X X A
X X
Exemple : B X 0
1 1
Les vecteurs T. JA1K et T J 0 K forment une base du plan vectoriel B V7T. , T 8
0 A1
.
.
Þ.á
√
√
7y. , y 8 est alors une base orthonormée de B avec y. Ú.Û , y Ý√à.
√
0
Ü√ß
La projection orthogonale sur B est alors donnée par :
o â ) , , X* , , X, y. . y. , , X, y . y
o â ) , , X* H A I H , , 0I H A 2XI H , , I
. . . . . .
√ √ √ √ √ √ √
Si 9 , , X est un point de l’espace alors sa projection orthogonale sur le plan B est le point :
2 A A X A 2 A X A A 2X
9ή ; ; ¯
3 3 3
La projection orthogonale du point 91,1,1 sur le plan B est le point origine 9 Î 0,0,0 :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T. Ø, T. 0 1 1 0 A1 A1
; T. JA1K , T. J 0 K Ø J0 A 1K JA1K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T Ø, T 0 0 A1 0A1 A1
La projection orthogonale du point 91, A2,1 sur le plan B est le point 9 lui-même 9 B :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T. Ø, T. 0 1 1 1A1 0
; T. JA1K , T. J 0 K Ø JA2 2K J0K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T Ø, T 0 0 A1 1A1 0
La projection orthogonale du point 90,3,0 sur le plan B est le point 9 Î A1,2, A1 :
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T. 99ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T. Ø, T. 0 1 1 A1 A 0 A1
; T. JA1K , T. J 0 K Ø J 2 A 3 K JA1K
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 Î p T 99ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î , T Ø, T 0 0 A1 A1 A 0 A1
1
Le vecteur V J 0 K forme une base de la droite D : Â V7V8
A1
.
√
7y. 8 est alors une base orthonormée de  avec y. Ú 0 Û.
.
√
La projection orthogonale sur  est alors donnée par :
o Í ) , , X* , , X, y. . y. H A XI H , 0, I
. . .
√ √ √
Í ) , , X* ® A X ; 0; A X¯
. .
o
Si 9 , , X est un point du plan alors sa projection orthogonale sur la droite  est le point :
AX A X
9ή ; 0; ¯
2 2
La projection orthogonale du point 91,1,1 sur la droite  est le point origine 9Π0,0,0 :
1 0A1 A1
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V 99 Î , V Ø, V 0 ; V J 0 K Ø J0 A 1K JA1K
A1 0A1 A1
La projection orthogonale du point 91,2, A1 sur la droite  est le point 9 lui-même 9  :
1 1A1 0
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V 99 Î , V Ø, V 0 ; V J 0 K Ø J 2 A 2 K J0K
A1 A1 1 0
La projection orthogonale du point 91,2,3 sur le plan B est le point 9 Î A1,2,1 :
1 A1 A 1 A2
ÇÇÇÇÇÇÇÈ
99 ÇÇÇÇÇÇÇÈ
Î p V 99 Î , V Ø, V 0 ; V J 0 K Ø J 2 A 2 K J 0 K
A1 1A3 A2
:ã c’est le sous espace vectoriel de des seconds membres du système linéaire ã. å ä
; Në4
³´ã é:) Fã*ê dim] ì´ã_ dimé ì´) Fã*ê
Si la matrice ã est symétrique alors : :ã ]³´ã_ ; Në4 ³´ã:ã
Résoudre le système ã. å ¡ au sens des moindres carrées revient à trouver un vecteur åí tel
que : ã. åí A b minï Lã. å A bL
Proposition :
Soit ã. å ¡ un système compatible.
si åð est une solution de ã. å ¡ alors :ã. åí A b 0 minï Lã. å A bL
les solutions et solutions au sens des moindres carrées de ã. å ¡ sont alors confondues.
Un vecteur åí est une solution, au sens des MCO, d’un système ã. å ¡ ssi åí est une solution du système
ã. å ¡í, où ¡í :ã ¡ :
Puisque ¡í ¡ alors :
:ã
ñòCxã.å ; å4 {
¡ A ¡í min L¡ A äL óÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÑÒ ¡ A ¡í min4L¡ A ã. åL
ä:ã å
Or, une solution åí, au sens des MCO, du système ã. å ¡ est caractérisée par :
¡ A ã. åí :14L¡ A ã. åL
ï
Donc : ã. åí ¡í
åí est une solution, au sens des MCO, du système ã. å ¡ ssi åí est une solution du système ã. å ¡í, où
¡í :ã ¡.
Proposition :
Soit ã. å ¡ un système linéaire.
Le système Fãã. å Fã. ¡ admet toujours au moins une solution.
Toute solution du système Fãã. å Fã. ¡ est une solution au sens des moindres carrées du
système ã. å ¡.
Si 4 W : ´õã 4 alors le système ã. å ¡ a exactement une seule solution au sens des MCO.
4 1 1 4
5 ã. å ¡ /V ã ?1 0 @ , HI ¡ J5K
A 9 1 A1 9
Exemple :
1 1
¬ Fãã =1 1
1
> ?1 0 @ =
3 0
>
ª A11 0 0 2
On calcule Fãã. å et Fã. ¡ : 1 A1
«F 4
1 1 1 18
ª ã. ¡ = > . J5 K H I
© 1 0 A1 A5
9
3 0 18
Les équations normales ãã. å ã. ¡ s’écrivent alors :
F F
= > . H I H I
0 2 A5
6
17/2 9 A1/2
1 1
√ √
4 7/2
On calcule ¡í ñòC ¡, ¡ J5K ¡í ¡, y. . y. ¡, y . y e ¡í J 6 K
9 17/2
6
La solution du système ã. å ¡í est alors donnée par : åí ® ¯
5/2