Projet de Fin D'Etudes: Ecole Centrale Supérieure Privée Des Sciences Paramédicales Et de La Santé
Projet de Fin D'Etudes: Ecole Centrale Supérieure Privée Des Sciences Paramédicales Et de La Santé
Projet de Fin D'Etudes: Ecole Centrale Supérieure Privée Des Sciences Paramédicales Et de La Santé
Paramédicales et de la santé
____________________________________________________
Réalisé par
TITRE
Président du jury :
TRABELSI EYA
Du profond du cœur, je dédie ce travail à tous ceux qui me sont chers
A mon très cher père
DKHILI RACHED
Aucune dédicace ne saurait exprimer mon respect, mon amour éternel et ma
considération pour les sacrifices que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien
être, qui a été mon ombre durant toutes les années des études, qui a veillé à me donner l’aide
à m’encourager.
Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection.
A ma très chère mère
JLASSI SAIDA
Quoi que je fasse ou je dise, je ne saurai point te remercier comme il se doit. Ton
affection me couvre, ta bienveillance me guide et ta présence à mes côtés été toujours ma
source de force, à la femme qui n’a jamais cessé de formuler des prières à mon égard, de me
soutenir et de m’épauler pour que je puisse atteindre mes objectifs.
A mes très chères sœurs et mon très cher frère
MARAM, GHAYTHAA, ARIEM, RINED, RIMEN ET AKTHEM
Merci d’être toujours à mes côtés, par votre présence, par votre amour, votre soutien,
ma vie ne serait pas aussi magique sans votre présence et votre amour.
Je vous aime de tous mon cœur.
DKHILI GHAIDAA
Remerciement
Nous souhaitions adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous
nous nous apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce projet de fin d’études
ainsi qu’à la réussite de notre parcours universitaire
Notre chère encadrante professionnelle Mme BEN RHOUMA MOUNA pour ses
conseils, directives durant la période de préparation de notre projet.
Nous adressons aussi nos vifs remerciements aux membres des jurys pour avoir
bien voulu examiner et juger ce travail.
Un grand merci à nos professeurs de l’université centrale privée de Tunis et plus
particulièrement Mme Samadhi Ishrak notre enseignante, pour ses remarques, ses directives,
et l’intérêt qu’elle porte à ses étudiants.
Nous adressons aussi un grand merci à notre chère coordinatrice Dr Bouallegue
Mariem pour ses efforts son soutien et ses motivations au cours de notre parcours
universitaire.
Enfin,
Un grand merci à tous les personnels d’anesthésie qui ont participé à l’enquête ainsi
qu’aux cadres de santé qui ont facilité sa réalisation.
Table des matières
INTRODUCTION -------------------------------------------------------------------------------- 1
OBJECTIF ----------------------------------------------------------------------------------------- 3
METHODES --------------------------------------------------------------------------------------- 5
RESULTATS -------------------------------------------------------------------------------------- 9
1. Lieu : --------------------------------------------------------------------------------------------- 10
2. Type de chirurgie : ----------------------------------------------------------------------------- 10
1. Statut : ------------------------------------------------------------------------------------------- 11
DISCUSSION ------------------------------------------------------------------------------------- 39
I . La surveillance clinique : --------------------------------------------------------------------- 40
IV.Décurarisation : -------------------------------------------------------------------------------- 46
1.Test clinique : ------------------------------------------------------------------------------------- 46
2.Définition de la curarisation résiduelle : ------------------------------------------------------ 47
3.Stimulation quantitative : ----------------------------------------------------------------------- 48
V. Antagonisation : --------------------------------------------------------------------------------- 49
1.La Néostigmine : --------------------------------------------------------------------------------- 49
2.Le Sugammadex ---------------------------------------------------------------------------------- 50
CONCLUSION ----------------------------------------------------------------------------------- 53
REFERENCES ----------------------------------------------------------------------------------- 55
ANNEXE........................................................................................................................59
Liste des figures
AR : anesthésie réanimation
DBS : Double burst simulation
MAPAR : Mise Au Point en Anesthésie Réanimation
PTC : Post Tetanic count
RAR : Résidents en anesthésie-réanimation
SFAR : Société Française d’Anesthésie et de Réanimation
Td4 : Train de quatre
TOF : Train de quatre
TSAR : Technicien supérieur d’anesthésie réanimation
Introduction
1
Introduction
2
Objectif
3
Objectif
Evaluer les connaissances pratiques et théoriques des techniciens supérieurs et des résidents
en anesthésie et réanimation concernant les modalités de curarisation et décurarisation.
4
Méthodes
5
Méthodes
I .Type de l’étude :
Il s’agit d’une étude évaluative, multicentrique et prospective, établie sur une période de 1
mois (du 15 Mars 2021 au 15 Avril 2021), sous forme d’un questionnaire concernant les
connaissances pratiques et théoriques sur les modalités de curarisation et décurarisation.
Notre étude a été destinée à 100 personnels de l’équipe d’anesthésie entre techniciens
supérieurs en anesthésie réanimation (TSAR) et des résidents en anesthésie réanimation
(RAR) exerçant au niveau de centres hospitalo-universitaires et de polycliniques privées
du Grand Tunis.
IV. Méthodes :
Nous avons utilisé comme outil de recueil une enquête de type CAP : Connaissances,
attitudes et pratiques.
L’enquête était sous forme d’un questionnaire (annexe1) comprenant 23 questions (à
choix uniques, multiples et ouverts).
Ce questionnaire a été présenté d’une façon identique pour tous les participants en
respectant le principe de l’anonymat.
Le questionnaire comporte d’une part des informations d’ordre général concernant le lieu
de travail, le bloc dans lequel le personnel est affecté et le type de chirurgie le plus
souvent faite, le statut, et l’ancienneté professionnelle. D’autre part, une partie sur le vif
du sujet qui vise l’évaluation des connaissances, il inclut 3 thèmes principaux :
1- la pratique des TSAR et des RAR concernant l’utilisation des tests de curarisation
(curarimètre).
6
2- La connaissance théorique sur le monitorage de la curarisation.
3- L’antagonisation pharmacologique des curares.
V. Lieu de l’étude :
Nous avons distribué notre questionnaire dans 13 blocs opératoires de10
établissements là où le personnels d'Anesthésie et Réanimation pratique l'anesthésie
générale en utilisant le curare selon la spécialité chirurgicale du bloc opératoire les
détails sont présentés dans le tableau suivant:
Tableau 1 : Lieu de l’étude :
Hôpitaux Service
1. Critères d’inclusion :
8
Résultats
9
Résultats
I. Nombre d’établissements :
Notre étude comparative a été réalisée au sein de 10 établissements.
1. Lieu :
Ce diagramme montre que (44%) des participants travaillent au sein de l’HMPIT, tandis
que (56%) sont distribués au sein des autres établissements.
Centre de maternité et de
néonatologie
5% CLINIQUE EL MANZEH
5% 15% 4%
2% 6% CLINIQUE TAOUFIK
6% 7%
6% HMPIT
2. Type de chirurgie :
Nous avons diffusé notre questionnaire dans des différents blocs opératoires avec plusieurs
spécialités.
2% carcinologie
6% 4% cardiovasculaire
26%
Chirurgie générale
21%
Gynécologie obstétrique
4%
neurochirurgie
1% 8%
15% ORL
8%
5%
Orthopédie
Orthopédie et
Traumatologie
Figure 2 : Répartition selon le service.
10
II. Nombre des participants :
1. Statut :
Technicien d'anesthésie
réanimation
2. Ancienneté Professionnelle
Au sujet de l’ancienneté, (33%) des participants ont une expérience comprise entre 2 et
5 ans ; ceux qui ont une expérience comprise entre 5 et 10 ans, moins de 2ans et plus que
10 ans représentent respectivement les pourcentages suivantes (22%), (20%) et (25%).
Parmi les 13 blocs opératoires de l’étude, uniquement (53%) sont dotés d’un
curarimétre.
47%
53%
Non
Oui
12
2. Utilisation du test de curarisation
2. a. Quand utilisez-vous le test de curarisation :
A la lecture du diagramme suivant, on peut constater que seulement (16%) des TSAR et RAR
utilisent systématiquement le test de curarisation.
La répartition selon l’utilisation était respectivement :
-Quarante-cinq % (45%) à la présence des signes de curarisation résiduelle dont (27%) pour
les RAR et (18%) pour les TSAR.
-Dix-sept pour cent (17%) selon le type de la chirurgie et (19%) selon la dose de curare
administré.
9,0%
Selon la dose de curare
administrée 6,0%
9,0%
Systématiquement
7,0%
Technicien
d'anesthésie
réanimation
3,0%
Selon le type de chirurgie Résident en anésthésie
15,0%
18,0%
A la présence de signes
de curarisation résiduelle 27,0%
13
2. b. la raison qui empêche l’utilisation de test de curarisation :
Pour les (49%) des participants qui n’utilisent jamais ce test de curarisasion :
-Vingt-cinq pour cent (25%) d’entre eux jugent avoir une expérience suffisante qui leurs
permet d’évaluer cliniquement une bonne décurarisation. (21%) ne le font pas faute de
temps.
-Cinquante-quatre pour cent (54%) n’ont pas de réponse.
23,0%
Ne sais pas 31,0%
14
IV. Connaissance théorique sur le monitorage de la curarisation et
décurarisation
1. La surveillance clinique est-elle suffisante pour confirmer une décurarisation
complète ?
Soixante-quinze pour cent (75%) des participants confirment que la surveillance clinique
n'est pas suffisante pour affirmer une décurarisation complète
40,0%
40,0% 35,0%
35,0%
30,0%
25,0%
16,0% Non
20,0%
Oui
15,0% 9,0%
10,0%
5,0%
0,0%
Résident en anésthésie Technicien d'anesthésie
réanimation
15
2. But du monitorage de curarisation :
Les résultats obtenus montrent que la majorité des participants dont (40%) TSAR et
(39%) des RAR interrogés pensent que le premier but du monitorage de la curarisation est
la prévention d'une curarisation résiduelle.
0% 20% 40%
16
3. les muscles les plus résistants au curare :
Trente-deux pour cent (32%) des participants pensent que l’adducteur de pouce est le muscle
plus résistant aux curares dont (17%) sont des RAR et (15%) des TSAR.
Neuf pour cent (9%) des RAR et (10%) des TSAR ont choisi la paroi postérieure du pharynx.
P=0 ,5
100%
90%
80%
51%
70%
60% Technicien d'anesthésie
50% réanimation
40% 23%
Résident en anésthésie
30% 47% 15%
20% 10%
26%
10% 17%
9%
0%
Orbiculaire Diaphragme Adducteur Paroi
de l'œil du pouce postérieure
du pharynx
Figure 10 : Répartition des participants selon leur connaissance sur les muscles les plus
résistants au curare
17
4. a. Définition de (Train de quatre) :
La majorité des participants (72%) répartie en (38%) RAR et (34%) TSAR définissent le
Train de quatre par (Quatre brèves stimulations électriques de 0,2 ms sur un nerf
périphérique).
Par contre (11%) ne connaissent pas la définition. P=0,1
Stimulation tétanique de 4%
50 Hz pendant 5s puis 10 4%
à 20 stimulations…
9%
Ne sais pas 4%
0% 20% 40%
18
4. b. Le moment convenable de l’intervention pour utiliser le TOF :
Environ (29%) des TSAR et (30%) des RAR utilisent le test de curarisation TOF pendant la
phase de réveil. P=0,1
4%
A l'installation de la
curarisation 14%
19% Technicien
En per opératoire d'anesthésie
16% réanimation
Résident en
anésthésie
29%
Pendant la phase de
réveil 30%
0% 20% 40%
Décurarisation complète ?
Plus que la moitié des TSAR et des RAR affirment que la présence de 4 réponses au train de
quatre n’est pas suffisante pour confirmer une décurarisation, d’autre part (29%) des TSAR et
(19%) des RAR confirment que ce résultat est suffisant. P=0,03
19
29%
30%
30% 19%
22%
25%
20% Non
15% Oui
10% Oui
5%
Non
0%
Résident en Technicien
anésthésie d'anesthésie
réanimation
Stimulation tétanique de
50 Hz pendant 5s puis 10 4% 4%
à 20 stimulations…
0% 50% 100%
20
5. b. Le moment convenable de l’intervention pour utiliser le DBS :
En proportions égales entre RAR et TSAR de (20%) utilisent le test DBS pendant la phase du
réveil.
5%
A l'installation de la
curarisation 8%
Technicien
21%
d'anesthésie
En per opératoire réanimation
16%
Résident en anésthésie
20%
Pendant la phase de
réveil 20%
21
5. c. Comment peut-on détecter une curarisation résiduelle aves le « D.B.S »
Nous n’avons reçu aucune réponse pour cette question.
22
6. a. Définition de (Post Titanic Count) :
Vingt-six pour cent (26%) des TSAR et (30%) des RAR définissent le mode PTC comme
stimulation tétanique de 50HZ pendant 5 s puis 10 à 20 stimulations répétitives. Alors que
(15%) la définissent comme quatre brèves stimulations. P=0,4
10%
Ne sais pas 11%
0% 20% 40%
23
6. b. Le moment convenable de l’intervention pour utiliser le PTC :
Trente-cinq pour cent (35%) des participants dont (18%) TSAR et (17%) RAR monitorent le
mode PTC en per opératoire, dans (22%) l’utilisent pendant la phase de réveil avec un P=0,3
14%
Pendant la phase de réveil 8%
18%
En per opératoire 17%
Technicien
d'anesthésie
A l'installation de la 10% réanimation
curarisation 12%
Résident en
anésthésie
9%
Ne sais pas 12%
0% 10% 20%
24
6. c. Ecrivez devant chaque photo le test qui lui correspond :
30%
26%
25% 22%
0%
DBS PTC TOF Ne sais pas
Figure 20 : Répartition des participants selon leurs choix pour le test de la photo (A)
25
Le test qui correspond à la photo (B) :
29%
30%
26%
25%
20%
16% Résident en anésthésie
15%
15%
Technicien d'anesthésie
réanimation
10%
5%
4% 4%
5%
1%
0%
DBS PTC TOF Ne sais pas
Figure 22 : Répartition des participants selon leurs choix pour le test de la photo (B)
26
Le test qui correspond à la photo (C) :
30%
30%
26%
25%
Figure 24 : Répartition des participants selon leurs choix pour le test de la photo (C)
27
7. Le test clinique le plus fiable pour affirmer une décurarisation au moment du réveil :
Ce diagramme montre que la majorité des participants choisissent le Head-lift test comme test
plus fiable répartis entre (24%) pour les TSAR et (15%) pour les RAR. Seulement (7%)
d’entre eux choisissent la traction de la canule buccale.
24%
Un head lift test >5 sec 15%
6%
Traction de la canule buccale 1%
7%
Ne sais pas 5%
Figure 25 : Répartition des participants selon leur appréciation sur le test fiable
qui affirme la bonne décurarisation
28
8. Le mode de stimulation utilisé pour surveiller une décurarisation complète :
En se basant sur ce diagramme, (55%) de nos participants dont (24%) TSAR et (31%) RAR
indiquent qu’ils utilisent le rapport le mode T4/T1 >=90% au TD4 pour la surveillance de la
décurarisation complète. P=0,3
8%
TD4 visuel 4%
Technicien
4%
PTC d'anesthésie
2% réanimation
Résident en anésthésie
3%
DBS 5%
12%
Ne sais pas 7%
0% 20% 40%
29
9. Le site de stimulation pour la surveillance de décurarisation complète :
La majorité des participants (60%) répartis entre (31%) TSAR et (29%) RAR monitorent la
décurarisation au niveau de l’adducteur de pouce, (21%) de TSAR et de RAR au niveau de
l’orbiculaire de l’œil, et de (9%) au niveau de flexion de gros orteil.P=0,8
11%
Orbiculaire de l'œil 10%
4%
Flexion de gros orteil 4%
Technicien
d'anesthésie
réanimation
31%
Adducteur de pouce Résident en anésthésie
29%
5%
Ne sais 6%
0% 20% 40%
30
V. Antagonisation pharmacologique :
50% 46%
42%
40%
Résident en anésthésie
30%
Technicien d'anesthésie
20% réanimation
10% 7%
1% 2% 2%
0%
Jamais Parfois Toujours
31
2. Les raisons pour lesquelles ils n’antagonisent pas systématiquement les curares :
19%
Présence de contre indication à
la molécule de l'antagonisation 14%
32
3. L’antagonisation de la famille des Benzylisoquinolines :
50% 43%
40%
27% Résident en anésthésie
30%
18% Technicien d'anesthésie
20% réanimation
12%
10%
0%
PROSTIGMINE Ne sais pas
33
4. Le moment convenable pour antagoniser la famille des Benzylisoquinolines :
La majorité (64%) dont (39%) TSAR et (25%) RAR antagonisent après quatre réponses au
TOF. P=0,7
9%
Ne sais pas 9%
2%
Autre 1%
9% Technicien
Systématiquement à la
3% d'anesthésie
fin de l'intervention
réanimation
0% 20% 40%
34
5. L’antagonisation de la famille des Aminostéroïdes :
C’est une question ouverte donc les réponses obtenues sont multiples.
En fait, on observe (32%) dont (7%) des TSAR et (25%) des RAR utilisent le sugammadex
pour l’antagonisation de la famille des aminostéroides par contre (24%) utilisent la
prostigmine, P=0,009
25
SUGAMADEX
7
9 Somme de Résident en
PROSTIGMINE
15 réanimation
Somme de Technicien
d'anesthésie réanimation
15
Ne sais pas
29
0 5 10 15 20 25 30
35
6. Le moment convenable pour antagoniser la famille des Aminostéroides :
Dix-neuf pour cent (19%) des TSAR et (15%) des RAR considèrent qu’après 4 réponses au
TOF est le moment convenable pour antagoniser les aminostéroides, (18%) des participants
antagonisent à tout moment après l’injection du curare.
Systématiquement à la fin de 7%
l'intervention 8%
3%
Autre 2%
15%
Ne sais pas 13%
36
7. Les complications dues à une curarisation résiduelle :
Les complications d’une curarisation résiduelle les plus cités étaient : la détresse respiratoire
(38%), l’hypoxémie (31%), le décès (18%) et la pneumopathie post opératoire (13%)
37
VI. Etude comparative
D'après le test de khi 2 (P <0,005), il y a une différence statistiquement significative
concernant l'utilisation du curarimétre entre le groupe qui disposent d’un curarimètre et celui
qui n’en a pas l’accès
non disponibilité
disponibilité d'un
disponibilité du curarumètre d'un curarimètre
curarimètre P
Systématiquement 0 9
A la présence de signes de curarisation
11 34
résiduelle
Selon le type de chirurgie 3 15 0,001
Selon la dose de curare administrée 4 11
Utilisation
du test de Jamais
6
curarisation 46
raison Par manque de temps 2 9
empêchant Vous ne savez pas comment l'utiliser
l'utilisation 1
19
0,001
du test de Votre expérience vous permet
curarisationd'évaluer cliniquement une bonne 15 10
décurarisation
Paroi postérieure du pharynx 10 9
Diaphragme 23 26
0,20
site de Adducteur du pouce 13 19
stimulation Orbiculaire de l'œil 46 52
38
Discussion
39
Discussion
En revanche l’usage abusif des curares peut mener à des complications telle que la
curarisation résiduelle ; Dès 1979, Viby-Møgensen montra que la curarisation résiduelle était
constatée chez près de la moitié (42%) des patients à l’arrivée en S.S.P.I [6]
Il peut sembler alors paradoxal que la curarisation résiduelle soit encore considérée comme «
un problème majeur, digne d’une conférence d’actualisation au congrès national de la
S.F.A.R. » [2] soit avec les curares à durée d’action longue, intermédiaire oucourte « de
nombreux travaux montrent que l’incidence de curarisations résiduelles reste encore très
élevée, même après usage de curares de durée d’action courte ou intermédiaire [7]».
Ceci est peut être le résultat d’un défaut de monitorage de la curarisation ce qui nous a amené
à poser la problématique suivante :
I. La surveillance clinique :
Selon la conférence de consensus de la S.F.A.R. de 1999, la décurarisation peut
s’observer « selon des critères cliniques avec le maintien d’une fonction ventilatoire normale
et de la perméabilité des voies aériennes supérieures ainsi que de la possibilité de tousser, de
communiquer avec son entourage, de se positionner confortablement dans son lit, … ».
Jusqu’à ce jour ces signes cliniques sont souvent utilisés pour dépister la récupération
neuromusculaire. En revanche, ces signes ne fournissent aucune information quantitative sur
40
le degré de la récupération neuromusculaire et donc ne permettent en aucun cas d’anticiper les
décisions. De plus, ces tests sont finalement peu fiables ce qui limite d’avantage leur
signifiance. [8]
Dans notre enquête la majorité de nos participants dont (75%) confirment que la
surveillance clinique n'est pas suffisante pour affirmer une décurarisation complète (Figure
8).
Donc ces tests cliniques n’éliminent pas la présence d’une curarisation résiduelle,
d’autant plus qu’ils ne sont pas spécifiques. En effet, il existe différentes raisons pour qu’un
patient ne puisse pas soulever la tête ou serrer une abaisse langue entre les incisives. Certes il
peut s’agir d’une curarisation résiduelle mais aussi d’un effet résiduel des anesthésiques. De
plus ces tests ne permettent pas d’anticiper la curarisation résiduelle. Le seul intérêt des tests
cliniques est d’apporter une information supplémentaire en plus du monitorage instrumental.
[8]
On peut déduire donc qu’aucun test clinique n’est suffisamment sensible pour dépister
une curarisation résiduelle [9]. Le degré du bloc neuromusculaire doit donc être évalué par un
monitorage.
41
III. Connaissance théorique sur le monitorage de la curarisation et la
décurarisation :
1. But du monitorage de lacurarisation :
Une étude française réalisée à Bobigny a mis en évidence un lien direct entre le
monitorage de la curarisation et l’incidence de la curarisation résiduelle [5].
De 1995 à 2004, le monitorage au bloc opératoire a augmenté de 2 à (60 %) et
parallèlement l’incidence de la curarisation résiduelle a été réduite de (62 %) à (3 %). Les
patients ne présentant pas de curarisation résiduelle avaient bénéficié plus fréquemment du
monitorage. [5]
En interrogeant les participants pour le but de monitorage de la curarisation, 4 choix
leur étaient proposés : faciliter le travail de chirurgien, maintenir une profondeur d’anesthésie,
prévenir une curarisation résiduelle ou prévenir une hypotension per opératoire.
Les résultats obtenus montrent que la majorité des participants (79%) reconnaissent que la
prévention d'une curarisation résiduelle est le premier but de monitorage de la curarisation
(Figure 9).
Ces résultats sont effectivement en concordance avec la littérature.
Nous avons pu observer lors de nos stages que le positionnement des électrodes est
pratiqué comme suit : les deux électrodes sont situées au bord interne de l’avant-bras au-
dessus du pli de flexion du poignet (distantes d’environ 4 cm). La réponse obtenue est une
flexion du 4ème (l’annulaire) et 5ème (auriculaire) doigt de la main ou une adduction du pouce.
45
Le PTC est utile dans les cas de curarisation profonde puisqu’ il s’agit de stimulations
douloureuses et ne s’utilisent que chez un patient ayant un niveau d’anesthésie adapté, par
contre (22%) de nos interrogés dont (14%) TSAR et (8%) RAR l’utilisent au moment du
réveil (Figure 18).
IV. Décurarisation :
1. Test clinique :
• « Head Lift Test » : l’épreuve clinique la plus connue et la plus utilisée dans le
dépistage de la curarisation résiduelle. Ce test a été proposé en 1961 par Dam et
Goldmann [17]. Les muscles cervicaux responsables du décollement de la tête du plan du lit
sont suffisamment sensibles à l’action des curares pour donner des indications sur la
curarisation résiduelle. Il a été démontré que lever la tête pour au moins 5 s correspond à un
T4/T1 d’environ 0,5. Mais en pratique cet intervalle de 5 s n’est que rarement respecté et des
intervalles plus courts ont encore moins de pertinence. De nombreux patients ont donc un
« Head Lift Test » positif alors qu’ils sont encore partiellement curarisés. [18]
En effet, une étude récente [19] a montré que le train de quatre auquel le Head Lift
Test devenait positif était de seulement (62%) (Soit une valeur nettement inférieure à 90 %).
De plus, ce test clinique présente des limites importantes (patients non coopérants, effets
résiduels des agents hypnotiques ou morphiniques, nourrissons et nouveau-nés, problème de
langage).
• « Tongue Depressor Test » : il s’agit d’un autre test clinique qui évalue la force
musculaire des masséters en demandant au patient de serrer une abaisse langue entre les
incisives. Ce test est actuellement considéré comme le test clinique le plus sensible pour
détecter une curarisation résiduelle en fin d’intervention. Il permet, au moins théoriquement,
de détecter des niveaux de curarisation résiduelle correspondant à un T4/T1 < 0,8. [18]
En fait, un nouveau test clinique a été assez récemment proposé et serait corrélé à une
décurarisation. Il s’agit de la capacité à retenir une canule buccale de type Guedel, serrée entre
les incisives, alors que l’on tente de l’enlever. Ce test positif serait corrélé à un train de quatre
de 86 % [20].
Lors de nos passages aux blocs opératoires nous avons pu constater que la totalité des
personnels d’AR se réfèrent sur leur surveillance clinique pour dépister une curarisation
résiduelle .En outre, seulement 7% des participants dont (1%) présente les RAR et (6 %) des
TSAR choisissent la traction de la canule buccale, le reste choisissent le Head lift test comme
test plus fiable répartie entre (24%) pour les TSAR et (15%) pour les RAR (Figure 25).
46
Néanmoins, ces tests cliniques n’éliminent pas une curarisation résiduelle, d’autant
plus qu’ils ne sont pas spécifiques. En effet, il existe différentes raisons pour qu’un patient ne
puisse pas soulever la tête ou serrer une abaisse langue entre les incisives. Certes il peut s’agir
d’une curarisation résiduelle mais aussi d’un effet résiduel des anesthésiques. De plus ces
tests ne permettent pas d’anticiper la curarisation résiduelle. Le seul intérêt des tests cliniques
est d’apporter une information supplémentaire en plus du monitorage instrumental. [18]
Ainsi, l’évaluation clinique de la décurarisation reste imprécise car aucun test clinique
n’est suffisamment sensible pour dépister une curarisation résiduelle [20]
La curarisation résiduelle est une préoccupation depuis l’usage quotidien des curares en
anesthésie.
Elle est traduite par l’abolition de restauration complète de la force musculaire après
l’administration d’un curare et peut survenir si le ratio T4/T1<0.9 au train de quatre sur
l’adducteur du pouce en période postopératoire. [21]
Les conséquences de la curarisation résiduelle en l’absence de traitement curatif sont une
morbi mortalité supérieure dans les 24 premières heures postopératoires [22],
Dans notre étude, nous avons demandé à nos participants les complications qui peuvent
survenir suite à une curarisation résiduelle (Figure 34).
Les réponses étaient respectivement comme suit :
- (38%) pour la détresse respiratoire
47
Figure 36 :la relation entre la curarisation résiduelle et les complications
respiratoires post-opératoires
3. Stimulation quantitative :
A partir des années 1990, la curarisation résiduelle a été définie par un rapport T4/T1
inférieur à 90 % au Train Of Four (T.O.F.) sur l’adducteur du pouce (ces données seront
expliquées et développées dans le cadre conceptuel) [4] D’où l’incidence de curarisation
résiduelle en S.S.P.I. (rapport T4/T1 inférieur à (90 %) était de (62%) [30]
Le résultat de notre enquête a montré que plus que la moitié (52%) des RAR et TSAR
affirment que la présence de 4 réponses au train de quatre n’est pas suffisante pour confirmer
une décurarisation (Figure 13).
La mesure qualitative du rapport entre la 4ème et la 1ère réponse au train de quatre
(T4/T1) supérieur ou égal à 0,9 est donc requise pour éliminer formellement le diagnostic de
curarisation résiduelle [31]
De plus, nous avons demandé aux participants comment peut-on détecter une
curarisation résiduelle aves le « D.B.S » ici nous somme étonné par la totalité d’eux, ils n'ont
pas répondu à cette question ce qui montre leur manque de connaissance.
En pratique, un monitorage se fera sur l’adducteur du pouce avec en premier lieu un
D.B.S pour confirmer une décurarisation complète, évalué manuellement à 2 réponses
identiques ensuite un T.O.F. évalué par (4 réponses avec un rapport T4 / T1 supérieur ou
égale à (90%).
Ceci veut dire que lorsque le patient ne peut pas soulever la tête au-dessus du plan du
lit pendant au moins 5 secondes ou lorsque la deuxième contraction de l’adducteur du pouce
est plus faible que la première après une stimulation DBS du nerf ulnaire, il est vraiment
curarisé. [32]
48
V. Antagonisation :
Les inhibiteurs des cholinestérases sont préconisés comme antagonistes compétitifs du
bloc neuromusculaire, évitant ainsi une curarisation résiduelle [33–35] Par ailleurs,
l'utilisation de l'antagonisation des curares en fin d'intervention s'associe à une réduction de la
mortalité à 24 heures [36].
D’après les résultats obtenus, seulement (4%) des TSAR et RAR interrogés utilisent
toujours l’antagonisation pharmacologique des curares (Figure 28) la raison la plus citée est
celle de la présence de contre-indication à la molécule d’antagonisation (Figure 29).
1. La Néostigmine :
Il est recommandé après l’administration d’un curare non dépolarisant tel que les
benzylisoquinolines d’attendre une décurarisation spontanée égale à quatre réponses
musculaires à l’adducteur du pouce après une stimulation en train de quatre au nerf ulnaire
avant d’injecter de la néostigmine.
Dans le but d’évaluer la connaissance des personnels d’AR en Tunisie envers la
molécule adéquate pour l’antagonisation, la majorité (70%) choisit la prostigmine comme
antidote de la famille des benzylisoquinolines (Figure 30).
49
En plus, il est recommandé après l’administration d’un curare non dépolarisant
d’attendre une décurarisation spontanée égale à quatre réponses musculaires à l’adducteur du
pouce après une stimulation en train de quatre au nerf ulnaire avant d’injecter de la
néostigmine
– Aussi il est recommandé de poursuivre le monitorage quantitatif de la curarisation
après l’administration de la néostigmine jusqu’à l’obtention d’un rapport du train de quatre
supérieur ou égal à 0,9 [38]
2. Le Sugammadex
50
Ainsi, la majorité des TSAR (19%) et des RAR (15%) considèrent qu’après 4 réponses
au TOF est le moment convenable pour antagoniser les aminostéroides (Figure 33).
Au terme de conclusion : L’analyse des résultats de notre enquête montre d’une part
(84%) des TSAR et des RAR ne monitorent pas systématiquement la décurarisation lors de la
phase de réveil après une utilisation des curares lors d’anesthésie générale, c’est pour deux
raisons principales :
- expérience assez suffisante pour qu’ils n’utilisent pas le test,
- Quelques enquêtés ne savent pas comment l’utiliser.
Alors que « la surveillance de la curarisation est systématiquement recommandée
pour toute curarisation » [12]
Nous pouvons ainsi dégager un aspect essentiel susceptible pour favoriser un
monitorage systématique de la décurarisation : c’est l’accès à la formation continue qui est
« La clé ouvrant la voie au maintien des bonnes pratiques » [45]
D’autre part, en remarque dans notre statistique qu’il n’y a pas une différence assez
remarquable concernant la connaissance théorique et pratique des modalités de
curarisation et décurarisation entre les TSAR et les RAR ceci peut être le résultat d’un
manque de disponibilité de curarimétre au sein des hôpitaux universitaires de Tunis.
En analysant les différences entre ceux qui ont un curarimétre disponible et ceux qui
ne l’ont pas, il paraît qu’il y’a une différence statistiquement significative concernant
l'utilisation de curarimétre, ceux qui ont un curarimétre (maitrisent son utilisation) et ceux qui
n’en disposent pas.
52
Conclusion
53
Conclusion
54
Références
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[45] Citation de Christophe BAILLARD, extraite du site internet : http://feea-paris.org
[46] 53 e congrés national d’anesthésie et de réanimation. 2011 SFAR, F.Donati, B.Plaud.
Montréal, Quebec, Canada.Page 3 et 4
58
Annexe 1
1/ Établissement
…………………………………………………………………………………………………
2/Service
…………………………………………………………………………………………………
3 /êtes-vous :
o Technicien d’anesthésie réanimation
o Résident en anesthésie réanimation
4/Depuis combien de temps êtes-vous technicien d’anesthésie réanimation /résident ?
o Moins de 2 ans
o Entre 2 et 5 ans
o Entre 5 et 10 ans
o Plus que 10 ans
5/Quel type de chirurgie exercez-vous ?
…………………………………………………………………………………………………
……………………………
6/A votre avis la surveillance clinique est-elle suffisante pour confirmer une décurarisation
Complète ?
o Oui
o Non
7/Avez-vous dans votre bloc un curarimètre ?
o Oui
o Non
8/si vous avez un curarimètre dans votre bloc, utilisez-vous le test de curarisation ?
o Systématiquement
o A la présence de signes de curarisation résiduelle
o Selon le type de la chirurgie
o Selon la dose de curare administrée
Si jamais, pourquoi ?
o Par manque de temps
o Vous ne savez pas comment l’utiliser
59
o Votre expérience vous permet d’évaluer cliniquement une bonne
décurarisation
o Oui
o Non
12/a- Parmi ces définitions laquelle est juste
« Double burst stimulation » correspond à :
o Quatre brèves stimulations électriques de 0,2 ms sur un nerf périphérique
o Stimulation tétanique de 50 Hz pendant 5s puis 10 à 20 stimulations répétitives
o Deux brèves stimulations tétaniques durant 0,2 ms séparées par un intervalle de 750
ms
b- A quel moment de l’intervention utilisez-vous le DBS :
o A l’installation de la curarisation
60
o Pendant la phase de réveil
o En per opératoire
C Comment peut-on détecter une curarisation résiduelle avec le « DBS »
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………..
13/ a- Parmi ces définitions laquelle est juste
« Post tetanic count »correspond à :
o Stimulation tétanique de 50 Hz pendant 5s puis 10 à 20 stimulations répétitives
o Quatre brèves stimulations électriques de 0,2 ms sur un nerf périphérique
o Deux brèves stimulations tétaniques durant 0,2 ms séparées par un intervalle de 750
ms
b/quel moment de l’intervention utilisez-vous le PTC :
o A l’installation de la curarisation
o Pendant la phase de réveil
o En per opératoire
c/ Ecrivez devant chaque photo le test qui lui correspond « TOF » « DBS » ou « PTC » :
A/…………………………………… B/ …………………………………….
C/……………………………………..
14/Au moment de réveil quel test clinique semble-t-il le plus fiable ?
o Traction de la canule buccale
o Reprise de la ventilation spontanée
o Test de déglutition avec réflexe de toux
o Un head lift test >=5sec
15/Quel mode de stimulation utilisez-vous pour surveiller la décurarisation complète ?
o DBS
o PTC
o TD4 VISUEL
o Rapport T4/T1>=90% au td4
61
16/Pour surveiller une décurarisation quel site de stimulation utilisez-vous ?
o Orbiculaire de l’œil
o Adducteur de pouce
o Flexion du gros orteil
17/Antagoniser les curares que vous utilisez ?
o Toujours
o Parfois
o Jamais
18/Pourquoi on ne antagonise pas systématiquement les curares ?
o A cause d’effets secondaires (exemple : bradycardie)
o Par manque de molécule (exemple : sugammadex)
o Présence de contre-indication à la molécule de l’antagonisation
o Vous pouvez évaluer le degré de décurarisation par la dernière injection de
curare
19/Par quelle molécule antagonisez-vous la famille des benzylisoquinolines
(Cisatracurium /Atracurium/Mivacurium) ?
…………………………………………………………………………………………
……………..
20/Quand doit-on antagoniser par cette dernière ?
o Systématiquement à la fin de l’intervention
o Après deux ou quatre réponses au TOF selon type de curare utiliser
o À tout moment après injection de curare
o Autres :………………………………………………….
21/Par quelle molécule antagoniser vous la famille des aminostéroïdes
(Rocuronium/Vecuronium/Pancuronium) ?
…………………………………………………………………………………………
……………..
22/Quand doit-on antagoniser par cette molécule ?
o Systématiquement à la fin de l’intervention
o Après quatre réponses au TOF
o À tout moment après injection de curare
o Autres :…………………………………………………
23/Quelles sont les complications dû à une curarisation résiduelle ?
o Détresse respiratoire
o Hypoxémie
62
o Pneumopathie post opératoire
o Décès
63
Résumé
Méthodes : Il s’agit d’une étude évaluative, multicentrique et prospective sous forme d’un
questionnaire destinée à une centaine de participants entre TSAR et RAR exerçants dans 13
blocs opératoires sur 10 établissements de santé tunisiens afin d’évaluer leurs connaissances
pratiques et théoriques sur les modalités de la curarisation et de la décurarisation.
Résultats : L’analyse des résultats montre d’une part que (84%) des TSAR et RAR ne
monitorent pas systématiquement la décurarisation lors de la phase de réveil après une
utilisation des curares au cours d’une anesthésie générale. Il n’y a pas une différence
concernant la connaissance théorique et pratique des modalités de la curarisation et de la
décurarisation entre les TSAR et les RAR ceci peut être le résultat d’un manque de
disponibilité de curarimétre au sein des hôpitaux universitaires de Tunis. Une différence
statistiquement significative concernant l'utilisation de curarimétre, ceux qui ont un
curarimétre (maitrisent son utilisation) et ceux qui n’en disposent pas.