Confort Lumineux

Cours THP 03
Allou Zeboudji .S. 2019/2020 Confort lumineux
Confort lumineux (Eclairage)

Introduction :
 C’est quoi l’éclairage ?

C’est la distribution de la lumière naturelle ou artificielle à l’intérieur ou à l’extérieur d’un
édifice architectural.
 L’architecture et l’éclairage :
Le Corbusier définit l’architecture comme étant : « Le jeu savant correct et magnifique
des volumes sous la lumière ».
Godin (architecte au 20eme siècle), dit de l’architecture : « L’architecture n’existe pas en
soi, c’est la lumière qui la crée ».
 Les matériaux et l’éclairage :

Ils existent trois types de matériaux selon leur transmission de la lumière :
Matériaux transparents : laissent passer une grande partie ou la totalité de la lumière.
Fig.01. fenêtre à vitrage transparent.

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Matériaux translucides : laissent passer une partie de la lumière seulement.
Fig.02. Paroi translucide.
Matériaux opaques : bloquent la lumière.
Fig.03. Véranda à toiture opaque.

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1) La lumière et sa propagation :
1-1) Définition de la lumière : C’est l’ensemble des ondes électromagnétiques pour
lesquelles nos yeux sont sensibles. Vitesse de propagation : 300000Km/s. Nous
pouvons également la considérer comme un flux de particules dénués de
masse, c’est ce qu’on appelle les photons.
Fig.04. Spectre lumineux.
Donc la lumière c’est l’ensemble de ces radiations électromagnétiques pour lesquelles nos
yeux sont sensibles. Mais pas à toutes ses composantes, car en deca d’un certain seuil de
radiation inférieur à 3800 Angstrom *, caractérisé par l’ultraviolet, et au-delà d’un autre seuil
supérieur à 7200 Angstrom, caractérisé par les infrarouges, notre œil reste insensible. Par
conséquent la sensibilité oculaire, se situe entre cet intervalle réduit et qui constitue les
composantes de l’arc en ciel, que nous donne la décomposition de la lumière blanche
lorsqu ‘elle traverse un prisme en verre dans l’obscurité.
1 Angstrom = 10ˆ-10 mètre
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Fig.05. Décomposition de la lumière blanche.
1-2) Notions théoriques de photométrie :

Le flux lumineux : c’est la quantité totale de la lumière émise par seconde, unité de
temps par une source de lumière.
Le flux lumineux a donc la dimension d’une puissance, le flux énergétique se mesure
en Watt, pour la lumière on utilise le Lumen.
La luminance : C’est l’intensité lumineuse ramené à l’unité de surface apparente,
l’unité est le Candela par m².
L’éclairement E : C’est le flux lumineux mesuré par unité de surface. L’éclairement
mesure la densité superficielle du flux lumineux en un point de cette surface, l’unité
c’est le Lux. 1lux= 1 lumen/m².
1-3) Le confort lumineux :
Le confort lumineux est très relié à l’activité et à la tâche à accomplir. Il est programmé
sous deux types de paramètres :
Physiologiques : Eclairement, éblouissement et contraste.
Psychologiques : Quantité, distribution et qualité de la lumière.
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2) L’éclairage naturel :
On entend habituellement par éclairage naturel, l’éclairage produit par la voute du ciel, y
compris la lumière provenant du soleil ou réfléchi par une surface ensoleillée.
2-1) La visibilité et la lumière naturelle : elle varie selon les facteurs suivants :
a- La latitude du terrain.
b- Les coordonnées solaires.
c- L’heure de la journée et le jour de l’année.
d- Le type du ciel :
d-1) Ciel clair : Lorsque le ciel est clair le soleil est visible, la répartition des luminances
est axée sur la position du soleil dans le ciel et la valeur de la luminance dépend en
particulier de la hauteur apparente du soleil.
d-2) Ciel uniforme : tous les points du ciel ont la même luminance.
d-3) Ciel nébuleux : la luminance dépend de la couleur et de la couche des nuages.
Fig.06. Angle solaire et éclairage.
2-2) Les composantes du flux lumineux à l’intérieur d’un espace clos :

Lors d’une description de l’éclairage naturel dans un espace, on se réfère à l’éclairage direct
et indirect ou réfléchi.
2-2-1) Les ouvertures et l’éclairage naturel :
Les ouvertures zénithales s’ouvrent sur la totalité de la voute céleste, elles induisent donc une
large pénétration de la lumière diffuse. La distribution lumineuse obtenue par une ouverture
horizontale est aussi beaucoup plus homogène que celle produite par une ouverture verticale.
De plus, la lumière entre dans les locaux par le plafond, ce qui limite à priori les phénomènes
d’éblouissement. Par contre, les ouvertures zénithales captent mal les rayons solaires d’hiver
alors qu’elles laissent largement pénétrer le soleil d’été, ce qui implique un mauvais
comportement thermique.
Les ouvertures latérales ne voient qu’une partie du ciel. La lumière pénètre latéralement dans
les locaux, ce qui peut créer des situations de contrejour ou d’éblouissement à proximité des
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fenêtres. Cependant, les fenêtres latérales en façade sud transmettent un maximum de

rayons solaires en hiver, ce qui favorise l’utilisation des gains solaires, tout en limitant les
pénétrations estivales et les surchauffes qu’elles induisent.
Fig.07. Les différents types d’ouverture et l’eclairage1.

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Fig.08. Les differents types d’ouvertures et l’eclairage 2.
2-2-2) Facteur de lumiere du jour : FLJ
C’est une grandeur sans dimensions, qui est necessaire d’introduire pour evaluer
l’eclairage naturel.
FLJ= CC+CRE+CRI
CC :composante ciel (directe)
CRE : composante reflechie externe
CRI : composante reflechie interne
Pour un espace de travail : FLJ= Ei/Ee*100%

Ei : eclairement interieur (lux)
Ee : eclairement exterieur (lux)
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Fig.09. Composantes de l’éclairage naturel.
Fig.10. Eclairage indirect dans un local.

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Fig.11. Le facteur de lumière du jour.
Les valeurs du facteur de lumière du jour sont indépendantes de l’orientation des baies
vitrées, de la saison et de l’heure du jour.
Fig.12. Valeurs du confort du FLJ.
Les valeurs du FLJ sont recommandées par espace et par activité mais en général si :
FLJ moy= 5% : espace très bien éclairé naturellement
FLJ moy= 2% : espace doit fonctionner en éclairage mixte
FLJ < 2% : espace ne peut fonctionner qu’en lumière artificielle

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Après calcul, s’il se trouve que le local jouit de peu de lumière, c’est-à-dire que la valeur du
facteur de lumière du jour est trop faible, il convient d’étudier la possibilité d’augmenter la
quantité de lumière captée par le local. Celle-ci est principalement influencée par :
 La présence de masques solaires.

 L’inclinaison de la fenêtre.
 Le coefficient de réflexion du sol extérieur.
Ensuite, nous pouvons également modifier la quantité de lumière transmise par les ouvertures
vitrées (fenêtres). Celle-ci dépend de :
 La taille de l’ouverture.
 La forme de l’ouverture.
 La position de l’ouverture.
 Le coefficient de transmission du vitrage.
 Les dimensions du local.
 L’aménagement intérieur du local.
Bien que cette formule soit établie pour les climats tempérés elle reste très appropriée pour
les climats au nord du pays.
3) Confort lumineux et descripteurs morphologiques :
Indicateurs morphologiques Indicateurs morphologiques Normes

absolus calculés
Surface pièce Rapport de la surface des Le rapport surface fenêtre
Surface fenêtre fenêtres à celle du sol /surface sol : selon la
règlementation algérienne :
1/6-1/8
Hauteur sous-plafond pour Rapport surface des Les valeurs recommandées
la pièce fenêtres/ Surfaces des murs sont données par les tables
en façade de Mahoney
Epaisseur de la façade Indice de profondeur La profondeur de la pièce

(rapport de la hauteur de la est ramenée de 2 à 2.5 la
fenêtre depuis le sol à la hauteur de la fenêtre
profondeur de la pièce. calculée à partir du sol.
Zone d’efficacité lumineuse.
Fig.13. Confort lumineux et les descripteurs morphologiques
4) Recommandations pour la limitation de l’éblouissement causé par le ciel ou le soleil :

4-1) Le choix des ouvertures :
a- Prévoir une grande fenêtre plutôt que plusieurs petites fenêtres, pour diminuer le
contraste de luminance.
b- Voiler le ciel par l’utilisation d’une protection solaire.
c- Voiler en partie le ciel en assombrissant la fenêtre par un élément déflecteur ex : light
shelf, murs de refend, débords de toiture…)
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Fig.14. Light shelf intérieur
Fig.15. Types de light shelves
d- Voiler en partie le ciel en disposant à l’extérieur des éléments moins lumineux que le
ciel pour obtenir des séquences lumineuses (atrium, cour intérieure,…)
e- Situer les percements en hauteur (ouvertures zénithales), afin de limiter
l’éblouissement direct puisque la plupart des taches visuelles nécessitent une vue
horizontale ou vers le bas.
4-2) Les couleurs de surface :
a- Diminuer le contraste mur/fenêtre, en éclairant le mur qui contient la fenêtre.
b- Favoriser les revêtements mats car ils diffusent la lumière.

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 C’est quoi l’éclairage ?

 Les matériaux et l’éclairage :

Fig.01. fenêtre à vitrage transparent.

Matériaux translucides : laissent passer une partie de la lumière seulement.

Fig.02. Paroi translucide.

Matériaux opaques : bloquent la lumière.

Fig.03. Véranda à toiture opaque.

Fig.04. Spectre lumineux.

Fig.05. Décomposition de la lumière blanche.

1-2) Notions théoriques de photométrie :

Fig.06. Angle solaire et éclairage.

2-2) Les composantes du flux lumineux à l’intérieur d’un espace clos :

fenêtres. Cependant, les fenêtres latérales en façade sud transmettent un maximum de

Fig.07. Les différents types d’ouverture et l’eclairage1.

Fig.08. Les differents types d’ouvertures et l’eclairage 2.

2-2-2) Facteur de lumiere du jour : FLJ

Pour un espace de travail : FLJ= Ei/Ee*100%

Fig.09. Composantes de l’éclairage naturel.

Fig.10. Eclairage indirect dans un local.

Fig.11. Le facteur de lumière du jour.

Fig.12. Valeurs du confort du FLJ.

FLJ < 2% : espace ne peut fonctionner qu’en lumière artificielle

 La présence de masques solaires.

3) Confort lumineux et descripteurs morphologiques :

Indicateurs morphologiques Indicateurs morphologiques Normes

Epaisseur de la façade Indice de profondeur La profondeur de la pièce

4) Recommandations pour la limitation de l’éblouissement causé par le ciel ou le soleil :

Fig.14. Light shelf intérieur

Fig.15. Types de light shelves

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