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Memento Comptable

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Entreprise

Piloter = Choix décisions pour des objectifs.


( objectif principal = profit financier )

décisions courantes décisions stratégiques

court terme moyen et long terme


ex : programme de fabrication de la journée ex : choix de produits, prix, distribution,
communication, organisation humaine et
matérielle

Gestion
Outils d’aide dont
comptabilité
financière

Economiques Juridiques
Entreprise: les fonctions

les grands services d’une entreprise


et leurs domaines de responsabilité et d’action

la Direction Générale

la Fonction Commerciale

la Fonction Technique

la Fonction Personnel

la Fonction Gestion et Finance


Statuts: Comparaisons

Nombre d'associés requis ?


Entreprise Elle se compose uniquement de l'entrepreneur individuel
individuelle (Celui-ci peut, bien évidemment, embaucher des salariés).

1 seul associé (personne physique ou morale à l'exception


EURL
d'une autre EURL)

2 associés minimum - 50 maximum


SARL
(personnes physiques ou morales)

SA (forme 7 associés minimum - pas de maximum


classique) (personnes physiques ou morales)

1 associé minimum - pas de maximum


SAS
(personne physique ou morale)

2 associés minimum - pas de maximum


SNC
(personnes physiques ou morales)

Association 2 membres minimum - pas de maximum


Statuts: Comparaisons

Montant minimal du capital social ?

Pas de notion de capital social.


Entreprise
Entreprise et Entrepreneur forment juridiquement une seule
individuelle
et même personne.

7 500 euros minimum


20 % des apports en espèces sont versés obligatoirement au
EURL
moment de la constitution, le solde devant être libéré dans
les 5 ans.

7 500 euros minimum


20 % des apports en espèces sont versés obligatoirement au
SARL
moment de la constitution, le solde devant être libéré dans
les 5 ans.

37 000 euros minimum.


SA 50 % des apports en espèces sont versés obligatoirement au
(forme classique) moment de la constitution, le solde devant être libéré dans
les 5 ans.
Statuts: Comparaisons

Qui dirige l'entreprise ?

Entreprise L'entrepreneur individuel est le seul "maître à bord ".


individuelle Il dispose des pleins pouvoirs pour diriger son entreprise.

Un gérant ( personne physique)


EURL
qui peut être soit l'associé unique, soit un tiers.

Un ou plusieurs gérant(s), personne(s) physique(s).


SARL
Le gérant peut être, soit l'un des associés, soit un tiers.

Un Conseil d'administration, comprenant 3 à 18 membres,


obligatoirement actionnaires.
SA (forme Le Président est désigné par le Conseil d'administration
classique) parmi ses membres.
Un directeur général peut également être nommé pour
représenter la société et assurer sa gestion courante.
Statuts: Comparaisons

Responsabilité des associés ?


Entreprise L'entrepreneur individuel est seul responsable sur l'ensemble
individuelle de ses biens personnels. ( décrêt à venir pour habitation )

Limitée au montant des apports, sauf fautes de gestion ou


EURL
cautions à titre personnel.

SARL Idem

SA (forme
Limitée au montant de leurs apports.
classique)

SAS Limitée au montant de leurs apports.

Les associés sont responsables indéfiniment, sur l'ensemble


SNC
de leurs biens personnels, et solidairement.

Association Absence de responsabilité des sociétaires non dirigeants.


Statuts: Comparaisons

Responsabilité des dirigeants ?


Entreprise
Responsabilité civile et pénale du chef d'entreprise.
individuelle

EURL Responsabilité civile et pénale du dirigeant

SARL Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants.

SA (forme
Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants.
classique)

SAS Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants.

SNC Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeants

Responsabilité civile et pénale du ou des dirigeant.


Association Peut, dans certains cas, être atténuée lorsque le dirigeant
exerce ses fonctions de manière totalement bénévole
Introduction à la
comptabilité financière

Définition de la comptabilité financière

La comptabilité est un système d’organisation de l’information


financière permettant de saisir, classer, enregistrer des données de
base chiffrées et présenter des états reflétant, à leur date
d’arrêté, une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
et du résultat d’une entité (entreprise, administration,
association…).
Organisation
comptable
Données de base chiffrées traitées en
comptabilité

Les données de bases ont pour origine un flux économique.


Les flux économiques naissent des échanges entre l’entreprise et
son environnement .

flux réels flux monétaires


(entrées et sorties de biens et Nombreux (entrées et sorties d'argent )
services)
flux

Les factures, les chèques, les feuilles de paye, les


pièces de caisse, etc..
Constituent les pièces justificatives de ces flux
Rappels des flux
éléments de méthode
comptable
L’enregistrement des flux économiques en comptabilité doit se faire en
respectant un principe fondamental :

le principe de la partie double

Tout flux réel ou monétaire doit donner lieu à une inscription


dans au moins deux comptes :

en « ressource » en « emploi »
l’origine de l’opération la destination de l’opération
Exemple :

Considérons un achat de marchandises à crédit pour 1 000 € :

Cette opération a pour origine ( ressource)


le crédit (délai de paiement ) de 1 000 € que
consent le fournisseur.

Pour quelle destination ? (pour quel emploi)


Réponse : pour acheter 1 000 € de
marchandises.

Acheter à crédit , signifie que le fournisseur nous a accordé un délai de paiement .


Vendre à crédit signifie que l’on a accordé un délai de paiement à notre client .
Influence des modes d’achat et de vente

3 ) Vente au comptant :

• Le flux de sortie des marchandises fait augmenter les produits

• L’actif augmente grâce aux liquidités reçues.

• Le Résultat augmente par accroissement des produits

• Passif et Charges restent inchangés


Passif

Passif
Actif R
Actif
R
Charges Produits Charges Produits
Les comptes

Par convention, dans le cadre de la partie double, les comptes


doivent posséder deux colonnes :

colonne de gauche colonne de droite


appelée Débit ( D ) appelée Crédit ( C )

Les Débits représentent des Emplois, les Crédits représentent des Ressources

DECRET
Débit Emploi Crédit Ressource …
Titre I – Chapitre 2 « Principes »
dont le respect est un des éléments de la sincérité des comptes.

• Continuité de l'exploitation ;
• Indépendance des exercices ;
• Stabilité de l'unité monétaire ( controversé : inflation, valeur de marché,...) ;
• Prudence (appréciation raisonnable des faits) ;
• Permanence des méthodes ;
• Importance relative (regroupement de comptes) ;
• Non-compensation (entre les postes d'actif ou de passif et même entre comptes
pour le PCG) ;
• Bonne information ;
• Prééminence de la réalité sur l'apparence ;
• Intangibilité du bilan d'ouverture.
Le titre IV- Chapitre 1 « Livres comptables obligatoires »

Livre journal

L’entreprise peut utiliser des journaux auxiliaires : achats, vente, trésorerie, paie, …
avec centralisation au moins mensuelle dans le livre journal

Grand livre

Les écritures du livre journal sont portées sur le grand livre,


ventilées selon le plan de comptes de l'entité.

Livre d’inventaire L'inventaire est un relevé de tous les éléments d'actif et de passif,
avec quantité et valeur.

La balance générale n’est pas obligatoire mais constitue un moyen de contrôle


Balance des masses et Balance des soldes
Vérifications périodiques à partir du grand livre

La balance des masses consiste à faire la somme des débits et celle des crédits de
chaque compte, et à vérifier que la somme des sommes des débits est égale à la
somme des sommes des crédits.

Ces totaux doivent coïncider avec ceux du journal général pour la même période.

La balance des soldes consiste à calculer le solde, débiteur ou créditeur, de


chaque compte, et à vérifier que la somme des soldes débiteurs est égale à la
somme des soldes créditeurs.
L’organisation des comptes
On distingue deux grandes catégories de comptes :
Le titre IV: modalités de fonctionnement des comptes
propose un plan de comptes ( codification décimale et de classes de comptes):
Les comptes de gestion

Hors
TVA
la TVA

La TVA sur les ventes représente une dette de l’entreprise vis à vis de l’Etat
et est appelée TVA collectée.

La TVA sur les achats et acquisitions d’immobilisations est appelée TVA


déductible car elle représente une créance de l’entreprise sur l’Etat ;
Elle est en effet déductible de la TVA que l’entreprise collecte pour l’Etat
Diagnostic financier
Le Bilan

Le Bilan est une photographie de l’Entreprise à un moment donné


( généralement à la fin de l’exercice – au 31 décembre - , mais il possible d’avoir
d’autres dates – exemple le 30 juin )

2 parties en équilibre : l’actif et le passif

L’actif moyens financiers décrits par


grâce
définit l’acquit qui a été financé le passif
aux
Immobilisations Capital
Stocks Dettes à L. et M. Terme
Créances clients Dettes fournisseur
Disponibilités Dettes de trésorerie
Diagnostic financier
Le Bilan
ACTIF PASSIF
recensement des besoins de Précise quelles ressources ont
l’Entreprise, soit les emplois financé les éléments de l’actif
Immobilisations Capitaux permanents
Incorporelles Capital social
Corporelles Bénéfices en réserve
Financières Emprunts à L. et M. Terme
Actif circulant Passif circulant
Stocks Crédit accordé par les
fournisseurs
•De marchandises
•De matières premières
Créances clients
Dettes bancaires de trésorerie
Disponibilités
Découvert, escompte, Dailly
Banques et caisse
Le Bilan
Les équilibres financiers du Banquier
Les besoins permanents doivent être financés par des ressources permanentes

Les Stocks représentent un besoin permanent :


Si les matières premières ou les marchandises restent en stock pendant un délai
moyen de 30 jours, cela signifie que les stocks représentent en permanence 30 jours
d ’achats HT , avant d’être transformés ou vendus,
soit 1/12 des Achats de l’Entreprise.
Les Créances clients sont également un besoin permanent :
Si les clients payent à 30 jours, cela signifie que les créances clients représentent en
permanence 30 jours de Chiffre d’Affaire TTC.
Les Crédits fournisseurs sont une ressource permanente :
S’ils acceptent d’être payés à 60 jours, l’Entreprise dispose en permanence d’un
crédit correspondant à 60 jours d’achats TTC.

BFR = Stocks + Créances Clients – Crédits Fournisseurs


Le Bilan
Les équilibres financiers du Banquier
Aux besoins permanents il faut des Capitaux permanents

Les Capitaux permanents = Capitaux propres + Dettes à L et M Termes :


Dans une Entreprise saine, les Capitaux permanents doivent financer les
Immobilisations et le Besoin en Fonds de Roulement.
Le BFR : besoin de financement d’exploitation
Le FR : ressource permanente disponible après financement des immobilisations
FR >= BFR
Sinon une partie du BFR est financé par des dettes de trésorerie.

La trésorerie sera négative et l’Entreprise risque la faillite.


Le Bilan
Les équilibres financiers du Banquier
Recherche de solutions

Pour diminuer les dettes de trésorerie, l’Entreprise peut tenter d’augmenter son Fonds
de Roulement, en augmentant ses dettes à plus d’un an, à défaut d’augmenter ses
Capitaux propres.

Pour augmenter ses prêts à Moyen et Long Terme, le banquier imposera les conditions :
Dettes à Long et Moyen Termes < Capitaux propres
Dettes à Long et Moyen Termes < 3 ou 4 fois la CAF
CAF = Résultat de l’exercice + dotations aux amortissements et aux provisions
( exploitation, financier, exceptionnel ) - reprises sur amortissements et provisions
( exploitation, financier, exceptionnel ) + valeur comptable des éléments d’actifs cédés
( immobilisés et financiers ) – Produits des cessions d’éléments d’actifs ( immobilisés et
financiers )
L’Autofinancement est la somme restant à la disposition de l’Entreprise après rémunération du
personnel, de l’Etat et des organismes sociaux, prêteurs et des actionnaires.
La Capacité d’Auto Financement est égale à l’autofinancement augmentée des sommes
distribuées aux associés. Elle représente les fonds laissés à disposition de l’Entreprise dans le but de
financement interne.
Le Bilan
Les équilibres financiers du Banquier
On notera que l’on utilise aussi la Marge Brute d’Autofinancement ( MBA ), encore
appelée Cash-Flow qui exprime encore mieux ce dont l’Entreprise peut disposer en
considérant que les provisions constituent effectivement un risque de décaissement
futur pour l’Entreprise.

MBA = CAF – ( Dotations aux provisions – Reprises sur provisions )


Le Bilan
Les équilibres financiers du Banquier
Recherche de solutions

Si l’Entreprise ne peut augmenter son endettement à long terme, elle peut


chercher à
accroître son fonds de roulement en cédant des immobilisations.
A défaut :

les Stocks

Le BFR en les Délais Clients

les délais Fournisseurs


Les besoins de financement

Pourquoi de l' argent?


Les besoins de financement

Où trouver de l' argent?

Pour financer ses investissements : des capitaux à moyen terme.

capitaux que l'Entreprise n'a pas à rembourser


Les besoins de financement

Où trouver de l' argent?

Pour financer ses investissements : des capitaux à moyen terme.

capitaux que l'Entreprise devra rembourser


Les besoins de financement

Où trouver de l' argent?

Pour financer l’exploitation, si les ventes ne sont pas suffisantes


pour faire face aux dépenses régulières :
des capitaux à court terme.
Bilan fonctionnel

Fonction Fonction
Investissement Financement

RESSOURCES STABLES
EMPLOIS STABLES (correspond aux capitaux propres +
(correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES


(correspond aux actifs d'exploitation) (correspond aux dettes d'exploitation)

TRESORERIE ACTIF TRESORERIE PASSIF


(correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX

Fonction
Exploitation
Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres +
13 000 (correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES


(correspond aux actifs d'exploitation) (correspond aux dettes d'exploitation)

TRESORERIE ACTIF TRESORERIE PASSIF


(correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX
Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres +
13 000 (correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES


(correspond aux actifs d'exploitation) 680 000 (correspond aux dettes d'exploitation)

TRESORERIE ACTIF TRESORERIE PASSIF


(correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX
Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


13 000 EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres +
(correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

Trésorerie active = solde


EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES
débiteur des banques, (correspond aux actifs d'exploitation) 680 000 (correspond aux dettes d'exploitation)
valeurs en caisse, CCP,
valeurs mobilières de TRESORERIE ACTIF 50 000 TRESORERIE PASSIF
placement (correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX
Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


13 000 EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres + 1 237 000
(correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

Capitaux propres + amorts


EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES
et provisions + emprunts (correspond aux actifs d'exploitation) 680 000 (correspond aux dettes d'exploitation)
Long et moyen termes
(dettes financières sauf TRESORERIE ACTIF 50 000 TRESORERIE PASSIF
concours bancaires )= (correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

711 + 44 + 345 +150 - 13 TOTAUX TOTAUX


Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


13 000 EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres + 1 237 000
(correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

Il est possible de distinguer


EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES
le hors exploitation, comme (correspond aux actifs d'exploitation) 680 000 (correspond aux dettes d'exploitation) 230 000
les dettes sur
immobilisation, l’impôt, … TRESORERIE ACTIF 50 000 TRESORERIE PASSIF
(correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX
Bilan fonctionnel
N N
ACTIF PASSIF
Brut A. et P. Net
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES
Installations techniques, Capital 550 000
500 000 220 000 280 000
matériel et outillage Réserves 76 000
Autres 250 000 110 000 140 000 Report à nouveau 5 000
TOTAL I 750 000 330 000 420 000 Résultat net 80 000
ACTIF CIRCULANT TOTAL I 711 000
Stocks et en-cours 220 000 7 000 213 000 Prov. Risques et Charges 44 000
Créances clients 405 000 8 000 397 000
Autres créances d'exploitation 22 000 22 000 TOTAL II 44 000
Créances diverses 33 000 33 000 DETTES
TOTAL II 680 000 15 000 665 000 Dettes financières ( 1 ) 150 000
Disponibilités 50 000 50 000 Dettes fournisseurs 186 000
TOTAL III 50 000 50 000 Dettes fiscales et sociales 19 000
Dettes fiscales ( I.S.) 25 000
TOTAL III 380 000
TOTAL ( I+II+III ) 1 480 000 345 000 1 135 000 TOTAL 1 135 000

(1) dont concours bancaires : RESSOURCES STABLES


EMPLOIS STABLES 750 000 (correspond aux capitaux propres + 1 237 000
13 000 (correspond à l'actif immobilisé) amoirtissements et provisions + dettes
financières)

EMPLOIS CYCLIQUES RESSOURCES CYCLIQUES


(correspond aux actifs d'exploitation) 680 000 (correspond aux dettes d'exploitation) 230 000

50 000
TRESORERIE ACTIF TRESORERIE PASSIF 13 000
(correspond aux disponibilités) (correspond aux découverts bancaires)

TOTAUX TOTAUX

1 480 000 1 480 000


Bilan fonctionnel
FRNG = Ressources stables – Emplois stables
C’est une « marge de sécurité » relative au financement des emplois stables par les ressources
stables. Il doit être >0 . Dans le cas contraire, cela signifie qu’une partie des emplois stables est
financée par des dettes d’exploitation, ce qui est dangereux à terme.

1 237 000 – 750 000 = 487 000


BFR d’exploitation = Emplois d’exploitation – Dettes d’exploitation
Il représente la part des emplois du cycle d’exploitation qui n’est pas financée par les ressources
d’exploitation. Ce qui conduit à une charge pour l’entreprise.
Il existe des cas contraire ( cf. Grandes Surfaces )

BFR hors exploitation = Emplois hors exploitation – Dettes hors exploitation


Part des emplois hors exploitation non financée par des ressources hors exploitation

BFR global = Emplois cycliques – Dettes cycliques


680 000 – 230 000 = 450 000
Trésorerie = Trésorerie actif – Trésorerie passif = FRNG – BFR global
50 000 – 13 000 = 487 000 – 450 000 = 37 000
Analyse du Compte de Résultat

L’Entreprise est-elle rentable ?


Quelle est l’évolution de la rentabilité dans le passé ?

Le Compte de Résultat fait apparaître les Charges et les Produits enregistrés


pendant l’exercice. Il fait apparaître les bénéfices ou les pertes.

Charges Produits

d’Exploitation d’Exploitation
Financières Financier
Exceptionnelles Exceptionnel
Impôts sur les sociétés
Bénéfices Pertes
Analyse du Compte de Résultat

Charges d’Exploitation

Achats de marchandises et de matières premières


+ variation de Stocks de marchandises et de matières premières
Autres approvisionnements
+ variation de Stocks d’ autres approvisionnements
Autres achats et charges externes ( services )
Impôts et taxes ( indirects )
Frais de personnel ( Salaires et charges sociales )
Dotation aux amortissements et aux provisions
Autres charges
Analyse du Compte de Résultat

Produits d’Exploitation

Vente de marchandises ( achetées et revendues en l’état )


Production vendue ( transformée par l’Entreprise )
Production stockée ( variation de stocks de produits finis et d’en-cours )
Production immobilisée ( fabriquée par l’Entreprise pour ses propres besoins )
Subvention d’exploitation
Reprises sur provisions et amortissements, transfert de charges
Autres produits
Analyse du Compte de Résultat

Produits
d’Exploitation
Résultat
d’Exploitation
Charges
d’Exploitation Résultat
Courant

Produits Financiers Résultat


- Charges Financières financier Résultat
Net

Produits Exception. Résultat


- Charges Exception. Exceptionnel

Impôts
sur Bénéfices
Analyse du Compte de Résultat

MC = vente de marchandises – coût d’achat des marchandises vendues ( achats


de marchandise + variation de stocks de marchandise ( stock initial – stock
final )

VA = vente de marchandises + production ( vendue + stockée + immobilisée )


– ( achats de marchandises + variation de stocks
+ achats de matières premières + variation de stocks
+ autres approvisionnements + variation de stocks
+ autres achats et charges externes)

l’Excédent Brut d’Exploitation * :

E.B.E. = V.A – Frais de Personnel


Analyse du Compte de Résultat

En résumé, on s’intéressera à l’évolution sur 3 ou 4 exercices de :

• CA et Production

• Résultats d’Exploitation, Financier et Exceptionnel

• Marge commerciale ( pour les activités commerciales )

• Valeur Ajoutée et ratios


• Frais de Personnels / VA.
• Frais financiers / VA

• Excédent Brut d’Exploitation et ratio


• EBE / Production

•Les postes les plus importants du Compte de Résultat


LES RATIOS
Ratios de rentabilité :

Ratios Mode de calcul Signification / commentaires

Rentabilité économique Résultat d’exploitation / Capitaux Rémunération de 1 euro investi


de l’exploitation ( Re ) immobilisés dans le cycle d’exploitation

Revenu généré par un euro investi :


c’est la capacité à rémunérer
Rentabilité financière des Résultat net /
l’actionnaire.
capitaux propres ( Rf ) Capitaux propres
A comparer avec une rémunération
alternative

Charges financières/
Coût du financement ( i ) Dettes financières Coût moyen de l’argent.
( avec dettes = dettes bancaires + A comparer au loyer de l’argent
comptes courants + découvert )
LES RATIOS
Ratios de structure : endettement

Ratios Mode de calcul Signification / commentaires

Emprunts et dettes financières à


Ratio d’indépendance financière.
Taux d’endettement L.M.T /
Au maximum 1 pour la BDF
Fonds propres

Emprunts et dettes financières à


Capacité de Norme bancaire : doit être < 3 ans
L.M.T /
remboursement ( 5 si surtout du long terme )
MBA

Exprime la stabilité du financement.


Part des dettes à L.M.T. Dettes financières LMT / Le recours aux dettes à CT peut
être préféré lorsque les taux CT
Dettes financières LMT et CT sont bas

Charges d’intérêts / Chiffre Coût du financement de l’activité.


Poids de l’endettement
d’affaires HT A rapporter à la marge réalisée.
LES RATIOS
Ratios de structure : de moyens mis en oeuvre

Ratios Mode de calcul Signification / commentaires


Degré d’amortissement des
immobilisations. Une entreprise
Vieillissement des Amortissement / dont plus de 70 % des
immobilisations Actif immobilisé brut immobilisations sont amorties est
une entreprise dont l’outil de
production est peut-être obsolète.

Poids des immobilisations


corporelles dans la structure du
Immobilisations corporelles nette /
Intensité capitalistique bilan.
Total actif
A comparer avec les entreprises du
même secteur d’activité.

Traduit la part du CA consacré aux


investissements.
Investissement /
Effort d’investissement Il exprime le dynamisme de
Chiffre d’affaires HT
l’entreprise, à comparer avec les
entreprises du même secteur
LES RATIOS
Ratios du cycle d’exploitation

Ratios Mode de calcul Signification / commentaires

Stocks globaux HT x 360 jours / Délai moyen de stockage en jours


Rotation des stocks
CA HT de CA

(Créances clients TTC + EENE )


Délai moyen de recouvrement des
X 360 jours /
créances clients.
Crédits clients CA TTC
A comparer aux conditions standard
de délai clients de l’entreprise.
( avec EENE =Effets Escomptés Non Echus )

Délai moyen de paiement des


Dettes fournisseurs TTC fournisseurs.
Crédits fournisseurs x 360 jours / A comparer aux conditions
Achats TTC standards de crédits fournisseurs
de l’entreprise.
Répartition des Bénéfices

Bénéfices

Réserves Distribution Reports

Réserve Réserve Autres 1er Super RAN RAN


légale statutaire Réserves dividende dividende Débiteur Créditeur

Réserve légale : 5% des bénéfices jusqu’à 10 % du capital


Dividende : prorata temporis
RAN créditeur représente une part du bénéfice dont l’affectation est différée par l’AG
RAN débiteur représente le perte des exercices antérieurs
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Nature des Charges :
Les charges de la comptabilité analytique sont issues de la Comptabilité Générale, à
l’exception des charges supplétives :

Charges non incorporables :


on n’en tient pas compte, car hors exploitation ( charges exceptionnelles,
provisions clients douteux, .. )

Charges supplétives :
Charges fictives ( pas d’existence dans le compte de résultat ) mais ayant une
signification économique ( travail de l’exploitant, …)

Charges incorporables :
Charges directes : ex. le salaire de l’ouvrier qui produit A est incorporé à A
Charges indirectes : ex. Personnel administratif, assurances, …
• Regroupées dans un tableau de répartition ou tableau des centres
d’analyse
• Affectées à l’aide de clés ou % dans des centres auxiliaires ou principaux
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Tableau des Centres d’analyse :
Le calcul des coûts complets nécessite une affectation des charges indirectes dans
des Centres d’analyse, avant imputation aux coûts :

Le tableau de répartition des charges indirectes regroupe les Centres d’analyse.

Centres auxiliaires : Centres principaux :


Aident les centres principaux à Activités directement liées à la
fonctionner correctement en leur fabrication et à la commercialisation des
fournissant des prestations produits
( ex : planification, … ) ( ex: production, approvisionnement,…)

Répartition primaire vers les centres principaux et auxiliaires,


puis
Répartition secondaire des centres auxiliaires vers les centres principaux
COMPTABILITE ANALYTIQUE
COMPTABILITE ANALYTIQUE

Les unités d’oeuvre :

Servent à faciliter l’affectation des charges.


Choisies en fonction de l’activité la plus aisément mesurable pour un centre :
• Heures de main d’œuvre ou heures machine,
•KWH,
•Tonne de matière,
• Nombre de pièces usinées
• etc…
En divisant les charges indirectes du centre par le nombre d’unités d’œuvre, on
obtient un coût d’unité d’œuvre pour chaque centre.

Ce coût unitaire permet la répartition entre plusieurs matières ou produits.


COMPTABILITE ANALYTIQUE
Le Coût d’achat :
Le coût d’achat est composé des éléments suivants :

Achats de matières premières ( au prix d’achat )


+ Charges directes sur achats
+ Charges indirectes sur achats

= Coût d’achat des matières premières

Matière A Matière B
Eléments
Q PU M Q PU M
Achats 300 kg 100 30 000 200 kg 90 18 000
+ Charges indirectes 300 U.O 20 6 000 200 U.O. 20 4 000
Coût d’achat 300 kg 120 36 000 200 kg 110 22 000
Quantités Prix Montant
Unitaire
COMPTABILITE Stock initial 1 000 12,00 12 000
+ Entrées 2 000 12,45 24 900
ANALYTIQUE = Nouveau stock 3 000 * 12,30 36 900
- Sorties - 2 800 12,30 - 34 440
= Stock final 200 12,30 2 460
La valorisation des stocks : théorique

Deux méthodes principales :


CUMP = coût unitaire moyen pondéré
Comparaison sur un exemple :
Stock initial : 1 000 kg pour Quantités Prix Montant
Unitaire
un montant global de 12 000
Stock initial 1 000 12,00 12 000
Entrées du mois : 2 000 kg à 12,45 le kg
+ Entrées 2 000 12,45 24 900
Sorties du mois : 2 800 kg
= Nouveau stock 3 000 - 36 900
-Sorties:
-Lot le + ancien -1000 12,00 -12 000
-Lot suivant -1800 12,45 - 22 410
= Stock final 200 12,45 2 490
* 36 900/ 3 000 = 12,30
théorique

PEPS = Premier entré, Premier sorti ( FIFO )


COMPTABILITE ANALYTIQUE

Le coût de production :
On établit un coût de production par produit fabriqué :

Coût de production = Coût d’achat des matières premières consommées


+ Charges directes de production
+ Charges indirectes de production

3 difficultés

Les produits en cours de fabrication


Les déchets
Les sous-produits
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Le coût de production : exemple de la production de 10 000 produits finis
Consommation de matière première : 2 500 kg à 78 uc le kg
Main d’œuvre directe : 1 200 heures à 80 uc /heure
Atelier 1 : 1 000 Unités d’œuvre à 52 uc /UO

Atelier 2 : 1 200 Unités d’œuvre à 55 uc /UO


Des produits résiduels représentant 15 kg de matières premières ont été vendues 36 uc le kg. Les en-
cours de l’atelier 1 sont de 8 560 uc en début de période et de 9 150 uc en fin de période.

Eléments Quantités P.U. Montant


Charges directes
Matières premières consommées 2 500 78 195 000
Heures de MOD 1 200 80 96 000
Charges indirectes
Atelier 1 1 000 52 52 000
Atelier 2 1 200 55 66 000
Autres éléments
En-cours en début de période + 8 560
En-cours en fin de période - 9 150
Vente de produits résiduels 15 36 - 540
Coût de production 10 000 40,787 407 870
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Le coût hors production
Il est composé de tous les éléments de coûts ( autres que ceux d’achat et de
production ) non encore imputés :
Coût direct de distribution ( commissions ) et autres coûts directs non imputés
+ coûts indirect de distribution ( centre de distribution )
+ coût indirect d’administration ou de financement
+ autres coûts indirects non imputés ( le cas échéant )

Exemple :
Chargé de répartir le coût hors production pour une entreprise, vous disposez des éléments
suivants :
Coût du centre « administration » 24 000 uc réparti proportionnellement au coût de production des
produits finis vendus qui s’élève à :
•Produit A : 900 000 uc pour 20 000 produits vendus
•Produits B : 1 800 000 uc pour 30 000 produits vendus
Le coût du centre « distribution » s’élève à 10 000 uc et l’unité d’œuvre est le produit vendu.
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Le coût de revient et résultat analytique

Coût de production des produits vendus + Coût hors production


= Coût de revient Complet
On calcule un coût de revient par produit vendu. La différence entre le produit des ventes et
le coût de revient donne le résultat analytique
Suite de l’exemple :

Vente de produits finis :


• Produits A : 20 000 produits à 44 uc l’unité
• Produits B : 30 000 produits à 65 uc l’unité

Produits A Produits B
Eléments
Q PU M Q PU M
Coût de production 20 000 45, 00 900 000 30 000 60, 00 1 800 000
des produits finis vendus
Coût hors production 20 000 0, 60 12 000 30 000 0, 73 22 000
Coût de revient ( CR ) 20 000 45, 60 912 000 30 000 60, 73 1 822 000
Vente ( V ) 20 000 44, 00 880 000 30 000 65, 00 1 950 000
Résultat analytique ( V – CR ) 20 000 - 1, 60 - 32 000 30 000 4, 27 128 000
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Schéma du processus analytique
Charges supplétives Charges de la
( indirectes ) Comptabilité générale

Charges Charges
incorporables Non incorporables

Charges directes Charges indirectes


Tableau de répartition des
charges indirectes

Centres d’analyse
Approvisionnement Production Distribution

Coût d’achat

Coût de production

Coût de revient

Résultat analytique
COMPTABILITE ANALYTIQUE

Charges opérationnelles et Charges de Structure


Dans la méthode du coût complet, on distinguait les charges directes et les charges
indirectes. On peut aussi faire l’analyse entre :
Charges opérationnelles,
liées à l’activité, variables
Charges de structure,
indépendantes de l’activité, évoluant par « paliers », fixes
COMPTABILITE ANALYTIQUE
Compte de résultat différentiel
Le compte de résultat différentiel ou par variabilité permet de calculer des
marges, c’est à dire toute différence entre le Chiffre d’Affaire et un coût.

Deux catégories : Entreprise commerciale et Entreprise industrielle

1 - Entreprise commerciale :
• Chiffre d’affaires net HT
- Coût d’achat variable des marchandises vendues ( 1 )
= Marge sur coût d’achat variable
- Autres charges variables ( de vente essentiellement )
= Marge sur coût variable
- Charges fixes nettes ( charges fixes - produits fixes )
= Résultat

( 1 ) Achats + charges variables d’achat + ou – variation de stock de marchandises


COMPTABILITE ANALYTIQUE
Compte de résultat différentiel

2 - Entreprise industrielle :
• Production nette vendue HT
- Coût d’achat variable des matières premières utilisées ( 1 )
= Marge sur coût d’achat variable
- Charges variables de production ( 2 )
= Marge sur coût variable de production
- Charges variables hors production ( 3 )
= Marge sur coût variable
- Charges fixes nettes ( charges fixes - produits fixes )
= Résultat

( 1 ) Achats de matières premières et autres approvisionnements + charges variables


d’approvisionnement + ou – variation de stock des matières premières et autres
approvisionnements
( 2 ) Y compris variation des stocks de produits finis
( 3 ) essentiellement les charges de distribution
COMPTABILITE ANALYTIQUE

Seuil de rentabilité
Appelé encore Point mort ou Chiffre d’affaires critique
= niveau de Chiffre d’affaires pour lequel le résultat est nul

Seuil de rentabilité en valeur monétaire


SR = Charges fixes nettes / Taux de marge
avec Taux de marge = Marge sur coût variable / Chiffre d’Affaires

Seuil de rentabilité en quantités


SR = Seuil de rentabilité en valeur / Prix de vente unitaire
SR = Charges fixes nettes / Marge sur coût variable unitaire
avec Marge sur coût variable unitaire = Marge sur coût variable / Nombre de produits vendus
COMPTABILITE ANALYTIQUE

Coût Marginal
« Le coût marginal est la différence entre l’ensemble des charges
courantes nécessaires à une production donnée et l’ensemble de celles
qui sont nécessaires à cette même production majorée ou minorée
d’une unité. » ( PCG )

Le calcul du coût marginal permet, de façon simple, de prendre des


décisions de gestion telles :
• L’acceptation ou le refus d’une offre commerciale exceptionnelle
• Le choix entre production ou sous-traitance
Selon les cas :
Coût marginal = coût variable unitaire

Coût marginal = coût variable unitaire + coût de la structure complémentaire

Coût marginal = coût variable unitaire – gain sur la structure


COMPTABILITE ANALYTIQUE

Synthèse
Il existe :
• des charges variables directes ( CVD ) et
• des charges variables indirectes ( CVI ),
• des charges fixes directes ( CFD ) et
• des charges fixes indirectes ( CFI )
D’où l’on déduit :
Les coûts partiels :
direct costing ( ou coût variable ) = CVD + CVI
direct costing évolué = CVD + CVI + CFD
les coûts directs = CVD + CFD
Les coûts complets = CVD + CVI + CFD + CFI
COMPTABILITE ANALYTIQUE

Synthèse
direct costing ( ou coût variable ) et seuil de rentabilité de l’entreprise

Chiffre d’affaires
Montant en u.c.

Coûts totaux

Marges sur coûts


variable

Frais fixes

Coûts variables

La marge sur coûts variables


couvre les frais fixes Point Mort Quantités
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Eléments de Mathématiques financières :
1 - Valeur et temps : actualisation, capitalisation
Deux sommes identiques ne sont pas équivalentes si elles ne sont pas
disponibles à la même date.
Ex : s’il est possible d’emprunter ou de prêter au taux unique I = 12 % l’an

Capitalisation
1000 (1+i) 1120 = 1000 * 1,12
1er janvier N 31 décembre N

892,85 = 1000 / 1,12 1/(1+i) 1000


Actualisation

Valeur actuelle d’une somme X Valeur acquise d’une somme X


disponible à l’issue de « t » années : capitalisée au taux i durant« t » années :
V=X/(1+i)t V’=Xx(1+i)t
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Eléments de Mathématiques financières :
2 – Valeur actuelle, valeur acquise
La valeur d’une série de flux monétaires n’est pas la simple somme.

La valeur actuelle est obtenue en actualisant chaque élément de la série,


pour obtenir son équivalent présent, avant d’en effectuer la somme :
t =T
V = ∑ X t /(1 + i ) t
t =1

La valeur acquise à l’issue de la période considérée ( horizon T ) est


obtenue par capitalisation puis sommation de tous les éléments de la
série :
t =T
V ′ = ∑ X t (1 + i )T −t
t =1
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Eléments de Mathématiques financières :

X 1 (1 + i )T −1

+ X t (1 + i )T −t

X1 Xt XT + XT

X 1 /(1 + i ) Valeur acquise

+ Xt /(1 + i ) t

+ X T /(1 + i )T

Valeur actuelle
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Investissements :

Sur le plan économique, un projet d’investissement s’analyse comme un


budget pluriannuel, pour lequel l’accent sera mis sur les flux
économiques liés au projet ( flux de trésorerie >0 ou <0 ) et se traite
selon trois axes :
La durée des flux à prendre en compte
Les flux résultant de la mise en place de l’investissement
Les flux générés par l’exploitation de l’investissement
Et
Comparaison entre la situation actuelle
( que se passe-t-il si je ne réalise pas l’investissement :perte de chiffre
d’affaires, baisse de rentabilité, sortie du marché, pénalités, ..)
Et la situation future
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Investissements :

Quelle durée prendre ? :

• Durée d’amortissement fiscal


• Durée d’amortissement comptable
• Durée d’amortissement technique
• Durée d’obsolescence technologique
• Durée de vie des produits ou des service …

Il y a risque donc la durée la plus courte


INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Investissements :
Flux
positifs Flux Nets de Trésorerie ( FNT )

Valeur résiduelle de
l’investissement

Années

Coût de retrait

Investissement

Flux
négatifs
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Investissements :

Pour évaluer le coût total de l’investissement il y a lieu de considérer :

Le prix d’achat, les frais de transports sans oublier les frais de douane éventuels, les
frais accessoires d’achat, les frais d’installation, éventuellement le dépôt de
garantie, les frais de démarrage et de mise en route, y compris les frais de
formation du personnel.
On prendra soin de ne pas oublier la variation du besoin de fonds de roulement au
début du projet ( constitution de stocks, délais clients, délais fournisseurs …)
Les éléments sont à considérer Hors TVA
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Investissements :

Les flux seront déterminés à partir des capacités annuelles d’autofinancement


engendrées par l’investissement. On procède de la façon suivante ( pour chaque
période ):
Chiffre d’affaires prévisionnel HT
- Charges annuelles supplémentaires occasionnées par
l’investissement ( à l’exception des dotations aux
amortissements sur l’investissement )
- Dotations aux amortissements sur l’investissement
= Résultat avant impôt dégagé par le projet
- impôt sur les bénéfices
= Résultat après impôt dégagé par le projet
+ Dotations aux amortissements sur l’investissement
= Capacité d’autofinancement dégagée par le projet
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Critères de choix d’investissement :
1 – Critères de rentabilité
VAN : Valeur actuelle nette
Cumul de la valeur actuelle de chaque flux, de t=0 à t=n, n étant la date du
dernier flux lié au projet. Le calcul étant effectué au taux d’actualisation i.
Si VAN (i) >0 décision positive, sinon rejet
T I R : Taux Interne de Rentabilité
Le taux interne de rentabilité est le taux k tel que VAN (k) = 0
Permet de classer des investissements de même nature
IP : Indice de Profitabilté
Ratio de la valeur actualisée des flux >0 divisée par celle des flux <0
IP (i) > 1 est équivalent à VAN (i) > 0
IP (i) = 1 est équivalent à VAN (i) = 0
IP (i) < 1 est équivalent à VAN (i) < 0
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Critères de choix d’investissement :
1 – Exemple
VAN : Valeur actuelle nette
Une entreprise désire investir dans un bien d’équipement dont la durée de vie
est égale à deux ans. Les caractéristiques du projet sont :
• Prix d’achat de l’investissemnent 100 000
• Durée de vie ( amortissement linéaire ) 2 ans
• Chiffre d’affaires prévisionnel supplémentaire dégagé :
• Année 1 180 000
• Année 2 2 02 000
• Charges annuelles supplémentaires ( sauf amortissements ) :
• Année 1 100 000
• Année 2 110 000
• Taux de l’impôt 33,33 %
• Taux d’actualisation 8%
• Valeur résiduelle 1 000
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Critères de choix d’investissement :
1 – Exemple
VAN : Valeur actuelle nette
Eléments Année 1 Année 2

Chiffre d’affaires prévisionnel 180 000 202 000


- Charges annuelles supplémentaires -100 000 -110 000
- Dotations aux amortissements - 50 000 -- 50 000
= Résultat avant impôt 30 000 42 000
- Impôt ( 1/3 ) - 10 000 - 14 000
= Résultat net d’impôt 20 000 28 000
+ Dotations aux amortissements + 50 000 + 50 000
+ Valeur résiduelle + 1 000
= CAF 70 000 79 000

VAN = somme des CAF actualisées - Valeur de l’investissement


VAN = 70 000 ( 1,08 ) -1+ 79 000 ( 1,08 ) –2 – 100 000 = 132 545 – 100 000 = + 32 545
INVESTISSEMENTS et
FINANCEMENTS
Critères de choix d’investissement :
2 – Critères de Solvabilité ( ou de Liquidité )

Délai de récupération simple ( DRS )


C’est le délai nécessaire pour que la somme totale des flux du projet devienne
nulle. Il détermine le temps de récupération du capital investi, sans procéder à
l’actualisation des flux monétaires.
Ce critère ne mesure pas la rentabilité du projet mais sa liquidité.

Délai de récupération amélioré ( DRA )


On complète en amputant le flux de la période des charges financières ( prise en
compte du coût d’opportunité des fonds encore immobilisés et non charges d’un
emprunt ).
INVESTISSEMENTS et
AMORTISSEMENTS
Amortissements
linéaire ou dégressif :
l'application de l'amortissement
dégressif maximal est purement
facultative sur le plan fiscal,

La politique d'amortissement sur


plusieurs années peut se
représenter par une série
quelconque de points
d'ordonnées décroissantes,
situés dans le faisceau compris
entre les deux courbes.

.
Stratégie générale
Objectifs généraux et moyens globaux nécessaires

Planification stratégique

Définition Définition et Budgétisation des


d’objectifs planification moyens généraux
intermédiaires des actions par action

Planification opérationnelle des actions

Commercial Technologique Financier Social


Plan Plan Plan de Plan de
marketing R&D financement gestion des R.H.

Contrôles intermédiaires et finaux


du bon déroulement du plan stratégique ( analyse des écarts ) et adoption
de modifications éventuelles

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