Géographie 3eme VF
Géographie 3eme VF
Géographie 3eme VF
Introduction
La zone soudanienne : elle occupe toute la portion sud du pays. C’est la partie la
plus arrosée du pays, en effet la saison pluvieuse peut durer six (06) mois avec une
pluviométrie pouvant aller j’jusqu’à 1200 mm Cette zone est limitée au Nord par
l’isohyète 900 mm.
La zone soudano-sahélienne : elle est comprise entre les isohyètes 900 mm au
sud et 600 mm au Nord. Elle s’étend sur tout le centre du pays. C’est d’ailleurs la
zone climatique la plus vaste du pays. La durée de la saison pluvieuse varie entre
quatre et cinq mois.
La zone sahélienne : située au Nord de l’isohyète 600 mm, elle couvre environ 25
% de la superficie du pays. C’est la région la moins arrosée du pays, avec une
pluviométrie pouvant descendre jusqu’au-dessus de 150 mm par an. La saison des
pluies n’excède pas trois (03) mois.
Page 1 sur 65
La disparition des isohyètes 1400 et 1300 mm au sud du pays et l’apparition des
isohyètes 400 mm et moins au nord du pays. Cela traduit une diminution de la
pluviométrie au Burkina Faso.
Accroissement des temps extrêmes tantôt très chaud, tantôt très froid.
L’apparition de plus en plus fréquente de grandes sècheresses et de grandes
inondations.
Le déplacement des populations des zones arides vers les zones humides,
entraînant ainsi une pression sur les ressources naturelles des zones d’accueils.
Des rendements agricoles aléatoires
Accélération de l’érosion rendant ainsi les sols peu propice à l’agriculture.
La disparition de certaines espèces fauniques (crocodiles, éléphants, etc.)
Réduction des ressources en eau de surface du pays.
Baisse du niveau des nappes phréatiques.
1) La végétation
2) Les sols
Le Burkina Faso est drainé par plusieurs cours d’eau mais la majorité de ces cours d’eau
à un régime temporaire ce sont entre autres le Nakambé, le Nazinon, la Pendjari.
Page 2 sur 65
Les principaux cours d’eau ayant un régime permanent sont la Comoé, le Mouhoun et la
Léraba. A ces cours d’eau s’ajoute des lacs (Bam, Dem) et des baarrages (Bagré,
Kompienga).
La pression humaine sur les sols à travers les activités telles que l’agriculture,
l’exploitation minière, l’orpaillage, la coupe anarchique du bois, les exposent à une
dégradation accélérée.
Les conséquences de la dégradation des sols sont entre autres :
- La diminution de la fertilité des sols
- La perte d’importantes superficies cultivables
- L’accroissement de l’érosion
- L’ensablement des cours d’eau
- La baisse du niveau des nappes phréatiques
La pollution de l’eau à travers les déchets ménagers et industriels (rejet dans l’eau
de substances dangereuses)
Consommation excessive de l’eau dans les centres urbains et dans les industries
Dégradation des écosystèmes aquatique
Envasement des cours d’eau et réduction des ressources en eaux.
Page 3 sur 65
4) Les politiques de protection de l’environnement
Conclusion
Page 4 sur 65
Leçon 2: Population et développement (3 heures)
Introduction
- La dégradation de l’environnement
- L’épuisement des terres agricoles
- L’augmentation du chômage
- Développement de l’insécurité (cambriolage, vol à main armée)
La base large de la pyramide est due à une forte fécondité. En effet au Burkina Faso, l’ISF
(Indice Synthétique de Fécondité) qui est le nombre moyen d’enfants qui serait né vivant
par femme pendant sa vie était estimée à 6,2 en 2006. La base large de la pyramide met
également en exergue la jeunesse de la population burkinabè. En effet les moins de 20
ans représentaient 57% de la population en 2006.
La décroissance rapide des effectifs avec l’âge est due notamment à la mortalité élevée
qui touche l’ensemble de la population, mais également l’émigration ainsi qu’à la
surmortalité masculine.
Le sommet effilé de la pyramide traduit une faiblesse des personnes âgées. Cela est dû à
une faiblesse de l’espérance de vie à la naissance (57 ans en 2006).
La présence d’un grand nombre d’enfants au sein de la population entraîne pour les
familles des dépenses importantes pour assurer les charges (alimentation, soins de santé,
scolarisation etc.) alors que la situation économique actuelle est marquée par la pauvreté.
Il convient toutefois de souligner qu’une population jeune est aussi source d’un certain
nombre d’avantage tels que le renouvellement des générations, la stimulation de la
consommation et la disponibilité de la main d’œuvre.
Une vue d’ensemble de la population burkinabè entre 1960 et 2006 met en évidence une
croissance de celle-ci.
Page 6 sur 65
Année Population
1960 4 349 600
1975 5 638 203
1985 7 964 705
1991 9 190 791
1996 10 312 609
2006 14 017 262
Source : INSD (Institut National de la Statistique et de la Démographie)
Le taux annuel moyen de croissance de la population du Burkina Faso était estimé à 3,1
% en 2006. A ce rythme le Burkina Faso verra sa population doubler en 2026 selon les
projections.
Conclusion
Page 7 sur 65
Leçon3: Aménagement du territoire et développement économique (2 h)
Introduction
a) La méthode extensive
Cette méthode est basée essentiellement sur l’agriculture (itinérante) sur brûlis.
Elle consomme beaucoup d’espace et utilise des outils rudimentaires tels que la daba, le
coupe-coupe, la hache. Les rendements de cette méthode sont aléatoires car ils
dépendent généralement de la pluviométrie.
b) La méthode intensive
Cette méthode demande beaucoup de moyens financiers. Elle utilise des outils
modernes tels que les tracteurs, les charrues, des engrais chimiques et organique. Les
rendements de cette méthode sont très élevés et plus ne dépendent pas forcement de la
pluviométrie. Des systèmes d’irrigation tels que le goute à goute ou des motopompes sont
utilisés pour réduire la dépendance de cette méthode de la pluviométrie.
- Les champs de case : ils sont de petites tailles et se localisent généralement dans
les villages autour des concessions.
- Les champs de brousse : ils sont de grandes tailles et se situent généralement
hors des habitations. C’est là que les familles tirent l’essentiel de leur besoin
alimentaire.
- Les aménagements hydro-agricoles : ce sont des vallées ou des plaines
aménagées avec maîtrise partiel ou totale de l’eau. A titre d’exemples nous avons
la vallée du Kou, la plaine de Bagré.
Page 8 sur 65
2) Les techniques culturales dominantes
- Les cultures irriguées telles que le riz, la canne à sucre sont généralement
produits dans les plaines et vallées aménagées. (Bagré, Sourou, Kou)
- La production du coton est plus localisée à l’ouest et au Sud du pays.
- Les fruits (mangue, banane) sont plus produits à l’ouest et au Sud du pays.
- La production d’arachide domine au Centre Est et à l’Est du pays.
- L’igname et la patate, les tubercules d’une manière générale sont plus
produits au Sud-Ouest.
- En ce qui concerne la production de céréale (mil, sorgho, maïs…) elle est
pratiquée sur toute l’étendue du pays. Cependant la région de la Boucle du
Mouhoun se tient au sommet de la production avec 17,39 % de la production
de céréale du pays, ce qui lui confère le titre de grenier du Burkina Faso.
Page 9 sur 65
Programmes Domaines d’intervention
Projet d’Appui aux Filières Agro-Sylvo- Agriculture, élevage
Pastorales (PAFASP)
Programme de Développement Rurale Agriculture
Durable (PDRD)
Projet de Production du Riz Pluvial/Chine Agriculture
(PPRP/CHINE)
Projet de Sécurité Alimentaire par la Agriculture
Récupération des Terres Dégradées dans le
Nord du Burkina (PSA/RTD)
Projet d’Appui aux Filières Agricoles Agriculture
(PROFIL)
La région du Centre enregistre le plus fort taux d’urbanisation, 85,4%. Elle est suivie par la
région des hauts bassins 37,6%. Les régions les moins urbanisées sont l’Est (6,6%) et le
sahel (6,7%).
On peut citer comme problème liés à croissance urbaine rapide au Burkina Faso :
Conclusion
Page 11 sur 65
Leçon4: Agriculture et développement économique (2 heures)
OG1: Connaître les productions agricoles du Burkina Faso
OG2: Comprendre l’évolution de la production agricole du Burkina Faso
OG3: Analyser les rapports entre la production agricole du Burkina Faso et la question alimentaire
Introduction
Le Burkina Faso est un pays à vocation agricole. L’agriculture occupe environ 80%
de la population, pourtant elle peine à nourrir convenablement la population.
les céréales notamment le mil, le sorgho, le maïs, le riz, le fonio, le niébé (haricot).
L’activité de production et de consommation au Burkina Faso est dominée par les
céréales (83% des superficies cultivées sont occupées par les céréales).
le coton, c’est la culture de rente la plus importante du Burkina Faso, il occupe
environ 20 % du secteur agricole.
le sucre, c’est une culture industrielle essentiellement localisée dans la province de
la Comoé.
les oléagineux notamment l’arachide et le sésame. Par son volume de production
l’arachide est la deuxième culture de rente du pays.
les fruits et légumes. Les principaux fruits produits au Burkina Faso sont les
mangues et les agrumes (orange, citron). Les principaux légumes que produit le
pays sont la tomate, l’oignon, les choux, les aubergines, le haricot vert et la pomme
de terre.
les tubercules : les principaux tubercules produits au Burkina Faso sont l’igname
et la patate douce.
Cultures vivrières
2008 2009 2010 2011
Mil 1 255 189 970 927 1 147 894 828 741
Sorgho 1 875 846 1 521 468 1 990 227 1 505 543
Maïs 1 013 634 894 558 1 133 480 1 076 753
Riz 195 102 213 584 270 658 240 866
Fonio 19 547 26 101 18 315 14 501
Niébé 537 680 453 629 626 113 441 015
Igname 43 295 80 868 97 360 99 730
Patate 73 221 81 499 92 520 144 061
Page 12 sur 65
Evolution du taux de couverture des besoins en céréales par rapport à la production définitive (en %)
Cultures de rentes
Arachide 346 292 330 624 340 166 265 322
Coton 720 675 483 865 529 620 441 057
Soja 29 209 15 686 22 394 23 056
Sésame 51 924 56 252 90 649 84 759
D’une manière générale, la couverture céréalière est assurée deux (02) régions
connaissent des déficits régulier ce sont la Centre et le Plateau Centrale. En dehors des
céréales, les autres productions nationales telles que le sucre, le riz, les tubercules, les
légumes n’arrivent pas à couvrir permanemment les besoin de la population.
Conclusion
Annexe
Evolution du taux de couverture des besoins en céréales par rapport à la production définitive
(en %)
Page 13 sur 65
2002/2003 2003/2004 2004/2005 2005/2006 2006/2007 2007/2008 2008/2009
Page 14 sur 65
Leçon 5: Elevage, chasse, pêche et développement économique (2 h)
OG1: Connaître les différentes formes d’élevage de chasse et de pêche pratiques au Burkina Faso
OG2: Analyser l’apport de ces activités dans l’économie nationale
OG3: Analyser les problèmes rencontrés par ces activités
OG4: Analyser les politiques mises en œuvre pour développer ces activités
Introduction
L’élevage est une activité très développée au Burkina Faso, contrairement à la pêche et à
la chasse.
I) L’élevage
Pays d’élevage, le cheptel burkinabè compte parmi les plus importants de la sous-
région. Il était estimé à environ 30 millions de tête en 2008.
On distingue :
Ce système reste dominant dans le sahel burkinabè. Les espèces concernées sont
surtout les bovins et les petits ruminants. Ce système est fondé sur le déplacement
cyclique des troupeaux selon l’état du pâturage et des points d’eau.
Ce sont des types d’élevage pratiqué avec très peu ou pas d’intervention de la part des
propriétaires.
Page 15 sur 65
b) Les systèmes d’élevage modernes
On distingue :
Dans ce système les animaux sont élevés notamment dans des fermes pour
produire essentiellement du lait qui servira à la fabrication de produits laitiers (crème,
yaourt)
L’élevage au Burkina Faso est confronté à plusieurs problèmes qui sont entre autres :
Les nombreuses maladies qui affectent le cheptel telles que la grippe bovine et aviaire,
la trypanosomiase, le charbon etc.
L’inorganisation des éleveurs
Le manque d’infrastructures telles que les puits pastoraux, les pistes aménagées,
marchés à bétail, les zones aménagées, abattoirs modernes et spécialisés.
Le prix élevé des intrants (aliments pour bétail, produits vétérinaires, etc.)
Les conflits entre éleveurs et agriculteurs.
Au nombre des politiques mis en œuvre pour développer l’élevage au Burkina Faso, on
peut citer :
Page 16 sur 65
L’aménagement de zones pastorales pour assurer la sécurité des éleveurs et
moderniser progressivement l’élevage. En effet, le pays dispose déjà de dix (10) zones
aménagées et 44 zones ont été identifiées à travers tout le pays.
L’organisation de campagne de vaccination pour lutter contre les nombreuses
maladies qui affectent le cheptel.
Le développement de l’élevage d’embouche, l’introduction de nouvelles races
d’animaux plus adaptées aux conditions climatiques du pays.
La vulgarisation de l’insémination artificielle
Construction d’infrastructures notamment les retenues d’eau, les marchés à bétail, les
abattoirs modernes.
L’institution du FODEL (Fonds de Développement pour l’Elevage) pour faciliter
l’octroi de crédit aux éleveurs.
Le Projet d’Appui aux Filières Agro-Sylvo-Pastorales (PAFASP) apporte son
soutien aux filières pastorales.
II) La chasse
Le développement du braconnage
La méconnaissance du potentiel cynégétique de la plupart des zones de chasse ce qui
entraine une gestion irrationnel des ressources fauniques du pays.
Les aléas climatiques de plus en plus importants qui menacent la survie de la faune
d’une manière générale.
Elle est pratiquée sur la plupart des cours d’eau du pays, généralement à l’aide de
pirogue.
b) La pêche professionnelle
Elle est notamment pratiquée dans les différentes zones à vocation piscicole du pays :
l’Est, le centre Est, l’Ouest.
Les politiques initiées par l’Etat pour le développement du secteur de la pêche sont entre
autres :
Page 18 sur 65
Conclusion
Page 19 sur 65
Leçon 6: Artisanat et développement économique (2 heures)
Introduction
1) L’artisanat d’art
L’artisanat d’art produit des objets décoratifs et culturels tels que les masques, les statues
et statuettes.
Ce type d’artisanat comprend des métiers tels que la sculpture, la bijouterie, la peinture,
l’art cinématographique (7è art).
2) L’artisanat utilitaire
3) L’artisanat de service
L’artisanat de service comprend les métiers les métiers qui s’occupent de l’installation de
l’entretien et de la réparation des biens et des équipements domestiques, industriels etc.
ce type d’artisanat comprend des métiers tels que la mécanique, la plomberie, l’électricité,
l’électronique, les métiers du bâtiment notamment la maçonnerie.
Avec plus de 960 000 artisans, l’artisanat est le troisième pourvoyeur d’emplois après
l’agriculture et l’élevage. Il occupe environ 30 % de la population active du pays.
Le secteur de l’artisanat contribue pour environ 30 % au PIB, il génère des revenus à
l’Etat aux familles et lutte contre la pauvreté. L’artisanat constitue pour l’économie
burkinabè un potentiel important.
Page 20 sur 65
L’artisanat contribue également au développement de l’agriculture et du secteur
touristique.
L’Etat a également mis en place des structures pour encadrer les artisans et organiser le
secteur, ce sont entre autres :
Page 21 sur 65
Conclusion
Page 22 sur 65
Leçon 7: Industrie et développement économique (3 heures)
Introduction
Pays à vocation agricole, le Burkina Faso n’a pas pour autant sacrifier son industrie.
Elle est cependant embryonnaire et reste concentrée dans les grandes villes du pays pour
la plupart.
L’agriculture fourni à l’industrie des matières premières telles que des céréales pour
les minoteries ; de la canne à sucre l’usine sucrière ; du coton pour les filatures les
huileries et les savonneries ; des fruits pour les conserveries et unités de production de jus
de fruits.
L’élevage fournit à l’industrie burkinabè des matières premières telles que le lait, le cuir.
Le Burkina Faso dispose de ressources minérales variées telles que l’or (exploité
industriellement à Essakane, Mana, Youga, Kalsaka …) ; le calcaire (gisement de Tin-
Harsan dans l’Oudalan) ; la bauxite (dans la région de Bobo-Dioulasso) ; le Zinc
(gisement de Perkoa dans le Sanguié) ; le Manganèse (gisement de Tambao) ; les
phosphates ; l’antimoine…
Le Burkina Faso dispose d’une main d’œuvre abondante et bon marché, même si
elle est peu qualifiée. Avec une population estimée à plus de 14 millions en 2006,
l’industrie dispose d’un marché potentiel de consommateurs.
Page 23 sur 65
1) Les industries de transformation
Elles sont peu développées (16% des emplois).Les principales industries sont :
-La SAP qui fabrique des pneus et des chambres à air à Bobo-Dioulasso.
Page 24 sur 65
-SAPHYTO pour les produits phytosanitaires (insecticides, pesticides, herbicides, etc.)
-CLUFFMINING à Kalsaka
Il s’agit notamment des entreprises de travaux publics telles que Oumarou kanazoé (OK);
Fadoul technibois ; SATOM; EBOMAF ; Sol Confort et Décor Hache Matériaux.
Page 25 sur 65
- La mauvaise gestion administrative et/ou économique de certaines unités
industrielles
Conclusion
Page 26 sur 65
Leçon 8: Echanges et développement économique (3 heures)
OG1: Analyser les conséquences de l’enclavement sur le développement économiques du Burkina
Faso
OG2: Analyser la politique de désenclavement
OG3: Analyser les problèmes du commerce au Burkina Faso
Introduction
L’enclavement externe est dû au fait que le pays est éloigné de la mer. Ses frontières Sud
sont à plus de 600 km du Golfe de Guinée. Ainsi pour l’exportation et l’importation de ses
produits, le Burkina Faso doit passer par les ports des pays voisins, notamment les ports
d’Abidjan en Côte d’Ivoire ; de Tema et Takoradi au Ghana, de Lomé au Togo et de
Cotonou au Benin.
Page 27 sur 65
hydrocarbures, les produits alimentaires (riz, lait, poisson…) A cela s’ajoiute l’énergie
(électricité).
En vue de désenclaver le pays l’Etat burkinabè s’est engagé dans une politique de
désenclavement qui se traduit par la réhabilitation des voies dégradées et par la
construction de nouvelles voies.
Pour le désenclavement des campagnes l’Etat mise sur la construction de pistes rurales
durables et leur entretien fréquent.
Pour désenclaver le pays, l’Etat met l’accès sur la construction de nouvelles routes
bitumées et sur la réhabilitation des routes dégradée. C’est le cas de la route nationale
Ouaga-Bobo et de la route nationale Ouaga_Po. Plusieurs projets de construction de
routes bitumées sont en cours de réalisation. A titre d’exemple on peut citer le bitumage
en cours de l’axe Koudougou-Dedougou et l’axe Yako-Kaya.
Pour faciliter les échanges avec l’extérieur, le Burkina Faso dispose de quatre (04)
corridors. Qui relient Ouagadougou aux ports d’Abidjan en Côte d’Ivoire, de Tema et
Takoradi au Ghana, de Lomé au Togo et de Cotonou au Benin. En plus de cela, l’Etat
burkinabè a obtenu des espaces au sein des ports des voisins ci-dessus cités pour
construire des entrepôts destinés à faciliter les échanges entre le pays et l’extérieur.
a) le commerce intérieur
Les importations concernent produits. On peut citer entre autres : les produits pétroliers,
alimentaires, chimiques, pharmaceutiques, les biens équipements, les appareils
électroménagers, les véhicules deux roues et automobiles. La plupart de ces produits
viennent des pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie.
Les exportations concernent les produits agro-pastoraux tels que le coton, les amendes
de karité, le bétail. Le pays exporte également les cuirs et peaux ainsi des produits miniers
notamment l’or. L’or est devenu le premier produit d’exportation du pays. Les clients du
Burkina Faso sont les pays d’Europe, d’Asie d’Afrique et d’Amérique.
Notons toutefois que la balance commerciale du pays est déficitaire. En 2002, le déficit
était évalué à 210,9 milliards de FCFA.
Conclusion
Page 29 sur 65
Leçon9: Tourisme et développement économique (2 heures)
Introduction
Les paysages naturels du Burkina Faso attirent chaque année des milliers de
touristes. Les principaux sites touristiques naturels sont entre autres les cascades de
Banfora, les pics de Sindou, les Dômes de Fabedougou, le mont Tenankourou, les
cavernes de Douna, les paysages désertiques du Nord (dunes de sable), la mare aux
caïmans sacrés de Sabou, le lac aux hippopotames de Tingréla, les aires de conservation
de la faunes tels que le parc national W, le ranch de Nazinga, la réserve de faune de
Singou d’Arly et de Pama.
Le pays dispose de plusieurs sites historiques d’intérêt touristique. Parmi ces sites
on peut citer les ruines de Loropéni, classées patrimoine mondiale de l’UNESCO, les
gravures rupestres de Toussiana et de Kawara.
Le tourisme burkinabè est confronté à plusieurs difficultés qui sont entre autres :
Page 31 sur 65
- L’insécurité grandissante sur les routes.
Les autorités se sont également engagées dans la formation professionnelle des acteurs
de ce secteur à travers la formation notamment de guides et hôtesses qualifiées.
Un ministère dédié au tourisme a été créé afin de mieux promouvoir le secteur touristique
et la destination Burkina Faso. L’ONTB (Office Nationale du Tourisme Burkinabè) a
également été créée. A cela s’ajoute l’organisation régulière du SITHO (Salon
International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou) pour mieux promouvoir le
secteur touristique.
Conclusion
Page 32 sur 65
CHAPITREII : L’AFRIQUE OCCIDENTALE
Introduction
La carte politique de l’Afrique occidentale est constituée de deux grands ensembles
à savoir l’Afrique occidentale soudano sahélienne et l’Afrique occidentale côtière et
humide. Quels sont les pays qui composent ces deux grands ensembles ?
Conclusion :
Page 33 sur 65
Leçon2 : L’homme et l’environnement physique (2 heures)
OG1 : Comprendre la relation entre l’homme et le milieu physique en zone soudano-sahélien
OG2 : Comprendre la relation entre l’homme et le milieu physique en zone côtière et humide
Introduction
L’Afrique occidentale est une vaste région, elle comprend une grande variété de paysages
physiques. Les relations entre l’homme et le milieu physique en Afrique occidentale sont
des relations d’interdépendances.
a) Le relief
Le relief de L’Afrique Occidentale Soudano-Sahélienne est composé de plusieurs
comprend ensembles :
De vastes plateaux monotones s’étendent au Nord. Ces plateaux s’étendent
également d’Ouest en Est. Ils sont souvent accompagnés d’Ergs (dunes de sable).
Les climats sahélien et soudanien sont caractérisés par deux (2) types de saisons : une
saison pluvieuse et une saison sèche dont la durée augmente du Sud au Nord.
Sur les côtes règne un climat de type tropical. C’est un climat plus doux et plus
humide avec des précipitations qui varient entre 1200 et 1000 mm par an. La
végétation de ce climat est composée de forêt claire et de savane.
c) L’hydrographie
L’Afrique Occidentale Soudano-Sahélienne est drainée par plusieurs cours d’eau, la
plupart ont un régime temporaire. Les principaux fleuves sont :
Le Sénégal : il a régime irrégulier, prend sa source dans le Fouta Djalon (Guinée),
mesure 1700 km et se jette dans l’océan Atlantique.
Page 34 sur 65
Le Niger : il a également un régime irrégulier, prend sa source en Guinée, mesure
4200 km et se jette également dans l’océan atlantique.
Les actions humaines telles que les feux de brousse, la coupe abusive du bois,
l’agriculture sur brûlis conjuguées à la pression démographique contribue à accélérer la
désertification et la dégradation de l’environnement.
Il faut cependant noter que les hommes ont également su s’adapté aux contraintes de la
nature en Afrique Occidentale Soudano-Sahélienne. Des techniques agricoles tel que le
Zaï ont été misent en place pour tirer parti des terres arides, à cela s’ajoutent la
construction de retenues d’eau pour faire face à la sécheresse et pratiquer des cultures de
contre saison.
a) Le relief
Les grands ensembles du relief en Afrique Occidentale Humide et Côtière se présentent
comme suit :
A l’Ouest et Sud tout au long des côtes, se trouvent des plaines côtières, au Ghana,
en Côte d’Ivoire, au Nigéria.
Au centre on rencontre des plateaux dont les hauteurs varient entre 200 et 500 m.
A cela s’ajoutent des massifs montagneux : le massif de l’Atakora au Togo, le
massif de l’Adamaoua au Nigéria, le mont Nimba en Côte d’Ivoire.
c) L’hydrographie
L’Afrique Occidentale Humide et Côtière est drainée par plusieurs cours d’eau. La plupart
de ces cours d’eau ont un régime permanent.
Page 35 sur 65
Quelques cours d’eau d’Afrique Occidentale Humide et Côtière : les fleuves Niger
et Bénoué au Nigéria, Oti au Togo, Volta au Ghana, Comoé et Bandama en Côte
d’Ivoire.
Conclusion
L’Afrique Occidentale présente une grande variété de paysage physique, qui se dégrade
peu à peu sous l’action de l’homme.
Page 36 sur 65
Leçon3 : Dynamique des populations
OG1 : Analyser la structure démographique
OG2 Analyser les déplacements de populations
Introduction
La population de l’Afrique Occidentale est composée en majorité de jeunes et se
caractérise par une croissance rapide. Cette population est également très mobile.
b) La dynamique de la population
c) La répartition spatiale
En 2005, la densité moyenne de la population en Afrique Occidentale Soudano-
Sahélienne est estimée à 14,3 habitants au km 2. La population est inégalement répartie :
Page 37 sur 65
les zones de fortes densités sont les zones de savanes favorables aux activités agricoles.
Les zones de faibles densités sont les régions arides et désertiques.
b) La dynamique de la population
La population de l’Afrique Occidentale Humide et Côtière connait une croissance moins
rapide que celle de l’Afrique Occidentale Soudano-Sahélienne. En 2009, le taux de
natalité est estimé à environ 39 %0 et le taux de mortalité à 13 %0. Notons cependant que
ces taux varient d’un pays à un autre. En Guinée Bissau, le taux de natalité est estimé à
43 %0 contre 35 %0 pour le Togo. Toujours en 2009, l’indice synthétique de fécondité était
estimé à environ 5.3 en Afrique Occidentale Humide et Côtière et le taux de mortalité
infantile à environ 91 %0. Quant à l’espérance de vie à la naissance, elle était estimée à
53 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes.
c) La répartition spatiale
En 2005, la densité moyenne de la population en Afrique Occidentale Humide et Côtière
était estimée à 103 habitants au km2. La population est inégalement répartie : les zones
de faibles densités sont les zones de savane, les zones de fortes densités sont les zones
côtières et les zones forestières.
A l’extérieur, les populations d’Afrique Occidentale migrent vers les autres pays d’Afrique,
d’Europe, d’Asie et d’Amérique.
Conclusion
La population de l’Afrique Occidentale est très jeune et très mobile, elle contribue au
développement économique de la région. Cependant elle est confrontée à plusieurs
difficultés telles que le chômage, le banditisme, la toxicomanie etc. selon les projections
des Nations Unis la population de l’Afrique Occidentale sera estimée à 623 millions
d’habitants en 2050.
Page 38 sur 65
Leçon4 : Les problèmes du développement de l’agriculture
OG1 : Analyser les problèmes de l’agriculture en zone soudano-sahélienne
OG2 : Analyser les problèmes de l’agriculture en zone côtière et humide
Introduction
Principale activités des populations ouest africaines, l’agriculture est confrontée à de
nombreux problèmes aussi bien en Afrique occidentale soudano-sahélienne qu’en Afrique
occidentale humide et côtière.
L’agriculture ouest africaine repose sur les exploitations familiales qui assurent 90% de la
production, et occupent 85% des terres.
Elle est la principale activité en effet, elle occupe environ 80 % de la population active. Les
superficies exploitées sont très faibles en raison de la pauvreté d’une grande partie des
terres à cela s’ajoute la présence du Sahara. Les activités agricoles qui dominent, dans
cette sous-région sont les cultures vivrières pluviales dont la zone est un centre important
de production (mil, sorgho, maïs), une culture vivrière irriguée (riz) et des cultures
d’exportation (coton et arachide). Le Sénégal est le premier producteur d’arachide en
Afrique et le Burkina Faso le premier producteur de coton.
C’est la principale activité, les activités agricoles qui dominent dans cette sous-région sont
les cultures vivrières (manioc, igname, mais, riz, banane plantain) et les cultures
commerciales. Elles ont été introduite par les colons, ce sont le palmier à huile, le cacao,
le café, l’hévéa, l’ananas, le coton etc. On distingue deux types d’exploitations : les petites
exploitations familiales qui utilisent des moyens archaïques avec des rendements peu
élevés. Et des grandes exploitations appartenant à de grandes sociétés qui utilisent des
moyens modernes avec des rendements élevés. 60% de la production mondiale de cacao
vient de cette sous-région, la côte d’Ivoire est la première productrice de cacao au monde.
Conclusion
D’une manière générale, les aléas climatiques, le coût élevé des intrants, la faible
mécanisation et le manque de capitaux sont les principaux problèmes de développement
de l’agriculture en Afrique Occidentale.
Page 40 sur 65
Leçon 5 : Les problèmes industriels
OG1 : Analyser les problèmes de l’industrie en zone soudano sahélienne
OG2 : Analyser les problèmes de l’industrie en zone côtière et humide
Introduction
L’industrie occupe une place importante dans l’économie des pays d’Afrique Occidentale,
elle est cependant confrontée à de nombreuses difficultés aussi bien en Afrique
Occidentale Soudano-Sahélienne qu’en Afrique Occidentale Humide et Côtière.
Les principaux types d’industrie dans cette sous-région sont entre autres :
Page 41 sur 65
Les industries de transformation et les industries manufacturières : les industries
agro-alimentaires, textiles, industries du bois, du Caoutchouc, les industries
mécaniques, etc.
Les industries extractives, minières et énergétiques.
Industrie chimique et pharmaceutique
Les industries lourdes : elles assurent la première transformation des matières
premières (aluminium, bauxite).
L’Afrique Occidentale est très peu industrialisée, cela est dû à de nombreuses contraintes
telles que le manque de capitaux, la fraude et la concurrence des produits étrangers, le
coût élevé des facteurs de production (eau, électricité).
Page 42 sur 65
Leçon 6 : Les problèmes des échanges économiques
OG1 : Comprendre les obstacles au développement du commerce intérieur des Etats
OG2 : Analyser les problèmes au développement du commerce extérieur des Etats
Introduction
Le commerce extérieur des pays d’Afrique Occidentale est dominé par les produits
agricoles, et miniers. Quant au commerce intérieur, il est dominé par les produits
manufacturiers, les produits alimentaires finis et les produits vivriers. Cependant, les
commerces intérieur et extérieur des Etats connaissent plusieurs qui entravent leur
développement.
Le commerce des pays d’Afrique est marqué par la prédominance des premières
d’origines agricole et minière. A titre d’exemple, le coton constituait 74 % des
recettes d’exportations du Burkina Faso en 2003. les pétroliers et miniers
constituaient environ 87 % des exportations du Nigéria en 2010. Ce système de
commerce désavantage les Pays, car les prix de ces matières premières sont fixés
à l’étranger.
Page 43 sur 65
L’importation des produits finis et des denrées alimentaires déséquilibrent le
budget* des Pays qui sont pour la plupart déficitaires.
La persistance des barrières douanières, des contrôles de police et des
nombreuses tracasseries handicape le développement du commerce extérieur des
Etats d’Afrique de l’ouest.
L’insuffisance ou le mauvais état des infrastructures routières, portuaires et
ferroviaires entrave le développement du commerce extérieur des Etats.
La diversité des monnaies et leur faible valeur par rapport aux monnaies
étrangères.
Budget : recettes et dépenses annuelles d’un pays.
Conclusion
Les échanges commerciaux en Afrique Occidentale connaissent plusieurs problèmes.
A l’intérieur des Pays, des problèmes de fluidités des échanges économiques se posent.
Ces problèmes vont se faire ressentir sur les échanges avec l’extérieur. D’où la nécessité
de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Page 44 sur 65
Leçon 7 : L’intégration régionale : l’UEMOA et la CEDEAO
OG1 : Connaître les organisations d’intégration
OG2 : Comprendre la nécessité des regroupements
OG3 : analyser les difficultés rencontrées par ces organisations
Introduction
Le développement de l’Afrique passe par l’union entre les Etats. C’est dans ce cadre
que les Etats d’Afrique occidentale ont en place des organisations comme la CEDEAO et
l’UEMOA pour une intégration sous régionale.
1) La CEDEAO
Créer un vaste marché ouest africain et une union monétaire avec une monnaie
unique.
Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines d’activité
économiques.
Supprimer les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens entre les
Etats membres.
Eliminer les droits de douanes entre les Etats membres.
La CEDEAO dispose d’un fond (capitaux) de coopération et de développement
destiné au financement des projets dans les pays membres. En plus de ses objectifs
économiques la CEDEAO œuvre pour la paix dans la sous-région. Elle s’est dotée d’une
force d’interposition, l’Ecomog créée en avril 1990. L’Ecomog est intervenue au Libéria, en
Guinée-Bissau et en Sierra Leone pour rétablir la paix.
2) L’UEMOA
Page 45 sur 65
Créer entre les Etats membres un marché commun basé sur la libre circulation des
personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d’établissement des
personnes exerçant une activité indépendante ou salariée.
Harmoniser, pour le bon fonctionnement du marché commun, les
législations (lois) notamment fiscales des États membres.
L’UEMOA bénéficie de nombreux atouts qui peuvent lui permettre de relever le défi
de l’intégration :
Malgré les avantages procurés par ces organisations, quelques difficultés empêchent leur
bon fonctionnement.
Page 46 sur 65
III) Les difficultés des regroupements
Les objectifs fixés par la CEDEAO et l’UEMOA ne sont pas toujours atteints. La liberté de
circulation des personnes et des biens n’est pas effective. Quelques tracasseries au
niveau des frontières empêchent cette liberté de circulation.
Les différences de monnaie et de langue ne facilitent pas les échanges dans l’espace
CEDEAO et UEMOA. Les marchandises produites dans l’espace CEDEAO sont
confrontées à une concurrence sérieuse des produits asiatiques et européens.
Conclusion
Les efforts d’organisation économiques en Afrique de l’Ouest ont favorisé l’intégration et le
développement économique des Etats. Mais quelques difficultés ralentissent
l’aboutissement d’une véritable intégration ouest africaine.
Page 47 sur 65
CHAPITRE III : GENERALITES SUR L’AFRIQUE
OG1 Connaître les aspects physiques de l’Afrique (relief, climat, sol, végétation, hydrographie)
OG 2 Comprendre l’impact des conditions naturelles sur le développement
Introduction
L'Afrique est l'un des six continents du monde ; elle est reliée à l'Asie par l'isthme de
Suez et séparée de l'Europe par le détroit de Gibraltar. Elle s’étend du Nord au Sud sur
environ 8 000 km et de l’Est à l’Ouest sur environ 7 500 km sur une superficie totale de
30 300 000 km2. Troisième continent par la superficie, l'Afrique est en grande partie située
dans le domaine intertropical, elle est découpée en 54 États.
2) L’hydrographie
Les fleuves africains comptent parmi les plus importants au monde. Les principaux
fleuves africains sont :
Le Nil : c’est le plus long fleuve d’Afrique avec 6 700 km. Il prend sa source en
Afrique orientale, il se forme au sortir du lac Victoria il coule ensuite vers le nord,
en traversant la Sahara et se jette dans la Méditerranée par un large delta.
Le Congo : second fleuve mondial par son débit après l'Amazone, il draine un très
vaste bassin de 3 800 000 km2. Né sur le plateau du Katanga (République
Démocratique du Congo), il se jette dans l'océan Atlantique.
Page 48 sur 65
Le Niger : il prend sa source dans le massif du Fouta-Djalon, en Guinée. Il se
dirige ensuite vers le nord, avant d'effectuer une grande boucle pour se jeter dans
le golfe de Guinée, au Nigeria sur environ 4200 km
Quatrième grand fleuve du continent, le Zambèze prend sa source sur les plateaux
de Zambie, franchit les célèbres chutes Victoria et se jette l'océan Indien à travers
un important delta sur 3 540 km
En dehors de ces fleuves, il existe d’autres fleuves tels que l’Orange (2 100 km) en
Afrique du Sud, le Sénégal, le Mouhoun, la Comoé en Afrique occidentale.
A ces fleuves, s’ajoutent des lacs dont les plus importants sont : le lac victoria, le
Lac Tanganyika, le Lac Malawi, le Lac Tchad, le Lac Albert, le Lac Edouard etc.
3) Le climat
Le climat équatorial
Ce climat se caractérise par des températures élevées variant peu au cours de l’année
(25°C en moyenne). Les pluies tombent toute l’année et leur total dépasse 1 500 mm,
voire 2 000 mm.
Ce climat s’étend en partie en Afrique centrale et sur les côtes Ouest africaines.
Le climat tropical
Le climat tropical humide est plus proche du climat équatorial par l’abondance des
précipitations environ 1500 mm par an. Mais se caractérise par deux grandes saisons :
une courte saison sèche et une longue saison humide. Ce type climat règne sur une
bande allant d’Afrique occidentale en Afrique centrale.
Le climat sahélien
Il marque la transition vers le climat désertique. Les pluies sont de plus en pluies rares
(500 mm) et ne tombent que pendant une courte période (3 mois au maximum) les
températures sont plus élevées que dans les régions humides et atteignent 40°C en fin de
saison sèche. Ce climat règne sur une bande allant d’Afrique occidentale à la corne de
l’Afrique.
Le climat désertique
Le climat méditerranéen
Le climat méditerranéen est localisé aux extrémités Nord et Sud du continent. Les étés
sont chauds et secs et les hivers sont doux et humides
4) La végétation
La forêt dense ou ombrophile avec des arbres dépassant 40 mètres couvre les régions de
climat équatorial et certaines régions où les précipitations sont très élevées. (l’Est de
Madagascar) et sur les rives et les deltas des grands fleuves tropicaux tels que le Congo
et le Zambèze.
La forêt claire couvre les régions de climat tropical humide. Les arbres ne dépassent pas
25 m et perdent leurs feuilles durant la saison sèche. Ces régions sont également
couvertes par la savane arborée. Les arbres s’y trouvent en bouquet.
La savane arbustive et la savane herbeuse couvre les régions de climat tropical sec. Les
arbres y sont plus ou moins clairsemés et de petites tailles. Les forêts galeries s’alignent le
long des principaux cours d’eau.
Dans les déserts la végétation est essentiellement composée de Steppe : tapis d’herbe
continu parsemé d’arbustes épineux et d’oasis.
Dans le domaine Méditerranéen on rencontre une végétation de type méditerranéen
composé de garrigue, de maquis etc.
Plusieurs pays d’Afrique ont su tiré profit de leurs ressources naturelles pour donner
un élan à leur développement. A titre d’exemple, on peut citer le de la Lybie qui s’est
développée grâce aux ressources pétrolière, c’est aussi le cas du Nigéria. La Côte
d’Ivoire s’est hissée au rang de premier pays producteur de cacao au monde, elle a
développée l’énergie hydro-électrique qu’elle exporte au Burkina Faso. Le Burkina qui
s’est aussi hissé au rang des premiers pays producteur de coton du continent.
La sècheresse demeure le problème majeur de l’Afrique. Elle se vit dans plusieurs zones
du continent. Cette situation expose certains pays africains à la famine, car sans
ressources en eaux, l’agriculture et l’élevage notamment ne peuvent se développer.
Page 50 sur 65
Les problèmes environnementaux
Conclusion
L’Afrique est un riche continent, au paysage physique divers. Cependant elle à un très
faible niveau de développement économique que l’exploitation judicieuse des ressources
naturelles pourrait combler.
Page 51 sur 65
Leçon2 : Les populations : composition, mouvements, structure
démographique
OG1 : Connaître la composition de la population africaine
OG2 : Comprendre la répartition de la population africaine
OG3 : Analyser la structure démographique
OG4 : Analyser les mouvements migratoires
Introduction
La mise en place des populations africaines remonte aux temps préhistoriques.
L’Afrique est l’un des premiers foyers de peuplement humain, les découvertes historiques
l’attestent bien.
a) Les blancs
Ils occupent le nord et le nord-est du continent. On distingue trois (03) sous-types:
- Les Chamites
- Les hamites c’est-à-dire les Berbère auxquels les Maures sont apparentés*
- Les Arabes (Sémites)
b) Les noirs
Ils occupent toute l’Afrique noire. On distingue quatre (4) sous types :
- Les pygmées : estimés de nos jours à environ 150 000 personnes, ils constituent la
plus ancienne population de l’Afrique noire.
- Les Bochimans et Hottentots : les premiers sont des chasseurs nomades et les
seconds des pasteurs nomades dans les déserts d’Afrique australe.
- Les Ethiopiens constituent un groupe intermédiaire entre l’Afrique blanche et l’Afrique
noire.
- Les Mélano-africains : ils constituent près de 70 % du peuplement de toute l’Afrique.
On distingue généralement : les soudanais (Malinké, Haoussa, Moose etc.) ; les
Nilotiques (Turkana, Masai, Tutsi etc.) ; les congolais (Bantou)
2) les religions
Les principales religions pratiquées en Afrique sont le Christianisme avec 376
millions de fidèles dont 137 millions de protestation et 126 millions de catholique et l’Islam
Page 52 sur 65
avec 330 millions de fidèles. A côté de ces principales religions, subsistent des religions
traditionnelles dont le nombre de fidèle est estimé à 98 millions.( estimation de 2003)
3) les langues
Elles sont estimées à plus d’un millier. Elles sont classées en quatre (4) grandes
familles : les langues afro-asiatiques anciennement appelées chamito-sémitiques, les
langues nigéro-congolaises et les langues Khoisan.
Les régions de faibles densités sont les zones désertiques (Sahara, Namib, Kalahari) avec
environ 1 habitant au km2 ainsi que certaines zones équatoriales telles que la cuvette
congolaise où les densités sont inférieures à 3 habitants au km 2.
Les régions de forte concentration humaine sont les zones côtières (côte méditerranéen,
occidentale et australe), les zones montagneuses (les hautes terres d’Ethiopie) et les
vallées des grands fleuves (Nil, Niger, Sénégal) les densités dans ces régions varient
entre 200 et 1000 habitants au km2 (vallée du Nil)
Les régions de densités moyennes sont les régions de savane avec des densités
comprises entre 30 et 75 habitants au km2.
Page 53 sur 65
Les causes sociales : recherche du bien être sociale, conflits de génération.
Les migrations internes : elles se font des zones arides vers les zones humides,
mais aussi à l’intérieur d’un même pays. Elles se font aussi des campagnes vers
les villes : exode rurale.
Les migrations extérieures : elles s’effectuent vers les autres continents
notamment l’Europe, l’Amérique et l’Asie.
Conclusion :
L’Afrique connait de nos jours une croissance démographique galopante, d’où la
jeunesse de sa population. La recherche de meilleure condition de vie conduit souvent les
populations africaines à migrer de plus en plus vers l’international.
Page 54 sur 65
Leçon 3 : Urbanisation et problèmes des villes
OG1 : Comprendre le phénomène de l’urbanisation en Afrique
OG2 : Analyser les problèmes liés à l’urbanisation en Afrique
Introduction
1) Avant la colonisation
Certaines régions d’Afriques ont connu une brillante civilisation urbaine avant
l’arrivée des européens. En Afrique noire on peut citer : Ife, Oyo, Ibadan. En Afrique du
Nord, des villes telles que Fès, le Caire, Tunis, Marrakech se développèrent à la faveur de
l’expansion de l’islam. Du côté du sud du Sahara, c’est notamment les relations
commerciales qui permis le développement de plusieurs villes. On peut citer entre autres :
Tombouctou, Djenné, Kano, Gao. A l’entame de la traite négrière et de la colonisation, des
villes côtières se développèrent. Parmi celles-ci on peut citer Saint-Louis, zanzibar, Dar-
es-Salam.
Page 55 sur 65
II) Caractères et problèmes des villes africaines
a) Le taux d’urbanisation
Avec moins de 40 citadins pour 100 habitants en 2004, l’Afrique est le continent le moins
urbanisé. Le taux d’urbanisation est plus élevé en Afrique du Nord (plus de 50 %) qu’en
Afrique subsaharienne (moins de 35 % à 50 %). En 1960, l’Afrique comptait trois grandes
villes de plus de 1 million d’habitants. Elle compte aujourd’hui deux mégapoles*
regroupant plus de 10 millions de personnes (Lagos, le Caire) ainsi que près de 20
agglomérations de plus de 2 millions d’habitants.
a) Le problème de logement
L’augmentation rapide de la population urbaine rend difficile l’accès au logement. On
assiste alors à la naissance des quartiers spontanés à la périphérie des villes.
b) l’insécurité
Plusieurs délinquants ont pour berceau les villes. Ils sont responsables entre autres de vol
à main armée, de cambriolage, d’assassinat, de viol. A l’œuvre de ces brigands, s’ajoutent
les accidents de la circulation qui sont légions dans villes.
Page 56 sur 65
Conclusion
Page 57 sur 65
Leçon4 : Les problèmes de développement de l’agriculture
OG1 : Comprendre l’évolution de l’agriculture africaine
OG2 : Analyser les problèmes de l’agriculture africaine
OG3 : Analyser les politiques de développements de l’agriculture africaine
Introduction
Pratiquée en Afrique depuis le néolithique, l’agriculture a connu de profondes
transformations à partir de la période coloniale. L’agriculture africaine est confrontée à de
nombreuses difficultés qui handicapent son développement.
Au XIX è siècle, avec l’impôt imposé par la colonisation, l’agriculture africaine s’est peu à
peu orientée vers des cultures qui pouvaient procurer de l’argent. Ces cultures ne
pouvaient être que ceux qui intéressaient les européens. Ainsi, l’agriculture commerciale
s’est introduite en Afrique. Cependant dans certaines régions d’Afrique, les agriculteurs
étaient contraints de cultiver les cultures commerciales.
Avec les changements intervenus au XIX sous la colonisation, les techniques agricoles
s’améliorèrent : usage d’outils mieux adapter tels que la charrue, le développement de
l’hydraulique etc.
Page 58 sur 65
Plusieurs problèmes handicapent le développement de l’agriculture africaine. Ces
problèmes sont entre autres :
Page 59 sur 65
l’application des politiques agricoles en Afrique pourrait permettre de résoudre en parties
des difficultés.
Page 60 sur 65
Leçon5 : Conditions et Développement de l’industrie
OG1 : Connaître les conditions de développement de l’industrie (matières premières, énergie ressources humaines,
capitaux)
OG2 : Connaître les principaux foyers industriels en Afrique (types de localisation)
OG3 : Analyser les problèmes auxquels l’industrie est confrontée
OG4 : Analyser les politiques de développement de l’industrie en Afrique (privatisation code d’investissement favorable,
effort de transformation des matières premières)
Introduction
L’industrialisation de l’Afrique n’a commencé que tardivement. En effet,
l’industrialisation en Afrique n’a connu un essor qu’après les indépendances. Cependant
l’Afrique demeure le continent le moins industrialisé.
b) Minières
L’Afrique regorge d’abondantes ressources minières. On peut citer entre autres : le
platine (environ 80 % de la production mondiale en 2004), le cobalt (environ 50% de la
production mondiale en 2004), l’or (40 % de la production mondiale en 2004), le diamant,
la bauxite, le fer, le cuivre, le plomb.
Page 61 sur 65
Des centres industriels importants se sont également développés au Zimbabwe, en
Égypte et en Algérie.
Les industries liées aux minerais sont présentes en République démocratique du
Congo et en Zambie. Le Kenya, le Nigeria et la Côte d’Ivoire se sont spécialisés dans le
textile, l’industrie légère et les matériaux de construction. Ainsi que des industries de
transformation fondées sur l’extraction minière et pétrolière (fonderie et raffinage).
Page 62 sur 65
Conclusion
Malgré l’importance des problèmes, l’industrie africaine a des perspectives d’avenir. Les
énormes potentialités dont elle dispose sont déjà des bases assez suffisantes.
Page 63 sur 65
Leçon 6 : Les efforts d’organisation
OG1 : Connaître les organisations économiques (définition des sigles date de création, pays membre, objectifs)
OG2 : Comprendre la nécessité des regroupements
OG3 : Analyser l’action et les résultats de ces organisations
Introduction
Le développement de l’Afrique passe par l’union entre les Etats. C’est dans ce cadre
que les Etats d’Afrique ont mis en place des organisations telles que le CILSS, UMA, la
SADEC pour une intégration africaine réussie.
La BAD a été créée en 1964, son siège est à Abidjan.* la BAD regroupe tous les pays
africain et 24 autres pays non africains.
La BAD accorde des prêts aux pays africains pour la réalisation de projets dans les
domaines économiques et sociaux.
L’UMA a été créée 17 février 1989 à Marrakech, elle regroupe 5 pays du Maghreb :
l’Algérie, La Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.
L’UMA a pour objectif de renforcer les liens de solidarités qui unissent les peuples du
Maghreb arabe à savoir l’histoire, la religion, la langue.
Le CILSS a été créé en septembre 1973. Il regroupe le Burkina Faso, le Cap vert, la
Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Le CILSS a pour objectifs : lutter contre la sécheresse dans les pays membres à travers la
réalisation d’ouvrages hydraulique (Puits, forages, barrages), la protection
l’environnement.
Page 64 sur 65
Entre autres objectifs de la SADC, on peut citer : de promouvoir le développement
économique de l’Afrique australe, réduire la pauvreté, faciliter l’utilisation écologique des
ressources naturelles et protéger l’environnement.
La CEMAC a été créée en 1994, son siège est Bangui en République Centrafricaine.
Elle regroupe 6 pays : Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République
Centrafricaine, Tchad.
Entre autres objectifs de la CEMAC, on peut citer la mise en place d’une union douanière
entre les pays membres, la création d’un marché commun.
La CENSAD a été créée en février 1998 à Tripoli. Elle réunit une vingtaine de pays
membres. Cependant les initiateurs sont : la Libye, le Soudan, le Mali, le Niger, le Tchad
et le Burkina Faso.
L’objectif de la CENSAD est de développer les liens économiques, sociaux et culturels
entre les Etats Membres et avec les autres africains et arabes.
Conclusion
Page 65 sur 65