Cours 1-2

Département d’architecture Guelma [COURS HCA 6] Troisième Année
3ème Partie
Chapitre 03
L6 : Résumé du cours n°1 :
Typologies et structures traditionnelles en Algérie
Introduction :
Dans ce qui suit on va explorer la « ville islamique » comme conception d’un schéma
physique commode interprétant les réalités urbaines du monde islamique.
I-« Ville islamique», les alentours d’un concept mitigé :
Existe t-il une « ville islamique » proprement dite?

I-1- Approche des précurseurs : Travaux des frères Marçais:
I-2- Approche récente: - Vision matérielle (Philippe Panerai)
- Approche immatérielle (Travaux de Robert Ilbert)
- Approche matérielle / historique (Jean Claude Garcin).
II- Les Médinas du Maghreb.

Etymologiquement le mot Médina qui vient de l’arabe ‫ مدينة‬désigne ville, ce concept utilisé
pour la première fois pour désigner la cité de yathrib le lieu qui a accueillie la première
civilisation de l’islam est actuellement adopté en français sous la dénomination Médina pour
désigner exclusivement les cités du Maghreb ou de l’Afrique de l’est bâti à l’ère de la
conquête islamique.
La première ville créer au Maghreb fut Kairouan, a la quelle succède beaucoup d’autres villes,
certaine construite sur les traces d’une cité antique et d’autre ex-nihilo.
A l’aube de la colonisation, l’armature urbaine au Maghreb se présentait comme suit:
 Un chapelet de ville portuaire depuis Essouira jusqu'à Sefax, des villes qui en
dehors de Tunis étaient d’importance moyenne car leurs ouverture sur la mer
influe considérablement sur leur cadre bâti qui reste pénétrable.
 Un réseau de villes intérieurs dans lesquelles figurent les cité les plus
florissante à l’époque à l’image de Fès, Kairouan, Tlemcen…etc, ces villes
furent le point d’aboutissement des caravanes saharienne, l’or et les esclaves
leurs procuraient la prospérité.
 Le troisième réseau est constitué par les oasis présaharienne.
Mme Hana SALAH-SALAH FILALI

III- Lecture critique du cadre physique de la médina :

Par ailleurs les médinas Maghrébines se distinguent physiquement par les éléments
structurants suivants:
1Le tracé :
Un tracé arborescent hiérarchisé en rue ruelle et impasse
Les espaces publique sont également hiérarchisé en place et placette
Les rues (voies pricipale):
Les ruelles (voies secondaire):
Les impasses derb (voies tertiaire):
2- Wast edar ,Patio:

3- La grande mosquée
4. La citadelle
5. Les souqs,(le bazzare)
6. Le rempart.
7. Le partage
IV -Quand la maison produit la médina :

Dans les médinas la maison est considérée comme le noyau essentiel qui produit la cité,
Morphologiquement les maisons sont toujours regroupée avec d’autre qui leurs sont
mitoyennes formant un noyau composé de maison ouvrant sur une impasse ensuite plus loin
les maisons situé en bordure de rue.
Cette organisation hiérarchisée des maisons constitue la ville à travers un système de
maison mais aussi un système qui abritent de leurs coté des systèmes sociaux dont le noyau
est la famille.
Autour du mot « Dar »
Dar veut dire dans la langue arabe classique et aussi dans le parler algérien maison.
Etymologiquement dar à son origine dans le verbe dara qui veut dire tourner autour.
Il rappellerait le mouvement des tentes nomades autour d’un espace libre pour le circonscrire
et le protéger, aussi bien que la disposition des différentes pièces d’une maison autour d’un
espace centrale et à l’aire libre.
C’est le modèle d’habitation le plus répondue dans le monde arabe, modèle dont l’existence
de la cour est spatialement liée à celui de la maison elle-même.

V- Caractéristique physique la maison traditionnelle dans les médinas en

Algérie :
La maison « produit la ville ».
Dans ce qui suit on va établir une présentation détailler des éléments constituant la maison
traditionnelle tel que présenté par André Ravéreau :
 Le patio west Eddar :
 Le k’bou et el Beyt
 sqiffa :
 Terrasse:
VI- Evolution typologique de la maison traditionnelle en Algérie :

Evolution d’un type dit « proto-urbain » issue des premiers villages qui lui-même à évolué
peu à peu par densification horizontale progressive en coupant la surface globale de la
parcelle puis par élévation verticale.
Le nombre d’étages renseigne sur le degré d’urbanisation et de développement des cités
médiévales, une ville comme Alger dont les constructions atteignent les R+4 témoigne d’un
grand développent de cette cité à l’ère médiévale.
Dans le cas de Blida les cas de figure est différent où celle-ci abrite d’un coté un type urbain
similaire a la typologie développé à Alger pour les turque venue s’installer a Blida et d’un
autre coté une typologie rurale (protourbaine) résultat de l’occupation rurale andalouse (El
Djoune).
Pour Constantine qui fut turque durant trois siècles, présente les aspects d’un grand bourg
Kabyle. Cours intérieures étroites, toit en charpentes, tuiles, appareillage de pierre et de
brique. Moucharabieh bâtis soutenue par des corbeaux Pierre ou pièce en bois épaisses
placées les unes au dessus des autres en porte à Faux successifs ce qui donne l’aspect
d’escaliers à l’envers.

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L6 : Résumé du cours n°1 :

Typologies et structures traditionnelles en Algérie

I-« Ville islamique», les alentours d’un concept mitigé :

Existe t-il une « ville islamique » proprement dite?

II- Les Médinas du Maghreb.

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III- Lecture critique du cadre physique de la médina :

2- Wast edar ,Patio:

IV -Quand la maison produit la médina :

Mme Hana SALAH-SALAH FILALI

V- Caractéristique physique la maison traditionnelle dans les médinas en

VI- Evolution typologique de la maison traditionnelle en Algérie :

Mme Hana SALAH-SALAH FILALI

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