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Ghazali Le Tabernacle Des Lumieres PDF 103

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NOTES

97. Le mot rûh, au pluriel arwâh, peut désigner selon les textes ou les
auteurs tantôt le souffle vital, tantôt l'âme, ou l'esprit, ou encore un être ou
une réalité de nature angélique. Ici Ghazâlî l'a substitué au mot quwwa, utilisé
par les philosophes au sens de « faculté ». Selon la perspective propre au
Michkât, le rûh est très exactement une « faculté spirituelle de l'être humain
animé», « spirituelle » devant être compris en opposition à « matérielle » et
«corporelle».
98. Coran, XLII, 52.
99. Le mot dhawq, littéralement « goût » , embarrasse les spécialistes du
soufisme, qui ont renoncé à lui chercher une traduction satisfaisante. Il
désigne à la fois une expérience personnelle, une connaissance intime, une
participation sensible et émotionnelle, apportant certitude et compétence.
100. Coran, LVIII, 11.
101. On trouvera à la note 2 la traduction du « Verset de la Lumière».
102. Coran, XVII, 35, et XXVI, 182 : « ... et pesez avec la balance juste ! »
V. Chelhot a édité le texte arabe de l'ouvrage de Ghazâlî en 1959 à Beyrouth,
après lui avoir consacré une étude parue au B.E.O. de l'Institut français de
Damas, t. XV, 1955-57, intitulée « Al-Qi.itâs al-mustaqîm» et la Connais-
sance rationnelle chez Ghazâlî. Voir notre « Introduction. »
103. Coran, XXIV, 40.
104. Coran, XLVII, 12.
105. Proverbe déjà cité précédemment par Ghazâlî. Maydânî l'indique
dans son recueil sous la forme al-ghadab ghûl al-hilm (Majena` al-Amthâl,
n° 2684), dans laquelle hilm signifie «calme » et « maîtrise de soi». Sur cette
opposition entre ghadab et hilm on pourra se reporter au chapitre que lui a
consacré Ghazâlî dans le livre 25 de son Ihyâ, p. 153-155, t. III. Cf. égale-
ment l'article « Hilm » de l'Encyclopédie de l'Islam, nouvelle édition, dû à
Ch. Pellat, t. III, p. 403-404.
Quant à la sentence : « L'amour des choses rend aveugle et sourd », ce n'est
pas un proverbe, mais une parole du Prophète; cf. les Sunan d'Abû Dâwud,
Kitâb al-Adab, bâb fi-l-hawâ.
106. Le verset que Ghazâlî vient de commenter appartient à la même
sourate que le « Verset de la Lumière » et le suit de peu : sourate XXIV,
versets 35 et 40. Nous croyons utile de reprendre le verset 40 intégralement
«Ou comme des ténèbres sur une mer profonde ; une vague la couvre;
au-dessus d'elle une autre vague, recouverte de nuages. Des ténèbres et,
au-dessus, d'autres ténèbres. Quand il sort sa main, à peine s'il la voit. Et
celui à qui Dieu n'accorde pas de lumière, n'a aucune lumière. »

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