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Les granulats sont des roches qui ont été naturellement cassées et
Définir un granulat
roulées dans le lit des cours d’eau ou mécaniquement concassées
Le gravier est un agrégat pierreux d'origine naturelle et dont la
dimension des grains est généralement comprise entre 2 et 80 mm, Le
Définir un gravier
gravier provient soit du dragage des rivières, soit de l’extraction de
carrière de gravier
- Il ne doit pas contenir d'impuretés
- Le grain doit être suffisamment dur et résistant
les qualités exigées sur
- Le gravier doit pouvoir résister aux intempéries
l’utilisation des graviers
- La dimension des grains doit être adaptée au travail
- Quelquefois une couleur définie est exigée
Le gravier peut s'employer :
- Lors de la fabrication ou la composition du béton et du béton armé.
les utilisations des
- Lors de la fabrication de plaque de gravier lévigé.
graviers
- En tant que matériau décoratif par exemple bacs de gravier pour
décorer
Un moyen de contrôle simple peut se faire :
On place un gravier entre deux plaquettes d'acier de 5 mm d'épaisseur,
Contrôle de la résistance doit pouvoir résister à une pression statique de :
et de la dureté d’un gravier - 16 kg pour les graviers de 0.50cm à 1cm;
- 26 kg pour les graviers de 1cm à 2cm de;
- 34 kg pour les graviers de plus de 2 cm de.
C'est un produit provenant de la désagrégation naturelle de la pierre
siliceuse (quartz) et du silex (silicium), Il se compose de grains meubles
Définir un sable naturel
n'ayant aucune cohésion.
La dimension des grains peut varier de 0,15 à 4,76 mm
- Si le grain est plus petit que 0,6 mm parle de "sable fin" ;
classification - s'il atteint presque 1,2 mm "sable moyen"
granulométrique des - s'il atteint enfin presque 4,76 mm, c'est le "gros sable" ; ce dernier
sables (selon le diamètre) ayant des grains de plus de 2 mm ressemble à du gravier fin, appelé
alors "sable graveleux".
- sable de rivière ou sable fluvial
Les différents types de - sable de carrière
sable naturel - sable de mer
- sable de feuilles : sable des montagnes
Les sables artificiels s’obtient en brayant mécaniquement la pierre
naturelle ou du laitier de haut fourneau, Il se compose de grains
meubles n'ayant aucune cohésion.
Définir un sable artificiel La dimension des grains peut varier de 0,15 à 4,7 mm,
Comme le sable naturel, le sable artificiel peut être fin, moyen ou gros
suivant que la dimension des grains est inférieure à 0,6 mm ; 1,2 mm et
4,7 mm.
- Le poussier de pierre naturelle ;
les différents types de - Le poussier de laitier ;
sable artificiel - Le sable concassé ;
- Le laitier granulé ;
- Le laitier broyé.
Le sable est utilisé :
- Lors de la préparation des mortiers, du béton et du béton armé. Son
utilité est de réduire ce retrait et la fragilité du mortier causé par le
les utilisations d’un sable liant.
- Lors de la préparation du béton, il améliore la densité et en facilité le
travail ; de plus le sable est l'élément économique du mortier et du
béton.
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Objectif de l'essai
L'essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton, qui peut
être mesurée en laboratoire sur des éprouvettes.
Principe de l’essai
Les éprouvettes étudiées sont soumises à une charge croissante jusqu'à la
rupture. La résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et
la section transversale de l'éprouvette.
Matériel nécessaire
- Une machine d'essai qui est une presse de force et de dimension appropriées à
l’éprouvette à tester et répondant aux prescriptions des normes.
Essais de - Un moyen pour rectifier les extrémités des éprouvettes : surfaçage au soufre, ou
compression disque diamanté.
Conduite de l’essai
- L'éprouvette, une fois rectifiée, doit être centrée sur la presse d'essai avec une
erreur inférieure à 1% de son diamètre.
- La mise en charge doit être effectuée à raison de 0,5 MPa/s avec une tolérance
de 0,2 MPa/s. Pour des éprouvettes 11×12 cela signifie une montée en charge
de 5KN/s±2KN/s et pour des éprouvettes 16 × 32 de 10 KN/s ±4 KN/s.
- La charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée au cours de l'essai.
Soit S la section orthogonale de l'éprouvette ; la résistance, Fc, est exprimée en
MPa à 0,5Mpa près et a pour expression :fc=P/S
(Fc en MPa / P en méganewton (MN) / S en m2)
Objectif de l'essai
Le but de l'essai est de connaître la résistance à la traction du béton de
l'éprouvette cylindrique.
Principe de l’essai
On procède généralement par essai de fendage sur éprouvette cylindrique
conformément à la norme NF P 18-408. Dans cet essai, on applique à l'éprouvette
un effort de compression induit des contraintes de traction dans le plan passant par
ces deux génératrices. La rupture, due à ces contraintes de traction, se produit
dans ce plan. Le calcul permet de définir la contrainte de traction correspondant à
cette rupture.
Matériel nécessaire
- Une presse de force appropriée conforme aux normes.
- Des bandes de chargement en contreplaqué neuf ayant une section dont les
dimensions sont indiquées sur la figure 6.6.1 et une longueur au moins égale à
Mesure de la
celle de l’éprouvette.
résistance à la
- Des moules cylindriques, pour la confection des éprouvettes, qui ne doivent pas
traction
être en carton car de tels moules ne garantissent pas avec suffisamment de
précision la rectitude des génératrices.
Conduite de l’essai
L’éprouvette est placée entre les deux plateaux de la presse, le contact entre les
plateaux et l’éprouvette se faisant par l’intermédiaire des deux bandes de
contreplaqué. Le centrage de l’éprouvette doit se faire à 0.5mm près à l’aide d’un
gabarit de centrage.
La vitesse de chargement doit être constante pendant toute la durée de l’essai et
égale à 1,94 kN/s±0,39kN/s pour les cylindres 11×22 et 4,01 kN/s±0,80 kN/s pour
les cylindres 16×32 (ce qui correspond à un accroissement de la contrainte de
traction de 0,05MPa/s avec une tolérance de +20%). Si h est la hauteur de
l’éprouvette, d son diamètre et P la charge appliquée, la contrainte de rupture vaut
: ft=0.637*P/dh
(ft en MPa / P en méga newtons (MN) / d et h en mètres (m))
est un instrument servant à mesurer la résistance à la compression d'un matériau,
Scléromètre comme le béton. L'indice de rebondissement à la surface du matériau est
proportionnel à sa résistance à la compression
est un appareil qui sert à vérifier l’emplacement des aciers, leur diamètre et
Pachomètre
l’épaisseur du béton qui les recouvre
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Les mortiers sont obtenus par mélange homogène d'une matière inerte : le
Définir « les mortiers »
sable, avec une matière active : le liant, le tout gâché avec certaine quantité
d'eau.
les catégories des Mortier normal / Mortier maigre / Mortier gras
mortiers
Le rôle du sable dans un mortier est :
Quel est le rôle du sable − De diviser la masse du liant pour permettre la prise (liant aérien).
dans un mortier − D’abaisser le prix de revient du mortier.
− D’en diminuer le retrait et ses conséquences (les fissurations) du fait que le
sable est incompressible que le retrait se trouve amoindri.
les principales Résistance à l'écrasement / L'adhérence au matériau mis en œuvre :
Caractéristiques et l’imperméabilité / Retrait
propriétés des mortiers
les modes de fabrication Fabrication à la main / Fabrication mécanique
de mortiers
Définir les adjuvants Les adjuvants sont des substances ajoutées au béton, pour améliorer
certains de ses propriétés
les modes d’action d’un a) Soit mécanique, en modifiant la consistance du mélange.
adjuvant b) Soit physique, en agissant sur la tension superficielle des composants.
c) Soit chimique, en modifiant la vitesse de prise des liants
a) Améliorer la maniabilité ou la consistance.
b) Réduire la teneur en eau.
c) Améliorer la durabilité.
d) Accélérer la prise et le durcissement.
e) Améliorer l'imperméabilité.
les buts recherchés lors
f) Améliorer la résistance à l'abrasion
de l’utilisation des
g) Réduire le retrait de la pâte.
adjuvants
h) Produire une expansion.
i) réduire le ressuage.
j) Améliorer l'adhésivité d'un nouveau béton sur un ancien.
k) Diminuer la chaleur d'hydratation.
l) Améliorer la résistance aux attaques chimiques.
m) produire une teinte ou une couleur.
a) entraîneurs d’air
b) réducteurs d’eau
c) retardateurs de prise
d) accélérateurs de prise NF P 18 – 331;
e) plastifiants NF P 18 – 335;
les différentes catégories
f) hydrofuges de masse ou de surface NF P 18 - 334;
des adjuvants
g) antigel
h) colorants – pour donner une teinte particulier au béton et mortier,
i) adhésifs – pour une bonne adhérence entre un nouveau béton et
l’ancien,
j) agents expansifs – pour obtenir une augmentation de volume de
la pâte de ciment, etc.
Un béton est un mélange intime de granulats inertes, de liants hydrauliques
Définir un béton
et d'eau qui, après sa mise en œuvre, durcit dans l'eau ou dans l'air, grâce au
liant qu'il contient.
L'ouvrabilité caractérise l'aptitude d'un béton à remplir les coffrages et à
Définir « l’ouvrabilité d’un enrober les armatures convenablement et facilement.
béton » Remarque : L’ajout de l’eau facilite l’ouvrabilité, mais il diminue la
résistance, donc il faut toujours être composé par un rajout de ciment.
- granulométrie, surtout les éléments fins,
les facteurs qui - angularité des constituants,
influencent l’ouvrabilité - dosage en ciment,
d’un béton - emploi d’un plastifiant,
- dosage en eau.
Avantages d'une bonne - Moins il existe de vides dans le béton accessibles à l'air, moins sa
compacité dessiccation est rapide.
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Les liants sont des produits généralement employés sous forme de poudres
Définir un liant fines et qui, gâchés avec l’eau en pâte plus au moins épaisse, durcissent et
forment une masse dure et compacte analogue à la roche naturelle
(exemple : le ciment)
a) les liants hydrauliques : Peuvent durcir correctement lors qu’ils sont
immergés dans l’eau, sans être au contact de l’air et c’est ça qui les
les deux types des liants
différencie des liants aériens.
b) les liants aériens : Lorsqu’ils sont additionnés d’eau ils ne se pétrifient
qu’au contact de l’air
La silice / l’alumine / l'oxyde de fer / la chaux / une matière argileuse / une
Composition du ciment
matière calcaire
les phases de fabrication Concassage / broyage / Mélange d’une matière argileuse et d’une matière
d’un ciment calcaire / Cuisson du mélange
A) Les ciments normalisés
i) Les ciments portlands artificiels
Les ciments portlands artificiels sans / avec constituants secondaires.
Les ciments binaires / Les ciments ternaires
ii) Les ciments portlands de fer (C.P.F)
iii) Les ciments métallurgiques mixtes (C.M.M).
iv) Les ciments de tout fourneau (C.H.F).
les différentes catégories v) Ciment de laitier au clinker (C.L.K).
de ciments vi) Ciments de laitier à la chaux (C.L.X)
vii) Les ciments métallurgiques sur sulfatés (C.S.S).
viii) Ciments naturels (C.N)
ix) Ciment à maçonner (C.M)
x) liants à maçonner (L.M).
B) Les ciments non normalisés.
Ciments aux pouzzolanes / Ciments alumineux / Ciments double cuisson
Ciments blancs / Ciments prompts
On appelle chaux les produits résultant de la cuisson de calcaires naturels
plus ou moins argileux avec réduction en poudre par extinction suivie ou non
Définir les chaux
de mouture avec ou sans addition de grappiers ou autres améliorants
(clinker, laitier et pouzzolane).
Quelles sont les - La chaux hydraulique / La chaux grasse (et la chaux) ou aérienne
différentes catégories de - La chaux maigre (La chaux maigre ne s'emploie qu’en agriculture comme
chaux engrais)
- Pour tous les travaux de maçonnerie courante : Fondations, mortiers de
les utilisations de la chaux joints et d’enduits, etc.
hydraulique - L’emploi avec les ciments sous forme de mortiers bâtards donne des
enduits généralement moins sujets à la fissuration et plus imperméables.
- La chaux grasse est très appropriée comme enduit intérieur,
les utilisations de la chaux
- Elle peut aussi servir de chaux blanche, car elle peut facilement se
maigre
combiner à l’acide carbonique de l’air et ainsi se pétrifier
La prise minimum dépend de leur classe de résistance, suivant les normes, à
la température de 20 ºC, la prise peut atteindre:1 h 30 pour les ciments de
classes 35 et45.et 1 h pour les ciments des classes 55 et HP. Pratiquement
La prise
tous les ciments ont des temps de prise largement supérieurs à ces valeurs
minimales, l'ordre de grandeur étant de 2 h 30 à 3 h pour la majorité des
ciments.
C’est la période qui suit la prise et pendant laquelle se poursuit l’hydratation
Le durcissement du ciment. Sa durée se prolonge pendant des mois au cours desquels les
résistances mécaniques continuent à augmenter.
- Le béton doit présenter, après durcissement, une certaine résistance à la
compression.
Les principales qualités
- Le béton frais doit pouvoir facilement être mis en œuvre avec les moyens et
recherchées pour un béton
méthodes utilisées sur le chantier.
- Le béton doit présenter un faible retrait et un fluage peu important.
- Le coût du béton doit rester le plus bas possible.
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fondations superficielles
- semelles continues sous mur.
- Semelles isolées sous piliers.
Le différent type de
- Plots et longrines.
fondation
fondation par radier général
fondations profondes
- Sur puit
- Sur pieux
- 1 clore visuellement.
- 2 Permettre l’ensoleillement
- 3 Permettre la circulation des personnes et parfois des
véhicules
- 5 Apporter un aspect esthétique acceptable
- 6 Porter les charges permanentes
FONCTIONS DES MURS
- 7 Isoler thermiquement l’habitation
- 8 Isoler phonétiquement l’habitation
- 9 Isoler hydriquement l’habitation
- 10 Résister à la poussée du vent
- 11 Résister au feu.
- 12 Durer longtemps
- 13 Entre économique
Murs de façade Le plus souvent parallèles à la rue, ils comportent des
ouvertures portes et fenêtres
Murs pignons- Murs mitoyens Le plus souvent perpendiculaires aux murs de
façade, ils ont généralement la forme de la toiture
Murs de façade arrière On ne recherche pas pour ceux-ci l’esthétique
LES DIFFERENTS TYPES indispensable aux murs de façade sur rue
DE MURS Murs de refend Il est souvent nécessaire de « refendre » les bâtiments trop
longs ou trop larges de diminuer la portée des planchers
Murs d’échiffre Ils sont destinés à supporter les escaliers
Murs de clôture Construits pour délimiter les propriétés, les murs de
clôture sont constamment exposés aux intempéries
Les murs de soutènement Les murs de soutènement sont destinés à
supporter latéralement une poussée des terres ou le renverser
Les chaînages sont les éléments de liaison entre les différents composants
LES CHAINAGES du gros œuvre (murs, planchers, poteaux, panneaux fabriqués). Ils servent à
solidariser les éléments verticaux (murs, poteaux, panneaux) et horizontaux
(planchers).
Les chaînages verticaux sont coulés dans les blocs d’angle et parfois dans
EMPLACEMENT DES les blocs des murs tous les 3 ou 4 mètres.
CHAINAGES Les chaînages horizontaux sont situés :
- au niveau des planchers de chaque étage.
- Au couronnement de mur
LES TERRASSES la toiture terrasse est formée par le plancher supérieur du bâtiment
- isoler thermiquement la construction
fonctions
- être étanche et doit assurer l’évacuation des précipitations de manière
efficace.
- un plancher de support
- une forme de pente destinée à donner l’inclinaison pour assurer un bon
écoulement des eaux vers les décentes
But de terrasse
- empêcher la pénétration de ’humidité
- un isolant thermique
- une étanchéité
- une couche de protection de l’étanchéité
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Les intervenants dans un Maître d’ouvrage / Maître d’œuvre / Bureau de contrôle / Entreprise
projet
Les composants Coût / Qualité / Délai
essentiels d’un projet:
Les interventions sur le domaine public doivent au préalable faire l’objet des
formalités suivantes :
La coordination technique - permission de voirie / déclaration d’intention des travaux / accord technique
préalable
- notification de la période et des délais d’exécution
- avis d’ouverture et de fermeture de chantier ; etc.
- Un maître de l’ouvrage est une personne physique ou morale pour le
compte de qui les travaux ou les ouvrages sont exécutés.
- Du point de vue juridique, le maître d’ouvrage peut être une entité publique
Maître de l’ouvrage (Etat, administrations ou collectivités) ; ou bien même une entité particulière
(Promoteurs, constructeurs, investisseurs, etc.)
- Sont rôles suivants sur chantier : Établir précisément ses besoins de
construction / Organiser toutes opérations d’investissement / Choisir le
maître d’œuvre et le BET / Assurer le suivi et le contrôle des travaux /
Financer les travaux réalisés
- Un maître d’œuvre est une personne physique ou morale qui, pour sa
compétence, est chargée par le maître d’ouvrage de diriger l’exécution du
marché et de proposer la réception ainsi que le règlement des travaux.
- Du point de vue juridique un maître d’œuvre peut être une entité publique
(Direction Départementale d’Equipements, Direction Départementale
Maître (ou maîtrise)
d’Agriculture, Office Publique de Habitation, etc.) ; ou bien même une entité
d’œuvre
particulière (Architecte, Entrepreneur, BET, etc.)
- Les principales tâches d’un maître d’œuvre sont les suivantes :
S’assurer de la faisabilité de l’opération / Concevoir, décrire et évaluer les
ouvrages / Etablir les dispositifs réglementaires / Préparer les marches /
Consulter les entreprises / Diriger les travaux / Contrôler la conformité de
l’ouvrage avec le projet / Superviser les versements d’acomptes aux
entreprises
- Un bureau d’étude est un organisme indépendant ou service interne d’une
entreprise, chargé d’étudier sur le plan technique le projet du maître
d’œuvre afin de garantir la résistance et la stabilité des ouvrages ainsi que
le bon fonctionnement des équipements techniques.
Bureau d’étude technique - Par rapport de sa spécialisation, un bureau technique d’étude peut être :
(BET) De béton armé / thermique / d’électricité / De charpente ; etc.
- Les principales attributions d’un bureau d’étude technique sont :
- Rédaction des rapports d’études techniques avant de
commencement des travaux /
- Etablissement les notes de calculs nécessaires au dimensionnement
des ouvrages
- Dessin des plans d’exécution des ouvrages
- Un bureau de contrôle est un organisme choisi et rémunéré par le maître
d’ouvrage, qui prend en charge le projet pour assurer la sécurité des biens
et des personnes.
Le Cahier des Clauses C’est un document type qui fixe les dispositions applicables à une catégorie
Administratives Générales de marchés
(CCAG)
Il fixe les clauses propres à chaque marché et comporte la référence aux
textes généraux applicables et l'indication des articles des cahiers des
Le cahier des
prescriptions communes et, le cas échéant, de ceux des cahiers des clauses
prescriptions spéciales
administratives générales auxquels il est éventuellement dérogé en vertu des
(CPS)
dispositions desdits cahiers. Ces cahiers sont approuvés par l'autorité
compétente.
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• Les plans, Les façades, Les coupes à l’échelle 1/100 / Les détails à l’échelle 1/50
Notice descriptive : Descriptif des ouvrages
• Préciser par les plans, coupes et élévations la forme des éléments de la construction, la
nature et les caractéristiques des matériaux et les conditions de mise en œuvre,
• Déterminer l’implantation et l’encombrement de tous les éléments de structure ainsi que des
équipements techniques,
• Préciser les tracés d’alimentation et d’évacuation des fluides,
• Etablir un coût prévisionnel des travaux par corps d’état sur la base d’un avant-métré,
• Permettre au maître d’ouvrage d’arrêter le coût prévisionnel de la réalisation de l’ouvrage et
d’estimer le coût de son exploitation,
• Déterminer le délai global de réalisation de l’ouvrage ;
• établir tous les plans d’exécution à l’usage du chantier ainsi que les plans de synthèse
correspondante (SYN) ;
• établir sur la base des plans d’exécution un devis quantitatif détaillé par lot ou corps d’état,
• établir le calendrier prévisionnel d’exécution des travaux par lot ou corps d’état,
• effectuer la mise en cohérence technique des documents fournis par les entreprises lorsque
les documents pour l’exécution des ouvrages sont établis, partie par le maître d’œuvre, partie
par les titulaires des lots ;
• assurer le visa des études d’exécution et de synthèse (VISA),
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
• calculs et notes techniques / plans à l’échelle 1:50 / détailles à l’échelle de 1:20 à 1:2
• devis quantitatif détaillé par lot / calendrier des travaux détaillé par lot / installation de chantier
;
Direction de l’exécution (DET) - Le contrôle général des travaux (CGT) -
• s’assurer que les documents d’exécution ainsi que l’ouvrage en cours de réalisation
respectent les dispositions des études effectuées ;
• s’assurer de la conformité entre documents produits par l’entrepreneur et l’exécution des
travaux en application du contrat ;
• délivrer tous ordres de service, établir tous procès-verbaux nécessaires à l’exécution du
contrat des travaux, procéder aux constats contradictoires, organiser et diriger les réunions de
chantier ;
• vérifier les projets de décomptes mensuels (PDM) ou les demandés d’avances présentées par
l’entrepreneur ;
• établir les états d’acomptes ;
• établir le décompte général ;
• assister le maître d’ouvrage en cas de différend sur le règlement ou l’exécution des travaux ;
Dans ce cas il faut faire des documents :
• notes de services / ordres de service / procès-verbaux / gestion financière du chantier ;
• analyser les tâches élémentaires portant sur les études d’exécutions et les travaux ;
• déterminer leur enchaînement ainsi que le chemin critique par des documents graphiques ;
• harmoniser dans le temps et l’espace les actions des différents intervenants au stade des
travaux ;
• mettre en application les mesures d’organisation jusqu’à la levée des réserves dans les délais
impartis par le contrat ;
• élaboration du calendrier d’exécution des travaux ;
Pour élaborer le plan - analyser toutes les contraintes liées au site et à l’environnement ;
d’installation de chantier - déterminer les caractéristiques de grue, des cantonnements, des ateliers,
on doit : des dépôts, des réseaux, etc.
Pour faire cette analyse on doit suivre les phases suivantes :
Visiter le site pour identifier l’environnement – l’état des lieux permet de
relever :
- les accès, les cotes d’altitude du site, les clôtures existant ;
- les positions des cotes de niveau des égouts ;
Analyse des contraintes - l’emplacement du poste de transformation électrique le plus proche ;
de site - les voiries (dimension, sens de circulation, gabarit, charge roulante, etc.) ;
Visiter les services municipaux, préfectoraux et les services de sécurité – cela
permet d’obtenir :
- les conditions de survol des bâtiments voisins ou des voies,
- les régimes des eaux et des intempéries, les périodes venteuses, etc.
- les conditions de travail du site vis-à-vis de bruit ;
- les possibilités éventuelles de travailler la nuit ;
Le plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) doit :
- mentionner les noms et adresse de l’entrepreneur
Le plan de sécurité
- indiquer l’évolution prévisible de l’effectif sur le chantier
- préciser les noms et qualité de la personne chargée de diriger les travaux