TP Electronique Analogique
TP Electronique Analogique
TP Electronique Analogique
2020-2021
Encadré par Pr. EZZAZI
Introduction
L'électronique analogique est la discipline traitant des
systèmes électroniques sur des grandeurs
(tension, courant, charge) à variation continue. Elle diffère de
l'électronique numérique dans laquelle ces dernières
sont quantifiées. On emploie le terme « analogique » car les
grandeurs électriques utilisées sont à l'image du signal à traiter.
Diode Zener :
La diode Zener est un composant électrique dont les propriétés
sont semblables à une diode conventionnelle, à la différence
que la diode Zener laisse passer le courant inverse lorsque celui-
ci dépasse le seuil de l'effet d'avalanche.
Une diode conventionnelle classique possède généralement
une tension de seuil vers 0.6V. La diode Zener possède
également cette tension de seuil, mais possède également un
seuil lorsque le courant inverse dépasse l'effet d'avalanche. Cet
effet d'avalanche peut aller de 1.2V jusqu'à plusieurs centaines
de Volts.
Certaines diodes Zener
possède même une troisième
broche qui sert de régulateur
pour modifier manuellement
la valeur de l'effet
d'avalanche.
La diode Zener est donc
utilisée pour sa propriété très
spécifique lorsqu'un courant inverse le parcours. Un usage
classique consiste à utiliser la diode Zener dans un circuit
électrique pour réguler la tension.
2
Objectifs :
Le but de ce TP est de :
Comprendre les modes d’affichage et les principes de
synchronisation.
Découvrir l’oscilloscope et familiariser avec cet appareil.
Etudier la diode Zener et réaliser le montage stabilisateur.
Matériels utilisés :
-L’oscilloscope : L'oscilloscope est très certainement l’un des
instruments les plus utiles à la disposition
des scientifiques, aussi bien au laboratoire
qu'à l'atelier. Son rôle consiste pour
l'essentiel à tracer une courbe de tension
(sur l'axe Y) évoluant dans le temps (sur l'axe
X). Cette courbe peut être visualisée en
temps réel, sur l'écran. On voit alors
exactement ce qui se passe dans un condensateur ou un circuit
intégré, comme si on lui faisait passer une radiographie.
Constitution d’un oscilloscope :
1- Un tube cathodique comprenant un canon à électrons, des
systèmes de déflexion du faisceau et un écran fluorescent ou
plus exactement cathodoluminescent.
2- Des amplificateurs.
3- Des générateurs de d.d.p continues.
4- Une base de temps comportant un dispositif de
synchronisation.
3
Potentiomètre : Générateur de tension continue :
Voltmètre :
Montage :
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-Manipulation :
-Manipulation 1 : Mesure des tensions continues
On réalise le montage suivant puis on prend des mesures de
tensions en changeant les positions du curseur sur le
potentiomètre.
On obtient les résultats suivants :
Pour R=32Ω :
Pour R=45Ω :
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Le tableau suivant représente ces résultats :
Potentiomètre Vlue(V) L(cm) Sv(V/div) V=L.Sv(V)
Position 1 : 32 (34*10) / 100=3,4 1,6 2 3,2
Position 2 : 45 (48*10) / 100=4,3 2,2 2 4,4
Position 3 : 70 (63*10) / 100=6,3 3 2 6
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A partir du graphe obtenue la diode zener block le passage du
signal d’entré lorsqu’il dépasse la tension d’avalanche(négative),
donc elle fait le redressement du l’aire négatif.
Conclusion
A travers ce TP on a pris les notes suivantes :
Savoir bien régler l’appareil (oscilloscope, générateur,
voltmètre), pour avoir un signal de qualité permettant
d’effectuer facilement les mesures désirées.
L’oscilloscope étant un appareil de mesure on réalise le zéro
avant toute autre manipulation.
Pour obtenir une tension stable Us en sortie d’un générateur,
on interpose une diode Zener polarisée en inverse entre celui-ci
et le récepteur avec UZ=Us.
TP2 : CARACTERISATION ET
APPLICATIONS D’UNE DIODE SIMPLE
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Introduction
Les diodes sont des composants a deux bornes passives non-
linéaires. Le courant n’est pas directement proportionnel à la tension
appliquée. Une diode consiste en une jonction PN, dans laquelle le
courant circule du matériel de type P (anode) vers celui de type N
(cathode). Une diode idéale se comporte comme un interrupteur
commande par une tension, produisant un circuit ouvert dans une
direction (l’anode est négative par rapport à la cathode, diode en
polarisation inverse), et un court-circuit dans l’autre (l’anode est
positive par rapport à la cathode, diode en polarisation directe).
Objectifs :
Le but de ce TP est de :
✓ Relever la caractéristique statique d’une diode à jonction.
✓ Appliquer le fonctionnement d’une diode dans le redressement
simple alternance.
✓ Faire l’écrêtage en utilisant la diode à jonction.
Théorique :
Caractéristique de la diode :
La diode est un semi-conducteur unidirectionnel en tension et en
courant, il a donc un sens passant et un sens bloqué. Il constitué de 2
semi-conducteurs de type P et N. Elle est symbolisée comme suite :
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La fonction "générique" d'une diode est de laisser passer le courant
dans un sens, nous disons qu'elle est conductrice (dans le sens
passant ou sens direct) et de bloquer le courant dans l'autre sens.
Nous disons alors qu'elle est bloquée (dans le sens bloquant ou
inverse).
Applications :
->Redressement :
Le redresseur simple alternance, ou redresseur
demi-onde, est composé d'une source de
tension alternative et d'une diode de
redressement placées en série dans un circuit
de charge.
La figure suivante illustre des circuits
redresseurs simple alternance utilisant une
diode idéale comme dispositif de redressement
et une résistance en guise de charge.
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Fonctionnement :
✓ La tension de sortie est celle prise aux bornes de la résistance.
✓ La polarité de la tension de sortie dépend du sens de la diode
dans le circuit.
D'après la figure, lorsque la tension alternative d'entrée est positive :
✓ La tension à l'anode de la diode est positive par rapport à la
cathode.
✓ La diode considérée comme idéale laisse donc circuler le
courant dans la charge pour toute la durée de l'alternance
positive.
Par contre :
✓ Lorsque le potentiel d'entrée
est négatif, la diode se
trouve polarisée en sens
inverse et se comporte
comme un interrupteur ouvert.
✓ Aucun courant ne peut parcourir le circuit pendant que la diode
est à l'état bloqué, la tension aux bornes de la
charge demeure nulle pour toute l'alternance négative.
->Ecrêtage :
L'écrêtage consiste à supprimer une partie de l’amplitude du signale.
Le redressement supprimant les alternances négatives peut être
considéré comme un cas particulier de l’écrêtage.
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Manipulation :
Manipulation 1 : Tracé de la caractéristique
Matériels utilisés :
Oscilloscope cathodique, résistance 100Ω, Ampèremètre, Voltmètre
Diode à jonction, Générateur de tension continue.
a) Caractéristique directe :
VD(V) 0,18 0,42 0,5 0,59 0,68 0,7 0,76 0,78 0,8
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Pour E=0,2V Pour E=15V
1) La caractéristique de la diode :
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E−𝑉𝐷
Donc : ID=
𝑅
𝐸
Pour 𝑉𝐷 = 0 −> 𝐼𝐷 =
Avec { 𝑅}
Pour 𝐼𝐷 = 0 −> 𝑉𝐷 = 𝐸
Pour E=2V on a :
2−𝑉𝐷 Pour 𝑉𝐷 = 0 −> 𝐼𝐷 = 20𝑚𝐴
ID= et { }
100 Pour 𝐼𝐷 = 0 −> 𝑉𝐷 = 2𝑉
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✓ La tension de seuil c’est l’intersection de la partie linière et l’axe
des tensions : Vs=E0= 0,75V
∆𝑉𝐷
✓ La résistance dynamique : rd=
∆𝐼𝐷
0,78−0,76
Pour le 42mA≤ ID≤90mA : rd= =0,41Ω<< 1
(90−42)×10−3
b) Caractéristique inverse :
ID(mA) 0,006 0,024 0,039 0 ,048 0,024 0,033 0,024 0,16 0,024
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Pour E=0,2V Pour E=2V
La caractéristique de la diode :
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APPLICATION DE LA DIODE
1) Redressement simple alternance
-Manipulation
Matériels utilisés :
Une diode parfaite, un GBF en tension sinusoïdale avec F=1KHz et
Vcrete-crete=Vmax -Vmin=6V et une résistance R=100Ω.
Le montage :
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3,4) Ve et Vs sur l’oscilloscope :
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7-Comparaison de la valeur théorique :
1 𝑇
𝑈𝑚𝑜𝑦 = ∫0 𝑈𝑚𝑎𝑥 sin 𝜔𝑡 dt
𝑇
𝑈𝑚𝑎𝑥 −cos (𝜔𝑡)
𝑈𝑚𝑜𝑦 = [ ]
𝑇 𝜔
𝑈𝑚𝑎𝑥 − cos(𝜔𝑡) + 1
𝑈𝑚𝑜𝑦 = ( )
𝑇 𝜔
2𝜋
Avec 𝜔 = => cos (𝜔𝑇)=cos (2𝜋)=1
𝑇
D’où 𝑈𝑚𝑜𝑦 = 0
La valeur moyenne des signaux alternatifs est nulle.
La valeur moyenne pour le signale redressait :
1 𝑇
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = ∫0 𝑈𝑚𝑎𝑥 sin 𝜔𝑡 dt
𝑇
𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑇/2
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = ∫0 sin 𝜔𝑡 dt
𝑇
𝑈𝑚𝑎𝑥 −cos (𝜔𝑡)
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ =
[ ]
𝑇 𝜔
𝜔𝑇
𝑈𝑚𝑎𝑥 ((−𝑐𝑜𝑠 ( 2 ) + 1))
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ =
𝑇 𝜔
2𝜋 𝜔𝑇 𝜔𝑇
𝜔 = => = 𝜋 => cos ( )=cos (𝜋)=-1
𝑇 2 2
𝑈𝑚𝑎𝑥 2
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = ∗
𝑇 𝜔
𝑈𝑚𝑎𝑥 2𝑇
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = ∗
𝑇 2𝜋
𝑈𝑚𝑎𝑥
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = avec 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 3𝑉
𝜋
𝑈𝑚𝑜𝑦𝑡ℎ = 0.95𝑉 = 1𝑉 = 𝑉𝑚𝑜𝑦𝑒𝑥𝑝
6) Ecrêtage :
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Le montage :
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Conclusion
Le fonctionnement de la diode à jonction est nécessaire pour l’utiliser
dans des montages d’écrêtage selon un niveau spécifié comme le
redressement simple alternance dans lequel l’utilisation d’une seule
diode est suffisante et la suppression se fait soit sur l’aire positif ou
négatif.
Objectifs :
Le but de ce TP est de :
✓ Observer le comportement d’amplificateur opérationnel.
✓ Réaliser Expérimentalement plusieurs montages types à base
d’AOP.
✓ Caractériser ces montages et déterminer leurs limites.
Théorique :
A la base, l'AOP est un amplificateur différentiel, donc
muni de deux entrées, l'une dite non inverseuse (V+) et
l'autre inverseuse (V-),
d'une sortie (s), et deux sources d’alimentations Vs+ et Vs-
symétrique par rapport à la masse.
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-Manipulation :
-Manipulation 1 : Montage AOP « inverseur »
Matériels utilisés :
Un amplificateur opérationnel parfait avec deux
sources d’alimentations symétrique +15V/-15V,
Un GBF en tension sinusoïdale avec F=1KHz et
Vcrete-crete=Vmax -Vmin=2V et deux résistances
R1=1KΩ et R2=10KΩ.
𝑉𝑠 𝑅2
Q1 : Montrer que G= = -
𝑉𝑒 𝑅1
𝑉𝑒 𝑉𝑠
+ 𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑉𝑠 𝑅2
𝑅1 𝑅2
Donc 1 1 =0 ⇒ =- ⇒ =-
+ 𝑅1 𝑅2 𝑉𝑒 𝑅1
𝑅1 𝑅2
𝑉𝑠 𝑅2
Alors =- = G = le gain en tension de l’AOP
𝑉𝑒 𝑅1
Q2 : Le montage
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Q3 : La visualisation des tensions d’entrée et de sortie
Avec un calibre de 1V/div pour Ve et un
calibre de 5V/div pour Vs.
Vsmax = 5*2=10V et de sens inverse de Ve
mais de même fréquence.
𝑉
Donc Vs =- 10Ve ⇒ Gexp= 𝑠 = -10
𝑉𝑒
𝑽𝒔 𝑹𝟐
D’où Gth= =- =-10 =Gexp
𝑽𝒆 𝑹𝟏
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𝑉𝑠 𝑅2
Q2 : Montrer que G= = 1+
𝑉𝑒 𝑅1
(2): −𝑉𝑠 + 𝑅2 𝐼2 + 𝑅1 𝐼1 + (𝑉 + − 𝑉 − ) = 0
−𝑉𝑠 + (𝑅2 + 𝑅1 ). 𝐼1 + (𝑉 + − 𝑉 − ) = 0 Or 𝑉 + − 𝑉 − = 0
𝑉𝑠
Donc 𝐼1 =
𝑅1 +𝑅2
𝑉𝑒 𝑉𝑠 𝑽𝒔 𝑹𝟐
Ainsi on a : = D’où la relation = 𝟏+
𝑅1 𝑅1 +𝑅2 𝑽𝒆 𝑹𝟏
𝑽𝒔 𝑹𝟐
D’où Gth= =1+ =2 =Gexp
𝑽𝒆 𝑹𝟏
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Le montage
𝑽𝒔 𝑹𝟐
D’où Gth= =1+ =1
𝑽𝒆 𝑹𝟏
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Manipulation 4 : Montage AOP « Sommateur-
Inverseur »
Matériels utilisés :
Un amplificateur opérationnel parfait avec deux sources d’alimentations
symétrique +15V/-15V, Un GBF en tension sinusoïdale avec F=1KHz. V1 est une
tension continue de 2v, V2 est une tension sinusoïdale d’amplitude 2V crête à
crête et trois résistances R1=R1= R2=10KΩ.
Q1 : Montrer l’expression de Vs
D’après le théorème de Milleman, à l’entrée inverseuse, on a :
𝑉2 𝑉1 𝑉𝑠
+ +
𝑅1 𝑅1 𝑅2
1 1 1 = 0 or 𝑉 + − 𝑉 − = 0
+ +
𝑅1 𝑅1 𝑅2
R2 R2
Donc on a : Vs = −( . V1 + . V2 )
R1 R1
𝑉𝑠 = − sin(2000. 𝜋𝑡) − 2.
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Q2 : Le montage
𝑅 𝑅2
Théoriquement on a : 𝑉𝑠 = −( 2 . 𝑉1 + . 𝑉2 )
𝑅1 𝑅1
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Montages particuliers
Montage intégrateur
Expression de Vs
𝑄 1
Loi des mailles : 𝑉𝑒 − 𝑅. 𝑖 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑉𝑒 = 𝑅. 𝑖 𝑒𝑡 𝑉𝑠 = − = − ∫ 𝑖. 𝑑𝑡
𝐶 𝐶
𝑉𝑒 𝟏
En remplaçant i par 𝑜𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑽𝒔 = − ∫ 𝑽𝒆 . 𝒅𝒕 (1)
𝑅 𝑹𝑪
Le montage a été réalisé avec le GBF délivrant un signal sinusoïdal (2) selon les
instructions que nous avions reçu de l’encadreur.
Montage
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Nous n’avons pas obtenu exactement un l’intégral du signal en sortie à cause
de certains bruits dont nous n’avons pas pu détecter la cause. Cependant, le
signal en sortie est de même période que celui en entrée et a grossièrement
𝜋
l’allure d’un signal sinusoïdal avec une déphase d’environ − .
2
Montage
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Ici les bruits sont relativement faibles. Le signal est quasi-sinusoïdale avec une
𝜋
déphase d’environ et de même fréquence que le signal d’entrée. Il s’agit donc
2
bien de la dérivée du signal d’entrée car la dérivée d’un fonction sinus ou
𝜋
cosinus est la même fonction retardée de .
2
Conclusion
L’amplificateur opérationnel est un circuit intégré fort utile. Il peut
être utilisé pour amplifier une tension ou pour faire des opérations
mathématiques comme des sommes, des intégrations ou encore des
dérivations.
Objectifs : :
Le but de ce TP est de :
✓ Etudier le comportement du transistor bipolaire et sa
caractéristique.
✓ Etudier un montage élémentaire particulier (le montage
émetteur commun).
Théorique :
Un transistor bipolaire est constitué de 2 jonctions PN (ou diodes)
montées en sens inverse. Selon le sens de montage de ces diodes on
obtient les 2 types de transistors bipolaires :
La flèche indique toujours l'émetteur
et le sens de circulation du courant.
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Pour caractériser complètement le fonctionnement d'un transistor, il
faut déterminer 6grandeurs : IC, Ib , Vce,Vbe
Manipulation :
Le circuit constitue de :
Deux alimentations continuent
variables E1 et E2, deux résistances
Rb=10KΩ et Rc=100Ω, un transistor
bipolaire.
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Partie 1 : Caractérisation d’entrée et de transfert.
On fixe l’alimentation E2 sur 10V, en variant l’alimentation E1 entre
0et 12V, puis on relève :
• Le courant entré à la base du transistor Ib.
• Le courant entré au collecteur du transistor Ic.
• La tension entre la base et l’émetteur du transistor Vbe.
Ce qui obtient est le suivant :
E1(V) 1 1,5 2 3 5 7 9 10 12
Ib(µA) 65 70 120 210 420 600 800 900 1140
Ic(mA) 5 5,6 13,5 29 60 83 90 92 93
Vbe(V) 0,65 0,66 0,68 0,69 0,72 0 ,76 0,77 0,78 0,8
Pour E1=1V
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D’après la caractéristique de Ib en fonction de Vbe on remarque
qu’elle rassemble bien à la caractéristique du la diode à jonction en
polarisation directe. Donc on peut comparer la jonction base-
émetteur du transistor à une diode polariser en directe (jonction PN).
La caractéristique de transfert Ic=f(Ib) :
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Partie 2 : Caractérisation de sortie Ic=f(Vce).
Pour E2=12V
35
La courbe de Ic=f(Vce)
Pour E2=10V
36
La courbe de Ic=f(Vce)
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