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Sommaire

Remerciements.
Dédicaces.
Liste des abréviations.
Introduction générale ............................................................................................................01
Chapitre I : Cadre théorique de la comptabilité et travaux d’inventaire.
Section 1: Généralités sur la comptabilité...............................................................................
Section 2 : L’harmonisation comptable en Algérie et principes généraux.............................
Section 3 : Généralités sur travaux d’inventaire……………………………………………
Conclusion .............................................................................................................

Chapitre II : l’inventaire comptable et la clôtures des comptes.


Section 1 : L’inventaire comptable et les écritures de régularisations ....................................
Section 2 : Technique d’établissements des états financiers .................................................
Section 3 : La détermination du résultat comptable et fiscale ...........................................

Conclusion générale .............................................................................................................


Bibliographie .......................................................................................................................
Liste des tableaux, figures et schémas ...............................................................................
Annexes ................................................................................................................................

Chapitre III: Les travaux de fin d’exercice : Application au sein de l’INSIMI et HIMI
Section 1 : Présentation de l’entreprise « INSIMI et HIMI » ................……………………………
Section 2 : déroulement de l’inventaire physique au sein de l’INSIMI ET HIMI………………….
Conclusion générale .............................................................................................................
Bibliographie .......................................................................................................................
Liste des tableaux, figures et schémas ...............................................................................
Annexes ................................................................................................................................
Remerciements.

Tout d’abord, nous tenons à remercier Dieu tout - puissant, de nous avoir donné la force à travers
nos choix de réaliser ce modeste travail.
Dédicaces.
Liste des abréviations.

 BA : Base Amortissable.
 CNC : Conseil National des Comptable.
 CNAN : Compagnie Nationale Algérienne de Navigation.
 CIDTA : Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées.
 CNRC : Centre National du Registre de Commerce.
 DA : Dinars Algérien.
 DC : Direction Capitainerie.
 DL : Direction Logistique.
 DR : Direction Remorquage.
 DFC : Direction Finance et Comptabilité.
 DMA : Direction Manutention et Acconage.
 DDD : Direction Domaine et Développement.
 DMI : Direction du Management Intègre.
 DRH : Direction Ressources Humaines.
 EPE: Entreprise Publique Economique.
 FIFO : First In First Out.
 HT : Hors Taxes.
 IFRS : International Financial Reporting Standards.
 IAS : International Accounting Standards.
 IASC : International Accounting Standards Committee.
 IASB : International Accounting Standards Board.
 IBS : Impôt sur Bénéfice des Sociétés.
 INSIM : Institut International de Management
 LCF : Loi de Finances Complémentaire.
 ONP : l’Office National des ports.
 PCN : Plan Comptable National.
 PV : Procès Verbal.
 PEPS : Premier Entrer Premier Sorti.
 PGC : Plan Comptable Générale.
 QHSE : Qualité, Hygiène, Sécurité Environnement.
 QTE : Quantité.
 RRR : Rabais, Remises, Ristournes.
 SCF : Système Comptable Financier.
 SO.NA.MA : Société Nationale de Manutention.
 SPA : Société Par Actions.
 TIAP : Titres Immobilisés de l’Activité de Portefeuille.
 TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée.
 TTC : Toutes Taxes Comprise.
 UGT : Unité Génératrice de Trésorerie.
 VMP : Valeurs Mobilières de Placement.
 VNC : Valeur Net Comptable.
 VO : Valeur d’Origine.
 VR : Valeur Résiduelle.
Chapitre I : Cadre théorique de la comptabilité et travaux d’inventaire.
Introduction

Les entreprises progressent dans un environnement de plus en plus délicat et turbulent, les
décisions qui étaient dans le passé plus ou moins faciles à prendre, présentent aujourd’hui plus de
difficultés.

Toute décision, qu’elle soit interne ou externe, nécessite la prise en compte des différents aspects
de cet environnement. L’information prend ainsi une importance accrue pour une bonne prise de
décision, mais la qualité de cette décision dépend de la qualité de l’information sur laquelle on se
base pour la prendre.

L’objectif de ce chapitre est de présenter le cadre théorique de la comptabilité et des travaux


d’inventaires. Il est scindé en trois sections, la première est consacrée aux généralités sur la
comptabilité, qui développe la notion de la comptabilité, son rôle, ses finalités ainsi que son
organisation. La deuxième porte sur l’harmonisation comptable en Algérie et la troisième section
est focalisée sur généralités des travaux d’inventaire.
Section 1 : Généralités sur la comptabilité.

La comptabilité constitue un véritable système d’informations qui s’est accaparé une place
essentielle dans le système d’informations générales des entreprises.

Dans cette section, il y a lieu de présenter d’abord la définition de la comptabilité, son rôle, ses
finalités puis son organisation.

A : Définition de la comptabilité.

La comptabilité peut être définie comme : « Une technique de mesure qui constate, enregistre et
mémorise l’activité d’un agent économique, privé ou public, ou de la nation. Elle est destinée à
servir d’instrument d’information à l’agent lui-même ou au public, en vue soit de répondre à
l’obligation légale et fiscale, soit de l’analyse de la gestion et de la prévision. La comptabilité
désigne aussi l’ensemble de livres, de documents comptables d’une entreprise ou d’un particulier
»

La comptabilité constitue l’organe d’une vision pour l’entreprise. Elle doit permettre à tout moment
de donner les renseignements exacts sur sa situation économique.

Pour cela, elle est considérée comme une technique d’enregistrement de toutes les opérations
financières effectuées par l’entreprise au cours de son activité. Ces enregistrements reposent sur
la mise en œuvre des règles, des principes et des éléments de doctrine qui s’appuient sur le plan
comptable, sur la loi et les règlementations comptables nationales et internationales.

B : Le rôle de la comptabilité.

La comptabilité est un système d’information qui enregistre les flux économiques après leur
réalisation, conformément à des principes généralement admis. Le procédé d’enregistrement
retenu permet l’élaboration d’états financiers destinés à présenter une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise, à l’usage de différents
utilisateurs.

Elle permet également de procéder à un diagnostic de l’entreprise, d’orienter ses choix de gestion
et d’établir des prévisions sur ses activités ou sur ses besoins.
La comptabilité est à la fois :

- Un outil de contrôle des opérations ;

- Un moyen de preuve juridique en cas de litige ;

- Une obligation légale (toute entreprise doit tenir une comptabilité) ;

- Un moyen de calcul de l’assiette des impôts (base) ;

- Une source d’information sur la situation et l’évolution de l’entreprise ;

- Une aide à la prise de décision sur le plan financier.

La comptabilité générale est une comptabilité financière définie comme un système d’organisation
de l’information financière permettant :
- De saisir, classer, enregistrer des données de base chiffrées ;
- De fournir après un traitement approprié, un ensemble d’informations conformes aux besoins des
divers utilisateurs.

Pour augmenter la qualité et la compréhension de l’information, toute comptabilité implique:

- Le respect de principes (conventions) ;

- Une organisation répondant aux exigences de contrôle et de vérification ;

- La mise en œuvre de méthodes et de procédures appropriées ;

- L’utilisation d’une terminologie commune.


La comptabilité financière distingue deux types de travaux comptables.
Schéma n°01 : Types de travaux comptable.

Comptabilité Financière

Inventaire
TraductionComptable
des opérations
courantes

-Enregistrement jour par - Ensemble des opérations


jour des faits comptable, permettant de recenser les éléments
réalisés par l'entreprise sur du patrimoine de l'entreprise et de
une période de 12 mois. déterminer le résultat exact en fin
d’exercice

-Établissement des documents de


synthèse

Source : schéma synthétisé par nos soins à partir des données de « cours de comptabilité financière »,
janvier, 2006, p.2.

A : Les finalités de la comptabilité.

La comptabilité générale a pour finalités essentielles l’information et le contrôle des mouvements


patrimoniaux qui sont les suivants :

B : L’information des utilisateurs de la comptabilité.

L’information comptable donne une image de l’entreprise, c’est la modélisation simplifiée de la


réalité.

Parmi ces informations, on distingue :

L’information interne de l’entreprise auprès des dirigeants ;

L’information externe de l’entreprise auprès des clients, des fournisseurs, des banques, de l’État,
des salariés, des actionnaires… etc., avec un souci d’informer et de respecter les obligations
réglementaires.

C : Le contrôle des mouvements et du patrimoine des entités.

Comme instrument de mesure de la richesse créée par l’entreprise, la comptabilité fournit les
bases nécessaires à la détermination de divers droits pécuniaires tels que les dividendes des
actionnaires, la participation financière des salariés et les impôts exigés par l’État.

La comptabilité apporte également des éléments quantitatifs permettant de vérifier le respect des
contrats explicites.

D : Un moyen de preuve.

Lors du contrôle des contrats à l’origine de toute transaction, la comptabilité constitue un moyen
de preuve. Le caractère formel et strict des règles permet le respect des trois exigences suivantes :

- La traçabilité de l’information qui permet d’effectuer le suivi des évènements économiques et de


leur enregistrement ;

- La chronologie des enregistrements comptables ;

- L’irréversibilité de ces enregistrements, évitant ainsi toute fraude.

A : Les trois approches de la comptabilité.

La gestion comptable peut être envisagée sous trois angles différents selon l’utilisation des
informations que l’on mobilise.
Tableau n° 01 : les trois approches de la comptabilité.

Approche financière -L’entreprise est comme un lieu de création de richesse.


de l’entreprise -L’activité doit conduire l’entreprise a augmenter sa
richesse nette, par l’accroissement de ses actifs et la
maitrise de ses passifs.
-Approche qui permet d’appréhender la performance
financière de l’entreprise
Approche patrimoniale -l’entreprise est évaluée à travers l’analyse juridique
de l’entreprise de son patrimoine : ensemble des droits (actifs de
l’entreprise) et des obligations (passifs de
l’entreprise).
-la comptabilité traduit l’état des créances (droits de
l’entreprise à l’égard des tiers) et des dettes
(obligations
de l’entreprise).
Approche organisationnelle de -l’entreprise est analysée à travers les
l’entreprise processus caractéristiques de
l’entreprise.
-les activités rattachées permettent à l’entreprise de
travailler sur les chaines de valeur et sur la cohérence
des diverses opérations entre elles.

Source : Eric. DUMALANDE, « comptabilité générale conforme au SCF et aux normes IAS/IFRS »,
éditions BERTI, Alger, 2009, p.9.

A : Processus de gestion et système d’information de gestion comptable.

A partir du système d’information comptable, la gestion comptable permet de représenter les


activités de l’entreprise à travers le regroupement des principaux processus.

A : Les processus caractéristiques de la gestion comptable.


Selon la nature des activités développées au sein de l’entreprise, le système d’information
comptable nous propose l’organisation suivante

Schéma n°02 : l’organisation des activités de l’entreprise.

Les processus relatifs au cycle d’exploitation :


-les opérations de vente ;
Les -les opérations d’achat.
activités
courantes Les processus relatifs au cycle d’investissements :
de -les immobilisations : nature et acquisition ;
l’entrepris -les dépréciations d’immobilisations
e
Les processus relatifs au cycle de financements :
-le financement par fonds propres ;
-le financement par endettement.

Les Les processus de traitement de fin d’exercice :


activités -le traitement des stocks ;
d’inventai -le traitement des créances et des dettes ;
re de -le traitement des charges et des produits propres a l’exercice.
l’entreprise

Les processus relatifs aux comptes annuels :


L’élaborati
-l’élaboration du compte de résultats ;
on des
-l’élaboration du bilan ;
comptes
-l’élaboration de l’annexe.
annuels

Source : Eric. DUMALANDE, « comptabilité générale conforme au SCF et aux normes IAS/IFRS »,
éditions BERTI, Alger, 2009, p.10

La comptabilité peut ainsi être perçue comme un ensemble de processus décrivant l’organisation
transversale de l’entreprise.

La distinction entre ces processus regroupe des ensembles d’activités cohérentes et


interdépendantes. Leur comptabilisation, dans ce cadre, passe alors par l’identification, la
collecte, le classement et l’enregistrement de données comptables.

A : Les cycles financiers dans l’entreprise.


Le schéma n°03 visualise les processus financiers et leur interdépendance à travers le rôle central
de la trésorerie décrits recouvrement les cycles financiers de l’entreprise

Schéma n°03 : les processus financière de l’entreprise.

Investissements Financeme
Immobilisations nt Fond
Corporelles, propres
incorporelles, Endetteme
Financières nt
Trésorerie
Créanc Dettes

es Exploitation

Stocks Produits

Achats

Source : Eric. DUMALANDE, « comptabilité générale conforme au SCF et aux normes IAS/IFRS »,
Éditions BERTI, Alger, 2009, p.11

Les opérations d’investissement et de financement favorisent le développement des moyens


nécessaires à l’activité de l’entreprise.

Les opérations d’exploitation à l’origine des achats, des ventes, et dans le cadre des opérations à
crédit, des créances et dettes, traduisent l’activité courante de l’entreprise.

La trésorerie traduit les encaissements et les décaissements qui accompagnent les opérations
d’exploitation, d’investissement et de financement.

A : Les principes comptables fondamentaux.

Le cadre conceptuel

Un cadre conceptuel « est un système cohérent d'objectifs et de principes fondamentaux liés


entre eux qui a pour objet de donner une représentation utile de l'entreprise. C'est un préambule à
la préparation et à la présentation des états financiers. Le cadre conceptuel constitue la structure
de référence théorique qui sert de support et de guide à l’élaboration des normes comptables ».

« Il peut être considérer comme étant un cadre général qui s’applique à l’ensemble des
entreprises, sans exception, produisant des comptes selon le référentiel International Financial
Reporting Standards « IFRS » et leur permet de se référer aux concepts de base des éléments
traités dans les états financiers ».

Dans ce cadre, les états financiers doivent permettre d’apprécier la situation financière et la
performance de l’entreprise pour que les investisseurs puissent prendre la décision d’investir ou
de désinvestir.

Le cadre conceptuel et l’International Accounting Standards « IAS1 » traitent particulièrement


les sujets suivants :

 L’objectif des états financiers ;


 Les caractéristiques qualitatives qui déterminent l’utilité de l’information contenue dans les
états financiers ;
 Les hypothèses de base ;
 La définition, la comptabilisation et l’évaluation des éléments à partir desquels les états
financiers sont construits.

II.2. : Les principes de base.

Les principes fondamentaux de l’International Accounting Standards Board «IASB» sont contenus
dans le cadre conceptuel. La norme IAS1 permet de le compléter, en particulier en ce qui concerne
la notion d’image fidèle. La notion de continuité d’exploitation, la comptabilité d’engagement, la
pertinence et l’importance relative.

Le cadre conceptuel classe les principes comptables dans deux catégories, les hypothèses de base
et caractéristiques qualitatives des états financiers.

L’International Accounting Standards Committee IASC retient quatre grandes caractéristiques


que sont l’intelligibilité, la pertinence, la fiabilité, la comparabilité.

A : Les hypothèses de base.


Les états financiers en norme IAS sont préparés selon deux hypothèses

 l’hypothèse de comptabilité d’engagement.

Selon cette hypothèse, les transactions et les événements sont comptabilisés quand ils se
produisent et ils sont enregistrés dans les livres comptables et présentés dans les états financiers
des exercices auxquels se rattachent.

 hypothèse de continuité d’exploitation.

Les états financiers sont préparés en faisant l’hypothèse que l’entreprise poursuivra ses activités
dans un avenir prévisible. Elle est donc supposée n’avoir ni l’intention ni l’obligation de mettre fin
à ses activités ou de réduire de façon importante la taille de son exploitation.

A : Les caractéristiques qualitatives.

Les caractéristiques qualitatives sont les attributs que doit revêtir l’information financière qui
rendent, l’information fournie dans les états financiers, utile.

Le cadre conceptuel distingue quatre caractéristiques qualitatives à savoir l’intelligibilité, la


pertinence, la fiabilité et la comparabilité.

 l’intelligibilité.

L’information doit être immédiatement compréhensible par les utilisateurs. Ces derniers sont
supposés avoir une connaissance raisonnable des activités économiques et de la comptabilité et
vouloir étudier l’information d’une façon "raisonnablement diligente".L’IASB précise
« qu’une information ne peut être exclue des états financiers au seul motif qu’elle serait trop
difficile à comprendre par certains utilisateurs ». Pour une meilleure compréhension, les états
financiers doivent être clairement identifiés.

 la pertinence.

L’information doit être pertinente, c'est-à-dire de nature à influencer les décisions économiques
des utilisateurs en aidant ceux-ci à évaluer les événements passés , présents et futurs ou en
confirmant ou corrigeant leurs évaluations antérieures.

 la fiabilité.

Une information est fiable quand « elle exempte d’erreur et de biais significatifs et que les
utilisateurs peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée
présenter ou de ce qu’on pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter ».

Selon l’IASB, la fiabilité exige cinq qualités supplémentaires :

 l’image fidèle.

L’information doit présenter une image fidèle des transactions et autres événements qu’elle vise
à représenter. L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes
comptables.

 l'exhaustivité

Pour être fiable, l'information contenue dans les états financiers doit être exhaustive. Une
omission peut rendre l'information fausse ou trompeuse et, en conséquence, non fiable et
insuffisamment pertinente.

 la prudence

La prudence est la prise en compte d'un certain degré de précaution dans l'exercice des jugements
nécessaires pour préparer les estimations dans des conditions d'incertitude, pour faire en sorte que
les actifs ou les produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous
évalués. Les pertes latentes sont comptabilisées et les gains latents ne sont pas comptabilisés.

 la prééminence de la substance sur la forme

Si une information doit présenter une image fidèle des transactions et autres événements qu'elle
vise à présenter, il est nécessaire que ceux-ci soient comptabilisés et présentés conformément à leur
substance et à leur réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique ;

 la neutralité

Pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être neutre, c’est-à-dire sans
parti pris. Les états financiers ne sont pas neutres si, par la sélection ou la présentation de
l’information, ils influencent les prises de décisions ou le jugement afin d’obtenir un résultat ou une
issue prédéterminé. La neutralité n’a pas pour objet d’orienter la décision des utilisateurs dans un
sens prédéterminé.

 la comparabilité

Les différents utilisateurs doivent avoir la possibilité de comparer les états financiers d’une même
entreprise dans le temps. Ceci doit leur permettre « d’identifier les tendances des situation
financière et de sa performance ». Ces même utilisateurs doivent pouvoir comparer des états
financiers des plusieurs entreprises afin d’étudier les variations de leur situation financière.

A : L’organisation comptable

Tous les partenaires de l’entreprise trouvent en comptabilité une source d’information


irremplaçable. Elle leur permet de s’informer sur la situation financière de l’entreprise et ses
résultats.

L’objectif de l’organisation comptable préconisé est de définir l’architecture matérielles légale


qui garantie la fiabilité et l’homogénéité des informations

L’objet principal de cette optique est de présenter l’organisation comptable, les outils comptables
ainsi que l’enchainement des travaux comptable

A : Généralité

L’organisation comptable répond à différents travaux obligatoires qui consistent en la mise en


place, pour douze mois consécutifs, d’un bilan d’ouverture, d’opérations courantes,
d’opérations d’inventaire, aboutissant à un compte de résultat et à un bilan de clôture.

Schéma n° 04 : l’organisation comptable

Bilan d’ouverture Bilan de clôture

Au 31/12/N
Du 01/01/N
Compte de résultat

Pour établir ces documents, deux types d’opérations comptables sont effectuées :

A : Les opérations courantes

Les buts de ces opérations courantes sont :


 l’enregistrement dans les comptes du bilan afin de connaitre le patrimoine cumulé de l’entreprise.

 L’enregistrement dans les comptes de résultats ou de gestion (charges et produits) afin de


connaitre les appauvrissements, ou/et les enrichissements de l’exercice.

A : Les opérations d’inventaire

Les buts de ces opérations sont :

 Faire le point au bilan sur le patrimoine de l’entreprise ;

 Constater dans le compte de résultat un bénéfice ou une perte dégagée par l’activité au cours
de l’exercice écoulé.

Pour ce faire, divers, outils sont à notre disposition.


A : Les outils comptables

Le plan comptable

Le plan de comptes comprend 9 classes. Un système de codification, à partir de l’adjonction d’un


chiffre à partir du numéro de chaque classe, permet d’identifier les grandes masses du compte du
résultat et du bilan.

A. Les comptes de situation :

Les comptes des classes 1 à 5 sont des comptes de bilan :

 La classe 1(comptes de capitaux) : il s’agit des ressources permanentes de l’entreprise ;


 La classe 2(comptes d’immobilisations) : il s’agit des biens durables détenus par l’entreprise ;
 La classe 3(comptes de stocks) : il s’agit de bien intervenant dans le cycle d’exploitation de
l’entreprise ;
 La classe 4(comptes de tiers) : il s’agit des créances et des dettes non financières de
l’entreprise ;
 La classe 5(comptes financiers) : on y trouve notamment le compte banque.

Les comptes de gestion :


Les comptes des classes 6 et 7 sont des comptes du compte de résultat :
 Les comptes de charges (6)
 Les comptes de produits (7)
A - Le journal ( faire parte da document de base)

Le journal est un document obligatoire imposé par le code de commerce. Les opérations y sont
enregistrées chronologiquement, selon le principe de la partie double.

Un formalisme particulier est imposé par le droit comptable pour la tenue du journal car celui- ci
peut être utilisé comme moyen de preuve:

 Il doit être tenu sans blanc ni ratures: il est interdit d'effacer ;


 Les erreurs détectées doivent être corrigées par contrepassation : on passe l'écriture
erronée en sens inverse pour l'annuler, puis on passe la bonne écriture.

A- Le grand-livre
it
Déb
dit
Cré

« Tout commerçant doit obligatoirement tenir un livre-journal, un grand livre et un livre d'inventaire»
.Le grand livre est un document obligatoire rassemblant les comptes schématiques dits « en T ».
N° du compte et intitulé du compte

Tout enregistrement dans ces comptes se fait à partir d’un document (exemple : bulletins de paye,
factures, chèques…). Et selon le « principe de la partie double » qui doit satisfaire la relation suivante :

Total des sommes inscrites au débit d’un ou plusieurs comptes =


Total des sommes inscrites au crédit d’un ou plusieurs autres comptes
A : La balance

La balance est un document facultatif. Il est un moyen de contrôle des enregistrements dans le
grand livre et dans le journal. Toutes les classes y sont inscrites selon l’ordonnancement décimal
du plan comptable.

Section 2: L’harmonisation comptable en Algérie et principes généraux.

Cette section est consacré à présenter la normalisation en Algérie et les principes généraux
d’évaluation.
A : La normalisation comptable en :
Le modèle Algérien de normalisation

L’Algérie a adopté un nouveau plan comptable dit Système Comptable et Financier "S.C.F",
cohérent avec les normes comptables internationales" IFRS" qui se substitut au Plan Comptable
National "PCN".

Le SCF concerne toutes les entreprises soumises au Code de Commerce, les entreprises
publiques ou parapubliques, ou d’économie mixte, les coopératives et plus généralement les
entités produisant des biens ou des services marchands ou non marchands, dans la mesure où
elles exercent des activités économiques qui se fondent sur des actes répétitifs. Les très petites
entreprises peuvent être autorisées à ne tenir qu’une comptabilité simplifiée.

Ce nouveau SCF est marqué par trois principales avancées :

 La première innovation : porte sur le choix de la solution internationale qui rapproche notre
pratique comptable de la pratique universelle, ce qui permettra à la comptabilité de
fonctionner avec un socle conceptuel et des principes plus adaptés à l’économie moderne et
de produire une information détaillé, reflétant une image fidèle de la situation financière des
entreprises.
 La deuxième innovation : elle a trait à une énonciation de manière plus explicite des
principes et des règles devant guider l’enregistrement comptable des transactions, leur
évaluation et l’établissement des états financiers, ce qui limite les risques de manipulation
volontaire ou involontaire des règles et facilite la vérification des comptes.
 La troisième innovation : réside dans la possibilité pour les très petites entités d’appliquer
un système d’information basé sur une comptabilité simplifiée.

A : Les Objectifs du SCF


Le Système Comptable Financier propose des solutions techniques à l'enregistrement
comptable d'opérations ou de transactions non traitées par le PCN :
 Il apporte plus de transparence et de fiabilité dans les comptes et dans l'information financière
qu'il véhicule, ce qui renforce la crédibilité des entreprises ;
 Il constitue une meilleure comparabilité dans le temps et dans l'espace des situations
financières ;
 Il constitue une occasion pour les entreprises d'améliorer leur organisation interne et la
qualité de leur communication avec les parties prenantes à l'information financière ;
 Il encourage l'investissement du fait d'une meilleure lisibilité des comptes par les analystes
financiers et les investisseurs ;
 Il favorise l'émergence d'un marché financier tout en assurant la fluidité des capitaux;
 Il améliore le portefeuille des banques du fait de la production par les entreprises de
situations plus transparentes ;
 Il facilite le contrôle des comptes qui s'appuie sur des concepts et des règles clairement
définis.

Enfin, le SCF implique le changement de culture comptable.

A : Travaux liés à la réforme comptable

A : Cadre juridique du Système Comptable Financier

Le 25 novembre 2007, un exposé sur le projet de loi portant système comptable financier
a été communiqué par le ministre des finances devant la commission des affaires économiques et
des finances, il a précisé que ce texte de loi vient définir le système comptable, les conditions et
les modalités de sa mise en œuvre et corriger les dysfonctionnements relevés dans l'ordonnance
75-35 d'avril 1975 portant Plan Comptable National. Il permet, également, la réforme du système
comptable appliqué depuis 1975, qui n'est plus adapté aux mutations que connaît le pays dans
plusieurs domaines.
L'entrée en vigueur du nouveau système comptable national, prévue initialement en janvier 2009,
a été reportée jusqu'au 1er janvier 2010, dans le cadre de la loi de finances complémentaire de
2008 (LFC), après avoir constaté que l'ensemble des opérateurs économiques ne pourraient pas
être au rendez-vous sur le volet technique

B : La loi relative au Système Comptable Financier

La loi 7-11 DU 15 DHOU EL KAADA 1428 (25 Novembre 2007) portant système comptable
financier fixe le système comptable ainsi que les modalités et les conditions de son application.
Aussi, cette loi est complétée par deux décrets exécutifs et un arrêté : un premier décret porte sur
le "cadre conceptuel" du nouveau SCF, des" conventions comptables de base" et des "principes
comptables fondamentaux". Un second décret vient pour réglementer les systèmes informatiques.
Tandis qu'un arrêté dresse "la nomenclature et les règles de fonctionnement de ces comptes" ainsi
que des "modèles d'états financiers".

A : Les changements apportés par le SCF

Comparé à l’ancien système PCN, le SCF comporte les différences suivantes :

 La distinction faite entre actifs courants/non courants et entre passifs courants/non courants.
La classification des dettes et des créances par nature, facilite l'analyse financière ;
 La définition des classes 2, 3 et 4 reposant sur une optique économique de l'entreprise permet
de présenter l'outil de production, distinguer entre actifs d'exploitation et hors exploitation et
de présenter les biens utilisés en exploitation qui ne sont pas la propriété de l'entreprise ;
 Les valeurs mobilières sont incluses parmi les éléments du compte immobilisations
financières. Ce dernier regroupe les titres de participation et les titres de placement ;
 La forme du bilan fait référence aux données de l'exercice précédent. Pour permettre de
faire la comparaison, pour la faire il ne faut pas avoir recours aux tableaux explicatifs. L'actif
fait apparaître les masses comme les actifs immobilisés, les actifs circulants, les passifs non
courants et passifs courants. Au niveau du bilan, la situation économique est privilégiée à la
situation patrimoniale ;
 La forme retenue pour le compte de résultat présente les données de l'exercice précédent.
Le compte de résultat fait distinction entre le résultat opérationnel et le résultat financier et
fait référence à certains soldes intermédiaires reconnus au niveau international. De plus, le
résultat qui apparaît au compte de résultat est un indicateur de la performance de gestion de
l'entreprise, malgré il inclut des opérations ayant un caractère social et les charges
exceptionnelles ;
 Le tableau des flux de trésorerie est permet de faire la distinction entre flux d'exploitation,
flux d'investissement et flux de financement. Par contre, il permet de faire la comparaison
avec l'exercice précédent et nécessaire pour l'analyse financière ;
 État de variation des capitaux propres donne une analyse la variation de l'actif net ;
 Le SCF traite aussi l'évaluation de certains éléments, comme les actifs et passif en monnaies
étrangers, les événements postérieurs, les prestations et services en cours en fin d'exercice ;
 Le nouveau système comptable et financier permet l’évaluation de certains actifs financiers à
la valeur du marché. Cette notion de "juste valeur" s’opposait jusqu'à présent aux principes
fondamentaux de "coût historique " et de "prudence" ;
 Le SCF prévoit la prise en compte de la dépréciation ou de la réestimation de la valeur d’un
bien qui modifie sa base imposable. Ces provisions devront être utilisées avec prudence afin
de ne pas fausser le résultat.

A : Les règles générales d’évaluation

Les règles générales d'évaluation et de comptabilisation peuvent être traitées selon les cas.

A : Les règles générales d’évaluation et de comptabilisation

A : la méthode d’évaluation

Les éléments inscrits en comptabilité est fondée en règle générale sur la convention des coûts
historiques. Cependant il est procédé dans certaines conditions fixées par le présent principe et
pour certains éléments à une révision de cette évaluation sur la base :

 De la juste valeur (ou coût actuel) ;


 De la valeur de réalisation ;
 De la valeur actualisée (ou valeur d’utilité).

A : Le coût historique

Les biens inscrits à l’actif du bilan lors de leur comptabilisation sont constitué, après déduction
des taxes récupérables et des remises commerciales, rabais et autres éléments similaires :

 Pour les biens acquis à titre onéreux, par coût d’acquisition ;


 Pour les biens reçus à titre d’apport en nature, par la valeur d’apport ;
 Pour les biens acquis à titre gratuit, par la juste valeur à la date d’entrée ;
 Pour les biens acquis par voie d’échange, les actifs dissemblables sont enregistrés à la
juste valeur des actifs reçus, et les actifs similaires sont enregistrés a la valeur comptable
des actifs donnés en échange ;
 Pour les biens ou services produits par l’entité, par les de coûts production.

A : Le coût d’acquisition

Un actif est égal au prix d’achat résultant de l’accord des parties à la date de l’opération
déduction faite des rabais et remises commerciaux, majoré des droits de douanes et autres taxes
fiscales non récupérables par l’entité auprès de l’administration fiscale ainsi que des frais
directement attribuables pour obtenir le contrôle de l’actif et sa mise en état d’utilisation.

Les frais de livraison et de manutention initiaux, les frais d’installation, les honoraires de
professionnels tels qu’architectes et ingénieurs constituent des frais directement attribuables.

Sont exclus du coût d’acquisition les frais généraux administratifs et les frais engagés à
l’occasion de la mise en exploitation d’un bien immobilisé pendant la période intérimaire entre la
fin de son installation ( date d’arrêt du cumul des coûts d’entrée ) et son utilisation à capacité
normale.

A : Le coût de production

Un bien ou un service est égal au coût d’acquisition des matières consommées et services utilisés
pour cette production augmenté des autres coûts engagés au cours des opérations de production.

A : Règles spécifiques d’évaluation et de comptabilisation

Cas particulier d’un actif biologique

Un actif biologique est évalué lors de sa comptabilisation initiale et à chaque date de clôture à sa
juste valeur diminuée des frais estimés du point de vente, sauf lorsque sa juste valeur ne peut pas
être évaluée de manière fiable. Dans un tel cas, cet actif biologique doit être évalué à son coût
diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Une perte ou un profit provenant d’une variation de la juste valeur diminuée des frais
estimatifs des points de vente est constaté dans le résultat net de l’exercice au cours duquel il se
produit.

A : Stocks et en cours

A) Les stocks correspondent à des actifs :


 Détenus par l’entité et destinés à être vendus dans le cadre de l’exploitation courante ;
 En cours de production en vue d’une telle vente ;
 Correspondant à des matières premières ou fournitures devant être consommées au cours
du processus de production ou de prestation de services ;
 Dans le cadre d’une opération de prestation de service, les stocks correspondent au coût
des services pour lequel l’entité n’a pas encore comptabilisé les produits correspondants.
B) Le coût des stocks : comprend tous les coûts encourus pour amener les stocks à
l’endroit et dans l’état où ils trouvent :
 Coûts d’acquisition (achat, matières consommables, frais liés aux achats...) ;
 Coûts de transformation (frais de personnelles et autres charges variables ou fixes à
l’exception des charges qui pourraient être imputables à une utilisation non optimale de la
capacité de production de l’entité) ;
 Frais généraux, frais financiers (conformément aux dispositions de l’article 326-3) et frais
administratifs directement imputables aux stocks.

Ces coûts sont calculés soit sur la base des coûts réels, soit sur la base de coûts prédéterminés
(coûts standards) régulièrement révisés en fonction des coûts réels.

C) Cas particulier des produits agricoles : Les produits agricoles sont évalués lors de
leur comptabilisation initiale et à chaque date de clôture à leur juste valeur diminuée des
coûts estimés du point de vente.

D’autres points nécessitent un traitement particulier telles que :


- Les Subventions ;
- Provisions pour risques et charges ;
- Emprunts et autres passifs financiers ;
- Les charges et produits financiers ;
- Cas particuliers….
Section 3 : Généralités sur les travaux d’inventaire

La vie de l’entreprise est découpée en périodes appelées exercices comptables. Ce


découpage permet de faire périodiquement le point sur l’activité passée pour mieux préparer
l’avenir. Ce sont les travaux d’inventaire (ou travaux de fin d’exercice) qui permettent de faire ce
point.

A : Notions et objectifs des travaux d’inventaire

Toutes les entreprises sont tenues de faire l’inventaire annuel des éléments actifs et
passifs composant leur patrimoine.
Cet inventaire consiste à un dénombrement par écrit et par article des biens, créances et dettes
dont le but notamment de donner une image réelle, fidèle et sincère des comptes concernant
l’exercice qui s’achève.
Au point de vue comptable, l’inventaire entraine une série de travaux importants qualifiés
d’inventaire comptable et ayant pour objet l’établissement du bilan et corrélativement la
détermination du résultat de l’exercice.
Diverses sources légales rendent l’inventaire obligatoire.
a- Code de commerce, article 8 et 9: « Elle (la personne physique ou morale ayant la
qualité de commerçant) doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze
mois, l'existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l'entreprise ».
b- Décret du 29/11/1983, article 6: « L'inventaire est un relevé de tous les éléments d'actif
et de passif au regard desquels sont mentionnées la quantité et la valeur de chacun d'eux à
la date d'inventaire ».
L’importance des travaux de fin d’exercice est évidente, car un bilan déposé engage la
responsabilité des gestionnaires de l’entreprise, vis-à-vis de l’État et des tiers. De ce fait, les
gestionnaires doivent y apporter toute leur attention pour que ces travaux dûment réalisés
traduisent avec sincérité et fidélité la réalité vécue par l’entreprise pendant l’exercice et sa
situation à la date de clôture.
Les travaux ainsi réalisés doivent permettre aux gestionnaires d’apprécier les résultats obtenus et
de procéder à l’analyse et au diagnostic en vue de déterminer les décisions à prendre pour
améliorer la situation de l’entreprise.

A : L’organisation des travaux de fin d’exercice


L’organisation des travaux d’inventaire se fait par phases successives, qui sont classées par
enchainement.
A : Les différentes phases de l’inventaire
Quatre étapes peuvent être dégagées :
- Mise en place d’un inventaire physique ou extra comptable de tous les éléments du
patrimoine de l’entreprise ;
- Les évaluations effectuées lors de la première phase vont conduire à des écritures
comptable d’ajustement : il conviendra de comptabiliser les amortissements, les
dépréciations, les régularisations des charges et des produits ;
- Une fois que toutes ces écritures seront passées, il faudra procéder au regroupement de
tous les comptes de charges et de produits pour dégager le résultat de l’exercice ;
- Enfin, interviendra l’étape d’établissement des documents annuels de synthèse et la phase
de clôture de l’exercice ou de la période comptable.
A : L’enchainement des travaux d’inventaire

L’enchainement des différents travaux d’inventaire se présente comme suit :

Schéma n°05 : les différents travaux d’inventaire

Inventaire des éléments du patrimoine

Écritures d’ajustement des comptes


Écritures d’inventaire Travaux
D’inventaire
Écritures de regroupement d’inventaire en
vue de la détermination du résultat

Établissement des documents de synthèse


(bilan, compte de résultat, annexe)

Source : Schéma synthétisé par nos soins à partir de « cour introduction à la comptabilité», édition,
DUNOD, Paris, 2007, p 240.

On peut détailler le déroulement des opérations dans le schéma linéaire n°06 :

Schéma n°06 : le déroulement des opérations d’inventaire

Contenu des opérations d’inventaire

Balance avant inventaire

Inventaire physique

Écriture d’inventaire

Balance après inventaire

Clôture des comptes

Comptes annuels
Source : Schéma synthétisé par nos soins à partir de « cour introduction à la comptabilité», édition, DUNOD,
Paris, 2007, p 241.

A : La balance avant inventaire

La balance permet, avant de réaliser les opérations d’inventaire proprement dites, de contrôler
de manière arithmétique la régularité des comptes et la justesse des opérations enregistrées durant
l’exercice comptable.
La balance avant inventaire répondra ainsi tous les comptes avec leur mouvement « débit et crédit »
et fera ressortir pour chacun de ces comptes un solde débiteur et créditeur.
C’est ainsi que la valeur comptable qui apparaît dans cette balance devra être confrontée à deux
types de recherche :
- La réalité physique : C’est l’objet de l’inventaire physique de recensement ;
- La réalité financière : Des écritures d’inventaire devront alors être enregistrées dans le
respect des principes comptables.

En effet, la balance établie en fin d’exercice comptable (Balance avant inventaire présente un certain
nombre d’insuffisances :
- Les soldes des comptes de stocks représentent les existants en début de l’exercice, dans le cas
où l’entreprise adopte la méthode de l’inventaire intermittent.
- Certaines charges et certains produits, se rapportent à l’exercice à venir, d’autres au contraire
n’ont pas été enregistrés faute de pièces justificatives.
- Certains éléments d’actif se sont dépréciés depuis le dernier inventaire ; d’autres ont été
cédés et la régularisation n’a pas été faite.
- Des charges ou des risques dont l’origine est dans l’exercice, ne peuvent être évalués pour
leur montant exact.
Il faut donc compléter les écritures passées au cours de l’exercice, ces écritures venant modifier la
valeur de certains éléments déjà enregistrés. Il sera nécessaire à la fin des opérations d’inventaire de
dresser une nouvelle balance après inventaire, destinée de nouveau à un contrôle des comptes, afin
de déterminer un résultat reflétant la situation exacte.

A : L’inventaire extra -comptable « inventaire physique »


Les travaux de l’inventaire extra –comptable consistent à recenser et à dénombrer, en quantité et
en valeur tous les éléments existants et les évaluer. L’entreprise est souvent obligée de leur
consacrer, pendant plusieurs jours, la majeure partie de son activité. Il doit être conduit avec ordre,
méthode et précision. Toute erreur dénaturerait les résultats. Il comprend l’inventaire physique des
immobilisations, stocks, créances et dettes de l’entreprise.
A : L’inventaire comptable
Les écritures d’inventaire regroupent les enregistrements comptables qui permettent d’ajuster
(régulariser, corriger) les comptes de l’entreprise (les valeurs des éléments du patrimoine) afin
d’établir les comptes annuels.
D’après les données de l’inventaire physique, les travaux de l’inventaire comptable ont pour objet de
mettre les soldes des différents comptes en harmonie avec la réalité.
Pour mieux comprendre, on doit utiliser un plan organisationnel qui enchaine les écritures
d’inventaire comme suit :

Schéma n°07 : l’enchaînement des écritures d’inventaire

Établissement de la balance avant inventaire


Enregistrement des écritures d’inventaire :
Amortissements et provisions ;
Régularisation des cessions d’éléments d’actif ;
Régularisation des charges et des produits courants ;
Écritures de détermination du résultat ;
Écritures de clôture des comptes.

Établissement de la balance après inventaire

Etablissement des documents de synthèse :


Compte de résultat ;
Bilan, annexe.

Source : Réalisé par nos soins à partir de cour « comptabilité financière : préparation des états
financiers et travaux de fin d’exercice », édition CNAM, Novembre, 2011, p.4.

C’est quoi un’invantaire et comment ?

L'inventaire (latin inventus) est une liste exhaustive d'entités reconnues comme un patrimoine


matériel ou une somme de biens afin d'en favoriser l'évaluation ou la gestion. 
Il est le plus souvent effectué à des moments spécifiques : fin d'année ; début de bail (état des lieux)
; fin de vie (inventaire après décès), saisie immobilière, etc. Il peut concerner un patrimoine naturel
vivant (inventaires floristiques, faunistiques, mycologiques, écosystémiques …..)

L’entreprise est obligée de faire l’inventaire pour des besoins légaux et peut choisir le type
d'inventaire selon la stratégie qu’elle suit.

L’élaboration du comptage lors de l’inventaire s’effectue suivant des règles de gestion d’écart et de
validation des données et il y a deux moyens possibles pour le faire.
En utilisant des tableaux et ce en s’appuyant sur l’Excel. Tout d’abord il faut diviser le tableau en
différentes colonnes puis ensuite les identifier : une colonne pour la référence du produit, une
deuxième pour sa désignation, une troisième pour le lieu ou le type de stockage, une autre pour les
quantités et enfin une colonne de cumul des stocks. Bien évidement il s’agit là d’un exemple
général, l’entreprise peut par la suite choisir un classement différent qui correspondrait plus à es
activités.
 
En utilisant des logiciels comptables tels que Ciel ou Sage qui proposent des fonctions variées pour
les marchandises et des extractions Excel ce qui facilite l’élaboration de la feuille de l’inventaire.
Les progiciels de gestion intégrée ou ERP, en revanche, permettent une totale gestion des stocks.
Cependant, l’investissement dans un ERP est relayivement coûteux, raison pour laquelle leur
utilisation est destinée uniquement aux grandes entreprises dont la quantité de stocks est très
importante. 

Inventaire des stocks

L'inventaire des stocks comprend les matières premières, les marchandises, les produits finis et les
produits en cours de fabrication. Il s'agit de tous les produits non vendus. Il doit être réalisé
obligatoirement au moins une fois par an.

Le but étant de n'avoir aucun écart : 0 produits en trop et 0 produits en moins. Si le résultat montre
des écarts, il faudra alors chercher pourquoi

Inventorier : faire l'inventaire, description détaillée des objets, des biens appartenant à une
personne, à une collectivité 
A : Balance après inventaire

Cette balance après inventaire servira également à partir des soldes de différents comptes
adressées les documents de synthèse obligatoire(les états financiers).
Dernière étape, les opérations d’inventaire étant terminées, il conviendra de clôturer
l’exercice et de solder les différents comptes utilisés au cours de cette période comptable.
A : Les documents utilisés
Les documents à utiliser dans les travaux d’inventaire sont en nombre de trois (03) :
A : La carte d’inventaire
La carte d’inventaire se présente en trois volets détachable de différentes couleurs,
pré numérotés, appelés A, B, C, chacun comprend : un numéro, le code de produit, la
dénomination du produit, la quantité comme unité de mesure-nombre, ainsi que le numéro
de l’équipe chargée du comptage et la date de prise d’inventaire.

A : L’état comparatif de l’inventaire physique


Il est établi au préalable d’après les fiches des stocks, il est complété avec les résultats de
l’inventaire physique. Les écarts apparaissant entre les stocks comptés (physiques) et stocks
enregistrés d’après (comptables) doivent être analysés.
Des explications écrites et précises doivent être donnés pour tout écart constaté qui doit
nécessairement faire l’objet d’une décision impliquant son traitement.
A : Le registre d’inventaire
Ce registre coté et paraphé est destiné à recevoir à l’occasion de chaque inventaire, les
informations ci-après :
- La composition de la commission d’inventaire ;
- La date d’inventaire ;
- Le nom des responsables des équipes ;
- La liste des équipes et les zones d’affectation ;
- Le nombre de cartes distribuées ainsi que leurs numéros ;
- Les numéros des cartes inutilisées ou annulées ;
- L’état des stocks par nature se décompose en : stock conforme, stock avarie, autre
stock…
L’affichage de ce registre doit s’effectuer, sous la forme d’un listing présentant le détail
des dénombrés dans un lieu déterminé. La fiche d’inventaire doit mentionnée les visas du
responsable d’inventaire ou de son représentant et du responsable du bilan inventorié. Les
responsables de la commission du contrôle et de suivi, doivent coordonner et contrôler
l’opération d’inventaire.

Conclusion
Pour conclure, la comptabilité est une discipline ancienne qui est considérée comme une
technique d’enregistrement de toutes les opérations financières effectuées par l’entreprise au
cours de son activité. Ces enregistrements reposent toujours sur la mise en œuvre des règles et
principes comptables. Ainsi le plan adopté est basé sur des normes internationales plus
compatibles avec les spécificités économiques du pays.
L’Algérie comme tous les pays, s’est engagée dans une réforme comptable visant à concilier
les traditions existantes et les IFRS, mais cette tentative de conciliation d’une philosophie
comptable basée sur les formalités légales et dominance fiscale de la comptabilité avec un
caractère pragmatique des IFRS crée des conflits.

Chapitre II : l’inventaire comptable et la clôtures des comptes.


Nous avons constaté au niveau du chapitre II, précédent qu’il est nécessaire d’évaluer avec
précision les postes du bilan de l’entreprise à fin de mettre les soldes comptables en harmonie
avec les réels.
Dans ce deuxième chapitre est consacré à l’inventaire comptable et à la clôture des comptes, il
faut passer au journal toutes les écritures de régularisation à fin de mettre à jour tous les
comptes.
Celui-ci est composé de trois sections : la première est focalisée sur l’inventaire comptable et
les écritures de régularisations, la deuxième penche sur techniques d’établissement des états
financiers et la troisième est basée sur la détermination du résultat comptable et fiscale de
l’entreprise .

Section 1 : L’inventaire comptable et les écritures de régularisations

Les travaux comptables de fin d’année consistent à régulariser la comptabilité des entreprises
: Régularisations des actifs non courants « immobilisations »:
La valorisation ultérieure des actifs a pour objectif la cohérence entre leur valeur
comptable et leur juste valeur, afin que le bilan reflète l’image fidèle de la situation des
immobilisations des entreprises . On doit en particulier tenir compte des dépréciations subies
au fil du temps suite à l’usage, le temps et du changement technique et éviter de surévaluer les
biens, conformément au principe de prudence.
: Les amortissements
A. Notion de l’amortissement
« L’amortissement correspond à la consommation des avantages économiques liés à
un actif corporel ou incorporel est comptabilisé en charge à moins qu’il ne soit incorporé dans
la valeur comptable d’un actif produit par l’entité pour elle-même ».

Le montant amortissable est réparti de façon systématique sur la durée d’utilité de l’actif, en
tenant compte de la valeur résiduelle probable de cet actif à l’issue de sa période d’utilité pour
l’entité et dans la mesure où cette valeur résiduelle peut être déterminée de façon fiable.
Tableau : Quelques éléments amortissables et non amortissables

Elements amortissables Eléments non amortissables


Immobilisations incorporelles Immobilisations
- Brevets, licences (sur 5 ans). incorporelles
- Fonds de commerce
JENNY. Hugues, comptabilité générale « travaux comptable de fin d’exercice », édition GEACG, Paris,
2012/2013, P.127.

- Droit au bail
- Marques
Immobilisations corporelles Immobilisations corporelles
- Constructions (20 à 50 ans) - Terrains
- Installations techniques (5 à 10 ans) - Œuvres
- Agencements, aménagements (10 à 20 ans)
- Matériel de transport
- Matériel de bureau, mobilier
- Micro-ordinateurs

Source : réalisé par nos soins à partir de « séminaire : les travaux comptables de fin d’exercice »,
journées de 12au 14octobre 2013à l’Hôtel Lynatel Ouargla, P.12.

B. Pièce comptable : Le plan d’amortissement


« Le plan d’amortissement est la traduction comptable de la répartition de la valeur
amortissable d’un actif selon le rythme de consommation des avantages économiques attendus
en fonction de son utilisation probable ». Il se présente ainsi :

Tableau n°08 : Plan d’amortissement

Source : Document fait par l’étudiant

Exercice Base Amortissement Valeur nette


s amortissab comptable
Annuité Cumule
le d’amortissement
N
N
+
1
N
+
2
.....

Source : réalisé par nos soins à partir des donnés interne à l’entreprise.
C. Généralités
Quelques termes sont d’usage courant en matière d’amortissement : Valeur amortissable (base
amortissable) : ou la base de calcul de l’amortissement d’un actif, est sa valeur brute d’entrée

sous déduction de sa valeur résiduelle. Dans le cas le plus fréquent où la valeur résiduelle est

égale à zéro, la base amortissable est égale à la valeur brute.


Base amortissable = Valeur brute (valeur d’origine) – Valeur
résiduelle . BA=VO –VR

Valeur résiduelle : est la valeur vénale de l’actif à la fin de son utilisation diminuée des
coûts de sortie (directement attribuables, à l’exception des charges financière et des charges
d’impôt sur le résultat). Le plus souvent, la valeur résiduelle est égale à zéro.
Annuité d’amortissement : ou « dotation aux amortissement »

Chaque année, une immobilisation amortissable perd de la valeur. Cette perte annuelle de
valeur dite « annuité » constitue la dotation aux amortissements.
Elle est calculée ainsi : Annuité = base amortissable*taux d’amortissement.

La valeur nette comptable ou « VNC » : correspond à la valeur non amortie de


l’immobilisation, qui peut être définie ainsi : « montant pour lequel un actif est
comptabilisé au bilan après déduction du cumul des amortissements et des pertes de valeurs
relatives à cet actif ».
Elle est calculée ainsi : Valeur nette comptable (VNC)= Base amortissable – cumul des
amortissements.
La durée d’usage : correspondant à la durée d’utilisation, ou le nombre d’unités de
production que l’entité s’attend à obtenir de l’actif. L’estimation de la durée d’utilité
d’une immobilisation corporelle est affaire de jugement basée sur l’expérience de
l’entreprise pour des actifs similaires.

A. Les modes d’amortissement


Le mode d’amortissement doit permettre de traduire au mieux le rythme de consommation
des avantages économiques attendus de l’actif par l’entité. Il est appliqué de manière

constante pour tous les actifs de même nature ayant des conditions d’utilisation identiques. Le
mode linéaire est appliqué à défaut de modes mieux adaptés.
Le SCF en conformité à la norme IAS 16, préconise les modes d’amortissements suivants :
- Le mode linéaire.
- Le mode dégressif.
- Le mode des unités d’œuvres ou de production.
- Et une méthode de gestion des immobilisations (la méthode par composants)
A : Le mode d’amortissement linéaire « constant »
Le montant amortissable de l’immobilisation est réparti par fractions égales sur toute sa durée
d’utilisation. L’amortissement est calculé à partir de la date de mise en service, lorsque
l’immobilisation a été acquise en cours d’exercice, l’annuité d’amortissement doit être
calculée au prorata du temps réel d’utilisation pendant cet exercice.
A: Le mode d’amortissement dégressif « système fiscal »
L’amortissement dégressif est la prise en charge d’une immobilisation étalée sur une période
donnée de façon à prendre plus de charges au début qu’à la fin. L’amortissement annuel est
calculé de manière dégressive ou décroissante en appliquant un taux fixe à la valeur restant à
amortir ou valeur résiduelle.
A : Comparaison des deux modes d’amortissements
Le mode linéaire est le mode économiquement justifié. Il dépend de l’utilisation des
avantages acquis au fur et à mesure de sa durée ou de son rythme de consommation. Mais si
un bien ouvre droit à un amortissement dégressif, celui-ci sera traité comme un avantage
fiscal et assimilé à un amortissement fiscal.
Le tableau ci- dessous présente les divergences existantes entre les deux modes.
Tableau : Comparaison des deux modes d’amortissement
Amortissement linéaire Amortissement dégressif *
Cadre Système de droit commun Système réglementé articles 174-2 du
juridiq applicable à toutes code des impôts directs applicable
ue les uniquement aux biens neufs.
immobilisations - Biens d’équipement industriel :
amortissables. machines outils…
- Biens mobiliers et immobiliers
dans l’hôtellerie.
- Immeubles industriels
de
construction légère.
Taux Taux linéaire annuel : Taux dégressif fiscal :
100% 𝑡d: taux linéaire × coefficient fiscal*
𝑡
=
Durée d
′utilisation
Calcul 𝐴 = 𝐵𝐴 × 𝑡 × 𝑛/360 A = VNC × td × m/12
BA : base amortissable. VNC : valeur nette comptable.
de l’annuité Au prorata temporisé, en Au prorata temporisé en mois entier « m
fonction du nombre de ». L’amortissement est calculé à partir du
jours d’utilisation « n » 1er jour du mois d’acquisition et non du
(moins de mois de mise en service.
30 j, années de 360 j).
L’amortissement est calculé
à partir de la date de
mise en
service.
Calcul La dernière annuité doit Pour obtenir une VNC = 0, pratique de
être le complément de la l’amortissement linéaire à la place du
des première annuité pour dégressif, à partir de l’année où le taux
dernières obtenir une VNC = 0. linéaire, calculé sur le nombre d’années
annuités En conséquence, un restant, devient supérieur au taux
amortissement de 5 ans dégressif.
peut concerner 6 années
civiles.
Source : DUMALANEDE. Eric, « Comptabilité générale conforme au SCF et aux normes IAS/IFRS
», éditions Berti, Alger, 2009, p.164-165.

*
: Le coefficient fiscal sont de :
1,5 pour les biens de durée d’utilisation 3 à 4 ans, 2 pour 5 à 6 ans et 2,5 pour Plus de 6 ans.

D.3. Le mode d’amortissement par unités d’œuvre ou de production

Ce mode donne lieu à une charge basée sur l’utilisation ou la production prévue de l’actif.
Cet amortissement se base sur les deux éléments suivants :
- La capacité de production prévue par l'immobilisation ;
- La durée du service en production de l'immobilisation.
Le taux d'amortissement annuel correspond à la quantité prévisionnelle d'unités d'œuvre
produites dans l'année sur le nombre prévisionnel total d'unités d'œuvre produites sur la durée
de service du bien.
En plus de ces trois modes d’amortissement, le nouveau référentiel retient une méthode de
gestion des immobilisations (la méthode par composants).
D.4.La méthode des composants :
Lorsqu’une immobilisation est constituée d’éléments dissociables en termes d’utilisation
(notamment leur durée), les différentes composantes doivent être comptabilisées
distinctement et faire l’objet de plans d’amortissements destinés (dés l’origine et lors des
remplacements).Ce cas nécessitant l’utilisation de taux ou de modes d’amortissement propres,
alors la décomposition de l’immobilisation est obligatoire.
B. Constations des amortissements

E.1. Constations des amortissements au niveau de l’entreprise


Nous prenons à titre d’exemple, l’amortissement de logiciels informatiques d’une valeur
d’origine de 3 027 932,00 DA.HT.
L’EPB utilise souvent le mode d’amortissement linéaire pour le calcul de ses dotations aux
amortissements. Le service comptabilité enregistre chaque fin d’exercice la dotation au
amortissement qui figure dans le tableau des amortissements de : 216 000,00DA (voir
l’annexe n°13).
Le compte de dotation est débité puisqu’il enregistre une charge, et le compte
d’amortissement est crédité puisqu’il enregistre une diminution de la valeur de
l’immobilisation. Le principe d’enregistrement comme suit :
31/12/2013

681014 Dotation aux amortissements de logiciels 216 000,00

28040 Amortissement de logiciels informatiques 216 000,00

L’amortissement présente deux aspects, d’où l’utilisation de deux types de comptes, un


compte de charges (répartition d’un coût) et un compte d’immobilisations (amoindrissement
de la valeur d’une immobilisation).
I.1.2 : Les dépréciations
Selon IAS 16, la dépréciation reflète une perte de valeur sur un actif donné, résultant d’une
baisse de rendement (faible performance), d’une concurrence accrue… Cette notion est
différente de l’amortissement, qui est défini comme étant une consommation d’avantages
économiques .
« Les dépréciations sont définies comme étant des pertes de valeur constatées sur un actif
susceptible de générer des entrées de trésorerie indépendamment des autres actifs. Ainsi, cette
dépréciation ou perte de valeur est le montant de l’excédent de la valeur nette comptable du
bien ou de l’unité de trésorerie sur sa valeur recouvrable »
Dans le cas où un actif ne génère pas directement de flux de trésorerie, sa valeur recouvrable
est déterminée pour l’unité génératrice de trésorerie à laquelle il appartient.
A: Indices de dépréciation
Une entreprise doit au minimum considérer les indices suivants qui ne sont pas exhaustifs
pour apprécier si un actif a perdu de sa valeur à la clôture de chaque exercice pour déterminer
la dépréciation qu’il faudra constater ou reprendre.
Pour chaque actif, y compris les immobilisations, il faut considérer au minimum les indices
internes et externes suivants :
Tableau : les indices de perte de valeur
Indices externs Indices internes
Diminution de la valeur de marché L’obsolescence ou de dégradation physique
d’un actif ;
Des changements importants, ayant un Changement du mode
effet négatif sur l’entreprise, sont survenus d’utilisation
au cours de l’exercice ou surviendront dans (restructuration, abandon d’activité….)
un proche avenir, dans l’environnement
technologique, économique ou juridique
Les taux d’intérêt du marché ou autres taux Des indications provenant du système
de rendement du marché ont augmenté d’informations internes montrent que la
durant l’exercice et il est probable que ces performance économique d’un actif est ou
augmentations affectent le taux sera moins bonne que celle attendue
d’actualisation utilisé dans le calcul de la
valeur d’utilité d’un actif et diminuent de
façon significative la valeur recouvrable
d’un actif ;
La valeur comptable de l’actif net
de
l’entreprise présentant les états financiers
est
supérieure à sa capitalisation boursière.

Source : Réalisé par nos soins à partir de MAESO.M, comptabilité financière « opérations d’inventaire en 28
fiches », DUNOD, 7emeédition, Paris, 2007, P. 31.

A : Les tests de dépréciation


Si un de ces indices existe, l’entreprise doit effectuer un test de dépréciation en comparant la
valeur recouvrable de l’actif à sa valeur nette comptable.
Un actif subit une dépréciation si la valeur recouvrable (VR) est devenue notablement
inférieure à sa valeur nette comptable (VNC).
V R > VNC pas de dépréciation
VR < VNC dépréciation
Sous la condition que l’entreprise continue à utiliser le bien, la dépréciation a pour objet
d’ajuster la valeur nette comptable de manière à ramener l’immobilisation à sa valeur
recouvrable.
A : Comptabilisations des dépréciations
Les dépréciations sont comptabilisées d’une manière analogue aux amortissements
Schéma : l’enregistrement de la dépréciation

Dépréciation

Appauvrissement de Amoindrissement de la
l’entreprise valeur d’un élément d’actif

Comptes de Comptes d’immobilisations


charges
Classe 6 Classe 2

68xdotations aux amortissements, 29x Perte de valeur des immobilisations


Provisions et perte de valeur

Aucune constatation de la dépréciation des immobilisations incorporelles, corporelles au


niveau de l’entreprise
B  : Régularisations des actifs courants
La régularisation des actifs courants se base sur :
C : Régularisations des stocks

A : Les méthodes de suivi comptable des stocks

Chaque entreprise peut opter pour le suivi comptable des stocks, relève d’une décision de
gestion, à savoir l’inventaire intermittent(les stocks sont valorisés une fois par an suite à
l’inventaire physique), au « 31/12 » on doit annuler le stock initial, constatés le stock final et
solder le compte « 38 : achat stockés» ou permanant
L’entreprise utilise l’inventaire permanant qui permet un suivi comptable des stocks et
favorise l’arrêté rapide des situations comptables périodiques. Il s’agit de l’enregistrement des
éléments de stocks au fur et à mesure de leur entrée et de leur sortie de stocks.
A : Dépréciation des stocks
Conformément au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur
coût et de leur valeur nette de réalisation

B : L’inventaire de stocks


La valeur nette de réalisation : Le prix de vente estimé dans le cours normale de l’activité,
diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
Il arrive fréquemment que par suite de baisses des cours pour les matières premières et
consommables et par suite de détérioration fortuite ou encore de baisses importantes des prix
de vente des produits fabriqués ou achetés, la valeur nette de réalisation à la date de
l’inventaire soit inférieur à leur coût réel d’achat ou de prestation de service, l’entreprise doit
constituer dans ce cas une perte de valeur des stocks, le montant de la provision de la perte de
valeur est égal :
 Pour les matières et fournitures :
Coût réel Ŕ valeur nette de réalisation.
 Pour les marchandises :
Coût réel d’achat Ŕ valeur nette de réalisation.
a- Constatation des dépréciations des stocks :
Les provisions pour dépréciation des stocks doivent figurer à l’actif du bilan de
l’entreprise aux net, en déduction de la valeur des pertes de valeur. Elles sont donc
comptabilisées au crédit du compte « 39x pertes de valeur sur stocks et en cours », par le débit
du compte « 685 Dotations aux amortissements provision et pertes de valeurs actifs courants».
L’entreprise n’a pas constaté aucune provision pour pertes de valeur sur stocks et en-
cours pour l’exercice 2019.
b- Ajustement de la provision pour dépréciation:
Le compte de perte de valeur relatif à chaque nature d’élément des stocks est réajusté à
la fin de chaque exercice, le comptable doit impérativement comparer la nouvelle
provision avec l’ancienne, deux cas sont possibles :

 Provision de l’exercice précédent inférieur à la provision actuelle, donc il y a lieu


d’augmenter la provision.

31/12/N
6 Dotations aux amortissements provision xxx
85 et perte de valeur-actif courant
Pertes de valeur sur stocks et en cours
xxx
39
 Provision de l’exercice précédent supérieur ou égale à la provision actuelle, donc il
y a lieu de diminuer ou annulation de la provision, (la perte de valeur devenue en
tout ou en partie sans objet).
31/12/N
39 Pertes de valeur sur stocks et en cours xxx

785
Reprises d’exploitation sur pertes de xxx
valeur et provisions - actifs courants
L’entreprise n’a pas constaté une reprise d’exploitation sur pertes de valeur et provisions des
stocks.

A: Régularisation des créances


On examinera dans ce point les créances clients, les valeurs mobilières de placement
(VMP) ainsi que l’état de rapprochement bancaire.
Une dépréciation est la constatation comptable d’un amoindrissement de valeur d’un élément
d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles, contrairement aux
amortissements, les dépréciations constatent donc non pas un appauvrissement irréversible
mais un appauvrissement probable , non certain.
Parmi les éléments d’actif susceptibles d’une dépréciation figurent :
A: Régularisation des créances clients
L’éventualité de la constitution d’une provision pour dépréciation des créances clients
apparaît lorsque le recouvrement d’une créance semble compromis en raison des difficultés
financières graves de l’un des clients de l’entreprise.
Un tableau distinguant les clients normaux, litigieux ou douteux et insolvables est établi à la
fin de l’inventaire. En fonction de ce tableau, les services comptables procèdent à des
écritures de régularisation, trois situations seront à envisagés:

Les méthodes de suivi comptable des stocks


Chaque entreprise peut opter pour le suivi comptable des stocks, relève d’une décision de
gestion, à savoir l’inventaire intermittent(les stocks sont valorisés une fois par an suite à
l’inventaire physique), au « 31/12 » on doit annuler le stock initial, constatés le stock final et
solder le compte « 38 : achat stockés» ou permanant
L’EPB utilise l’inventaire permanant qui permet un suivi comptable des stocks et favorise
l’arrêté rapide des situations comptables périodiques. Il s’agit de l’enregistrement des
éléments de stocks au fur et à mesure de leur entrée et de leur sortie de stocks.
Dépréciation des stocks
Conformément au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible de leur
coût et de leur valeur nette de réalisation
La valeur nette de réalisation : Le prix de vente estimé dans le cours normale de l’activité,
diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente.
Il arrive fréquemment que par suite de baisses des cours pour les matières premières et
consommables et par suite de détérioration fortuite ou encore de baisses importantes des prix
de vente des produits fabriqués ou achetés, la valeur nette de réalisation à la date de
l’inventaire soit inférieur à leur coût réel d’achat ou de prestation de service, l’entreprise doit
constituer dans ce cas une perte de valeur des stocks, le montant de la provision de la perte de
valeur est égal :
 Pour les matières et fournitures :
Coût réel Ŕ valeur nette de réalisation.
 Pour les marchandises :
Coût réel d’achat Ŕ valeur nette de réalisation.
a- Constatation des dépréciations des stocks :
Les provisions pour dépréciation des stocks doivent figurer à l’actif du bilan de
l’entreprise aux net, en déduction de la valeur des pertes de valeur. Elles sont donc
comptabilisées au crédit du compte « 39x pertes de valeur sur stocks et en cours », par le débit
du compte « 685 Dotations aux amortissements provision et pertes de valeurs actifs courants».
L’EPB n’a pas constaté aucune provision pour pertes de valeur sur stocks et en-cours pour
l’exercice 2013.

A : Régularisation des créances


On examinera dans ce point les créances clients, les valeurs mobilières de placement
(VMP) ainsi que l’état de rapprochement bancaire.
Une dépréciation est la constatation comptable d’un amoindrissement de valeur d’un
élément d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles,
contrairement aux amortissements, les dépréciations constatent donc non pas un
appauvrissement irréversible mais un appauvrissement probable , non certain.
Parmi les éléments d’actif susceptibles d’une dépréciation figurent :
A : Régularisation des créances clients
L’éventualité de la constitution d’une provision pour dépréciation des créances
clients apparaît lorsque le recouvrement d’une créance semble compromis en raison des
difficultés financières graves de l’un des clients de l’entreprise.
Un tableau distinguant les clients normaux, litigieux ou douteux et insolvables est établi à
la fin de l’inventaire. En fonction de ce tableau, les services comptables procèdent à des
écritures de régularisation, trois situations seront à envisagés:

 Clients normaux (client saint): Le recouvrement ne parait pas menacé : Pas de


provision
 Clients douteux ou litigieux : Le recouvrement est incertain, une dépréciation doit
être constaté : la perte de valeur peut être réversible, la créance doit être transférée
dans le compte 416 « clients douteux ». La constatation se fait comme suit :
Désignati Valeur brut Début Dotations Reprise Fin
on des d’exercice Exercice d’exercice
comptes
Créances 426 807 94 418 9 866 305,70 21 583 82 700
Clients 744,06 388,58 926,68 767,60

31/12/2013
685200 Dotation aux amortissements,
provision 9 866 305,70

et perte De valeurs, actifs courants


49 Perte de valeur sur comptes 9 866 305,70
1
clients D°
Clients douteux

416 9 866 305,70

411 Clients 9 866 305,70

 Créances irrécouvrables (insolvable) : dans ce cas, il est nécessaire que le non-


recouvrement soit certain : la perte de valeur devient irréversible et elle doit être
constatée par une charge définitive .

 les augmentations de provision sont comptabilisées comme charges nouvelles de


l’exercice et sont enregistrées dans le compte prévu à cet effet.

 Les diminutions (reprise) ou annulations des provisions sont considérées comme


produits d’exploitation du nouvel exercice.

A: Les états de rapprochement bancaire


L’état de rapprochement bancaire est un document interne qui permet de façon
extracomptable de vérifier la concordance des comptes entre :
 Le compte « Banque 512 », qui figure dans la comptabilité de l’entreprise.
 Le relevé de compte de la banque, établit par la banque chaque fin de mois.
Démarche : l’état de rapprochement s’établit suivant quatre étapes
1. Vérifier le solde initial des comptes réciproques : en cas de différence pointer dans les
comptes à l’origine de cette différence.
2. Reporter : dans l’état de rapprochement le solde final des comptes réciproques,
Effectuer un pointage sur les postes autres que ceux entrant en compte dans les soldes
initiaux.
Après pointage :
- Inscrire au compte 512 Banque : les opérations non comptabilisées mais enregistrées
sur le relevé ;
- Inscrire au compte de l’entreprise à la banque (relevé) : les opérations comptabilisées
dans les comptes de l’entreprise mais pas sur le relevé.

3. En fin d’état, les soldes doivent être égaux.


4. Enregistrer au journal de l’entreprise les opérations omises.
Les différences tiennent essentiellement de :
- Erreurs sur les sommes constatées, commises soit par le banquier soit par l’entreprise.
- Chèques émis et comptabilisés par l’entreprise, qui ne sont pas comptabilisés par le
banquier qu’après encaissement par le bénéficiaire du chèque.
- Frais et intérêts enregistrés par le banquier, puis par l’entreprise.
-
A: Régularisation des passifs
Un passif est une obligation envers un tiers dont il est probable ou certain qu’elle se traduira
par une sortie de trésorerie.
A: Les provisions
Une provision comptable est un passif dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de façon
précise.
Les provisions reflètent des charges probables (et pas seulement éventuelles) qu'il convient
de rattacher à l'exercice comptable au cours duquel elles sont apparues afin de dégager un
résultat aussi fidèle que possible.
Les définitions s'appliquent selon les normes internationales (IAS 37).
La provision est la conséquence des principes de prudence et d’indépendance des
exercices.
Les provisions pour risques et charges prennent en considération sur l’exercice en cours
une charge ou un risque, de caractère probable et approximatif, qui sera enregistré lors d’un
exercice ultérieur.
A: Conditions de constitution d’une provision
Ces conditions soient réunies pour constituer une provision :
1) Une entité à une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement
passé ;
2) Il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour éteindre cette obligation ;
3) Une estimation fiable du montant de cette obligation peut être faite.
B: Évaluation
Selon le SCF, le montant comptabilisé en provision pour charges en fin d’exercice
correspond à la meilleure estimation (estimation fiable) des dépenses à supporter jusqu’à
l’extinction de l’obligation concernée.
 Provisions des indemnités de départ en retraite :
Selon le SCF 136.2 : « a chaque clôture de l’exercice, le montant des engagements de
l’entité en matière de pensions, de complément de retraite, d’indemnités et d’allocations en
raison de départ à la retraite ou d’avantages similaires des membres de son personnel, de ses
associés et mandataires sociaux est constaté sous forme de provisions »
La provision d’indemnité de départ à la retraite est déterminée sur la base de la valeur
actualisée de l’ensemble des obligations de l’INSIM vis-à-vis de son personnel, en utilisation
de l’hypothèse de calcul et des méthodes actuarielles proposées par la commission de
normalisation des pratiques comptables, du conseil national de la comptabilité.
Intitulé Solde Dotatio Reprise Solde
ns 2013
début fin
exercice d’exercice
Provisions
pour départs à 558 386 223 470 769,17 48 798 307,90 733 058 485,72
la 024,45
retraite

31/12/2013

681200 Dotations aux amortis, provision et perte de valeur


Eléments financiers 223 470 769,17
15300 Provisions des indemnités de départ en 223 470 769,17
retraite
A: La régularisation des comptes de gestion
Conformément au principe d’indépendance des exercices, il est nécessaire à l’INSIM de
procéder a la régularisation de l’ensemble de ses charges et ses produits afin de refléter sa
situation financière nette ainsi que son propre résultat. Cette régularisation consiste à rattacher
à chaque exercice comptable les charges réelles dégagées concernant des consommations des
biens et services et les produits réels réalisés pendant ce même exercice.

En conséquence, il y a lieu d’enregistrer les charges et les produits concernant l’exercice et


non encore inscrit, et d’éliminer les charges et produits enregistrés mais qui ne concernent pas
l’exercice.

A: Régularisation des comptes de charges


La comptabilisation d’une charge s’appuie sur une pièce comptable justificative.
Il peut se produire un décalage entre l’arrivée de la pièce comptable dans l’entreprise et la
consommation du bien ou de service, ce qui, lors de l’arrêté des comptes, risque d’entrainer le
non respect du principe d’indépendance des exercices.
Le SCF organise le traitement de ces décalages grâce à l’utilisation de comptes de dettes
spécifiques (pour les charges à payer) ou de comptes de régularisation (pour les charges
constatées d’avance).

Une charge constitue une diminution d’avantages économiques, intervenue au cours de


l’exercice, ayant pour conséquence la diminution des capitaux propres.14

A: Les charges à payer

Ce sont des charges qui concernent l’exercice comptable, et qui auraient donc dû être
constatées dans l’exercice, mais qui ne l’ont pas été pour des raisons techniques (absence de
document justificatif). Exemple : facture d’électricité et de Gaz, quittance téléphone, Sont
enregistrées dans le compte (468x) « divers- charges à payer ».
Les charges à payer sont inscrites au passif. Chaque Factures Non Parvenues est un passif
certain dont le montant et/ou l’échéance est facilement évaluable. Il faut donc rattacher à
l’exercice en cours les charges non encore facturées mais qui concerne cet exercice.
En chaque fin d’exercice, l’EPB doit enregistrer les charges à payer. En fonction des charges,
un compte de régularisation sera crédité.
Tableau :Comptes concernés par les charges à payer

Comptes achats stockés et charges (HT) à Comptes de dettes (TTC) à créditer


Débiter
38 Achats stockés
60 408 Fournisseurs, factures non parvenues
61 Services extérieurs
62 Autres services extérieurs
44586 État, TVA sur facture non parvenues
63 Charges de personnel 428 Personnel-Charges à payer
438 Organisation sociaux-Charges à payer

64 Impôts, taxes et versement assimilés 448 État de charges à payer (hors impôts)
65 Autre charges opérationnelles 468 Divers-Charges à payer
44586 État, TVA sur facture non parvenues
66 Charges financières 16 Emprunts et dettes assimilés
4458 État, TVA sur facture à établir (intérêts courus)
4088 Fournisseurs (intérêts courus)
518 Intérêts courus
519 Concours bancaires courants
709 RRR accordés 419lient créditeurs-RRR à accorder
44587 État, TVA sur facture à établir
Source : réalisé par nos soins à partir de DUMALANEDE. Eric, « comptabilité générale conforme au SCF et aux
normes comptables internationales IAS/IFRES », édition BERTI, Alger, 2009, p.210.

Régularisation des intérêts courus sur emprunt (charge à payer) au niveau de


l’entreprise
L’entreprise doit recevoir un intérêt relatif à un emprunt bancaire dont l’échéance est le
31/12/ 25013.Donc l’entreprise doit régulariser la charge relative à cet intérêt concernant
l’année 31/12/2013. Le montant est 16 897 534,22 DA.
31/12/2013

468 intérêts à recevoir 16 897 534,22

762 Revenus des placements bancaires 16 897 534,22


A: Les charges constatées d’avance

Ce sont des charges qui ont été enregistrées, alors qu’elles concernent en partie ou en
totalité l’exercice suivant. Exemple : la prime d’assurance (616), qui est en général
comptabilisée (et payée) d’avance pour une période de plusieurs mois et souvent d’un an.
Les charges constatées d’avance s’inscrivent à l’actif du bilan. Elles correspondent à
l’enregistrement d’une facture d’achat de marchandises, fournitures ou prestations de service
qui a été reçue avant la livraison ou l’intervention du prestataire, il s’agit des factures reçues,
par un fournisseur à destination de l’EPB, concernant l’année suivante mais qui ont été reçues
et enregistrées dans l’année en cour.
Pour les charges constatées d’avance : il faut donc exclure de l’exercice en cours de clôture,
les charges déjà enregistrées (car la facture est reçue et enregistrées), mais qui concernent
l’exercice suivant
A chaque fin d’exercice, l’entreprise doit enregistrer les charges constatées d’avance sans
TVA. Mais pour cette année n’a pas constaté. Et l’enregistrement est comme suit :
486 Charges constatées d’avance xxx
6x Compte de charge concernés xxx

Régularisation de la charge

Le compte 486 : « charges constatés d’avance » est utilisé pour enregistrer le montant des
charges qui concernent l’exercice N+1.
A l’ouverture de l’exercice suivant, il faut contrepasser l’écriture de régularisation.
I.3.2 : Régularisation des comptes de produits
L’application du principe d’indépendance des exercices amène l’EPB à régulariser
leurs comptes tels que les comptes de produit. Cela permet de connaitre pour chaque exercice
les produits uniquement concernés par un exercice donné et de donner une image la plus
fidèle possible de l’entreprise.
Un produit constitue un accroissement d’avantages économiques, intervenue au cours de
l’exercice, ayant pour conséquence la diminution des capitaux propres.15
A: Les produits à recevoir
Un produit à recevoir est un produit connu avec certitude à la clôture de l’exercice N
mais dont la pièce comptable correspondante n’a pas encore été émise ou reçue.
Les produits à recevoir sont notamment :
- Avoir à recevoir, c'est-à-dire des déductions obtenues par un fournisseur à la suite
d’un retour de marchandise…
- Facture non émise par l’entreprise pour un de ses clients alors que celui-ci a été
livré…
Il faut donc rattacher à l’exercice en cours les produits non encore facturé mais qui concerne
cet exercice.

Tableau : Comptes concernés par les produits à recevoir

Comptes de créances (TTC) à débiter Comptes de produits (HT) à créditer


418 Clients-produits non encor facturée 70 Ventes de marchandise et de produits
fabriqués, de vente de prestations de
services et produits annexes
44587 État, TVA sur factures à établir
441 État et autre collectivités-Subventions à 748 Autres subventions
recevoir d’exploitation 741 Subventions
4487 Produit à recevoir (hors impôts) d’équilibre
4687 Divers-Produits à recevoir 75 Autres produits opérationnels
27 Autres immobilisations 76 Produits financiers
financières

(intérêt courus)
4188 Client (intérêt courus)
508 Autres valeurs mobilière de placement
et créances assimilés
518 Intérêt courus
409 Fournisseurs débiteurs-RRR à obtenir, 609 RRR obtenus sur achats
autres créances. 619 RRR obtenus sur services extérieurs
629 RRR obtenus sur autres
services extérieurs
44586 État, TVA sur factures non
parvenues

Source : réalisé par nos soins à partir de DUMALANEDE. Eric, « comptabilité générale
conforme au SCF et aux normes comptables internationales IAS/IFRES », édition BERTI,
Alger, 2009, p.212.

A: Les produits constatés d’avance


Ce sont des produits qui ont été comptabilisés durant l’exercice comptable, mais dont
une partie concerne l’exercice suivant.
Les produits constatés s’inscrivent au passif du bilan. Ils correspondent à des factures de
vente de marchandises, fournitures ou prestations de service qui ont été reçues avant la
livraison.
Il s’agit donc des factures émises, par l’EPB à destination de ses clients, concernant l’année
suivante mais qui ont été éditées et enregistrées en N. C’est le cas notamment de certaines :
factures d’acomptes, abonnements, quittance…
Il faut donc exclure dans l’exercice en cours de clôture, les produits déjà comptabilisés mais
qui concernent l’exercice suivant, et régulariser les factures qui concernent partiellement les
exercices N et N+1. Par exemple, des abonnements divers ou des quittances qui concernent
plusieurs exercices, mais comptabilisés en N. Dans ce cas, le produit devra être régularisé
pour le montant de la facture au prorata de l’exercice N+1.
A chaque fin d’exercice, l’EPB doit enregistrer les produits constatés d’avance sans TVA.
Mais pour cette année elle n’a pas constaté. Et l’enregistrement est comme suit :

31/12/N
7 Le produit concerné xxx
487 Produit constaté d’avance xxx
Régularisation du produit perçus

On conclut alors que les écritures de régularisation des éléments des comptes de gestion
ne prennent en compte que les charges et les produits de l’exercice et eux seuls.
Section 2 : Technique d’établissements des états financiers
Cette partie vise à présenter les états financiers retenus dans la comptabilité dans le cadre du
référentiel comptable. Pour ce faire, il y a lieu de revenir sur les concepts et les principes
généraux sur lesquels est basée la préparation des états financiers. Puis, nous allons donner un
impact des écritures de régularisation aperçu sur chacune de ces états financiers.

A : Généralités des états financiers


Les états financiers sont une représentation financière structurée des événements
affectant une entreprise, et des transactions réalisées par celle-ci. En effet, ils sont constitués
un ensemble complet de documents comptables et financiers permettant de donner une image
fidèle de la situation financier, de la performance et de trésorerie de l’entreprise à la fin de
l’exercice.16
Toute entité entrant dans le champ d’application du système comptable établit annuellement
des états financiers qui comprennent :
- Un bilan ;
- Un compte de résultat ;
- Un état de variation des capitaux propres ;
- Un tableau des flux de trésorerie ;
- Une annexe.

B : Objectifs des états financiers


L’IASC précise dans son cadre conceptuel et dans l’IAS 1, que l’objectif des états
financiers à usage général est de « fournir des informations sur la situation financière, la
performance et les flux de trésorerie de l’entreprise, qui soient utiles à un large éventail
d’utilisateurs pour la prise de décisions économiques ».
Il est donc nécessaire, selon l’IASB de fournir une information aux utilisateurs sur:18
 La situation financière de l'entreprise. Les états financiers doivent permettre de mesurer la
capacité de l'entreprise à générer la trésorerie suffisante pour faire face aux échéances:
payer le personnel, les fournisseurs, rembourser les emprunts et rémunérer les
actionnaires. Ils doivent aussi permettre de prédire la liquidité et la solvabilité de
l'entreprise dans l'avenir. Ces informations sont principalement fournies dans le bilan;

 La performance de l'entreprise et la mesure de sa rentabilité. Les états financiers doivent


permettre d'évaluer les capacités de l'entreprise à générer des profits avec les ressources
actuelles et comment elle pourrait employer des ressources supplémentaires avec
efficacité. L'information sur la performance est principalement donnée dans le compte
de résultat;
 La variation de la situation financière. Elle permet d'apprécier les capacités de l'entreprise
à générer de la trésorerie par ses activités d'investissement, de financement et ses activités
opérationnelles de l'exercice. Elle permet aussi de déterminer les besoins d'utilisation des
flux de trésorerie de l'entreprise.
L'information sur la variation de la situation financière est principalement fournie par le
tableau des flux de trésorerie.

Les états financiers s'adressent à des utilisateurs qui en ont besoin comme source
d'informations, et doivent donc être préparés et présentés en vue de satisfaire à leurs besoins.
Les utilisateurs comprennent :19

 Les investisseurs qui fournissent les capitaux et ont besoin d'informations sur le risque
et la rentabilité;
 Les membres du personnel qui s'intéressent à des informations sur la stabilité et la
rentabilité de l'entreprise, facteurs de garantie de leur emploi;
 Les prêteurs qui ont besoin d'informations sur la capacité de remboursement des prêts
et de paiement des intérêts aux échéances prévues;
 Les fournisseurs et les autres créanciers qui, comme les prêteurs, sont intéressés par
des informations sur la capacité de l'entreprise de les payer à l'échéance;
 Les clients qui sont en relation avec l'entreprise et qui ont un besoin d'informations sur
la continuité de l'entreprise;
 Les Etats et les organismes publics dans le cadre réglementaire et politique qui ont
besoin de connaître la contribution des entreprises à l'économie nationale;
 Le public qui bénéficie des emplois créés par les entreprises.
C : Les composants des états financiers
Les états financiers doivent être présentés au moins une fois par an. Ils comprennent
en principe un bilan, un compte de résultat, un tableau de variations des capitaux propres, un
tableau de flux de trésorerie (présenté sous la forme d’un tableau de flux de trésorerie ou d’un

tableau d’emplois/ressources), des notes annexes et d’autres états et textes explicatifs qui font
partie intégrantes des états financiers.
Ils s’adressent à des utilisateurs qui en ont besoin comme source d’information, et
doivent donc être préparés et présentés en vue de satisfaire à leurs besoins.

A: Le bilan

Le bilan est le tableau de la synthèse de base. Il représente la situation financière d’une


entreprise à un instant donné. « Cette dernière ne mesure par la différence entre tous les actifs
de l’entreprise et tous ses passifs "obligations de faire, de payer" et représente la valeur nette
de ce qui appartient aux propriétaires "les capitaux propres" .Le bilan présente donc trois
éléments principaux : les actifs, les passifs "ou obligations" de l’entreprise et ses capitaux
propres ».20
B : Un actif
En normes comptables internationales, un actif « est une ressource contrôlée par
l’entreprise du fait d’événements passés et dont les avantages économiques futurs sont
attendus par l’entreprise ». Le cadre conceptuel de l’IASB précise « que l’avantage
économique futur représentatif d’un actif est le potentiel qu’a cet actif de contribuer,
directement ou indirectement, à des flux de trésorerie et d’équivalents de trésorerie au
bénéfice de l’entreprise ».Un actif peut en effet être :
 Utilisé pour la production de biens ou de services (c’est le cas en particulier des
immobilisations et des stocks de matières) ;
 Échangé contre d’autres actifs (stocks de marchandises et de produits) ;
 Utilisé pour régler un passif (liquidités) ;
 Distribué aux propriétaires de l’entreprise (liquidités).
B :Les actifs courants
Un actif doit être classé en tant qu’actif courant lorsqu’il répond à une des trois
conditions suivantes :

 Les actifs réalisables, vendables ou consommables dans le cadre du cycle


d’exploitation normal (exemples : stocks, clients). La norme indique que « le cycle
d’exploitation désigne la période s’écoulant entre l’acquisition des matières premières

entrant dans un processus d’exploitation et leur réalisation sous forme de trésorerie ou


d’un instrument immédiatement convertible en trésorerie »22 ;
 Les actifs détenus à des fins de transaction ou que l’entreprise s’attend à réaliser dans
les douze mois suivant la date de clôture de l’exercice (Exemple : titres de créances
négociables si l’entreprise compte les réaliser dans les douze mois suivants la date de
clôture);
 Les actifs constitutifs de trésorerie ou équivalents dont l’utilisation n’est pas soumise à
restrictions.
Tous les autres actifs doivent être classés en tant qu’actifs non courants. La norme IAS
regroupe sous le terme d’actif non courants, les immobilisations corporelles, les
immobilisations incorporelles, les actifs opérationnels et financiers qui sont par nature détenus
pour une longue durée. Elle n’interdit pas l’utilisation d’autres descriptions dans la mesure où
leur sens est clair.
B :Les actifs non courants
Les actifs non courants sont :

 Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entreprise tels que les immobilisations corporelles ou incorporelles ;
 Ou les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à
être réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
B :Un passif
Un passif « est une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’événements passés et
dont l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques »23. Une obligation est définie dans le cadre
conceptuel comme un devoir ou une responsabilité d’agir ou de faire quelque chose d’une
certaine façon.
L’extinction d’une obligation actuelle implique que l’entreprise abandonne des
ressources représentatives d’avantages économiques afin satisfaire à la demande de l’autre
partie. Le règlement de l’obligation peut s’effectuer de plusieurs façons :

- Un paiement en monnaie ;
- Un transfert d’autres actifs ;
- Une fourniture de services ;
- Le remplacement de cette obligation par une autre obligation ;
- Ou une conversion de l’obligation en part de capital.
Un passif doit être classé en tant que passif courant lorsqu'il satisfait à l'un des critères
suivants:
 L'entité s'attend à régler le passif au cours de son cycle d'exploitation normal;
 Il est détenu essentiellement aux fins d'être négocié;
 Il doit être réglé dans les douze mois après la date de clôture;
 L'entité ne dispose pas d'un droit inconditionnel de différer le règlement du passif pour
au moins douze mois à compter de la date de clôture.
Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.
B :Les capitaux propres
Les capitaux propres sont définis comme étant l’intérêt résiduel dans les actifs de
l’entreprise, après déduction de tous ses passifs. Donc c’est la différence entre l’actif et le
passif de l’entreprise.
Le bilan se décompose en deux grandes parties : actif et passif.
Tableau : L’actif du bilan.
ACTIF No N N Amort.- N N-1
te Brut Prov. Net Net
ACTIF NON COURANT
Écart d’acquisition (ou
goodwill) Immobilisations
incorporelles Immobilisations
corporelles
-Terrains
-Bâtiments
-Autres immobilisations corporelles
-immobilisations en
concession Immobilisations
en cours Immobilisations
financières
-Titres mis en équivalence
-Autres participations et créances
rattachées -Autres titres
immobilisés
-Prêts et autres actifs financiers
non courants
-Impôts différés actif
Total Actif Non Courant
ACTIF COURANT
Stocks et en cours
Créances et emplois
assimilés Clients
Autres débiteurs
Impôts différés
Autres actifs
courants
Disponibilités et assimilées
Placement et autres actifs
financiers courants
Trésorerie
Total Actif Courant
TOTAL GENERAL ACTIF
Source : Réalisé par nous à partir de : DUMALANEDE E ; BOUBKEUR A ; «
Comptabilité générale » ; 2ème édition Berti ; Alger ; 2009 ; P 225.

Tableau : Passif du bilan


PASSIF NOTE N BRUT N-1
CAPITAUX PROPRES
Capital émis (ou compte de
l’exploitant) Capital non appelé
Prime et réserves / (Réserves
consolidées *) Ecart de réévaluation
Ecart d’équivalence*
Résultat net / (Résultat net part du
groupe*) Autres capitaux propres- report
à nouveau Part de la société consolidant
*

Part des minoritaires *


Total I
PASSIFS NON COURANT
Emprunt et dettes
financières Impôts différés
Autres dettes courantes
Provisions et produits constatés d’avance
TOTAL PASSIFS NON COURANTS II
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes
rattachés Impôts
Autres dettes
Trésorerie passif
TOTAL PASSIFS COURANTS III
TOTAL GENERAL PASSIF
Source : Réalisé par nous à partir de : DUMALANEDE E ; BOUBKEUR A ; « Comptabilité
générale » ; 2ème édition Berti ; Alger ; 2009 ; P 226.
* A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.

A : Le compte de résultat
Le compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaître,
par différence, le bénéfice net ou la perte nette de l'exercice. Le compte de résultat fait
apparaître les produits et les charges, distingués selon qu'ils concernent les opérations
d'exploitation attachées aux activités ordinaires, les opérations financières, les opérations
hors activités ordinaires. L’entreprise a le choix entre une présentation par nature des
charges ou bien par fonction.

La présentation du compte de résultat par nature consiste à regrouper les charges et les
produits du compte de résultat selon leur nature (par exemple, dotations aux amortissements,
achats de matières premières, frais de transport, salaires et rémunérations, dépenses de
publicité) et à ne pas les réaffecter aux différents fonctions de l’entreprise.

La présentation par fonction consiste à classer les charges et les produits selon leur
fonction dans les activités commerciales ou administratives (par exemple, le coût des ventes

correspondant aux coût de production des produits vendus ou au coût d’acquisition des
marchandises vendues, frais d’administration et de distribution, les frais de recherche et de
développement. Les informations minima à présenter au compte de résultat sont :

 Ces produits des activités ordinaires, c’est -à -dire les ventes et tous les autres produits
que l’entité réalise dans le cadre de son activité ;
 Les charges financières;
 La quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises
comptabilisées selon la méthode de la mise en équivalence;
 Les charges d'impôt sur le résultat;
 Le montant comprenant le résultat après impôt des activités abandonnées et le
résultat de la cession des actifs constituant l'activité abandonnée;
 Le résultat attribuable aux intérêts minoritaires;
 Le résultat attribuable aux porteurs de capitaux propres de la société mère.

Tableau : Le compte de résultat par nature.
DESIGNATION N N-1

Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en
cours Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I - Production de l’exercice
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II - Consommation de l’exercice
III-VALEUR AJOUTÉE D’EXPLOITATION (I -
II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits
opérationnels Autres
charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux
provisions Reprise sur pertes de valeur et
provisions
V- RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
Produits
financiers
Charges
financières
VI- RÉSULTAT FINANCIER
VII- RÉSULTAT ORDINAIRE AVANT
IMPÔTS (V + VI)
Impôts exigibles sur résultats ordinaires
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITÉS
ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
VIII- RÉSULTAT NET DES
ACTIVITÉS ORDINAIRES
Éléments extraordinaires (produits) (à
préciser) Éléments extraordinaires (charges))
(à préciser) IX- RÉSULTAT
EXTRAORDINAIRE
X- RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises
en équivalence(1)
XI- RÉSULTAT NET DE
L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
Source : Réalisé par nous à partir de : DUMALANEDE E ; BOUBKEUR A ; «
Comptabilité générale » ; 2ème édition Berti ; Alger ; 2009 ; P 227
(1) à utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

Tableau n°16 : Compte de résultat par fonction


DESIGNATION N N-1

Chiffres
d’affaires Coût
des ventes
MARGE
BRUTE

Autres produits
opérationnels Coûts
commerciaux
Charges administratives
Autres charges
opérationnelles
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL

Fournir le détail des charges par nature


(frais de personnel, dotations aux
amortissements) Produits financiers
Charges financières
RÉSULTAT ORDINAIRE AVANT IMPÔT

Impôts exigibles sur les résultats ordinaires


Impôts différés sur résultats ordinaires
(variations)
RÉSUL TAT NET DES ACTIVITÉS ORDINAIRES

Charges
extraordinaires
Produits
extraordinaires
RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence
(1) RÉSULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires
(1) Part du groupe (1)
Source : Réalisé par nous à partir de : DUMALANEDE E ; BOUBKEUR A ; «
Comptabilité générale » ; 2ème édition Berti ; Alger ; 2009 ; P 228.
(1) A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.

A: Le tableau de flux de trésorerie

La norme IAS 7 impose l’élaboration d’un tableau des flux des trésoreries aux
entreprises préparant leurs états financiers conformément aux IFRS. Les flux de trésorerie
résultent des entrées et des sorties de trésorerie et des équivalents de trésorerie. Ils ne
comprennent pas les mouvements entre postes de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie.24

La trésorerie comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue. Les fonds en caisse
correspondent au poste "disponibilités". La trésorerie comprend également les concours
bancaires courants et les soldes créditeurs de banque.

Les équivalents de trésorerie sont détenus dans le but de faire face aux engagements de
trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d'autres finalités. Un placement ne
sera normalement qualifié d'équivalent de trésorerie que s'il a une échéance rapprochée, par
exemple inférieure ou égale à trois mois à partir de la date d'acquisition.25

L’état des flux de trésorerie retrace l’évolution de la situation financière au cours d’un
exercice comptable. Il fournit des informations sur les activités d’exploitation, de financement
et d’investissement de l’entreprise, ainsi que sur les effets de ces activités sur sa trésorerie.
Dans le tableau de flux de trésorerie, les flux sont classés en trois catégories :26
B :Les flux liés à l’activité opérationnelle : Il s'agit des flux issus des opérations
d'exploitation. Les opérations d'exploitation recouvrent les principales opérations de l'entité
produisant des revenus ainsi que les autres opérations qu'on ne peut qualifier d'opérations
d'investissement ou de financement.
B :Les flux d’investissement : ce sont les flux de trésorerie en lien avec un mouvement dans
l’actif non courant. Ce sont surtout les dépenses effectuées dans le cadre d’investissements
(incorporels, corporels ou financiers), notamment en terrains, constructions, équipements
mobiliers et financiers. Ces flux prennent également en compte toutes les opérations de
cessions d’actifs non courants.
B :Les flux de financement : ce sont tous les flux liés au mouvement dans les apports de
capitaux propres par les propriétaires ou dans les dettes financières. Il s’agit principalement
des augmentations ou des réductions de capital, du paiement de dividendes aux actionnaires et
de l’obtention, ou du remboursement d’emprunts financiers.

Tableau : Tableau de flux de trésorerie par la méthode directe.


Désignations Note Exercice Exercice N-1
N
Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Encaissement reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au
personnel Intérêts et autres frais financiers
payés
Impôts sur les résultats payés

Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires

flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (à


préciser)

Flux de trésorerie net provenant des


activités opérationnelles (A)

Flux de trésorerie provenant des activités


d’investissement

Décaissements sur acquisition d'immobilisations


corporelles ou incorporelles
Encaissements sur cessions d'immobilisations corporelles ou
incorporelles
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
financières Encaissements sur cessions d'immobilisations
financières Intérêts encaissés sur placements financiers
dividendes et quote-part de résultats reçus

Flux de trésorerie net provenant des


activités d'investissement (B)
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
Encaissements suite à l'émission
d'actions Dividendes et autres
distributions effectués Encaissements
provenant d'emprunts
Remboursements d'emprunts ou d'autres dettes
assimilés Flux de trésorerie net provenant des
activités de financement (C)
Incidences des variations des taux de change sur liquidités
et quasi- liquidités
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture
de l'exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de
l'exercice
Variation de trésorerie de la période
Rapprochement avec le résultat
comptable
Source : DUMALANEDE E., BOUBKEUR A., « Comptabilité générale » ; 2ème édition
Berti ; Alger ; 2009. P. 232.
Tableau : Tableau de flux de trésorerie par la méthode indirecte
Désignations Note Exercice Exercice N-1
N
Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles
Résultat net de
l'exercice
Ajustements pour :
- Amortissements et provisions
- Variation des impôts différés
- Variation des stocks
- Variation des clients et autres créances
- Variation des fournisseurs et autres dettes
- Plus ou moins values de cession, nettes d'impôts

Flux de trésorerie générés par l'activité (A)


Flux de trésorerie provenant des opérations d'investissement
Décaissements sur acquisition d'immobilisations
Encaissements sur cessions d'immobilisations
Incidence des variations de périmètre de consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement
(B) Flux de trésorerie provenant des opérations de
financement Dividendes versés aux actionnaires
Augmentation de capital en
numéraire Emission d'emprunts
Remboursements d'emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
(C)

Variation de trésorerie de la période (A+B+C)


Trésorerie
d'ouverture
Trésorerie de
clôture
Incidence des variations de cours des devises (1)

Variation de trésorerie
Source : Réalisé par nous à partir de : DUMALANEDE E ; BOUBKEUR A ; «Comptabilité générale »
; 2ème édition Berti ; Alger ; 2009 ; P 233.

A : Tableau de variation des capitaux propres

Le tableau de variation des capitaux propres représente l’ensemble des transactions qui
affectent le total des fonds propres de l’entreprise au cours d’un exercice.

La variation globale des capitaux propres au cours d’une période représente le montant total
des produits et des charges, y compris les profits et les pertes, générés par les activités de
l’entité pendant cette période.

Les informations minimales à présenter dans cet état concernent les mouvements liés :
 Au résultat net de l’exercice ;
 Aux changements de méthode comptables et aux corrections d’erreurs dont l’impact est
directement enregistré en capitaux propres ;
 Aux autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres dans le
cadre de correction d’erreurs significatives ;
 Aux opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…) ;
 Aux distributions de résultat et affectations décidées au cours de l’exercice.
Tableau : Tableau d’état de variation des capitaux propres
Désignation Not Capi Prime Écart Écart de Réserves
e tal d’émissi d’évaluati réévaluati et
socia on on on résultat
l

Solde au 31 décembre N-2


-Changement de
méthode comptable
-Correction
d'erreurs
significatives
-Réévaluation
des
immobilisation
s
-Profits ou pertes
non comptabilisés
-Dans le compte de résultat
-Dividendes payés
-Augmentation de capital
-Résultat net de l'exercice
Solde au 31 décembre N-1
-Changement de
méthode comptable
-Correction
d'erreurs
significatives
-Réévaluation
des
immobilisation
s
-Profit ou pertes
non comptabilisés
-Dans le compte de résultat
-Dividendes payés
-Augmentation de capital
-Résultat net de l'exercice
Solde au 31 décembre N
Source : Réalisé par nous à partir de: DUMALANEDE E; BOUBKEUR A;« Comptabilité
générale»; 2ème édition Berti; Alger; 2009; P 234.
A : Les notes annexes
L’annexe « est un document de synthèse, faisant partie des états financiers. Elle fournit les
explications nécessaires pour une meilleure compréhension du bilan et du compte de résultat
et complète, autant que de besoin, les informations utiles aux lecteurs des comptes ».27
Les éléments d’information chiffrés de l’annexe sont établis selon les mêmes principes et
dans les mêmes conditions que ceux figurant sur les autres documents constituant les états
financiers. Une inscription dans l’annexe ne peut cependant en aucun cas se substituer à une
inscription dans un des autres documents des états financiers.
L’annexe comporte des informations portant sur les points suivants, dès lors que ces
informations présentent un caractère significatif ou sont utiles pour la compréhension des
opérations figurant sur les états financiers28 :
 Règles et méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers (la conformité aux normes est précisée, et toute
dérogation est expliquée et justifiée) ;
 Compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, du compte
de résultat, du tableau des flux de trésorerie et de l’état de variation des capitaux propres ;
 Informations concernant les entités associées, filiales ou société mère ainsi que les
transactions ayant éventuellement eu lieu avec ces entités ou leurs dirigeants : nature des
relations, types de transaction, volume et montant des transactions, politique de fixation
des prix concernant ces transactions ;
 Informations à caractère général ou concernant certaines opérations particulières
nécessaires à l’obtention d’une image fidèle.
A : L’impact des écritures de régularisation des actifs non courants dans les états
financiers
L’impact des écritures de régularisations des actifs non courants dans le bilan et le compte de
résultat se présente comme suit :
B :Amortissement des immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont constituées de logiciels informatiques

A: Clôture des comptes


Après avoir établi les états financiers on précèdera à la clôture des comptes.
Une fois que toutes les opérations d’inventaire sont terminées, il faut procéder à la clôture des
comptes « Compte de gestions », en vertu du principe d’indépendance des exercices.
Donc une fois ces écritures sont terminées, on établit une autre balance appelée balance après
inventaire (balance de clôture).
Conclusion

La clôture des travaux de fin d’exercice se fait par la détermination du résultat ainsi que
l’établissement des états financiers qui représente l’objectif finale de l’entreprise , c’est la
phase primordiale qui permet de dégager sa situation patrimoniale et financière nette. Cette
dernière ayant pour objet d’informer l’ensemble des utilisateurs et particuliers de l’entreprise
sur son image fidèle d’une part, et de préparer une situation de base pour l’exercice qui se
suivre, et cela afin de mettre en œuvre tous les moyens matériels et financiers pour la
continuité son activité.
L'inventaire (latin inventus) est une liste exhaustive d'entités considérées comme un patrimoine ou
une somme de biens, matériels ou immatériels, afin d'en faciliter l'évaluation ou la gestion.

Le terme est souvent utilisé dans l'expression « faire l’inventaire » consistant à dénombrer le contenu
d'un stock et effectué régulièrement (au moins annuellement) pour vérifier si la valeur du contenu des
stocks est conforme à ce qui est comptabilisé lors du bilan. Il est généralement effectué à des moments
particuliers : fin d'année ; début de bail (état des lieux) ; fin de vie (inventaire après décès), saisie
immobilière, etc.

Il peut aussi concerner un patrimoine naturel vivant :


(inventaires floristiques, faunistiques, mycologiques, écosystémiques...).
Chapitre III:

Le travaux de fin d’exercice : Application au sein de l’INSIMI-


BOUMERDES

Fondé en 1994 à Hydra - Alger (Algérie), l'Institut International de Management (INSIM) est
un établissement spécialisé dans l’enseignement des métiers de la gestion et des nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC), agréé par le ministère de la
formation et de l'enseignement professionnels.

Section I : Présentation de l’entreprise « INSIMI BOUMERDES »

INSIM BOUMERDES a été créé en 2010 .C’est une filiale du groupe INSIM, institut
International de Management l’un des tous premiers établissements de formation privé en
Algérie qui a été fondé en 1994 à Hydra-Alger. Agrée par le ministère de la formation et de
l'enseignement professionnels, Il est dirigé par une équipe d’universitaires compétents,
expérimentés et actifs, dont l’ambition est à la mesure de son développement aussi bien
pédagogique avec ses nombreux partenariats locaux et étrangers, qu’au plan géographique par
l’implantation de plusieurs filiales à l’intérieur du pays.il compte ainsi treize filiales
implantées dans les quatre régions .

Adresse :

Lotissement Ain ABDELLAH, Résidence Djurdjra Boumerdes centre (35) Boumerdes /35000
Tél/Fax:024 94 35 08 Email : Pedagogieinsim@gmail.com
APERçU SUR LES ACTIVITES D’ INSIM
INSIM est un établissement spécialisé dans l'enseignement des sciences de la gestion , Il
propose des programmes d’enseignement dans diverses spécialités de différents niveaux
sanctionnés par des diplômes de:
 Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en partenariats local et international.
 Certificat de la maitrise professionnelle (Diplôme d’Etat).
Ses services sont offerts sous différents types de produits :
 Formations diplômantes.
 Formations qualifiantes.
 Formations à la carte et conseil aux entreprises.
 Séminaires
 Conférences et débats sur des thèmes d’actualité.
 Assistance et accompagnement dans la création de projet.

-Formations Diplômantes INSIM :

 Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en partenariats local.


 Certificat de la maitrise professionnelle (Diplôme d’Etat).

FORMATION SPECIALITE

BREVET DE Commerce international


TECHNICIEN Marketing
SUPERIEUR(BTS) Gestion des ressources humaines
Informatique
Banque
Assurance
CERTIFICAT DE
MAITRISE Comptabilité
PROFESSIONNELLE
(CMP) Assurances

2-Formation Qualifiantes :
Formation qualifiantes à la carte (PLD, PMD, PCD)
 Conseil et accompagnement des entreprises,
 Séminaires sur divers thèmes d’actualité,
 Conférences et débats sur des sujets d’actualité.

Les Formations sont assurées par une équipe de formateurs-consultants, de


compétences avérées, de rang national/international.

APERçU SUR LES ACTIVITES DE HIMI

1-Formations Diplômantes :
FORMATION SPECIALITE

Gestion des Entreprises


BTS-Sherbrooke Gestion des réseaux
Commerce International
Management Commercial
Ingénierie des affaires
Qualité Hygiène Sécurité Environnement
BACHELOR
Informatique (Système réseaux et cloud
Computing/Développement web-Sécurité)
Finance et Comptabilité
Management de projet

Qualité Hygiène Sécurité Environnement(QHSE)

Marketing Management
MASTER OF BUSINESS
Management de Projet
ADMINISTRATION
(MBA) Management Financier
Management de la Santé
Administration des Ressources Humaines
Informatique
2-Formation qualifiantes

FORMATION SPECIALITE

Français
Langues Anglais
Groupes et à la carte Autres….
Certification CISCO
Informatique Bureautique
ICDL

L’ORGANIGRME
ORGANIGRAMMEINSIM/ HIMI

DIRECTEUR GENERAL INSIM/ HIMI


RMQ HAMMANI Abdelkrim
BARR Wahiba

Directeur Technique Directrice des é tudes Directrice des é tudes Directeur Technico- Responsable
INSIM-HIMI HIMI INSIM Commercial INSIM Comptabilité et Finances
BELKHIR Ali BARR Wahiba BOUFENAR Fatima ZAMOUNE Mohammed FARID Yahia

Assistante pé dagogique Assistante pé dagogique


Responsable de l’informatique et MAAMRI Sabrine BENIA Yasmine Assistante Commerciale
de la communication INSIM/HIMI BELLAZOUG Fella
Externalisé

Agents d’entretient
BELLOUCIF Nacera Chargée de Langues
HIDA Naima TALAMALI Angham

Responsable Logistique
FARID YAHIA

Section 2 : déroulement de l’inventaire physique au sein de l’INSIMI- HIMI

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