Géo Interne Taalim Pro
Géo Interne Taalim Pro
Géo Interne Taalim Pro
2021 - 2022
Module de la géodynamique interne
Taalim pro
I Sismologie
II Volcans
Les séismes
Les séismes Les séismes
profonds (jusqu’à
superficiels intermédiaires
700km de
(Profondeur<60km) (60<P<300km)
profondeur)
Frontières de
plaques
convergentes
(Zones de
subduction)
II. ONDES SISMIQUES
Ondes de fond Onde de surface
Ondes P S L
Propriété
Zone de propagation Ondes de volume Ondes de volume Ondes circulant sous
dans le globe traversant le globe traversant le globe la surface du globe
Ondes de Ondes transversales,
compression- de cisaillement.
dilatation. Les particules se
Déplacement des Les particules se déplacent Les particules du sol se
particules du sol déplacent perpendiculairement déplacent comme la
parallèlement à la à la direction de houle
direction de propagation
propagation
Propagation dans les
Oui Oui Oui
solides
Propagation dans les
Oui Non Oui
liquides
Vitesse (Km/s) De 5.5 km/s à 12km/s De 3.5km/s à 6km/s 4km/s
III. SÉISMES ET LA STRUCTURE DE LA TERRE
Des volcans explosifs: quand ils sont en éruption, ils rejettent des gaz et du magma visqueux et beaucoup
de gaz dissous,
Des volcans effusifs: quand ils sont en éruption, ils rejettent des matériaux sous forme liquide: magma fluide
(qui coule bien)
Des volcans extrusifs: quand ils sont en éruption, ils rejettent des matériaux sous forme solide: bombes,
pierre ponce, cendres
Gazeux
vulcanien
strombolien
péléen hawaïen
Solide Liquide
INTRODUCTION
La dérive des continents est une théorie proposée par le physicien-météorologue Alfred Wegener,
pour tenter d’expliquer, entre autres, la similitude dans le tracé des cotés de part et d’autre de
l’Atlantique.
Alfred Wegener énonça l’hypothèse de la dérive des continents. Il proposa sa théorie pour tenter
d’expliquer, entre autres, la similitude dans le tracé des côtes de part et d’autre d l’Atlantique. Il
suggéra un glissement des blocs continentaux sue les matériaux constituants les fonds océaniques
sous l’effet des forces liées à la rotation de la terre. Selon lui, ces blocs continentaux n’en
formaient, autrefois, qu’un seul et même mégacontinent qu’il appelé « la Pangée » qui se serait
fragmenté, dès le mésozoïque, en blocs (continent) lesquels se seraient ensuite éloignées l’un de
l’autre. Wegener avançait, pour appuyer sa théorie, des « preuves » ou arguments de différentes
sortes:
I.1. ARGUMENTS GÉOGRAPHIQUES : LA SIMILITUDE
DES CÔTÉS
Le géophysicien Wegener était bien au fait que la croûte continentale était plus épaisse sous les
chaînes de montagnes que sous les plaines, et que cette situation répondait au principe de l'isostasie
(un équilibre entre les divers compartiments de l'écorce terrestre dû aux différences de densité).Il
en conçut l’idée que les continents « flottaient » sur un médium mal défini et qu’ainsi ils pouvaient
dériver les uns par rapport aux autres.
Toutes ces constatations ne sont pas suffisantes pour démontrer que les continents ont dérivé. Sa
théorie fut donc rejetée parce que le problème majeur, c’est qu’il ne proposait aucun mécanisme
satisfaisant pour expliquer la dérive (sur quoi « flottaient » se déplaçaient les continents? Et quel est le
moteur de ces mouvements).
INTRODUCTION
Le champ magnétique terrestre serait dû à la rotation du noyau externe liquide. Cette rotation
engendre un courant électrique et développerait le champ magnétique. L’aiguille de la boussole
indique toujours le nord magnétique.
Les roches volcaniques comme les basaltes sont riches en minéraux ferromagnétiques. Ces minéraux
enregistrent l’orientation du champ magnétique terrestre. Les cristaux acquièrent en se refroidissant
une aimantation et s’orientent vers le pole nord magnétique de l’époque. Après le refroidissement ils
garderont leur orientation même si le champ magnétique s’inverse de façon aléatoire.
Des travaux sur le magnétisme mettent en évidence des inversion fréquentes du champ magnétique
au cours du temps. Certaines périodes sont qualifiées d’inverse, lorsque les pôles nord et sud
magnétique sont inversés par rapport à la situation actuelle considérée comme normale, et d’autres
périodes sont qualifiées de normales (Pôle magnétique proche du pôle géographique)
III. Le magnétisme et paléomagnétismes des roches
b. Paléomagnétisme des roches continentales
A l’aide d’un magnétomètre sensible, on peut détecter
dans une roche ancienne la trace de ce champ
magnétique ancien: on parle d’un champ
paléomagnétique.
Le paléopôle magnétique qui règne à l’époque de la
formation de cette roche peut être identifié.
Le paléomagnétisme porte donc sur l’étude des minéraux
ferromagnétiques (magnétites, hématite) contenues dans
des roches anciennes (basaltes et certaines roches
sédimentaires).
les premières études de la façon dont la position de pole
magnétique de la terre varie en fonction du temps ont
été réalisées en Europe. Ces études ont montré que le
pole magnétique avait apparemment « migré » à travers
le temps. Des mesures similaires ont été faites sur des
roches d’ages différents en Amérique du Nord, montrent
un autre chemin de déplacement du pole magnétique.
III. Le magnétisme et paléomagnétismes des roches
Les plaques grandissent aux frontières divergentes et détruite au niveau des limites
convergentes. Cette destruction se fait aux frontières convergentes qui marquent le
contact entre deux plaques qui convergent l’une vers l’autre (l’une subductée et
l’autre chevauchante). La destruction se fait par l’enfoncement et digestion dans
l’asthénosphère d’une plaque sous l’autre (Subduction). Les résultats (fosse océanique,
séismes, volcans, chaînes de montagnes, déformations) différent selon la nature des
plaques (océaniques ou continentales) qui entrent en collision.
VI. Les frontières de plaques
VI.2. Limite convergente: zone de subduction (zone de destruction de la lithosphère océanique
MOTEUR DE SUBDUCTION
Au niveau de la dorsale, la lithosphère océanique juste formée est chaude et peu épaisse. Sa densité
est plus faible que celle de l’asthénosphère. Au fur et à mesure de son éloignement de l’axe de la
dorsale, la lithosphère océanique vieille, se refroidit et s’épaissit. Il en résulte un épaississement
progressif du manteau lithosphérique régide aux dépens de l’asthénosphère ductile. Cet apport
important de matériaux froid de densité 3.3 conduit à une densité moyenne de la lithosphère qui
augmente et devient supérieure à celle de l’asthénosphère. Le manteau lithosphérique étant plus
dense que l’asthénosphère, la densité de lithosphère océanique augmente parallèlement à son
épaississement. Au bout de 30Ma, la densité de la lithosphère océanique devient supérieure à celle de
l’asthénosphère. Mais, l’asthénosphère exerce une grande résistance mécanique à l’enfoncement, la
subduction ne se réalise donc qu’à partir de 150 à 180Ma. La différence de densité lithosphère-
asthénosphère est donc le moteur essentiel de la subduction.
On appelle obduction le cas d’une lithosphère océanique qui, au lieu d’ être subductée,
vient chevaucher le continent. C’est donc le phénomène vers le haut de la subduction.
VI. Les frontières de plaques
VI.3. Limite transformante
correspondent à de grandes fractures qui
affectent toute l'épaisseur de la lithosphère. Elles
se trouvent le plus souvent dans la lithosphère
océanique.
Lorsque deux plaques glissent latéralement
l'une contre l'autre, le long de failles; ce
coulissement s’effectue sans destruction ni
création de la surface lithosphérique. Ce type de
limites permet d'accommoder des différences
de vitesses dans le déplacement de plaques les
unes par rapport aux autres
I. GENÈSE DES MAGMAS
Le magma est un liquide de haute température (entre 700 et 1200°C),
contenant des gaz en solution et des cristaux silicatés en suspension.
Les magmas prennent naissance à l’intérieur de la Terre, par fusion partielle (dit
aussi anatexie) qui peut affecter soit le manteau supérieur et donner un liquide
de composition basaltique ou dans certain cas dans la croûte et donne un
liquide de composition granitique.
La pétrologie( Sc. qui étudie l’origine des roches) a montré que les roches
magmatiques si diversifiées, dérivent à partir d’un petit nombre de magmas
primaires.
II. FUSION PARTIELLE
La fusion des roches peut être obtenue de trois façons différentes:
Augmentation de la température et de la pression: selon le gradient
géothermique qui correspond à l’augmentation de la température en fonction
de la profondeur. Il peut varier selon les régions (1°/100m au niveau des boucliers
anciens et peut dépasser 10°/100m dans les zones orogéniques).
Décompression adiabatique: (Chute de la pression lorsque la Température reste
constante) il peut engendrer la formation de magmas. Au niveau des ride-
médio-océanique, la pression chute brusquement, ce qui provoque la fusion des
roches.
Abaissement du point de fusion des roches par apport d’eau: les fluides jouent un
rôle majeur en abaissant le point de fusion et le matériau fondu.
III. CONSTITUANTS DU MAGMA
Selon la texture:
Grenue : Roches plutoniques
Microlitique : Roches volcaniques….etc.
Acidité des roches (Pourcentage en silice)
la richesse en silice exprime l'acidité d'une roche, c'est-à-dire le rapport de la
quantité d'oxygène fixée par Si à la quantité d'oxygène fixée par tous les autres cations ;
on peut ainsi distinguer
Roches acides : 65 < %SiO2 : Granite
Roches intermédiaires : 52 < %SiO2 < 65 : Andésite, Diorite
Roches basiques : 45 < %SiO2 < 52 : Basalte, Gabbro
Roches ultrabasiques : %SiO2 < 45 : Péridotites.
VII. CLASSIFICATION DES ROCHES MAGMATIQUES
• Métamorphisme : c’est l’ensemble des transformations qui affecte les roches à l’état
solide sous l’effet d’un changement de température (T) , de pression (P) ou de composition
chimique Le métamorphisme peut affecter toutes les familles des roches:
• Quand la roche qui subi le métamorphisme est d’origine sédimentaire, on utilise le préfixe
para (exemple : paragneiss). Quand elle est d’origine magmatique on utilise le préfixe ortho
(exemple : orthogneiss). On parle d’une roche polymétamorphique, lorsque cette dernière a
subi plus d’un métamorphisme
I. DIFFÉRENTS TYPES DE MÉTAMORPHISMES
II.1. Température:
La température augmente avec la profondeur selon le gradient géothermique. Ce gradient
varie en fonction des contextes géodynamiques: 1°C/ 100m en zones stables, il peut dépasser
10°C/100m en zones volcaniques.
L'augmentation de la température peut être due à :
1) la présence locale d'intrusions magmatiques de HT (provoquant un métamorphisme de
contact),
2) ou l'enfouissement des roches à des profondeurs de plus en plus grandes liées au
phénomène du métamorphisme régional,
3) ou à la désintégration des isotopes radioactifs (U, Th, K) présents dans les minéraux des
roches avec libération d'énergie qui permet le déroulement des réactions chimiques intra
et
inter-minérales.
II. FACTEURS DU MÉTAMORPHISME
II.2. Pression:
C'est le second facteur principal qui contrôle les processus métamorphiques. II
existe
plusieurs types de pression dont les plus importantes :
Pression lithostatique (pression de charge)due à la masse des roches qui surmontent la
roche considérée. Sa valeur dépend principalement de la profondeur des roches
considérées.
Pressions orientées: dues aux contraintes orientées ; présentes dans le
métamorphisme régional et absentes dans le métamorphisme de contact.
Pressions hydrostatiques liées aux fluides(H20, CO2) inter-granulaires. Elles peuvent être
plus élevées que les autres pressions (à proximité d'un magma riche en H20 par
exemple).
III. TYPES DE MÉTAMORPHISME
Les deux paramètres qui contrôlent le métamorphisme sont la pression et la
température. Or ces deux paramètres sont indépendants et peuvent agir
seuls ou conjugués, et selon l’importance d’un paramètre par rapport à
l’autre on a différents types de métamorphisme.
Encaissant
III.2. MÉTAMORPHISME RÉGIONAL (P ET T)
Ce facies est caractérisé par la présence de préhnite et pumpellyite, en plus de ces deux
minéraux on peut avoir la chlorite, épidote, quartz,… les roches de ce facies ont une couleur
bleu-vert à cause de la pumpellyite ferrifère.
Ce faciès correspond à l’épizone (BT), il est caractérisé par la présence de chlorite, épidote qui
sont des minéraux verdâtres, d’où la couleur verte de ces schistes. En plus on peut avoir l’albite,
et parfois l’actinote.
Les granulites de composition basique sont caractérisées par la présence de: OPX, CPX, plagioclase;
si la roche est très basique on a aussi l’olivine.
Les métapélites sont représentées essentiellement par des migmatiques où le grenat et cordiérite
coexistent en équilibre.
VI. FACIÈS MÉTAMORPHIQUES
6- faciès des granulites C’est un faciès de HT catazonal :
Les granulites de composition basique sont caractérisées par la présence de: CPX, grenat,
plagioclase et quartz.
Dans les métapélites les minéraux qui peuvent se rencontrer sont essentiellement: rutile, disthène, talc,
grenat et muscovite.
VI. FACIÈS MÉTAMORPHIQUES
8-faciès des cornéennes.